Sauvetage de Noël Feat Lou ♥

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Kyo vient de valider un texto pour Lou, il est à colère, bordel, mais comment il peut lui balancer un truc comme ça, juste avant il lui disait l'aimer, c'est sa vision de l'amour, okey je t'aime, mais au pieux j'ai vu mieux, génial, Kyo a envie de frapper dans un truc. Kyo est en plein milieu de l'allée il regarde les lumières allumé de chez la tante a Lou, il serait trop simple de faire demi-tour et de le laisser là avec son oncle et ses blagues toutes dégueulasses. Mais voilà c'est que ce petit con il l'aime ! Il respire à fond réajuste sa veste et remonte l'allée et tape trois fois, doucement pas comme il fait quand il va chez Lou. Une femme charmante lui ouvre, la tante surement. Kyo incline le visage et pose sur son beau visage un doux regard accompagné d'un de c'est plus beaux sourires.Bonsoir, je suis l'ami de Lou, il m'a demandé de venir le sauver, le chercher. Bien sûr je vous en prie entré.Il entre donc et lui tend une bouteille de champagne Dom Pérignon . Pour le dérangement, lui dit-il avec à nouveau le petit sourire et il a le plaisir de la voir légèrement rosir, il peut être hyper charmant quand il le veut Kyo, il baisse les yeux sur deux petites filles l'une d'elle a un pied sur "sa" trottinette, celle de sa victoire. Il s'accroupit et sort de sa veste deux sucettes.
Cadeau, mais faudra attendre demain pour les manger d'accord, je peux avoir un bisou ?
Dit-il en montrant sa joue, on ne dirait pas mais, Kyo adore les enfants, ça l'apaise, leur présence leurs innocences, leur sourire immense et leurs éclats de rire, comme ici. Chacune dépose un bisou et un merci pour ensuite sautiller pour l'une et rouler pour l'autre dans le couloir.C'est gentil pour elle. Lou est dans la salle à manger. Merci madame. Son portable émet un bip dans sa poche, il lève les yeux, surement Lou, il ne va pas y répondre, ni même le lire, il longe le couloir et entre dans la salle à manger, en repoussant ses cheveux blonds, il a changé sur un coup de tête hier. Il regarde la table, Lou lui tourne le dos, il s'avance a pas lent.
Bonsoir, je suis Kyo, l'ami de Lou je viens le chercher.
Sur le dernier mot, sa main a glissé dans la chevelure de Lou baissant son regard sur lui.
Salut toi.
Dit-il avec un petit sourire, mais son regard derrière ses lentilles bleues son regard est noir de colère. Il tire sur les cheveux de son amour pour lui incliner la tête et se penche doucement pour déposer un baiser et lui mordre la lèvre sans douceur et lui susurrait doucement et pour lui seul.
Tu l'as bien mérité.

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Sauvetage de NoëlTu étais en panique totale. T’avais encore dit une connerie et Kyo ne répondait plus. Tu étais en train de t’imaginer tout et n’importe quoi. Il était sûrement en train de vider encore une fois toute sa réserve d’alcool. Il fallait que tu sortes d’ici au plus vite, tu ne pouvais pas le laisser seul. L’idée qu’il soit en train de se soûler par ta seule faute t’était insupportable. Quelqu’un sonna à la porte. C’est sûrement Emily et John, annonças ta tante. Une autre de tes tantes, qui finissait sa garde à l’hôpital tard. Tu reportas ton attention sur ton portable, envoyas un nouveau message. Toujours pas de réponse. Tu te balançais d’avant en arrière, ne cherchant même pas à te contrôler. De toutes façons, les autre convives étaient trop occupés à soit rire soit être désespérés par les blagues de ton oncle pour te porter attention. Tu posas ton portable après un dernier message, finissant ton verre de champagne d’une traite pour tenter de te calmer.

La voix de Kyo vint à tes oreilles, rêvais-tu ? Tu n’étais qu’à ton premier verre de champagne, étant donné qu’il valait mieux que éviter d’être bourré à un repas de famille. Ca ne pouvait pas être lui, il était sûrement en train de te détester et… Tu sentis une main agripper tes cheveux, Salut toi. Tu levas les yeux. C’était bel et bien lui et non une hallucination. Il était blond, tu vis ses lentilles bleues en périphérie de ta vision. Et il était encore plus sexy qu’à son habitude avec cette couleur de cheveux. Ses lèvres vinrent se poser sur les tiennes, face à ton oncle que ta tante retenait pour qu’il ne bondisse pas de sa chaise. Kyo mordit ta lèvre, tu frissonnas, fermant tes yeux. Tu l'as bien mérité. L’espace d’une seconde, ton regard rencontra le sien, un sourire amusé aux lèvres. Recommence quand tu veux, nae sarang. Tu jetas un regard du coin de l’oeil à ton oncle.

Il avait vraiment l’air d’être sur le point de péter un câble, un de tes cousins avait rejoint ta tante pour l’aider à le calmer. L’autre était autiste et celui qu’il reste est lui aussi complètement malade ? Grace, lâche-moi, je vais le défoncer ce con ! Tu te sentis pâlir. Il avait déjà abusé de l’alcool apparemment. Sobre, il s’en foutait, qu’un autre de tes cousins soit bi. Tu attrapas ton portable en manquant de le faire tomber, l’enfonças dans ta poche. Viens on s’tire, il a déjà trop bu apparemment, il serait vraiment capable de me frapper, soufflas-tu en coréen. Tu te levas, attrapas la main de Kyo et le tira à l’extérieur avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit risquant d’envenimer la situation, embrassant tes cousines au passage.

