#156 - i've lost myself again and i feel unsafe (Olivia) - hot

Qu'Olivia ait une image très douce de toi, ça prouve bien que tu es doué pour dissimuler ta vraie nature. Un vrai jeu d'acteur. Il n'y a qu'avec ton fils que tu ne fais jamais semblant. Certains de tes proches ont parfois plus de chance que d'autres et parviennent à entrevoir ta vraie personnalité mais, souvent, trop souvent même, tu joues un rôle. Un double-jeu. Et à cause de cette double facette justement, tu n'as jamais pu faire entrer quelqu'un durablement dans ta vie. « Non, pas dans ces choses-là. Mais je suis pas quelqu'un de bien, Olivia, je ne veux pas que tu te fasses de fausses idées à mon sujet. » Réponds-tu en fronçant légèrement les sourcils. La blonde t'aide déjà beaucoup en ne te dénonçant pas à la police alors tu n'as pas envie de lui mentir. Tu n'as pas envie de lui faire croire de belles choses à ton sujet quand c'est tout l'inverse. Elle mérite au moins de connaitre une partie de la vérité. Tu soupires avec un léger sourire aux lèvres quand la jeune femme t'explique que tu vas arriver dans une période compliquée avec Gabriel. Une période où il risque de mettre tes nerfs à rude épreuve. « Ça devait bien arriver à un moment ou un autre de toute façon. » Dis-tu avec un rictus aux lèvres. « Mais je ne suis pas contre un coup de main de temps en temps, en effet. Si tu es aussi douée avec les enfants qu'avec tes mains, je suis sûr que Gabriel va t'adorer. » Ajoutes-tu en faisant référence à son talent pour soigner tes blessures. Elle fait preuve d'une telle douceur avec toi que tu ne sais pas ce que tu as fait pour mériter ça. Tu hoches la tête quand Olivia se lève, te prévenant de la présence du livreur. Tu sors un billet assez gros pour régler votre repas de ton portefeuille et lui tends. Tu lui as promis un dîner alors tu ne lui laisses pas le choix de prendre ce billet. « Ouais, si j'ai pas le droit de te voir dans cette tenue, lui non plus. » Rétorques-tu, taquin, en observant la blonde s'éloigner pour rejoindre sa chambre.

La question d’Olivia t’arrache un sourire parce que la situation est bien plus complexe qu’elle ne l’imagine. Si tu ne lui as pas expliqué en détails dans quoi tu travailles, elle doit bien avoir une idée malgré tout. Mais elle n’imagine sans doute pas qu’on ne quitte pas la mafia quand on le désire. En fait, on ne quitte pas la mafia du tout. Et depuis que tu as Gabriel, cette question t’est déjà passée par la tête mais ce n’est tout simplement pas concevable. « Ce n’est pas aussi simple… Je l’ai déjà envisagé pour mon fils mais ce n’est tout simplement pas possible. Alors je fais avec et je redouble de prudence. » Malheureusement, ça ne fonctionne pas à tous les coups et ce soir en est la preuve. Si tu étais si prudent que ça, tu n’aurais pas à faire appel à Olivia. Tu hoches la tête quand la blonde souligne qu’en cas de besoin, elle peut garder Gabriel pour te dépanner. Tu sais qu’il sera toujours entre de bonnes mains avec elle parce que tu as confiance en elle et surtout parce qu’elle est infirmière. « C’est gentil, merci. » Dis-tu avec un léger sourire aux lèvres. Vous êtes finalement interrompus par le livreur et puisque tu es blessé, c’est Olivia qui va lui ouvrir. Quand elle ramène ta monnaie, tu secoues légèrement la tête. « Tu peux tout garder, c’est pour les bons soins prodigués. » Répliques-tu en sachant d’avance que la jeune femme n’acceptera sûrement pas. Un dîner n’est pas suffisant pour la remercier à tes yeux mais c’est déjà un bon début. « Je te laisse choisir. Surprends-moi. » Réponds-tu à propos du vin avec un sourire malicieux aux lèvres en regardant la blonde s’éloigner. Pendant ce temps là, tu ouvres le sachet de nourriture, déposant les barquettes un peu partout sur la table basse. Tu déposes celle d’Olivia devant sa place, attrapant enfin la tienne. « Oui je pense. Vérifie toujours. » Dis-tu en fronçant légèrement les sourcils, observant la jeune femme ouvrir sa barquette. Une fois vos plats correctement disposés, vous commencez à manger pour votre plus grand plaisir. « Bon appétit. » Tu entames doucement ton repas, mangeant quelques bouchées avant qu’une question interrompe le fil de tes pensées. « Je ne pense pas te l’avoir déjà demandé… tu es née à Bowen ? » Demandes-tu en tournant la tête vers Olivia, plongeant ton regard dans le sien.

