#520 une nouvelle arrivée

Ça fait quelques jours que je cherchais désespérément un appartement. Par chance, j'en avais trouvé un bien placé dans le sud, pas si loin de mon futur lieu de travail. En effet, j'ai eu la merveilleuse idée de trouver d'abord le travail avant d'être sûre d'avoir un endroit où dormir. En plus, j'ai dû quitter mon ancien logement à cause du prix qui devenait trop cher pour moi. Cette opportunité m'a comme sauvé. Je prépare donc mes affaires tranquillement. Un cartons pour mes précieux livres, d'autres pour mes habits, un pour mes nombreux carnets et d'autres petits cartons pour le reste de mes affaires. Ça m'avait prit bien une après-midi pour tout ranger, j'ai dû louer une voiture pour transporter tout ça et me rendre à mon nouveau chez moi. Le propriétaire m'a prévenu que pour ce prix, il y a une colocation. Je ne suis pas étonnée et je ne peux pas refuser. Je n'ai pas pu visiter l'appartement mais j'étais tellement désespérée que ce n'était pas ma priorité.

Je suis arrivée vers 17h, j'ai pu poser tout mes cartons dans le hall. Quelques allés-retours et c'est vite fait. J'ai encore des choses à faire avant de m'installer pour de bon. Je suis donc partie rendre les clefs de mon ancien logement et signé un dernier papier. Je n'ai pas vu l'heure passer et tout ça à bien dû me prendre une heure et demi. En conduisant, je réfléchis à certains petits détails. Ce Colocataire par exemple. Le proprio m'a dit que c'était un homme. J'avoue que ça me gène un peu mais je n'ai pas trop le choix. Je me dis que je vais m'y habituer et que je ne ferai plus trop attention à ça même si ça me fera bizarre de vivre avec un homme. Etant donné que c'est ma première colocation, je suis un peu nerveuse. Je ne sais pas comment je vais devoir me comporter. Et puis, est-ce que lui ça va lui plaire que je vienne ? Apparemment, il y avait un autre homme qui vivait avec lui. Je me mets trop la pression, tout va bien se passer !

J'ai rendu la voiture de location et je me rends à pieds à l'appartement qui n'est qu'à une dizaine de minutes. J'arrive dans le hall et là est mon problème. Je vais devoir faire pas mal d'allés-retours pour monter tous ces cartons. J'appréhende en plus celui de livres qui pèse son poids et que j'ai déjà galéré à l'amener ici. Je prends une grande inspiration et me mets au boulot. Je prends d'abord le plus simple : les petites affaires qui sont dans des sacs. Pas trop lourd, je peux donc en prendre quatre, deux dans chaque mains. Je monte les escaliers et quelle erreur. J'ai surestimé ma faible force, je ne croyais pas que mon maquillage et mes soins pesaient si lourd ! Je me dirige directement devant la porte. Je reste planter devant l'entrée en me demandant comment procéder. A l'aide de mon coude, je tape trois fois sur le bois. Mon cœur bat un peu plus vite. J'avoue être un peu plus stressée que je pensais surtout que je suis dans une position des plus désagréable : galérer à porter quatre sacs alors que je pouvais faire un peu plus d'allés-retours. J'ai attendu quelques secondes avant de lancer :

-"Je suis votre nouveau colocataire, et je crois que j'ai besoin d'un coup de main !"

La porte s'ouvre enfin tandis que mes bras tremblent sous ce poids. Un homme se tient devant moi et me donne rapidement un coup de main. Il s'empare de deux des sacs et m'invite à entrer pour tout déposer. Je les met sur la tables comme il l'a fait, il se présente : "Je suis Lucian, enchanté !" Il jette un regard derrière moi " Je suppose que les cartons dans l'entrée sont les tiens, je t'aide ? A deux ça ira plus vite."

