Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24783 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: there is a light that never goes out (aelya) Mer 29 Aoû 2018 - 16:37
« Je viens te chercher, tu me manques. » Lui avait-il écrit, sans même prendre le temps de lui demander si elle était d'accord avec ça. De toute façon, à cette heure-ci, elle était probablement en train de s'occuper d'un client, et elle ne verrait son message qu'une fois qu'elle s'accorderait une pause. Les derniers évènements avaient fait que Niels avait du réduire son temps libre pour enchaîner les heures de boulot, lui qui avait un mal fou à assumer seul son loyer depuis le départ de Léonie. Il avait du se démerder comme il le pouvait, rallongeant ses journées à l'hôpital dés qu'il en avait l'occasion, histoire de rajouter quelques dollars à sa fiche de paie. Et même si Aelya lui avait proposé de venir vivre chez elle le temps de trouver une solution, Niels préférait continuer à s'acharner au travail, peut-être dans l'optique de se prouver qu'il était capable de s'en sortir. C'était un peu puéril comme comportement, lui-même l'admettait, mais Niels était comme ça, toujours trop téméraire dans ses prises de décision et bien évidemment trop borné pour qu'on le fasse changer d'avis. Après être passé chez lui en coup de vent, il s'engouffra dans sa voiture, direction le strip-club avec une boule d'excitation au creux de son ventre qui se propageait à mesure qu'il réduisait la distance qui le séparait de celle qui faisait battre son cœur. Ce soir, il ne voulait prendre aucun risque. Ça avait beau ne pas lui ressembler, Niels n'avait pas spécialement envie que la soirée ne vienne à dégénérer, comme la dernière fois où il s'était pointé là-bas pour attendre la fin de service de sa petite-amie. C'était pas le moment de jouer les abrutis. Il allait rester sagement sur le parking, à l'attendre, à ne penser qu'au moment où il retrouverait sa chaleur réconfortante. Il avait garé sa voiture juste en face du bâtiment, sortant à l'extérieur pour fumer une clope, appuyé sur son capot quand une voix attira son attention, provenant de la ruelle d'en face. De là où il était et avec la pénombre de la nuit, il était incapable de distinguer quoique ce soit. Alors, il s'approcha, sans la moindre hésitation lorsque tout à coup, deux hommes sortirent de l'ombre, s'emparant chacun d'un de ses bras pour le trainer jusqu'à un troisième homme. « Putain vous faîtes quoi là ? » Lâcha-t-il, sous le coup de la surprise, la peur commençant à s'emparer de lui lorsqu'il reconnut l'homme qui lui faisait face. Et alors qu'il s'apprêtait à s'expliquer, il reçut un premier coup au niveau de l'abdomen, lui arrachant un premier cri de douleur. « Tu croyais quand même pas que t'allais t'en sortir comme ça... » Ajouta l'homme, d'une voix qui ne dissimulait pas son envie de vengeance. A peine eut-il le temps de se remettre du premier coup que les deux autres hommes obligèrent Niels à se redresser, l'exposant à l'homme désireux de lui faire passer un sale quart d'heure. Ce dernier ne se fit pas prier et infligea un deuxième coup à Niels, puis un troisième avant de se déchaîner sur toutes les parties qu'il pouvait atteindre. « Arrête... s'il-te-plaît.. » C'était peine perdue, il le savait, et l'homme frappait encore et encore, sans le moindre scrupule, ni le moindre répit pour Niels qui se sentait partir, distinguant à peine les giclées de sang qui s'échappaient de ses lèvres, sa vision devenant de plus en plus trouble. Son corps tomba au sol lourdement une fois que l'homme eut décidé qu'il en avait fini, s'échappant rapidement pour ne prendre aucun risque de se faire attraper, laissant Niels presque pour mort derrière eux. Le visage au sol, baignant dans son propre sang, il ne parvenait plus qu'à penser à Aelya, au fait qu'elle allait sûrement le retrouver comme ça dans quelques instants et qu'il aurait préféré qu'elle n'ait jamais à affronter cette vision. Il pensait à tout ce qu'il n'avait pas encore eu le temps de lui dire, au fait qu'il ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait. Et pourtant, dieu savait à quel point c'était le cas. Il sentit son cœur se serrer lorsqu'il se rendit compte qu'il n'aurait peut-être jamais l'occasion de lui dire, sentant ses forces se diminuer, sa volonté flancher à mesure que la douleur l'emportait.
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Invité
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mer 29 Aoû 2018 - 19:32
Elle était maintenant habituée à se rendre au travail en pensant à Niels, à leurs moments privilégiés, à leurs espoirs qu'ils nourrissaient à chacune de leurs retrouvailles, à ses sentiments qui se déployaient en elle à mesure qu'elle daignait simplement le regarder. Elle aimait à penser qu'ils pouvaient faire mieux que deux mois, et que cette fois-ci, ils éviteraient de refaire les mêmes erreurs même si pour certains, l'erreur était déjà de remettre le couvert. Elle se fichait de ce qui se faisait ou pas parce qu'Aelya était incapable d'être avec une autre personne que Niels. Elle se fondait en lui à la perfection, et elle était persuadée que cette harmonie apparaissait qu'avec son petit ami. De toute façon elle n'avait pas envie de tenter quelque chose avec un autre être.
Elle souffla lorsqu'elle se rendit dans les vestiaires, éreintée par sa nuit. Elle remarqua qu'elle avait reçu un sms de la part de Niels et s'était pris à sourire aux mots qu'elle avait lu. Malgré leur côté dysfonctionnel, leur couple marchait plutôt bien aux vues des circonstances. Elle se changea, essayant de se presser parce que le message avait été envoyé une dizaine de minutes plus tôt, traduisant le fait qu'il n'allait pas tarder à arriver si ce n'était pas déjà fait. Elle prit le temps de retoucher son maquillage, sa coiffure, désirant être un minimum présentable pour celui qu'elle attendait nuit et jour.
