'Cause most of us are bitter over someone • Bessie & Dereck

À sept heure précise, le réveil se fit entendre dans la maison de Dereck Warefield. Cela signifier deux choses : le soleil, c'était lever pour une nouvelle journée et qu'il allait devoir se réveiller. D'un geste simple, las, il appuya sur le bouton de l'audio réveil. C'était sans doute dû à son âge, mais le professeur de criminologie n'était pas un grand adepte du téléphone en guise de réveil. Il trouvait que chaque chose avait une tâche bien précise. Un audio réveil, à se réveiller. Un téléphone portable à communiquer. C'étaient sans doute ses valeurs cartésiennes qui valaient cela. Sortant un pied après l'autre de sa couverture, il les posa sur le parquet froid, tout en se redressant. Quelques secondes après, il fut debout, se dirigeant vers la cuisine, tel un automate. Sa première action de la journée fut d'allumer la cafetière pour se préparer un café, attrapant un fruit quelconque dans la corbeille, ne faisant nullement attention auquel cela pouvait être, il le mangea, sans même se rendre compte. Il n'était pas encore réveillé, il aurait pu être somnambule, cela aurait été pareille. Mais une fois l'odeur du café fraîchement chauffé arrivé jusqu'à ses narines, il se sentit d'avantage éveiller.

Une fois l'estomac remplis, il se dirigea vers la salle de bain, cette fois-ci pleinement conscient de ses actes. Il peigna ses cheveux ébouriffés, brossa ses dents, plaça de l'eau sur son visage et se rasa. Après avoir réalisé ce petit rituel matinal, il retourna dans sa chambre, enfilant une tenue de sport, il se dirigea vers l'entrée, mettant ses chaussures avant d'attraper ses clefs et de partir en direction de la plage.

Dereck courrait régulièrement ici, cela faisait partie de sa routine. La vue était insaisissable, l'air frais marin agréable et le sable humide une excellente surface pour courir. L'effort était certes plus important lorsque ses pieds s'enfoncer dans le sol, mais il ne pouvait s'empêcher d'aimer sentir ses muscles en feu. C'était la meilleure façon de se sentir en vie, selon lui. Il avait invité son élève, Bessie Baratti, à courir ici, à cette heure-ci avec lui. Il ignorait si elle allait venir aujourd'hui. Après tout, il ne l'avait pas prévenu pour cette fois-ci, mais durant toute la semaine dernière, cela avait était leur petit moment. Courir sur la plage, au petit matin, cela pouvait sans doute sonner romantique à certain, mais dans son esprit, c'était purement innocent. Il aimé passer du temps avec Bessie, elle était belle, certes, mais surtout intelligente. Il aimait sa compagnie, car il se doutait qu'elle irait loin. Elle n'était pas juste une bonne élève, elle avait quelques choses en plus. Il ne serait le décrire, mais il avait sympathisé avec elle sans même s'en rendre compte, si bien qu'il avait commencé à s'attacher à elle. Il décida d'attendre quelques minutes, dans l'espoir de la voir arrivée. Après tout, cela ne lui coûter rien d'attendre, il avait du temps devant lui.

Dereck ne tarda pas à voir Bessie, de loin. Souriant à cette vue, il ne put s'empêcher de la trouvait ravissante. Dès le matin, son sourire et son enthousiasme réjouissait le brun. C'était tout simplement agréable d'être en sa compagnie. Lorsqu'elle fut suffisament proche, il posa son regard sur le sien, ancrant celui-ci sans même s'en rendre compte. Elle avait beau être bien plus jeune que lui, elle l'hypnotisait. C'était à peine s'il se rendait compte de l'effet qu'elle pouvait avoir sur lui.

« Non, je suis là depuis peu. » assura l'homme d'un air bienveillant. Il n'avait même pas eut réellement le temps d'attendre qu'elle arrive. De plus, il était bien trop heureux de se rendre compte qu'elle était venue sans qu'il n'est eut à l'invité pour se rendre compte des deux petites minutes à attendre seul sur la plage.

« Je vais bien et vous ? » Le professeur prit un air un peu plus sérieux, visiblement intéressé par la réponse. Bien qu'il utiliser constamment le vouvoyement et se montrer professionnel à tout moment. Ce n'était pas par froideur mais simplement sa manière de faire. Il n'était tout dans la pudeur et la réserve, mais dans un sens, cela faisait partit de son charme.

Après la réponse de celle-ci, il invita Bessie, d'un geste de la main, à se mettre à courrir. Générallement, ses scéances de footing duraient entre quinze et vingt minutes et se termine par une scéance de renforcement musculaire. Commençant à trotiner pour se mettre en jambe, il préférait ne pas trop tarder. De toute façon, l'aventage du footing c'est qu'il était toujours possible de discuter, c'était même recommender pour gerer son souffle et sa vitesse.

La vérité était qu'il n'était jamais entièrement à l'aise avec Bessie, il avait toujours peur de se montrer familier, la mettre mal à l'aise. Après tout, sa présence signifiait quelques choses pour lui. Celle-ci était rassurante, bienveillante mais surtout, il suffisait qu'elle soit à côté de lui pour que le temps passe à une vitesse ahurissante.