Il descend dans les escaliers et je le suis, contente de recevoir un peu d'aide. Il semble plutôt aidant et gentil, à m'aider alors qu'il n'y est pas obligé. Durant ce court trajet, je me présente à mon tour "Moi c'est Joan et merci de m'aider !". Je passa rapidement devant lui et lui fait signe de prendre le carton avec les livres. "Celui-là est trop lourd pour moi, je sais même pas comment j'ai fait pour l'amener jusqu'ici." Je souris timidement, j'ai l'air d'une pauvre fille fragile. Je regarde vite fait ce qui reste, trois cartons en tout ; ça ne sera pas long. J'en saisis un, celui qui contient mes habits. En y réfléchissant, je devrais peut-être m'en acheter des nouveaux, ils sont assez vieillots ce que j'ai actuellement. Après le boulot je passerai dans une ou deux boutiques. Je me secoue la tête, c'est pas vraiment le moment de penser à ça.

Je monte les escaliers en faisant attention de ne pas tomber car ce carton m'empêche de voir où je met les pieds. Lentement mais sûrement, j'arrive dans l'appartement et je dépose tout à l'entrée. Je m'arrête quelques secondes pour observer l'endroit, même si la décoration est simple, j'y sens comme un sentiment de confort. Je pense que je vais m'y plaire. Je souris de nouveau. Je me retourne et lance sur un ton joyeux : "C'est chouette ici quand même !". Le stress que j'avais accumulé c'est totalement envolé, comme si j'étais déjà chez moi. Je me demande comment est ma chambre, elle est grande ? J'ai hâte de pouvoir la décorer. Je pense que je devrais acheter une bibliothèque, mes livres ne peuvent pas rester empiler sur le sol ! Et le mieux serait d'avoir un bureau, pour que je puisse écrire aussi.

Je suis plantée dans l'entrée à m'imaginer des tas de choses. Avant de pouvoir tout ça, faudrait-il déjà en avoir les moyens. Je soupire, déçue face à cette réalité. Il faut que je travaille dur si je veux réunir l'argent. Je me frotte le menton. Mais si j'écris un livre entre temps, je pourrai m'acheter ce que je veux ! Mes yeux brillent quand je pense à cette possibilité. Malheureusement, je n'ai jamais su écrire une histoire en entière mais ce n'est pas impossible. Je croise les bras et me perds dans mes pensées.

"Viens, je vais poser ce carton dans ta chambre comme ça tu sauras où mettre les autres."

Je le suis munie du carton que je viens de monter. Nous traversons le salon et passons un petit bar américain que j'observe au passage. Après quelques pas, trois portes se dressent devant nous et il passe celle étant la plus à gauche. Lucian pose ce qu'il portait à côté de la porte et se retire pour aller chercher le reste en bas. J'observe l'endroit où je vais maintenant dormir. Un lit double trône au milieu de la pièce à gauche de la porte et un grand placard en face. Je ne peux pas demander mieux. Ce n'est pas très grand mais ça me convient parfaitement. Je réunis vite fait les affaires que l'on a déjà monté. Je penses que j'ai le temps d'au moins ranger mes habits dans l'armoire mais mes livres vont rester dans les cartons pendant un moment je pense avant que je trouve un bon emplacement pour eux.

J'imagine un peu comment je pourrai décorer ma chambre. Dans mes affaires, il y a une guirlande lumineuse et j'ai des une ou deux affiches d'illustrateurs. Je peux les mettre çà et là, ça ferait l'affaire ! Je souris face à ma future décoration, je vais bien me sentir ici. Quelle heure est-il d'ailleurs ? Mon ventre cris famine. Je viens d'arriver, peut-être que je pourrai cuisiner quelque chose. Je pense que ça plairait à Lucian, pour le remercier de m'aider avec tout ces cartons. Et j'avoue que j'aurai pu penser à équilibrer tout ça, il a dû se faire  mal au dos avec mes livres. Qu'est-ce que je peux cuisiner ? Je sais faire du chili ! Une spécialité familiale. Mais la question est : aime-t-il le chili con carne ? Et puis il faut les ingrédients.. Il doit y avoir une supérette pas loin au pire. Je retourne dans le salon, toute contente de mon idée pour y retrouver Lucian. Je lance avec le sourire aux lèvres :

"Ca te dérange si je cuisine quelque chose ? Pour te remercier de m'avoir aider ! Tu aime le chili con carne ?"

