Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Lun 7 Jan 2019 - 21:13
Il ignorait encore comment Aelya avait réussi à le faire parler de lui aussi rapidement, lui qui n'était jamais bien bavard lorsqu'il ramenait une fille dans ses draps. Parce-qu'il avait toujours pensé que c'était du temps perdu, inutile, que de converser avec ses conquêtes lorsqu'il savait qu'il ne s'autoriserait jamais à les revoir. Mais rien que cette dernière règle avait été bafouée avec la brune, ne pouvant se résoudre à se contenter que d'une nuit, puis que d'une seule soirée, avant de se rendre compte qu'une vie entière ne lui suffirait même jamais. Parce-que l'amour implosait dans ses cellules, lui donnant envie de la couvrir de cette affection qui ne mourrait jamais, se sentant éternellement prêt à lui offrir ce qu'il avait en lui et qu'il était incapable de dissimuler. La conversation avait vite dérivé sur leurs familles, comprenant qu'ils avaient sûrement bien fait de se trouver après ce qu'ils avaient vécu, trouvant dans chacun le moyen de reposer leurs âmes meurtries et manquant d'amour après tant d'années. Il réfléchit à sa réponse, baissant un instant les yeux, pensif, avant de reprendre : « Peut-être que j'en ai envie, ouais, j'en sais rien en fait. Mais ça a pas de sens de le faire, pas après tout ce temps et surtout pas en sachant qu'elle m'a abandonné comme ça. Elle a jamais cherché à me revoir non plus, tu sais, alors qu'entre nous deux, c'est elle qui possède le plus d'informations pour me retrouver. A part savoir qu'elle vit quelque part en Suède, j'ai aucune autre piste. » Dit-il, ayant l'impression que le nom qu'il portait aujourd'hui ne lui appartenait même pas tant il ignorait tout de sa mère. Il en était rapidement venu à la conclusion que si elle avait voulu le connaître, elle l'aurait fait beaucoup plus tôt et visiblement, vingt-huit années plus tard, cette envie n'avait toujours pas bousculé son esprit. Les mots de sa petite-amie lui avaient réchauffé le cœur, un peu refroidi par ces souvenirs qui remuaient le couteau dans la plaie, s'imprégnant de l'affection qu'elle avait pour lui pour passer à autre chose. « Ce qui tombe bien, c'est que je te lâcherai jamais, moi non plus. Je t'aime trop pour ça. » Avoua-t-il, posant un regard amoureux sur elle. Bien sûr qu'ils se seraient trouvés dans une autre vie, c'était quelque chose dont il était convaincu, parce-que ce qu'ils partageaient dépassait toute frontière, toute raison, toute réalité. Son âme était éternellement vouée à la sienne, comme un élément essentiel à sa survie. Il pouffa à ses mots, plutôt fier d'être perçu comme un mauvais garçon par elle, parce-qu'il savait combien elle adorait la provocation, chose dans laquelle ils excellaient tous les deux. Puis, sans pouvoir patienter plus longtemps, ils avaient décidé de continuer à éveiller la passion dans leurs draps, laissant enfin leurs corps se frôler, se chercher, dans le seul désir de les voir se trouver. Se mordant la lèvre, il avait finalement répondu à sa plus grande envie, celle de ne faire qu'un avec Aelya, son bassin se fondant au sien avec lenteur et sensualité. Ses lèvres s'amusaient à tenter les siennes, atténuant leurs gémissements dans des baisers fiévreux, à l'image de cette nouvelle étreinte qui s'alimentait de plus en plus en passion. « Je pourrais passer ma vie comme ça, contre toi... » Souffla-t-il, rendant soudainement ses mouvements plus rapides, son bassin percutant le sien avec plus de force alors qu'il avait suspendu son visage au dessus du sien, se retenant sur ses avant-bras. « Jamais mon amour. » Murmura-t-il, entre deux soupirs plus bruyants, venant immédiatement les faire taire contre son cou, alors que la cadence s'était considérablement affolée, lui faisant perdre la tête tant le plaisir était intense. « Tu me rends fou, t'arrêtes jamais. » Ajouta-t-il, sa main venant percevoir son rythme cardiaque aussi emballé que le sien, continuant de toucher à sa peau, caressant sa poitrine pour faire glisser sa main le long de son flanc, sa main libre venant accrocher le barreau du lit pour lui permettre de donner plus de force à ses ondulations, jusqu'à sentir l'explosion de son plaisir se répercuter, lâchant un dernier long soupir contre sa peau. La respiration heurtée, il vint enfouir ses lèvres contre son cou, l'embrassant une dernière fois avant de se laisser tomber sur sa place. « J'vais finir par ne plus savoir tenir la cadence avec toi... » Souffla-t-il, encore à bout de souffle.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Lun 7 Jan 2019 - 22:38
Aelya voulait passer sa vie à apprendre à le connaître, à découvrir toutes les parcelles de sa personnalité qu'elle adorait voir s'épanouir sous ses yeux, parce qu'il était plus que ce qu'il montrait aux autres et sûrement qu'elle l'avait compris dès leur première nuit, parce qu'elle s'était retrouvée en lui, dans son attitude qu'il usait pour se protéger, et sans doute qu'elle avait voulu lui montrer de par ses gestes et son écoute qu'il n'avait pas besoin de porter un masque quand il se tenait devant Aelya, parce qu'elle le comprenait et surtout, qu'elle l'acceptait. Ils avaient évolués ensemble en se dépassant, parce que les sentiments n'avaient jamais été leur point fort, et ils réussissaient à s'en sortir au niveau de leur angoisse d'abandon qui les faisait douter, en revenant toujours l'un vers l'autre, dans un naturel qui s'était créé et qui n'avait jamais fait partie de leur tempérament qui les poussait plus à passer à autre chose que de s'accrocher à une âme. Elle hocha doucement la tête à sa remarque, s'imprégnant de ses mots qu'elle ne pouvait pas contredire mais dans lesquels elle voulait y inscrire de l'espoir.
- Tu sais, peut être qu'elle aussi, elle a peur de ton rejet. J'ai dû mal à penser qu'elle pense jamais à toi et qu'elle veut juste pas te revoir, peut être que c'est plus compliqué que ça, c'est ce que je veux dire, avança-t-elle, en haussant les épaules. Après sûrement que ton père a plus d'infos mais vu que vous vous parlez plus... Disons que dans tous les cas, que tu veuilles la revoir ou pas, je te soutiendrais mon amour, je serais là pour toi, ajouta-t-elle sincèrement.
Parce que contrairement à elle, lui, il avait une mère. Peut être qu'elle était détestable, mais au moins, elle était vivante et il avait la possibilité de s'expliquer avec elle, chose qu'Aelya ne possédait plus. Elle partait du principe qu'il n'y avait rien de pire que de vivre dans l'ignorance, et elle voulait être présente pour lui si cela se faisait, comme tout ce qu'il pouvait faire dans sa vie dans laquelle la brune désirait avoir une place centrale. Il caressait son âme de par ses paroles, et elle désirait lui montrer pour le restant de ses jours qu'elle ferait de même pour colmater les fêlures qu'on lui avait laissé dans son passé.
- Continue à m'aimer comme ça bébé, parce que moi je compte bien le faire toute ma vie, personne pourra jamais t'aimer comme je le fais, souffla-t-elle, joueuse et amoureuse.
Elle savait qu'elle ne s'avançait même pas quand elle disait ça, parce qu'elle se voyait elle-même consumer par tout ce qu'elle possédait pour Niels, comme si elle se sentait implosée sous l'effet de l'amour qui siégeait dans son cœur. Le meilleur moyen qu'elle avait pour laisser échapper son affection, était dans le creux de son étreinte où l'amour se muait en passion, désirant se fondre dans le corps de Niels pour qu'il s'en imprégne, se régénérant sous la ferveur de ses émotions puissantes et illimitées alors qu'il entrait à l'intérieur de son âme qui n'avait pour jumelle que la sienne, jouant ensemble à se trouver pour simplement s'aimer dans les draps qui se réchauffaient grâce à la chaleur de leur échange.
- Je rêverai d'une vie comme ça, avoua-t-elle contre ses lèvres.
Il n'y avait que contre lui qu'elle se sentait revivre, trouvant la force et l'espoir qui pouvaient lui manquer à cause des questionnements incessants, et c'était comme si elle trouvait toutes les réponses dans son souffle qui se percutait contre le sien alors que son bassin rencontrait celui d'Aelya dans une alliance parfaite, comme deux pièces d'un puzzle qui s'assemblaient dans une évidence qui ne laissait plus aucun doute sur l'harmonie de leur relation. Elle capta son regard à ce qu'il ajouta, souriant légèrement à ses mots tendres au milieu de leur ébat qui prenait en intensité.
- J'adore te rendre fou bébé, ça te va vraiment trop bien, souffla-t-elle, l'invitant à continuer ses ondulations contre elle.
Aelya frissonna lorsqu'elle sentit sa main sur son cœur qu'elle avait choisi d'amener à cet endroit pour lui montrer à quel point il l'atteignait, tout le temps, sans aucune pause, lâchant des soupirs en percevant ses doigts glisser sa peau brûlante tandis que les siens vinrent glisser sur ses flancs qu'elle pressa doucement. Sa respiration se fit de plus en plus bruyante, produisant des échos contre les murs alors qu'elle arriva au sommet de son plaisir, sentant une vague de plaisir la submerger d'un seul coup alors que sa main vint tendrement caresser son dos, appréciant son baiser dans son cou avant qu'il ne vienne se détacher d'elle. La brune lâcha un petit rire à sa remarque, passant une main dans ses cheveux dont certaines mèches s'étaient collées sur son visage humide.
- On a plus d'une semaine à rattraper qu'on a toujours pas rattrapé, c'est comme si siècle était passé pour nous, s'amusa-t-elle.
Elle se plaça sur son flanc pour mieux le regarder, caressant tendrement sa main qu'elle vint trouver.
