Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: let us breathe again (freja) Lun 17 Déc 2018 - 0:54
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sainte-lucie, novembre 2018
Tu ne comptais plus vraiment les semaines qui s’étaient écoulées depuis que Freja et toi aviez passé les portes de ce centre de désintoxication à Melbourne, loin de Bowen. Ça semblait faire une éternité, peut-être parce que ces dernières semaines avaient été les plus éprouvantes depuis longtemps, suffisamment pour te faire craquer à de nombreuses reprises, à vouloir abandonner à cause de tout ce que tu te forçais à subir. Ironiquement ce n’était pas seul que tu y étais arrivé, la présence de Freja avait su te rappeler la promesse que tu lui avais faite; que si un jour elle décidait de tout arrêter, tu la suivrais. Et c’est ce que tu avais fait, c’est ce que tu étais encore en train de faire aujourd’hui car malgré ce paysage paradisiaque qui s'étendait devant toi, il y avait encore ces entrevues avec le psychologue. Partir de Merlbourne pour Sainte-Lucie avait été nécessaire, ce centre avait laissé quelques traces sur toi et le changement de décor avait été un soulagement. Cet après-midi encore, c’était Freja qui était venue te sauver des griffes de la séance qui t’attendait, elle t’avait attrapé par le bras dans le couloir pour te dire où elle serait cet après-midi. Alors tu n’avais pas vraiment hésité, parce que tu t’étais fait à la présence de la norvégienne, plus qu’avant peut-être et tu savais qu’il faudrait savoir faire sans une fois de retour à Bowen. Pourtant t’avais pas envie d’y penser, t’avais envie de laisser ta vie de côté pour profiter de cette parenthèse au milieu de l’océan, à laisser ta peau exposée au soleil comme c’était le cas depuis que tu t’étais assis sur le rebord de cette falaise, les pieds dans le vide, le buste débarrassé de ce t-shirt que tu avais posé sur ton épaule. De là tu pouvais tout voir, t’avais l’impression d’être au-dessus de tout, d’être complètement libre sans même avoir besoin de penser à ce qui te rendait aussi froid en temps normal, à ce qui provoquait l’absence de ce sourire qui aujourd’hui était pourtant bien présent sur tes lèvres. Un sourire qui s'était même étiré en entendant des branches craquer derrière toi, c'était sûrement elle. «Si tu essaies d’être discrète, c’est raté…» Tu te redresses lentement en t’éloignant du rebord afin de te retourner. Tu observes Freja qui se tient à quelques mètres de toi, désignant d'un geste de la tête ce qui se trouvait derrière toi. «En fait tu m’as fait venir ici pour me pousser en bas de cette falaise et pouvoir passer plus de temps avec l’autre binoclard, c’est ça?» L’autre binoclard, c’était votre psy, ce vieux type qui venait mettre un peu d’ombre à vos moments passés ici… mais malgré tout ils étaient nécessaires alors de ton côté, tu te faisais violence, sauf quand Freja t'interceptait avant ta séance, comme aujourd'hui.
Freja Ivanova
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Mer 19 Déc 2018 - 15:13
Ces dernières semaines avaient été plutôt éprouvantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Ta première fois à Melbourne n'aura pas été une partie de plaisir, bien au contraire. Heureusement, Landon était là pour éclairer tes journées et rendre ce combat un peu moins difficile. "Difficile", le mot est faible. Tu n'avais plus connu une telle douleur depuis des années... depuis ton emménagement à Bowen, en fait. Mais cette douleur était plus ce que nécessaire pour prendre le dessus sur cette addiction qui te pourrit la vie depuis des mois. Pour Landon, c'est sans doute depuis des années. Tu ne sais pas vraiment depuis quand il est accro à la cocaïne mais ça doit faire un moment déjà. Quoi qu'il en soit, il t'avait promis de t'accompagner si un jour tu décidais de mettre un terme à la drogue et Landon n'a pas manqué à sa promesse. Au fond, s'il n'avait pas été là, tu n'aurais jamais réussi à supprimer cette addiction de ta vie. Par sa simple présence, Landon était capable d'apaiser tes crises, tes angoisses, tes peines. Pourtant, il n'est pas la personne la plus démonstrative que tu connaisses, il est même plutôt réservé quand il s'agit de sujets sérieux. Ne parlant jamais de sa vie passée, de sa famille, de ses amis. Vous en êtes toujours restés au plan physique sans creuser vraiment plus loin. Mais ce voyage avait été une vraie découverte pour l'un comme pour l'autre. Lors de séances de groupe, tu avais pu en apprendre un petit peu plus sur lui sans qu'il en dévoile trop, sans doute à cause de ta présence. Jamais tu n'avais essayé de creuser dans cette direction, jusqu'ici, de peur de le brusquer, de paraître trop intrusive. Et de son côté, il n'avait jamais posé de questions non plus malgré qu'il en sache un peu plus sur ton passé houleux. Bref, malgré la difficulté de ce "voyage" à Melbourne, vous en étiez ressortis différents et peut-être même plus grands. Après quelques semaines en cure, il n'était pas conseillé de retourner directement à la vraie vie mais dans le fond, vous n'étiez pas prêts ni Landon, ni toi. Alors vous avez pris une toute autre direction que Bowen pour vous retrouver à Sainte-Lucie, un petit coin de paradis bien loin de vos tracas. Même si les séances chez le psy perdurent, cet endroit vous permet réellement de respirer après l'enfer que vous venez de passer. Mais, malgré l'effet bénéfique des séances, il vous arrive parfois d'avoir besoin de déconnecter davantage en vous retrouvant tous les deux, rien que tous les deux. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui, lorsque tu as intercepté Landon quelques heures plus tôt pour qu'il te retrouve à la falaise où vous allez si souvent. Arrivant en haut de celle-ci, tu repères Landon, torse nu et un sourire sarcastique se dessine sur tes lèvres à cette image. Malheureusement, avant que tu n'aies le temps de souligner sa tenue, c'est sa voix qui s'élève au-dessus du vent. « Merde, tu sais tout... » Dis-tu en soupirant, faussement agacée. « C'est pour ça que j'essayais d'être discrète, pour te pousser dans le vide sans que tu saches qui est ton assassin. » Rétorques-tu en prenant place à ses côtés, les jambes dans le vide. Naturellement, tu poses ta tête sur l'épaule de Landon, le regard rivé sur cette magnifique vue qui s'offre à vous. Quel spectacle... Malgré les circonstances de votre venue, tu ne regrettes aucunement ce voyage. Et il fera sans aucun doute partie de ceux qui t'ont fait grandir. « Ça va faire bizarre d'être de retour à Bowen et de ne plus pouvoir admirer cette vue à tes côtés. » Dis-tu en haussant les épaules, consciente que ces moments sont privilégiés. Landon n'offre pas cette proximité à tout le monde et de ton côté, tu ne lâches jamais prise comme tu le fais avec lui. Alors oui, retourner à la vraie vie, bien loin de tout ce confort et de cette tranquillité, ça risque d'être difficile. Pour lui, pour toi, pour vous.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Ven 21 Déc 2018 - 23:08
