Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: #31 - Visite à un ami Dim 1 Juil 2018 - 0:19
Cela faisait un moment qu’il n’avait pas vu son ami. Il savait qu’il n’était pas bien depuis son accident et s’arrangeait pour passer régulièrement le voir. Effectivement pour un jour de sport comme lui ça devait être dur. Mais il savait aussi que ce n’était pas bon de se laisser aller de la sorte. Il comprenait qu’il se sente mal et qu’il ait l’impression qu’il ne puisse plus rien faire et la vie n’était pas fini, il savait qu’il y avait du foot handicapé mais il devrait se renseigné, il ne voulait rien promettre à Lisandro sans s’être assurer de voir ce qu’il en était. Il avait un contact dans l’organisation de sport pour personne handicapée. Il devrait lui demandé. Il avait pris son pick-up pour se rendre chez son ami, il préférait éviter de prendre sa moto par délicatesse. Il sonna à la porte de son ami et attendis pour rentrer.
C’était le début le milieu d’après-midi et Kélian avait apporté le goûter. Il avait eu une journée un peu fatigante, beaucoup de petite intervention et autant de fausse alerte. Il détestait qu’on les appelle pour rien, sans danger, un jour il finirait par ne plus vouloir se déplacer et s’était pareil pour ses collègues. Ils avaient signalé ça à la police comme ils devaient le faire dans ces cas-là. C’était sans doute des ados alcoolisé qui avait fêté la fin de leur période scolaire mais ils devaient apprendre que c’était des choses qui ne se faisaient pas. Il n’avait jamais trouvé ça très drôle ce genre de blague et les trouvaient encore moins drôle maintenant. Il savait que les flics se contenterait de faire peur, de le mettre au pire quelques heures derrière les barreaux dans l’espoir qu’ils ne recommencent plus. Le problème restait le même l’année prochaine, d’autre ado feraient la même débilité, malgré les préventions dans les écoles. Ils avaient beau prévenir ou ne pas prévenir l’effet était le même. Le pire c’est qu’ils étaient obligé de vérifier chaque appel parce qu’il pouvait toujours avoir quelque chose de vrai, même si ça semblait être un gag. Il devait avouer que parfois certaines interventions tenaient du gag. La jeune femme qui ne savait plus bouger le pied parce qu’elle avait reçu une assiette sur le pied, elle avait réellement une fracture au pied suite au choc. Une autre qui avait déclaré avoir reçu son coffre sur la tête et probablement avoir une commotion et elle avait raison. Un homme qui s’était plein de douleur dans le bras, quand ils avaient creusé, il avait joué à jongler avec des oranges et avec une très grosse entorse, enfin il pourrait en donner à la pelle des exemples idiots. Alors quand on téléphonait pour dire qu’un gamin se plaignait d’avoir le genou écorché ou que monsieur Smith disait avoir d’importante douleur dans le poignet suite à l’arrosage de sa pelouse. Rien ne disait que c’était une blague ou pas.
Invité
Sujet: Re: #31 - Visite à un ami Dim 8 Juil 2018 - 11:06
Lisandro n'était pas au top de sa forme, même si parfois il y avait des jours où il allait mieux, ceux où il était au plus bas restaient tout de même les plus nombreux. Jusqu'alors, il avait toujours rejeté les autres, et ça lui convenait parfaitement cette solitude, même si sa aide à domicile était pour ainsi quasiment toujours là. Les gens qui croyaient être ses amis l'avaient lâchement abandonné quand ils avaient appris son état. Même sa petite amie. Alors oui, il avait du mal à refaire confiance, à accorder cette chance pour qu'on vienne le détruire une fois de plus.
Avec le temps, le jeune italien avait quelque peu évolué même si ce n'était pas encore ça, mais avoir de la visite n'était tout de même pas sa partie favorite, il préférait se morfondre seul dans sa chambre. Mais il faut croire que Kelian en avait décidé autrement. Ce n'est pas qu'il n'appréciait pas la compagnie de l'homme en question, mais dès qu'il le voyait, il se revoyait sur le terrain. Il était beaucoup trop lié à sa propre histoire personnelle.