- J'ai adoré bébé. T'es trop doué, le complimenta-t-elle. C'est carrément mieux que toutes les drogues que je pourrais consommer, ajouta-t-elle, espiègle.
Elle regarda son cou d'un air joueur.
- Par contre moi j'ai pas assuré, t'es pas assez marqué là, lâcha-t-elle avant de s'approcher de lui, logeant ses lèvres dans son cou pour le mordiller une nouvelle fois.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Lun 7 Jan 2019 - 23:37
Jamais il ne se permettrait de se plaindre devant elle, parce-qu'il était conscient que dans son malheur, il avait quand même eu la chance de tomber dans une famille où il n'avait jamais manqué de rien, ses parents ayant toujours tout fait pour qu'il puisse être heureux. Et s'il n'avait jamais connu sa mère biologique, il savait qu'au moins, il avait eu une figure maternelle dans sa vie, celle qui avait pris le temps de l'élever et même de l'aimer même s'il n'était pas la chair de sa chair, même s'il représentait le fruit d'une tromperie sans importance. Et sans doute qu'elle avait eu le recul de penser que cet enfant né de cette liaison n'avait jamais rien demandé à personne, encore moins de voir le jour pour au final être abandonné dés les premières difficultés. Il était conscient de sa chance, conscient qu'Aelya n'avait pas pu bénéficier de cet amour-là, celui qu'on ne remplaçait jamais. Et pourtant, Niels continuait de penser qu'il pourrait balayer les souvenirs douloureux de son passé avec cet amour qu'il lui vouait et dont il souhaitait l'imprégner pour le restant de ses jours. « J'en sais rien. Peut-être que c'est mieux comme ça, j'ai pas envie de chambouler sa vie, j'crois pas que j'y arriverais de toute façon. » Parce-que même sa naissance n'avait pas su la retenir, alors qu'elle l'avait porté pendant neuf mois en nouant un lien qui aurait du être immuable. Il esquissa un faible sourire à ses mots, appréciant le soutien qu'elle lui montrait, conscient qu'il pourrait toujours compter sur elle. « Merci mon amour, j'y réfléchirai peut-être un jour. Pour l'instant, je me sens pas prêt pour ça. » Sûrement qu'il ne se voyait pas renouer avec sa mère biologique sans avoir d'abord tenté de retrouver ses parents dans un premier temps. Parce-qu'il les connaissait eux, et qu'il se prenait à songer beaucoup plus qu'il ne le devrait à eux, sans parvenir à comprendre pourquoi ces histoires du passé le hantaient encore. Il tendit la nuque vers sa petite-amie, scellant un baiser rapide sur ses lèvres avant d'esquisser un sourire à ses paroles, détaillant une nouvelle fois ses lèvres avec insistance. « Je sais bébé, personne d'autre que toi peut me supporter. J'ai plutôt de la chance que tu te sois pas encore enfuie en courant. » S'amusa-t-il, lui mordillant la lèvre avec amusement. La tension semblait avoir atteint son apogée, englobant leurs deux corps entremêlés de cet halo de passion dans lequel ils formaient leur propre univers, celui où ils étaient le plus à l'aise. Il épousait ses courbes avec une perfection sans nom, laissant son bassin se buter contre le sien à chaque coup de rein qu'il lui offrait, se concentrant sur ses traits dés qu'il le pouvait pour lire le plaisir imprégner son visage. « Tu sais surtout trop bien le faire... » Souffla-t-il, venant parcourir sa peau nue avec ses doigts, subissant ce contact qui l'électrisait comme au premier jour, lui donnant toujours plus envie de prolonger ces instants où le plaisir était le mot d'ordre. Finalement, et dans des respirations bien plus bruyantes, il s'était laissé happer par l'orgasme qui venait de le foudroyer de plein fouet, l'obligeant à tendre les muscles avant de les détendre dans la foulée et de reprendre sa place à côté d'Aelya, à court de souffle. « On est des machines de guerre aussi... Une semaine à rattraper, c'est impossible. Ou alors, faut qu'on mette les bouchées doubles. » S'amusa-t-il, un rictus ornant ses lèvres alors qu'il pensait à la fréquence de leurs ébats, eux qui trouvaient toujours le moyen de s'abandonner l'un à l'autre dés qu'ils en avaient l'occasion. Cherchant encore à réguler son pouls, il tourna la tête vers elle à ce qu'elle ajouta, lui offrant un sourire satisfait et joueur. « Drogue toi à moi pour l'éternité bébé, je te laisserai jamais te sevrer de moi. » Avança-t-il, nouant ses doigts autour des siens. « Moi aussi j'ai adoré, c'était trop bon... » Souffla-t-il, souhaitant lui renvoyer les compliments qu'elle lui faisait, parce-qu'il savait pertinemment que cette étreinte n'aurait jamais été aussi belle si ça n'avait pas été Aelya qui se donnait à lui. Il arqua un sourcil curieux à ce qu'elle ajouta, lâchant un rire en la regardant venir contre son cou où elle laissa des marques de son appartenance. Docile, il la laissa faire, venant glisser sa main contre son dos. « C'est mieux comme ça ? » Dit-il, faisant mine de lui demander si elle était satisfaite de sa création. En réalité, il adorait savoir qu'il lui donnait du plaisir jusqu'à ce qu'elle ne sache plus se contrôler, se délectant toujours de ces traces passionnelles qu'elle lui laissait sur le corps, que ce soit dans son dos ou dans son cou. « Pourtant j'ai bien l'impression que tu m'as arraché la peau du dos... ça te suffit jamais. » Avança-t-il, la taquinant gentiment.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Mar 8 Jan 2019 - 12:57
Elle se tuait à l'aimer parce qu'il n'y avait plus que ça qui la tenait, qu'il n'y avait plus que ça qui l'animait, sentant son cœur battre toujours de plus en plus fort grâce à l'oxygène qu'il lui insufflait dans les veines. Elle vivait pour lui, sans aucun doute, désirant le voir continuer à la bercer de ses belles phrases qui savaient l'envahir de rêves, d'espoir, peut être que c'était irraisonnable d'aimer comme elle le faisait mais elle ne savait pas faire autrement parce qu'il résonnait en elle dans chacune de ses cellules, l'invitant à ne jamais vouloir arrêter de le sentir à l'intérieur de son âme sans laquelle elle ne pouvait plus fonctionner. Elle hocha la tête à ses mots, comprenant parfaitement qu'il puisse ne pas vouloir s'imposer dans la vie de cette mère qui n'avait jamais été la sienne et dont il ne se sentait pas prêt à l'affronter. - T'es pas obligé de le faire bébé, de toute façon. T'as survécu sans elle, tu y arriveras encore, je serais là pour m'en assurer en tout cas, lança-t-elle, tendrement.
Ils avaient tous les deux plus ou moins réussi à tenir le cap sans repère, déambulant dans le noir le plus complet à la recherche d'une lumière qui guiderait leurs pas. Peut-être qu'elle n'aurait pas fait toutes ses conneries si elle avait grandit dans une famille plus stable, plus équilibrée, et qu'elle aurait finalement eu moins de fissures dans son coeur, mais ce n'était même pas sûr. Elle ne pourrait jamais savoir ce qu'aurait été sa vie si tout avait été différent, et cela lui aurait peut-être évité sa rencontre avec Niels, si seulement un détail avait changé, chose qu'elle préférait ne pas concevoir même si elle savait qu'un jour ou l'autre, elle aurait surement croisé sa route. Elle pouffa de rire à ses mots alors qu'il était venu mordiller sa lèvre, peinant à imaginer que quelqu'un puisse s'enfuir de son emprise. - Quelle femme sensée pourrait s'enfuir devant toi ? Tout le monde crève d'envie de passer sa nuit avec toi déjà, lâcha-t-elle, en soupirant, l'air agacé.
Elle ne pouvait s'empêcher de penser déjà à Charlie, son amie la plus proche, qui s'était pour le coup tellement bien amusée avec Niels qu'elle avait développé des sentiments qui allaient au-delà d'une simple amitié. Aelya aurait aimé justement que ce soit plus simple juste pour se voir retirer des craintes inutiles et infondées qu'elle ne savait taire, si ce n'était dans son étreinte où elle se sentait rassurée, liant son âme à la sienne dans le même univers, comme s'ils s'échappaient tous les deux de la réalité pour rejoindre leur cocon à eux, qu'ils avaient construits avec l'aide de leur amour et qui les accueillait à chaque fois qu'ils se retrouvaient dans une liaison charnelle. Expirant son plaisir alors que son coeur battait la chamade dans sa poitrine, elle sourit à sa remarque, venant attraper sa lèvre pour la mordiller de manière charmeuse, alors que la vague de désir s'infiltrait partout dans son organisme sous l'effet de leurs ondulations passionnées, déclenchant une abondance de bien-être lorsqu'elle s'abandonna à lui, dans ses bras qui représentaient son nirvana. Tentant de retrouver un rythme respiratoire normal, un sourire espiègle s'étira sur ses lèvres.
- J'suis sure qu'on serait capable de la rattraper, en tout cas, moi je suis partante, si ça veut dire passer mes journées faire l'amour avec toi, je peux pas être plus heureuse, affirma-t-elle.
Elle s'en amusait même si le fond était plutôt vrai, parce qu'elle pourrait passer toutes les heures de sa journée contre son corps, là où elle se sentait enfin complète. - Y'a aucune cure de désintox qui marche contre toi. Faut bien se faire une raison à un moment, ça sert à rien de lutter contre toi, t'es beaucoup trop fort, répondit-t-elle, feignant la déception.
Aelya sourit légèrement lorsqu'il vint lui renvoyer son compliment, plus que satisfaite d'entendre qu'il avait apprécié au moins autant qu'elle. La brune avait pu avoir plusieurs partenaires dans sa vie mais elle se rendait compte que aucun ne pouvait lui arriver à la cheville, parce que ce qu'ils nouaient ensemble était unique. Et elle aimait protéger ce qu'ils possédaient avec sa possessivité plus qu'excessive dont elle en jouait pour se nourrir encore une fois de sa peau. Elle inspecta avec fierté la nouvelle trace qu'elle avait lui laissé avant de hocher la tête à sa question. - Beaucoup mieux. T'es comme mon oeuvre d'art en fait, je peux exprimer toute ma créativité sur toi, ajouta-t-elle, amusée.