Aelya salua son patron avant de s'infiltrer dans la pénombre de la nuit. Elle remarqua au loin la voiture de Niels, et sans attendre, elle marcha dans cette direction sans le voir aux alentours. Elle fronça les sourcils, intrigué par le fait qu'il n'était pas dans les parages, avant de tourner la tête où son regard se posa un peu plus loin. Son cœur loupa un, deux voire trois battements, semblant avoir soudainement arrêté de battre. Elle voyait une silhouette, allongé sur le sol. En cet instant, elle priait intérieurement pour que ce soit n'importe qui mais pas lui. Elle n'était pas croyante, mais là, elle espérait un miracle. Aelya se précipita avec la peur au ventre et s'agenouilla sur le sol pour découvrir Niels.
- Putain, c'est pas possible ! Lâcha-t-elle, paniquée, en décalant son petit ami sur le dos.
Elle vit du sang sur sa peau blême. Que du sang en réalité. Et si elle avait fait attention avant de s'agenouiller, elle aurait vu qu'il y en avait partout. A ce moment, la peur, la rage, l'amour qu'elle avait pour lui s'emmelaient. Elle prit contre elle, faisant reposer sa tête contre sa contre sa poitrine.
- Bébé, ouvre les yeux s'il te plaît, me fais pas ça, lança-t-elle la voix tremblante à cause des larmes qui coulaient sur ses joues.
Elle pétait littéralement les plombs à l'intérieur, elle avait du mal à gérer le tremblement de ses mains qui cherchaient son portable dans ses poches.
- Je vais te sortir de là, je te le promets, me lâche pas j'ai besoin de toi, Ajouta-t-elle en composant le numéro des urgences.
Elle s'en voulait de l'avoir laissé assez longtemps pour que cette situation n'arrive. Elle savait que Niels n'avait pas fini dans cet état par hasard. La brune voyait que ça ressemblait à un règlement de compte. Elle le gardait toujours près d'elle, là où son cœur battait à tout rompre, désirant qu'il ressente qu'elle était présente pour lui et qu'elle ne le lâcherait plus jamais.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mer 29 Aoû 2018 - 20:28
Il avait lutté contre ces hommes qui le maintenaient face au troisième, essayant de se débattre pour se défaire de leur emprise mais il devait se rendre à l'évidence qu'il ne s'en sortirait pas. Pas cette fois-ci. Ils étaient trois, il était seul. C'était assez aisé de deviner dans quel état il allait finir. Les coups pleuvaient et les gémissements de douleur qu'il poussait se faisaient de moins en moins audibles, comme s'il n'avait plus de force même pour exprimer sa douleur. Il avait senti son corps perdre ses sens, petit à petit, se retrouvant dans l'incapacité d'effectuer le moindre mouvement. Tout ce qu'il parvenait à ressentir, c'était le froid du goudron contre son visage qui contrastait avec la chaleur du sang dans lequel il baignait. Il avait tenté pendant de longues minutes de garder les yeux ouverts, nourrissant l'espoir qu'il pourrait voir le visage d'Aelya encore une fois, une dernière fois. C'était tout ce qu'il demandait, mais il peinait à lutter contre l'envie de s'endormir, de sombrer dans un état qui semble-t-il pourrait effacer toute douleur, toute peine. Il était fort habituellement Niels, mais ce soir, on l'avait atteint, assez pour qu'il ne songe à abandonner, même si Aelya l'attendait. Il doutait de lui, de sa capacité à pouvoir rester en vie parce-que honnêtement, il n'était pas sûr d'y arriver. Et alors qu'il s'était laissé happer par son envie de fermer les yeux, il entendit une voix qu'il connaissait plus que bien s'approcher de lui. Elle était là. Et c'était une torture d'entendre la panique dans sa voix, et les sanglots qu'elle ne retenait plus même si tout ça semblait à des années lumières de lui tant son audition était perturbée. Il aurait préféré avoir perdu conscience plutôt que d'avoir à subir cette scène. Parce-qu'il ne pouvait rien faire pour la calmer, pour lui dire qu'il était encore là même si son état semblait afficher le contraire. Il avait perçu sa chaleur contre son visage, son cœur réduit en miettes à l'idée qu'il ne pouvait pas répondre à ses supplications. Il avait mal, et ce n'était pas les coups qu'on lui avait portés qui le faisaient le plus souffrir. Non, ce qui le peinait, c'était de comprendre qu'ils ne seraient sans doute jamais tranquilles, jamais sereins quand bien même tout ce qu'ils désiraient, c'était d'être ensemble. Il avait compris qu'elle avait appelé les secours, et qu'il devait se battre au moins jusqu'à ce qu'ils arrivent, parce-qu'il ne se permettrait pas de mourir dans ses bras. Il se concentrait sur les battements de cœur qu'il percevait à travers la peau de sa petite-amie, les comptant un à un pour ne pas les perdre. Il était arrivé à un nombre à peine concevable lorsqu'il entendit une sirène retentir, annonçant la venue des urgentistes. « Que quelqu'un s'occupe de la demoiselle ! » Cria l'un d'entre eux, se précipitant vers Niels pour commencer les premiers gestes de secours. « Il faut nous laisser faire maintenant. » Ajouta-t-il en direction d'Aelya, la poussant à le lâcher pour qu'ils puissent s'occuper de Niels. On le déplaça sur une civière après avoir installé un masque à oxygène sur son visage, et administré un tas de substances en intraveineuse. « Il a perdu trop de sang, faut qu'on se dépêche les gars. » Il fut rapidement déplacé sur un brancard, et emmené à l'intérieur du camion pour prendre la direction de l'hôpital. « On peut pas vous prendre avec nous, il a besoin de soins et vous allez sûrement devoir répondre à un interrogatoire avant de pouvoir le rejoindre. » Si Niels avait pu parler, il aurait certainement pété un câble contre ce type, ressentant de la rage à travers son corps pourtant inerte. Ça n'avait aucun sens, il avait besoin d'Aelya et lui infliger un interrogatoire maintenant était l'idée la plus débile du siècle.
