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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 It's been a long day without you my love - Coraac

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MessageSujet: It's been a long day without you my love - Coraac   It's been a long day without you my love - Coraac EmptyLun 18 Juin 2018 - 11:46

❝It’s been a long day without you my love❞
ISAAC & CORA

Travailler aux impôts c’est vrai que ça n’a clairement rien à voir avec ce que j’avais l’habitude de faire avec les US Navy, absolument rien même puisque j’utilise uniquement mon cerveau, mes capacités intellectuelles et non physiques comme cela pouvait être le cas dans mon ancienne vie. Mes jours sont certes plus en danger aujourd’hui ou du moins logiquement même si avec la menace terroriste on est jamais sûr de rien, mais dans un sens je ressens une sorte de manque. J’ai besoin de cette adrénaline dans ma vie, j’ai grandi avec les Marines, j’ai toujours rêvé d’en devenir un et du jour au lendemain on m’enlève tout comme ça sans le moindre scrupule en plus de m’arracher la femme de ma vie. Il est vrai que l’on ne me l’a pas réellement arraché puisque j’ai pris cette décision de moi-même, mais c’était la meilleure des choses à faire pour elle. Je ne voulais pas qu’elle vive ce calvaire elle aussi que de me voir dans un fauteuil roulant sans la moindre certitude qu’un jour j’utilise de nouveau mes jambes. Ce n’est pas douter d’elle et de son amour car ça n’a jamais été le cas mais juste qu’elle ne méritait pas de vivre ceci, elle mérite bien mieux que ça. Aujourd’hui je l’aime toujours, et ce sera toujours le cas et oui je sais que je pouvais très bien revenir vers elle mais je ne veux pas bousculer sa vie et puis maintenant que je suis à Bowen il n’y a aucun risque pour que l’on se croise de nouveau. Il m’arrive très fréquemment de penser à elle, à nous et tout cela mais maintenant c’est du passé et je dois passer à autre chose même si au fond je sais que cela m’est impossible. Ma bague de fiançailles que je porte toujours à mon annulaire, sa photo que j’ai encore dans la pochette de mon porte feuille et encore plein de petits détails du genre me faisant notamment penser à elle. A vrai dire elle est partout avec moi et hante mes pensées en permanence, chaque instant passé en sa compagnie que je me remémore, la solitude que je ne supporte pas mais que je ne comble pas pour autant car elle est toujours aujourd’hui la seule avec qui je veux passer mon temps et puisque cela n’arrivera jamais alors je resterai seul jusqu’à ma mort, promesse de lui être fidèle que je tiendrais. Alors que l’horloge du cloché sonne seize heure, je ne sors pas comme à mon habitude car je dois faire quelques heures supplémentaires aujourd’hui pour remplacer l’une de mes collègues qui avaient des obligations et ne pouvait pas assurer sa présence. N’ayant rien de spécial à faire dans mon petit appartement on ne peut plus classique, j’ai bien entendu accepté puisque de toute manière cela allait augmenter ma banque d’heure, me permettant par la suite soit de prendre une journée, ou simplement de me faire payer un peu plus le mois suivant. Au travers du guichet je remarque les étudiants rentrer chez eux tout heureux ce qui me fait rire instantanément avant que je ne reprenne mon sérieux lorsqu’un jeune homme s’approche de moi pour me demander quelques conseils, ce dernier cherchant le cabinet des avocats, chose qui arrive souvent il parait d’après ma collègue « Il vous suffit de sortir, prendre à gauche, continuer sur cinq cent mètre et au bout de la rue il faudra tourner à droite et vous y serez. Toute manière c’est écrit en gros dessus donc vous allez très vite reconnaitre » Je lui souris tout en hochant la tête comme pour le rassurer avant qu’il ne parte. Puis alors qu’il part, je remarque au loin une silhouette que je reconnais entre mille. Tout d’un coup je ne me sens pas bien, je transpire suite à ce coup de chaud et j’espère au fond de moi qu’elle va se diriger vers un autre guichet que le mien. Je bois un coup et j’essaye de m’aérer à l’aide de ma main. Que fait elle ici ? Pourquoi Cora se retrouve à Bowen et non à New York ? Je ne m’y attendais et même si la voir au fond me fait du bien, je ne suis pas prêt à cela, ne sachant pas comment elle va réagir même si probablement elle risque de ne pas se sentir bien elle aussi mais aussi de m’en vouloir. J’ai quitté New York pour ne pas la troubler et lui permettre de vivre sa vie et finalement voilà que l’on se retrouve ici.
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MessageSujet: Re: It's been a long day without you my love - Coraac   It's been a long day without you my love - Coraac EmptyMer 20 Juin 2018 - 21:43