Dès son plus jeune âge, Lisandro avait tout de suite su qu'il voulait faire une carrière dans le sport et plus particulièrement dans le football. Et sa vocation s'était confirmée lorsqu'il avait vu le père de Kelian sur le terrain. C'est cet homme qui lui avait donné l'envie de se battre et d'être un jour à sa place. Il avait fait de lui son modèle et il avançait dans ses pas. Puis, il avait rencontré son fils et leur amitié s'était fait de manière plutôt naturelle.
Seul à la maison, l'instant que Kaya étant parti faire des courses, il s'était installé dans le salon devant la télévision. Cette dernière allumée simplement pour faire un bruit de fond, parce qu'aucune des émissions qui passaient ne l'intéressaient. À tel point qu'il s'était même endormi quelques minutes devant. Avant d'entendre frapper à la porte. Grondant comme à son habitude, pensant que c'était Kaya, il attendit quelques minutes mais voyant que personne n'était là, il jura avant de se déplacer jusqu'à la porte, désireux de mettre son visiteur le plus rapidement hors de chez lui. Il n'était pas d'humeur. En ouvrant cette dernière il se retrouva face à Kelian.
" - Salut. Tu as oublié quelque chose à la maison ?"
Invité
Sujet: Re: #31 - Visite à un ami Sam 4 Aoû 2018 - 0:55
Kélian était en train d’attendre que son ami ouvre la porte, il savait qu’il fallait un peu de temps pour que ce dernier vienne et il ne lui reprochait pas. Il avait préféré passer directement plutôt que de sonner auparavant parce que depuis son accident, Lisandro avait tendance à s’isoler des autres. Evidemment ce dernier, ne l’accueilli pas dans la meilleure humeur mais habitué à entendre des plus désagréable de ses patients, le black ne pris même pas mal sa phrase et se contant de lui sourit en s’appuyant négligemment au chambranle de la porte.
- Oui, je crois que j’ai oublié mon ami quelque part chez toi... Tu ne l’as pas vu ? Ainsi qu’un peu de bonne humeur. J’aimerais bien oublier les fausses alertes mais ça n’est pas possible. Sauf si tu as un remède. Tu me laisse entrer ? Et tu me raconteras les nouvelles j’ai fait une grosse garde en plus. Je n’ai pas vu la télévision depuis une éternité. Je crois que je vais oublier à quoi ressemble un être humain sans une tenue de pompier.
Le pompier n’était pas le genre d’homme qui lâchait ses amis pour un accident, un handicap même si ce dernier était aussi désagréable que possible. Il était habitué, certaines personnes qu’ils allaient chercher n’étaient pas des plus agréable. Il avait appris à se détacher et même être capable de répondre. Il savait bien que ce n’était pas facile pour l’ancien footballer mais il ne comptait pas l’abandonner, le lâcher et montrer qu’il était un vrai ami et surtout qu’il se fichait de comment il se déplaçait ou vivait. C’était probablement la partie la plus dur mais Kélian était du genre têtu et entêter. Il allait lui montrer qu’une autre vie était possible et une autre forme de sport aussi. Toutes ses qualités n’étaient pas perdues pour autant.
Il restera là, à l’entrée de la porte, il attendrait qu’il lui propose de rentrer, il ne forcerait jamais le passage mais il insisterait jusqu’à ce que ce dernier se décide de le laisser entrer et s’il lui claquait la porter au nez, il sonnerait à nouveau. Voir il l’appellerait sur son portable pour lui demander de ses nouvelles et discuter, tout en étant derrière la porte. C’était un peu spécial mais c’était Kélian.
Invité
Sujet: Re: #31 - Visite à un ami Mar 7 Aoû 2018 - 21:30
Lisandro en avait plus que mal d'entendre toujours le même discours, d'entendre les gens prendre des gants avec lui parce que ... oups il est en fauteuil le monsieur là-bas maman. Il en avait marre d'être le centre de l'attention des gamins qui se baladaient dans la rue, ou même des adultes qui le dévisageaient comme s'il était devenu un monstre. S'il avait pu choisir, bien sûr qu'il n'aurait pas pris sa voiture, qu'il n'aurait pas roulé à cette heure-ci, aujourd'hui il pourrait encore vivre sa vie de rêve en pratiquant le sport qu'il aimait par dessus tout. Mais tout cela n'était plus qu'un rêve lointain. Un rêve brisé qu'il ne pourra plus jamais reprendre. Alors il se laisse dépérir petit à petit chez lui, refusant toute visite hormis celle de son aide à domicile et encore, quand il en avait envie. Ce ne serait pas la première fois qu'il refuserait son aide.
