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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Goodbye, mad world. | WILLUS

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MessageSujet: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyMar 3 Juil 2018 - 15:04


Goodbye, mad world.
@N. August Wojnarowski

Bowen, l'appartement d'August et Willow.
Mes grands yeux s'ouvrent au petit matin et pourtant, pas de soupire, pas de grognement juste un grand sourire sur mes lèvres et un sentiment de plénitude. Pourquoi ? Par ce qu'aujourd'hui, je pars, je m'envole vers un autre horizon que j'espère plus beau que celui dans lequel je vis actuellement depuis quelques longs mois. Je quitte Bowen et ses tracas pour trois semaines de vacances en Grèce. Je me tourne vers le léger poids à mes côtés et je souris plus encore en le regardant dormir. Paisible comme il ne l'a pas été depuis longtemps. Bien trop longtemps. Ce voyage, ce changement de décors, nous en avions tout les deux besoins. August avait besoin de prendre ses distances avec la ville, avec les gens qui ne font maintenant qu e le juger et moi et bien, je le suivrais de toute façon n'importe où sans même y réfléchir. Je l'aime et je ferais n'importe quoi pour qu'il soit heureux, qu'il oublie que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, même pour quelques semaines. Durant de longues minutes, je l'observe, allongée dans notre lit. Cela fait bien longtemps maintenant que je n'utilise plus la chambre qui avait été la mienne en arrivant en ville. August bouge légèrement et je souris encore, mes joues rosissant quand il ouvre les yeux et me regarde. Je me mord la lèvre. " Guilty ... " Soufflais-je, prise en flagrant délit de contemplation, avant de venir me blottir contre lui, déposant mes lèvres contre les siennes." C'est le grand jour ! " Lâchais-je avec un grand sourire, comme une enfant le matin de Noel. Je ris et venais glisser une main dans les cheveux de mon homme. " Trois semaines. Rien que toi et moi, dans de magnifique endroit... Le paradis. " Soufflais-je. Les minutes passèrent et nous restâmes là, blottit l'un contre l'autre, jusqu'au dernier moment. Avant qu'il ne soit l'heure de nous préparer pour ne pas rater notre avion, ce qui serait évidement une bien mauvaise idée pour bien commencer nos vacances. Nous nous sommes donc lever dans une frénésie qui était plus qu'agréable. Il fallait se préparer, avaler quelque chose pour ne pas avoir le ventre vide, faire le tour de l'appartement pour s'assurer que nous n'avions rien oublier, vérifier que nous avions bien passeport et billet d'avions. C'était l'effervescence mais on l'apprécier et cela ne nous empêcher pas de faire tout ça dans la bonne humeur et en nous taquinant, entre deux baisers ou éclats de rire. Puis notre taxi arriva et ce fut l'heure du grand départ.

Bowen, l'aéroport.
Après un rapide trajet de voiture, nous fûmes bientôt à l'aéroport. Le taxi nous déposa au dépose-minute et le chauffeur nous aida à sortir les bagages du coffre avant de repartir pour un autre trajet. Devant l'immense entré de l'aéroport, je tournais le regard avec August, sondant son humeur, son âme. Je souris, amusée. " Je sais que le voyage sera long mais j'aimerais tellement qu'on y soit déjà. Toi et moi, sur la plage, nous dorant au soleil sans penser à rien. " Lâchais-je en expirant théâtralement avant de rire. Chacun avec un sac à dos et une grosse valise à tirer, on entra dans l'aéroport pour faire enregistrer nos bagages et attendre l'heure de notre départ. Après une éternité, tout était régler, nos bagages en soute. Il ne nous restait plus qu'a attendre. Posant mon sac par terre, je venais nouer mes bras autour du cou de Gus, avant de l'embrasser, tout sourire. " Bonjour, bel homme. " Lui dis-je en le regardant dans les yeux. Je venais glisser une main sur sa joue, le regardant avec tout mon amour. Je regardais la montre à mon poignet. " C'est bientôt l'heure. On va s'asseoir ? " Lui dis-je en désignant deux fauteuil libre en zone d'embarquement. Je pris sa main et on alla s'asseoir. Je le regardais. " Alors, qu'est ce que tu es pressé de voir et découvrir là-bas ? Dis moi tout ! " Lui demandais-je, taquine pour faire passer le temps. Je savais déjà que j'en prendrais pleins les yeux mais en savoir un peu plus sur le programme ne serait pas de refus. Nous passâmes le temps comme on pu, à discuter, blottit l'un contre l'autre, dans notre bulle, comme toujours. Puis une annonce attira notre attention. Je plongeais mon regard dans celui d'August. " C'est partit ... " Soufflais-je. Il fut l'heure d'embarquer. Les gens passaient, petit à petit les différents contrôles. On s'installa ensuite à nos place, l'un à côté de l'autre. Le temps s'étira encore et je retenais un soupire sachant bien que c'était mon impatience d'y être qui parler. Confortablement installée sur nos siège, je posais la tête sur l'épaule d'August et attendit qu'on décolle.

Au dessus d'Athènes, des heures plus tard.
Une caresse sur ma joue me réveille en douceur. J'ouvre les yeux, me redresse lentement et tombe sur le regard d'August. J'affiche un grand sourire avec de passer une main dans mes cheveux. Je me penche pour n'être entendu que de lui. " Je n'ai pas ronfler ni baver, pas vrai ? " Je ris avant de passer mes mains sur mon visage, encore toute endormie. " On arrive ? " Demandais-je. Je tourne la tête et je regarde par le hublot alors que l'avion continue de descendre. Je reviens vers August et mon sourire ne m'a pas quitter. Il nous faut encore quelques minutes pour atterrir et nous voilà à destination. En Grèce, pour trois semaines.
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyJeu 5 Juil 2018 - 3:20

Chez August et Willow
Un doux réveil, encore plus doux que tous ceux précédents, encore plus agréable que ceux qui avaient suivi sa remise en liberté - non pas qu'il ait été incarcéré mais, même en marchant les rues de Bowen, August ne s'était pas senti en liberté pendant ces longs mois de procès. Ses réveils étaient davantage les bienvenus que ses nuits, parce que lorsque venait le temps de chercher et de trouver le sommeil, l'ancien professeur savait fort bien qu'un grand risque de se replonger dans ses cauchemars flottait au-dessus de lui, à quelque part entre les moutons qu'il comptait avant de s'endormir. Un mouton noir, sombre, finirait par franchir la barrière de ses songes et à les envenimer de ses mauvais souvenirs. Ce matin toutefois, c'était avec un visage paisible et détendu qu'August s'était réveillé, extirpé d'un doux rêve qui annonçait les semaines à venir : la délivrance, la belle vie, la découverte, l'oubli des tracas. La Grèce, avec Willow. Il ouvrit ses yeux doucement, et la première vue qu'il eut alors ne put que le combler davantage. Il esquissa un sourire encore endormi en croisant le regard de sa douce, qui venait d'être prise en flagrant délit de contemplation du trentenaire. « Tu as l'air d'une enfant le matin de Noël ... J'espère que tu m'as préparé un verre de lait et des biscuits. Beaucoup de biscuits. » Plaisanta August avant de l'attirer contre lui pour qu'ils s'enlacent un moment, suspendre le temps même s'ils n'avaient plus à fuir quoi que ce soit de leur réalité. Au bout d'une quinzaine de minutes à jouer aux paresseux, chose qu'ils pourraient reproduire à tous les matins de leurs trois prochaines semaines s'ils le désiraient, August et Willow s'activèrent afin d'achever les derniers préparatifs. Petit-déjeuner, douches, passeport, inventaire des valises, tout était fait. Ils avaient déjà pris bien de l'avance dans les derniers jours, bien trop excités à l'idée de s'évader enfin. Ainsi, quand leur taxi arriva, les deux amoureux étaient déjà dehors, prêts à enfouir leurs valises au fond de la voiture, et de prendre le chemin vers leur envol.