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C'était presque le paradis qui avait suivi l'enfer, affronter vos démons pour mieux vous en débarrasser ou au moins, pour mieux les garder à distance. Le combat n'était pas terminé, loin de là même, mais ces quelques semaines avaient pu vous y préparer. Tu savais que tout était facile ici, que la seule préoccupation dont vous aviez à vous inquiéter était celle de terminer la dernière partie de votre programme; un suivi psychologique à la sortie du centre. L'unique différence c'est que sur un coup de tête, presque en plaisantant, vous en étiez venus à parler de Sainte-Lucie, de cette île qui semblait parfaite pour s'oublier, pour respirer un bon coup. Comme tu le faisais jusqu'à entendre Freja et que tu te mettes à sourire en l'écoutant te répondre, désignant cette place à tes côtés pour qu'elle te rejoigne. «T'as encore trois jours pour y arriver, perds pas espoir.» Lui avais-tu retourné pour l'inciter à persister dans cette voie. Après tout avoir un but, c'est ce qu'ils devaient avoir pour avancer alors si le sien était de te pousser en bas de cette falaise, il fallait lui en donner les moyens, non? «C'est marrant, je me faisais la même réflexion avant que tu arrives.» lui réponds-tu en passant ton bras derrière elle une fois qu'elle avait trouvé sa place contre toi, déposant ta main sur son épaule pendant que le silence prenait la mesure de ce que vous étiez en train de partager. Le retour à Bowen, tu l’appréhendais d’une certaine façon, de te retrouver seul, de te réveiller en pleine nuit sans pouvoir te dire que Freja serait à quelques chambres de la tienne, qu’elle serait éventuellement là. «Et je me demandais ce qui me manquerait le plus une fois à Bowen, et je crois que c’est toi.» Ces mots voulaient dire beaucoup et c’était aussi une façon pour toi d’admettre que celle qui se tenait à tes côtés avait définitivement pris une place importante à tes yeux, suffisamment pour lui le faire comprendre. Car il y a des nuits où tu allais frapper à sa porte, des nuits où elle-même ne semblait pas trouver le sommeil et vous vous retrouviez dans son lit, à vous regarder sans rien vous dire, à tenter de vous nourrir des problèmes de l’autre pour oublier les vôtres. Ce genre de nuits où vos corps ne se mêlaient pas forcément, où les seules caresses étaient celles de vos yeux sur le visage de l’autre, où dans le silence, vous finissiez par vous endormir, presque apaisés sans avoir prononcé le moindre mot. Quelque chose qui ne se reproduirait pas à Bowen car ça ne serait plus quelques murs qui vous sépareraient, mais quelques kilomètres, sans parler de la vie que vous devriez reprendre. «C’est con tu sais mais l’autre nuit, j’avais pas frappé à ta porte. Je m’étais dit que je te laisserais dormir et en fin de compte, je t’ai retrouvé assise au bord de l’eau. J’aurais pu continuer mon chemin mais je savais qu’en me posant à tes côtés, ça irait mieux, qu’on finirait par rentrer sans les raisons qui nous avaient poussé à quitter notre chambre.» En disant tout ça, tu ne la regardais pas. Ta voix te trahissait déjà presque mais tu refusais de montrer que tu étais inquiet de rentrer à Bowen. Tu ne savais pas à quoi t’attendre une fois seul entre les murs de ta maison, tu ne savais pas non plus comment tu arriverais à gérer seul ce que vous aviez appris à gérer à deux. Un soupir s’échappa de tes lèvres, t’essayais d’expulser toutes ces questions qui n’avaient pas lieu d’être à cet instant pas ici, pas avec elle. Tu la ramenais un peu plus vers toi et machinalement ta joue épousait le haut de son crâne. Ton regardant s’était posé sur ses jambes, t’attardant sur cette marque au niveau de sa cuisse, pouffant discrètement en te rappelant sa glissade monumentale au bord de la piscine lorsqu'elle avait couru après le dernier cocktail aux fruits que transportait le serveur sur son plateau.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Dim 23 Déc 2018 - 13:15
Seulement trois petits jours. C'est tout ce qu'il vous restait avant de devoir retourner à la vraie vie. Cette vie qui t'effraie maintenant que tu n'as plus la drogue comme refuge, comme échappatoire. Cette vie qui peut se montrer si rude et dure par moment. Cette vie qui ne t'a fait aucun cadeau depuis ton enfance, qui t'a donné pour père un homme violent et pathétique. Malgré tout, tu es bien décidée à prendre ta revanche sur la vie et pour cela, tu ne vois personne d'autre que Landon pour t'y accompagner. Du moins, s'il accepte. « Faut que je change mes plans maintenant. J'pourrais peut-être t'étouffer avec un oreiller dans la nuit ou te noyer sous la douche ? » Rétorques-tu, taquine. Même si vos nuits ne ressemblent plus exactement à ce qu'elles étaient avant, il vous arrive encore de partager des moments de plaisir intense alors que vos corps ne forment plus qu'un. Pourtant, à côté de ces moments plus physiques, il vous arrive de simplement profiter de la présence de l'autre. Sans rien dire, juste en appréciant le silence et la simplicité. C'est ce que vous avez gagné, irrémédiablement, en venant à Sainte-Lucie. Vous repartirez sans aucun doute avec des doutes et des peurs mais l'esprit plus serein. Plus libre. Tu te blottis davantage contre Landon en sentant ses bras entourer tes épaules, observant simplement la vue jusqu'à ce que sa voix brise le silence. Un faible sourire se dessine au coin de tes lèvres en entendant ses mots. Landon n'est pas très friand de compliments mais lorsqu'il en fait, tu sais que c'est toujours sincère. Et c'est ce qui les rend encore plus agréables à entendre. « Et dire qu'avant tu te plaignais quand je débarquais chez toi à l'improviste. Aujourd'hui, qu'est-ce que serait ta vie sans moi ? » Dis-tu en détournant légèrement la tête pour voir sa réaction. « Non sans rire, compte sur moi pour venir squatter encore deux fois plus. » Parce que toi aussi, tu as beaucoup de mal à envisager les jours à venir sans la présence de Landon. Après des semaines à ses côtés, à partager des moments difficiles mais également de fierté, tu as du mal à concevoir de ne plus le voir quotidiennement. Il serait trop difficile à tes yeux de passer de tout à rien. Bien sûr, quand tu rentreras tes colocataires seront là pour t'accueillir mais