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Invité
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mer 29 Aoû 2018 - 21:05
Aelya savait qu'ils vivaient dangereusement et elle avait sûrement été assez naïve pour penser sa relation comme intouchable, comme s'ils pouvaient vivre des siècles ensemble et que rien ne pourraient les arrêter sur leur lancée. Elle s'était trompée. Quelques minutes avaient suffis pour qu'elle ne découvre son petit ami presque mort, et même si la panique la paralysait, elle avait réussi à prévenir les secours, une chance que ce genre de numéro ne soit pas long à retenir ni à composer, parce que son esprit était bloqué. Plus rien ne répondait, simplement le besoin viscéral de voir Niels aller mieux. Elle devinait aisément qu'elle avait eu de la chance de l'avoir découvert aussi tôt, d'être là alors qu'on l'avait tabassé au milieu d'une ruelle déserte. Il aurait pu disparaître au fin fond d'une autre ruelle qu'elle aurait mis des heures avant de le retrouver. Mais elle y serait arrivée, parce que lorsqu'il s'agissait de Niels, elle ne se donnait aucun répit. Et là, sur le sol tâché de son sang, elle aurait simplement voulu être à sa place, porter sa douleur et les blessures pour lui.
Les larmes coulaient, et même si ça servait à rien, c'était la seule réponse qu'elle arrivait à exprimer. Elle avait mal, c'était une souffrance qui semblait être infinie, faisant écho aux puissants sentiments qu'elle avait pour lui. Elle le serrait contre son corps, dans le vain espoir de le voir ouvrir les yeux en attendant les secours.
- Je suis désolée... J'aurais dû venir plus tôt. .. Souffla-t-elle en déposant un baiser sur son front. T'as pas le droit de me laisser, je peux pas vivre sans toi tu le sais, ajouta-t-elle en entendant les sirènes s'approcher.
Quand les urgences arrivèrent sur les lieux, ils se précipiterent assez rapidement vers eux, mais Aelya ne voulait pas le lâcher alors que l'un des intervenants se présenta vers elle pour la prendre en charge. Elle avait besoin de personne, juste de Niels. Contenu de l'état de la situation, elle n'avait pas d'autres choix que de leur confier la personne la plus chère à ses yeux. Aelya se redressa, passant une main sur son visage pour sécher ses larmes, avant se de rendre compte qu'elle avait du sang sur ses mains et donc maintenant sur ses joues.
Son souffle fut coupé lorsqu'elle entendit qu'il avait perdu trop de sang.
- Il va s'en sortir, hein ? Demanda-t-elle, paniquée, sans détourner son regard de Niels.
Elle suivit le brancard sur quelques mètres avant d'être arrêtée par un urgentiste.
- Tu te fous de ma gueule là ? Je viens, j'en ai rien à foutre de votre interrogatoire, j'ai rien vu et y'a de la place dans votre putain de camion ! Lança-t-elle, énervée et stressée à tous les hommes en blancs. Je peux pas le laisser, pas encore une fois... Supplia-t-elle du regard en essayant de rabaisser son ton.
L'un finit par soupirer avant de hocher la tête, ne désirant par perdre plus de temps qu'ils en avaient déjà perdus. Elle prit place à l'intérieur, tenant la main à Niels où elle enroula des doigts dans les siens.
- Accroche toi, murmura-t-elle tendrement.
Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent dans les urgences et Niels avait très vite disparu derrière des portes battantes où des médecins le prirent en charge. On la fit attendre dans la salle d'attente où elle savait qu'on allait sûrement l'embêter pour déterminer les circonstances de l'agression qu'il avait vécu. Assise sur une chaise, elle courba l'échine où ses coudes vinrent se poser sur ses cuisses avant de joindre ses mains dont elle n'arrivait pas à détacher son regard à cause du sang qui les avait coloré.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Jeu 30 Aoû 2018 - 3:00
Quelque part, il était vrai qu'ils avaient eu de la chance dans leur malheur. Parce-que rien ni personne n'aurait pu prédire que Niels aurait été retrouvé vivant s'il n'avait pas été pris à partie dans cette ruelle qui jouxtait le strip-club. Heureusement pour lui qu'Aelya avait retrouvé sa trace, parce-que ça lui laissait au moins quelques chances en plus, aussi minimes soient-elles, de revenir à lui. Si son corps n'était plus sous son contrôle, il parvenait encore à distinguer la voix de sa petite-amie, de manière un peu brouillée, mais tout de même présente. Et il n'y avait rien qui pouvait plus le rassurer que de la savoir auprès de lui, avec lui, même si les mots qu'elle prononçait reflétaient une culpabilité qui n'avait pas lieu d'être et qui brisait son cœur en mille morceaux. Elle se sentait fautive et Niels ne pouvait pas le supporter. S'il l'avait pu, il aurait balayé d'un revers de la main, d'un baiser, ou même d'une étreinte, toute la peine qu'il ne voyait pas mais qu'il ressentait de plein fouet à travers ses paroles. Il avait envie de crier, de s'excuser de la faire autant souffrir même si cette fois-ci, il n'avait rien vu venir. Mais son corps meurtri le tenait prisonnier, pris au piège dans cette carcasse inanimée qui l'empêchait de communiquer avec Aelya. Il avait envie que ça s'arrête. Ni plus ni moins. Son corps avait été arraché à celui d'Aelya lorsque les secours arrivèrent et une sensation de froid se déferla en lui, comme s'il pouvait sentir que le contact avec elle avait été défait, refroidissant sa peau et son âme par la même occasion. « On va tout faire pour. » Répondit l'un des urgentistes à Aelya, essayant de la rassurer à travers un regard confiant. Niels savait qu'il était manipulé, qu'on lui avait déjà planté une aiguille dans le bras pour tenter de le sauver, et pourtant, il était incapable de ressentir la moindre sensation physique. Il était conscient dans un corps inerte. Il avait entendu Aelya s'énerver contre l'équipe de secouristes, dont l'un d'entre eux avait finalement accepté sa requête. Le trajet était long pour Niels qui se sentait défaillir à mesure que les minutes déroulaient, se sentant perdre pied même si la main d'Aelya attachée à la sienne lui permettait encore de s'accrocher à la vie. Il voulait se battre, mais il avait l'impression qu'il n'était plus question que de lui et de sa volonté. Sa vie était entre les mains des médecins qui s'étaient dépêchés de se pencher sur son cas une fois qu'ils eurent rejoint l'hôpital. On l'installa rapidement sur une table d'opération, les hommes et femmes autour de lui se battant pour faire taire les hémorragies que subissaient ses organes abîmés par les coups qu'il avait reçus. De l'autre côté, un enquêteur s'était présenté à Aelya, désirant en savoir un peu plus sur le déroulement de la soirée. « Avez-vous vu la scène de l'agression ? Est-ce que vous savez si quelqu'un voulait du mal à votre ami ? » Lui avait-il demandé, gardant un ton calme pour ne pas brusquer les choses. Niels savait qu'Aelya ne se risquerait pas de balancer des noms à la justice, parce-que le milieu était trop dangereux et que les représailles n'étaient jamais loin, cette soirée en étant d'ailleurs la triste illustration.
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Invité
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Jeu 30 Aoû 2018 - 11:46
Si toutes les cellules d'Aelya se délitaient présentement, qu'elle avait comme envie de crier au monde entier sa rage et sa détresse, elle n'en fit rien. Elle était même plutôt calme l'air de rien, pour quelqu'un qui avait l'impression de mourir à l'intérieur. Elle se laissait porter par la douleur, essayant de prendre un minimum sur elle pour Niels même si ses larmes et les spasmes qui parcouraient ses muscles endoloris à force de se contracter ne trompaient pas. Il lui manquait atrocement. Elle aurait simplement désiré qu'il ouvre les yeux pour lui signifier qu'il allait se battre, juste ça. Mais la vie était injuste. Elle l'avait toujours été avec eux deux, parce que quoi qu'ils ne fassent il y avait toujours une avalanche de problèmes qui menaçaient de les ensevelir, et à chaque fois, ils ne faisaient que de repousser l'inévitable.
Elle hocha la tête aux mots de l'intervenant, perdue dans ses pensées, ne sachant quoi penser de la situation. Aelya tentait surtout de ne pas se voir dévorer par tout le désespoir qui pourrissait lentement mais surement ses organes. Elle voulait croire qu'il vivrait parce qu'il ne pouvait pas en être autrement dans son esprit. Et là, dans le camion qui les menait jusqu'à l'hôpital le plus proche, elle voyait défiler tous leurs moments complices alors que sa main caressait la sienne, tentant de la réchauffer parce qu'elle était glacée. C'était d'ailleurs la première fois que son corps semblait aussi froid, lui qui parvenait toujours à réconforter son âme tourmentée par la douce chaleur de sa peau.
Arrivés à l'hôpital, elle se sentait démunie, se voyant obligée de laisser Niels partir loin de ses yeux, loin de son coeur qui continuait de battre avec l'espoir qu'il lui reviendrait le plus vite possible. L'attente était déjà insoutenable alors qu'elle venait juste de commencer. Les personnes aux alentours lui jetaient quelques regards interrogateurs et soucieux de savoir la raison pour laquelle elle était immaculée de sang. Elle aurait bien voulu se barrer de ce lieu, mais elle savait qu'elle ne ferait que quand Niels la rejoindrait quitte à passer ses journées et ses nuits à l'hôpital.
Elle vit un homme s'avancer à sa rencontre, venant directement aux faits après s'être présenté. Elle n'était pas d'humeur à parler. Pas du tout même.
- Non et non, lâcha-t-elle sans aller plus loin, lui traduisant le fait qu'elle n'avait pas envie de s'exprimer.
Bien sûr qu'Aelya se doutait que c'était l'oeuvre des mafieux et qu'ils avaient surement essayés de se venger suite au coup de feu que Niels avait tiré dans la jambe du mec. C'était sur, aucun doute là-dessus. Pour autant, la jeune femme ne pouvait rien dire sous peine de les mettre eux aussi dans un bazar pas possible. Elle soupirait, constatant qu'il n'allait pas la lâcher tant qu'elle ne dévoilerait pas plus d'informations.
-Il venait me chercher après mon service et quand ça s'est passé, j'étais encore à l'intérieur. Faut dire que c'est pas un quartier fréquentable la nuit, alors, il a du se faire agresser par un mec drogué ou j'sais pas, lança-t-elle en tentant de noyer le poisson dans l'eau.