Lorsqu'il ça avait toqué, l'italien s'était mis à bougonner avant même de savoir de qui il s'agissait. Mais en réalité, peu importe qui était derrière cette porte, il n'avait aucune envie de discuter. Il voulait juste être seul. Mourir seul. Comme s'il était attiré par cette porte, il alla tout de même l'ouvrir et finit par découvrir Kelian. Pourquoi ça ne l'étonnait même pas ? Cet homme était encore plus têtu que lui. Il avait beau lui dire qu'il voulait rester seul, il ne devait pas parler assez bien la langue du pays pour se faire comprendre. Comme à son habitude, il l'accueilla avec sa bonne humeur et un sourire non dissimulé.. Bon ok, il n'y avait rien de tout cela.
Parfois, il se dit que si Kelian n'avait pas fait parti de ses amis, bien qu'il les rejettait tous, il lui aurait sûrement craché son venin à la figure, mais encore plus que ce qu'il était capable de faire en temps normal. Lisandro détestait se voir réduire ainsi, être dépendant de tout le monde, ne pas pouvoir faire ce qu'il voulait quand il le désirait. Et devenir un boulet pour les autres, c'était hors de question, alors plutôt que d'assumer qu'il devra continuer à vivre avec son fauteuil jusqu'à la fin, comme le lui avait dit les médecins, il préférait s'isoler, rester sur son lit, allongé, perdu dans des pensées toutes plus noires les unes que les autres.
Il finit par s'écarter parce qu'il savait pertinemment que le jeune homme resterait ici tant qu'il ne l'aura pas fait. Autant gagner du temps, bien que Lisandro n'accueille pas la nouvelle avec grande joie, mais ça, Kelian le sait déjà.
" - Si t'as faim ou soif tu sais où se trouve les choses."
Lisandro lui, s'éloignait, il voulait juste retourner dans sa chambre, le seul endroit où il pouvait laisser pleinement aller ses émotions, même si c'était pour verser des larmes, c'était un peu comme sa prison à lui, là où il sentait bien et en sécurité. Le monde extérieur était trop dangereux pour lui, il n'était pas prêt à l'affronter de nouveau.
Invité
Sujet: Re: #31 - Visite à un ami Lun 3 Sep 2018 - 23:27
Kélian souriait même face à la mauvaise humeur de son ami. Bien qu’une part au fond de lui souhaitait lui collé deux baffes pour le réveiller. Il l’écouta dire qu’il savait ou se trouvait les choses. Il leva les yeux au ciel. Bien sûr, il savait ou se trouvait son ami aussi. Et il ne comptait pas jouer les pique-assiettes.
- Oui, ton frigo est plus sympathique que toi. Mais je ne suis pas venu lui faire un brin de causette. C’est toi que je viens voir. Et je ne viens pas faire ma BA de ma journée, je l’ai déjà fait en acceptant d’entendre les stupidités des blessés... Et de la semaine aussi entre l’alcoolisé qui me drague et le l’handiclub de foot qui perd sa coupe, le capitaine était furieux. Je l’ai entendu hurler pendant deux heures. Il a sorti à ses gars que ce n’était pas si compliqué de manipuler une chaise...
Il n’était pas sur de la réaction de son ami mais il se devait de lancer l’histoire. Avec un peu de chance, il réfléchirait à ça, sinon il reviendrait plusieurs fois sur le terrain. Le foot n’était pas totalement perdu, seulement plus comme il le pensait. Il espérait au moins avoir une réaction de la part de l’autre homme. Il savait bien que ce sport était le rêve et l’idéal de son ami. C’était même comme ça qu’il s’était rencontré, Lisandro rêvant de rencontrer son père. Ce dernier avait pris sa pension en tant que joueur et entrainait encore les équipes bien qu’il ne pouvait plus courir.
Pour avouer, l’ancien joueur de foot pouvait lui cracher tout le venin qu’il voulait, Kélian réagissait avec un grand sourire et un calme olympien. L’ambulancier, ne voyait pas l’homme blessé physiquement mais un homme mal dans sa peau et on ne réagissait pas en le brusquant à grand coup de pied au cul. De toute façon, l’homme ne semblait pas être en étant d’entendre des faits de réalité. Ce n’était pas le moment de dire qu’il y avait pire que lui ou peut-être une chance de s’en sortir. Il était un peu autocentré sur la perte de ses jambes. Kélian pouvait le comprendre, c’est sans doute pour ça qu’il avait autant de patiente. Il attendait qu’il fasse le deuil de son ancienne situation et qui soit prêt à accepter sa nouvelle vie. Les choses ne s’arrêtaient pas là.