À l'aéroport
Après le trajet les menant à l'aéroport en bordure de la ville, Willow et August se retrouvèrent sur le trottoir, leurs valises sorties du coffre, leur chauffeur reparti avec d'autres arrivants. August sourit en entendant l'impatience de sa copine. « Les vacances sont déjà commencées ... On peut aller prendre un verre à un bar à l'intérieur de l'aéroport, puis aller s'acheter des bonbons et des magazines pour le vol, et puis une fois à bord, on regarda tout plein de films ensemble ... et en un claquement de doigts, nous y serons. En Grèce, sur la plage. À nous faire dorer. » Dit-il en reprenant ses paroles, avant de se pencher vers elle pour l'embrasser. Il replaça son sac sur son dos, prit sa valise et la fit rouler derrière lui alors qu'ils entrèrent dans l'aéroport. Une fois la sécurité passée et leur présence enregistrée, ils se retrouvèrent en zone internationale avec un peu moins de temps que prévu, en raison de l'attente pour arriver jusque-là. « Bonjour, belle étrangère. Vous venez souvent ici ? » Répondit-il avec un air faussement séducteur. Il rit, sa bouche s'ouvrant légèrement vers la droite, avant d'hocher la tête aux propos de la brunette. Il la suivit jusqu'aux bancs libres où elle lui demanda ce qu'il avait le plus hâte de faire, de voir. « J'ai bien hâte d'aller sur les îles, pas forcément Santorini, j'parie que c'est bondé de touristes, mais on trouvera bien notre paradis sur une d'entre celles qui sont les moins connues. » August préférait tout faire différemment des autres. Bien sûr, ils visiteraient des endroits plus touristiques, parce que certains étaient incontournables pour une bonne raison. Mais il aimait aussi sortir un peu des sentiers battus. « Et puis évidemment, j'ai bien hâte d'en apprendre davantage sur l'histoire ... J'espère que tu te montreras patiente avec moi. » Il eut un rire, avant de se caler sur son dossier, une jambe croisée par-dessus sa cuisse. « Et toi ? » S'intéressa-t-il. Puis, après avoir discuté, blagué, fait quelques boutiques pour s'acheter de quoi passer le temps dans l'avion, on appela leur numéro de vol. « C'est parti. » Répéta-t-il, les yeux brillants. Il avait voyagé quelques fois dans sa vie, mais c'était une première avec Willow. Et une petite voix en lui, lui disait que cette première fois serait inoubliable.

Au-dessus d'Athènes
Après avoir regardé un film, Willow s'était endormie la tête penchée vers August, heureusement pour elle. Rares sont les personnes à garder toute leur classe lorsque assoupies dans un avion. « Oui, mais tu l'as fait comme une vraie princesse. » La nargua-t-il en riant légèrement. Il regarda par le hublot à sa question. « On vient de commencer la descente vers Athènes. » Il lui fit signe de regarder. La ville s'étendait sous leurs yeux alors qu'ils perçaient les nuages. Puis, dix minutes plus tard, l'avion s'immobilisait et les premiers passagers quittaient leurs sièges. Quand ce fut à leur tour, August s'empressa de s'avancer dans l'allée. « Pfiu, il était temps que je me dégourdisse les jambes. » Il était aussi grand temps qu'ils terminent l'étape de l'arrivée, mais avant cela ils passèrent à nouveau la sécurité, après avoir récupéré leurs bagages au carrousel. Une fois à l'extérieur, August regarda sa montre et fit un rapide calcul pour trouver l'heure actuelle. « Je crois que notre chambre est prête depuis une heure. On va déposer nos valises avant de partir explorer un peu les environs ? » Ils étaient exténués après ce vol, alors sans doute demeureraient-ils dans le quartier de leur hôtel, mais ça leur permettrait au moins de se créer quelques repères, et de planifier leurs prochains jours. Ils n'avaient réservé cet hôtel que pour deux nuits et pour le reste, ils verraient.
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyMar 10 Juil 2018 - 14:23


Goodbye, mad world.
@N. August Wojnarowski

Bowen, l’appartement d’August et Willow.
Aujourd’hui, c’était le grand jour. Notre départ pour la Grèce. Les derniers jours sont passés dans une véritable effervescence afin de tout régler avant notre départ et nous assurait que nous n’avions rien oublier. Je me réveillais avant August, aux aurores et je me contentais de l’observer dormir, le cœur battant la chamade comme à chaque fois que je pose mes yeux sur lui. Il est mon âme-sœur. Je le sais, je le sens jusqu’au plus profond de mon être. Sans lui, sans son amour et son soutient, je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui. Il finit par ouvrir les yeux et je suis prise en flagrant délit, ce qui m’amuse beaucoup, bien évidement. « Tu as l'air d'une enfant le matin de Noël ... J'espère que tu m'as préparé un verre de lait et des biscuits. Beaucoup de biscuits. » Plaisante t-il alors que mon excitation et mon impatience ont du mal à être canalisé et qu'il se moque gentiment de moi. J’éclate de rire en venant me coller contre lui après l’avoir embrasser. « Je m’en fiche d’avoir l’air d’une enfant. Je suis heureuse, j’ai hâte d’y être et rien ni personne ne gâchera cette journée ! » Lançais-je, en levant les yeux vers lui, malicieuse. « J’ai beaucoup mieux que des biscuits et du lait à te proposer mon cher… » Je me blottissais encore plus contre lui, l’embrassant encore, faisant peser mon petit corps contre le siens, glissant mes mains dans ses cheveux en bataille. Mes yeux se perdent dans les siens et je souris. « Je t’aime … Au cas ou tu ne le saurais pas déjà. » Soufflais-je avec un grand sourire sur les lèvres. Je restais contre lui, la tête posait sur son torse, imaginant déjà ce que serait ses trois semaines à l'autre bout du monde, rien que lui et moi.