tes vaporeuses, désespérément insipides, presque totalement livides. le bruissement de fond auquel tu n'accordes manifestement aucun intérêt. tu t'absentes intérieurement, tentes de faire éventuellement abstraction de l'agitation qui se presse, tout juste devant toi. nonchalance particulièrement déconcertante, davantage épanouie lors de tes précédentes années de médecine, que tu ne demeures foncièrement inspirée à l'évocation de ton activité actuelle. personne ne t'en empêche, revenir à ce qui te faisait considérablement vibrer auparavant, un quotidien parfaitement mouvementé, pour simplement te maintenir en vie. tirer bêtement un trait, sur toutes ces choses qui n'ont cessé autrefois, d'engendrer ton enthousiasme habituel. tu as fais une croix, sur l’entièreté d'un vécu, que tu regrettes terriblement. chacun de ces enfants, dont les hurlements t'exacerbent. c'est pas vraiment ce dont tu désirais, corα, toi qui demeure systématiquement la première à clamer tout haut, à quel point tu les détestes. l'écran de ton téléphone qui s’illumine au contact de ta main, tu jettes un grossier coup d'œil, désormais, l'heure de la délivrance. tes élèves auquel tu adresses quelques mots, dont notamment, ton approbation qui consiste à les laisser rejoindre leurs parents. t'étais meilleure en tant que médecin, certainement plus compatissante que tu ne l'es réellement, en compagnie de très jeunes enfants. poupée brune, au regard étrangement obscur, tes quelques effets personnels que tu glisses spontanément dans ton sac, tandis que tu positionnes la lanière à hauteur de ton épaule. inspecter momentanément la pièce, comme pour t'assurer de ne rien avoir oublié, sur ton passage. parce que ce soir, tu as pas nécessairement le temps pour les inspections habiles, ou les parents mécontents. tu roules des yeux, l'attitude traditionnellement lasse, l'averse inévitable, tu presses naturellement le pas. ton cellulaire en main, une bague pour joncher chacune d'elles, mais plus rien quant à ton annulaire. l'anneau que tu as jugé préférable de retirer de souvenirs que tu espères relativement brider. souffrance qui s'oppose détestablement à l'idée de s'estomper, le temps qui pas toujours ne suffit. la volonté corα, elle ne t'a simplement été d'aucune utilité. tout plaquer, sans que tu ne viennes constater la moindre amélioration. tu t’efforces de survire, pas un homme qui ne fut jusqu'alors adroit de réfréner l'ombre de celui que tu n'as jamais cessé d'aimer, faut-il encore que tu en es éventuellement l'envie. tu souffles, pestes presque contre toi-même, si tu avais demeuré davantage vigilante, tu aurais été dispensée d'un détour, simplement contraignant. bâtiment dans lequel tu n'es encore jamais rentrée jusqu'alors, le hall que tu balayes vaguement du regard, trop distraire peut-être, pour remarquer le pire. t'éterniser tardivement sur ton portable, avant que tes pas, ne viennent instinctivement stopper leur faible cadence à hauteur du premier bureau d'accueil, disponible. corα au visage dangereusement blêmissant, ton portable pour aussitôt s'écraser sur le sol, sans que tu ne puisses adoucir sa chute. tu ignores quoi riposter, le regard qui refuse temporairement de se détacher de leur nouvel interlocuteur. tu le dévisages, l'accuses silencieusement. soucieuse de t'assurer de ta bonne santé mentale. ─ je suis en trαin d'hαlluciner. c'est pαs réel. tu détournes brusquement tes vaporeuses d'un côté à l'autre, tes doigts au travers de ta chevelure brune que tu tentes maladroitement de replacer à l'arrière de ta tête. tu espères naïvement qu'en relevant la tête, les circonstances ne seront déjà plus les mêmes, pourtant tu paraîtrais presque déçue que ça ne soit pas le cas. tu perds la tête, il est mort, si c'est une blague, elle est franchement de mauvais gout, quelque chose qui t'échappe, complètement. difficilement tu déglutis, t'éloigner d'un pas ou deux, du guichet sur lequel tu as toutefois, laissé ton sac. tu deviens folle corα, force de vouloir te convaincre, tu as inévitablement déraillé. les battements de ton cœur qui s’accélèrent à mesure que tu tentes bêtement de faire bonne figure. tu as tout d'une déséquilibrée, désormais, il aurait raison de le penser.
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MessageSujet: Re: It's been a long day without you my love - Coraac   It's been a long day without you my love - Coraac EmptyVen 22 Juin 2018 - 18:23

