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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver]

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MessageSujet: Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver]   Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver] EmptyMar 25 Sep 2018 - 1:22

Il est tout simplement parfait.
Je te jure ! Je sais que c’est impossible, je sais tout ça, mais il l’est. Je lui cherche des défauts. Je l’ai observé dans les moindres détails, je l’ai reluqué pendant des heures, j’ai analysé son attitude. Tout est nickel. Même ses dents sont blanches, c’est pour dire ! Les miennes, comme celles du reste du monde, sont jaunies par le café et la clope, mais les siennes restent parfaitement brillantes. C’est un truc de dingue, franchement !
Et son job, bordel, il n’y a pas plus sexy. Enfin sauf peut-être flic, mais ça me rappelle trop mon père en taule, alors disons qu’il a le métier le plus canon qui soit. Non, même la tenue ridicule jaune et rouge qu’il doit porter n’enlève rien à son charme. Même des haillons le mettrait en valeur de toute façon.
Il doit avoir un goût d’océan, c’est sûr, une odeur un peu salée.
Si Dieu existe, il est forcément son modèle préféré, parce qu’il a dû se faire chier pour le réussir à ce point… Une mâchoire large, un nez parfaitement droit, des lèvres pulpeuses, des yeux en amande, des pommettes bien dessinées, des traits virils, des oreilles discrètes, des mèches cuivrées désordonnées, un torse parfaitement sculpté, le teint halé, un cou et des épaules solides, des bras musclés, des doigts longs et fins, des tatouages pareils aux dernières retouches d’une œuvre d’art… Non, c’est pas que je l’aime, je le trouve parfait, c’est différent.
Arrête de te mentir à toi-même Oliver, t’es le seul à lire ça, c’est complètement con.
Mais ça peut pas être de l’amour, c’est ridicule, j’ai enquêté sur lui, il est hétéro. A quoi bon s’accrocher à un type qui ne nous désirera jamais ? Fantasmer sur un homme qui ne nous regardera même pas ? Rêver d’une histoire impossible et se faire du mal ?
T’es déprimant Oliver, arrête de faire du cinéma à chaque fois que tu veux aller à la plage. Va surfer, c’est tout !


Le jeune homme referma brutalement son ordinateur pour soupirer. Puis il le rouvrit quelques secondes afin d’effacer tout ce qu’il venait d’écrire. C’était tellement niais.
Il fit nonchalamment les quelques pas qui le séparaient de sa fenêtre pour attraper sa combinaison de plongée. Heureusement, l’eau était encore assez froide pour qu’il n’ait pas à exposer son corps tout mal fichu à la vue de tous. Il se délectait de chacune des sorties armé de son armure de néoprène qu’il passa sans aucune grâce. Enfiler une combinaison de plongée avec dignité était de toute façon humainement impossible. Quoi que, peut-être que lui y arrivait.

Une main hésitante dans ses cheveux incontrôlables, un short et t-shirt un peu geeks attrapés à la hâte, une paire de baskets à moitié enfilée, sa planche chargée sous le bras, et le voilà dehors.
Le chauffeur du bus lui jeta un regard noir quand il ne valida aucun ticket à sa montée. Et alors ? Il avait fait le calcul : ça lui revenait moins cher de se faire arrêter une fois par mois que payer chaque trajet. Ils avaient quoi tous ces bien-pensants à l’accuser sans cesse ? Il n’avait de toute façon que deux arrêts jusqu’à la plage.