Bowen, l'aéroport.
Quand on quitta le taxi et qu'on se retrouva devant l'aéroport, mon impatience grandit encore. August avait raison, j'avais l'air d'une gamine le matin de noel et aujourd'hui, j'assumais totalement. August sourit, pas le moins du monde ennuyer par mon impatience pas franchement facile à contenir et je ne l'en aimer que plus encore. « Les vacances sont déjà commencées ... " Je souris en le regardant, attendrie. " C'est vrai. T'avoir rien que pour moi, c'est déjà de super vacances ! " Lançais-je avant de lui faire un clin d'oeil complice. " On peut aller prendre un verre à un bar à l'intérieur de l'aéroport, puis aller s'acheter des bonbons et des magazines pour le vol, et puis une fois à bord, on regarda tout plein de films ensemble ... et en un claquement de doigts, nous y serons. En Grèce, sur la plage. À nous faire dorer. » Je souris et glissais une main dans ma chevelure. Il se pencha et vint m'embrasser. " J'adore ce programme ! Le temps passera plus vite comme ça. " Dis-je en venant caresser sa joue. On entra alors dans l'aéroport et on fit enregistrer nos bagages. Un fois cela fait, il ne nous restait plus qu'à attendre patiemment en zone d'embarquement que notre avion arrive. Posant mon sac, je me rapprochais d'August et venais nouer mes bras autour de son cou pour l'embrasser, le saluant malicieusement. « Bonjour, belle étrangère. Vous venez souvent ici ? » Dit-il, avec un faux côté séducteur mais qui pourtant faisait son effet. Je me mordillais la lèvre, amusée. " Pas vraiment, mais si on y rencontre des hommes tel que vous, je crois que je vais y passer beaucoup de temps ... " Dis-je avant d'éclater de rire. C'était tellement pas mon genre non plus de jouer les grandes séductrices. August rit aussi et j'appréciais encore plus maintenant de l'entendre rire. Je proposais qu'on aille s'asseoir pour patienter. On alla s'asseoir et une fois installés, je lui demandais ce qu'il avait le plus hâte de voir et de faire une fois que nous serions arriver à destination. « J'ai bien hâte d'aller sur les îles, pas forcément Santorini, j'parie que c'est bondé de touristes, mais on trouvera bien notre paradis sur une d'entre celles qui sont les moins connues. » Je souris et hochais et la tête. " Je suis sur qu'on trouvera notre petit paradis perdu oui. Y a encore tellement d'endroits préservés, il faut simplement se donner la peine de les découvrir. " Lui dis-je, souriante. « Et puis évidemment, j'ai bien hâte d'en apprendre davantage sur l'histoire ... J'espère que tu te montreras patiente avec moi. » Dit-il avec son adorable petit air de passionné. J'esquissais un tendre sourire. " Ne t'en fais pas, tu pourras faire ton passionné autant que tu veux ! A vrai dire, il se pourrait même que j'aime ça. " Le taquinais-je alors qu'on attendait d'embarquer. « Et toi ? » Me demanda t-il ensuite. Je souris. " Je veux découvrir le pays, tout ce qu'il à offrir ... Les lieux, les gens, les cultures ... Et je veux passer du temps avec toi. " Lui dis-je, plongeant mes yeux dans les siens. On alla ensuite faire un peu de shopping, histoire d'avoir de quoi manger, boire et passer le temps dans l'avion. Puis se fut l'heure de l'embarquement. Motivés et impatient, on embarqua dans notre avion. Chaque pas nous menais vers les vacances, vers la liberté, pour trois semaines au moins.

Au-dessus d'Athènes, des heures plus tard.
August me réveille avec tendresse et ma première question est de savoir si je n'ai pas ronfler ou baver pendant que je m'étais contre lui après un film. « Oui, mais tu l'as fait comme une vraie princesse. » J'éclatais de rire avant de mettre ma main devant ma bouche, amusée. Je roulais des yeux. " Bien sur, une princesse ! C'est tout moi. " Je lui tirais la langue de demander si on arrivait même si je savais qu'il ne m'aurait pas déranger si c'était le cas. « On vient de commencer la descente vers Athènes. »  M'apprit-il en me désignant le hublot. Je me penchais pour regarder et un sourire apparu sur mes lèvres et mes yeux s'agrandirent. " On y est presque ... " Soufflais-je en me tournant vers lui. Quelques minutes plus tard, on atterrit et les passagers commencèrent à quitter les sièges. Bientôt, ce fut notre tours. « Pfiu, il était temps que je me dégourdisse les jambes. » Je souris, m'étirant avant de le rejoindre dans l'allée centrale. Ensuite on récupéra nos valises, nous passâmes d'autres contrôle avant de nous retrouver à l'extérieur, à Athènes. « Je crois que notre chambre est prête depuis une heure. On va déposer nos valises avant de partir explorer un peu les environs ? » Me dit August alors que moi j'observais les environs. Je souris et hochais la tête. " Ca me va ! Posons vite nos affaires et allons nous balader. Profitons de chaque moment ici. " Lui dis-je en souriant. On héla donc un taxi avant de donner l'adresse de notre hôtel. On s'installa à l'arrière, l'un contre l'autre et main dans la main, regardant par les fenêtres alors que la ville s'offrait à nos yeux. Après un petit trajet, nous arrivâmes à notre hôtel. Le chauffeur descendit et nous aida gentiment à sortir les valises du coffre. On régla la course et il repartit en nous remerciant. Après s'être enregistrer à l'accueil, l'hôtesse nous donna la clef de notre chambre. Il ne nous restait plus qu'à monter et prendre possession des lieu. On prit donc l'ascenseur jusqu'à notre étage et on chercha ensuite le numéro de notre chambre. " Ah voilà, c'est là ! " Dis-je à August en désignant l'une des portes avec un grand sourire. J'allais jusqu'à la porte et attendis August avant de l'ouvrir. J'enfonçais la clef dans la serrure et déverrouiller la porte avant de rentrer dans la chambre. Je souris en regardant tout autour de moi. Cela n'avait rien d'une suite mais cela nous correspondait et je ne doutais pas qu'on y soit bien le temps de notre séjour. " C'est parfait ... " Soufflais-je. On prit alors quelques minutes pour nous installer. J'allais également me rafraichir et enfiler une autre tenue pour être un peu plus présentable qu'avec ma tenue de voyage. Une fois prête, je rejoignis August, toujours le sourire aux lèvres et je doutais qu'il quitte mes lèvres durant trois semaines. " Je suis prête ! " Et nous quittâmes notre chambre pour les rues de la ville, vivante, explosive. Nous marchâmes mains dans la mains, au grès de nos envies, nous fichant pas mal de peut-être finir par nous perdre, repérant ici ou là des endroits à explorer plus en détail ou des lieux ou l'on profiterait simplement d'être ici, tout les deux.


HJ : désolée pour le pavé :vomi: :adibou:
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyDim 26 Aoû 2018 - 1:56

Bowen, l’appartement d’August et Willow.
Non, rien ni personne ne gâcherait cette journée, ce voyage, cet amour. August ne savait peut-être pas ce qui l’attendait mais, une chose était certaine, si c’était aux côtés de Willow, alors il n’avait plus rien à craindre de ce que la vie avait à mettre sur son chemin. Elle le guiderait toujours à travers le brouillard et la tourmente. « Je m’en fiche d’avoir l’air d’une enfant. Je suis heureuse, j’ai hâte d’y être et rien ni personne ne gâchera cette journée ! J’ai beaucoup mieux que des biscuits et du lait à te proposer mon cher… » Lança la brunette avec une délicieuse malice dans le regard. Elle se blottit un peu plus contre celui dont tous les sens s’éveillaient tout d’un coup. « Et ce que t’as à me proposer … ça se glisse bien dans le peu de temps qu’il nous reste avant de devoir partir, tu crois ? » Demanda August, la même espièglerie animant son regard. « Je t’aime aussi, Willow. Et je pense que tu ne sais pas encore jusqu’à quel point. » Murmura-t-il alors que leurs visages étaient si près l’un de l’autre.


