After the storm + Léia & co

Mia s'inquiétait pour Freja, l'ami de Woody, bien qu'elle ne la connaisse pas, elle sait qu'elle compte pour lui et lui compte pour elle. Elle est soulager de savoir que la jeune femme va s'en remettre, elle s'est la jambe, Mia le bras.

Tant mieux si elle va s'en sortir, enfin en quelque sorte.

Oui car elle sait que même si le corps est guéri, le reste ne le sera pas tout de suite, et même elle a du mal à fermer les yeux et à s'en dormir sans faire de cauchemars. Elle sourit, elle sais pas si elles se croiseront mais un jour peut-être. enfin il a peut-être raison, Mia en a encore pour quelques jours d'hospitalisation si tout va bien. Elle écoute Woody et lui sourit, elle a toujours pu compter sur lui, Léo et Liam.

Merci, je sais que je peux toujours compter sur toi ! Je sais pas quoi dire ...

Mia se demandait comment elle allait reprendre le cours de sa vie, son travail, ses élèves, elle avait reçu des mots de leur part et le soutient des parents et des familles, mais elle sait que le retour à la réalité risque d'être compliquer pour elle et se retrouver seule dans sa petite maison va être un choc. Elle ne sait pas si elle peut accepter qu'il vienne dormir quelques jours, bon ca pose pas de problème depuis le départ de Sara, sa chambre est restait libre, Mia ne voulait pas retrouver de coloc et puis elle n'en avait pas besoin.

Je ne veux pas t’embêter tu le sais. Tu as d'autre chose à faire et puis qui sait ce qui se passera d'ici là, peut-être que j'irais mieux ou que j'aurais besoin d'être seule.

Mia n'a jamais été du genre à se plaindre et tout, elle se débrouille seule, et elle a toujours eu ce caractère indépendant. Et puis elle a toujours été forte et se sentir comme cela ... et bien elle avait l'impression de ne plus avoir la force, mais elle n'en parle pas. Elle regarde Woody, sans rien dire, elle a pas envie d'être seule et ne veux pas fermer les yeux, elle aimerait revenir en arrière, mais elle ne peut pas.

Oui, c’était tant mieux. C’aurait pu être tellement pire. Ces dernières vingt-quatre heures auraient tellement pu être pire. Pour Mia. Pour Freja. Pour Woody, accessoirement. Parce que si l’une ou l’autre avait eu à basculer de l’autre côté, vers la mort, il aurait eu bien du mal à s’en remettre. Sans doute n’y serait-il jamais arrivé, d’ailleurs. Peut-on vraiment se remettre de la mort d’un être cher ? Et pour Woody, Mia comme Freja, à des niveaux différents et particuliers, représentaient tellement pour lui. Pour Freja c’était un amour indiscutable, pour Mia c’était une amitié incommensurable. Le jeune homme se contenta d’hocher la tête, nul besoin d’en ajouter sur les blessures et les rétablissements, puisqu’ils n’en savaient de toute façon pas plus pour le moment. Seul le temps leur montrerait l’ampleur des dégâts. Woody, en fidèle ami qu’il avait toujours été pour la blonde - bien mieux que pour Léo ou Liam, par exemple -, se proposa sans hésiter pour héberger Mia le temps de sa guérison. Ou alors il pourrait se rendre chez elle et lui tenir compagnie, au moins elle pourrait alors renouer avec le confort de son chez-soi, se retrouver dans ses propres affaires. Après un séjour à l’hôpital, Woody était bien placé pour le savoir, il n’y avait rien de mieux qu’un endroit qui nous était familier. « Ne dis rien. Si ce n’est que de me promettre que tu me le diras si tu as besoin de quoi que ce soit. Name it, je serai là. » Il sourit. Mia réitéra toutefois qu’elle ne voulait pas l’ennuyer, l’embêter ou le déranger, qu’il avait sans doute mieux à faire. Woody soupira imperceptiblement, ses épaules s’affaissant tout légèrement alors qu’il songeait à tout ce temps de trop qu’il aurait maintenant devant lui, puisque Freja ne serait plus là pour combler ses tristes solitudes. « Tu m’embêtes jamais, tu sais bien. Et puis j’dirai pas non à un peu de compagnie, j’t’avoue. Mais si tu ressens le moindre besoin d’être seul, tu me dis, et j’déguerpis. J’me fâcherais pas pour ça, même que je suis bien placé pour comprendre ce que c’est que de vouloir être seul par moment. » Il esquissa un sourire. Mia n’était peut-être pas au courant pour sa maladie et donc de ces nombreux moments où les symptômes se faisaient si présents que Woody s’isolait complètement du reste du monde, mais elle était tout de même familière avec sa nature de loup solitaire.