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Kyo était en colère et il y avait de quoi, il avait bien entendu son portable émettre plusieurs bips, mais il était hors des questions qu'il regarde et puis il était là maintenant cela ne servait à rien et ça lui ferait un peu les pieds, il l'a en-travers de la gorge et il va lui falloir un moment pour que cela retombe. Il a été d'une politesse exemplaire avec la tante de Lou, elle ne lui a rien fait, a vraie dire dans cette maison Hormis Lou il en veut à quiconque. En entrant dans la salle à manger il a vu les regards converger vers lui, il a soulevé son menton, à la limite du style hautain. Sa main dans la chevelure de Lou leurs regards se croise, il a failli sourire à soin regard en le voyons, plus tard quand il sera calmé il lui demandera peut-être si ce nouveau style lui plaît. Il a beaucoup aimé les regards croisés à sa déclaration, pour l'instant il n'y avait aucune ambiguïté, enfin presque le simple fait d'être prête de lui sa main dans la noirceur de ses cheveux en disait beaucoup et il lui semblait voir l'oncle de Lou bouillir lentement, Kyo est un provocateur, mais surtout il a très envie de goûter les lèvres de Lou alors, mais il en profita aussi pour le mordre, mais visiblement il ne l'avait pas fait assez fort.
Tu as aimé tant mieux car tu ne me toucheras plus jusqu'à nouvelle ordre.
Kyo relâcha la pression sur les cheveux de Lou. Il reposa ensuite son regard sur la table, comme les regards avaient changé d'un seul coup, il n'avait pas l'esprit ouvert autour de cette table, son regard bleu se braqua sur L'oncle de Lou, ses paroles le firent bouillir et s'il n'était pas de sa famille, a vrai dire c'est la présence des deux petites filles le retient de traversée la table et lui faire bouffer sa cravate de merde.
Il faudra d'abord me passer sur le corps Monsieur. Lou est un être d'exception et vous autres... "sa famille" N'êtes même pas capable de reconnaître. Vous avez la perfection, devant les yeux et vous ne voyez rien.Ses mots avaient bien entendu un double sens, comment sa propre famille n'avait pas pu voir la supercherie ? Comment depuis toutes ses années il ne voyait pas Clément en Lou ? Il n'arrivait pas à le comprendre, cela l'attristait surtout pour Lou, qui vivait avec une famille aveugle. Il baissa le regard sur Lou il penche le visage et vient caresser ses cheveux.
Tu ne craint rien avec moi.
Lui répond-il aussi bas que lui et en Coréen. Il noua ses doigts aux siens, il sourit à la tante, même si maintenant, elle regrettait peut-être de lui avoir ouvert, mais il n'a rien fait de mal. Tu te laissas entraînait, faisant un petit signe aux filles et les voilà dehors dans la nuit clair, Kyo lâcha la main de Lou.
Je t'ai sauvé Lou, mais je t'en veux encore, ont, va chez toi et je vais dormir nu dans ton lit et tu n'a pas intérêt de me toucher. Tu iras voir tes super-conquêtes. Il se passa la main dans ses cheveux blonds et fit quelques pas et se retourna vers lui son regard bleu le fixe. Il ne sait pas si lui il sera tenu très longtemps sans le toucher, il a toujours besoin d'être en contact avec lui.

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Sauvetage de NoëlKyo t’en voulait, c’était une évidence. Mais il était là, et c’était tout ce qui comptait pour toi, à ce moment. Il était avec toi, et non pas à comater au milieu de bouteilles vides. Tu ne supportais pas de le savoir bourré seul, mais malheureusement tu savais bien que tu ne pouvais pas l’empêcher de le faire, ou même savoir quand est-ce qu’il était en train de le faire. Tu ne pouvais pas plus le juger de te blesser à cause de ses consommations : qui serais-tu pour le faire, alors que toi-même tu étais engouffré dans les engrenages de l’addiction ? Tu ne lui répondis rien, tu n’avais rien à répondre, tu étais le seul à blâmer et aucune excuse supplémentaire à lui fournir, tu t’étais déjà expliqué par sms. Tu lui avais dit de recommencer alors qu’en réalité, tu n’en n’avais pas plus envie que ça. Ca n’était pas ça, ta relation avec Kyo. Lui, sa simple présence suffisait à te faire te sentir vivant. Tu n’avais pas besoin de souffrance pour sortir de ton apathie et pour calmer les milles et unes pensées qui tournaient sans cesse, quand tu étais avec lui. La drogue la plus efficace chez les humains, c’est un autre être humain.