Bowen, l'aéroport.
C’était le début d’un tout nouveau chapitre. Pour August, qu’ils ne soient même pas encore dans les airs ne signifiait pas pour autant qu’il était encore en attente. Les vacances étaient commencées et, avec un soupçon de tristesse, il osa espérer qu’elles ne se termineraient jamais. Il ne se laissa toutefois pas abattre par de telles pensées et, s’obligeant à un regain d’énergie, il proposa tout un planning pour ce vol qui durerait de longues heures. « J'adore ce programme ! Le temps passera plus vite comme ça. » Il esquissa un sourire en l’entendant approuver ses propos. Il hocha la tête puis, ensemble, ils franchirent la porte de l’aéroport. Les étapes plus formelles s'enchaînèrent et, sans trop d’encombres, ils passèrent enfin en zone internationale, là où les boutiques s’alignaient et les bancs d’attente s’entassaient. Ils prirent place tout près du numéro de leur porte d’embarquement inscrite sur leurs billets. August ne manqua pas sa chance de la charmer, encore et encore, même à coups d’âneries qui la feraient peut-être encore rire dans trente ans. Il l’espérait. « Pas vraiment, mais si on y rencontre des hommes tel que vous, je crois que je vais y passer beaucoup de temps ... » Un doux rire s’échappa d’entre les lèvres de l’homme. « Ça risque de vous coûter cher en billets d’avion, darling. » Releva-t-il avec humour et justesse. Enfin, ils rêvassèrent à ce qui les attendait en Grèce. August pensait déjà aux îles un peu moins touristiques qui ne demandaient qu’à être découvertes, et Willow le rejoignait dans cette idée d’endroits préservés qui ne réclamaient qu’un peu d’attention. Puis, évidemment, August s’impatientait de connaître l’histoire de ce pays qui lui était encore étrangère. Ce fut ensuite au tour de la jeune femme de s’épandre sur ses attentes. « Je veux découvrir le pays, tout ce qu'il à offrir ... Les lieux, les gens, les cultures ... Et je veux passer du temps avec toi. » Il sourit, prenant doucement sa main dans la sienne. « On fera tout ça. Et bien plus encore. Ensemble. » Les minutes passèrent, à errer dans les couloirs environnants, jusqu’à ce qu’on appelle leurs sièges et qu’ils s’envolent pour cette nouvelle aventure pleine de surprises inattendues.


Au-dessus d'Athènes, des heures plus tard.
Oui, ils y étaient presque. La ville se dessinait de mieux en mieux sous leurs regards ébahis par la beauté du paysage. Déjà vue du ciel, elle se faisait désirer, Athènes. L’avion avait atterri avec un semblant de douceur, puis les premiers passagers furent appelés à quitter l’appareil. Bientôt, ce fut au tour du couple de voyageurs et heureusement d’ailleurs, parce qu’ils trépignaient déjà sur place. Quand ils en eurent terminé avec la sécurité et la récupération de leurs valises sur les carroussel, ils décidèrent d’aller poser leurs affaires à leur première chambre d’hôtel du voyage, pour ensuite aller se balader et se perdre, avec un peu de chance. C’était en cherchant son chemin qu’on faisait les plus belles découvertes, selon August. « Ah voilà, c'est là ! » S’était exclamée Willow quand elle aperçut leur numéro de chambre sur l’une des portes du couloir du quatrième étage. « C’est parfait. » Avaient-ils soufflé presque en même temps, avant de se jeter un coup d’oeil complice et de rire. Ils étaient sur la même longueur d’ondes, ça ne faisait pas de doutes. Espérons qu’ils le demeurent jusqu’à la toute fin du voyage. Ils allèrent se passer un peu d’eau sur le visage pour réveiller leurs traits endormis par le vol, et changèrent également de vêtements pour se sentir un peu plus frais et disposés à visiter la ville. Une fois tous les deux prêts, ils filèrent vers les rues dans lesquelles ils marchèrent main dans la main, notant dans leurs mémoires les endroits à visiter dans les prochains jours. Avec la fatigue et le décalage horaire, ils ne firent pas long feu, mais ils avaient au moins déjà la tête remplies d’images, auxquelles ils n’avaient plus qu’à ajouter une histoire.
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyDim 26 Aoû 2018 - 14:04


Goodbye, mad world.
@N. August Wojnarowski

Bowen, chez August et Willow.
Quand je me réveillais ce matin, en ouvrant les yeux, tout avait une saveur différente. Tout était plus beau, plus joyeux. Oh rien de ce qu’il s’était passé ces derniers mois n’était oublier. Ca, cela prendrait du temps, beaucoup de temps. C’était simplement ma vision des choses qui avait changé. J’avais repris le pouvoir et je refusais de laisser le passé prendre le pas sur mon avenir. Et moi avenir était à côté de moi, à moitié nu, profondément endormi, dans le monde paisible des songes. Il était si beau, si parfait, faisant battre mon cœur à chaque instant. Je l’observais dormir avant qu’il ne se mette à bouger. Aujourd’hui, nous partions en Grèce. Pour un voyage, pour nous retrouver. Autant dire que j’étais de très bonne humeur. Une humeur de petite fille le matin de noël comme me le dit August tendrement quand il fut réveillé. Je m’en fichais bien, j’étais heureuse et je voulais que tout le monde le soit aussi. Quand August me demanda alors que j’ étais blottis contre lui si je lui avais préparer du lait et des biscuits, comme on le fait à Noel, je gloussais telle une adolescente avant de jouer les malicieuse, lui disant que j’avais bien plus à lui offrir. Pour aller avec mes paroles, je me blottissais plus encore contre son corps, ne laissant pas la place aux hypothèses sur ce que j’imaginais. « Et ce que t’as à me proposer … ça se glisse bien dans le peu de temps qu’il nous reste avant de devoir partir, tu crois ? » Me demanda t-il, aussi malicieux que moi. Je me mordis la lèvre. « Je ne sais pas … Qu’en pense-tu ? » Lui dis-je, contre son torse, mon visage tout prêt du siens, le cœur battant la chamade. « Moi je pense que oui. » Je plongeais dans ses yeux et lui disais combien je l’aimais, combien il était et serait probablement pour toujours mon essentiel, mon tout. « Je t’aime aussi, Willow. Et je pense que tu ne sais pas encore jusqu’à quel point. » Je le regardais, mes yeux devenant brillants. Je restais silencieuse. Un sourire finit par apparaître sur mes lèvres. « Alors je compte sur toi pour me le faire comprendre, chaque jour de notre vie … » Soufflais-je avant de venir l’embrasser, enfiévrée par nos déclarations, mon corps glissant contre le siens, mes mains glissant contre sa peau tiède