ils ne pourront pas comprendre. Ils ne pourront pas partager avec toi ce que tu as vécu n'étant même pas au courant de l'endroit où tu étais. Il n'y a qu'avec Landon que tu pourras partager tes craintes mais surtout tes moments de bonheur une fois de retour à Bowen. Tu soupires légèrement en entendant les paroles du banquier, sentant une légère inquiétude dans sa voix sans qu'il ne veuille te regarder pour que tu puisses lire à travers son regard. Ses gestes finissent par trahir une vraie inquiétude alors qu'il te rapproche de lui, posant sa tête sur le haut de ton crâne. Tu poses une main sur son torse, compatissant à toutes ces peurs qui tournent en boucle dans la tête du jeune homme. Tu te poses les mêmes questions que lui, sans trouver de réponses. Seule le retour à la vraie vie vous dira si oui ou non, vous parviendrez à surmonter ces nouveaux obstacles. « Il n'y a pas de raisons qu'on perde cette... connexion à Bowen. » Dis-tu sans détourner le regard de la vue. « Il faudra juste marcher un peu plus pour trouver la porte de ma chambre. » Ajoutes-tu en riant légèrement. « Mais ça me fait peur, moi aussi, de devoir affronter le monde réel sans toi à mes côtés pour me supporter, pour m'épauler. » Du coin de l'oeil, tu jettes un regard à Landon, consciente que ces mots sont lourds de sens pour toi comme pour lui. Vous n'aviez pas l'habitude, avant ce voyage, d'être si sincères et si bavards l'un envers l'autre. Quelque chose a changé dans votre relation mais ça ne te fait pas peur, bien au contraire, ça te plaît.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Lun 31 Déc 2018 - 12:28
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C’est avec ce genre de phrases que Freja avait su te rappeler ce que c’était que de sourire à nouveau, ou même de rire en fin de compte. Ce n’était pas quelque chose qui t'était inconnu, c'était simplement quelque chose que tu n’avais plus appris à faire, à ne plus apprécier et tout comme cette île, celle qui se tenait contre toi t’avait poussé à te libérer un peu, à faire ressortir ce que tu cherchais tant à enfuir face aux gens. Est-ce que ça voulait dire que tu resterais le même une fois de retour à Bowen? Tu en doutais, mais à cet instant bien précis tu ne comptais pas t’en priver. «Si ça me permet de profiter pleinement d’une dernière nuit ou d’une dernière douche avec toi, je te promets que je te laisserai mettre fin à mes jours de n’importe quelle manière.» Et le pire dans cette réponse, c’était l’absence de malice, le sous-entendu était là mais la sincérité avais pris le pas sur ce qui aurait dû être qu’une simple blague. Mais t’en étais arrivé là, à te rendre compte que Freja serait peut-être la seule personne qui serait là si un jour tu devais disparaître. Tu ne cherchais pas à te faire apprécier, tu ne cherchais pas à ce qu’on s’intéresse à toi et pourtant elle, elle avait toujours été là. T’avais été incapable de la repousser parce qu’elle avait su répondre à chaque fois, par son corps, en te laissant faire ce que tu voulais d’elle, en prenant de toi le peu que tu étais prêt à lui donner. Et aujourd’hui vous en étiez là, à observer ce qui s’offrait à vous, l’un contre l’autre, à faire un bilan de ces dernières semaines, du moins t’avais besoin de parler, de dire les choses telles que tu les voyais car peut-être que ça ne se reproduirait pas deux fois. Et Freja s’en plaignait pas, au contraire même, elle s’en amusait, ne manquant pas de te rappeler certaines choses. T’en souriais, mais pas trop non plus en sentant son visage s’orienter vers le tien, elle devait être fière au fond d’elle. «Deux fois plus, seulement? C’est tout ce que je mérite?» Tu ne l’avais même pas regardée car ton sourire en disait long. Ça faisait du bien de savoir mêler l’humour à ce qu’il y avait de plus sincère, quelque chose que t’aurais été incapable de faire il y a encore un peu plus d’un mois. Ça pouvait sembler être de petites choses mais elles faisaient la différence et ça se voyait dans votre façon de communiquer, car là aussi les chose avaient changé. Freja en avait appris bien plus à ton sujet, plus que tu l’aurais voulu mais elle n’avait jamais cherché à en parler une seule fois. Même indirectement, ces sujets qui vous étaient intimes n’avaient pas été mis sur le tapis, car tout comme toi, elle se contentait de ce que tu pouvais dire. Parce que tout comme toi, elle n’a pas envie d’en parler, elle cherchait juste une présence, un geste pour la rassurer. Un peu comme cette main qu’elle était venue poser contre ton torse, te permettant de vider l’air de tes poumons pour apprécier le contact de ses doigts contre ta peau. Et au lieu de chercher à comprendre, à te poser des questions, elle faisait ce qu’il fallait, préférant te rassurer et même partager ses craintes. Et c'est là que les derniers mots qu’elle t’adresse te font prendre pleinement conscience de ce que tu es aussi devenu pour elle, et pas uniquement ce qu’elle est devenue pour toi. Ça fait tellement longtemps qu’on ne t’a plus fait prendre conscience à quel point tu pouvais être important, à quel point on pouvait avoir besoin de toi. C’est étrange comme sensation, c’est plaisant mais aussi effrayant à la fois, parce que tu te rends compte que tu n’as pas envie de la décevoir, encore moins de la perdre en cours de route. Alors doucement, sa main qui était venue apaiser tes craintes, tu l’avais attrapée avec la tienne, passant tes doigts entre les siens pour jouer lentement avec sans que tes yeux ne s’en détachent. «Je serai là.» Que tu murmures une première fois, l’air sérieux qui contractait les traits de ton visage. «Quoi qu’il arrive, je serai là.» Plus affirmé cette fois, ta mâchoire s’était resserrée tandis que tes doigts avaient fini par garder prisonnier ceux de Freja. Elle ne le savait peut-être pas mais c’était une promesse que tu lui faisais, l’importance que tu accordais à ses mots était grande, bien plus que ceux qui t’avaient poussé à faire cette cure avec elle. Peut-être qu’au fond c’était ça qui t’avait manqué depuis tant d’années, que l’on ait besoin de toi. Tu finis par redresser ton visage, par poser à nouveau tes yeux sur l’océan sans pour autant lâcher sa main. «On n'a pas fait tout ça pour rien et on ne l’a pas fait ensemble pour rien.» Peut-être parce que justement votre relation telle qu’elle était avant n’aurait pas pu durer, parce que se satisfaire de si peu ne pouvait pas être suffisant sur le long terme. Désormais vous étiez liés et d’une certaine façon, cette manière que tu avais de tenir sa main signifiait quelque chose. Que si un jour tu venais à tomber, je serai le premier à venir t’aider.