Mia trouvait Woody adorable, elle le connais bien, et elle sait qu'elle peut avoir confiance en lui, et qu'il sera toujours là pour elle comme elle sera toujours là pour lui. Elle acquiesce quand il lui demande de promettre de lui dire si elle a besoin de quelques choses. Elle n'a rien à dire de plus, même si elle ne veut pas l’embêter elle sait que le répéter servira à rien, quand il a quelque chose en tête il l'a pas ailleurs. Mia le regarde et comprend qu'en ce moment lui aussi, a besoin de compagnie. Elle esquisse un petit sourire.

Ok, si tu veux, tu peux venir chez moi quelques temps, tu pourras prendre l'ancienne chambre de Sara, elle est toujours libre, j'ai pas envie de trouver une nouvelle colloc.

Elle accepte qu'il vienne chez elle. Et puis elle a pas envie de l'embêter mais elle aura probablement besoin d'aide au début. Mais elle a pas le temps d'approfondir qu'une infirmière entre dans la chambre et demande à Woody de partir car elle va faire les soins. Mia se tourne vers Woody et lui sourit.

Je vais pas te retenir, je sais que mes soins prennent un peu de temps. Tu peux repasse quand tu veux et je t'appelle quand je sors.

Mia lui sourit, et regarde l'infirmière qui attend qu'il parte.

Quand Mia évoqua la possibilité que Woody vienne chez elle quelques temps en prenant l’ancienne chambre de Sara, le cœur de l’homme se serra. Sa gorge se noua, un bref moment de nostalgie, alors qu’il songeait à cette femme qu’il avait aussi perdue. Deux fois, il avait laissé l’amour filer entre ses doigts, Woody. Deux fois, il avait laissé sa connerie prendre le dessus sur la vie qu’il aurait pu avoir s’il avait bien voulu se laisser un peu d’espoir. Il n’était pas certain de pouvoir retourner dans la chambre de Sara sans elle, de dormir sur ce lit sur lequel ils s’étaient si souvent faits l’amour, de se réveiller dans ce décor où il ne restait plus que le fantôme de la brune. Malgré tout, Woody hocha la tête. « Deal. J’attendrai que tu me fasses signe, et je débarquerai, que tu le veuilles ou non. » Il esquissa un sourire, et tourna la tête en direction de la porte d’entrée ouverte de la chambre de Mia quand une infirmière rentra sans gêne et sans prévenir. Elle lui demanda sans plus tarder de partir, pour qu’elle puisse donner ses soins à Mia. Woody plongea ses mains dans ses poches alors qu’il tourna de nouveau la tête vers son amie. « Alright. Je repasserai dans les prochains jours, si t’as toujours pas eu ton congé. » Il s’approcha de la blonde et vint poser ses lèvres sur son front, passant doucement sa main dans ses cheveux. « T’empiffres pas trop de Jell-O. » Il sourit et se tourna vers la sortie, croisant le regard impatient de l’infirmière. « Ouais, ouais, ça va, j’y vais. » Dit-il en secouant doucement la tête, avant de s’éclipser dans le couloir.

Mia regarde Woody et accepte le contrat en quelques sortes qu'ils passent. Elle sourit car même si elle avait pas envie qu'il vienne elle n'avait jamais le choix, quand il s'agit de la protéger, ils s'y mettent tous et elle n'a aucun droit de dire non. Elle sourit alors que l'infirmière lui ordonne en quelques sorte de prendre congé. Elle éclate de rire à son conseil puis grimace un peu avec la douleur qui se propage dans son épaule.

Avoue plutôt que c'est toi qui en voudrait !

Elle le regarde partir, alors que l'infirmière prend la place pour faire ses soins.