Bowen, à l’aéroport.
Bientôt, on se retrouva à l’aéroport, prêt à commencer ce voyage qui nous tenait à cœur pour être ensemble, loin de tout, profitant l’un de l’autre. Maintenant, il allait nous falloir patienté jusqu’à notre embarquement. On discuta d’option  pour passer le temps avant de pouvoir monter à bord de l’avion qui nous emmènera à destination. Encore une fois, August et moi étions sur la même longueur d’onde. Pour passer le temps, on se taquina, August me demanda en jouant les inconnus si je venais souvent ici, moi lui répondant que non mais si il y avait des hommes tels que lui, je pourrais le faire plus souvent. Tout été bonne enfant, léger. Tout ce qui n’avait pas été notre quotidien depuis longtemps, depuis le début de cette histoire de fausses accusations. August rit à ma remarque et l’entende de rire valait tout l’or du monde. « Ça risque de vous coûter cher en billets d’avion, darling. » Ce fut à mon tour de rire avant de me reprendre. « Très cher, vous me parlez d’argent, moi je vous parle d’amour. Qu’est ce que l’argent quand l’amour est en jeu ? » Rétorquais-je en le regardant, battant des cils, luttant pour ne pas rire et finissant par échouer lamentablement. On parla ensuite de ce qu’on attendait de notre voyage, ce que nous avions chacun envie de faire. Et là encore, cela ne m’étonnais plus, nos attentes convergèrent. Assoiffés de découverte, nous voulions tout voir, tout visiter, tout apprendre sur ce pays, riche d’histoire, qu’était la Grèce. August sourit et me prit la main en attendant mon envie de tout voir, tout découvrir. « On fera tout ça. Et bien plus encore. Ensemble. » Me dit-il. Je le regardais, des étoiles dans les yeux. Je lui souris et venais caresser sa joue de ma main libre. « J’y compte bien. » Lui dis-je avant de lui faire un clin d’œil. Nous eûmes encore à attendre quelques minutes avant que l’on ne soit appeler pour l’embarquement. Le vol se passa sans encombre. J’en dormis la quasi totalité pour finir par être réveiller par August un peu avant l’atterrissage.

Athènes.
Nous y étions. Enfin. Et c’était tellement plus que tout ce que j’aurais pu imaginer. J’en avais des étoiles dans les yeux. Tout était déjà plus que parfait et nous venions à peine d’arriver. Après avoir attendu que nos valises passent sur le tapis roulant, nous décidâmes d’aller directement à l’hôtel pour poser nos affaires et nous rafraîchir un peu après le long voyage que nous venions de faire. Quand on arriva dans la chambre, encore une fois, nous ne fûmes pas déçu, c’était parfait et August et moi l’exprimèrent en même temps, ce qui me fit rire. On s’installa donc, on se rafraîchit dans la salle de bain avant d’enfiler d’autres vêtements. Cela ne nous prit pas longtemps. On avait autant hâte l’un que l’autre d’aller nous baladait, sans avoir peur de nous perdre au détour d’une petite ruelle. Et c’est ce qu’on fit, main dans la main, repérant les endroits ou revenir plus longtemps dans les prochains jours. Le voyage avait long et l’on ne tarda pas à rentrer à l’hôtel pour nous reposait et être d’attaque dès le lendemain  pour faire tout ce que nous avions envie, sans perdre une seule seconde.
Quelques jours plus tard, nous avions pris nos petites habitudes. Nous étions heureux et amoureux. Loin de Bowen et des problèmes qui nous attendait là-bas, tout semblait être mieux, plus beau. August semblait lui aussi aller bien mieux depuis que nous étions ici et rien que pour ça, ce voyage était déjà fabuleux. On profitait de chaque instant. Passant nos journée entre ballades, découvertes et moments rien qu’à nous. La matinée était à peine entamée quand je sortais de la salle de bain, prête pour la journée. J’allais alors rejoindre August, assis dans un fauteuil de la chambre et me glissais sur ses genoux, nouant mes bras autour de son cou. « Alors, quel est le programme du jour ?! Ou m’emmenez vous donc aujourd’hui monsieur ? » Dis-je avant de venir l’embrasser avec amour et ardeur. « En faite, ça n’a aucune importance, je te suis n’importe où. Comme toujours. » Lui dis-je avec un sourire qui voulait tout dire.


HJ : je fais la mise en page quand je rentre, j'espère que ça te vaaa ! Goodbye, mad world. | WILLUS 649379823 xoxo
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptySam 8 Sep 2018 - 23:56

Bowen, chez August et Willow.
La proximité et la complicité recommençaient à prendre leurs droits au sein de leur relation amoureuse. August avait eu bien du mal, ces derniers mois, à se laisser aller à la tendresse ou à l’oubli, et cela avait coûté cher à leur couple. C’est à peine s’ils s’étaient touchés. Maintenant, lentement mais sûrement, le trentenaire réapprivoisait cette intimité qu’ils avaient bâtie depuis le tout début, depuis l’emménagement de Willow ici, chez lui, chez eux. « Je ne sais pas … Qu’en penses-tu ? Moi je pense que oui. » August s’approcha d’elle, passant ses bras autour d’elle pour mieux l’attirer contre son corps encore chaud des couvertures ayant reposé sur lui toute la nuit. « Si tu le dis … ce n’est pas moi qui te contredirai. » Il esquissa un sourire avant cet intermède de déclarations d’amour, cet amour dont ils auraient pu douter si souvent et pourtant, le leur avait triomphé à travers toutes les épreuves. « Alors je compte sur toi pour me le faire comprendre, chaque jour de notre vie … » Pour la première fois depuis l’année dernière, August sentait son corps s’enflammer à nouveau, comme s’il reprenait vie, comme s’il renaissait de ses cendres dans un incendie encore plus fort que celui qui l’avait détruit. Il s’empara des lèvres de sa douce et, avec prudence, timidité et hésitation, il lui fit l’amour. Pour la première fois depuis que le chaos les avait injustement emportés.

Bowen, à l’aéroport.
Ils faisaient les fous, ils faisaient les cons, deux enfants qui se retrouvaient enfin et se tournaient autour comme si le monde était un terrain de jeux. Il y avait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi léger, August. « Très cher, vous me parlez d’argent, moi je vous parle d’amour. Qu’est-ce que l’argent quand l’amour est en jeu ? » Il esquissa à nouveau un sourire, incapable de conserver son sérieux plus de deux secondes face à cet échange théâtrale. « L’Amour ! Déjà les grands mots … C’est que vous êtes plutôt rapide, mademoiselle … » Mais c’était bien caractéristique d’eux, ça. La rapidité avec laquelle ils étaient tombés raide dingue l’un de l’autre. Le coup de foudre, celui dont on n’entend parler que dans les films. Eux étaient parmi les chanceux de ce monde à pouvoir le vivre véritablement. Et August n’était tellement pas prêt à le laisser aller, cet amour-là. Il n’était pas prêt, non, et pourtant, parfois, le doute s’installait en lui quant à leur futur. Pour les prochains jours, par contre, il ne voulait pas trop y penser, même si c’était inévitable dans les circonstances. Si cette escapade avait à être leur dernière, alors il en ferait le plus inoubliable des voyages.