Freja Ivanova
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Mer 2 Jan 2019 - 22:45
Jusqu'à ton anniversaire, ce fameux jour où tu t'es mariée avec toi-même, tu n'avais jamais vraiment pu apercevoir le sourire de Landon. Pas un faible sourire comme il lui arrive d'en avoir au coin des lèvres lorsqu'il se moque de toi, non. Un vrai sourire relié à ses yeux et peut-être même à son coeur. Lorsqu'il t'a offert cette danse à ton mariage, il y avait comme... une certaine fierté, peut-être, dans son sourire et dans ses yeux. Du moins, c'est comme ça que tu as ressenti les choses. Mais depuis que vous êtes arrivés à Sainte-Lucie, le comportement de Landon a beaucoup changé. Le tien aussi, d'une certaine façon, mais bien moins que lui. Lui qui était si renfermé, si mystérieux, t'offre un peu plus de sa personne petit à petit, jour après jour. Tu ne peux pas vraiment expliquer ce que tu ressens depuis que le banquier s'est ouvert à toi mais quelque chose a changé. Tu le perçois d'une manière différente et bien plus profonde qu'auparavant. Peut-être parce que votre relation passée se résumait essentiellement à des moments intimes et privilégiés. Qui sait ? En tout cas, tu sais d'avance que lorsque vous reviendrez à Bowen, sa présence sera devenue une constante indispensable à ta vie. « J'en prends bonne note. » Rétorques-tu avec un sourire au coin des lèvres. Au-delà du côté malicieux de cet échange, tu sais que ces derniers moments passés à Sainte-Lucie seront importants pour vous. Ils marqueront la fin d'une étape et, sans doute, le début d'une autre. Une nouvelle étape que tu es prête à écrire à ton retour à Bowen même si tu sais que les premiers moments risquent d'être compliqués. Pour la première fois depuis des mois, voire même des années, tu te sens prête à goûter au bonheur. Et il est évident que tout ça n'aurait pas été possible sans la présence de Landon mais il est bien trop tôt pour que tu lui fasses part de ce sentiment. Bien trop tôt pour que tu poses des mots sur ce que tu ressens à cet instant précis. « Tout dépendra de notre retour à Bowen. Il faudra que tu marques des points pour bénéficier de ma présence. » Dis-tu en jetant un coup d'oeil au jeune homme pour voir son sourire s'agrandir. Tu n'as pas beaucoup d'estime pour toi-même et pourtant, tu aimes beaucoup en jouer. Tu aimes donner l'impression que tu es une femme pleine de confiance en elle et pourtant, c'est tout l'inverse. Mais ceux qui te connaissent réellement n'ont pas de mal à le percevoir. C'est juste un rôle que tu aimes te donner pour masquer tes faiblesses. Lorsque la main de Landon vient trouver la tienne pour entremêler vos doigts, ton regard aussi se porte sur ceux-ci. Ce geste peut paraître simple et anodin mais pour vous deux, il veut dire beaucoup. Tout comme les mots que Landon prononce et qui te touchent en plein coeur. Depuis des mois, tu ressens le besoin d'avoir une présence sans faille à tes côtés et c'est une promesse que Landon te fait. Une promesse que tu sais qu'il parviendra à tenir et qui, tu l'espères, n'échouera pas là où d'autres ont échoué avant lui. « Merci. » Dis-tu simplement en fermant les yeux quelques secondes pour profiter de l'instant. « Je me suis sentie tellement seule ces derniers mois... alors, entendre ça c'est la plus belle chose que tu pouvais me dire. » Même entourée de tes plus proches amis, tu gardais ce sentiment de solitude intense, à Bowen. C'est au fil de votre cure et surtout de votre séjour à Sainte-Lucie que tu as compris que ce sentiment disparaissait peu à peu en présence de Landon. Un sentiment qui te ronge depuis ta plus tendre enfance et qui semblait résister à toutes les épreuves jusqu'à ce que le banquier débarque dans ta vie. « Je crois aussi que tout ça a un sens. Et j'espère que le retour à la vie normale ne nous enlèvera pas tout ce qu'on a gagné ici. » Parce que c'est bien connu, la vie peut être réellement cruelle. Surtout envers vous deux. « J'pourrai passer la première nuit de notre retour chez toi ? » Demandes-tu avec une petit voix, presque gênée de lui demander de te supporter une nuit de plus. Pour dire vrai, tu ne te sens pas encore capable d'affronter tes terreurs nocturnes, à Bowen, seule. Et surtout, tu n'es pas certaine d'être capable de te passer de Landon si vite. Et de manière aussi brutale.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Dim 20 Jan 2019 - 19:20
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Apprendre à rester soi-même. Des mots que l’on t’avait répétés sans cesse, parce que c’est ce que tu ne faisais plus depuis bien longtemps. Tu disais que tu n’aimais pas ce que tu étais, mais ce n’était rien d’autre qu’un personnage que tu avais mis en avant pour te protéger. C’est ce que tu pensais mais force est de constater qu’il était plus destructeur qu’autre chose, poussant à haïr ce que tu étais. Tu te devais de laisser le naturel reprendre le dessus, de retrouver ce sourire qui faisait de toi cet homme qui savait cacher ses blessures mieux que personne. Il fallait que tu retrouves le goût de rire et de faire l’étalage d’un humour qui semblait avoir disparu en même temps que tu avais quitté Londres il y a plus de trois ans. Tu avais réussi à le faire avec Freja, petit à petit mais tu l’avais fait et tu ne pouvais pas dire que tu le regrettais. Peut-être parce que Freja était un peu une exception à toutes les règles que tu t’étais imposé à ton arrivée à Bowen, peut-être parce qu’elle avait su obtenir de toi quelque chose au-delà de ces coups de rein. Quelque chose qui vous avait lié, au point de vous poussez à endurer ensemble cette épreuve que vous étiez sur le point de terminer. Ensemble. Un mot qui signifiait que tu n’étais plus tout seul, qu’il ne s’agissait plus d’uniquement de toi mais aussi de Freja. Elle méritait d’obtenir de toi le meilleur, de recevoir ce qu’elle réclamait, de trouver en toi tout ce qui pourrait l’apaiser, la réconforter ou encore la faire aller de l’avant. Elle t’avait apporté tellement que tu lui étais redevable et tu ressentais le besoin d’être cette personne sur laquelle elle pourrait compter à l’avenir, parce que ces dernières semaines vous avaient lié l’un à l’autre. Vos peines et vos maux seraient toujours présents, mais ensemble tu savais que vous pouviez les oublier, l’espace d’une nuit ou de quelques heures, suffisamment pour réussir à garder la tête haute dans les moments difficiles. «Des points? Je pensais en avoir déjà marqués suffisamment en dansant avec toi lors de ton mariage.» que tu lui avais répondu le sourire aux lèvres, espérant presque qu’elle revienne sur ses paroles. Tout comme tu espérais que Bowen ne vous empêcherait pas de vous retrouver aussi facilement que ces derniers jours, que ces dernières semaines même. Que prendre sa main dans la tienne pour sentir ses doigts entre les tiens serait quelque chose d’instinctif, que tu n’aurais pas à réfléchir sit u pouvais le faire ou non. Alors tu profitais de le faire, d’apprécier cette sensation, tout comme celle de la sentir contre toi. Tu laissais les mots sortir d’eux-mêmes, de peur de ne pas réussir à le faire une fois de retour en Australie et la réaction de Freja te donnait raison. Ce simple merci avait une saveur particulière, tout comme les mots qui avaient suivi, t’offrant une bouffée d’ai r qui te faisait le plus grand bien, peut-être parce que compter pour quelqu’un faisant plus de bien que de mal, contrairement à ce que tu pensais. «Tu méritais de l’entendre, et tu mérites surtout que quelqu’un soit là pour toi.» Et tu espérais être à la hauteur pour elle, d’être cette personne suffisamment forte pour la soutenir au cas où elle flancherait. T’en avais l’envie, t’en avais la volonté aussi et le simple fait qu’il était question de Freja devait te suffire pour y arriver. «Sache que je ne compte pas laisser quelque chose reprendre tout ce qu’on a gagné ici, j’ai pas fait tout ça pour retourner à la case départ.» Des paroles peut-être, mais ça montrait ta volonté d’y arriver. Tu n’avais pas envie de laisser le doute pouvoir s’installer, tu voulais que ce soit la confiance et rien d’autre qui vous accompagne à votre retour. Alors quand elle te demande de rester avec toi lors de votre retour à Bowen, tu te mets à rire, ta main qui vient se loger dans son dos, le caressant doucement. «Est-ce que tu viens vraiment de me poser cette question?» Tu lui réponds en laissant ton regard chercher le sien, ta main qui remonte le long de sa colonne vertébrale pour finalement se poser sur son épaule que tu caresses lentement. «Ça me paraissait clair qu’à notre retour, je te séquestrerais chez moi, pour une nuit, au minimum.» Parce que de ton côté, tu espérais bien qu’elle squatte cette maison dont elle connaissait les plans par cœur, plus d’une nuit si possible car ça repousserait toujours un peu plus cette crainte de te retrouver seul, sans elle à tes côtés.