Tu ne réussis pas à le tirer du salon à temps avant qu’il ne réponde à ton oncle. Oncle qui le lendemain matin, allait sûrement ne plus se souvenir de ce qu’il s’était passé. Il était déjà à son cinquième apéritif. Presque pire que Kyo et toi en soirée, la vitesse à laquelle il descendait ses verres ( aha

)... Il avait l’alcool con, mais dans la vie de tous les jours il était supportable. Si on mettait de côté ses blagues de mauvais goût. En vrai, t’avais peur de finir comme lui, à raconter le type de blagues pour lequel tu avais honte de lui. Il paraît qu’en vieillissant, les hommes étaient de pire en pire, et en le voyant, tu avais peur que cette phrase soit effectivement véridique. Tu ne savais plus où te mettre. Autant devant Rob et les autres, tu t’en foutait, autant ta famille… c’était différent. La majorité te pensait célibataire, vierge, innocent, dévoué à l’entreprise, n’avoir jamais touché à la moindre drogue, alors qu’en réalité… C’était tout le contraire. Tu étais même déjà allé travailler le lendemain d’une consommation de cocaïne. Tu n’avais pas eu le choix, Landon aurait été seul plusieurs heures pour la troisième fois de la semaine.

Tu finis par réussir à tirer Kyo dehors. Tu iras voir tes super-conquêtes. Je pense pas que tu dirais la même chose si je le faisais vraiment. Ca non, c’était même une évidence. Tu ne le ferais pas, surtout que le mot qu’il avait employé était très mal choisi. Ceux dont tu parlais, tu les considérais même pas comme des conquêtes tout court. Cupcake vint vous dire bonjour, tu lui donnas une caresse sur la tête avant d’ouvrir le portail. Tu laissas sortir Kyo puis refermas derrière toi. Je suis garé par là, déclaras-tu en tournant dans la rue à gauche. Tu déverrouillas ta voiture et te laissas tomber sur le siège passager. Tu mis le contact, uniquement pour activer le chauffage. Tu tournas la tête vers Kyo. Kyo… Tu sais bien que je suis désolé de ne pas être la personne que tu mérites. Tu mérites mieux que… Tu t’arrêtas avant qu’il ne te coupe la parole. Non, je vais le dire autrement. J’aimerais être la personne que je pense que tu mérites. Être quelqu’un sans addiction comme celle que j’ai et dont j’ai honte. Tu es la seule personne qui a réellement compté pour moi, avec Lou bien entendu… Même s’il t’avait dit de ne pas le toucher, tu posas ta main sur le dos de la sienne, la caressant doucement. Tu sais, il y a quelques jours encore, j’étais célibataire depuis vingt-quatre ans. Tu souris légèrement.

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Kyo est encore en colère, comment ne pourra-t-il ne pas l'être, puis est fait ainsi et tout ce qui touche à lui l'atteint plus particulièrement. Oui il est venu le sauver, il était impensable pour lui de le laisser le bas alors qu'il lui demandait de venir le sortir de là. Quoi qu'il ait envie de le laisser le bas pour le punir de ses mots qui l'ont tellement blessée, jamais lui oserait le comparer à des ex, a de vulgaires conquêtes d'une nuit, personne ne lui arrive à la cheville, pour une raison qu'il pensait évidente vue les déclarations que Lou lui a faite... L'amour transforme tout et chaque instant qu'il passe avec Lou, même ici quand il l'a vu si beau dans sa tenue, avec ce rouge brillant c'est les lèvres, il est retombé amoureux de lui, malgré la colère l'amour la fait venir, il le regarde de biais à l'admirer, car putain il est tellement beau ce soir, il n'avait pas eu le loisir plein de pouvoi le regardait, maintenant il ne s'en prive pas, mais malheureusement il fait en sorte que Lou ne remarque rien, c'est sa punition. Il est aussi en colère à cause de son oncle et sa famille des aveugles qui ne méritent aucun respects, il se retient pour Lou de ne pas rentrer à nouveau et lui défoncer la tronche en lui hurlant d'ouvrir c'est putain de yeux remplis de merde. Ça le révolte, pauvre Lou il est le meilleur d'entre eux. Dans l'air doux du mois de décembre en Australie Kyo fixe durement Lou, lui interdisant de le toucher et lui disant qu'il n'a qu'à aller voir ses conquêtes si formidables, bien plus que lui visiblement, l'amour ne compte pas alors . Il détourne une seconde le regard, mais il revient vers lui avançant droit sur lui saisissant le visage pour que son regard sombre entre dans le sien maquillé de lentilles bleues.
Bien sûre que je ne le dirais pas. Mais quoi... t'en as envie Lou ? Je ne suis pas assez bien ? .... Désolé de ne pas être un dieu du sexe pour toi..
Il relâcha son visage de toute façon son regard avait rapidement dévié au-dessus de lui, se perdant dans la noirceur de la nuit qui les entoure. Il fait un pas sur le côté pour éviter le chien, il n'aime pas les gros chiens et Cupcake le sait bien, vu le regard qu'il pose sur lui, sale ingrat, je t'ai offert un vélo à Noël pense-t-il avec un sourire. Il suit Lou alors qu'il lui dit que sa voiture est le bas, il regarde de l'autre côté où la sienne où il manque toujours un phare et garé sur le bas côté il hausse les épaules et se glisse dans l'habitacle, le regard droit devant lui. Kyo tourne son regard vers lui il ouvre la bouche pour lui répondre, car il dit une énorme connerie là, c'est tout l'inverse, jamais il pourra être à la hauteur de Lou, il se sent minable à ses côtés. Mais il n'a pas le temps qu'il enchaîne. Putain d'addiction, alors cela sera toujours ainsi . Kyo ressent une telle douleur dans la poitrine, il se retient de ne pas porter sa main a son coeur pour tenter d'apaiser la souffrance qu'il ressent, Lou ne sera jamais totalement à lui, putain il veut éditer son compte insta. Il retire sa main, là tout de suite il n'a pas envie qui le touche cela fait trop mal.
Les derniers mots de Lou malgré tout le percutent et un flot inouï d'amour entre dans son, coeur chassant une seconde la douleur qui reviendra plus forte encore. Il tourne son visage vers Lou laissant d'abord le silence lui répondre tout ce qu'il n'osera pas lui dire.
Tu fais chier Lou ! Tu le sais ! Ton discours est contradictoire... comme tout d'ailleurs, tu m'aimes . tu te considères comme quoi en couple . Avec moi, mais tu ne pourras pas te passer de ton addiction, tu ne seras jamais réellement a moi Lou. Alors que moi cela fait des mois et tu ne la même pas vu que je suis totalement dévoué à toi, que je me considère comme tiens.
Il repose sa tête sur le siège, soupirant lourdement, bordel que c'est compliqué d'aimer, il laisse le poids de sa tête basculer sur le côté pour regardait Lou, l'aimait lui, va lui faire autant de mal que de bien et pourtant il sait qu'il est incapable de s'éloigner de lui, il va encaisser et souffrir s'il le faut... Car pour lui c'est la définition de l'amour qu'il lui porte, il est prêt à tout, il espère simplement qu'il sera assez fort pour cela.
Putain tu fais chier Lou. Pourquoi je t'aime a ce point là ! Tu me rend dingue.
Roule j'ai besoin d'un café ou d'autre chose puis j'ai un truc pour toi.
Il le regarde sans sourire, c'est noël après tout, c'est quelques choses qu'il veut lui donné depuis un moment a vrai dire il y a deux trucs. Il se redresse et pose sa main sur la sienne qui aller démarrer la voiture.
Attend une seconde j'ai besoin d'un truc c'est urgent.
San préambule il l'attire à lui posant sa bouche sur la sienne, passant le doux barrage de ses lèvres, l'emportant dans un baiser passionné, dès qu'il la vu, qu'il a levé les yeux sur lui il avait envie à l'embrasser de la sorte, il est son addiction et cela ne changera pas, la seule addiction qu'il peut rivaliser avec lui ce n'est pas un ennemi sauf s'il y cède, c'est la musique.

