| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Ven 12 Oct 2018 - 23:48 | |
| Que s'était-il passé pour que, toi, Ciàran, tu invites une policière chez toi et qu'en plus, tu décides de lui présenter ton fils ? Tu n'as aucune réponse à donner à cette question et il est bien là, le problème. Lorsque Tahlia est dans les parages, c'est le flou total dans ta vie. Elle efface tous tes doutes, toutes tes peurs et semble briser ta coquille sans grande difficulté. Tu sais pertinemment qu'elle possède un tas d'informations sur toi qui pourraient causer ta perte mais tu ne t'en soucies même pas. Pas seulement parce que, toi aussi, tu possèdes des preuves de ses manquements au travail mais surtout parce que ça n'a plus aucune importance à tes yeux à présent. Pas alors que vous vous êtes confiés l'un à l'autre avec la plus grande sincérité qu'il puisse exister. Tu ne pensais pas accorder ta confiance à Tahlia un jour mais la vérité, c'est qu'elle l'a pris elle-même. Avec la brune, tu n'as plus aucun contrôle et si, normalement, ça devrait t'effrayer, c'est tout l'inverse. C'est sans doute pour cette raison que tu as décidé d'accepter sa demande et de l'inviter à rencontrer ton fils. Mais c'est également une occasion pour elle d'en apprendre plus sur toi en découvrant ton intérieur, l'endroit où tu vis et où tu élèves ton enfant. Bref, bien que tu devrais te poser mille et une questions sur la présence de la policière chez toi, tout ce qui t'inquiète, c'est de faire de cette soirée un moment mémorable pour vous deux ainsi que pour Gabriel. Après avoir posé une bouteille de champagne sur la table et deux coupes, des coups retentissent à la porte. Gabriel joue tranquillement sur son tapis alors tu te permets de le quitter des yeux durant quelques secondes pour aller ouvrir. Lorsque ton regard se pose sur Tahlia, ton sourire se dessine faiblement au coin de tes lèvres. Tu n'es pas quelqu'un qui sourit beaucoup mais lorsque tu le fais, c'est toujours sincère. « Hey, tu vas bien ? » Demandes-tu en ouvrant la porte en plus grand pour que la brune puisse entrer. Une fois à l'intérieur, tu prends la direction du salon pour retrouver ton fils. « Tahlia, je te présente Gabriel. » Dis-tu en attrapant ton fils dans les bras. « Maintenant que tu l'as vu, je suis sûr que tu vas le préférer à moi. » Ajoutes-tu, taquin. En général, la plupart des gens adorent Gabriel et Gabriel adore les gens. Il a un instinct sociable que tu ne possèdes malheureusement pas. Sans doute un héritage de Lou, sa mère. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Mar 23 Oct 2018 - 16:35 | |
| Quand elle avait reçu l'appel de Ciàran, Tahlia avait été plus que surprise. Elle s'était attendue à ce que leur virée dans la forêt soit une simple parenthèse, une pause temporaire dans une relation qui se solderait par la chute de l'un ou de l'autre. Mais il fallait croire que les confidences lancées au détour d'un sentier les avaient rapproché plus qu'elle ne l'aurait cru. Jusqu'à présent, ils s'étaient contentés de renseignements superficiels, sans trop donner de détails sur leurs petites personnes. Mais maintenant, tout cela était différent. Ils s'étaient pris à leur propre jeu, avaient gratté un peu trop les carapaces et découvert une personne sous un autre angle. C'était une spirale infernale. Maintenant que Tahlia en savait un peu plus sur le jeune italien, elle en demandait plus. Et elle découvrait à chaque fois une nouvelle facette du jeune homme qui l'éloignait de son but principal. Bien sûr, elle voulait toujours connaître la vérité sur l'affaire Adreani, elle voulait savoir ce qu'il était réellement, ce qu'il faisait ici et les raisons qui le poussaient à rester dans ce patelin. Elle s'en rapprochait peu à peu, mais ces dernières semaines, Tahlia avait délaissé son « enquête », ce qui était étonnant lorsque l'on connaissait le côté buté de la policière.
Elle avait accepté l'invitation et s'était pointée devant la porte de la maison de Ciàran, à l'heure prévue. Quand l'italien apparut dans son champ de vision, un sourire se dessina sur les lèvres de la brune qui le salua joyeusement. « Salut ! Je vais bien et toi ? » Après l'avoir laissée entrer, la jeune femme lui emboîta le pas afin d'arriver dans le salon. Les yeux verts de la brune observèrent l'endroit avec attention, trouvant une décoration raffinée, qui convenait assez bien au jeune homme. Mais son regard s'arrêta sur Ciàran qui revenait avec son fils dans les bras. Tahlia ne put retenir son sourire sur les lèvres quand elle l'observa. C'était un petit garçon de dix mois parfaitement adorable. « Coucou Gabriel ! » répondit-elle en tendant la main vers les petits doigts du garçonnet. Elle regarda Ciàran et se mit à rire face à ses paroles. « Avec la bouille qu'il a, il y a de fortes chances, oui. Désolée ! » rétorqua-t-elle, tout aussi taquine, reportant son attention sur Gabriel, alors qu'elle tenait à présent sa petite main dans la sienne. Elle baissa ensuite la tête et récupéra le petit sac qu'elle avait amené avec elle. « Je vous ai apporté un petit cadeau. Ce n'est pas grand chose mais ça me faisait plaisir. » Elle tendit le sac où se trouvait, parfaitement emballé, un jeu d'éveil en bois avec des animaux colorés, et pour le papa, une bonne bouteille de vin. « Si tu veux, je peux prendre Gabriel dans les bras le temps que tu ouvres les cadeaux. » Au fond, elle n'attendait que ça... |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Jeu 20 Déc 2018 - 15:02 | |
| Lorsqu'elle entre dans une pièce, Tahlia l'éblouit par sa beauté mais surtout par son charisme et la sincérité qu'on lit dans son regard. C'est une qualité chez elle qui t'a toujours beaucoup dérouté et qui pourrait, à terme, te faire littéralement perdre pieds. Sans voir le danger, tu t'es confié à elle la dernière fois, dans la forêt perdue, et c'est un acte inconscient qui ne te ressemble pas du tout. Tu es plutôt du genre à chercher le contrôle à chaque seconde de ta vie, anticipant chaque geste posé par les autres. Mais avec la brune, c'est totalement différent peut-être à cause de son regard envoûtant qui se pose sur toi à cet instant précis. Ton regard ne se détache pas du sien comme si tu tentais d'y lire quelque chose. Comme si tu cherchais une faille. Mais ce n'est de ça qu'il s'agit. C'est simplement que tu es incapable de détourner les yeux de Tahlia alors qu'elle pénètre chez toi. C'est finalement sa voix qui te ramène sur Terre te retournant ta question. « Bien merci. » Dis-tu simplement avant de prendre la direction du salon pour retrouver ton fils. Une fois là-bas, tu ne tardes pas à faire les présentations et directement, les deux semblent sous le charme l'un de l'autre. Voir ceci t'arrache un sourire mais ne t'étonne pas tellement. Gabriel est comme son père. « J'devrais vraiment arrêter de le présenter aux femmes, moi. » Rétorques-tu, taquin. Evidemment, tu ne le présentes pas à n'importe qui. Rares sont les personnes qui sont déjà venues ici, à la rencontre de ton fils, d'ailleurs. Tes yeux se posent sur le petit sac que Tahlia tient en mains, intrigué par son contenu. Un cadeau ? Tu fronces les sourcils lui faisant comprendre qu'elle n'aurait pas dû se donner tant de peine. « Tu n'étais pas obligée, je ne t'ai pas invité pour ça. » Dis-tu en haussant légèrement les épaules. Toi, tu es plutôt du genre à aimer faire des cadeaux mais pas vraiment à en recevoir. Néanmoins, Gabriel, lui, il risque d'être plutôt content. Ton faible sourire se dessine à nouveau au coin de tes lèvres lorsque Tahlia demande pour prendre ton fils le temps que tu ouvres les cadeaux. Il est plutôt évident qu'elle est déjà sous son charme. Quel veinard. « Bien sûr, j'en connais un qui sera ravi. » N'ayant plus sa mère auprès de lui, ça fait beaucoup de bien à Gabriel d'avoir une figure féminine de temps à autres dans sa vie. Et d'ailleurs, lorsqu'il arrive dans les bras de Tahlia, c'est plutôt évident, il adore ça. Tu secoues légèrement la tête, amusé par la réaction de ton fils puis attrapes le petit présent amené par la jeune femme. Tu hoches la tête en voyant la bouteille de vin, c'est un cadeau qui ne peut que te plaire. « Tu ne pouvais pas mieux choisir. » Dis-tu avec un rictus aux lèvres avant de t'attaquer au cadeau de Gabriel. Malheureusement pour lui, il est encore un peu petit pour l'ouvrir tout seul. Il s'agit d'un jeu en bois composé d'animaux et à la vue de celui-ci, Gabriel tend déjà les mains. « On dirait que ça lui plaît beaucoup. » Tu tends le jouet à ton fils et immédiatement celui-ci l'adopte. « Faudrait que je fasse appel à toi pour mes cadeaux de Noël, tu sembles toujours taper dans le mille. » Rétorques-tu en arquant un sourcil. Rapidement, tu jettes les papiers cadeaux à la poubelle puis reviens vers le salon. « Qu'est-ce que tu veux boire ? » Demandes-tu sans détacher ton regard de la brune qui semble parfaitement dans son élément avec ton fils. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Lun 31 Déc 2018 - 0:43 | |