- Et toi dis-moi ? Tu as de belles demoiselles qui viennent prendre soin de toi et te demande en mariage ? Je suis sûr que tu as des demoiselles qui veulent prendre soin de toi en espérant avoir ton argent. Bon, j’avoue, tu es toujours aussi beau et sexy. Je t’épouserais bien aussi mais je ne quitterais pas mon boulot. Tu en dis quoi ?
Il plaisantait bien entendu, son ton était amusé et il suivait son ami. Il savait bien que cela ne lui ferait pas plaisir mais il était venu le voir. Et puis, vu son caractère du moment, il n’était pas certain que ce dernier reçoivent beaucoup d’amis. Ni qu’il en ait encore beaucoup d’ailleurs. Il se posait parfois la question mais ne la lui posait pas pour ne pas le vexé sur ce genre de réflexion. Il le ferait quand il le sentira prêt pour ça.
Invité
Sujet: Re: #31 - Visite à un ami Sam 22 Sep 2018 - 12:25
Les jours où Lisandro était de bonne humeur se comptaient sur les doigts d'une main. Kelian le savait et pourtant, il continuait de venir lui rendre visite, comme s'il aimait le mettre encore plus en pétard qu'il ne l'était déjà, et qu'il aimait se faire jeter. C'est la seule chose que remarquait l'italien. Fut un temps, ils étaient amis et complices. Le père de ce dernier était le modèle de Lisandro, c'est d'ailleurs de lui qu'il s'était inspiré sur le terrain. Les choses avaient malheureusement bien changées depuis ce temps là.
Lisandro avait laissé Kelian rentrer parce qu'il ne se voyait pas lui refuser l'accès à chez lui, il pouvait être un véritable idiot, mais pas au point de lui fermer la porte au nez. Même s'il refusait de l'admettre, avoir des personnes sur qui s'appuyer, voir qu'il avait du soutien derrière lui, c'était ce qui allait lui permettre de s'en sortir quand il sera prêt à accepter son handicap.
Mais s'il avait déjà pensé que Kelian lui avait fait tout voir, ce n'était pas le cas lorsqu'il entendit ses propos. Si c'était pour motiver l'italien et lui prouver qu'il pouvait encore faire du sport malgré qu'il soit en fauteuil roulant. Aucune réaction, si ce n'était que de la colère. Encore un peu plus que celle qui bouillait déjà en lui de se retrouver ainsi, aussi dépendant des autres.
" - Je sais pertinemment ce que tu essayes de faire, et tu peux cesser tout de suite d'user ta salive. Je refuse d'être comme ces mecs à faire du sport en fauteuil roulant, c'est hors de question. La vie en a décidé autrement, le sport était ma vie, maintenant il n'y aura plus jamais de sport."
Bien sûr qu'au fond son ami avait raison, être en fauteuil roulant ne l'empêchait pas de reprendre le sport, d'une manière différente certes, mais s'il y tenait tant que ça, c'était une possibilité qui s'offrait à lui. Pourtant Lisandro refusait d'en entendre parler, pour la simple et bonne raison qu'il ne se considérait pas comme toutes ces personnes handicapées. Il n'avait pas accepté son handicap, et tant quil n'y sera pas parvenu, on lui avait dit qu'il n'avancerait pas. Ça pouvait prendre du temps selon les individus, des semaines, des mois, parfois même des années.
Froncant les sourcils en entendant ce que venait de dire son ami, il ne cessa de le dévisager pour savoir s'il était sincère ou bien s'il cherchait encore simplement à le titiler. Lui avoir des demoiselles à ses pieds ? C'était bien la meilleure blague qu'il n'avait pas entendu depuis bien longtemps. Quant à son ami qui disait vouloir l'épouser, ça faisait beaucoup pour une seule visite et Lisandro n'avait qu'une envie : se retrouver seul de nouveau. Profiter de sa solitude, du silence de sa maison.
" - Je n'ai rien de beau ni de sexy, je suis un mec quelconque. J'ai pas de prétendantes et encore moins de prétendants parce que je ne suis pas gay."