Freja Ivanova
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Lun 21 Jan 2019 - 19:51
Landon s'était ouvert à toi plus que n'importe qui ces dernières semaines. Parfois, c'était de façon directe et volontaire, parfois de manière plus détournée lors de ces séances de groupe durant votre cure. Des séances qui ont été bénéfiques sur le plan personnel mais également sur le plan relationnel. Au détour d'une table ronde, tu en as appris un peu plus sur le jeune Henderson et sur son passé familial qui semble aussi complexe que le tien, si ce n'est plus encore. On peut sans conteste dire que vous n'êtes pas tombés dans une famille parfaite, tous les deux. Et même si tu ne connais pas encore tous les détails du passé de Landon, tu es persuadée qu'au fil des mois à venir, cela viendra naturellement. Parce que s'il y a bien une chose dont vous êtes persuadés tous les deux c'est que, ces mois à venir, vous les passerez ensemble. Ton sourire s'élargit en repensant à cette danse lors de ton mariage. Vous aviez ouvert le bal sous les regards curieux des invités faisant sans doute des envieux et des envieuses. Mais tout ce qui importait à ce moment-là c'était son regard plongé dans le tien et ce léger sourire sincère qui trônait sur les lèvres de Landon. Le premier vrai sourire d'une longue série. Depuis que vous êtes à Sainte-Lucie, tu découvres de nouveaux traits encore inconnus jusqu'ici sur le visage du jeune homme. Des traits qui te plaisent beaucoup et qui semblent plus détendus au fil des jours. Des traits moins contrôlés. Des traits aussi sincères que votre relation. « C'est vrai que tu as mis le paquet ce jour-là mais avec moi, il faudra constamment en marquer des points. Faudrait pas que tu te reposes sur tes lauriers. » Dis-tu, taquine. Landon est un des seuls hommes que tu as laissé entré dans ta vie qui n'a jamais fait de faux pas avec toi. Qui ne t'a jamais fait du mal volontairement ou involontairement. Peut-être parce que votre relation a toujours été légère et simple. Du moins, jusqu'à ce fameux départ pour Melbourne. Avant ça, vous ne cherchiez pas à pousser l'autre dans ses retranchements, à le faire dire des choses qu'il n'aurait pas voulu dire. Vous cherchiez simplement un réconfort, une présence et beaucoup de plaisir à travers des coups de rein tantôt bien marqués tantôt plus tendres. Votre relation se résumait à ça et elle vous convenait telle qu'elle était. Mais aujourd'hui, tu sais d'avance que ce voyage changera à jamais votre relation. En bien ou en mal, vous le saurez une fois de retour à Bowen. « Toi aussi tu mérites d'avoir quelqu'un à tes côtés, Landon. T'as été seul bien trop longtemps, baignant dans les ténèbres. Aujourd'hui, sache que tu m'as moi. » Et tu espérais secrètement que ça lui suffise. Tu hoches la tête lorsqu'il te promet, en quelque sorte, que rien ne pourra vous ôter ce que vous avez gagné ici. C'est tout ce que tu demandes, toi. Tu ne veux pas perdre cette complicité renforcée, ces gestes et ces mots tendres que Landon t'offre sans même s'en rendre compte. Alors que vous discutez de votre retour à Bowen, tu ne peux t'empêcher d'avoir peur de te retrouver seule. Peur de replonger à la moindre occasion qui se présentera, peur de flancher, peur d'échouer, tout simplement. C'est pour cette raison que tu lui demandes, presque comme une enfant, si l'accepterais que tu l'accapares encore quelques temps. Au moins durant la première nuit de votre retour. C'est presqu'une nécessité à tes yeux et par chance, ça semble être le cas pour Landon également. « J'veux pas m'imposer. » Réponds-tu avant de sentir ton sourire s'élargir quand le jeune homme ajoute qu'il compte bien te séquestrer durant un petit moment. « C'est grave si cette idée me plaît beaucoup ? » Demandes-tu, taquine. « Ce sera à mon tour de marquer des points si tu m'offres l'hospitalité et je crois que je sais déjà comment je vais m'y prendre. » Ajoutes-tu avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Des idées germent déjà aux quatre coins de ta tête mais tu préfères lui garder la surprise pour en profiter pleinement à Bowen. Même si l'envie de lui donner un petit aperçu est bien présente. Et sans réfléchir, c'est ce que tu fais en laissant ta main parcourir le torse nu de Landon, mordillant au même instant ta lèvre inférieure.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Jeu 24 Jan 2019 - 2:52
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Pendant presque trois ans, il n’y avait eu que le corps de Freja contre toi, que le goût de sa chair contre tes lèvres, que les traces de ses ongles sur ta peau ou encore le parfum de vos débats qui imprégnait tes draps. Pendant presque trois ans, ce n’était qu’à son corps que tu pensais en la voyant, qu’aux cris qu’elle laissait sortir d’entre ses lèvres pour t’inciter à continuer, qu’à ses lèvres qu’elle se pinçait lorsque tu lui demandais de se taire. Aujourd’hui il y avait une femme qui s’était peu à peu découverte, te laissant le droit de la connaître et de partager des moments que vous n’auriez sans doute jamais imaginé passer ensemble. Elle ne savait pas qu’elle faisait peu à peu sortir ce qu’il y avait de mieux en toi, tu avais l’impression de te retrouver. Son mariage n’avait été qu’une parenthèse alors qu’aujourd’hui, c’était différent. Au point que les mots qu’elle t’adresse te font sourire, car tu ne ferais jamais cette erreur avec elle, celle de te reposer sur tes lauriers. Encore moins après tout ces efforts que tu avais su faire, que vous aviez su faire. «Et pourquoi pas? Ça m’obligerait à me rattraper. Et j’ai toujours su comment me faire pardonner.» que tu lui réponds presque naturellement, le sourire accroché aux lèvres tandis que tes yeux fuyaient volontairement son regard pour l'empêcher d’y déceler cette lascivité. Car elle traînait toujours près de vous, ça faisait toujours partie de vos échanges même si à présent, vous n’aviez pas peur de vous avouer des choses, de poser des mots que ce que l’autre était pour vous. Et Freja savait parfaitement le faire, tu n’avais pas besoin de grand chose, pas besoin de déclaration de sa part, juste de savoir qu’elle était là pour toi désormais. Car tu ne pouvais pas sortir tout seul de ces eaux troubles, pour une fois tu acceptais cette main qu’on te tendait, tu t’y accrochais fermement pour ne pas tomber, pour ne pas l’entraîner avec toi si tu venais à replonger. «Je sais pas si je mérite réellement d’avoir quelqu’un comme toi…» Parce que pendant