J'aime beaucoup cuisiner, c'est ma passion cachée. Etant jeune, je passais du temps avec mon père à confectionner de bons petits plats. J'adore ça. J'ai appris assez tôt la recette du Crook's Chili ! Apparemment, on se la transmettrait de génération en génération. Je n'y crois pas trop, je n'ai jamais vu mes grands-parents faire de grands plats. Mon père étant cuisinier dans un restaurant, il m'a sûrement dit ça pour que je la transmette à mon tour. Alors j'espère que ça plaira à Lucian !

Je me rends compte qu'effectivement, il faut pas mal de chose pour faire un bon chili et que je me suis donc un peu emporter. Simplement, je n'ai pas envie d'avoir l'air d'une profiteuse devant lui. Je ne pense pas l'être, si ? J'espère pas. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il pense de moi. Je ne bouge pas pendant un moment perdue encore une fois dans mes pensées. Je m'en fais trop, comme d'habitude. Il faut que j'arrête de trop réfléchir et plutôt que je fonce sans me poser toutes ces questions. Peut-être qu'il m'apprécie ! Ou peut-être pas ? Rah ! Arrête-toi Joan !

Bon, il me dit qu'il doit y avoir ce qu'il faut pour faire des pâtes carbonaras. Va pour les pâte alors. Le chili sera pour une prochaine fois même si au fond de moi, j'en rêvais d'en manger. Je me secoue la tête, faut que j'arrête mes caprices moi. Je me dirige vers la cuisine et commence à prendre mes repères. Je me lave les mains, les sèche et je regarde autours de moi. Lucian s'est posé sur le canapé et semble s'être plongé dans son ordinateur, même si il m'a dit que je pouvais lui demander de l'aide si j'en ai besoin, je ne veux pas plus le déranger. Je fouille les placards pour trouver ce dont j'ai besoin, après un certain temps, je trouve une casserole que je remplis d'eau avant de la mettre à chauffer le temps que je m'occupe du reste. Je prends un sachet de pâte et le pose sur le côté. J'ouvre le frigo pour y prendre de la crème fraiche, des lardons et deux œufs. Pendant que l'eau bout, je vais dans ma chambre pour fouiller dans un des cartons qui contient quelques épices. Elles m'ont coûté trop cher pour que je les laisse dans mon ancienne logement. Je les prends et les ramène dans la cuisine.

Après quelques minutes, je mets les pâtes dans l'eau avec les œufs et commence à faire cuire les lardons dans une poêle. Je rajoute la crème fraîche et mélange les pâtes pour ne pas qu'elles collent. Une dizaine de minutes plus tard, tout est prêt. Les pâtes essorée, je trouve deux assiettes et les remplis à des doses convenables. Je les couvre de la crème, assaisonne avec un peu de poivre et rajoute un peu de persil. Tout est prêt ! Je mets la table et m'approche du canapé. Je me penche pour regarder ce qu'il fait avant de me relever aussi vite. Ca ne se fait pas de faire ça ! Je lui dis simplement avec un petit sourire : "C'est prêt !".

L'odeur me donne l'eau à la bouche mais je veux attendre Lucian. Je n'aime pas préparer à manger pour quelqu'un ou plusieurs personnes et commencer à me remplir la pense seule. Je m'installe sur une des chaises et attends patiemment.