(c) DΛNDELION

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Sauvetage de NoëlIl attrapa ton visage, te forçant à le regarder. Tu détournas rapidement le regard, t’avais honte de toi. Tu baissas la tête. Arrête Kyo, tu sais que ce n’est pas vrai. Tu es tout pour moi, tu donnes un sens à ma vie. C’était tellement vrai. Depuis que vous vous connaissiez, tes journées avaient un goût tout à fait différent. Encore plus depuis que vous étiez en couple. Tu n’avais jamais connu ça, les gens te considéraient trop bizarres pour envisager une quelconque relation amoureuse avec toi. Et puis, tu n’avais jamais aimé quelqu’un comme Kyo. C’était juste… de banals crushs. Tu ne t’imaginais pas passer plus de quelques mois avec eux, au maximum. Du coup tu ne leur avais jamais fait peur de tes sentiments. Avec Kyo, tout était différent. Tu n’arrivais même pas à trouver de points communs. Kyo était Kyo, et c’était la meilleure chose qui te soit arrivée. Vous continuâtes le trajet jusqu’à ta voiture en silence. Tu mourrais d’envie de lui tenir la main, mais tu n’osas pas.

Tu te laissas tomber sur le siège conducteur, t’excusant à nouveau. Tu sentis ton coeur se serrer lorsqu’il ôta sa main de sous la tienne. Est-ce qu’il t’en voulait vraiment à ce point ? Tu eus envie de répondre que tu n’aurais jamais pu le deviner car tu ne captais rien au langage non-verbal mais ne le fit pas, il le savait déjà de toutes façons. Tu sais… j’ai été voir un psy pour ça. C’était un spécialiste dans ce domaine. Mais… Tu baissas le regard. Rien que de repenser à cette histoire te faisait mal. Au bout d’un an, il a dit qu’il ne pouvait rien faire pour moi. Enfin, qu’il ne pouvait plus rien faire pour moi. Et pourtant, à une époque on était à trois séances par semaine… Ta gorge se serrait. Tu n’avais strictement jamais parlé à personne de tout ça. Et encore moins de ce que tu t’apprêtais à dire. Il a dit que ce genre de comportements avait souvent pour origine des agressions sexuelles durant l’enfance. Parfois, quelques flashs te revenaient. Pas suffisamment précis pour savoir s’il disait vrai ou non. C’est ce qui expliquerait le mieux vos cycles d’asexualité…

Tu souris et démarras, sursautas lorsque tu sentis sa main se poser sur la sienne. Tu te tournas vers lui, surpris. Il te rapprocha de lui, posa ses lèvres sur les tiennes, venant entremêler vos langues. Tu passas ta main dans ses cheveux, l’attirant un peu plus vers toi. Quand vous vous embrassiez, tu avais l’impression que plus rien autour de toi existait. C’était putain de cliché, mais tu n’avais jamais connu ça avant lui. Surtout depuis quelques jours, depuis la dernière soirée où vous vous étiez rendus. Lorsque vous dûtes vous séparer pour reprendre votre souffle, tu posas ton front contre le sien, caressant doucement son crâne sous ses cheveux. Merci d’exister, Kyo. Je t’aime. Tu relevas brièvement le regard vers le sien.