Athènes, quelques jours après leur arrivée
Athènes n’avait pas, ou presque plus, de secrets pour eux. Ils avaient exploré la ville de fonds en comble, visité tous les endroits qui avaient attiré leur regard, goûté à tous les plats disponibles pour leurs papilles, lu chaque ligne de son histoire mise en valeur dans les musées. Leur routine s’était installée de manière si naturelle ici qu’August en venait à se demander si, peut-être, ses doutes ne pourraient pas tout simplement s’envoler dans le vent. S’ils arrivaient à prendre des habitudes même à l’autre bout du monde, aussi vite, aussi bien, alors peut-être pouvaient-ils se construire un chez-eux tout ailleurs ? Loin de Bowen, loin des mauvais souvenirs qui planaient maintenant sur cette ville, qu’August le veuille ou non. Aujourd’hui, aujourd’hui oui, ses idées ne resteraient plus confinées à son esprit, à sa tête qui s’en faisait trop. Aujourd’hui était le grand jour, soit d’un grand départ, soit de la grande finale. « Alors, quel est le programme du jour ?! Où m’emmenez-vous donc aujourd’hui monsieur ? En fait, ça n’a aucune importance, je te suis n’importe où. Comme toujours. » August sursauta tout légèrement quand Willow l’extirpa de ses pensées en passant ses bras autour de son cou. Il sourit en posant ses mains sur les siennes, contre son torse, et tourna sa tête dans sa direction. « Eh bien, puisque vous me le demandez, très chère … J’ai justement une surprise. Si tu pensais avoir tout vu d’Athènes, les plus beaux paysages et les plus belles vues … tu risques d’être agréablement surprise. » Du moins, il l’espérait. Il espérait que ce qu’il prévoyait pour cette magnifique vue n’enlèverait rien au moment. Il espérait que ce serait des photos de paysage qu’ils se remémoreraient avec bonheur et tendresse, et non pas comme un lointain souvenir d’un amour oublié.
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyDim 23 Sep 2018 - 15:07


Goodbye, mad world.
@N. August Wojnarowski

Bowen, chez August & Willow.
De bonne humeur et taquine, je jouais les séductrices pour mon homme. Je me sentais bien et je voulais le retrouver, nous retrouver. Cela faisait trop longtemps. Le procès nous avait déjà prit tant de chose, je refusais qu'il nous prenne notre alchimie, notre complicité. August semblait être du même avis et répondais à mes subtiles avances. Il s'approcha encore plus de moi et m'attirant contre lui, ses bras m'emprisonnant d'une délicieuse façon. Nous avions un timing serré mais nous pouvions rendre ce temps, pour nous. C'était même une quasi nécessitée.  « Si tu le dis … ce n’est pas moi qui te contredirai. » Nos sourires se répondirent avant de brûlante déclaration d'amour sincère. Cet amour qui était toujours là, présent, aussi fort qu'au début. August était toute ma vie, comme j'étais la sienne et je ne désirais qu'une chose, qu'on se prouve cet amour, ce lien, chaque de notre vie à deux. Je serais alors la plus heureuse des femmes sur cette planète grâce à lui, n'ayant besoin de rien d'autre. Lentement, on se rapprocha encore plus. Baisers timides, ses doigts frôlant ma peau qui s'embrase sur leur passage. Baiser après baisers, gestes après gestes, on se retrouve, véritablement. Pour de bout. August avait le pouvoir de me faire sentir des choses que personne ne m'avait fait ressentir auparavant que ce soit par ses mots, par ses gestes ou attentions qu'il avait toujours pour moi. Avec lui, j'avais eu les meilleurs moment de ma vie, et  ce moment était en haut de la liste. Pas seulement à cause de l'entente physique entre nous mais également grâce à tout ce qu'on ne disait pas mais qu'on comprenait sans avoir besoin de mot.

Bowen, à l'aéroport.
A l'aéroport, même en attendant notre avion, ma bonne humeur ne disparue pas le moins du monde. Je prenais ce voyage comme un nouveau départ pour nous deux et je ne comptais pas gâcher cette chance. Après les dures épreuves que nous avions vécues, nous le méritions autant l'un que l'autre. Je riais, disais des bêtises et August me suivait, heureux lui aussi et cela valait tout l'or du monde à mes yeux. On partit dans un échange théâtrale des plus pathétiques mais on riait et c'était le plus important. « L’Amour ! Déjà les grands mots … C’est que vous êtes plutôt rapide, mademoiselle … » Lança August. J'éclatais de rire, couvrant ma bouche avec ma main. Je riais tellement que mes yeux devait être brillants. Je les plantais dans ceux de celui que j'aime. " Rapide, probablement. Mais c'est pourtant ce qu'il s'est passé. Je ...  Dès que j'ai débarquée chez toi, que tu as ouvert la porte ... " Je secoue la tête. " Je ne dis pas que je t'ai aimée comme je t'aime maintenant mais je jure que c'est comme si je savais que tu allais compter pour moi, que ma vie allait changée même si je ne savais pas encore à quel point et toute la place que tu aurais. " Terminais-je, me mordillant la lèvre, les joues rosies. Je ris. " Willow Rhodes, reine du mélo. " Soufflais-je avant de poser mon front sur son torse pour cacher mon visage. Je crois que même si le futur est incertain, que personne ne sait de quoi demain sera fait, je serais à jamais reconnaissante pour les moments que je passe à ses côtés, reconnaissante de compter autant à ses yeux, de faire partie de sa vie. Il m'a rendue meilleure, quoi qu'il arrive.

Nous y étions. La Grèce. Cela fait quelques jours maintenant que nous étions arrivée et ces derniers jours avaient été aussi incroyables que dans mes rêves les plus fous. Ici, loin de tout et avec pour seul repère August, j'avais le sentiment étrange d'être moi-même, d'être à ma place. J'étais comblée, aux anges. Nous avions rapidement prit de nouvelle habitudes, preuve que nous sentions tout  les deux bien ici. Une nouvelle journée commençait à peine quand, une fois prête, je me glissais sur les genoux de mon beau brun assis sur un fauteuil pour lui demander le programme de notre journée qui allait encore être belle, à n'en pas douter. Je lui faisais totalement confiance pour notre programme de visites. Je lui suivrais n'importe où, sans hésiter une seule seconde. Je souris quand il sursauta. Il devait probablement être dans ses pensées et je donnerais père et mère pour les connaître. Il me sourit et posa ses main sur les miennes. « Eh bien, puisque vous me le demandez, très chère … J’ai justement une surprise. Si tu pensais avoir tout vu d’Athènes, les plus beaux paysages et les plus belles vues … tu risques d’être agréablement surprise. » Je le regardais, un grand sourire sur les lèvres. " Une surprise ? " Dis-je, intriguée en venant caresser sa joue. " Voilà qui est intriguant ... J'adore les surprises ! " Lançais-je en souriant, mes yeux dans les siens. Je me penchais et venais l'embrasser, glisse ma main sans ses cheveux. " Tu es prêt ? On peut y aller ? " Lui demandais-je, toujours souriante, impatiente de savoir ce qu'il avait prévue même si je ne doutais pas que cela soit parfait. Je descendais de ses genoux et allais prendre mon sac, avant de l'attendre à la porte, le laissant ensuite m'emmener ou il voudrait.
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyLun 8 Oct 2018 - 4:09

Bowen, à l'aéroport.

Heureusement qu’ils ne se prenaient pas au sérieux, ou plutôt qu’ils ne se prenaient plus au sérieux. C’était une totale délivrance que de ne plus avoir à sentir tous les regards braqués sur soi, de maintenir un air impassible pour ne pas avoir l’air léger face à des accusations aussi sévères. Ça n’avait pas été bien difficile, de ne pas avoir l’air heureux. August avait été drainé de toute sa joie de vivre, dans les derniers mois. Le simple fait de se retrouver ici, en ayant déjà l’impression d’être ailleurs, en compagnie de Willow, rendait August tellement libre. Plus rien n’importait si ce n’était qu’eux, et cet amour incommensurable qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Il devait s’y accrocher. Du plus fort qu’il le pouvait. Car qui sait quelle serait l’issue de ce voyage ? August n’en avait pas la moindre idée, mais Willow encore moins. « Rapide, probablement. Mais c'est pourtant ce qu'il s'est passé. Je ...  Dès que j'ai débarquée chez toi, que tu as ouvert la porte ...  Je ne dis pas que je t'ai aimé comme je t'aime maintenant mais je jure que c'est comme si je savais que tu allais compter pour moi, que ma vie allait changer même si je ne savais pas encore à quel point et toute la place que tu aurais. » Un sourire niais s’afficha sur le visage de l’homme, son regard brillant perdu dans le regard de son étoile, la seule qui guidait dorénavant ses pas. « C’était un sacré coup du destin, nous deux, quand même, hein ? » Lança-t-il, touché, ému, avant d’embrasser Willow et de laisser le temps filer entre leurs doigts, ce temps qui les rapprochait de plus en plus du grand départ, de la clôture des rideaux.