| Etre ici, dans la maison de Ciàran, et être sur le point de rencontrer son fils montrait clairement que leur relation avait évolué. Il y a quelques mois, elle était certaine que Ciàran ne lui aurait même pas dit où il habitait. Aujourd'hui, Tahlia était ici et elle respectait pleinement ceci. Elle ne venait pas dans cette maison en tant que policière, cherchant à utiliser Ciàran pour obtenir le moindre renseignement sur lui. Elle était là en tant que femme qui s'intéressait pleinement à la vie de l'italien et du bout'chou qui rythmait sa vie. En parlant de bout'chou, justement, Tahlia emboîta le pas au jeune homme afin de faire la connaissance du petit Gabriel. Dès l'instant où ses yeux verts se posèrent sur lui, Tahlia tomba sous le charme de ce petit garçon au regard si innocent et au sourire adorable. Ciàran devait être habitué à ce genre de scène où l'italien passait clairement au second plan. D'ailleurs, il plaisanta sur ce fait, ce qui fit rire la jeune australienne. « Le grand Ciàran Adreani dépassé par sa descendance... » ajouta-t-elle avec un ton faussement empreint de gravité, très vite remplacé par un sourire taquin. « Rassure-toi, tu as encore vingt, vingt-cinq ans devant toi avant que les femmes ne détournent le regard de toi et que ton fils prenne la place. » Ce gamin avait de l'avenir, c'était certain. Il suffisait de voir les regards adorables qu'il lançait pour que l'on s'occupe de lui. Tahlia se détourna un instant de ce parfait petit portrait pour tendre les cadeaux qu'elle avait amené. Bien sûr Ciàran insista sur le fait qu'elle n'aurait pas dû. « ça me faisait vraiment plaisir. » répondit-elle en haussant les épaules. Elle était le genre de femme qui cherchait toujours à faire des petites surprises, des petits présents, pour faire plaisir aux personnes de son entourage. En échange, elle récupérait Gabriel dans ses bras. Le petit vint vers elle sans aucune hésitation et avec un grand sourire, ce qui contenta Tahlia. Elle qui avait autrefois eu du mal avec les enfants trouvait désormais pleinement sa place auprès de ces petits. C'était en la voyant ainsi qu'on se disait que le jour où elle aura ses propres enfants, elle sera une mère formidable. Détournant son regard de Gabriel, la jeune femme observa Ciàran qui ouvrait son cadeau. Elle avait visiblement bien choisi. « Il faut croire que je commence à te cerner. » rétorqua-t-elle avec malice. C'était bien ça qui les avait effrayé au début de leur rencontre, d'ailleurs. Il ouvrit ensuite le cadeau de Gabriel, qui trouva rapidement preneur puisque le petit tendit ses mains potelées pour attraper le jouet. « Attends, on s’assoit. » dit-elle avec douceur à Gabriel. Elle s'installa sur le canapé, avec le petit sur les genoux qui commençait à jouer avec les différentes figurines. Tahlia était heureuse de voir que cela plaisait au petit. Elle releva la tête vers Ciàran et lui adressa un large sourire quand il lui avoua qu'elle avait tapé dans le mille : « C'est le talent, ça, Ciàran. Mais je serai ravie de t'apporter mon expérience lors de tes futurs achats. » Elle n'avait aucune expérience, évidemment et son rire le démontra bien. Elle s'intéressait juste suffisamment aux gens pour les cerner comme il le fallait. Ciàran revint dans le salon après avoir jeté les papiers et lui demanda ce qu'elle voulait boire. « Je prendrais comme toi, merci. » Gabriel releva les yeux sur elle, parce qu'il n'arrivait pas à mettre l'un des animaux dans la forme qui lui correspondait. « Il a le même regard que toi, c'est fou ! » Bien sûr, elle ne dira pas que c'était le regard de Ciàran qui l'intriguait tant. Tahlia dirigea la petite main de Gabriel pour l'aider et le petit garçon se mit à rire quand il réussit son coup. Elle le laissa ensuite manipuler les autres formes et reporta son attention sur le père du petit. « Qu'est-ce que tu me racontes de beau depuis la dernière fois ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Jeu 3 Jan 2019 - 13:35 | |
| A tes yeux, ça ne fait aucun doute que Gabriel sera quelqu'un de bien meilleur que toi. De bien plus beau, aussi. Tu espères une vie meilleure que la tienne pour ton fils. Une vie où il pourra s'épanouir et devenir quelqu'un de bon autant intérieurement qu'extérieurement. Tout l'inverse de toi, finalement. Tu ne veux pas qu'il te prenne en tant que modèle mais ça risque d'être compliqué parce que votre cercle familial est très restreint. Trop restreint, sans doute. Et ta méfiance envers les gens en général y est sûrement pour quelque chose. Pourtant, avec Tahlia, tu te montres bien moins méfiant que tu ne le devrais. Malgré son travail de flic, tu t'adonnes à divers confidences et, surtout, à lui présenter ton fils. C'est une erreur, tu le sais pertinemment, mais quelque chose te pousse à te lâcher davantage avec la brune. « S'il est comme son père, il risque de draguer les femmes bien trop tôt. » Rétorques-tu avec un sourire taquin au coin des lèvres. « Mais malheureusement pour lui, il a un père bien trop autoritaire pour y être autorisé. » Ajoutes-tu sur un ton mi-sérieux, mi-amusé. Il est vrai que tu es déjà très exigeant avec ton fils et surtout bien trop protecteur. C'est un défaut qui ne te lâche plus depuis la mort de ta mère mais ce n'est pas étonnant lorsqu'on connait l'aspect tragique de celle-ci. Alors, tu préfères anticiper tous les dangers en te montrant très, trop, sévère. « D'ailleurs je me demandais, quelle est l'image que je renvoie quand je suis avec mon fils ? » Demandes-tu, curieux. Non pas que tu te soucies vraiment de ce que les gens pensent mais tu es curieux à ce sujet. Et surtout, tu n'as pas envie de donner une image négligée de ton rôle de père, pas alors que tu donnerais tout pour Gabriel. Tu offres un léger sourire à Tahlia lorsqu'elle t'explique que ça lui faisait plaisir de vous offrir un petit cadeau et clôt le sujet là-dessus. Ça ne sert à rien de râler parce qu'elle désire vous gâter même si ce n'est pas quelque chose dont tu as l'habitude, il faudra t'y faire. « Un peu trop bien, d'ailleurs. Penses-tu que je devrais commencer à me méfier ? » Demandes-tu lorsque la jeune policière ajoute qu'elle commence à bien te cerner. D'habitude, tu ne laisses personne être assez proche pour te cerner de cette façon et encore moins un flic mais avec Tahlia c'est bien trop naturel pour être évité. Tu ne pourrais pas la maintenir à distance même si tu le désirais. Mais dans le fond, le désires-tu vraiment ? « Un talent de plus à ajouter à ta liste de qualités. Et bien sûr je place ça juste après le chant. » Réponds-tu, avec un air malicieux dans le regard. La dernière fois que vous vous êtes vus, Tahlia t'a chanté un petit air en italien et tu dois bien l'avouer, ça ne t'a pas déplu. Tu espères que ce soir elle aura une autre occasion de mettre à profit son talent de chanteuse. Lorsque tu reçois le feu vert de la policière, tu vous sers deux verres de vin rouge, du Chianti, un vin bien de chez toi que tu apprécies particulièrement puis reviens au salon, déposant les verres sur la table basse. Ton sourire s'élargit un peu en entendant la remarque de la brune sur le regard de ton fils. « Ah j'suis content que tu le soulignes, je l'ai toujours dit. Il va en faire des ravages avec son regard made in Adreani. » Dis-tu en riant légèrement et en posant tes yeux sur ton fils, le regard admiratif. Tu hausses finalement les épaules à la question de Tahlia, ta vie étant plutôt plate ces derniers temps. « Oh pas grand chose tu sa... » Mais avant d'avoir le temps de répondre plus en profondeur, tu sens ton portable vibrer, t'annonçant une nouvelle notification. Tu arques un sourcil en voyant qu'elle vient du blog The Writers. Ce n'est pas la première fois que tu es cité sur ce blog même si ça ne t'intéresse pas vraiment. Du moins c'était le cas jusqu'à ce que tu vois une photo de Tahlia en bonne compagnie. Tu relèves les yeux sur la brune, feignant l'amusement. A l'intérieur c'est tout l'inverse, tu ne peux t'empêcher de ressentir une pointe de jalousie même si la jeune femme ne t'appartient pas du tout. C'est ton côté possessif qui veut ça surtout lorsqu'une femme t'intéresse. Ou t'intéressait ? Tu ne sais plus vraiment. « Mais on dirait que de ton côté les choses évoluent. C'est ton mec ? » Demandes-tu sur un ton plus sec que tu ne le voudrais. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Jeu 3 Jan 2019 - 22:12 | |