Ces gars étaient déjà morts dans sa tête. Elle avait juste envie de les descendre un par un.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Jeu 30 Aoû 2018 - 18:21
Et dire que son intention avait été de la retrouver juste après son service, ne voulant que gagner du temps pour l'avoir le plus rapidement auprès de lui. Le destin avait semble-t-il une sacrée dent contre Niels, contre le couple qu'il souhaitait former avec Aelya et qui était déjà plus que tourmenté. Les emmerdes les suivaient comme la peste, et c'était à se demander si le répit leur serait un jour accordé. Dans l'état dans lequel le brun se trouvait actuellement, c'était certainement la dernière des choses à laquelle il pensait. Il voulait s'en sortir, juste ça. Revenir à la vie pour au moins partager quelques instants de plus avec Aelya, pour au moins lui faire comprendre qu'elle était la personne la plus importante à ses yeux et qu'il se battrait jour et nuit pour être avec elle, peu importait les conséquences. Parce-qu'il n'y avait rien à regretter, et Aelya n'avait pas à se sentir coupable de quoique ce soit. Niels avait su qu'il avait merdé au moment où il avait pressé la détente pour tirer dans le mollet du type, conscient qu'il venait de s'attirer les foudres de mafieux qu'il ne fallait certainement pas emmerder. Alors, si cette agression n'avait pas eu lieu ce soir, elle serait forcément arrivée à un autre moment, et peut-être que les conséquences auraient été pires. Même dans un pareil état, Niels avait besoin de rester optimiste, parce-qu'il avait besoin de se rattacher à quelque chose de positif pour continuer à espérer, à penser qu'il allait s'en sortir. Les équipes médicales s'étaient déchaînées pour lui, faisant de leur possible pour arrêter les saignements de son corps qui pouvaient lui coûter la vie. L'homme en charge d'Aelya s'était dirigé vers elle, commençant l'interrogatoire. « Je vois. Ça ressemble tout de même à un règlement de comptes et c'est assez courant par ici, est-ce que vous savez s'il était impliqué dans des affaires de drogue ? » Demanda l'enquêteur, fixant Aelya pour obtenir des informations de sa part. Parler de Niels au passé n'était certainement pas très judicieux de sa part, surtout lorsqu'on savait que la brune avait subi un choc émotionnel assez important.
Deux heures avaient défilé après l'admission de Niels aux urgences, deux heures qui s'apparentaient à une éternité au bout de laquelle était suspendue la vie du brun. L'un des médecins en charge de son cas avait rejoint la salle d'attente où Aelya se trouvait encore, s'approchant d'elle d'un pas qui semblait peu rassurant. En même temps, tout semblait peu rassurant dans un lieu comme celui-ci. « On a réussi à stopper les hémorragies. Il a subi beaucoup de coups mais il va s'en sortir, c'est une chance de l'avoir retrouvé à temps. » L'homme esquissa un léger sourire qui se voulait confiant avant de reprendre la parole : « Il est encore en réanimation, peut-être que vous voulez le voir quelques minutes ? Après ça, vous feriez mieux de rentrer chez vous, vous avez besoin de repos. » Ajouta-t-il en constatant l'état d'Aelya, la fatigue qu'on pouvait facilement lire à travers ses yeux, les tâches de sang ornant encore ses doigts délicats et encore tremblants.
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Invité
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Jeu 30 Aoû 2018 - 20:01
Aelya avait juste envie d'envoyer balader le monde entier. Elle avait cette rage qui battait dans ses veines, troublant sa vision, elle ne voyait que ça tout autour d'elle. On avait essayé de lui enlever la plus belle chose qu'elle avait dans sa vie ; sa relation avec Niels, et la plus belle âme qui lui avait été donnée de rencontrer. Elle aurait pu exploser, là tout de suite, comme une bombe, causant bon nombre de dommages collatéraux parce qu'elle avait l'impression qu'elle n'avait plus rien à perdre si Niels ne se réveillait pas. Elle n'aurait plus rien du tout.
Alors que l'inspecteur continuait à lui soutirer des informations, elle leva le regard, pointant ses iris chargés de haine vers les siennes. Il n'avait pas le droit de parler de Niels au passé et ça ne lui avait pas échappé. La mâchoire serrée, le cœur en lambeaux avec une sérieuse envie de lui donner un coup de poing dans le visage, elle avait lâché :
- Il est pas impliqué dans des affaires de drogues en plus c'est super ironique cette histoire parce qu'il bosse ici, bref. Je vous ai tout dit maintenant barrez vous et laissez moi tranquille.
Elle avait insisté sur le présent pour lui signifier que pour elle, il était toujours vivant. Il le fallait, sinon elle déchanterait encore plus bas que terre. Cette discussion l'avait épuisée, elle s'était forcée à aborder un sujet sensible, qui la travaillait alors qu'elle avait juste eu envie de se concentrer sur le rétablissement de son petit ami.
L'inspecteur comprit qu'il n'y avait pas besoin d'aller plus loin parce que soit Aelya craquerait, faisant exploser sa colère dans ce lieu qui ne s'y prêtait pas, soit elle se fermerait totalement. Les minutes défilèrent, semblant creuser un peu plus le trou qu'elle avait dans le cœur qui se mourait devant l'absence de Niels. Aelya avait l'impression de se perdre au milieu du chaos. Son monde tombait en morceaux. Il ne serait plus le même sans lui et ne lui donnait même pas envie d'y rester. Elle irait là où il sera. Rien ne pouvait changer ça. Même les cent pas qu'elle exerçait sur le sol, devant l'endroit où il était rentré ne semblait pas lui confirmer qu'elle était en vie, elle. Aelya se sentait morte. Les fleurs qui avaient poussés sous les baisers, les caresses et l'affection de Niels fanaient lentement sous l'effet des heures qui ne laissaient la place qu'à l'incertitude et à l'inquiétude.