Elle posa une main sur son épaule pour inspecter son dos afin d'analyser l'étendue des dégâts avant de légèrement grimacer devant les marques rouges qui ornaient sa peau. - Tes collègues vont te demander avec qui tu te bats toutes les nuits, mais c'est pas grave, rigola-t-elle.
La brune porta une main sous sa mâchoire pour l'inviter à sceller ses lèvres contre les siennes avant de faire glisser ses doigts sur son torse.
- Je suis trop sauvage avec toi, faut que je m'assagisse, sinon je vais finir par te tuer un jour, lança-t-elle, joueuse. J'ai jamais été comme ça avec personne, tu peux carrément en être fier, ajouta-t-elle dans le but de booster son égo.
Elle entendit son téléphone vibrer dans le salon, fronçant légèrement les sourcils.
- C'est surement le boulot à cette heure-là, avança-t-elle en se redressant pour aller chercher son portable avant de voir que c'était un numéro inconnu. On me harcèle aujourd'hui, c'est pas possible, je crois que y'a quelqu'un qui a du donner mon numéro à des clients, soupira-t-elle avant de refuser l'appel.
Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il pouvait s'agir de la même personne qui lui avait envoyé le sms bizarre. Aelya revint dans les draps à ses côtés, posant son portable sur la table de chevet.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Mar 8 Jan 2019 - 22:40
Niels comprenait dans les yeux d'Aelya qu'il n'aurait pas besoin de plus pour être heureux, qu'elle lui suffisait amplement et qu'il ne manquerait jamais de se sentir aimé avec elle. Elle avait réussi où tout le monde avait échoué, redonnant du sens à sa vie qui avait été piétinée par des évènements plus ou moins dramatiques depuis sa naissance. Il souhaitait simplement se donner une chance de réussir quelque chose, et sa relation était tout ce qui lui importait, y voyant dedans la preuve qu'il était capable de se tenir à quelque chose sans tout gâcher. Sa famille était peut-être un échec, et semble-t-il que c'était un fait qui ne comptait pas changer, mais Niels savait que son avenir était bien plus lumineux, puisque sa main était liée à celle d'Aelya. « J'ai pas besoin d'elle, ni d'eux tous. Je te veux juste toi, ça a pas de sens si t'es pas là. » Répondit-il, tendrement, lui adressant un regard transis d'amour. Parce-qu'il ne s'imaginait plus sans elle, plus depuis qu'il s'était rendu compte de tout ce qu'il ressentait à son égard et qui se passait de mots. C'était de la folie et pourtant, Niels était conscient qu'il tomberait plus bas que terre si leurs routes étaient amenées à se disjoindre pour quelconque raison, comme s'il savait qu'il ne pourrait jamais se remettre d'une séparation forcée. D'ailleurs, il peinait aujourd'hui à concevoir comment il avait pu laisser un aussi long moment s'écouler après leur première rupture, même si elle avait été nécessaire, ne comprenant toujours pas où est-ce qu'il avait puisé la force de rejeter une à une ces envies irrépressibles de renouer avec elle. Il lâcha un rire à ses mots, secouant la tête comme s'il voulait contredire ses paroles qui l’idolâtraient un peu trop. « T'exagères bébé. J'ai couché avec à peine un tiers des femmes de Bowen, c'est pas énorme. » La taquina-t-il, gonflant évidemment le nombre de ses conquêtes pour s'amuser avec la jalousie de sa petite-amie. Il était bien conscient de ne pas avoir la réputation de l'homme le plus sage du monde à ce niveau-là, mais il fallait dire qu'il s'était bien calmé depuis que la brune était venue lui voler son cœur, l'emprisonnant à double tour, comprenant qu'il était maintenant incapable de lier son corps à celui d'une autre femme. Parce-que faire l'amour prenait maintenant littéralement tout son sens, lui qui lui offrait son âme à chaque étreinte, désirant qu'elle vienne y lier la sienne pour le restant de ses jours. Le cœur agité, il était parvenu au sommet de son plaisir, éteignant ce dernier soupire contre les lèvres d'Aelya alors qu'une décharge de bien-être était venue se répandre dans chacun de ses membres. Il sourit à ses mots, venant reprendre place dans son côté du lit, les yeux rivés au plafond. « C'est trop tentant. Et ça m'aurait bien plu... si on n'était pas obligés d'aller travailler. » Dit-il, prenant une mine à la fois déçue et lasse, la réalité venant toujours les rappeler à l'ordre. Il tourna la tête vers elle à ses mots, se mettant lui aussi sur son flanc pour pouvoir la regarder, passant sa main sur sa taille. « T'as raison, lutte pas, ça sert à rien. » Souffla-t-il, fièrement, tendant la nuque vers elle pour déposer quelques baisers furtifs sur ses lèvres, faisant en sorte qu'elle ne puisse pas les saisir. S'amusant de sa possessivité, il laissa Aelya imprimer son passage dans son cou, conscient qu'il aurait une belle marque pour aller au travail le lendemain. « C'est important de le faire, je t'en empêcherai jamais. » Lâcha-t-il, faisant mine qu'il était réellement nécessaire qu'elle laisse parler cette créativité qu'elle évoquait. Il se pencha vers elle, la laissant constater les traces qu'il sentait dans son dos suite à leur ébat, pouffant en voyant l'expression sur son visage. « Pour ça, faudrait déjà que je me promène à poil devant eux. Bon après, ça peut se faire, hein... » Ajouta-t-il, une pointe de taquinerie dans la voix, rejoignant ses lèvres dans la foulée dans un baiser un brin plus long, frémissant au contact de ses doigts sur sa peau encore chaude. « Nan, t'assagis pas mon amour. J'adore moi, quand t'es aussi sauvage. » Rétorqua-t-il, lui adressant un regard brûlant, désirant la voir encore crouler sous ce plaisir incontrôlable. Il s'apprêta à lui répondre quand il entendit à son tour son portable dans leur salon, détachant son emprise pour qu'elle puisse aller le chercher. « Ils ont pas intérêt à te demander d'aller travailler. » Il craignait toujours que son travail ne l'arrache à lui, détestant qu'on vienne les couper dans un moment aussi tendre pour leur rappeler leurs obligations. Il fronça les sourcils à sa remarque, se redressant sur un coude alors qu'elle revenait vers le lit. « Laisse-moi répondre, je vais régler ça vite fait moi. » Lâcha-t-il, jaloux et agacé, ne supportant pas l'idée que des clients puissent la contacter personnellement pour user de ses services, cherchant probablement à obtenir plus de sa part. « On peut pas nous laisser deux secondes tranquilles. » Râla-t-il, venant immédiatement réchauffer son corps légèrement refroidi par les quelques mètres qui les avaient séparé le temps de quelques secondes. Il vint déposer des baisers dans son cou, passant son bras autour d'elle. « Même le temps passe trop vite quand on est ensemble. Si je pouvais profiter de toi toute la nuit, je le ferai sans hésiter. » Mais la fatigue se faisait de plus en plus ressentir, alors qu'il se voyait éreinté par cette journée et l'affrontement qu'ils avaient eu quelques heures plus tôt.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Mer 9 Jan 2019 - 10:47
Elle n'avait jamais eu besoin de personne pour s'en sortir, et maintenant, elle avait cette impression qu'elle ne pouvait plus s'en sortir sans Niels parce que c'était lui qui la tenait dans ses objectifs, ceux de garder la tête hors de l'eau, d'essayer de faire en sorte de faire au maximum les bons choix même si souvent, ils s'attiraient tous les deux dans les mauvais. Elle aurait pu constater que cette relation n'était pas viable sur le long terme, et pourtant, c'était la seule chose en laquelle elle croyait fermement, désirant prouver au monde entier et à l'univers qu'ils se trompaient et qu'ils n'avaient rien compris au lien qui les unissait. Parce qu'avec ou sans lui, son coeur lui serait toujours destiné, et elle serait capable de vivre tant qu'elle savait que quelque part, il respirait. Attendrie par ses mots, elle sourit légèrement, s'imprégnant de cette douce chaleur qui s'insinuait dans ses veines. - T'auras jamais à t'inquiéter là-dessus, je suis à toi et tu me suffis largement aussi, tu sais. Je pourrai me passer de tout le monde à part toi, t'es essentiel, avoua-t-elle amoureusement.
Niels en avait plus fait pour elle en quelques mois que son propre père dans toute sa vie, et elle comprenait aisément que c'était lui, sa famille, la personne qui comptait le plus à ses yeux, qui savait la rattraper quand elle tombait et qui serait là même quand les problèmes surgissaient de toute part. Et si elle était capable de s'imaginer toute une vie dans ses bras, elle était cependant inapte à songer à ne serait-ce que quelques jours sans lui, sentant déjà une vague de déprime l'envahir rien qu'à cette seule pensée. Elle lui donna une tape sur l'épaule en prenant un air vexé à sa taquinerie qui n'avait que pour but d'attiser sa jalousie, et ça fonctionnait plutôt bien. - C'est vrai que c'est tellement plus rassurant dis comme ça. Tu devrais pas en être fier, râla-t-elle, en roulant des yeux.