| Même si le schéma familial n'était pas typique, Tahlia savait d'ores et déjà que le petit Gabriel aurait une belle vie. Ciàran était une personne avec la tête sur les épaules. Sa méfiance pouvait finalement devenir un avantage. Grâce à cela, Gabriel serait entouré des personnes que Ciàran estimait être les meilleures pour son fils. Le taquinant alors sur le fait que le bel italien risquait de se faire vite dépasser par son fils, sur le plan de la drague, Tahlia se mit à rire à la réponse du jeune homme : « Le dragueur des bacs à sable. » Mais il enchaîna sur son côté autoritaire, ce qui fit sourire la jeune policière. « Autoritaire, c'est bien. Mais il ne faut pas l'être de trop. Plus on met des interdits, plus ça donne envie de les braver. » Elle avait répondu sur le même ton, à la fois amusé et sérieux. Elle comprenait que Ciàran puisse être protecteur, mais il ne fallait pas qu'il tombe dans l'extrême. Sinon, il serait tentant de flirter avec les limites. Qui ne l'avait jamais fait ? Il suffisait de regarder Ciàran et Tahlia, et de se rendre compte qu'ils étaient les premiers à braver l'interdit. Jouant avec le petit, Tahlia redressa cependant le regard vers Ciàran quand il lui posa une question surprenante. L'image qu'il renvoyait avec son fils. « Sur ton image de père, je trouve à première vue que tu te débrouilles comme un chef. Pour un père célibataire, ce n'est pas des plus faciles. Et puis, pour toi, je ne sais pas, ça te rend plus... » Abordable ? Vulnérable ? Charmant ? Un peu des trois, sans aucun doute. « … je trouve que ça te rend plus accessible. Plus serein aussi. Et ce n'est pas une mauvaise chose. Je trouve que Gabriel te complète. Vous êtes beaux à voir, tous les deux. » Pour Tahlia, Ciàran était le mystère incarné, qui portait un lourd passé. Quand il était avec Gabriel, il semblait plus joyeux, plus entier. Et on sentait que Gabriel aimait son père. Le lien entre une mère et son fils était naturel, après neuf mois passés dans le ventre. Le père, quant à lui, devait s'imposer. Ciàran le faisait avec brio. Après avoir déballé les petits cadeaux et avoir eu le dernier mot concernant le fait que ça lui faisait plaisir, la jeune femme esquissa un sourire en coin à la nouvelle question de Ciàran. Devrait-il se méfier d'elle et de sa capacité à le cerner ? Quelques semaines auparavant, cela aurait été un oui franc. Mais aujourd'hui, ici, alors qu'elle tenait le petit dans ses bras, elle ne put que rétorquer, avec une sincérité indéniable : « Non, je ne pense pas que ce soit nécessaire de se méfier de ça. » Ce serait être une vraie conne que d'user de Gabriel, des confidences personnelles de Ciàran pour l'atteindre. C'était peut-être une erreur pour Tahlia mais elle venait en paix. Alors qu'elle évoqua son talent pour les cadeaux de Noël, Ciàran lui rappela sa séquence chant. La jeune femme éclata de rire en répondant aussitôt : « Oh non, ne me rappelle pas ce grand moment de solitude. Sachant qu'il a plu le soir de notre balade, il y a de fortes chances pour que tu ne m'entendes plus jamais chanter. Mes concerts seront réservés à ma salle de bain, sous la douche. ». Ciàran servit ensuite les verres de vin rouge, un vin italien, évidemment, que Tahlia ne connaissait pas encore. Elle le remercia quand il le posa sur la table basse et lui fit part de la ressemblance avec Gabriel, au niveau du regard. Elle approuva d'un signe de la tête quand il affirma qu'il ferait des ravages : « Ah ça, je le confirme. » Peut-être le confirmait-elle avec un peu trop de vigueur, d'ailleurs ! Tahlia releva le regard vers lui et esquissa un léger sourire. Il devait bien savoir que lui-même faisait des ravages avec son regard. Tahlia faisait partie des victimes du charme Adreani. Elle prit le verre de vin et trinqua avec Ciàran, en lui demandant ensuite ce qu'il se passait dans sa vie. Bien sûr, elle n'eut pas de grands détails, mais ne put rien rétorquer puisque le téléphone de l'italien se mit à sonner. Elle l'observa du coin de l'oeil, occupée à jouer avec Gabriel, mais la dernière phrase du jeune homme l'interpella. Elle le regarda d'un air interrogateur, jetant un œil à la photo qu'il montrait sur son téléphone. Une photo d'elle et Carter, trouvée sur le blog des Writers. « Ne me dis pas que tu regardes ce blog, toi aussi... » répliqua-t-elle en soupirant. Elle soutint le regard de Ciàran, ne comprenant pas vraiment le ton sec qu'il venait d'utiliser. « Oui, c'est mon mec. Et ça change quoi, Ciàran ? » Justement, ça changeait tout... |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Ven 4 Jan 2019 - 0:03 | |
| La remarque de Tahlia t'arrache un léger rire. Le dragueur des bacs à sable, c'est un peu ce que tu étais finalement. Mais celle qui a toujours eu toute ton attention étant petit, c'était ta mère. Tu n'avais d'yeux pour aucune autre ce qui est sans doute légitime lorsqu'on est enfant. Néanmoins, ta première relation avec une fille est arrivée bien trop vite et tu n'espères pas le même parcours pour Gabriel. Mais comme le souligne si bien la brune, plus tu le pousseras dans un sens, plus il ira dans un autre. « T'as sans doute raison. En plus, j'ai fait fuir tellement de gens à cause de mon côté trop autoritaire, trop possessif, que je ne voudrais pas reproduire les mêmes erreurs avec mon fils. » Dis-tu en haussant légèrement les épaules. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu confies cet aspect de ta vie à Tahlia. Peut-être pour la mettre en garde, justement ? Pour qu'elle sache ce qui l'attend si un jour elle finit par s'approcher trop près de toi. Mais n'est-elle pas déjà trop près, à l'heure actuelle ? Sans doute que si mais, pour la première fois dans ta vie, tu n'y vois aucun inconvénient, aucune crainte. Et ça, te connaissant, c'est plutôt inattendu. Tu vois que tu la surprends lorsque tu demandes à la brune ce qu'elle perçoit de ton rôle de père mais ne fais aucune remarque. Attendant juste qu'elle te donne son avis que tu espères, sincère. « J'suis content de savoir que je ne me débrouille pas trop mal. Cette paternité c'était tellement inattendu que je n'ai eu le temps de rien préparer... » Lou ayant fait un déni de grossesse, tu n'as su que tardivement que tu allais être père. Une décision qui a bouleversé ta vie sans aucun doute. Mais en bien. « Mais oui, c'est aussi l'impression que j'ai. Qu'il me change, qu'il me fait évoluer, grandir même. Il était peut-être temps à trente-quatre ans. » Ajoutes-tu sur un ton un peu plus léger. « Je te remercie d'avoir répondu avec franchise. » Lorsque Tahlia use une nouvelle fois de la sincérité, tu sais que tu peux lui faire confiance quand elle dit que tu n'as pas à te méfier d'elle. Vous abordez votre relation sous un tout autre angle à présent. Il commence à être loin ce temps où vous enquêtiez l'un sur l'autre. Enfin, même si votre relation est plus détendue qu'au départ, tu sais que les preuves que la policière a accumulées sur toi ne seront jamais très loin. Ton sourire s'élargit alors que tu la taquines sur ses talents de chanteuse. Des talents qu'elle n'est pas prête à te montrer à nouveau visiblement. Pour ta plus grande tristesse. « J'suis déçu, moi qui avais dit à Gabriel que tu lui chanterais quelques chansons. » C'est nul d'utiliser ton fils pour ça mais tu ne peux t'empêcher de taquiner Tahlia, c'est plus fort que toi. « A moins que ma présence soit conviée durant ce moment sous la douche. » Ajoutes-tu sur le ton de la plaisanterie. Vous n'en êtes pas encore là avec la brune mais tu aimes lui montrer que tu n'es pas insensible à sa présence si, au cas où, elle ne l'avait pas encore remarqué. Mais ce petit jeu de séduction prend vite fin lorsque tu reçois une notification du célèbre blog de Bowen. Un torchon que tu n'as pas pour habitude de regarder sauf quand ça te concerne. Vu l'illégalité dans laquelle tu baignes, il vaut mieux rester au courant lorsqu'on parle de toi. Mais là, ce n'est pas de ton travail dont il est question mais bien de la brune en face de toi. Apprendre qu'elle est en couple fait naître un sentiment de jalousie chez toi qui était bien caché jusqu'ici. Un sentiment que tu n'apprécies pas du tout et qui te pousse à employer un ton plutôt sec avec la jeune femme. « Seulement quand il parle de moi. Mais c'est pas le sujet. » Rétorques-tu en déposant ton verre de vin sur la table. « Ça change quoi ? Tu oses me le demander ? » Demandes-tu en soupirant sans trop élever la voix pour ne pas effrayer ton fils. « Qu'est-ce que tu fais là Tahlia ? Qu'est-ce que tu veux de moi ? A part monter un dossier, bien sûr, c'est plutôt évident. » C'est complètement con de lui lâcher ça comme ça parce qu'il est plutôt flagrant que la brune ne compte plus utiliser ses preuves contre toi mais tu peux être un vrai connard quand tu t'y mets. C'est un aspect de ta personnalité que Tahlia va découvrir et qui risque de ne pas vraiment lui plaire. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Sam 5 Jan 2019 - 0:24 | |