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Kyo lâche un soupiré à ses mots, malgré sa colère et sa déception, l'entendre dire cela, lui fait beaucoup de bien, c'est exactement ce que pense Kyo... Il était qu'une épave en arrivant ici et sa rencontre avec Lou lui a donné se souffle de vie, cette volonté de continuer à mettre un pas devant l'autre et ne pas sombrer définitivement et rejoindre sa soeur. Par bien des côté il lui a sauvé la vie c'est pour cela aussi qu'il l'aime tant et que son allusion lui a fait du mal, il a l'impression d'être un minable, déjà qu'il est sûr de ne pas le mériter. La tête reposant sur l'appui tète-il a tourné son visage vers lui, dans la pénombre il paraît si ... beau et triste, ses lèvres ressortent dans l'obscurité et un instant il a envie de tous oublié, enfermer ses mots dans son coeur et l'attirer vers lui, il ne veut pas être en colère contre lui, par ce soir alors qu'il est au final avec lui, il lui évite d'être seul et qu'il se soûl jusqu'à ce qu'il ne sache plus prononcer un seul mot, son programme n'était pas glorieux, mais la période de Noël n'est pas sa période préférée. Il leva les yeux a ses premiers mots, les psys tous des crétins avec eux, on est toujours mal et il faut ce bourré de médocs, il n'a pas eu le choix on lui a imposé des séances, il a détesté ça.
Lou putain tu vois pas qu'il c'est juste fait du fric sur toi, regard toi tu vas bien maintenant.
Ça le soûle, Lou a passé sa vie a croire qu'il n'était pas quelqu'un de "bien" de "fort" qu'il était différent, au lieu de le mettre dans une putain de case si tout le monde pouvait le traiter naturellement cela l'aiderait tellement. Il se pose une main sur les yeux il est épuisé là. Lou n'en a pas fini continuant de lui narrer ce qu'un abruti qui prend une blinde à chaque séance et distribue des médocs comme des smarties. Il garde sa main sur son visage et son corps se crispe à ses mots, mais il ne bouge pas, sa main s'agrippe à son visage, sa respiration se fait plus dense, comme s'il étouffait un énorme sanglot. Il se redresse pose ses mains sur le tableau de bord baissant le regard, comme une porte qu'on enfonce avec un bélier, Lou depuis quelque temps déversent toute une panoplie de vérité et il doit dire qu'il n'a pas encore réussi n'a tout intégré, il y a trop de choses, sa vie a côté ressemble à la mélodie du bonheur, Kyo se confie peu, il ne sait pas faire, peut-être. Mais là il a la sensation d'être un vase qui déborde, il ouvre la portière et tend la main vers Lou.
J'ai besoin d'un moment Lou... tout seul... si tu as encore d'autre trucs a me dire tu vas devoir attendre je n'y arrive plus..Je.. putain faut que je sorte pardon...
La portière s'ouvre et il sort dans la nuit laissant la portière se refermer derrière lui, il marche droit devant lui passe devant la maison qu'ils viennent de quitter, il ne veut pas réfléchi sinon il va faire une connerie, malgré tous il ralentis devant la porte avant de reprendre de grand foulé, il a besoin d'un truc sur quoi frappé, comme si cela pouvait changer quoique se soit, non cela ne changerait rien, rien n'y changera, le monde et pourri remplis de monstres cachés. Il rejoint sa voiture et s'assied sur le capot, il se penche en avant posant ses mains sur ses cuisses, il est secoué de spasme incontrôlable. Parfois la distorsion du temps et étrange, des heures paressent être de simples minutes, là il ne serait dit tout à fait, mais à un moment il se relève du sol où il avait glissé. Il a laissé Lou il n'aurait pas dû, il le sait, mais il le devait, il avait besoin d'être seul et d'enfermer cela tout au fond de lui dans un coin sombre où il balance tout ce qui est trop douloureux à supporter. Il lève les yeux vers le ciel étoilé, la cherchant des yeux. C'est pour lui que je reste, car je l'aime de tout mon coeur, il est comme toi écorché et je le laisserais pas, une façon de me rattraper de ce que je n'ai su faire pour toi.

Il se passe la main dans ses cheveux blonds et d'un pas rapide il marche vers la voiture, de très loin il accroche Lou assi derrière le volant, il va de son côté ouvre la portière.
Pousse toi Chaton je vais conduire.
Mais avant de prendre la route il avait un besoin, un besoin urgent presque vital de l'embrasser de le sentir tout contre lui, s'il pouvait il se fondrait en lui, l'amour un sentiment puissant et il ne pensait pas qu'il pouvait l'être autant, c'est presque douloureux et c'est merveilleux, il relâche ses lèvres doucement, leurs fronts l'un contre l'autre il respire mieux maintenant, sa main dans ses cheveux bordel qu'il aime cela, il relève le regard et Lou pose ses yeux dans les siens, il en sourit il pose un doigt sur sa mâchoire pour que son regard croise le sien encore une ou deux secondes.
Non Lou.. C'est moi qui doit te remerciait, ne doute jamais que tu es ma raison de vivre à présent. Tiens..
Il sort de sa poche une gourmette qu'il a toujours sur lui, la sienne qu'il a depuis .. il ne sait même plus a vrai dire.
Tu t'en souvient peut-être pas, notre première nuit ensemble tu me la arrachais je l'ai retrouvé deux jours plus tard sous le meuble de l'entrée. Cette nuit-là je suis tombé amoureux de toi, donc je veux que tu l'aies et que tu la portes pour ne jamais oublié que je t'aime.