Tu es bien conscient qu’Olivia en sait déjà bien trop. Mais tu ne peux pas faire autrement que d’être un minimum honnête avec elle. Après tout ce qu’elle a fait pour toi, c’est le minimum. Tu lui es reconnaissant de ne pas chercher plus loin, de ne pas t’obliger à parler. La blonde sait ce qu’il y a à savoir et c’est le plus important, non ? Tu ne l’obligeras jamais à te venir en aide et si un jour cette situation est trop compliquée pour elle, alors, tu prendras tes distances. Mais en attendant, tu dois bien l’avouer, sa présence est plutôt rassurante. Une fois à table, tu disposes les barquettes un peu partout, laissant celles d’Olivia à proximité de son assiette. Après t’être assuré d’avoir ton plat, tu commences à manger, sentant déjà les arômes satisfaire ton palais. Tu l’écoutes attentivement lorsqu’elle t’explique être née à Perth mais être venue ici pour son mari. Tu ne peux t’empêcher d’écarquiller un peu les yeux, étonné. A-t-elle déjà mentionné un mari ? Tu ne penses pas et tu ne l’as jamais vu surtout. Alors, tu ne peux t’empêcher de poser la question : « Un mari ? Je ne savais pas que tu étais mariée. » Peut-être n’est-ce plus le cas, finalement ? Comme toi ? En tout cas, si Olivia est toujours mariée, votre relation risque de poser problème à son mari à un moment où un autre. « Non, je suis italien. Je suis arrivé à Bowen il y a trois ans mais j’avais déjà fait l’un ou l’autre séjour ici quelques années auparavant. J’ai eu le coup de cœur pour cette ville. » Et pour une certaine blonde à l’époque mais depuis, tu t’es construit ta vie ici, sans elle.

Tu trouves ça étonnant qu'Olivia parle encore de son ex comme de son mari parce que toi, lorsque tu parles de Gisella, c'est toujours en tant qu'ex-femme ou comme une amie. Mais la différence vient sans doute de l'amour qu'Olivia a partagé avec son ex contrairement à toi, avec Gisella. « Oh je vois... Vous avez été marié longtemps ? » Demandes-tu, intéressé. Tu n'es pas quelqu'un de curieux, c'est simplement qu'Olivia mérite qu'on s'intéresse à elle et davantage encore après ses nombreux coups de mains. « C'était qui le premier ? On est du genre à tisser facilement des liens, entre italiens. » Rétorques-tu avec un sourire amusé au coin des lèvres. Bien que tu n'aies pas énormément d'amis, il y a quand même une majorité d'italiens parmi ceux-ci malgré qu'aujourd'hui, tu vives en Australie. « Je parle anglais depuis que j'ai treize ans alors, ça doit venir de là, mon "manque" d'accent. » Dis-tu en haussant doucement les épaules. « Mais je suis ravi de l'apprendre. » Tu hoches la tête quand Olivia complimente Bowen, étant totalement d'accord avec elle. Toi non plus, tu ne te vois pas retourner vivre en Italie mais si un jour ton travail t'y oblige, tu n'auras pas d'autres choix que d'accepter. Dans ton travail, le "non" n'est pas vraiment autorisé. « Délicieux. Et toi ? » Demandes-tu en continuant à manger sushi après sushi. Après une demi-heure, tu t'affales contre le dossier, complètement repu. « Je crois que je vais demander à quelqu'un de venir me chercher. J'ai pas envie d'abuser de ta gentillesse en dormant ici ce soir. » Bien que ce serait plus facile pour toi, tu n'as pas envie de chambouler tous les plans d'Olivia et puis, peut-être qu'elle n'apprécie pas autant ta présence que toi, la sienne.

« Treize ans... ça fait un sacré bout de temps. » Dis-tu, à la fois étonné et admiratif. Tu n'as jamais eu de relation sérieuse et encore moins durable alors, tu ne peux pas imaginer ce que c'est de passer treize ans avec la même personne. Mais tu imagines sans difficultés que le divorce n'a pas dû être simple pour Olivia. « Et depuis, tu n'as pas réussi à refaire ta vie ? » Demandes-tu sans reproches et sans essayer de remuer le couteau dans la plaie, mais simplement pour comprendre. Tu as cru comprendre qu'Olivia n'avait personne dans sa vie actuellement mais ce n'est pas pour autant que ça n'est jamais arrivé depuis son divorce. En tout cas, tu ne doutes pas vraiment qu'une femme comme elle retrouvera l'amour assez rapidement. Du moins, si c'est ce qu'elle cherche. « Oui en effet, je connais Allen. Quand je te disais qu'on se connaissait presque tous entre italiens... » Plaisantes-tu en riant légèrement même si ce n'est pas totalement faux. Le repas terminé, tu ne veux pas abuser de la gentillesse de la blonde et lui annonces que tu vas appeler quelqu'un pour te ramener chez toi. Néanmoins, Olivia semble d'accord que tu passes la nuit ici et tu dois avouer que ce serait bien plus simple pour toi. Tu fronces les sourcils, interpellé, quand elle ajoute qu'elle se sent seule en ce moment. « Seule ? Comment c'est possible qu'une femme comme toi se sente seule ? » Demandes-tu avec un rictus aux lèvres. « Seule à quel niveau ? » Demandes-tu finalement, intéressé. Puis, quand la blonde reprend la parole avec une petite moue déçue, tu secoues la tête pour supprimer cette moue de son visage. « Si vraiment ça ne te dérange pas, alors je reste. » Parce que dans le fond, au-delà de l'aspect pratique de la situation, tu as envie de rester et de profiter encore un peu de la présence réconfortante de la jeune femme.