Elle ne lui en voudrait jamais d'avoir eu un passé sentimental plus que volage, puisqu'après tout, ils ne se connaissaient pas. Aelya était persuadée qu'elle n'aurait pas virevolter autour d'autant d'âmes si elle avait trouvé Niels plus tôt, c'était une évidence, parce que depuis qu'elle était tombée amoureuse de son être, elle ne voyait plus que lui partout. Il emplissait tout son espace, baignant son esprit de son image dont elle ne se lassait jamais de percevoir et qui continuait de s'imprégner dans ses pensées lorsque leurs deux corps ne faisaient plus qu'un, s'alliant dans la même unité, dans le même amour réparateur et dévastateur à la fois. Elle ne trouvait toutes ses sensations que dans son étreinte, dont elle avait fini par en devenir totalement accro depuis la première fois où il avait daigné poser ses lèvres et ses mains sur son corps, marqué à vie par son ADN. Elle prit une moue dépitée à ses mots alors qu'elle l'avait laissé se détacher d'elle, la respiration encore bouleversée. - Et en plus nos horaires sont en décalés, le truc encore plus chiant parce qu'on se voit moins. Mais évidemment que ça se passe comme ça, sinon ce serait trop facile, ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel.
Elle frissonna en sentant sa paume encore chaude sur son ventre, souriant en coin à sa remarque qui l'invitait à continuer de l'aimer éperdument. C'était bien partie pour durer de ce côté-là, parce qu'elle n'avait aucune envie de changer ce fait. Elle apprécia ses baisers sur ses lèvres avant de venir contre son cou pour marquer Niels de sa passion. - Oui c'est très important pour ma santé, j'y peux rien, se justifia-t-elle en haussant les épaules, amusée par l'exagération de son explication pour continuer à le marquer de la sorte.
Voyant les traces qu'elle lui avait laissé dans le dos, elle s'était amusée elle-même de sa sauvagerie qu'elle ne retenait pas quand elle se laissait consumer par le plaisir de l'avoir contre elle. Prenant un air dubitatif suite à sa réflexion, elle ajouta fièrement : - Tu sais quoi ? Franchement ouais, ça peut se faire, montre à toutes tes collègues de quoi j'suis capable et à quel point tu me rends dingue.
Si elle devait imaginer le corps de Niels à la vue de tout le monde, elle partait du principe que c'était surement plus productif si elle pouvait aussi y laisser un message. Elle lui offrit un baiser, se délectant de ses lèvres avant de sourire contre celles-ci à sa réponse, le regard illuminé par le désir alors que son portable s'était fait entendre au travers des pièces. Elle soupira à sa remarque, sachant pertinemment que s'ils lui demandaient de venir, elle ne pourrait pas refuser. - J'espère pas.
En voyant que c'était un numéro dissimulé, elle se prit à songer que ça faisait beaucoup de choses bizarres pour la soirée, se demandant alors si son numéro n'avait pas fuité.
- Nan, c'est bon bébé, te prends pas la tête avec ça, t'façon je vais pas répondre, ajouta-t-elle avant de refuser l'appel.
Elle se plaça à ses côtés, acquiesçant à ce qu'il vint ajouter.
- On est trop indispensable à ce monde mon amour, qu'est-ce que tu veux, c'est le prix à payer pour être parfait, s'amusa-t-elle pour le détendre.
Elle passa un bras autour de son corps alors qu'il était venu déposer des baisers dans son cou, savourant ces marques d'affections qu'elle appréciait bien trop.
- T'imagines tout ce qu'on ferait si on avait pas besoin de dormir ? Et tout ce que je te ferais surtout ? Lança-t-elle, le regard joueur, avant de venir attraper ses lèvres dans un baiser vif. Mais bon malheureusement, on a tous les deux besoin de dormir, soupira-t-elle. Dors bien mon amour, je t'aime, souffla-t-elle en scellant ses lèvres sur les siennes.
Aelya se plaça contre l'oreiller pour s'endormir, laissant le sommeil la happer en gardant tout de même le contact avec sa peau qui n'allait malheureusement pas s'éterniser.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24783 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Mer 9 Jan 2019 - 22:45
Les autres pouvaient bien penser que cette relation était malsaine et vouée à l'échec, Niels était cependant convaincu qu'ils étaient incapables de définir, ni de ressentir ne serait-ce que la moitié de ce qu'il éprouvait à l'égard d'Aelya. Et d'ailleurs, il s'en rendait bien compte, qu'ils étaient deux contre le monde entier, prêt à continuer à le confronter si c'était pour rester avec elle. Rien ne l'effrayait tant qu'il savait qu'elle était avec lui, et qu'il pouvait continuer de puiser de l'énergie dans la force qu'elle lui insufflait au quotidien sans s'en rendre compte. Son sourire s'étira un peu plus aux mots qu'elle lui souffla et qui confirmaient la réciprocité de leurs sentiments et surtout de leur manière de voir l'avenir. Parce-qu'ils s'étaient crées leur propre famille à deux, n'ayant besoin de personne d'autre pour être heureux, se complaisant parfaitement de la sorte. Personne ne serait capable de lui apporter ce qu'Aelya lui apportait, conscient qu'elle avait déjà fait énormément pour lui, plus que n'importe quelle autre personne dans ce monde et ce, dans un temps record. Mais le fait de ne pas la connaître depuis une éternité n'avait aucune signification pour lui, parce-qu'il était convaincu de connaître les moindres recoins de son âmes comme personne, sachant pertinemment qu'il était le seul à y avoir accès. Et pour lui, c'était ça qui importait. Il pouffa de rire devant sa jalousie apparente, se prenant une tape sur l'épaule au passage avec cet air amusé, presque fier de son coup. « Tu peux pas me reprocher ça. Si j'avais été trop sage, on se serait jamais rencontrés. » Dit-il, amusé de prendre comme excuse son ancien côté volage pour se justifier, conscient qu'ils étaient de toute façon ni l'un ni l'autre loin d'être irréprochables à ce sujet. Mais là n'était plus la question, puisque aujourd'hui, Niels lui avait donné son âme et son cœur, espérant qu'elle y prenne soin, ce dont il ne doutait absolument pas. Parce-qu'il en avait croisé des femmes et aucune n'avait réussi à le toucher avec autant de tendresse, avec autant de délicatesse que les mains expertes de sa petite-amie, parvenant toujours à faire en sorte que son cœur puisse battre à lui en rompre les côtes. Le souffle court, il avait tourné les yeux vers elle à sa remarque. « J'peux m'arranger pour travailler de nuit, on aurait plus de temps la journée, mais j'serais pas là pour dormir avec toi. » Évidemment qu'on ne leur faciliterait pas la tâche, c'était peine perdue d'espérer que les choses iraient un jour dans leur sens. Leurs boulots actuels ne leur permettaient évidemment pas de profiter pleinement de la présence de l'autre, ne leur laissant que des week-ends que Niels trouvait toujours beaucoup trop courts pour pouvoir se régénérer comme il le souhaiterait. Il sourit à ses mots habiles qui étaient censés excuser sa manière de vouloir lui laisser des traces sur le corps, lui qui s'était habitué à voir sa peau se colorer de la passion qu'ils avaient l'un pour l'autre. « Tu vas leur faire peur bébé, et je sais que c'est exactement ce que t'as en tête. » Dit-il, arquant un sourcil suspicieux, gardant ce rictus amusé au coin des lèvres. Il avait ressenti cette appréhension en entendant son portable vibrer, espérant que ça ne soit pas son patron qui manquait de personnel, conscient qu'il n'aurait pas d'autre choix que de la laisser partir. Il soupira en la regardant raccrocher, agacé qu'on puisse les déranger à une heure pareille. « J'préfèrerais être quelconque et que personne vienne nous emmerder. » Dit-il, en se prenant au jeu de cette perfection dont elle faisait référence. Il leva légèrement le visage vers elle lorsqu'elle mentionna tout ce qu'ils auraient pu faire si le sommeil n'était pas nécessaire, s'amusant des sous-entendus qu'elle glissait à son oreille avec subtilité. « Je préfère pas imaginer, je sais que je rate beaucoup trop de choses. » Répondit-il, levant les yeux au ciel. Il répondit à son baiser de manière tendre, se calant à son tour sur son oreiller. « Moi aussi je t'aime, bonne nuit bébé. » Il s'endormit peu de temps après ces paroles échangées, emporté par la fatigue accumulée. Il ouvrit les yeux quelques heures plus tard, réveillé par les premiers rayons du soleil qui s'étaient reflétés jusqu'à son visage. Il attrapa son portable sur la table de chevet, se rendant compte qu'il n'avait plus que cinq minutes devant lui avant que son réveil ne sonne. Il le désactiva, en profitant pour venir contre sa petite-amie qui était dos à lui, déposant un baiser sur son épaule avant de passer son bras autour d'elle, souhaitant rentabiliser ces quelques minutes dans ses bras. Il finit par se détacher d'elle non sans mal, traînant sous la douche avant de terminer de se préparer, venant une dernière fois embrasser Aelya avant de rejoindre sa voiture et de rouler jusqu'à l'hôpital où sa journée s'écoula, sans trop de surprise, avec une lenteur sans nom.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Jeu 10 Jan 2019 - 12:50
Aelya le choisirait envers et contre tout, laissant les autres de côté si ça signifiait le perdre, lui. Parce qu'elle n'était attachée à personne de cette manière, de manière si profonde comme si leur lien avait incrusté ses racines dans son coeur, se déployant au travers de ses veines pour combler tous les creux, tous les vides qui étaient maintenant habités par la présence de Niels. Il lui avait fait prendre vie au travers de ses gestes qui ne savaient que l'attendrir, arrondir les bords de ses doutes trop tranchants qui menaçaient toujours d'effriter ce qu'ils avaient crées ensemble, ce rempart contre les ténèbres, contre les tempêtes, contre l'univers même, qui s'acharnait à les faire plier, pour juste essayer de se faire une place au milieu du monde, accompagnés de leur amour passionnel. Elle se pinça la lèvre inférieure à ce qu'il répondit, consciente qu'il avait raison, parce que s'il n'avait pas eu ce tempérament, jamais il ne se serait trouvé dans le même lieu qu'elle, le soir de leur rencontre. - C'est pas faux, d'accord, mais je veux pas connaître le nombre de femmes que tu as connu avant de me trouver, moi. Je vais surement pas m'en réjouir et je préfère me dire que c'est grâce à moi que t'aies autant de talent au lit, ajouta-t-elle malicieusement.