La plage. Il adorait cet endroit.
L’air salé qui lui chatouillait les paupières, le sable qui caressessait sa peau, le bruit de l’océan aussi doux qu’une mélodie. Il inspira à fond avant de se jeter à l’eau, non sans avoir lancé en arrière un regard timide au sauveteur des lieux. Il était là.
Il ramait en laissant ses pensées vagabonder, perdant du temps à cause de ses jambes coupées par l’excitation. La mer était agitée, on ne plaisantait pas avec elle. Une vague bien sentie le rappela à la raison, et il s’empressa de regagner le terrain perdu avec le nez en feu et la gorge brûlante.
Que ferait-il de sa vie, lui, s’il était aussi parfait ? Est-ce qu’il aurait fait du sport à haut niveau ? Est-ce qu’il aurait brisé mille et un cœurs ? Est-ce qu’il aurait rendu son père fier ? Il plongea en canard pour laisser passer l’ultime vague qui le mena au large.
Il serait sans doute heureux s’il était comme lui.

Sans réfléchir, sans prendre le temps de saluer les quelques surfeurs attendant la bonne vague dans le line up, il se mit à ramer comme un fou pour attraper le premier rouleau venu. Il aurait pu voir que la série de vagues était proche s’il n’avait pas été aussi inconscient, il aurait pu anticiper ses mouvements s’il avait observé un peu l’océan avant de s’engager stupidement, il aurait pu réfléchir, tout simplement. Mais non.
Il géra magnifiquement sur cette vague improvisée, il sembla s’élever au-dessus pendant quelques instants, se jouant de la colère de l’océan irrité, semblant danser sur les flots. Pendant quelques instants, il ferma les yeux et se trouva beau. Mais on ne plaisantait pas avec l’océan. Il plongea pour retourner derrière la barre, eut à peine le temps de remonter à la surface, se fit emporter par l’écume de la vague suivante, trop proche.
Il but une première fois la tasse. Puis une deuxième. La troisième et dernière vague de la série l’emporta. Il aurait pu lutter. Ce n’était pas la première fois, il connaissait cette situation pour l’avoir vécu de nombreuses fois. Il aurait dû battre de tous ses membres, aspirer la moindre bribe d’oxygène disponible, il ne devait plus être très loin de la plage maintenant. Il pouvait remonter, il n’avait qu’à faire quelques gestes, ceux-là même qu’il avait appris gamin.
S’il avait été comme lui, il aurait été heureux, pour sûr, et alors, putain, qu’est-ce qu’il se serait battu pour s’en sortir, pour sauver une vie qui valait le coup. Une vie qu’il aurait aimée et chérie. La vie dont il rêvait.

Ses poumons en feu incendiaient toutes les parcelles de son corps alors même qu’il se laissait couler, décrochant la laisse qui le maintenait à sa planche en surface. Ses paupières s’entrouvrirent pour apercevoir le ciel trouble au-dessus de l’eau pendant que lui-même s’enfonçait.
S’il avait été lui, il aurait sûrement sauvé les types paumés dans son genre.
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MessageSujet: Re: Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver]   Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver] EmptyLun 29 Oct 2018 - 17:41

Printemps 2009. Noah avait alors dix-huit ans. La fin d’une pénible scolarité se profilait au loin et l’heure était déjà à la fête chez les lycéens. Le blond avait d’ailleurs été convié par ses semblables à une sorte de soirée de fin d’année sur la plage. Il avait mis du temps à saisir le concept d’une soirée de fin d’année avant que celle-ci soit effectivement terminée mais bon… Pourquoi pas ? s’était t-il dit. La personne qui l’avait invité, une jeune rousse qui n’était pas de sa classe, avait, elle, dû se contenter d’un Ok. expéditif comme seule réponse. La pauvre. Elle en avait perdu son sourire et tout l’enthousiasme qui l’habitait jusque là. C’était la preuve qu’elle invitait n’importe qui, sans vraiment connaitre ses invités. Parce que oui, la fête de fin d’année était à l’initiative de cette fille, une certaine… Ella. C’était bien vu et assez populaire de faire ça apparemment. Soit. Du point de vue de Noah, ça s’annonçait plutôt chiant et impersonnel au possible, rien de plus. Il y allait juste pour laisser un bon souvenir avant la fin du lycée. Enfin « bon »… Laisser un souvenir serait déjà pas mal. Il lui fut précisé qu’il n’avait rien besoin d’apporter, que tout serait prévu. Ella faisait bien de préciser, même s’il n’aurait rien amené de toute manière. Il ne savait pas que ça se faisait. C’est que le jeune homme n’était pas beaucoup sorti pendant sa scolarité. Non, attendez, il n’était pas sorti du tout. Par conséquent, il ne maîtrisait pas les rouages de ces interactions sociales, il ne connaissait pas les codes. Oh, ok, cool ! Cet effort verbal de la part du blond redonna le sourire à la rousse. L’enthousiasme sembla la transcender à nouveau et elle s’éloigna sur un Bon et bien à samedi ! tout en marchant à reculons. Noah se contenta d’un sourire en coin qui tira un peu trop les muscles de son visage.