(c) DΛNDELION

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Sauvetage de NoëlJamais tu n’aurais imaginé que l’amour était quelque chose de si agréable. Tu n’aurais jamais cru que ce sentiment si banal était capable d’égayer tes journées si… vides. Tu étais souvent en pilote automatique, mais les jours où tu voyais Kyo, tu te sentais d’un coup beaucoup plus vivant. Même si ça te faisait mal de le voir souffrir à cause de toi. Tu aurais aimé être la personne, qu’à tes yeux, il mérite. Mais tu n’étais que toi, tu n’étais qu’un être humain, tu ne pouvais pas être parfait. Et comme Kyo le disait, il aimait ton imperfection. C’était bien l’un des premiers à te l’avoir dit en toute connaissance de causes. Les autres qui te l’avaient dit, ils essayaient juste de te draguer, de tenter de te convaincre de te mettre en couple avec eux. Tu n’avais pas eu besoin de dire la vérité pour savoir qu’ils mentaient. C’était une évidence. Tu n’aurais pas bu cette nuit-là, tu n’aurais rien dit sur tes secrets à Kyo. Tu ne lui aurais pas dit que tu l’aimais non plus, il y avait quelques soirs. Et maintenant… tu tentais de justifier ton comportement en lui expliquant que la situation te faisait toi aussi souffrir.

Tu baissas la tête. Non, il ne faisait pas du fric sur moi. Il avait réussi à m’aider, mais… ça n’a pas duré. Tout a recommencé, sûrement car je suis cassé. Tu gardas le silence quelques secondes, jouant avec tes clés, avant de reprendre la parole. Tu posas le regard sur Kyo, un léger sourire aux lèvres. Je ne vais pas bien, Kyo. C’est juste que… je ne parle jamais de ce qui ne va pas. J’ai eu l’habitude de toujours devoir me débrouiller seul. Et vu que je ne suis pas très expressif, surtout sobre… c’est facile de ne pas voir quand ça va pire que d’habitude. Il y avait encore quelques jours, j’avais envie de mourir… puis t’es arrivé. Tu refoulais toujours toutes tes émotions et peines mais pourtant, depuis quelques semaines, tu en confiais des choses à Kyo. Tu te sentais en confiance avec lui, en sécurité. Tu n’avais tellement pas l’habitude de ressentir ce sentiment que tu ne savais pas trop ce que tu pouvais dire et ce que tu devais éviter d’aborder. Quand tu étais en confiance avec quelqu’un, tu avais tendance à trop facilement raconter ta vie. Une chance que cela n’arrivait que très rarement.

Je.. putain faut que je sorte pardon... Tu le regardas sortir, inquiet de ne pas le voir revenir. Tu baissas la vitre et passas la tête à travers pour voir où il allait. Il revenait sur vos pas, d’une marche rapide, les poings serrés. Tu baissas la tête. Avais-tu bien fait de lui dire ça ? Peut-être que maintenant, il comprendrait que tu faisais vraiment de ton mieux pour contrôler tes pulsions, que tu souffrais de ton comportement incontrôlable. Tu refermas la vitre. Tu te sentais mal. Tu tendis la main vers la boîte à gants et attrapas l’une des bières que tu y gardais. Tu ouvris la canette et la portas à tes lèvres. Après la première gorgée, tu vidas le reste sur le trottoir. Merde, ça n’était pas la solution à tout, l’alcool ! Tu balanças la canette vide dans le vide-poches. La solution à peut-être pas tout mais beaucoup de choses, c’était Kyo. Et d’ailleurs, tu ne le voyais toujours pas revenir et ça t’inquiétait. Tu essuyas tes quelques larmes de stress du bout des doigts.

Tu allais ouvrir la portière pour aller voir où Kyo était, mais elle s’ouvrit avant. C’était lui. Il n’eut pas besoin de t’attirer à lui pour que tu viennes rejoindre ses bras et ses lèvres. Tu passas tes bras autour de son cou, main dans ses cheveux. Tu souris à ses paroles, reposant ton front contre le sien, yeux fermés pour te concentrer sur son souffle caressant ta peau. Tu les rouvris et vis sa gourmette, qui avait quitté son poignet. Etait-ce déjà arrivé de l’avoir vu ailleurs qu’autour de son bras ? Vu ce qu’il disait, c’était déjà arrivé. Sous l’émotion, ton coeur se serra. Tu aurais presque pu pleurer. On te disait insensible, mais la vérité c’était que lorsque quelque chose déclenchait ta sensibilité, tu devenais trop émotif. Tu attrapas le bijou et tentas d’accrocher le fermoir. Mission impossible. Je ne la quitterai jamais. Tu tendis et ton poignet et le bracelet à Kyo pour qu’il t’aide à la mettre, sourire sur les lèvres et regard se posant brièvement dans le sien.