Quand elle vit un homme en blouse blanche passer les portes battantes, elle vint à sa rencontre directement. Son regard parlait à sa place, il était empreint des questions silencieuses que tout le monde devait poser dans ce genre de situations. Ses battements cardiaques étaient suspendues au rythme de ses paroles et elle soupira de soulagement lorsqu'il annonça qu'il allait s'en sortir. Elle l'avait toujours su, que Niels était un battant. Elle était désespérément amoureuse de lui pour ça aussi.
- Merci, d'avoir tout fait, dit-elle d'une voix sincère.
Elle passa une main dans ses cheveux, les larmes aux yeux avant de répondre :
- Non, je veux rester avec lui, même si ça doit prendre des jours avant qu'il ne reprenne des forces, ajouta-t-elle.
Elle n'avait même pas pris le temps de se passer de l'eau sur ses mains et sur son visage tant l'envie de le retrouver la consumait. Elle sourit légèrement, le remerciant encore, même si ce sourire restait toujours triste, et disparu dans son dos à la recherche de la pièce où Niels avait été transporté. Elle entra, essayant de retenir la peine qui l'acablait quand elle constatait le nombres d'hématomes qui ornaient sa peau, le nombre de perfusions qui habillaient ses bras, et prit une chaise qu'elle approcha près du lit avant de prendre place, tenant sa main dans la sienne alors qu'il avait les yeux fermés.
- Je suis fière de toi, souffla-t-elle en souriant. Tu m'impressionneras toujours, je te jure. Quand tu me disais que j'aurais dû mal à me débarrasser de toi, t'avais raison, rigola-t-elle, nostalgique, les larmes toujours au bord des yeux. Je t'aime. Et je crois que ça toujours été le cas, avoua-t-elle en caressant doucement sa main.
Elle n'avait jamais dit ces paroles par le passé. Mais là, elles prenaient tout leur sens.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24783 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 3:51
C'est à travers les bruits assourdissants des monitoring autour de lui et de toutes les autres machines qui l'aidaient à conserver ses fonctions vitales que Niels se débattait pour s'accrocher à la vie. Il savait qu'il aurait voulu qu'Aelya en fasse de même si elle avait été à sa place, qu'elle se batte, et si ce n'était pas pour elle, qu'elle le fasse au moins pour lui. Parce-que l'envie d'abandonner n'était jamais loin, le poursuivant sans répit, lui rappelant combien il était affaibli et à bout de forces. Combien tout serait plus simple s'il se laissait simplement aller. Mais il n'était pas question de lâcher prise, pas maintenant, pas dans ces circonstances. Il avait encore beaucoup trop à vivre, beaucoup trop de projets à mener à bien et qu'il s'était promis de réussir. Aelya l'attendait, il se devait de la rejoindre. Et il était venu pour ça à la base. Alors, c'était maintenant ou jamais, encore un dernier effort et il lui reviendrait. L'anesthésie l'avait plongé dans un sommeil profond, le soulageant de toute douleur, laissant son esprit se reposer le temps de quelques instants, le temps que les chirurgiens s'appliquaient à réparer son corps meurtri. On l'avait installé dans une chambre, seul avec des tuyaux qui débordaient de partout, venant trouver refuge dans ses veines. Une machine l'aidait encore à respirer, juste pendant quelques heures encore afin que ses poumons puissent retrouver leur total fonctionnement physiologique, petit à petit. C'était difficile de l'admettre en le voyant de cette manière, mais le plus dur était passé. Maintenant, une convalescence importante allait l'attendre. Et c'est exactement ce que le médecin tentait d'expliquer à sa petite-amie, encore présente sur les lieux et qui ne daignait pas les quitter maintenant. Il avait esquissé un sourire compatissant à sa requête, avant de lui affirmer que l'équipe n'avait fait que son boulot puis de la laisser rejoindre la chambre dans laquelle Niels se reposait. Il aurait détesté l'idée qu'elle le voit ainsi, dans un état plus que lamentable, encore prisonnier des substances qui l'enfermaient dans un état secondaire. Parce-qu'il n'avait jamais supporté le fait qu'on puisse l'apercevoir aussi faible, quand bien même il s'était battu pour pouvoir encore être là. Aelya était la seule personne qui le connaissait aussi bien, qui avait pu effleurer du bout des doigts la moindre de ses vulnérabilités et encore ce soir, elle était sans doute la seule qu'il aurait accepté à son chevet. Il n'avait besoin que d'elle, de son soutien et de ses mots qu'il ne pouvait pas entendre mais dont il savait intimement l'existence. Parce-qu'elle serait toujours là, elle lui avait dit à maintes reprises et Niels avait toujours été persuadé qu'elle ne lui mentait pas. Une infirmière s'était lentement approchée de la chambre, faisant rouler un fauteuil qu'elle plaça non loin du lit médicalisé de Niels. « Ça sera peut-être un peu plus confortable si vous voulez fermer l’œil pendant la nuit. » Dit-elle dans un premier temps, adressant un léger sourire à Aelya avant de s'approcher de Niels, vérifiant ses constantes avant de débrancher son aide respiratoire, jugeant qu'elle devenait inutile à présent. « Il va s'en remettre. Je crois bien qu'il n'a qu'une seule hâte vu comment il se bat, c'est de vous retrouver. » Elle adressa un dernier regard bienveillant à la jolie brune avant de quitter la chambre.