| Tahlia n'était pas la mieux placée pour parler d'éducation ou de parentalité, mais elle ne put s'empêcher de conseiller Ciàran sur son autoritarisme prononcé. C'était le propre de l'être humain de faire face à l'interdit et de tenter de le contourner. L'adolescence était d'ailleurs la période idéale pour cela. Elle ne voulait pas que la relation entre le père et le fils se dégrade à cause d'une forte sévérité. Ciàran semblait le comprendre puisqu'il lui donna raison, lui faisant même une confidence au passage. « Ah oui, tu es possessif ? » Autoritaire, elle l'avait plutôt compris. Ciàran était un homme qui savait ce qu'il voulait mais elle n'aurait pas, un instant, soupçonné qu'il était possessif. Elle comprenait donc mieux quand il disait qu'il avait fait fuir les gens. « Au moins, tu t'en rends compte. C'est le premier pas pour ne pas refaire de telles erreurs avec Gabriel. » On avait toute une vie pour s'améliorer, disait-on. Ciàran en était un exemple parfait, puisqu'il semblait déjà avoir hautement évolué grâce à sa paternité. Sa paternité sur laquelle il souhaitait avoir l'avis de Tahlia, qui lui avoua son ressenti avec sincérité. Elle sourit légèrement quand elle entendit sa première phrase : « Attendue ou inattendue, préparée ou non, une paternité ne devient réelle qu'à partir du moment où tu tiens ton enfant dans les bras. Il n'y a aucun mode d'emploi face à cela. Tu apprends de jour en jour et je trouve que tu le fais bien. » Et Gabriel le lui rendait bien. Il avait réussi à faire évoluer Ciàran, un fait que l'italien acceptait lui-même. « Trente-quatre, c'est encore jeune pour devenir un vrai adulte. Dis-toi que certaines personnes ne le deviennent qu'à 50 ans. » Et encore ! Quand il la remercia pour son avis, Tahlia lui adressa un large sourire : « C'est avec plaisir ! » Souvent, ils faisaient preuve de légèreté et de taquineries, mais Tahlia appréciait ces moments durant lesquels ils parlaient comme des adultes, plus sérieusement. C'était ce qui renforçait d'autant plus cette relation étrange... et ce qui les éloignait aussi de leur but initial. Tahlia se rendait compte qu'elle appréciait de plus en plus la personne qui se dessinait devant elle. Elle ne pensait pas tomber dans son propre piège et le trouver si intéressant. Cela devenait presque naturel entre eux, comme s'ils étaient deux simples personnes cherchant à se découvrir innocemment. D'ailleurs, Ciàran lui rappela son interlude chant dans la forêt, une interlude que Tahlia n'était pas prête de proposer de nouveau. Mais l'italien trouva un bel argument, en utilisant son fils. « C'est petit, ça, Adreani ! Très petit ! Utiliser ton fils pour m'amadouer, j'aurai vraiment tout vu. » Son ton se fit taquin, mais les paroles suivantes, en revanche, elle ne les avait pas vu venir. Contre son gré, ses lèvres s'étirèrent en un sourire, alors que ses joues se teintèrent d'une légère teinte rosée. C'était bien là que Ciàran était dangereux. C'était en se disant qu'il avait ce petit quelque chose en lui qui troublait totalement notre chère policière. Seulement, elle n'avait pas le droit de répondre à cela, parce qu'elle avait quelqu'un et qu'elle ne voulait rien gâcher, alors elle se contenta de lui lancer un regard amusé, accompagné d'un haussement d'épaules nonchalant. Mais alors que tout se passait bien, il suffit d'une notification, une simple notification qui pouvait tout envoyer en l'air. Alors que Tahlia voulait préserver son jardin secret, the Writers en avaient décidé autrement. Et elle se trouvait à devoir expliquer à son entourage ce qui n'appartenait qu'à Carter et elle. L'attitude de Ciàran changea aussitôt, le ton de l'italien se faisant plus sec, plus froid. Elle tenta un détour en lui demandant si lui aussi lisait tout ses ragots. Il fallait dire que les Writers avaient bien fait leur boulot, en énonçant les noms de Ciàran et Nate dans l'article, alors que ces deux-là n'avaient strictement rien demandé. Mais pour Tahlia, cela ne changeait rien. Enfin, c'était ce qu'elle voulait croire. En réalité, elle n'avait pas envie que cela change quoique ce soit entre eux. Elle ne voulait pas tirer un trait sur une relation sur laquelle elle devrait pourtant tirer un trait. Quand Ciàran reprit la parole, la jeune femme ne le quitta pas du regard, abasourdie par ce qu'il lui balançait à la figure. Il croyait vraiment qu'elle n'était là que pour ça, pour monter ce fichu dossier. Foutaises ! « Tu es sûr de vouloir avoir une telle discussion, là, maintenant ? » Il y avait quand même Gabriel, tout près. En revanche, elle ne pouvait pas passer à côté de ce qu'il disait. « Ne me fais pas passer pour la conne de l'histoire, pour l'hypocrite qui t'utilise pour monter un dossier. Tu sais très bien que ça fait un moment que j'ai laissé tomber. » Elle avait gardé un ton relativement calme, parce que s'énerver ne rimerait à rien. Mais elle ne put s'empêcher d'ajouter : « Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais évolué. Prouve-le en disant clairement ce qui te dérange, Ciàran, plutôt que de te cacher derrière des faits qui ne sont plus d'actualité. » Elle cherchait à ce qu'il lui pose les bonnes questions. Ces questions auxquelles elle n'avait pas de réponse, elle-même. A vrai dire, elle ne savait pas ce qu'elle faisait là. Pire encore, elle ne comprenait pas pourquoi elle redoutait tant qu'il la rejette. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Mer 23 Jan 2019 - 22:09 | |
| Possessif, le mot est faible. Tu ne supportes pas bien qu’on touche à quelqu’un à qui tu tiens. Et le nombre de personnes à qui tu tiens est très faible et se compte à peine sur les doigts d’une main. C’est pourquoi, tu montres souvent les dents quand quelqu’un s’approche un peu trop près d’un de tes proches. Surtout quand tu sais que cette personne est foncièrement mauvaise. Et souvent, même si aux premiers abords on ne te croit pas, te qualifiant de trop méfiant, il s’avère que tu as souvent raison. Malheureusement, lorsque tes proches s’en aperçoivent il est souvent trop tard. C’est pourquoi, avec ton fils, tu te jures de ne pas faire les mêmes erreurs même si, comme le dit Tahlia, une sévérité trop grande ne ferait que le faire fuir. « Oui je peux l’être, malheureusement. Parce que je n’aime pas beaucoup partager et quand une personne entre dans ma vie après un périple des plus compliqués, je n’ai pas envie qu’elle en sorte. » Et vu ta réputation, il n’est pas rare que certaines personnes tentent de te discréditer. Tu hoches la tête lorsque la policière affirme que se rendre compte de ses défauts permet de ne pas refaire les mêmes erreurs constamment. Tu le penses aussi même si tu n’as pas la prétention de dire que tu es un père modèle, un père parfait. « Merci. » Dis-tu simplement en entendant Tahlia te complimenter sur ton rôle de père. Tu n’as pas l’habitude de recevoir des compliments ou du moins, pas des compliments de ce genre. Alors, tu te montres assez pudique sur tes sentiments, la remerciant simplement mais avec sincérité. De toute façon, en général, tu n’es pas très causant comme mec. Tahlia l’aura sûrement compris même si ce soir, visiblement, tu fais exception à la règle. « Ca aurait pu être moi si je n’avais pas eu d’enfant alors ne te moque pas ! » Rétorques-tu, taquin, lorsque Tahlia évoque les hommes de cinquante ans encore immatures. Ca aurait vraiment pu être toi connaissant ton caractère et ta peur de l’engagement. Malheureusement, à cinquante ans, tu aurais sûrement été bien incapable de mener la même vie qu’aujourd’hui. Même si on ne prend jamais sa retraite à la mafia. Quelques minutes plus tard, tu ne peux t’empêcher de taquiner la brune sur son talent de chanteuse. Un talent que tu as découvert lors de votre balade en forêt. Et un talent que tu aimerais entendre à nouveau. Alors, même si c’est bas, tu décides de mêler Gabriel à tout ça pour jouer sur la corde sensible auprès de Tahlia. Tu ris à sa remarque taquine, elle aussi, en secouant légèrement la tête. « Bah quoi, autant tirer des avantages à être père. » Rétorques-tu sur le ton de la plaisanterie. Être père apporte bien plus d’avantages que ça, évidemment, tu n’es pas sérieux quand tu dis ça. Et alors que tu ajoutes une petite phrase emprise de sous-entendus, tu