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Il n'en démordrait pas les spy c'est tous des machines à frics, juste bon à te fourguer des médocs pour te rendre dépendant et avoir l'impression que tu es malade et qu'il faut qu'on t'aide, mais après Lou a visiblement passé beaucoup de temps entre les griffes de ces personnes, de ses vampires des temps modernes leurs crocs sont redoutables, qu'est-ce qu'il aurait voulu connaitre Lou plutôt il l'aurait sorti de la dedan, mais il est reconnaissant à la vie aussi de l'avoir mis sur sa route, quand il y pense s'il avait choisi une autre destination ou serait-il aujourd'hui avec sa soeur certainement.
Sauf que maintenant tu n'es plus tout seul Lou, je suis là et tu sais que je le serais aussi longtemps que tu voudras de moi près de toi. Je dois te contredire enfin à moitié, tu ne vas pas me dire que là tu es complètement soûle ? Tu es capable de plus que tu ne le crois, simplement oui l'alcool aide beaucoup plus facilement à dire certaines choses. Il y a quelques jours comme tu dis ma vie était foutue aussi, mais nous nous sommes trouvés mon chaton. L'amour à un pouvoir exceptionnel et Lou l'est encore plus, il lui donne des ailes et il est capable de le mettre aussi dans des colères monumentales, avec lui c'est un ascenseur émotionnel incroyable. Il comprend aussi parfaitement ce que peut ressentir Lou. Lui il arrive à exprimer pas mal de choses et encore une fois il l'admire alors que Kyo est une tombe, il ne dit rien et il en-magazine tellement de choses en lui qu'il a peur qu'un jour tout cela déborde. Mais pour l'instant l'important c'est lui, il passera toujours avant lui-même.
Kyo a eu besoin d'air, la déclaration de Lou la chamboulé au plus profond de lui-même, pour une fois il n'a rien fracassé de ses poings, ce fut plus intérieur et il lui a fallu un petit moment avant de retrouver un certain calme en lui-même, si Lou vient à lui dire qui, il jure qu'il le tue de ses mains quittes à finir sa vie en taule et avec ça sur la conscience, il s'en moque. Pour chasser tout cela de son esprit il a eu besoin de lui de le sentir contre lui de se perdre sur ses lèvres, il sera toujours son sanctuaire où il peut trouver la paix. Ce fut le meilleur moment pour lui donner son premier cadeau de Noël c'était une évidence qui la porte maintenant et il sera tellement fier de la voir scintiller à son poignet. Il sourit alors qu'il galère à mettre la gourmette il s'empare du bijou et l'attache autour du poignet de son amour, il glisse du coup sa main dans la tienne nouant leurs doigts.
Mais ce n'est pas tout, j'ai autre chose pour toi mon chaton, quelque chose de spécial.
il fouille dans sa poche de son jeans et sort une petit clé et le tient entres deux doigts.
Tu sais que ce n'est pas celle de ma porte d'entrée vu qu'il faut un code et que tu le connais déjà, c'est autre chose, elle ouvre la seule porte que personne n'a le droit de franchir toi-même tu n'y es venu qu'une fois, c'est mon repaire, là où je m'enferme quand ça va par ou pour pleins d'autres raisons, tu auras le pouvoir d'y venir me déranger autant que tu le voudras Lou. Elle est à toi, autant que je le suis. il la glisse dans sa main libre, peut-être qu'il ne se rend pas compte de ce geste, mais en cet instant le coeur de Kyo bat à une vitesse ahurissante, son studio c'est son univers, il est "lui". Il est difficile pour lui de l'expliquer, mais il se retrouve, son lui d'avant et celui d'aujourd'hui, Lou ne l'a jamais entendu chanter ou même danser au final il ne connaît quasiment rien de lui de sa vie d'avant et avec cette clé il lui donne accès à une part de lui-même.
Il pose un baiser délicat sur ses lèvres et lui tape les fesses avec un large sourire.
Va asseoir ton joli petit derrière, on rentre.

(c) DΛNDELION

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Sauvetage de NoëlUn petit sourire sur les lèvres, tu attrapas sa main et y déposas un baiser. Merci, Kyo. Je m’en veux de te faire du mal, tu sais. Mais… c’est incontrôlable. Tu levas timidement les yeux, comme pour t’assurer qu’il ne t’en voulait pas, qu’il n’avait pas envie de te frapper ou de te crier dessus parce que tu n’agissais pas comme il le souhaitait. Tu savais très bien qu’il ne le ferait jamais ; mais tu étais plus inquiet et sensible que d’ordinaire, ce soir. Tu avais besoin d’être rassuré, bien que tu ne saches pas à propos de quoi. A force de parler, de tenter de te justifier, tu avais des souvenirs auxquels tu n’avais aucune envie de penser qui revenaient. Le plus souvent, ces flashs revenaient en pleine nuit, en pleine insomnie, quand tu n’avais personne pour te rassurer, personne pour te faire revenir au moment présent. Là, il y avait Kyo. Il y avait Kyo, et tu lui étais extrêmement reconnaissant d’être à tes côtés.

Tu paniquas quand il eut besoin de sortir un peu, tu en commenças une bière, avant de te dire que c’était une réaction stupide. Dès qu’il revint, tu te jetas dans ses bras. Tu t’y sentais tellement bien, de plus en plus. Tu avais du mal à t’habituer à l’idée qu’il était désormais ton petit ami. C’était tellement nouveau pour toi, tout ça. Pendant un peu plus de dix ans, tu avais eu des relations de nature uniquement sexuelle. A toujours chercher encore plus de sensations, d’intensité, de violence. Jusqu’à tes vingt ans, ça avait été uniquement avec des hommes plus âgés. Parfois de plus de vingt ans. A chaque fois, tu souffrais bien plus mentalement que physiquement. Mais tu avais besoin de recommencer au plus vite, aussitôt. La seule façon de te sortir de ton apathie, de te concentrer sur une sensation plutôt que sur la foule de stimulis que tes sens captaient. Tu serrais Kyo contre toi, te concentrant sur sous souffle sur ta peau pour calmer tes pensées. Sa voix acheva de le faire. Tu baissas les yeux et vis sa gourmette, ils étaient inséparables mais quelques instants plus tard elle était désormais autour de ton poignet. Ils semblaient fait l’un pour l’autre.