La nuit s'écoula, et Niels s'était senti reprendre le contrôle de son corps, sensation à laquelle il devait lentement se ré-habituer. La douleur s'était réveillée en même temps qu'il appréhendait de nouveau les sensations qu'il ressentait à travers chacun de ses membres, sentant de nouveau le froid s'abattre sur sa peau, l'odeur si particulière de l'hôpital lui chatouiller le nez ainsi que les bruits infernaux des allers et venues qui ne semblaient jamais prendre fin. On l'avait déplacé dans une autre chambre, sans consulter une seule seconde Aelya qui s'était endormie pendant la nuit, son état ne nécessitant plus une surveillance accrue des équipes médicales. Il avait compris qu'il n'était plus à côté d'elle, ne parvenant plus à sentir son doux parfum, et s'il l'avait pu, il aurait hurlé sur les types qui n'avaient même pas pris le temps de prévenir sa petite-amie, sans doute peu préparée au fait de se réveiller devant un lit vide.
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Invité
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 12:38
On ne pouvait jamais vraiment se préparer à ce genre de situations, quand même bien Aelya n'aurait pas du être autant surprise de la tournure que prenait les choses. Après tout, tremper dans un milieu malsain et mal fréquenté avait toujours des conséquences au bout d'un moment, et elle se sentait idiote d'avoir cru qu'elle avait pu s'en amuser de ce danger. Parce que sa vie importait peu à ses yeux mais celle de Niels représentait le monde entier, le sien et on avait encore une fois cherché à le détruire en s'immisçant dans leur relation, en l'attaquant même. Aelya ne voulait même pas s'imaginer ce que ça aurait donné s'ils avaient su qu'ils étaient plus intimes qu'ils ne le laissaient paraître.
Alors que son regard se perdait sur le nombre de fils qui parcouraient le corps de son petit ami, elle s'était confiée, essayant en vérité de combler le vide de cette pièce qui semblait l'aspirer, espérant qu'il sentait sa présence lorsqu'elle caressait sa main tendrement, comme dans une volonté de le rassurer. Elle sursauta légèrement quand elle entendit une voix la tirer de ses songes. Elle vit une infirmière lui proposer un fauteuil plus confortable que sa chaise, comprenant que la brune n'était pas décidée à partir. Elle sourit légèrement. - Merci, souffla-t-elle.
Elle était persuadée qu'elle ne pouvait pas s'endormir en sachant que Niels pouvait se réveiller d'une minute à l'autre, mais la fatigue commençait peu à peu à se faire sentir maintenant que son petit ami était hors de danger. Elle lâcha un petit rire triste à sa remarque qui se voulait rassurante. - C'est tout ce que je veux.
Aelya la regardait débrancher son aide respiratoire, vérifier ses constantes, avant de fermer la porte derrière elle. La brune prit place sur le fauteuil que l'infirmière lui avait gentiment installé. Elle était restée là pendant de longues minutes à caresser ses bras, ses mains, lui remémorant leurs projets communs, les paroles qu'ils s'étaient échangés, les promesses qu'ils avaient réussis à se faire même si elles étaient rares contenues de leurs tempéraments, et s'était laissée aller lentement mais surement dans un sommeil profond. Elle rêvait, ou plutôt cauchemardait. Elle se voyait, en tenue sombre, se rendre à un enterrement. Elle pût très rapidement lire sur la tombe qu'il s'agissait de celle de Niels. Elle ouvrit instantanément les yeux, le coeur battant à tout rompre, la respiration haletante, cherchant désespérément son petit ami du regard tandis qu'elle se rendit rapidement compte que le lit était vide. Vide. Qu'est-ce que ça voulait dire ?
Son esprit tourmenté encore happé par la fatigue et par le choc de ce cauchemar, avait tout de suite sauté sur des conclusions pour le moins morbides. Elle se précipita en trombe devant l'accueil, les nerfs à vif. - Où est Niels Bjork ? Il est plus en réanimation, où vous l'avez transporté ? demanda-t-elle, paniquée.
La secrétaire médicale la regardait de manière soucieuse et sceptique alors qu'elle rangeait des papiers administratifs, comme si Aelya semblait perdre les pédales. Ce qui était proche d'être le cas, en vérité. - Putain, dépêche-toi, je vais pas t'apprendre comment faire ton travail. Allume ton ordi et regarde, lança-t-elle, énervée en tapant du poing sur la table.