❝It’s been a long day without you my love❞
ISAAC & CORA

Lorsque je suis venu ici à Bowen, laissant ma vie passé derrière moi, je pensais ne jamais revoir qui que ce soit, m’étant tout simplement exilé dans une ville à l’opposé de New York qui était en l’occurrence une ville qui tenait à cœur de Cora. Je ne pensais pas qu’elle quitterait cette ville et à vrai dire les probabilités pour qu’elle emménage à Bowen et que l’on vienne ensuite à se croiser étaient mince voire même nulles, et pourtant il n’en est rien. Pourtant la journée c’était jusque là déroulé comme à l’accoutumée mais c’était avant que je ne vois sa silhouette se déhancher tout juste devant moi en direction de mon guichet car bien entendu elle n’a pas choisi un autre, non ce fut le mien comme si cela était prévu, manigancé par quelqu’un. Je n’ai pas tendance à croire en la bonne étoile, ni même être croyant mais pour le coup je trouve que cela est bien plus qu’un coup du sort, c’est un miracle qui risque cependant de tourner au cauchemar, sa réaction que je redoute plus que tout. Je me sens dans un sens en sécurité derrière ce guichet, la claque que je ne recevrais pas aujourd’hui ou du moins pas immédiatement, mais cette dernière qui me semble inévitable. Je reste tétanisé mon regard plongé sur elle alors qu’elle ne se doute encore de rien, bien trop occupé à être sur son portable. Je ne sais pas ce qu’elle y fait dessus, mais je ressens comme de la jalousie rien qu’à m’imaginer qu’elle envoie un message à peut être l’homme qui partage aujourd’hui sa vie. Mon badge qui reste en place sur ma veste et que je ne prends pas la peine de retirer, ce détail auquel je n’ai pas vraiment pensé, la situation abracadabrante me dépassant totalement. Mon corps devient un vrai brasier, les gouttes de sueur que je peux sentir couler le long de mes pattes, m’effacer étant mon souhait le plus cher, la déception que je risque d’engendrer chez Cora sans la moindre surprise et je ne suis pas prêt pour ça. Je tourne machinalement ma bague de fiançailles tellement je me sens stressé, ce qui par ailleurs n’arrive jamais ou alors très rarement. Je passe la main dans mes cheveux et me mets une petite claque comme pour me réveiller mais elle est toujours là et c’est d’ailleurs le bruit de son téléphone sur le sol qui me prouve que tout cela est réel et que ça n’a rien d’un rêve. J’ai beau vouloir me faire tout petit, je ne peux pas m’empêcher de la regarder, de plonger mon regard dans le sien même si celui risque de vite tourner sombre et mauvais, ce regard qu’elle n’a jamais usé avec moi mais uniquement avec ceux qu’elle détestait, aujourd’hui je vais y avoir le droit. Elle aussi semble halluciner et essaye de chercher un point de rattache ailleurs comme pour revenir à la réalité, espérant qu’elle sera tout autre, mais il n’en est rien, je suis toujours là et elle aussi. Elle laisse son sac mais elle recule cependant comme pour prendre ses distances avec moi, ce qui me pousse sur la piste qu’elle a refait sa vie et effectivement à l’observer je remarque qu’elle a des bagues qu’elle n’avait pas précédemment et surtout elle n’a plus celle de nos fiançailles. Je souffle un bon coup alors que je sens mon cœur et ma gorge se serrer vivement, bien plus qu’auparavant, la douleur étant bien plus intense que lors de mon accident, mais je ne dis rien contenant ma mâchoire, laissant aucun mot y sortir. Actuellement je ne sais pas si je dois sortir de mon guichet ou si je dois au contraire y rester. Je suis perdu et tout ce que je viens de voir dans la minute précédente y est totalement responsable. Je n’arrive définitivement plus à la regarder. J’ai fait tout cela pour qu’elle refasse sa vie mais en réalité je ne suis simplement pas prêt à la voir avec un autre homme, ni rien de tout ça. Je souffle donc un grand coup tout en me levant et au lieu de fuir pour de bon, je quitte mon guichet pour rendre devant elle ou du moins pas très loin. Pourquoi j’ai fait cela, je ne sais pas mais je l’ai fait et à présent je ne peux plus reculer, il est trop tard. Il me faut trouver les bons mots et même si par le passé je réussissais cela à merveille avec elle, la donne a changé « Cora … » Je souffle son prénom délicatement comme pour l’apaiser, ce qui de toute évidence n’aura aucun effet « Qu’est ce que tu fais ici ? » Je voulais lui épargner cela et m’épargner par ailleurs ce genre de retrouvailles et quand je réalise que j’ai mal choisi mes mots, je me reprends posant mes mains sur les siennes instinctivement comme pour l’empêcher de me frapper avec ces dernières « Je … je peux tout t’expliquer … si tu m’en laisses l’occasion »
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MessageSujet: Re: It's been a long day without you my love - Coraac   It's been a long day without you my love - Coraac EmptySam 30 Juin 2018 - 22:56