Athènes, quelques jours après leur arrivée


August avait à peine eu le temps de faire de l’ordre dans ses idées, ce matin-là, que Willow le sortait de ses pensées pour planifier cette journée à venir. Mais nul besoin de réfléchir davantage, quand son regard se posa sur sa douce, l’évidence le frappa. Elle était sa maison. Willow était sa maison. Et ils pouvaient construire leur nid d’amour n’importe où dans ce monde tant qu’ils s’avaient l’un et l’autre. Alors pourquoi s’entêter à retourner là où la douleur était des plus vives ? Là où ses souvenirs ne faisaient qu’écorcher son âme ? « Une surprise ? Voilà qui est intriguant ... J'adore les surprises ! Tu es prêt ? On peut y aller ? » Demanda-t-elle en descendant des genoux d’August, prête pour cette aventure dont elle n’imaginait même pas l’ampleur. Le trentenaire prit une grande inspiration. « On peut y aller ! » Il posa ses mains sur ses genoux avec détermination, comme pour lui offrir ce courage qui lui manquait, et il se leva. La destination se trouvant dans la ville elle-même, ils commencèrent à déambuler à travers les étroites rues, jusqu’à un vieux quartier de la ville, Anafiotika. Les maisons blanches, la route inclinée parfois en escaliers, les fleurs qui pendaient de tous les murs, les culs-de-sac en terrasses, tout de ce décor pittoresque rappelait celui des îles grecques alors qu’ils n’avaient même pas quitté la capitale. « J’ai trouvé cet endroit en cherchant des hidden gems de la ville. Parce que je voulais un endroit unique, comme toi, comme nous. Je voulais un décor magnifique, à la hauteur de ta propre beauté qui me coupera le souffle … jour après jour, encore et encore. Je l’espère pour très longtemps. » Il attrapa les mains de Willow entre les siennes, alors qu’ils se trouvaient sur l’une desdites terrasses surplombant la ville, des fleurs rouges et des plantes grimpantes tout autour d’eux. « Ces derniers mois passés avec toi n’ont fait que renforcer l’évidence qui s’était toujours présentée à nous. Même à travers les périodes les plus sombres, tu n’as jamais cessé de briller pour nous deux. Tu n’as jamais laissé la lumière s’éteindre totalement. Tu es ma lumière. Et je te fais la promesse d’être là pour toi comme tu l’as été pour moi, si tu veux bien me laisser être, à mon tour, ton pilier. Pour toutes les épreuves à venir. Pour tout ce que la vie nous réserve encore. Willow Harper Rhodes … ferais-tu de moi l’homme le plus heureux de ce monde en acceptant de m’épouser ? » Sa main plongée dans la poche de son pantalon sortit enfin un boîtier, pour l’ouvrir sur une bague scintillante sous les reflets du soleil. Son cœur explosa en mille battements simultanés. Mais avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il posa à nouveau sa main sur celle de Willow. « Mais avant que tu ne dises quoi que ce soit, Will … » Cette fois, son cœur, il s’arrêta. Son corps au complet était en mode survie, en mode désespoir. Le tout dernier cri de son cœur. « Je ne peux pas retourner à Bowen. Je ne peux pas. Je veux être avec toi, je veux passer ma vie avec toi. Mais pas là-bas. Je n’y arriverais pas. » Son regard se posa sur elle, le temps en suspens. Les secondes ne lui parurent jamais aussi longues qu’en cet instant.
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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyVen 12 Oct 2018 - 10:23


Goodbye, mad world.
@N. August Wojnarowski

Bowen, à l'aéroport.
Nous tentions d'attendre notre avion le plus sereinement possible mais il était certain que nous avions tous les deux hâte d'embarquer, hâte d'y être, hâte de passer du temps ensemble, loin des sombres journées que nous avions vécue dernièrement à Bowen. C'était un besoin quasi vital qui nous poussa à partir, pour nous retrouver. J'aime August, plus que tout et probablement depuis la première fois que je l'ai vu, même si, prudente, je n'avais pas tout de suite mis un mot sur ce que je ressentais pour lui. J'aurais franchement jamais cru qu'on en serait aujourd'hui, à s'aimer et à ce que je n'imagine pas une seule seconde ma vie sans lui à mes côtés. August sourit, illuminant mon coeur et ma vie. Son regard se porta dans le miens et j'y lui plus de chose qu'il ne pourra jamais dire et ça me convient très bien. « C’était un sacré coup du destin, nous deux, quand même, hein ? » Je glousse malgré moi et hoche la tête, amusée. " C'est encore pire que ça ! Si on m'avait dit, qu'après ce que j'avais vécue, on en serait là aujourd'hui, je n'y aurais pas cru. Et maintenant ... " Soufflais-je avec un air presque ébahie sur le visage. " Je suis la plus heureuse des femmes, grâce à toi. " Je le regardas, plongeant mon regard dans le siens et il vint m'embrasser. Je me collais à lui, prolongeant ce baiser avec délice, laissant les minutes et le temps lui-même, s'égrainait doucement, perdue dans cette bulle ou August et moi étions seuls contre le reste du monde.