Parce qu'elle aussi, elle avait trouvé chez les autres son lot de consolation, s'enfermant dans des étreintes pour oublier le temps d'une soirée, mais jamais elle n'avait donné son corps comme elle l'offrait à Niels à chaque fois qu'ils se liaient de manière charnelle, car Aelya donnait aussi son âme lorsqu'ils se retrouvaient dans les draps, chose qu'elle n'avait jamais daigné faire avec personne. Et c'était ce qui changeait tout, comme si tout devenait unique et inédit avec Niels. Elle s'abandonnait complètement à lui, croulant sous le poids de la tendresse et de la passion qui les animaient, comme si c'était la première et la dernière fois qu'ils se caressaient. Portant son attention sur lui, elle réfléchissait à sa proposition qui la touchait, parce qu'elle voyait à quel point il désirait rester avec elle comme elle voulait rester avec lui.
- Là c'est moi qui t'attendrait bébé. Je peux pas dormir sans toi de toute façon mais je veux pas t'obliger à quoique ce soit. De toute manière, même si on était toute la journée ensemble, je serais pas capable de passer mon temps autrement qu'avec toi, avoua-t-elle amoureusement.
Elle en voulait toujours plus de sa personne, comme si elle ne pouvait jamais en être rassasiée et elle savait que le fait qu'ils ne passent quelques heures par jour ensemble ou plus, ne changerait en rien la manière dont elle gérerait son quotidien qui se basait sur lui et uniquement lui. Le couvrant de marques passionnelles pour satisfaire sa possessivité, elle avait sourit à sa remarque, arborant un regard fier et joueur qui confirmait sa pensée. - Je veux carrément qu'elles me craignent, quitte à devenir leur pire cauchemar, s'amusa-t-elle.
Quelque part, elle se fichait éperdument de s'attirer des ennemies en sachant qu'elle n'avait jamais eu vraiment d'amies, si ce n'était Charlie. Elle n'avait pas beaucoup de craintes, et les seules qu'elle possédait résidaient dans la perte de Niels. Attrapant son portable qui s'était mis à l'alerter, elle n'avait pas répondu, ne désirant en aucun cas interrompre leur moment complice à cause d'un client trop insistant qui n'aurait jamais du avoir son numéro, ou autre chose d'ailleurs. - Tu seras jamais quelconque, même si tu le voulais vraiment, le flatta-t-elle, charmeuse.
Ils arrivaient toujours à tirer leur épingle du jeu même si c'était dur, sinueux et tumultueux, ils réussissaient à s'abreuver de leur présence pour se sentir mieux, même si ça ne durait jamais longtemps. Elle sourit en coin à sa remarque, hochant la tête de manière amusée. - Tu rates trop de choses, je confirme, lança-t-elle pour attiser sa frustration afin de le taquiner.
Elle lui offrit un dernier baiser avant de se laisser emporter par le sommeil, s'imprégnant de la respiration calme de Niels qui venait rythmer la sienne, la projetant dans un repos réparateur. Elle sentit ses mains venir l'encercler, et elle bougea légèrement les siennes pour le caresser, entre le sommeil et l'éveil, avant de replonger dans le vide qu'il laissait derrière lui quand il partait au travail, sa place se refroidissant sous l'effet de son absence. Elle s'était réveillée pour de bon quelques heures plus tard, partant au travail en dans l'après-midi pour rejoindre le club où les heures semblaient toujours s'étendre à l'infini à mesure qu'elle rêvait de retrouver son petit ami. Prenant le chemin du retour quand son service toucha à sa fin dans la soirée, elle poussa la porte d'entrée, posant ses affaires sur la table avant de le chercher du regard. Elle comprit bien vite qu'elle était seule, voyant que son skate avait disparu. Elle était rentrée plus tôt que prévue aujourd'hui, puisqu'elle s'était occupée du bar et non de la danse. Aelya envoya un sms à Niels dans la foulée, lui demandant où il était, quand elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Fronçant les sourcils, elle se dirigea vers la poignée pour la tirer avant d'écarquiller les yeux quand elle reconnut son père.
- Putain mais qu'est-ce que tu fous ici ?! Demanda-t-elle, plus que surprise. - T'as pas reçu mon sms ? Je t'ai prévenu que je viendrais pourtant. C'est pas vraiment l'accueil que j'attendais après tout ce que j'ai fait pour venir jusqu'ici... Tu m'invites pas à entrer ?
Elle serra la mâchoire, habitée par le doute, et par pleins d'émotions contradictoires qui tendaient tous ses muscles. Aelya se poussa silencieusement pour le laisser passer avant de refermer la porte derrière eux.
- C'est pas mal chez toi en tout cas, lança-t-il en faisant valser son regard partout. - Tu devrais pas être ici, tu vas encore t'attirer des ennuis et à moi aussi en plus. Et puis là d'une minute à l'autre y'a... Non laisse tomber, vaudrait mieux que tu partes maintenant, ajouta-t-elle fermement.
Elle voulait évidemment parler de Niels, mais elle s'était retenue de le faire, se disant qu'il partirait surement avant qu'il ne puisse le rencontrer, si elle avait de la chance.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Jeu 10 Jan 2019 - 17:39
Niels comprenait aujourd’hui qu’il n’avait été que bercé d'illusions en volant d’étreinte en étreinte, sûrement parce-qu'il cherchait à chaque fois un peu désespérément de l’attention dans les bras d’inconnues, tout ça pour avoir l'impression d'importer. Mais ce qu’il avait trouvé n’était rien à côté de tout ce qu’il pouvait avoir lorsqu’il était avec Aelya. Parce-que leur lien était authentique, sans artifices, les plongeant dans un univers qui leur avait toujours appartenu et dans lequel il souhaitait vivre jusqu’à la fin des temps. Il avait l’impression qu’un véritable avenir se dessinait depuis qu’il savait qu’il voulait partager sa vie avec elle, comme si du jour au lendemain, tout était devenu plus clair pour lui, rendant visible ce qu’il n’avait jamais pu entrevoir avant elle. Il avait souri à sa remarque, lui adressant un clin d’œil espiègle. « Ok, je dirai rien. De toute façon, c’est pas comme si je voulais connaître aussi le nombre de mecs qui est passé dans tes draps. » Ajouta-t-il, jaloux rien qu’à l’idée de savoir que d’autres mains s’étaient posées là où les siennes l’avaient fait. Pour autant, même si Aelya n’était pas la première femme avec qui il avait partagé plus que des banalités, il avait cette impression de redécouvrir le sens de cette liaison charnelle avec elle, se rendant bien compte qu’ils partageaient bien plus qu’un simple acte physique. Il s’ouvrait à elle comme il ne l’avait jamais fait auparavant, lui permettant d’accéder aux tréfonds de son âme, sans même ressentir la moindre crainte qu'elle vienne y mettre le bazar. Elle était la seule à pouvoir l'apaiser, la seule qui le faisait se sentir complètement aimé. Il écouta ses mots, se demandant finalement si c'était une bonne solution que de vouloir travailler de nuit, parce-qu'il n'avait pas franchement envie de faire subir de l'attente à sa petite-amie. « J'crois que dans tous les cas, on sera jamais pleinement satisfaits. J'en ai jamais assez de toi, ça devient inquiétant. » Dit-il, en faisant mine de réfléchir avant de pouffer de rire. En réalité, ça ne l'étonnait même plus, parce-qu'il sentait bien qu'il était complètement accro à Aelya, ayant mis un certain temps avant de finalement admettre qu'il avait besoin d'elle, besoin de tout ce qu'elle représentait à ses yeux. Son cou prenant une couleur violacée par endroit, il s'était amusé de sa possessivité, évoquant sa manière de vouloir prévenir le monde qu'il était à elle. Souriant à ses mots, il vint contre ses lèvres, tirant avec ses dents sur la sienne, le regard allumé d'une lueur joueuse. « T'as déjà fait peur à l'une d'entre elles, tu devrais pas avoir de mal à atteindre les autres. » La taquina-t-il, en faisant référence à la manière dont elle avait déboulé à l'hôpital avant leur départ à Sydney, menaçant directement sa collègue. Ils s'étaient endormis sur une note plus tendre, après que la crainte de la voir partir pour le club ne vienne l'animer jusqu'à ce qu'elle décide de refuser l'appel, revenant contre lui pour se laisser happer par le sommeil. Sa journée s'était déroulée sans accrocs, ni sans grande excitation, comme la plupart de ses journées de travail, lui donnant simplement envie de rentrer et d'attendre impatiemment le retour de sa petite-amie. Son service prenant fin, il avait pris la route du retour, arrivant rapidement à l'appartement dans lequel il ne resta pas bien longtemps, cédant à son envie d'aller faire un tour avec sa planche. Il roula une bonne heure, se laissant bercer par son insouciance habituelle lorsqu'il était pris par la frénésie de son activité préférée, avant de revenir vers l'appartement, recevant un message de sa petite-amie en bas de l'immeuble qui lui faisait comprendre qu'elle était rentrée plus tôt ce soir. Son skate sous le bras, il atteignit l'étage de leur appartement, s'apprêtant à déverrouiller la serrure lorsqu'il entendit une voix masculine provenant de l'autre côté de la porte. Fronçant les sourcils, il entra, curieux de savoir qui était venu rendre visite à Aelya. Son regard s'arrêta sur la silhouette de sa petite-amie, puis sur celle de cette homme qui lui faisait face, alimentant encore plus son incompréhension. Il comprit que quelque chose ne tournait pas rond en observant les traits nerveux d'Aelya, faisant quelques pas vers eux. « Tout va bien mon amour ? » Lui demanda-t-il, cherchant en même temps à attirer l'attention de l'homme qui se tourna finalement vers lui. « On se connaît ? » Ajouta-t-il, posant instinctivement ses yeux sur Aelya pour lui demander silencieusement ce qu'il se passait.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Jeu 10 Jan 2019 - 19:30
Aelya ne demandait rien d'autre dans sa vie que de passer son temps avec lui, à user de cette chance de l'avoir rencontré, lui, celui qui avait bouleversé son quotidien, qui avait remis en question tout ce dont elle avait cru jusqu'à ce qu'il ne débarque pour y mettre le bazar. Un bazar qui avait été bénéfique, parce que l'air de rien, ça avait comme remis de l'ordre dans son existence maintenant enchainée à la sienne dans la même ambition, celle de continuer ensemble. Elle avait toujours pensé dépasser ses limites, mais en vérité, elle n'avait jamais franchit celle de l'attachement, la seule barrière qui lui avait toujours fait peur de traverser et qu'elle avait fait en acceptant que Niels ne vienne prendre possession de son coeur et de son âme. Elle sourit de manière joueuse à sa réponse, y décelant une pointe de jalousie qui ressemblait fortement à la sienne. - Non, tu voudrais pas le savoir, je t'assure, le taquina-t-il pour exagérer à son tour le nombre de ses conquêtes.