tu aurais même pas dû être ici, corα. la raison de ta venue, bien superficielle, comparée aux conséquences qu'elle s'apprête à engendrer. tu aurais simplement pu te contenter de déposer ton papier, ailleurs, mais même ça, t'es pas capable de le faire, correctement. ton téléphone en main, tes affaires pour joncher spontanément le premier comptoir à ta portée. si seulement, tu avais demeuré bien plus attentive à l'environnement autour de toi, tu n'aurais certainement pas eu nécessité de ne faire que croiser, son regard. c'est ta faute, tu es responsable des circonstances actuelles, de cette situation que tu aurais assurément préféré vous épargner. c'est pas réel, au fond de toi, tu l'espères. seulement une illusion, quelque chose que tu ne saurais momentanément expliquer. tu t'éloignes, pas énormément, mais suffisamment cependant, pour t'éviter les agissements hâtifs. tu dérailles complètement corα, à tel point que tes vaporeuses, ne viendront le dévisager que plus tard. c'est le mutisme assourdissant, d'un brouhaha d'arrière plan, que tu remarques à peine. toute la volonté du monde qui pas toujours ne suffit, poupée brune visiblement malhabile de totalement se ressaisir. sensations particulièrement divergentes, contre lesquelles tu ne peux désespérément rien. au-delà du désarroi le plus total, sait-il seulement ce dont tu as enduré? quelles furent les conséquences à l'annonce de sa mort, lorsque plus rien n'eut manifestement de sens pour toi. quand l'intégralité de ton monde s'est littéralement effondré sans que tu ne puisses l'en empêcher. a-t-il un jour été suffisamment curieux pour se poser les bonnes questions? peut-être aurais-tu été davantage soulagée de le savoir mort, égoïstement, certes, ta douleur manifestement décuplée par mille, à l'instant même où ton regard à inévitablement aperçu le sien, aujourd'hui. ton silence, plus révélateur encore, qu'aucune des réprimande ne saurait égaler. tu refuses de lui exprimer une once de compassion, tes vaporeuses au reflet exagérément obscur, qui cette fois, viendront résolument l'accuser de tous les maux. la mâchoire serrée, le souffle court, les quelques pas en arrière pour témoigner de cette distance, que tu tentes soudainement d'instaurer. ─ trevor ou plutôt, isααc. son badge que tu désignes d'un grossier mouvement de tête. t'es glaciale, le dédain que tu lui accordes, là où ça ne fut autrefois, jamais le cas. c'est la haine, qui promptement te consumes, les bras croisés à proximité de ta poitrine, notamment synonyme de l'éloignement que tu lui imposes. ton téléphone, voilà qu'il n'en reste plus grand-chose maintenant, l'intensité de sa chute on ne peut plus fatale, les morceaux de verres éparpillés un peu partout, pour témoigner de la violence du choc. ─ ce que je fαis ici? tu plαisαntes, n'est-ce pas? tu railles, tu as seulement l'impression qu'il se fout de toi. parce qu'il est censé demeurer mort, non à l'autre bout du monde. ta lèvre que tu pinces nerveusement de tes dents, tu pourrais facilement te faire mal, si seulement tu n'avais pas le contrôle de toi-même. tes cheveux que maladroitement tu replaces à l'arrière de ta tête, tes jambes pour s'opposer à l'idée de s'éterniser trop longtemps au même endroit. tu lui en veux, des mots bien dérisoires pour énoncer ce que tu ressens vraiment en l'observant. faire abstraction de votre histoire passée, pour ne laisser place qu'à la déraison. tout ce à quoi tu n'as fait visiblement que te raccrocher durant son absence. tes mains dans les siennes, tu réalises. te défaire instinctivement de sa propre approche, t'écarter précipitamment au travers d'un geste brusque. ─ ne m'αpproche pαs tu entends, ne m'αpproche pαs. tu grognerais presque, péniblement te retenir de ne pas l'écorcher vif. tu te surprends à trembler de tout ton corps, incapable de recouvrer ta traditionnelle impassibilité de façade. tes réflexes de médecin, laissés bêtement à l'abandon. comment peut-il ne faire qu'espérer que tu demeures adroite de l'écouter, après le mal qu'il t'a fait, et celui qu'il te fait encore, aujourd'hui. ─ te fαtigue pαs, j'en veux pαs de tes explicαtions. j'αurαis préféré qu'elles surviennent beαucoup plus tôt, maintenant, c'est trop tard. tu souffles hargneusement. tu agis précipitamment, de façon totalement irréfléchie. mieux que quiconque, il reste le mieux placée pour savoir, combien tu sais offenser, principalement lorsqu'il s'agit de te protéger. c'est sa faute corα, non la tienne. toi, tu n'as rien demandé. une rupture n'en aurait été que moins affligeante. détourner vivement le regard, pour mieux te recentrer sur les pièces détachés de ton téléphone  que tu tentes fébrilement de ramasser. puis, tu lâches l’affaire, lui aussi est mort à l'évidence.
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