Athènes.
J'avais vraiment beaucoup de mal à me dire que tout ça été réel. Que ce voyage, qu'August et son amour n'était pas un rêve et que je ne risquais pas de me réveiller à Sidney, seule et le coeur brisé. Ces derniers jours avaient été parfait et cette nouvelle journée qui débutait ne dérogerait pas à la règle, surtout avec la surprise que me prévoyait August. J'adorais les surprises et celles de mon homme étaient toujours parfaites. Il me connaissait si bien. Impatiente, je lui demandais si il était prêt avant de quitter ses genoux ou j'étais venue prendre place. « On peut y aller ! » Dit-il avant de se lever à son tours. Je souris, le coeur en fête, comme toujours depuis que j'étais arrivée ici. Je suivis donc August les yeux fermés à travers les rues de la ville, observant le moindre petit détail attirant mon attention alors qu'on marchait main dans la main. On arriva alors dans un quartier à la beauté époustouflante. Des maisons blanches, des escaliers, des fleurs et des terrasses avec de magnifique point de vu. « J’ai trouvé cet endroit en cherchant des hidden gems de la ville. Parce que je voulais un endroit unique, comme toi, comme nous. Je voulais un décor magnifique, à la hauteur de ta propre beauté qui me coupera le souffle … jour après jour, encore et encore. Je l’espère pour très longtemps. » Je le regardais, les yeux maintenant brillant de larmes alors que nous étions justement sur l'une de ses terrasses. " C'est ... juste magnifique August. " Dis-je difficilement, le souffle coupé. August s'approcha de moi et pris doucement mes mains dans les siennes alors que je ne le quittais pas des yeux, sentant mon coeur battre plus fort. « Ces derniers mois passés avec toi n’ont fait que renforcer l’évidence qui s’était toujours présentée à nous. Même à travers les périodes les plus sombres, tu n’as jamais cessé de briller pour nous deux. Tu n’as jamais laissé la lumière s’éteindre totalement. Tu es ma lumière. Et je te fais la promesse d’être là pour toi comme tu l’as été pour moi, si tu veux bien me laisser être, à mon tour, ton pilier. Pour toutes les épreuves à venir. Pour tout ce que la vie nous réserve encore. Willow Harper Rhodes … ferais-tu de moi l’homme le plus heureux de ce monde en acceptant de m’épouser ? » Je le regardais, figée, sous le choc alors qu'a l'intérieur mon coeur battait plus fort que jamais. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues alors qu'il fouillait dans sa poche et en sortit un écrin qu'il ouvrit pour laisser apparaître une magnifique bague, scintillante sous le puissant et chaud soleil grecque. " Je ... " Commençais-je, bredouillante et tremblante. Dans mes rêves les plus fou, je n'aurais jamais pu imaginer un moment plus parfait que celui-ci. Je tentais de rassembler mes esprits. J'avais après tout une réponse à lui donner. J'allais me lancer quand il m'arrêta en posant sa main sur la mienne. « Mais avant que tu ne dises quoi que ce soit, Will … » Je vrillais mon regard humide dans le siens. Quoi qu'il avait à me dire, j'étais prête à l'entendre et à me battre encore pour lui et jusqu'à mon dernier souffle. « Je ne peux pas retourner à Bowen. Je ne peux pas. Je veux être avec toi, je veux passer ma vie avec toi. Mais pas là-bas. Je n’y arriverais pas. » Son regard se posa sur moi. Un regard inquiet, fragile. Mon coeur se serra même si au fond de moi, je savais que c'était une possibilité. Je prenais une grande inspiration, essayant de calmer mes tremblement. Je venais ensuite essuyer mes joues. Ensuite, doucement, je venais prendre son visage entre mes mains. " Tu vas bien m'écouter d'accord ? " Lui dis-je en plongeant dans ses yeux. " Si tu es sur de toi, si mettre derrière toi Bowen, la rhumerie et nos amis est ce dont tu as besoin, je te suivrais n'importe où mon amour ... " Soufflais-je en le regardant. " Ma maison, mon foyer, c'est toi. Pour toujours. " Dis-je alors que les larmes recommençaient à couler sur mes joues. " Et c'est oui. Evidement que je veux devenir ta femme ... Je t'aime tellement. " Soufflais-je avant de simplement me jeter à son cou pour l'embrasser avec ardeur.


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MessageSujet: Re: Goodbye, mad world. | WILLUS   Goodbye, mad world. | WILLUS EmptyLun 22 Oct 2018 - 3:17

Athènes.
Le moment était finalement venu. Ce moment qu’August aurait cru ne jamais voir venir, celui envers lequel il avait été à la fois si réticent et si euphorique. Celui qu’il s’était imaginé de toute pièce dans sa tête, l’écrivant et le réécrivant selon son bon vouloir, selon ses humeurs. Parfois, ses songes le portaient vers un dénouement accablant qui réussissait à le convaincre de faire marche arrière, d’autres fois, ses rêves tuaient ses appréhensions à coup de oui je le veux qui ne s’en finissaient plus. Ce n’était pas la demande en mariage à proprement parler qui rendait August aussi indécis, aussi peu confiant. S’il y avait une certitude dans son existence, c’était qu’il aimait Willow et qu’elle l’aimait lui. La prochaine étape pour tous les deux était certainement de s’unir, envers et contre tous comme les derniers mois avaient pu leur démontrer. Ce n’était pas un refus à l’épouser qui l’inquiéter, non. C’était un refus de le suivre jusqu’à l’autre bout du monde peut-être, si c’était ce que son coeur lui dictait. August avait toujours laissé sa maison valser entre l’Autriche et l’Australie, mais au fil du temps et des épreuves, sa maison n’était plus un endroit mais bien une personne. Willow. Et il savait que plus jamais Bowen ne lui apporterait le réconfort que cette ville avait un jour pu lui offrir. C’est Willow qui savait l’apaiser, mais la force négative autour de leur ville commune était plus grande qu’eux, plus grande qu’elle. C’est pourquoi, après ce discours d’amour et d’espoir, August n’arriva pas à la laisser lui répondre avant d’avoir émis ses conditions, conditions qu’il savait fort cruelles à demander à une femme qui l’aimait mais qui avait également construit toute une vie là-bas. Lui aussi, avait sa vie, ses amis, sa rhumerie, mais il avait l’impression que tout avait volé en éclats après les accusations, et il n’avait plus la force de recoller les morceaux. Repartir à zéro lui semblait plus facile, plus léger, et c’était exactement ce dont il avait besoin : de la légèreté dans l’âme. Le regard rivé sur les yeux larmoyants de Willow, donc, August attendait une réponse, le coeur serré, le temps en suspens, la respiration coupée de par l’interminable attente pourtant si courte. Elle n’avait pas semblé hésiter. Pas une seule seconde. « Tu vas bien m'écouter d'accord ? Si tu es sûr de toi, si mettre derrière toi Bowen, la rhumerie et nos amis est ce dont tu as besoin, je te suivrais n'importe où mon amour ... Ma maison, mon foyer, c'est toi. Pour toujours. » Dit-elle en pleurant, et lui fut surpris de sentir ses propres larmes couler aussi sur ses joues. Ses émotions s’entremêlaient si vite qu’il n’avait même pas le temps de réaliser ce qui se passait en lui. Willow venait de mettre des mots sur ce que lui-même ressentait. Elle était sa maison, elle était son foyer, et le reste n’était qu’artifices. Certes, ses amis lui manqueraient, mais il ferait tout pour garder contact avec eux. Sa rhumerie, il pourrait la repartir ailleurs, l’amour pour le rhum n’avait pas de pays. Et Bowen … Bowen ne représentait plus rien que l’amertume, à ses yeux. Laisser derrière cette ville le libérerait du poids qui pesait sur lui depuis des mois, même depuis le jugement. « Et c'est oui. Évidemment que je veux devenir ta femme ... Je t'aime tellement. » Un rire de soulagement et de bonheur s’échappa d’entre les lèvres de l’homme qui serra Willow dans ses bras, avant de l’embrasser avec une passion renouvelée, redécouverte. Il sortit alors la bague de son boîtier et vint la porter au doigt de Willow. Elle ne brillait pas autant que le regard de sa fiancée, elle n’éclairait pas tout autour d’elle comme Willow savait le faire, mais elle scintillait du mieux qu’elle le pouvait sous les chauds rayons du soleil grec. « Je t’aime plus que tout au monde. J’ai tellement, mais tellement hâte qu’on se bâtisse notre nouvelle vie, à deux. Une vie comme on la veut. » Il l’embrassa à nouveau et la prit dans ses bras pour la faire tourner autour de lui, leurs rires se joignant au chant des oiseaux, aux cris enjoués des enfants dans les ruelles, au parfum des fleurs qui les entouraient. De toutes les fins qu’August aurait pu s’imaginer, celle-ci était certainement la plus belle.
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