Ce n'était pas comme si elle les avait compté parce qu'elle n'y avait jamais vraiment accordé d'importance, et cette vie lui semblait presque trop lointaine, presque parallèle, depuis qu'elle sortait avec Niels parce qu'elle était maintenant incapable de s'imaginer retourner à son ancien fonctionnement. Aelya comprenait que ce n'était pas profiter, que de s'amuser avec quelqu'un dont elle ne connaîtrait jamais le prénom parce que l'alcool était doué pour faire oublier ce genre de détail, jusqu'aux traits de la personne qui venait se blottir contre elle. Elle l'avait compris le jour où Niels était revenu dans son lit, appréciant le fait que petit à petit, ils avaient échangés bien plus que des caresses, nouant un lien indestructible dont elle en profitait amplement. La brune sourit tendrement à sa remarque, sachant pertinemment à quoi il faisait allusion quand il admettait sa dépendance à sa présence, la même qu'elle ressentait continuellement. - J'suis complètement foutue avec toi, tu monopolises ma vie entière et même si je le voulais, je pourrais rien faire pour reprendre le contrôle, avoua-t-elle, amusée.
Elle ne le voulait pas, et elle ne l'avait jamais voulu, même quand ils rompaient, elle avait toujours ressenti ce besoin d'avoir son visage dans la tête, parce que l'amour et la souffrance que ça engendrait lui permettait de rester debout, de ne pas se jeter dans le gouffre et d'avoir un peu de lui dans le creux de ses cellules atrophiées par son absence, comme dans un instinct de survie. Après avoir couvert son cou de marques d'appartenances, elle avait sourit en hochant la tête de manière fière, partageant son point de vue et surtout déterminée à le faire partager à toutes celles qui tenteraient à pousser sa jalousie dans ses retranchements, parce qu'elle n'avait aucune limite. Aelya ne se contrôlait pas déjà par nature, préférant suivre la voie de ses émotions explosives, mais quand Niels était concerné, c'était d'autant plus facile d'exploser, se rangeant même comme un prétexte utile et justifiable pour laisser sa colère dévorer les autres.
Elle se laissa happer dans le sommeil, se délectant de la présence de Niels à ses côtés comme dans une volonté de prévenir son absence dans quelques heures, et elle gagna son travail comme à son habitude, passant la journée à penser à lui et leur retrouvaille qu'elle aurait aimé voir se produire à l'instant où son regard se posa sur l'heure affichée près du bar. Elle laissa le temps s'écouler, avant de rentrer chez elle d'un pas pressé dans la volonté de ne perdre aucune seconde quand elle le reverrait mais elle s'était retrouvée seule dans l'appartement. Comprenant facilement qu'il était sortie, elle ne s'était pas attendue à recevoir de la visite, et pas des moindres, celle de son père, normalement incarcéré à vie derrière les barreaux. Agitée et stressée, elle n'avait pas pu se réjouir de leur retrouvaille, complètement accablée par ce que ça signifiait parce que ce n'était pas dans l'ordre des choses. Elle ne voulait même pas savoir comment il l'avait retrouvé, ni savoir ce qu'il faisait ici, elle voulait simplement le voir partir, rentrer d'où il venait parce qu'elle ne voulait pas être complice de ses agissements et surtout pas impliquer Niels. Elle pensait à lui avant tout. La porte s'ouvrit pour qu'elle puisse apercevoir Niels, et elle soupira, comprenant que c'était trop tard pour qu'il puisse être mis en dehors de ça.
- Je te présente mon père... Lâcha-t-elle en plissant les lèvres, embarrassée. - C'est pour lui que t'as arrêté de venir de me voir ? Demanda-t-il, fronçant les sourcils.
Elle roula des yeux, déjà lasse devoir aborder certains sujets qui ne le regardaient pas. - Rien avoir. Niels est mon petit ami, on vit ensemble, et ça se passe très bien merci de t'en soucier, avança-t-elle, sarcastique. - Je me suis pas évadé de prison pour que tu me laisses tomber, je pensais qu'on était unis toi et moi.
Elle passa nerveusement sa main dans ses cheveux, choisissant de prendre Niels par la main pour l'attirer dans la chambre, fermant la porte pour qu'il n'entende rien. - Je suis désolée bébé, je savais pas, il vient d'arriver et il nous fout tous les deux dans la merde maintenant, paniqua-t-elle, sentant la culpabilité se déchainer.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Ven 11 Jan 2019 - 2:11
Même si on pouvait croire le contraire, la présence de l'un dans la vie de l'autre était réellement bénéfique, même s'ils avaient toujours tendance à s'embarquer dans des histoires compliquées et tortueuses. Niels ne voyait que le bon côté des choses, convaincu que son lien avec Aelya lui apportait bien plus de bonheur que d'emmerdes, même si cette vision des choses n'avait pas toujours été celle qu'il avait arboré. Les évènements avaient fait qu'ils s'étaient accrochés l'un à l'autre avec une ferveur qui dépassait l'entendement, quelque chose que Niels n'avait jamais expérimenté avant elle. Sûrement parce-qu'avant qu'elle ne débarque dans sa vie, il ne s'était jamais senti autant indispensable, lui qu'on avait préféré mettre sur le bas côté à la première erreur commise. Aelya avait fait pencher la balance, lui donnant enfin une raison de s'accrocher à quelque chose sans laisser la crainte de l'abandon le tétaniser. Il prit une moue boudeuse à sa réponse, voyant évidemment qu'elle le taquinait pour lui rendre la pareille, ce qui était plutôt juste au vu du nombre de fois où il éveillait volontairement sa jalousie. « J'veux rien savoir. » Lui lança-t-il, boudeur, faisant mine de couper court à cette conversation pour ne pas avoir certaines images désagréables en tête, le genre d'images qui impliquaient sa petite-amie dans les bras d'autres hommes. Pourtant, il savait bien qu'il n'avait aucunement le droit de la juger pour son passé qui ressemblait pour s'y méprendre au sien, eux qui avaient longtemps flâné au gré de leurs envies, se complaisant dans ce mode de vie où l'attache n'était pas permise. Et finalement, en tombant l'un sur l'autre, ils s'étaient rendus compte que la vie de couple était à bien des égards, beaucoup plus agréable que ce qu'ils ne l'avaient imaginé, et semble-t-il que l'intensité de leurs sentiments y était pour quelque chose. Il s'amusa de ses mots qui reprenaient bien ce qu'il ressentait également, conscient qu'il n'y aurait plus aucun retour en arrière maintenant qu'ils avaient noué ce lien si fort. « On dirait bien qu'on est tous les deux foutus. C'est pas grave, je m'en remettrai. » Lâcha-t-il, faisant semblant que ça puisse l'agacer alors qu'en vérité, il adorait tout ce qu'elle lui faisait ressentir et le fait de savoir qu'elle ne voyait que lui le satisfaisait complètement. Il se sentait entier lorsqu'elle était là, quand ils s'abandonnaient à travers ces étreintes passionnées où le temps s'arrêtait, ces moments où il n'y avait plus qu'eux qui importaient. Leur soirée avait touché à sa fin, le sommeil venant les englober avant que la nuit ne fasse place à un nouveau jour, les obligeant une nouvelle fois à se séparer pour leurs activités respectives. Passant la journée à penser à elle, il ne chauma pas lorsque son service prit fin, profitant des quelques instants qu'il avait devant lui pour aller faire du skate, se détendant avant de retrouver Aelya qui l'avait prévenu qu'elle était rentrée. Mais son excitation fit rapidement place au doute et à l'incompréhension lorsqu'il passa le seuil de la porte, découvrant Aelya avec un homme qu'il ne connaissait pas et qu'il n'avait semble-t-il jamais vu. Suspendu à ses lèvres, son cœur loupa un battement lorsqu'elle lui avoua enfin l'identité de cet homme, comprenant alors la situation plus que problématique qui se déroulait. Il eut à peine le temps de réfléchir à la manière dont il allait bien pouvoir réagir que son père prit les devants, avec un ton loin d'être chaleureux. Niels fronça les sourcils, posant son regard sur Aelya lorsqu'elle reprit la parole. Un peu paumé par la scène qui se déroulait devant ses yeux, il se laissa entraîner dans la chambre par sa petite-amie, son regard retrouvant instinctivement le sien. « Putain mais c'est quoi ce délire ? Il devrait être en taule, qu'est-ce qu'il fout là ? » Souffla-t-il, nerveusement, conscient que la police devait déjà être à ses trousses et qu'Aelya et lui risquaient gros d'avoir établi involontairement un contact avec lui. « Bébé, tu vas pas partir avec lui quand même ? » Demanda-t-il, l'anxiété se lisant sur ses traits, déjà tétanisé à l'idée de savoir qu'il était venu chez eux pour ça, pour récupérer sa fille et se barrer. « Qu'est-ce qu'il attend de toi ? » Niels tentait de combler les blancs pour ne pas laisser les doutes s'installer, préférant se convaincre qu'Aelya ne le quitterait pas, qu'elle resterait avec lui, là où était sa place.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Ven 11 Jan 2019 - 12:38
Aelya avait bien l'intention de déjouer tous les plans de la vie qui faisait planer un vent de fatalité au-dessus de leur tête à chaque fois qu'ils daignaient prendre une décision ou s'aventurer dans des eaux troubles. Elle comptait bien se prouver qu'elle le méritait, Niels, parce qu'elle ne voyait aucun autre moyen d'être heureuse et comblée dès qu'elle s'échappait de son étreinte. Lors de leurs moments de crises, elle avait pourtant essayé d'apprendre à vivre sans lui, mais c'était comme s'acharner à tenter de respirer sous l'eau, elle n'en avait aucunement les capacités. Pourtant, elle avait déjà réussi bien avant de le connaître, mais son corps avait totalement effacé son ancien mode de fonctionnement, la laissant en proie à cette nouvelle dépendance qui ne cessait de la rendre de plus en plus atteinte. C'était une maladie qu'elle voulait posséder pour le restant de ses jours tant elle se délectait de chacune des sensations qu'il lui offrait. Elle pouffa de rire à sa réaction qui laissait entendre sa jalousie, avant de déposer un baiser sur sa joue comme dans une volonté de retirer cette moue boudeuse pour qu'un sourire s'affiche sur son visage. Même si elle avait beau avoir eu des aventures, aucune ne l'avait marqué comme avait su le faire Niels, imprégnant la douceur de sa peau sur la sienne comme un tatouage indélébile. Ses cellules étaient tout simplement faites pour s'allier aux siennes, dans une symbiose qui ne pouvait être déchirée même si on s'évertuait à les briser, parce que même si Niels pouvait se tenir loin d'elle, son coeur l'appelait continuellement, battant jusqu'à l'épuisement pour que le sien puisse l'entendre. Elle se trouvait dans l'impasse de ses sentiments qui l'enfermaient comme dans un étau, régénérant ses plaies produites par les secousses de l'amour qu'elle ressentait pour lui, parce qu'elle ne faisait que de tomber amoureuse de Niels, et elle voulait passer sa vie à sentir son myocarde chavirer pour cet être dont elle voulait appartenir pour l'éternité. - Tant que j't'ai à mes côtés, je m'en remettrai toujours, avoua-t-elle tendrement.