trois ans, tu ne lui as jamais rien donné, pas autant qu’elle. «Mais merci de me donner cette chance, c’est ce dont j’ai besoin actuellement.» Et tu t’en donnerais les moyens pour ne rien gâcher, pour ne pas tout envoyer aux oubliettes comme tu avais su le faire à Londres. Tu n’avais pas envie de répéter ce même scénario, peu importe ce qui pouvait arriver, tu voulais être différent, faire les bons choix et ne plus fuir. Alors quand Freja te demande de rester chez toi à votre retour, tu ne peux pas lui dire non, je ne veux pas lui dire non. Tu lui le fais comprendre et tu entends la gêne de Freja s’envoler, balayée par la malice qui imprévu chacun de ses mots. Tu n’as même pas le temps de lui répondre que tu sens sa main qui se pose sur ton torse, tes muscles qui se contractent brièvement lors du passage de doigts qui laissent des frissons naître sur ta peau. Ton regard cherche le sien mais ce sont sur ses lèvres qu’il tombe, d’autant plus quand tu vois sa lèvre inférieure prisonnière, comme si elle savait que le moindre détail ne t’échapperait pas. «Ça pourrait être grave.» Tu laisses ta langue venir humecter le bout de tes lèvres, ta main désormais délaissée par la sienne qui se pose sur sa joue, longeant l’os de sa mâchoire du bout de l’index jusqu’à caresser sa lèvre inférieure qu’elle tient toujours prisonnière. «Surtout quand tu en dis aussi peu et que tu te contentes de faire ce… que tu es en train de faire» Et à cet instant, c’est ton visage que tu rapproches du sien, ton regard que tu relèves pour se poser sur le sien. «Me regarde pas comme ça…» Tu ne sais même pas si c’est un ordre que tu lui donnes ou une simple demande, mais tu t’en fous, elle sait où tu veux en venir.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Jeu 24 Jan 2019 - 12:22
« Oui, tu es plutôt doué pour ça... » Murmures-tu avec un sourire au coin des lèvres bien plus explicite que tu ne le voudrais. Tu ne peux pas le nier, le sexe avec Landon ça a toujours été plutôt exceptionnel. Voire même très exceptionnel. L'anglais t'a toujours permis de t'échapper le temps de quelques coups de rein, d'oublier la noirceur de ton quotidien à travers ses caresses, ses baisers. Et si pendant quelques années c'était simplement une partie de plaisir, ces derniers mois, c'est bien plus que ça. Davantage encore lors de ces dernières semaines et même de ces derniers jours. C'est comme si le fait d'avoir renforcé votre relation avait également renforcé vos ébats. Tu ne l'expliques pas vraiment mais c'est un sentiment fort que tu n'as pu refouler, que tu n'as pu mettre de côté comme tu le fais habituellement. Avec Landon, tu es incapable de jouer un rôle. Incapable de faire semblant. Du moins, plus maintenant. « ... mais tu ne veux pas voir la Freja en colère, crois-moi. » Ajoutes-tu, en arquant un sourcil, ton regard amusé cherchant le sien. Si le ton est à l'amusement, quelques minutes plus tard, c'est le sérieux qui prend le dessus. Depuis votre arrivée à Sainte-Lucie, vous avez appris à ne plus vous cacher de l'autre. A ne plus retenir ces mots qui désirent s'échapper d'entre vos lèvres. A être sincères, tout simplement. Et contre toute attente, c'est quelque chose qui fonctionne entre vous. Votre relation ne pourrait pas être plus vraie qu'aujourd'hui. C'est d'ailleurs ce qui la rend si unique et si belle à tes yeux. « Qu'est-ce que vous avez, vous les hommes, avec le mérite ? Si je vous écoute, personne ne me mérite. » Dis-tu en soupirant légèrement. Landon n'est pas le premier à te sortir cette excuse et au-delà du fait qu'elle t'agace beaucoup, tu ne la comprends pas. « Dans tous les cas, même si tu penses ne pas me mériter, bullshit, faudra t'y faire. Je ne compte pas m'en aller. » Ajoutes-tu. Heureusement pour toi, le jeune homme ne semble pas vouloir t'écarter de sa vie, il t'a d'ailleurs promis d'être toujours là quelques minutes plus tôt et tu sais que les promesses de Landon ce n'est pas du vent. C'est une des seules personnes à ne jamais t'avoir menti, jamais t'avoir trahi et rien que pour ça, il occupe une grande place dans ton coeur. Une place qui n'est pas prête de disparaître. Ca pourrait être grave. Ton sourire s'élargit alors que ton regard, lui, descend lentement sur les lèvres de Landon où sa langue passe brièvement. Puis, quand sa main se glisse sur ta joue, tu sens ton corps réagir immédiatement à cette douce caresse. Et quand son doigt s'arrête sur ta lèvre, tu ne peux t'empêcher de l'attraper, le mordillant doucement. Ton regard, lascif, ne se détache pas du sien voulant à tout prix que Landon voit le pouvoir qu'il exerce sur toi. Un pouvoir qu'il aime particulièrement utiliser lorsque vous faites l'amour, pour ton plus grand bonheur. Quand l'anglais t'intime de ne pas le regarder comme ça, c'est l'effet inverse qui se produit chez toi. Ton esprit de contradiction n'est jamais bien loin et Landon le sait. Ton sourire s'élargit alors que vos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. « Et pourquoi ça ? » Murmures-tu avant de venir embrasser son cou puis remonter le long de sa mâchoire et enfin sur ses lèvres. Alors que tu prolonges votre baiser, ta langue vient doucement trouver la sienne pendant que ta main remonte le long de son dos pour goûter à chaque centimètre de sa peau.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Mar 29 Jan 2019 - 0:59
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Si le sourire de Freja en dit long, ton regard en dit tout autant lorsqu’elle t’offre ces quelques mots. Il n’y avait pas besoin de te faire un dessin, après tout s’il y avait bien un domaine dans lequel vous saviez parfaitement vous connaître, c’était dans celui des plaisirs de la chair. Dire que son corps n’avait plus de secret pour toi était un mensonge, parce qu’à chaque fois que tu le retrouvais nu sous tes doigts, tu avais l’impression de découvrir à nouveau la norvégienne, d’en apprécier chaque parcelle à chaque fois que tes lèvres se posaient sur elle. C’était même bien plus que ça depuis quelques temps, depuis que tu t’étais surpris à prendre le temps de glisser tes doigts plus longuement sur elle, de faire passer son plaisir avant le tien et de ressentir l’envie que ce soit son corps qui dirige le tien. Mais il y avait en toi ce même instinct qui t’empêchait de te laisser complètement aller, cette crainte de n’être maître de rien, d’être incapable du moindre mouvement parce que tu serais paralysé par cette peur que tu ne souhaites plus revivre un