Il arrive donc à table, me remerciant d'avoir préparé le diner. Nous commençons à manger et j'apprécie chaque bouché. Honnêtement, ça fait longtemps que je n'ai pas cuisiné de vrai pâtes carbo à l'italienne. "Tu es bonne cuisinière !" dit-il. Je souris, ça me touche beaucoup. Il semble bien apprécier le repas. Tant mieux ! Ca me fait plaisir. Je n'ai pas cuisiné pour qui que ce soit depuis un long moment vu que je vivais seule avant dans un appartement. Peut-être que je cuisinerai plus souvent parce que il est vrai que je mangeais beaucoup de plat préparé. Mais ça demande du temps et des ingrédients. Je devrai sûrement réfléchir à ce que je pourrai faire demain soir. Bon, ça ne urge pas, je verrai bien. Honnêtement, j'adore faire la cuisine, ça ne me dérange pas de faire des gros plats de temps en temps. Mais il faudrait que je fasse de vraies courses je pense, pour que je puisse cuisiner ce que je veux. Ce ne sera pas pour cette semaine, je n'ai pas encore eu ma paye et je ne peux pas me permettre d'acheter pleins de choses maintenant. En plus, j'ai prévu de d'aller chercher de nouveaux livres aussi puis il me faut aussi de nouveaux habits. Trop de choses pour un si petit budget ! Je déprime un peu, je pense que je vais devoir faire des heures supplémentaires sinon je ne vais jamais pouvoir me permettre tout ça.

Je continue de savourer mes pâtes tandis qu'il me demande ce que je fais dans la vie mais je n'ai pas le temps de répondre puisqu'il m'informe de ses horaires avec la salle de bain. Heureusement, nous n'avons pas les mêmes créneaux. "T'en fais pas, je me lave le matin justement mais vers 8h30. Je suis une lève tôt donc tu ne me réveilleras pas." lui dis-je. Je réfléchis à ce que je peux lui dire par rapport à mes habitudes et je continue :"De toute façon, je pars faire du jogging vers sept heures une fois sur deux en semaine.". En effet, j'avoue que parfois j'ai un peu la flemme de courir et tout dépend aussi de la météo. Mais bon, ma mère veut que je reste en bonne santé et je lui ai promis que je continuerai à faire mon jogging régulièrement étant donné qu'aucun autre sport ne m'intéresse. Je suis trop difficile je crois, le sport d'équipe c'est mort je déteste recevoir des ordres. Ensuite, le tennis, le badminton, tout ça, je n'ai de bon réflexe. Je nous sers de l'eau et je reprend :"Sinon, je suis serveuse dans un café près de la plage, c'est pas très impressionnant mais c'est pas si mal payé. Et d'ailleurs, à midi je ne rentre pas, je mange sur place. Je n'ai pas beaucoup de temps pour le déjeuner, je ne peux pas retourner à l'appart." Je bois mon verre en entier, j'avais vraiment soif. J'aimerai lui demander ce qu'il faisait sur son ordinateur, j'ai cru voir quelque chose de rédiger mais c'est indiscret de demander ça. Je le saurai tôt ou tard de toute façon. Je devrai simplement lui demander des trucs simples, histoire de mieux se connaître. Qu'est-ce que je pourrai lui demander ? Ses passions ? Ce qu'il fait de son temps libre ? Je demande avec un ton un peu curieux : "Ca fait combien de temps que tu vis à Bowen ?".

Lucian m'informe que lui aussi il court. c'est vrai que ça peut-être sympa qu'on court tous les deux. Même si j'ai l'habitude de courir seule, c'est bien de changer de temps en temps. Après que je lui demande depuis combien de temps ça fait qu'il vit à Bowen, il me répond "Tu es médium" Il rit nerveusement "Tu as vu juste, je suis encore nouveau ici, ca fait un mois que je travaille ici. Je suis originaire de Perth, mais au niveau travail la compétition est forte et j’avais besoin d’expérience. Donc la seule option a été de bouger dans une ville plus petite où les critères d’embauche sont plus souples.  Et toi ?" Il ne vient donc pas de Bowen, à vrai dire, j'ai dit ça au hasard pour faire la conversation et il faut croire que j'ai bien deviné. Il est originaire de Perth. Je n'y suis jamais allé, je me demande comment c'est là-bas. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de m'éloigner de Bowen. Peut-être un jour je voyagerai, même en restant en Australie. Aller à Sidney pourrait être intéressant. Je viens de finir mon assiette alors que Lucian me propose un dessert que je dénie poliment, je ne prends jamais de dessert pas pour un quelconque régime, je n'ai juste pas la faim pour. Un plat me suffit amplement.