Parce qu'elle pouvait colmater chaque trou que laissait les autres dans son âme, mais elle ne pouvait pas soigner le vide que Niels laissait, il n'y avait que lui qui pouvait aspirer sa souffrance pour la sublimer. Aelya s'endormit à ses côtés, laissant ses rêves la bercer, parce qu'il n'y avait qu'en présence de son petit ami qu'elle pouvait avoir le droit à des rêves et non des cauchemars qui l'avaient tenu éveillée quand elle était partie de leur appartement pour regagner son ancien logement. Elle ne savait rien faire correctement sans lui, c'était une évidence aussi dangereuse qu'appréciable.
En revenant de son travail, elle ne s'était pas attendue à revoir son père. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu en dehors de la prison que ça lui donnait presque le tournis, un sentiment d'irréalisme qui la troublait autant qu'elle le concevait, parce que l'air de rien, elle avait senti cette situation arriver, comme une intuition qu'elle n'avait pu taire et qui avait tourné dans sa tête dès la réception de cet étrange sms. Elle ne savait même pas comment réagir, pris de court dans son quotidien qui savait défiler sans lui et dont elle s'était fait à l'idée de ne plus le laisser en faire partie. Elle se doutait fortement de la raison de sa visite même si elle ne voulait pas en parler, comme dans une volonté de retarder cette discussion qu'elle ne voulait pas voir apparaître. Pour l'heure, Aelya devait des explications à Niels, et c'est ainsi qu'elle l'attira dans la chambre pour essayer de mettre les choses aux claires dans son esprit, quand bien même c'était le bazar dans le sien. - Il s'est évadé. Le sms que j'ai reçu hier, c'était lui. Et en gros, il me disait qu'il allait arranger les choses avec moi ou un truc dans ce genre, lança-t-elle portant ses mains dans ses cheveux.
Elle capta son regard à sa question, secouant la tête nerveusement. - Si j'peux ne pas le faire, évidemment que je le ferais pas, lâcha-t-elle, plissant les lèvres.
Et pourtant, connaissant sa détermination, elle savait que son père n'allait pas lâcher l'affaire. - J'en sais rien. J'crois que... Qu'il est venu me chercher.
Le regard sur le sol, son esprit était en ébullition, lui balançant dix milles solutions à la minute dont aucune qui était satisfaisante pour tous les trois en même temps.
- Ecoute mon amour... Souffla-t-elle en posant ses mains sur ses épaules pour qu'il vienne capter son regard. On est impliqués. Tu es impliqué. S'il a pas ce qu'il veut, il a les moyens de se retourner contre toi maintenant qu'il sait qui tu es. Et il voudra rien écouter. Si là, tout de suite, on appelle les flics, c'est sur qu'ils vont me penser complice et j'vais surement aller en prison jusqu'à ce que cette situation soit éclaircie. Si je pars avec lui, il te laissera tranquille, et... Je pourrai toujours revenir ici, dans quelques temps... Ajouta-t-elle, sa voix s'éteignant sur la fin.
Elle fronça légèrement sourcil en ressentant déjà la douleur que ce serait de le perdre. - Je vois pas d'autres solutions...
Levi Wheeler
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Ven 11 Jan 2019 - 15:57
La route était encore longue, ils le savaient l'un comme l'autre. Mais pour autant, Niels comprenait que rien ne l'arrêterait tant qu'il s'agissait d'Aelya, et de leur couple. Avec tout ce qu'ils avaient vécu tous les deux, les moments de doutes, de déchirures et ceux plus dramatiques, ils avaient quand même toujours réussi à revenir l'un vers l'autre, comme dans un automatisme, une évidence qu'ils ne pouvaient pas contourner. Peut-être que c'était à ça qu'était voué leur destin, traverser les pires tempêtes pour finalement retrouver le refuge où ils se sentaient le mieux, là où leurs cœurs palpitaient à l'unisson. Il n'y avait pas d'autre possibilité pour Niels d'entrevoir sa vie autrement qu'avec elle. S'il n'avait jamais été du genre à avoir besoin de quelqu'un pour continuer son chemin, il avait vite compris qu'avec Aelya, ça serait différent. Parce-qu'elle était différente, le comprenant dés les premiers instants, dés lors qu'il avait senti son myocarde s'emballer plus que prévu lorsqu'elle s'était abandonnée à lui. Et depuis, il n'avait pas pu se défaire d'elle, même en essayant lors de leurs ruptures, son image n'avait jamais daigné quitter son esprit. C'était elle, depuis le début. Il avait esquissé un faible sourire en sentant une vague de tendresse l'envahir suite à ses mots, venant à son tour déposer ses lèvres sur sa joue pour lui confirmer la réciprocité de sa remarque. Il n'y avait aucune raison de tomber et de ne pas se relever si la brune ne lâchait pas sa main, c'était d'ailleurs la seule manière de le sauver des ténèbres, il le savait pertinemment. Il avait profité de cette nuit pour se régénérer à ses côtés, profitant de la chaleur de son corps proche du sien pour s'apaiser, laissant tranquillement le sommeil l'emporter avant qu'une nouvelle journée ne vienne les bousculer. Il avait ressenti cette excitation faire palpiter son coeur à l'idée de savoir qu'ils auraient droit à quelques heures en plus ensemble, chose qui arrivait toujours à le rendre de bonne humeur. Sauf qu'il n'avait certainement pas prévu de rencontrer le père d'Aelya par la même occasion, ni d'apprendre qu'il avait l'intention de continuer sa cavale avec l'aide de sa fille. Attiré par sa petite-amie, il était resté suspendu à ses lèvres, désirant savoir tout ce que ce bordel signifiait, pour elle, pour eux. Et ses mots ne le rassurèrent pas du tout, parce-qu'il comprenait que derrière cette soudaine arrivée se cachait une vérité trop lourde à entendre. « Un truc dans le genre ? Aelya, c'était quoi ce sms ? » Il se jetait dans la gueule du loup, mais il avait besoin de savoir, même s'il risquait de s'effondrer de nouveau. Il baissa à son tour les yeux, loin d'être convaincu par ses paroles qui n'annonçaient rien de bon, parce-qu'il percevait les doutes dans sa voix, comme si ce n'était pas elle qui avait le choix. Puis, elle prononça ces quelques mots qui le firent frémir, ces mots qui réveillaient ses angoisses les plus profondes lorsqu'il l'imaginait partir loin de lui. « Il peut pas faire ça, pas comme ça... » Souffla-t-il, des milliers de questions fusant dans sa tête. Ses yeux vinrent à la rencontre des siens lorsqu'elle s'approcha de lui, écoutant sa vision de la situation qui s'annonçait encore bien trop problématique. Il secoua instinctivement la tête suite à ça, ne pouvant se résoudre à la regarder partir même si c'était pour son propre bien. « Tu peux pas me laisser mon amour. S'il-te-plaît... C'est pas une solution, ça va t'attirer encore plus d'ennuis de le suivre, parce-que pour le coup, tu seras vraiment complice. Je m'en fous d'avoir des représailles, je peux pas accepter qu'il t'arrache à moi bébé... j'vais pas pouvoir y arriver sans toi. » Supplia-t-il, l'idée de la voir partir pour un temps indéterminé, dans un endroit inconnu lui étant inconcevable. Il prit ses mains dans les siennes, comme pour lui rappeler qu'ils étaient ensemble, comme dans un vain espoir de la retenir. « S'il part, c'est pas pour aller dans la ville d'à-côté Aelya, tu le sais aussi bien que moi. Je sais que c'est ton père et que tu l'aimes mais tu peux pas faire ce qu'il te demande... parce-que ça veut dire que tu fais une croix sur nous en partant. Bébé, s'il-te-plaît réfléchis... » Il renforça l'étreinte autour de ses doigts, captant son regard pour essayer de la convaincre de rester.