Tu levas les yeux vers les siens lorsqu’il annonça qu’il avait un autre cadeau pour toi. Curieux, tu suivis du regard sa main fouiller dans sa poche pour en sortir une clé. Une clé ? Comme il venait de le dire, tu avais déjà le code de chez lui, que pouvait-elle ouvrir…? Tu écarquillas les yeux, bouche légèrement entrouverte lorsqu’il te donna la réponse. Tu revis tous les matins où tu avais frappé à la porte de cette pièce, t’étais laissé glissé le long d’elle, désespérant qu’il vienne t’ouvrir. Il ne le faisait jamais, tu finissais par devoir partir sans lui avoir dit au revoir, sans t’être assuré que tu pouvais le laisser seul sans prendre le risque qu’il ne mette encore une fois sa vie en danger à cause de sa consommation d’alcool. Tu sentis une larme commencer à couler. Tu étais décidemment beaucoup trop émotif ce soir. Tu l’essuyas du dos de la main dans laquelle il avait déposer la clé, souriant. Tu le serras à nouveau dans tes bras, plusieurs minutes et trop fort, comme toujours. Vous vous séparâtes mais ses lèvres vinrent se poser sur les tiennes. Tu ris à son ordre, l’embrassa à ton tour et partis prendre sa place sur le siège passager. Il mit le contact, lançant le lecteur de cd. Tu te souvins trop tard que tu avais justement l’un de ses cds en lecture. Tu te sentis soudainement ridicule de ta niaiserie, comme tu nommais ce genre de comportement chez les personnages de fiction. Mais en même temps… tu avais beau avoir le cd depuis hier, tu étais déjà accro à sa musique.

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Kyo, ne préfère rien répondre à cela, il n'y a rien à répondre de toute façon, il a déjà décidé que Lou valait une certaine souffrance, l'inconnue sera toujours de savoir jusqu'à quel point il peut l'endurer. L'amour est un poison, il comprend maintenant le sens large de ce terme, l'amour se propage en vous, comme le feu aux poudres, il envahit tout à tel point que vous ne vous appartenes plus totalement, c'est l'autre qui vous possède et il a un pouvoir sur vous plus grand qu'on ne l'imagine, il influence le bonheur ou le malheur, chacune de ses actions peut créer des sentiments divers, mais l'amour c'est tellement fort, c'est le risque à courir sinon la vie serait bien triste. Sans Lou... Kyo ne vivrait pas, il survivrait tout du moins engluer dans l'alcool du matin au soir, il aurait certainement même repris des drogues durs et cette fois il n'aurait pas fait que frôler la mort. Mais dans la nuit tout juste fraîche de ce mois de décembre avec Lou tout contre lui, sa gourmette autour de son poignet et cette bouille que Kyo aime par-dessus tout, cette bouche légèrement entrouverte [sise=10](marque déposé) [/size]il est tellement sexy quand il fait cette bouille et ce regard qu'il lui lance réalisant le cadeau qu'il lui fait, Kyo n'a pas de regret, son coeur bat toujours très vite, c'est comme s'il lui donnait accès à une partie de lui... Lou le connait si peu au fond, que s'est-il de lui pas grand-chose, il a toujours été très fort pour détourner la conversation sur autre chose ou sur Lou, pour éviter de parler de lui, de son ancienne vie, dire qu'il ne lui a jamais fait écouter une seule de ses chansons, certes ses albums et des affiches sont exposé sur le mur de son salon, mais c'est tout ce qu'il sait de lui, parfois il aimerait lui dire qui il est lui raconté sa vie d'avant, mais il n'y arrive pas, comme enfermer en lui-même honteux de ce qu'il est devenu. Lou ne réalisera jamais à quel point il lui a sauvé la vie à quel point il se sent bien maintenant grâce à sa présence à ses côtés. Kyo se mit à rire, un rire franc qui le secoua au fond de lui alors que Lou l'écrase littéralement entre ses bras, il aime quand il fait ça, il a l'impression qu'il lui dit toute son affection, après un baiser et une tape Kyo pris place au volant et Lou à ses côtés, ils rentraient la soirée ne faisait que commencée et il avait oublié son interdiction, il était faible face à Lou, il tourna la clé de contact le moteur émis un rugissement appréciateur, le min sur le levier de vitesses il tourne son regard sur le lecteur et ensuite sur Lou, c'était sa voix, sa chanson, c'était un Cd qui tournait, ça lui glace le sang dans un sens, c'est surtout étrange et flatteur ? Que Lou est voulurent entendre ses chansons. Il ne sait pas ce qu'il ressent, mais il connait Lou et cela lui donne chaud au coeur. Il tendit la main frôla la joue de Lou et en ramenant sa main et il éteint le poste, entendre "son lui d'avant" fait trop de mal cette vie lui manque parfois comme l'oxygène à un noyer.

(c) DΛNDELION

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