vois que la brune n’est pas si insensible qu’elle le laisse paraître. Tu le remarques à ses joues qui se colorent d’une sublime teinte rosée. Tu dois bien l’avouer, la voir comme ça te séduit plus qu’il ne le faudrait. Mais si le ton semble si léger à cet instant précis, quelques minutes plus tard, malheureusement, il change du tout au tout. L’atmosphère devient plus lourde, plus pesante et surtout remplie de reproches. Tout ça à cause d’un blog à la con que tu ne devrais même pas regarder. Pourtant, ce soir, tu l’as fait. Et tu ne regrettes pas d’avoir jeté un coup d’œil à ce torchon parce que, sinon, comment aurais-tu pu savoir que Tahlia était désormais en couple ? Comment aurais-tu pu savoir que cette « relation » naissante entre vous n’est que foutaise ? Que tu t’ouvres à elle pour quoi ? Du vent. Alors oui, à cet instant précis, tu sens la colère te gagner et tes mots aussi durs que secs en sont la preuve. Quand la policière demande si tu es sûr de vouloir avoir une telle conversation avec Gabriel sur ses genoux, tu t’avances d’un pas, tendant les mains pour attraper son fils. « Viens bonhomme. » Dis-tu plus doucement pour qu’il ne ressente pas cette atmosphère négative. Puis, tu vas le poser dans son parc à jeux un peu plus loin pour qu’il ne s’occupe pas de vous. Revenant vers Tahlia, tu restes néanmoins debout, ayant besoin de bouger pour évacuer la colère et la déception qui te submergent. Tu arques un sourcil en entendant la jeune femme te demander d’être honnête et de dire clairement ce qui te dérange. C’est vrai que te cacher derrière un dossier caduc, maintenant, n’était pas très malin. « Tu sais très bien ce qui me dérange, ne fais pas comme si ce n’était pas le cas. Toi aussi, sois honnête. » Dis-tu en soupirant légèrement, plus calmement. « Ce qui me dérange Tahlia c’est que je pensais qu’on commençait à avoir un petit quelque chose en plus. Je me sens tellement con de dire ça maintenant que je sais que tu es avec un autre mais… c’est la vérité. Tu sais bien plus de choses sur ma vie que la plupart des gens et ça représente quelque chose pour moi. Je croyais que c’était aussi le cas pour toi mais finalement, tout ça, ce n’est que du vent. » Ajoutes-tu en levant les yeux au ciel avant de porter ton verre de vin rouge à tes lèvres pour tenter de te calmer. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Dim 27 Jan 2019 - 22:44 | |
| Ciàran, possessif ? C'était amusant de le voir affirmer des défauts dont il avait pleinement conscience. Tahlia connaissait le côté autoritaire, mais elle n'aurait pas parié sur un côté possessif de la part du bel italien. Il semblait si détaché de tout. Et de tous. Mais quand il lui apporta quelques détails supplémentaires, la jeune femme comprit. Elle comprit qu'il était possessif avec ceux qui avaient tenu le coup, qui s'étaient battus corps et âmes pour qu'il les accepte dans sa vie, pour qu'il leur accorde sa confiance. « Un périple des plus compliqués... » répéta-t-elle avec un sourire, s'amusant à insister sur ce point, comme si elle le confirmait en quelque sorte. Ciàran, dans tout son être, était compliqué. Elle comprenait que beaucoup avaient fui, en constatant qu'il était une personne fermée, mystérieuse, difficile à cerner. Mais c'était triste de se dire que beaucoup partaient parce qu'ils ne supportaient pas la possessivité de Ciàran. « Pourtant, ces personnes-là, elles sont arrivées au bout de ce périple des plus compliqués. C'est la preuve qu'elles tiennent à toi, qu'elles ne te lâcheront pas de sitôt. Tu devrais peut-être lâcher du lest... même si j'admets que ce n'est pas facile. Quand ça concerne des personnes auxquelles on tient, on devient quelqu'un d'autre. C'est instinctif, déraisonné, presque sombre. » Tahlia, elle-même, était une toute autre personne quand cela concernait une personne qu'elle aimait. Dans ces moments-là, elle devenait une vraie louve, prête à sortir les crocs. Et dans le domaine sentimental, elle pouvait sombrer dans la jalousie, dans la possessivité. Et comme Ciàran, elle les faisait fuir. Ou elle se faisait du mal. Ce qui revenait à perdre la personne aimée dans les deux cas. Après avoir émis son avis sur le statut de père de Ciàran, pour laquelle elle avait été des plus sincères, elle lui adressa simplement un sourire quand il la remercia. C'était déjà beaucoup. Elle avait fini par comprendre qu'il était plutôt pudique. Alors, elle préféra repartir sur quelque chose de plus léger en évoquant la maturité des hommes. La phrase de Ciàran la fit rire. « Oui, mais tu as eu un enfant ! Tu ne seras donc pas cet homme immature, qui se fera des teintures parce qu'il refuse de vieillir et qui continuera à charmer des petites jeunes de 25 ans. » Avant de rajouter, encore plus taquine : « Quoique... tu n'es pas à l'abri de faire la crise de la cinquantaine. » Cela restait une éventualité plausible et sur laquelle Tahlia insistait. En contrepartie, il lui rappela ses talents de chanteuse, en tirant sur la corde sensible, en faisant appel à Gabriel. Pour lequel, elle abdiqua dans un rire. « C'est bien connu, les gamins sont là pour qu'on puisse obtenir ce que l'on veut, parce que nous, nous ne sommes pas aussi mignons. » répondit-elle à sa phrase sur les avantages d'être père. Elle avait bien compris qu'il plaisantait, elle rentrait simplement dans son jeu, et son regard le montrait bien. Bien sûr qu'il y avait d'autres avantages. Quand elle voyait Ciàran, elle voyait le bien que Gabriel lui avait fait. Et elle se demandait comment elle allait être, elle, le jour où un petit être aura été porté près de neuf mois, quand elle aura ce petit bout d'elle dans sa vie...si un jour, elle avait la chance de vivre cela. Elle secoua la tête face à ses pensées qui revenaient souvent, bien trop souvent, et son regard sur lui quand il lui sortit une phrase empreinte de sous-entendus. Une phrase à laquelle elle rougit instantanément. A ses dépends. Et comme si on souhaitait la punir de réagir comme cela face à Ciàran, la conversation dévia totalement quand il reçut une notification des Writers. Une notification sur un article qui la concernait pleinement, puisqu'il parlait de sa relation avec Carter. Ciàran changea directement son attitude. Son ton fut sec, ce qui destabilisa la brune. Mais elle ne rétorqua rien, ne voulant pas que Gabriel soit confronté à cette atmosphère devenue subitement électrique. L'italien prit l'enfant et le remit dans le parc, sous le regard de Tahlia. Puis il revint vers elle, debout, et lui fit part de son ressenti, avec la plus grande honnêteté qu'il pouvait y avoir depuis qu'ils se connaissaient. Il la mettait clairement devant le fait accompli. Il lui rappelait qu'ils avaient ce petit truc. Qu'il s'était ouvert à elle, ce qui n'était pas chose commune. Le fait qu'elle soit avec quelqu'un d'autre faisait presque croire qu'elle s'était foutue de lui, qu'elle s'était jouée de lui. Tahlia secoua la tête et répondit aussitôt : « Ce n'est pas du vent. Je ne peux pas te laisser dire ça, Ciàran. » Elle marqua un temps, afin de lui faire comprendre qu'elle était bien sérieuse. « Bien sûr qu'il y avait quelque chose en plus. Et... je sais que je ne devrais pas dire ça, mais il est encore là, ce petit truc en plus. » Ce petit truc qu'elle ne pouvait pas expliquer et qui l'attirait irrémédiablement vers l'italien. Non, décidément, ce n'était pas la chose à dire, mais on connaissait Tahlia et sa capacité à dire tout haut ce qu'elle pensait. Seulement, elle gardait la tête froide, en dépit de tout. « Mais ce qui arrive avec Carter, c'est... inattendu. C'est fort. Je ne peux pas passer à côté de ça. Ce serait une bêtise. » Il voulait qu'elle soit honnête, elle l'était. Ce n'était que le début de leur histoire, mais Carter la rendait déjà tant heureuse. Et cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été heureuse. Elle se sentait bête d'avoir à se justifier. Mais elle reprit cependant : « Tu t'es ouvert à moi, je me suis ouverte à toi, parce qu'on s'est retrouvés sur plusieurs points. Être avec quelqu'un ou non ne change en rien cela, ça ne change pas la personne que je suis au fond. Maintenant, s'il faut partir parce que tu estimes que ça change tout, je le ferai... » C'était bête, mais elle ne pouvait pas partir d'elle-même. Il n'y avait que deux personnes qui pouvaient la faire s'éloigner de Ciàran : Carter et Ciàran lui-même. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Mar 5 Fév 2019 - 16:15 | |