Il avait lancé ça sur un ton assez froid, il n'avait rien contre les homosexuels et au fond, s'il était homophobe, ce serait l'hôpital qui se fou de la charité, parce que même s'il ne l'avouera jamais, plus jeune il avait déjà éprouvé de l'attirance pour un homme, mais étant dans le sport professionnel, il savait que s'était très mal vu et n'avait jamais évoqué sa bisexualité. Il avait surtout prit ça pour une passade, parce que ça ne s'était jamais reproduit par la suite.
Invité
Sujet: Re: #31 - Visite à un ami Lun 1 Oct 2018 - 23:50
Kélian savait parfaitement que Lisandro serait de mauvaise humeur tant qu’il n’avait pas accepter son handicap et pourtant, il ne laissait pas tomber. Il venait régulièrement lui rendre visite, s’assurer qu’il allait « bien », que les choses se passaient plus ou moins correctement et tenter de faire avancer son acceptation. Même s’il savait que l’ancien footballeur devrait faire le plus gros du travail. Il n’était pas non plus psy et n’avait donc pas suffisamment de clé pour l’aider. Il tentait de se renseigner auprès de connaissance ayant des bases ou des handicaps mais évidemment, tout le monde réagissait de manière différente.
C’est pour ça qu’il ne se formalisait pas de ses réponses grossières et aujourd’hui ne faisait pas exception. Il l’envoyait bouler avec ses sports en chaises roulantes. Au lieu de tirer la tête et de l’engueuler, il lui tira un sourire encore plus grand avant de lancer.
- Au moins, tu n’as pas perdu ton intelligence. C’est comme tu veux mecs. Mais si un jour tu changes d’avis, tu connais l’infirmation et le moyen d’y accéder. Tu as l’air de bien te plaire à bouffer les autres. Je crois que tu t’es même trouver un nouveau sport avec ça. Tu devrais savoir depuis le temps que ça ne marche pas avec moi. Et tu es toujours aussi têtu, dommage que je le sois autant. Au premier qui perd ?
Il semblait totalement détendu et encaisser les piques, il donnait même l’impression que cela l’amusait et c’était un peu le cas en réalité. Il connaissait les intentions de son ami et s’amusait presque de le voir essayer de lui sortir des horreurs. Il s’armait chaque fois avant de venir. C’était pourquoi, il ne venait pas quand il avait une trop mauvaise journée ou quand il se sentait un peu « bad ». Il rit même alors qu’il indiquait qu’il était un mec quelconques et n’avait pas de prétendant parce qu’il n’était pas gay. Il donnait l’impression que l’homme lui faisait une bonne blague.
- On a pas besoin d’être gay ou bi pour avoir des prétendants. Même des hétéros peuvent avoir des avances d’un homosexuel. Mais ça, tu le sais. Et si, je t’assure que tu es sexy. Mais ça, c’est ta modestie je parie. En plus tu as un humour absolument adorable. Et en plus tu n’as aucun problème avec l’alcool comme mon prétendant. Il est célèbre dans le service ! T’imagine, une célébrité qui me cours après. Enfin j’ai appris à gérer ça avec papa. Il va se faire opérer des yeux, tenter de recouvrer un peu de vue pour laisser maman en paix. Mais bon, tout ça ne me dis pas ce que ça donne les demoiselles… Aller assouvis au moins cette curiosité-là
Ce n’était pas tellement ce qui l’intéressait le plus, bien que cela pouvait être un élément qui l’aiderait dans son acceptation. Il savait que parfois, c’était un élément déclencheur, parfois c’était voir une autre personne s’en sortir, d’autre c’était de voir quelque chose qu’on aimait, certains ont même adapter en trouvant une autre activité qui leur plaisait… Bref aussi varié d’un côté que de l’autre. Et puis, comme tout vrai ami, Kélian serait ravi d’apprendre qu’une personne faisait battre le cœur de Lisandro. Il avait vraiment envie de le voir heureux ou au moins que ce dernier pouvait voir un peu de positif. Cela annoncerait peut-être le début d’un changement. Kélian ne lâcherait jamais son ami et à chaque visite, il s’arrangeait pour trouver un point qui pouvait s’avérer être un élément « salvateur », le titillant un moment dessus. Il se demandait si l’ancien footballeur l’avait remarquer ou pas.