"Je suis née à Bowen. J'y ai fait mes études sans savoir ce que je voulais faire. J'ai pris le premier travail que j'ai trouvé. Il n'est pas super c'est vrai mais je ne peux pas faire autrement pour le moment. A vrai dire, ça peut paraître fou pourtant parfois j'aimerai tout arrêter pour écrire mon livre." Je ris, les yeux fixant un point. "J'ai toujours voulu le faire mais c'est quelque chose de très difficile. Même les grands écrivains ne gagnent presque rien avec ça." Je soupire et me secoue la tête. "Un rêve d'enfant, il faut que je m'y fasse. A part serveuse, je n'ai rien trouvé qui correspond à mes qualifications, si peu soient-elles. J'aurai dû faire un bac scientifique au lieu d'un bac littéraire, ça m'aurait sûrement mieux servi."

Je tourne le regard vers Lucian "Excuse-moi, je dois t'ennuyer à raconter ma vie comme ça." Je me lève pour prendre mon assiette et la sienne pour les mettre dans le lavabo. "Tu parlais de compétition dans ton travail mais je ne sais même pas ce quel est ton boulot." Tout en parlant, je lave tranquillement les assiettes avant de les mettre à égoutter. J'ai l'impression de trop parler, j'espère que je ne le dérange pas trop, une fois lancée si on ne m'arrête pas je peux continuer encore longtemps. Je ne suis pas du genre à être bavarde sauf quand ça touche un sujet comme ça, j'ai sûrement beaucoup divagué. En y repensant, je regrette pas mal de mes choix par rapport à mes études car j'ai eu du mal à trouver un bon travail. J'aurai dû écouter mon père et faire de la médecine. Il voulait que je fasse les études que lui n'a pas pu faire. Même si il a une bonne position dans la cuisine, ce n'est pas ce qu'il voulait faire étant jeune. Je soupire encore, je m'exaspère.

Il est vrai que je réfléchis encore à passer un diplôme, il n'est jamais trop tard. Je garde ça de côté, ça peut toujours être intéressant. Il est donc journaliste pour un journal local, quelle chance ! Je comprends mieux pourquoi il parlait de compétition maintenant. Beaucoup de gens veulent être journaliste. Il a eu une belle opportunité. Je sourie "C'est vrai, nos passions sont plutôt proche finalement.". Je ne sais pas si moi je pourrais être journaliste. Faire beaucoup de recherches, écrire sur un sujet dont tu n'as pas vraiment le droit de donner ton avis. Après c'est peut-être totalement différent de ce que je pense mais je ne pense pas que ça me conviendrait de toute façon.


Il me remercie pour la vaisselle et souhaite que l'on se répartisse les tâches la prochaine fois. "Ne t'en fais pas, ça m'a fait plaisir. C'est la moindre des choses que je pouvais faire après tout." Faire tout ça ne me dérange pas du tout. En plus, je n'avais pas envie de rester là à rien faire alors que je viens d'emménager en colocation. J'arrive chez lui tout de même, je ne peux pas me reposer sur mes lauriers. Maintenant, il faut que je m'habitue à vivre avec quelqu'un. Bon, j'ai de la chance, il est sympathique. J'aurai pu tomber avec quelqu'un qui refuse de parler, au moins on a fait un peu de conversation. J'ai pu en apprendre un peu plus sur lui, c'est mieux en sachant que l'on va vivre dans le même appartement.


Que penser de cette nouvelle vie ? J'emménage dans un petit appartement, qui est mieux que ce que je pensais honnêtement, en colocation avec un homme, une première et avec pour job serveuse. J'avoue que sur ce point je pourrai faire mieux. Je dois pas oublier de me renseigner pour un quelconque diplôme. En plus, j'ai enfin une idée de livre qui peut être intéressante à développer. Ce serait merveilleux si j'y arrivais en tout cas.