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Ven 11 Jan 2019 - 17:20
C'était un crève-cœur que de savoir qu'ils avaient tous les deux la capacité de s'éloigner l'un et l'autre, que ce soit par choix ou par obligation, et cette deuxième option se dessinait doucement mais surement dans son esprit, parce qu'elle avait beau retourner la situation dans tous les sens, elle n'arrivait à pas imaginer une autre porte de sortie pour que Niels ne soit blanchit. Elle ne voulait définitivement pas l'abandonner, mais elle n'avait aucune envie de l'entrainer dans sa chute. Il ne le méritait pas et comme à son habitude, son père foutait toujours tout en l'air. Quelque part, il ne lui restait plus qu'elle, tandis qu'Aelya avait Niels maintenant, qu'elle comptait comme la personne la plus chère à ses yeux, parce qu'elle avait découvert une vie bien plus plaisante à ses côtés, même si elle était toujours imprévisible, à l'instar de leurs deux personnalités impulsives et compulsives. Elle aurait sans doute aimé que tout soit plus facile, qu'il ne la retrouve jamais afin de ne pas devoir prendre une décision qui ne la réconforterait pas dans tous les cas. Parce que si ce n'était pas Niels qu'elle laissait, c'était son père. La culpabilité serait insupportable pour l'un comme pour l'autre et elle savait que de toute façon, il n'y avait aucun moyen à ce qu'elle vienne échapper à ce choix. Comme elle lui avait déjà dit, pour Aelya, c'était assez clair dans son esprit : Niels passait avant tout le monde, même avant son père, mais elle se rendait compte que c'était difficile de mettre en pratique ce désir quand elle devrait affronter le regard meurtri de son père. Elle soupira à sa question, stressée à l'idée de se remémorer les mots de ce sms qui était plus que clair sur les intentions de son géniteur. Silencieusement, elle prit son portable dans sa poche pour qu'il rejoigne ses mains avant de cliquer sur le message pour lui montrer les paroles qu'il lui avait dites en pointant l'écran vers le visage de Niels. Elle n'avait même plus envie de le lire, comme si le simple fait de balader son regard sur ces lignes ouvraient des plaies déjà présentes et créaient des blessures inexistantes jusqu'à aujourd'hui. Elle se pinça les lèvres, sentant son agitation qui faisait écho à la sienne, parce que son coeur battait de manière anarchique, déchainant les doutes et les questions qui fusaient dans son esprit. Elle s'était confiée à lui sur ce qui la tourmentait, sur les solutions qui n'étaient pas vraiment des solutions, mais qui semblait le meilleur choix pour lui éviter des problèmes, parce qu'elle restait toujours fidèle au fait qu'elle voulait tout faire pour le protéger. Même quand il s'agissait de le protéger d'elle-même et de sa famille dysfonctionnelle. Elle écoutait ses mots qui déchiraient le peu de raison qu'elle avait en elle, parce que si c'était mieux de suivre la voie qu'elle avait dans la tête, son coeur lui sommait de ne pas le faire, de rester avec lui. - T'as pas peur des représailles mais moi si... Soupira-t-elle tristement, en proie aux doutes.
Elle encadra son visage avec ses mains, captant son regard avant de sceller ses lèvres sur les siennes dans un baiser remplit d'amour.
- J'te laisserai pas. D'accord ? Je te choisis toi. On traversera ça ensemble mon amour, avança-t-elle avec un léger sourire pour le rassurer.
Parce qu'elle savait qu'il avait raison, que s'il ne s'en sortirait pas sans elle, Aelya n'y arriverait pas non plus, alors qu'elle avait réussi à tenir sans son père et qu'elle pouvait encore le faire même si ça la ferait surement encore souffrir. - Je t'aime, souffla-t-elle contre ses lèvres pour adoucir sa peine avec sa tendresse. Bon... Je vais devoir lui dire, admit-t-elle en lâchant un soupir.
Elle prit sa main dans la sienne, se dirigeant vers le salon où son père les attendait. Elle se positionna devant lui, plantant son regard déterminé dans le sien.
- Je sais que t'es venu pour m'amener mais t'as perdu ton temps, j'viendrai pas avec toi. J'ai ma vie ici, et je peux pas tout lâcher parce que tu sais pas faire autre chose que de t'attirer des ennuis. J'ai passé ma vie à en payer le prix et je veux plus que ça se passe comme ça, avoua-t-elle, tentant de garder son calme.
Son père resta un petit moment silencieux, semblant digérer cette mauvaise nouvelle.
- C'est lui, qui t'as monté la tête ? Putain, Aelya, je te pensais moins conne que ça quand même ! Tu préfères rester avec lui, que tu connais j'imagine depuis à peine quelques mois, plutôt qu'avec ton père ? Tu me trahis, c'est ça que t'es en train de me dire ? J'te reconnais plus. C'est pas ma fille que j'ai en face de moi, lâcha-t-il, amer.
Elle serra la mâchoire, encaissant les coups de ses mots.
- Tu devrais partir, répondit-elle, lasse, usée. Je vais pas appeler les flics, alors pars et refais ta vie où tu veux mais juste pars, ajouta-t-elle, passant une main nerveuse sur son visage. - Qu'est-ce que tu lui as mis dans le crâne pour qu'elle réagisse comme ça ?! Lança-t-il à Niels.
Il sortit un flingue de son blouson, le pointant sur son petit-ami.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: don't let them steal your light (aelya) [hot] Ven 11 Jan 2019 - 21:39
Une nouvelle impasse se dessinait lentement devant leurs yeux, avant même qu'ils n'aient le temps d'envisager de quelle manière ils allaient pouvoir s'en sortir, s'ils le pouvaient du moins. Parce-que les issues semblaient peu nombreuses, voire inexistantes et c'était d'autant plus frustrant pour Niels de voir qu'Aelya avait l'air de vouloir répondre au chantage de son père simplement pour le protéger. Jamais il n'accepterait de la voir partir s'il savait que ce n'était pas de son plein gré, si c'était la seule option qu'elle avait en tête pour le préserver. Il n'avait pas besoin d'être préservé, d'ores-et-déjà conscient qu'il ferait n'importe quoi s'il se retrouvait sans elle, livré à lui-même et à cette solitude qu'il ne pouvait désormais plus supporter. Pour autant, il comprenait le déchirement dont elle était victime, parce-que même si elle ne le voulait pas, elle était contrainte de faire un choix entre son père et lui, chose à laquelle il n'aurait jamais souhaité qu'elle soit confrontée. Son père restait l'homme qui l'avait élevé, aimé bien qu'il n'ait pas toujours fait les meilleurs choix pour la préserver. Alors qu'à côté, Niels avait beau être celui qu'elle avait choisi, il ne restait qu'un homme qu'elle avait rencontré il y a quelques mois de ça. Presque sur un ton désespéré, il lui avait demandé de savoir ce que comportait ce message, même s'il redoutait les mots qu'il y lirait. Ses yeux l'avait regardé chercher son portable, son cœur battant à toute allure alors qu'il découvrait le sms en question, un message qui lui promettait un renouveau à travers des belles paroles emplies d'espoir. Il soupira, baissant les yeux au sol en comprenant ce que son père avait en tête, en prenant conscience qu'il avait pour intention de partir se réfugier à l'autre bout du monde pour recommencer sa vie, avec Aelya. « Aelya, on a déjà surmonté plein de choses tous les deux... Y'a pas de raison pour que ça soit pas le cas cette fois encore. » Dit-il, souhaitant balayer les doutes qu'il percevait dans chacun de ses mots. Son cœur loupa un battement quand elle s'approcha soudainement de lui pour l'embrasser, lui insufflant de l'espoir quant à ses intentions de rester avec lui. Il l'approcha de lui en faisant glisser ses mains sur sa taille, prolongeant le baiser. Il hocha la tête à sa réplique, s'imprégnant de ses mots qui lui faisaient un bien fou. « Me quitte jamais mon amour. » Souffla-t-il, presque comme une demande, souhaitant lui faire savoir que ça ne serait jamais une solution pour eux deux. « Je t'aime aussi, plus que tout. » Plus que sa propre sécurité, plus que sa propre vie. Il l'embrassa vivement une dernière fois, serrant sa main pour lui donner du courage alors qu'ils sortirent tous les deux de la chambre, rejoignant son père dans le salon. Il resta en retrait, la détaillant avouer à son géniteur qu'elle ne le suivrait pas cette fois-ci, parce-que sa place se trouvait ici, avec lui. Il fronça les sourcils en écoutant la réaction de son père, qui s'en prenait directement à lui, puis à elle, comprenant qu'il essayait d'éveiller sa culpabilité pour venir à bout de ce qu'il souhaitait. Il resta silencieux, regardant Aelya lui demander de partir avant que le ton ne vienne à monter un peu plus sérieusement. Puis, sans qu'il ne s'y attende, il vit l'homme braquer un flingue sur lui, ayant alors un mouvement de recul en apercevant son regard noir de haine vers lui. « J'ai réussi à lui faire comprendre qu'elle était importante, c'est pas donné à tout le monde on dirait bien. » Dit-il, sarcastique, sentant son sang bouillonner de rage. « Qu'est-ce que vous allez faire ? Me descendre ? Allez-y, y'a que ça que vous savez faire ! Vous êtes un lâche, vous comprenez pas qu'elle peut être heureuse sans vous ?! » Lâcha-t-il, peinant à contrôler son ton sous la menace de cette arme. A vrai dire, il ne savait pas du tout dans quoi il s'embarquait, inconscient du risque qu'il prenait en lui balançant ce genre de mots, incapable de prévoir ce qu'il avait en tête et ce dont il était capable de faire. « Faîtes-le ! Appuyez sur cette putain de détente si c'est ça que vous voulez, si vous avez envie de me buter sous ses yeux ! »
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