jour. «Elle est si dangereuse que ça?» que tu demandes, cette étincelle dans le regard, celle d’un homme presque tenté de jouer avec le feu. Un feu qui s’étouffe cependant peu à peu, parce qu’au-delà de votre capacité à jouer sur les mots, vous avez trouvé celle d'en poser sur vos doutes, vos problèmes, parfois même ceux qui vous étaient communs. Quelque chose que tu pensais impossible, encore moins avec Freja quand votre relation s’était toujours basée sur le sexe ou presque. Des mots qui avaient finalement eu impact sur vous. «Sûrement la même chose que, vous les femmes, vous avez avec votre manque de confiance.» que tu lui réponds, un petit sourire aux coins des lèvres, amusé par l’agacement que tu pouvais lire sur son visage. Tu n’avais pas d’explication à lui donner, mais si elle te voyait comme tu te voyais, certainement qu’elle comprendrait. «Fais attention à ce que tu dis, ces mots que tu prononces, il sont gravés… là.» Et du bout du doigt, tu viens viser ta tempe que tu pointes à plusieurs reprises. Malgré ton sourire, tu accordais beaucoup d’importance à ce qu’elle venait de te dire, ça ressemblait à une promesse pour toi et au plus profond de ton être, tu espérais qu’elle ne s’éloigne pas, qu’elle ne te laisse pas livré à toi-même dans ces moments où tu aurais besoin d’elle. Mais l’inquiétude, tu décides de la balayer, davantage quand sa main glisse contre ton torse, réveillant en toi ce besoin de chercher le contact avec elle. Rapidement ton doigt trouve ses lèvres, puis ses dents qui le gardent en otage t’incitent à te rapprocher d’elle, sentant cette tension entre vous grimper rapidement, suffisamment pour que Freja en rajoute encore une couche en te répondant, laissant ses lèvres glisser dans ton cou, tes yeux qui se ferment pendant que tu imagines le chemin qu’emprunte ses baisers. «Te fous pas de moi, tu le sais très bien… murmures-tu alors que tes lèvres s’écartent au moment où son souffle s’y fait sentir pour partager ce baiser qu’elle t’offre, ta main qui se pose contre sa joue au moment où elle le prolonge de manière langoureuse. A cet instant précis, tu te fous d’être au bord de cette falaise, tu te fous du vide qui se trouve sous vos pieds, tout ce qui t’importe c’est ce corps que tu veux ressentir contre le tien, qu'il réveille en toi tout ce qu'elle s'applique à te faire extérioriser pour elle et rien que pour elle. Alors presque à contre-cœur, tu romps ce baiser, gardant sa lèvre inférieure entre les tiennes pour l’empêcher de casser la distance envoyer vos visages. Tes mains cherchent ses hanches, la forçant à se retourner davantage jusqu’à l’obliger à se retrouver sur tes genoux, tes mains dans son dos. Tes doigts parcourent sa peau, l’une de tes mains agrippe sa nuque pour que vos lèvres échangent un nouveau baiser, plus tendre cette fois-ci. Du moins jusqu’à ce que ta seconde main glisse sur ses fesses que tu caresses avec une envie qui se fait ressentir à mesure que vos lèvres se retrouvent, que vos langues se cherchent entre des soupirs que tu lui offres face à ce désir qui dévore chaque cellule de ton corps qui la réclame. D’une main tu fais bouger lentement son bassin, avant que la deuxième ne vienne accentuer davantage le mouvement, te poussant à délaisser ses lèvres et que ton regard se plante dans le sien. Tu veux qu’elle aperçoive dans tes yeux à quel point il en faut peu pour qu’elle ait toute ton attention, à quel point tu peux avoir envie d’elle en si peu de mouvements. Tu finis par embrasser son menton, puis son cou et finalement mordre son épaule sous l’effet des mouvements de son bassin contre le tien. Tu ressens cette dépendance à Freja couler dans tes veines et la dose qu’elle t’offre à cet instant est encore trop faible. «Continue!…» Que tu lâches tel un ordre, tes doigts qui s'enfoncent dans sa peau pour t'assurer que le message soit bien passé.
Freja Ivanova
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Lun 4 Fév 2019 - 14:26
La colère est un sentiment que tu connais bien voire même trop bien. Durant une grande partie de ton enfance et de ton adolescence, tu ne ressentais quasiment que ça avec un sentiment d’injustice énorme. Tu étais en colère presque constamment, tout le temps, sans relâche. Aujourd’hui, depuis que tu t’es installée à Bowen, ce sentiment s’est presque évaporé. Il n’a pas disparu mais il est bien moins présent qu’auparavant. Sans doute grâce à cet entourage solide que tu possèdes et dont Landon fait partie. Alors, te mettre en colère contre lui, tu n’es pas certaine d’en être capable mais il ne vaut mieux pas tenter le diable comme on dit. « Elle est redoutable. » Réponds-tu avec un sourire malicieux aux lèvres. En réalité, tu as plus l’impression d’être pitoyable que redoutable lorsque la colère te gagne mais tu préfères continuer à créer un mythe autour de cette Freja-là, pour ne pas tenter Landon. Quoique, l’inverse est plausible le connaissant. Quand l’anglais parle du manque de confiance en soi des femmes, tu ne peux le contredire. Même si en te voyant on pourrait croire que tu as pleinement confiance en toi, c’est tout l’inverse. Tu doutes sans cesse de tes capacités, de tes qualités et même du chemin que tu prends dans la vie. Se faire passer pour une femme solide est bien plus simple à tes yeux qu’avouer tes faiblesses et montrer ta vulnérabilité aux yeux de tous. « Ouais, t’as sûrement raison. » Dis-tu simplement. Malgré tout, tu ne peux être d’accord avec lui lorsqu’il affirme ne pas te mériter. Il a tort sur toute la ligne mais c’est sans doute parce qu’il ne se voit pas tel que toi tu le vois. Ton sourire s’élargit alors qu’il pose son doigt sur sa tempe pour te faire comprendre que tes mots ne sont pas des paroles en l’air. Mais tu ne les prononces pas pour faire joli. Tu les prononces parce que tu les penses. Landon a été la personne la plus proche de toi durant ces dernières semaines et tu n’en aurais voulu aucune autre. Sa présence est quelque chose dont tu as besoin. C’est pourquoi, lui promettre d’être toujours à ses côtés n’est pas compliqué pour toi. Et ça ne pourrait pas être plus sincère, surtout. « Tant mieux. Garde-les bien là. » Ta main se dirige vers sa tempe pour mimer le même geste que lui quelques secondes plus tôt. Sa peau contre la tienne ne fait que raviver ton désir et ton envie d’unir ton corps au sien. C’est pourquoi, tu déposes ta main contre son torse pour goûter à nouveau à sa peau que tu aimes tant. Un geste qui ne reste pas sans conséquences