| Tu sais que tu n’es pas quelqu’un de facile à cerner et encore moins quelqu’un de facile à atteindre. C’est pourquoi, lorsqu’une personne persévère pour entrer dans ta vie, tu ne lâches pas si facilement l’affaire lorsqu’elle désire en sortir. Mais ce cas de figure n’est pas si fréquent pour toi, c’est pour cette raison que ton entourage proche est plutôt restreint et au fond, tu ne t’en plains pas. Puis, il y a certaines personnes comme Tahlia qui se glissent naturellement dans ta vie sans que tu ne puisses contrôler quoi que ce soit. Et dans ce cas de figure-ci, tu ne sais absolument pas comment tout ça va finir. « C’est exactement ça. » Dis-tu sans détacher ton regard de la brune, impressionné qu’elle puisse lire en toi avec une telle facilité. Cela vient sans doute du fait que vous vous ressemblez sur bien des points. Et aussi parce que tu t’es ouvert à la jeune femme bien plus qu’il ne le faudrait même si ça risque de mener à ta perte. « Sache que je prends tes conseils avec une attention toute particulière. T’es vraiment douée pour ça aussi. Y-a-t-il quelque chose que tu ne saches pas faire ? » Demandes-tu à la policière avec un sourire au coin des lèvres. Plus tu l’observes, plus tu la découvres, plus tu sais que beaucoup de choses chez Tahlia t’attirent. Tu ne sais pas comment elle fait mais elle a ce don pour garder ton regard rivé sur elle. Pour capter toute son attention peu importe de quoi elle parle. Quelquefois, ton regard dévie sur ses lèvres que tu désires goûter depuis un moment maintenant mais tu résistes parce que tu sais que ça ne ferait que compliquer davantage la situation. Et elle est déjà complexe, au fond, quand on sait tout ce que vous possédez comme informations l’un sur l’autre. Même si aujourd’hui, ces informations n’ont plus la même saveur ni la même utilité qu’auparavant. Tu secoues légèrement la tête quand Tahlia souligne que tu n’es pas à l’abri d’une crise de la cinquantaine. C’est possible mais tu refuses de l’admettre. Tu trouves ça tellement ridicule ce passage difficile d’une décennie à une autre. Et puisque tu as bien profité de la vie jusqu’ici en tant que célibataire, tu es persuadé de ne pas être sujet à ce genre de problèmes. « Je pense que la vie m’épargnera à ce niveau-là. » Dis-tu en riant légèrement. « Mais toi, tu approches de la trentaine non ? Tu appréhendes un peu ou tu t’en fous complètement ? » Demandes-tu avec un rictus aux lèvres, curieux de connaître le point de vue de la brune. Tu hoches doucement la tête alors que la policière ajoute que les gamins sont un outil pour obtenir ce que l’on désire grâce à leur côté bien trop mignons. Même si de ton côté tu n’utilises pas Gabriel pour ça, tu es persuadé que certains en sont capables. Et certaines femmes tombent dans le panneau en voyant un père célibataire qui s’occupe de son enfant. Mais alors que vous discutez calmement et de manière détendue, une tempête s’abat sur vous et ce moment serein que vous partagiez. The Writers. Ils sont doués pour foutre la merde, ça ne fait aucun doute. Et aujourd’hui, ils ont bien réussi leur coup pour éloigner Tahlia de toi et toi d’elle. Du moins c’est ce que tu crois dans un premier temps : qu’elle se fout complètement de toi et que tout ce que vous partagez n’est que du vent. Mais malheureusement ou heureusement tu ne sais pas, elle partage ton point de vue. Il se passe bien quelque chose entre vous que vous ne pouvez expliquer. Alors faut-il le laisser partir, s’évaporer avec le départ de Tahlia ? Tu n’en as aucune idée. Tout ce que tu sais, c’est que tu n’as pas envie de la laisser s’échapper de ta vie mais c’est sûrement égoïste de penser de cette façon alors qu’elle mérite d’être heureuse. Qui plus est, ce bonheur, ce n’est sûrement pas toi qui risques de lui offrir. « J’en sais rien Tahl’. » Dis-tu en soupirant avant de venir prendre à nouveau place sur le canapé à côté de la brune. « Tu ne peux pas dire que ça ne change rien… c’est faux. Réfléchis deux minutes, tu penses vraiment que c’est une bonne chose de continuer dans cette voie alors que tu es avec un autre ? » Demandes-tu en tournant la tête pour affronter le regard de la brune. « Je n’ai pas envie de te laisser partir mais je n’ai rien pour te retenir… » Tu n’as rien à lui offrir, rien de bon à faire ressortir de toute cette histoire. Alors à quoi bon continuer dans cette voie ? A quoi bon continuer à s’accrocher à ce truc en plus s’il n’est pas à la hauteur de ce qu’elle peut avoir avec un autre ? |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Jeu 7 Fév 2019 - 22:38 | |
| Ciàran semblait impressionné par le fait que Tahlia touche dans le mille avec lui. Elle arrivait à cerner les gens facilement, parce qu'elle savait les écouter, elle savait porter son attention sur eux et mettre des mots derrière des phrases qui semblaient dénuées de détails personnels, en apparence. Mais avec Ciàran, c'était encore plus fort. Peut-être parce qu'ils se ressemblaient plus qu'ils ne le pensaient. Et elle était contente de savoir qu'il prenait ses conseils avec sérieux. Quand il lui demanda ce qu'elle ne savait pas faire, Tahlia répliqua, en riant : « Oh beaucoup de choses ! Garder les gens près de moi, par exemple. » C'était un aveu qu'elle lui faisait pour le coup. Oui, Tahlia était forte pour donner des conseils, mais beaucoup prenait cela pour des leçons moralisatrices et souvent, elle les perdait alors qu'elle tentait simplement d'aider. Elle reporta son regard sur Ciàran et lui rendit ce petit sourire qu'il avait aussi sur les lèvres. C'était donnant-donnant. Il lâchait une information, elle en lâchait une en contrepartie. Et c'était à double-tranchant. Cela leur permettait de se connaître davantage mais rendait leur relation encore plus complexe. Parce qu'en apprenant à se connaître, ils apprenaient à s'apprécier, alors que cela ne devrait pas être le cas, alors qu'ils feraient mieux de s'éloigner l'un de l'autre. Mais plus le temps avançait, moins elle avait envie de s'éloigner de lui. S'amusant à le taquiner sur la crise de la cinquantaine Ciàran lui avoua que la vie l'épargnera sûrement de ce côté-là. « Ah oui ? Je suppose que c'est parce que tu as bien profité comme il le fallait ? » Vu l'homme, elle se doutait bien qu'il avait croqué la vie à pleines dents, profitant de ce qu'elle pouvait lui offrir. Mais quand il lui retourna la question, Tahlia resta muette un instant. Oui, elle avait profité de la vie, elle aussi, elle avait profité de son célibat, mais c'était toujours par dépit. Pour oublier le mal qu'Elias avait pu lui faire. Elle haussa vaguement les épaules : « Oui, je vais avoir trente ans en février. Et pour être honnête, je pense que j'appréhende un peu. Ce n'est qu'un nombre, je le sais bien, mais je trouve que la trentaine, c'est une transition. C'est l'âge auquel tu commences à avoir un boulot stable, tu achètes une maison, tu te mets en couple et tu commences à avoir des enfants. Je le vois avec les amis de mon âge, ils sont de plus en plus dans ce cas de figure. Du coup, j'ai l'impression d'être en décalage. Je n'ai encore rien construit de concret, j'ai l'impression d'être dans la même situation qu'il y a dix ans... et bizarrement, c'est pesant. J'ai peur de passer à côté de tout ça. » Deux ans auparavant, Tahlia n'aurait jamais tenu ce jour de discours, elle-même s'étonnait d'avoir de telles envies à présent. « Je crois que je deviens ennuyeuse à souhait. » ajouta-t-elle en riant. Non, elle devenait simplement une adulte qui aspirait à une vie plus heureuse, plus stable. Elle ne demandait pas la petite vie bien posée avec une maison et un chien. En revanche, l'idée d'avoir un enfant l'obsédait. L'horloge biologique tournait, elle savait que les années passaient vite et elle ne voulait pas être une mère trop vieille. Mais elle n'eut pas le loisir de penser davantage à cela. Les Writers avaient frappé. En un seul article, ils venaient de détruire la relation qu'elle avait avec Ciàran. Elle comptait lui parler de Carter, elle comptait lui expliquer pourquoi elle allait être en retrait par rapport à l'italien, mais ces pseudos-journalistes l'avaient devancée. Ciàran pensa qu'elle se jouait de lui. Il était en droit de croire cela, puisque ce n'était pas Tahlia qui lui avait annoncé la nouvelle de son couple. La brune aurait pu le laisser croire cela. Cela aurait été plus simple pour eux, cela aurait facilité leur prochain éloignement. Mais Tahlia ne put accepter cela. Elle ne voulait pas que Ciàran quitte aussi brusquement sa vie. Elle ne voulait pas qu'il garde une telle image d'elle. Alors, elle lui avoua tout ce qu'elle avait sur le cœur, elle lui fit part de cette petite étincelle qu'il y avait entre eux et qui l'empêchait de s'éloigner pleinement de lui. C'était complètement déraisonné, mais Tahlia avait envie de croire que rien n'allait changer, qu'ils