Tu ne peux qu'être d'accord avec Olivia, concernant cette vie de célibataire, d'indépendance. Contrairement à elle, c'est plutôt une vie de couple à deux que tu mettrais du temps à accepter parce que maintenant, tu es trop bien dans cette vie où il n'y a rien d'autres que Gabriel et toi. « Ce n'est pas moi qui vais te contredire là-dessus. » Réponds-tu avec un sourire au coin des lèvres, en haussant légèrement les épaules. « J'suis pas tellement rendez-vous moi. J'ai dû en faire deux dans ma vie et l'un deux s'est mal terminé, la fille était complètement folle. » Dis-tu en écarquillant les yeux, te remémorant ce souvenir avec Lin qui avait menacé de te tuer, parce que tu ne voulais rien de plus qu'un plan cul avec elle. Depuis tu n'as pas retenté l'expérience et ne la renteras peut-être jamais. Contrairement à la blonde, cette solitude ne te pèse pas et c'est sans doute parce que Gabriel occupe tout ton temps. Avoir un enfant, c'est une sacré responsabilité et tout le reste semble dérisoire à côté. Tout le reste passe au second plan. « C'est ça d'être passionné par son travail, surtout. » Dis-tu pour la reprendre, un sourire aux lèvres. Tu comprends cette addiction au travail puisque ce dernier a rythmé ta vie durant des années. Mais à un moment, il faut pouvoir lâcher prise même si c'est plus difficile qu'on ne pourrait l'imaginer. « Non, un film ça me va très bien. Je te laisse choisir mais j'mets juste mon veto sur les films à l'eau de rose. » Rétorques-tu en riant, t'enfonçant un peu plus dans le canapé pour y faire ta place. « Voudriez-vous me saouler Mademoiselle Walker ? » Demandes-tu en arquant un sourire avant de rire et d'ajouter : « Oui, merci. »

« T'es vraiment sûre de ça ? » Demandes-tu en riant légèrement, quand Olivia te questionne sur ce fameux date complètement foireux. Tu soupires, ne sachant même pas par où commencer tellement c'était un joyeux bordel. « Bon, j'espère que tu ne vas pas me juger, après ça... Mais, en gros, le rendez-vous s'est bien passé, on a été manger un morceau ensemble puis on a fini... au lit. Là encore, ça s'est bien passé mais c'est la suite qui est foireuse. » Dis-tu en jetant un coup d'oeil à Olivia qui semble captivée par ton histoire. « C'est au moment de partir que ça a dérapé. Elle a pas supporté que je m'en aille alors elle a commencé à me menacer en me disant qu'elle connaissait du monde capable de me faire du mal... entre autres. » C'était même plus que ça, elle était prête à tout pour que tu plies et deviennes son jouet sexuel. Par chance, ça s'est bien terminé mais ça t'a conforté dans l'idée que tu n'accepterais plus d'autres rendez-vous. Malheureusement, la blonde risque bien de te juger sur ton comportement. Coucher avec une fille puis partir aussitôt, ce n'est pas vraiment très glorieux. Mais c'est ta façon de fonctionner, tu n'y peux rien. Alors que vous parlez d'un sujet plus sérieux que ce rendez-vous foireux, tu hoches la tête quand Olivia mentionne qu'elle est perfectionniste. Là-dessus, vous vous ressemblez sans aucun doute. « Alors elles ont beaucoup de chance de t'avoir. » Réponds-tu, à propos de ses collègues qu'elle n'apprécie pas mais aide malgré tout. Quand la jeune femme te ressert un verre, tu agrippes celui-ci avant de le porter à tes lèvres, tes yeux toujours rivés sur Olivia, captivé. « Il fallait bien que tu aies un défaut... » Plaisantes-tu en reposant ton verre et en regardant les films défiler sur l'écran. Quand Olivia s'arrête sur un film d'action, tu soupires, feignant d'être soulagé avant de rire légèrement. « Parfait. J'vais essayer de ne pas être distrait pendant le film, alors. » Murmures-tu avec un sourire au coin des lèvres, te rapprochant innocemment de la blonde, ton épaule frôlant la sienne.