puisque tu vois l’effet immédiat que ça crée chez l’anglais. Oh oui tu sais très bien ce que ça lui fait parce que lorsque Landon te touche, tu réagis exactement de la même façon que lui. C’est plus qu’une drogue, plus qu’un désir, plus qu’une envie… c’est un réel besoin. C’est pourquoi, très vite, tes lèvres viennent trouver les siennes pour mettre un terme à la distance entre vous. Même si elle était plutôt moindre. Quand ses mains trouvent tes hanches, tu te retrouves rapidement assise sur ses genoux, sentant ses mains continuer à explorer ton corps. Tu soupires à chaque caresse que Landon t’offre et entre deux baisers à mesure que ton désir grandit. Un désir aussi incontrôlable pour lui que pour toi puisque même au-dessus de cette falaise, vous êtes incapables d’y résister. Quand le jeune Henderson commence à faire bouger tes hanches pour te faire sentir le désir qu’il éprouve pour toi, tu te mordilles la lèvre inférieure avant de te perdre dans son regard hypnotisant. Alors qu’il t’ordonne de continuer marquant ta peau au passage, tu agrippes sa nuque pour accentuer tes mouvements et sentir son érection grandir au fur et à mesure de tes gestes. « Tu me rends dingue. » Murmures-tu en fermant les yeux pendant quelques secondes pour profiter pleinement de ce plaisir qui grandit en toi. Mais tu en veux plus, beaucoup plus alors tu ajoutes en rouvrant les yeux : « Je veux te sentir, toi, tout entier… » Ta main glisse lentement sur son torse avant de venir se poser sur son pantalon que tu commences à déboutonner. Au même moment, tes lèvres retrouvent celles de Landon car tu es incapable de les garder trop longtemps éloignées des siennes.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Jeu 14 Fév 2019 - 0:00
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Redoutable? Tu demandais presque à voir, juste pour faire face à une Freja que tu ne connaissais pas tant votre relation avait toujours été claire pour elle, comme pour toi. Ce genre de relations où les complications n’existaient pas, où chacun ne faisait qu’y chercher son compte en assouvissant les plaisirs de l’autre. Une entente parfaite qui s’était limitée à des ébats durant lesquels la retenue n’était pas conviée. Seulement les choses avaient changé ces derniers temps et tu le remarquerais réellement à Bowen, quand Freja ne serait plus uniquement à toi, mais aussi à ses amis, à ses amants. «J’espère que malgré tout ce que tu dis d’elle, j’aurai la chance de la connaître. Au moins une fois.» tu lui retournes, tout comme ce sourire qu’elle avait affiché sur ses lèvres. Car si un jour Freja devait s’emporter contre toi ou contre n’importe qui d’autre, tu espérais être celui qui serait capable d’apaiser sa colère ou ses maux. T’avais envie de penser que tu la connaissais mieux que d’autres, qu’à travers ce que vous aviez pu vivre, il n’y en aurait pas un autre à même de réussir mieux que toi. Tu voulais être quelqu’un pour elle mais tu voulais aussi qu’elle soit celle qui te tire vers le haut, qui t’apprennes à retrouver l’homme que tu étais réellement. Tu voulais avoir le droit de la mériter et c’était de cette manière que tu y arriverais. Tu aurais pu tenter de lui l’expliquer mais elle ne semblait pas convaincue. Tu ne cherchais pas à insister sur quelque chose où vos avis étaient tranchés. Tu préférais largement t’attarder sur ces mots qu’elle t’avait adressés, une promesse à tes yeux que tu n’oublierais pas et apparemment tu n’étais pas le seul à vouloir garder ça en tête, elle-même avait imité ton geste et t’en souriais, rigolant presque. «Ne t’en fais pas pour ça.» Et tu avais alors regardé sa main, tu l’avais suivie des yeux jusqu’à ce que tu les relèves vers les siens. Il ne vous faut pas beaucoup de temps pour lire en l’autre et même quand tu lui demandes d’arrêter, tu en attends tout l’inverse et c’est ce qu’elle fait, parce qu'elle le sait… et beaucoup trop bien pour que tu puisses y être indifférent. La seule sensation de ses lèvres sur les tiennes fait exploser cette indifférence que tu avais l’habitude d’avoir avec toutes les autres, elle te consume à petit feu mais tu ne refuses pas cette danse qu’elle te propose. Tu te lances même, t’en poses tes mains sur son corps pour l’avoir contre toi, pour sentir son bassin qui cherche le tien, pour faire grandir ce désir que tu lui offrirais au plus profond d’elle. Les soupires qu’elle glisse contre tes lèvres te poussent à parsemer son corps de baisers, à mordre son épaule quand elle agrippe ta nuque pour t’offrir davantage son bassin. Les mots qu’elle prononce te font perdre la maîtrise de tes gestes, ta main glisse sous le haut qu’elle porte pour emprisonner son sein. Ton geste est ferme, plus encore en sentant sa main sur ton pantalon qu’elle déboutonne. Tu sens ses lèvres qui se rapprochent, tu sens tout le désir dans son regard et ça te rend complètement malade. «Tais-toi… Tais-toi et retire tout ce que tu portes.» souffles-tu contre ses lèvres avant que tu ne les emprisonnes, te laissant lentement tomber en arrière, l’entraînant avec toi. Dans le même mouvement, tu relâches l'emprise que tu avais sur son sein, ta main qui relève lentement son haut jusqu’à le retirer définitivement lorsqu’elle trouve la force de décoller ses lèvres. Ton regard tombe sur ses seins, ta langue qui glisse sur tes lèvres instinctivement avant que tu ne relèves tes yeux, ta main agrippant ses cheveux pour que son visage se rapproche du tien. «Qu’est-ce que t’attends putain…» que tu siffles entre tes dents, impatient. De ta main libre, tu tentes de faire glisser tant bien que mal ton jean sur tes cuisses, puis ton boxer au-dessus duquel le bassin de Freja se trouve, le sentant venir caresser l’érection encore emprisonnée de ce tissu que tu arrives peu à peu à retirer. Tu tires sur ses cheveux pour qu’elle se redresse, pour l’inciter à ôter ce qu’elle porte, ton regard qui ne quitte pas le sien. Tu ne te rendant même pas compte que pour la première fois, ce n’est pas toi qui es en mesure de diriger les choses, parce que t’es dépassé par tout ce qu’elle te pousse à vouloir d’elle, aveuglé par le désir que tu veux entendre sortir d’entre ses lèvres.
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Jeu 14 Fév 2019 - 2:09
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Dernière édition par Freja Ivanova le Mar 5 Mar 2019 - 19:26, édité 2 fois
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Sujet: Re: let us breathe again (freja) Lun 4 Mar 2019 - 23:20