allaient pouvoir continuer à se voir sans que cela n'engendre le moindre problème. C'était se voiler a face. Ciàran prit de nouveau place à ses côtés et lui posa la question qui mettait Tahlia devant le fait accompli. « Non. » souffla-t-elle, doucement. « Je sais que ce n'est pas une bonne chose de continuer dans cette voie-là. » Ne serait-ce que par respect pour Carter, et c'était primordial pour Tahlia de le respecter. « Mais il y d'autres voies... » Les derniers mots de l'italien la firent soupirer. Il venait de lui sortir le fameux « je n'ai rien pour te retenir », qui était dans la même veine que le « je n'ai rien de bon à t'offrir ». C'était stupide, mais c'était comme s'ils rompaient, alors qu'il n'y avait rien eu de concret entre eux. « Je ne te demande pas de me retenir, Ciàran. Je te demande juste de me laisser encore une petite place, comme une amie, une bonne pote ou quelque chose du genre. Ce petit truc en plus était là, certes, mais ce n'est pas ça qui a forgé notre relation. Sinon, je me serais contentée de te sauter dessus, et basta. Pour moi, une simple conversation avec toi vaut bien plus que tous les sous-entendus et les jeux de séduction qu'il y a pu avoir. » Refréner son attirance pour lui allait être difficile, mais elle tenait à Ciàran, et ce soir, elle le démontrait. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Dim 10 Fév 2019 - 21:14 | |
| « Ca nous fait encore un point commun alors. » Dis-tu en riant à ton tour. Bien trop de points communs pour que tu puisses les compter. Il est clair que vous appréhendez la vie de la même façon avec Tahlia. Enfin en partie en tout cas. La jeune femme est moins fermée que toi aux relations et pourtant, elle t’explique être capable de garder les gens auprès d’elle. A tes yeux, c’est difficile à croire puisque tout t’attire irrémédiablement vers la policière sans que tu puisses le contrôler. « Mais j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi quelqu’un ne voudrait pas être auprès de toi. » Ajoutes-tu en fronçant légèrement les sourcils. Au-delà de la sincérité qui transparait dans tes paroles, c’est une vraie question que tu te poses. Mais Tahlia n’aura sûrement pas la réponse à ta question sinon, le problème ne se poserait pas. Quand la jeune femme te taquine à propos d’une potentielle crise de la cinquantaine, tu te montres plutôt sûr de toi. Tu ne penses pas être touché par une telle crise même si tu n’en es pas totalement à l’abri. Et c’est exactement pour la raison que souligne Tahlia que tu penses être épargné. Cela ne doit pas être compliqué de comprendre que tu profites de la vie de toutes les façons possibles ou presque. En tout cas, on peut dire qu’à trente-quatre ans, tu as profité bien plus que la plupart des gens. « Oui et que j’en profite encore. » Dis-tu avec un sourire taquin aux lèvres. Tu lui retournes la question sachant qu’elle approche elle aussi d’un nouveau cap, le passage à la trentaine. Tu écoutes attentivement quand Tahlia t’explique ses doutes et ses peurs, elle semble être dans une phase de remise en questions comme ça arrive à tout le monde. Tu as toi-même beaucoup douté en apprenant que tu allais être père mais la vie trouve toujours un moyen de mettre des solutions sur notre route. Et même si les doutes de Tahlia sont légitimes, tu es persuadé qu’ils s’envoleront petit à petit quand sa vie prendra un nouveau tournant, peu importe le domaine. Tu ris en secouant la tête lorsque la brune ajoute qu’elle est devenue ennuyeuse à souhait. Ce n’est pas comme ça que tu la vois, toi. Même si tu n’aimes pas avoir des conversations aussi profondes d’habitude, avec la policière les choses sont différentes. Tu pourrais discuter de tout ça pendant des heures, t’ouvrant et te livrant à elle de la manière la plus sincère qu’il existe. Et c’est ce qui va rendre la chute encore plus compliquée lorsqu’elle arrivera. Car tu sais qu’elle arrivera. « Tu n’es pas ennuyeuse. » Dis-tu avec un faible sourire aux lèvres. « Tu te poses simplement des questions qu’on se pose tous à un moment ou un autre. Mais je pense que ça ne sert à rien de se comparer aux autres. Chacun avance à son rythme et même si tes amis sont plus avancés dans la vie que toi, ça ne veut pas dire qu’ils sont mieux que toi ou plus heureux. C’est simplement que la vie les a plus épargnés que toi. » Ajoutes-tu en haussant doucement les épaules, portant ton verre de vin à tes lèvres. A cet instant précis, c’est une situation inédite qui arrive… toi, Ciàran, conseillant et rassurant quelqu’un. Comme quoi, tout peut arriver. Mais en présence de la brune, tu as cette impression que tout est possible, que tout n’est pas perdu ni pour toi, ni pour elle. Et c’est ce qui rend la nouvelle postée par les Writers encore plus compliquée à tes yeux. Maintenant que tu sais que Tahlia est en couple, tu doutes de la sincérité de vos échanges, de votre relation et même de la jeune femme. Tu ne sais pas si tout ce que vous aviez construit jusqu’ici et que vous étiez en train de construire compte ou si ce n’était que du vent. La policière confirme ce que tu penses en t’avouant que, pour elle aussi, il y a ce petit truc en plus entre vous mais vous savez tous les deux que ça ne peut pas durer. Alors il est légitime pour toi de te demander si tout ça mène quelque part ou non… Tu soupires quand Tahlia t’avoue que continuer dans cette voie n’est pas une bonne idée mais qu’il existe d’autres voies. Tu en doutes, te connaissant, ces autres voies ne te suffiront pas. Pas après cette relation si particulière qui vous unissait jusqu’ici. Mais tu écoutes ce qu’elle a à dire, parce qu’elle mérite au moins ça. Les paroles de la brune ne sont pas fausses mais tu ne peux t’empêcher de penser qu’elle se voile la face si elle pense que ça va réellement marcher entre vous de cette façon. « Je ne sais pas… je ne sais vraiment pas si on pourra balayer aussi facilement ce truc en plus, Tahlia. » Surtout que de ton côté, tu n’en as pas tellement envie. Mais maintenant que la jeune femme est en couple, tes envies passent au second plan. « Je suis quand même déçu que tu ne me l’ai pas dit. D’autant plus que c’est Carter… Il m’a déjà parlé de toi, j’aurais dû me douter qu’il y avait plus qu’une simple amitié entre vous. » Dis-tu en haussant les épaules et en soupirant légèrement. « Je te l’ai dit, je n’ai pas beaucoup d’amis parce que je suis trop possessif envers mes proches. Alors avec toi, ça risque d’être encore plus compliqué en sachant que depuis quasiment le début j’ai cette envie de ne te partager avec personne d’autres. » Tu ne peux pas être plus sincère que ça et dans le fond, si Tahlia veut poursuivre votre relation dans une autre voie, elle ne pourra pas dire que tu ne l’as pas prévenue. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Dim 17 Mar 2019 - 21:41 | |
| Encore un point commun, disait-il. Un de plus, pensait-elle. Un de plus qui montrait qu'il lui ressemblait plus qu'elle ne l'aurait cru. Ils avaient eu des vies différentes, ils avaient traversé bon nombre d'obstacles et voilà qu'à trente ans et plus, ils étaient au même point de vie, incapables de garder quelqu'un près de soi. Ciàran se fermait totalement, Tahlia, elle, misait toujours sur les mauvais chevaux, mais ils en arrivaient au même stade. Ils savaient s'entourer de personnes, mais ils restaient profondément seuls. Elle haussa les épaules quand l'italien affirma ne pas comprendre pourquoi on ne la voulait pas près de soi, répondant, avec légéreté : « Il faudrait que je le demande à mes ex et à mes amis qui m'ont tourné le dos. » Mais elle reprit, plus sérieuse : « Il faut croire que les gens n'aiment pas les personnes qui n'ont pas peur de dire la vérité pour les protéger, même si ça doit blesser. » C'était cela qui causait du tord à Tahlia. Elle voulait trop prendre soin des gens. Et pour cela, elle se permettait parfois de donner son avis et d'agir en conséquences, au risque d'empiéter de trop sur le terrain de ces personnes qu'elle aimait tant. « Ou alors, c'est parce que je choisis toujours les mauvaises personnes. » enchaîna-t-elle dans un rire, tentant de montrer qu'au fond, cela ne l'affectait pas tant, mais la vérité était toute autre. Seulement, elle ne le disait pas clairement. Taquinant Ciàran sur sa crise de la cinquantaine, la jeune femme comprit bien vite qu'il faisait partie de ces personnes qui savaient profiter de la vie, qui ne prenaient pas le risque d'avoir des regrets bien plus tard dans leur existence. Tahlia les enviait, ces personnes-là. « Tu as bien raison d'en profiter. Et tu as d'autant plus raison de le faire encore et encore. On ne vit qu'une fois, comme on nous