Il arriva à la soirée une heure après l’horaire qui lui avait été indiqué. Mains dans les poches de son hoodie et tignasse planquée sous la capuche. Il resta un instant immobile à contempler la scène qu’il avait devant lui. Des barbecues étaient allumés ici et là, des couples de longue date ou tout récemment formés étaient déjà en train de s’inspecter mutuellement la glotte à grands coups de langues, des rires couvraient le brouhaha, le tout étant ponctué du bruit caractéristique d’une canette qu’on ouvre. Quel merdier. Le blond s’approcha et attrapa une canette qui semblait aussi solitaire que lui lorsque l’occasion se présenta. Ne connaissant pas grand monde, il resta là, sur place, à siroter sa bière tout en continuant de profiter du spectacle. Personne ne prêtait particulièrement attention à lui et c’était mieux ainsi.


Troisième bière et Noah n’avait toujours pas eu besoin de sociabiliser outre mesure. Un déroulement parfait. Mais c’était sans compter cette brave Ella qui vint à sa rencontre, un peu plus joyeuse que la première fois qu’ils s’étaient parlés. Vraiment plus joyeuse en fait. Et moins à l’aise avec les notions d’équilibre et de pesanteur. Elle s’accrocha à une épaule du surfeur et tenta difficilement de le regarder dans les yeux. C’est vraiment cool que tu sois venu Noah ! J’t’aime bien tu sais ? lui avait elle dit de but en blanc. Ni mal à l’aise, ni spécialement touché par cet aveu éthylique, il remercia la demoiselle par politesse et lui fit comprendre, en remuant sa canette sous ses yeux, qu’il n’avait plus de bière et se sauva pour aller en prendre une autre. Il n’y eut pas de nouvelle bière à vrai dire. Au lieu de ça, Noah s’était posté face à l’océan et le contempla longuement. Noah ! Il soupira. Ella ne le lâcherait donc jamais ? Noah !


NOAH ! Ce n’était plus la voix de la rouquine qui l’appelait. Il secoua la tête et la tourna à sa droite. C’était Charlie, son collègue un peu moins roux et un peu plus viril qu’Ella. Ce n’était plus la nuit. Ce n’était plus l’été 2009. Noah se regarda rapidement et constata qu’il arborait sa tenue jaune et rouge de secouriste. Sacrée rêverie putain. Charlie pointait du doigt l’océan et le blond regarda dans la direction indiquée. Regarde moi ce p’tit branleur qui veut se la jouer sur les vagues ! Au moment où Noah le repéra, le prétendu petit branleur venait de prendre une vague. La mâchoire du blond se serra machinalement. Ce n’était pas la vague à prendre putain ! Mais l’inconnu n’avait rien d’un branleur, il savait surfer. Il ne surfait juste pas la bonne vague. Noah serra un peu plus les dents lorsque le mec plongea. Irresponsable. La série était trop serrée, il venait de se payer un tour de lessiveuse dans les rouleaux. Le con ! Le sauveteur regarda son collègue qui lui sourit. C’est pour toi celui-là! Noah soupira, retira casquette, lunettes et t-shirt avant de courir, sans se presser, vers l’océan. Il chopa au passage une de ces magnifiques planches jaunes qu’ils avaient pour les opérations de sauvetage et se jeta à l’eau. Putain ce qu’elle était fraîche ! Ne pas oublier sa combi serait une bonne idée pour la prochaine fois se dit-il. Arrivé là où le surfeur inconscient avait arrêté de se montrer, le secouriste plongea et vit la frêle silhouette plusieurs mètres sous lui. Comment un corps à la silhouette si bancale pouvait il couler si vite ?! La puissance des rouleaux sans doute. Coutumier d’un style de sauvetage pas très réglementaire, Noah attrapa la victime par le col de sa combinaison et le tracta sans prendre de pincettes pour retrouver la surface puis la rive. Par chance, le mec n’était pas dans les vapes et Noah pouvait éviter ainsi tout le protocole, dont le fameux bouche à bouche, partie qui n’était pas vraiment sa tasse de thé. T’as pris des risques inconsidérés, t’es taré ! Conscient que pour le coup il s’éloignait un peu trop du protocole, Noah rectifia le tir. Ça va ?
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MessageSujet: Re: Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver]   Life is like the ocean, it goes up and down [Noah & Oliver] EmptyMar 11 Déc 2018 - 23:50