le répète si bien » Mais alors qu'il lui retournait la question et qu'il évoquait ce cap de la trentaine, la policière fut d'une sincérité déconcertante. C'était la première fois qu'elle évoquait ses craintes, aussi clairement. C'était la première fois qu'elle évoquait sa peur d'être en décalage, parce qu'à l'aube de ses trente ans, elle n'avait rien construit. C'était une peur si commune. Elle s'attendait à une plaisanterie de Ciàran, mais l'italien lui affirma qu'elle n'était pas ennuyeuse. Elle posa son regard sur lui, surprise de voir qu'il la conseillait, la rassurait, lui, l'être détaché de tout. Elle ne put retenir ce sourire qui apparut sur le bout de ses lèvres, alors que ses yeux verts restaient ancrés sur lui, le remerciant silencieusement. « Tu as raison. » murmura-t-elle. « Il faut que j'apprenne à accepter mon chemin de vie et ne pas le comparer aux autres. Il faut que je me laisse vivre et arrêter de vouloir contrôler ou forcer le destin, sous prétexte que je vieillis. » Trente ans, c'était encore jeune. Et même si elle achetait une maison à 60 ans, ce n'était pas pour autant qu'elle aura raté sa vie. Il n'y avait que ce désir d'enfant qui avait une date de péremption et c'était sûrement cela qui inquiétait la brune. Elle se fichait du reste, du boulot, de la maison, de l'argent. Mais devenir mère était son souhait le plus cher. Elle en avait déjà parlé à Freja, il y avait déjà quelques mois, c'était donc la preuve que ce n'était pas un simple caprice de la part de Tahlia. Elle secoua la tête, comme pour éviter de penser à tout cela, préférant reporter son attention sur le bel italien. « Merci Ciàran, c'est vraiment plaisant de parler avec toi. » Avec lui, il était simple de se confier, d'évoquer ses peurs, ses envies. Ils se dévoilaient bien plus qu'ils ne le voulaient. Parce qu'il y avait ce truc en plus. Ce truc en plus qui s'apprêtait à voler en éclat avec ce billet des Writers qui évoquait le couple que Tahlia et Carter formaient désormais. Cela remettait tout en doute. Et notamment la sincérité de Tahlia envers Ciàran. Il était normal qu'il doute d'elle, elle ne pouvait pas lui en vouloir, mais elle tenait à rétablir la vérité. Elle ne s'était pas jouée de lui. Simplement, ce qu'elle vivait avec Carter était si beau, si pur, qu'elle ne pouvait pas se permettre de passer à côté de cela. Mais malgré tout, malgré son envie de s'investir dans sa relation avec le britannique, Tahlia sentait son cœur se serrer en comprenant que Ciàran n'imaginait pas balayer aussi facilement ce qu'il y avait entre eux. La brune comprit qu'ils étaient dans une impasse et qu'ils allaient devoir s'éloigner. Elle arqua un sourcil à la suite de ses paroles, alors qu'il évoqua Carter : « Vous vous connaissez ? » Il ne manquait plus que ça. Bowen était décidément une ville bien trop petite. « Je te le répète, je ne te l'ai pas dit parce que ça s'est fait récemment. Mon entourage le plus proche n'était pas au courant. » Tahlia faisait ce qu'elle détestait le plus : dévoiler son jardin secret. Elle n'était pas le genre de femmes à hurler sur tous les toits qu'elle était en couple. Surtout au début, quand la nouveauté de la relation ne concernait que son petit-ami et elle-même. Mais les Writers en avaient décidé autrement et elle devait faire avec. Quand Ciàran reprit la parole, la brune garda son regard sur lui, étonnée de voir tant de sincérité de sa part. Il ne voulait la partager avec personne d'autre. Il évoquait cette possessivité qui avait éloigné tant de personnes de lui. « Tu veux me partager avec personne d'autre, mais tu l'as dit toi-même, tu n'as rien pour me retenir. Qu'est-ce que tu attends de moi, alors, Ciàran ? Que je reste près de toi, à te courir après en espérant avoir vainement quelque chose de plus venant de toi ? Je me connais, je sais que si l'on continue dans cette voie, je vais m'attacher à toi et ça fichera tout en l'air. » Tahlia disait cela avec un calme déconcertant, elle essayait juste de comprendre ce qu'il attendait d'elle, de lui faire comprendre qu'elle avait sa vie à vivre, elle aussi. |
| | | Invité | Sujet: Re: #455 - dancing in the dark, with you between my arms (tahlia) Ven 29 Mar 2019 - 0:49 | |
| Tu connais bien ça, toi aussi, la franchise qui peut blesser et détourner les autres de toi. Trop souvent tu t'es montré honnête et trop souvent ça a fait fuir tes proches. Mais il faut dire que tu n'as pas toujours la bonne manière pour dire les choses. Contrairement à Tahlia qui semble bien plus douce et mesurée que toi. Alors, tu es convaincu que c'est sur son choix d'amis, de proches, que la policière se trompe. « Je penche plutôt pour cette solution. » Dis-tu avec un léger rire, toi aussi. « Si ces personnes ne manquent pas à ta vie, alors, c'est qu'elle n'avait rien à y faire. » Tu pars de ce principe-là. Les personnes qui te sont chères, et il y en a peu, ne quitteront jamais ton monde. Même après les pires coups bas, même après les pires obstacles. D'ailleurs, en te côtoyant, Tahlia prouve une fois de plus qu'elle choisit les mauvaises personnes. Tu es persuadé de ne pas mériter ta place dans son quotidien, dans sa vie. Et elle s'en rendra compte assez tôt. Tu hoches la tête quand la brune souligne l'importance de vivre, de profiter, car la vie est courte. C'est ce que tu fais de ton côté, t'interdisant très peu de choses. Maintenant que tu as Gabriel, les choses sont un peu différentes mais tu continues à vivre même en étant père célibataire. Quelques minutes plus tard, Tahlia te confie ses doutes, ses peurs, quant au temps qui défile. Quant à la vie qui continue et qui n'évolue pas assez de son côté. Elle se compare aux autres Tahlia et tu trouves ça bien bête. Elle est assez unique pour ne pas avoir à le faire. Mais la jeune femme n'a aucune idée de ce qu'elle vaut, tu l'as très vite compris. Alors, tu tentes de la rassurer à ta façon, n'étant pas très doué pour ça. En tout cas, tes mots semblent avoir un impact positif sur elle et c'est tout ce qui compte. « Tout à fait. Surtout que tu es encore jeune, tu as toute la vie devant toi. » Conclus-tu, un léger sourire aux lèvres. Quand elle te remercie, soulignant qu'il est plaisant de parler avec toi, tu ne peux t'empêcher de rire doucement. « C'est bien la première fois que j'entends ça. D'habitude je ne suis pas aussi bavard. » Dis-tu en haussant les épaules. « Il faut croire que c'est plus facile de parler, de s'ouvrir, avec toi. » Même si Tahlia a l'habitude de faire parler les gens à travers son métier, avec toi, les choses sont bien différentes. C'est justement parce que la brune est policière que tu t'es retenu de parler, au début. Mais très vite, tu as compris que ce truc en plus qui vous lie, te pousse à être totalement transparent avec elle. Ce truc t'empêche de taire ce que tu ressens contrairement à d'habitude. C'est pour cette raison que lorsque tu apprends sa relation avec Carter, tu bouillis littéralement de l'intérieur. Tahlia n'a pas idée d'à quel point tu te contiens à cet instant précis. Pour moins que ça tu as déjà détruit pas mal d'objets et même de meubles. Mais Gabriel est là et tu ne voudrais pas lui faire peur. Alors tu gardes tout à l'intérieur, sans pour autant masquer ta déception. Et ta nostalgie de cette relation qui vous échappe déjà sans vraiment avoir commencé. « Ouais. On a déjà été boire quelques verres ensemble. » Réponds-tu en soupirant. Tu jettes un regard à la brune alors qu'elle t'explique que même son entourage le plus proche n'était pas au courant. Et donc, qu'elle ne te l'a pas caché volontairement. C'est récent, certes, mais assez fort pour que ça mette un terme à ce petit quelque chose que vous partagiez jusqu'ici. Mais comme tu l'as si bien dit, puisque tu n'as rien à lui offrir, tu n'as aucun moyen de la retenir. Aucun moyen pour qu'elle te choisisse toi, plutôt que lui. « Je ne peux rien t'offrir dans l'immédiat mais je suis à peu près sûr que ça aurait pu déboucher sur quelque chose d'autre... sur quelque chose de plus fort, entre nous. Mais on ne le saura jamais. » Dis-tu en haussant légèrement les épaules, sans même oser regarder la policière. « Mais tu mérites d'être heureuse et si c'est avec Carter alors, je te souhaite tout le bonheur du monde. » Ajoutes-tu en posant finalement le regard sur Tahlia, un brin nostalgique. Tu te lèves finalement, invitant la brune à faire de même. « Je pense que tu ferais mieux d'y aller. Je te remercie encore pour Gabriel. » Dis-tu à propos de ce petit cadeau qu'elle lui a offert. Malheureusement, il ne reverra sûrement plus celle qui lui a offert ces animaux en bois. |
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