Tout avait failli être simple.
Paisible et limpide, comme le fond de l'océan. En dessous de l'écume, à l'abri de tout remous, en parfaite harmonie. Son corps fut tractée à la surface après avoir effleuré le fond. On le ramenait à la rive, dans le chaos des vagues, à la vraie vie.
Il avait failli.

Oliver était étalé les cheveux dans le sable à quelques mètres du bord. De l'eau quittait brusquement ses poumons sous des quintes de toux brûlantes. Sa langue, son palet, ses paupières, ses oreilles, ses narines, ses pensées, tout avait un goût de sel.
Il tenta d'entrouvrir les yeux pour apercevoir son sauveteur, ou plutôt celui qui l'avait privé d'un repos éternel.
La main tremblante au bout de son bras pâle et immaculée s'installa comme barrière à la lumière vivace du jour, et ses yeux plissés se posèrent sur les bras tatoués tout proche. Même embué, son cerveau identifia immédiatement les dessins familiers. A portée de doigts.

Ce moment, il y pensait depuis longtemps. Il l'avait rêvé, raconté, dessiné, visionné, joué mille et une fois dans sa tête. Sauf que de tous les scénarios qu'il avait pu imaginé, même les pires, aucun ne correspondait à la réalité, à la situation actuelle.
Si le sauveteur vivait depuis des mois dans ses pensées, lui le voyait, ou du moins le remarquait certainement pour la toute première fois. Rien ne l'avait préparé à ça, il ne l'avait même pas envisagé ainsi.
L'amour, même illusoire, ça peut rendre quand même sacrément con.

Oliver ouvrit un peu plus les yeux et se redressa lentement, la tête lui tournant encore.
Il était beau. Même à travers son regard irrité, il pouvait s'en rendre compte. Il était divin.
La voix du Seigneur résonna dans son esprit. Ça va ?
Il ne lui demandait rien de plus. Ça va ?
La bouche entrouverte, le palet en flamme, le jeune homme restait muet. Il le fixa un instant, ou plutôt un long moment, plusieurs secondes, peut-être même plusieurs minutes. Il resta ainsi une éternité à le regarder stupidement, incapable d'articuler quoi que ce soit. Même pas un balbutiement.
Ça va ? C'était une question facile, il suffisait de dire "Oui". Ou mieux: "Merci". Ou pourquoi pas "Ton maillot de bain est divinement moulant."

Ça va ?
Ça allait, bien mieux qu'avant sa noyade volontaire, mais il ne dit rien. Dans un état semi-inconscient, il avança sa tête d'un seul coup, et ses lèvres tuméfiées par son plongeon se posèrent sur celles, si douces, de l'acteur principal de ses fantasmes.
Son cœur entama la reprise d'un titre de Nirvana à la batterie.
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