Elle avait peur d'apprendre que son coeur avait lâché dans la nuit, alors qu'elle s'était endormie, sans la possibilité de le revoir une dernière fois. C'était inconcevable, elle sentait ses membres trembler de rage et d'angoisse à cette idée.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 15:38
Qu'est-ce que le monde entier avait à vouloir à tout prix les séparer ? A croire qu'ils étaient maudits de s'aimer, comme si on essayait de leur faire comprendre de toutes les façons possibles et inimaginables qu'ils ne devaient pas rester ensemble. Sauf que ce que personne ne semblait comprendre, c'était que Niels était prêt à y rester, tous les jours de sa vie s'il le fallait, juste pour prouver que rien ni personne ne pouvait leur arracher ce qu'Aelya et lui avaient, cette relation aussi belle et chaotique soit-elle pour laquelle il avait accepté de se donner corps et âme. Les choses avaient dégénéré, et il était clair que ce ne serait pas la dernière fois que la tempête s’abattrait sur eux de la sorte. Mais la finalité était ce qu'il y avait de plus important en vérité, parce-qu'encore une fois, ils s'en étaient sortis. Peut-être plus affaiblis, plus éreintés physiquement et mentalement mais leur relation, quant à elle, n'avait fait que de se renforcer. Son corps avait beau avoir arrêté de répondre pendant un bon moment, les sentiments qu'il avait pour Aelya ne s'étaient pas pour autant envolés pendant ce laps de temps. Il avait continué à ressentir toutes ces choses au plus profond de ses entrailles, y puisant la force nécessaire pour ne pas abandonner le combat. Et alors qu'il reprenait peu à peu ses esprits, comprenant qu'il revenait à lui, il avait été transporté loin d'Aelya, dans une chambre froide et dénuée de chaleur humaine. Sa respiration était devenue de moins en moins profonde, les battements de son cœur plus rapides à mesure qu'il commençait à émerger. Il bougea finalement un doigt, puis un deuxième, avant de serrer le poing lorsqu'il comprit que son corps fonctionnait à nouveau. Il se força à en faire de même avec son autre main, puis avec toutes les parties de son corps dont il retrouvait le contrôle. Lentement, il finit par ouvrir les yeux, non sans difficulté, cillant et se concentrant sur un point fixe pour rétablir sa vision encore trouble. Par instinct, il avait regardé autour de lui, posant ses yeux sur la panoplie de machines qui l'entouraient, sur les aiguilles plantées dans ses bras. Il voulut se redresser mais abandonna très rapidement l'idée en comprenant que tout son corps était trop endolori pour effectuer le moindre mouvement. Il baissa alors les yeux vers son abdomen, y découvrant une cicatrice fraîchement refermée à travers sa peau parsemée d'hématomes. L'esprit encore troublé, il tentait de se rappeler des évènements, de les contextualiser dans l'espoir de faire remonter ses souvenirs à la surface. Mais il fut vite sorti de ses pensées lorsque sa porte s'ouvrit soudainement, une infirmière venant à sa rencontre pour lui administrer des calmants. « Où est-ce qu'elle est ? » Il avait demandé, du tac au tac, sans prendre le temps de répondre à la liste exhaustive de questions concernant son état. L'infirmière se doutait que Niels parlait d'Aelya, puisqu'elle était restée avec lui toute la nuit et qu'elle s'était elle-même occupée de déplacer le brun dans cette chambre. « Je veux la voir. » Son regard était clair, et s'il devait jouer les patients cons pour avoir ce qu'il voulait, alors il le ferait. Il devait la voir, il en avait viscéralement besoin. De l'autre côté du couloir, la secrétaire faisait toujours face à la jolie brune, qui semblait s'impatienter devant le mépris qu'affichait les traits de son interlocutrice. « Vous êtes pas seule ici ! Donc vous allez redescendre et patienter comme tout le monde. » Avait-elle répondu, ne se doutant certainement pas à qui elle faisait face. Et alors que la tempête semblait s'être levée entre les deux femmes, l'infirmière en charge de Niels débarqua à l'accueil, ses yeux se posant instinctivement sur la brune. « Il est réveillé, il demande à vous voir. » Les yeux de Niels étaient rivés sur la porte, n'attendant que le moment où elle s'ouvrirait, faisant apparaître le visage de celle qu'il attendait et attendrait toute sa vie. Il avait vu la poignée se baisser de là où il était, son cœur manquant d'exploser lorsqu'il la vit enfin. « J'ai entendu dire qu'il y avait une brune super sexy mais aussi complètement cinglée qui foutait la merde à l'accueil. » Il avait cherché son regard, restant une seconde sérieux avant de lui sourire, lui montrant que même dans ces conditions, il restait fidèle à lui-même.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 17:38
C'était horriblement douloureux de subir une situation sans pouvoir l'améliorer, la regarder évoluer sans être apte à intervenir. Aelya détestait ce sentiment d'impuissance qui faisait qu'elle avait l'impression de ne servir à rien, d'être perdue au milieu de cet endroit sans avoir la possibilité de parler de toute la détresse qu'elle ressentait à la personne qu'elle chérissait. Aelya ne s'ouvrait pas à n'importe qui. Y'avait que Niels pour accueillir toutes les frasques qui lui passaient par la tête, parce qu'il était le seul à pouvoir les recevoir. Et elle avait frôlé de peu cette perte. Elle était déjà dans un piteuse état alors qu'on lui avait pourtant confirmé qu'il allait s'en sortir. La brune s'inquiétait toujours pour lui, pour eux, pour leur sécurité maintenant. Elle n'avait pas envie de vivre cachée, dans la peur de se voir arrachée son petit ami.
Elle n'avait jamais autant ressenti l'angoisse, la panique, la peur que depuis qu'elle s'était entichée de Niels. Avant, c'était quelque chose qui lui était inconnue, et elle aurait aimé pouvoir contrôler cette émotion qui la rendait barge, alors qu'elle cherchait le brun dans chaque chambre qu'elle traversait en direction de l'accueil. Les nerfs à vifs, comme si sa tête allait exploser sous le coup des pulsations cardiaques qui battaient dans ses tempes, elle avait l'impression d'avoir expérimenté assez d'émotions pour toute une vie. Et là, elle devait se battre avec le peu de patience qui lui restait pour retrouver Niels, espérant de toute son âme qu'il était toujours en vie et qu'il ne l'avait pas abandonné.
- J'ai une tête à patienter là ? Nan je crois pas, alors je veux savoir où il est et tout de suite, sinon vraiment je vais commencer à m'énerver.
Elle ne gagnerait rien à s'énerver, à part se faire virer de l'hôpital sans avoir une chance de retrouver Niels, mais là, sa raison était sur off. Au moment où le ton montait entre les deux, une infirmière vint se poster entre elles, indiquant à Aelya que son petit ami était réveillé et voulait la voir. Son coeur loupa un battement, puis un autre, c'était presque inattendue que cette personne vienne la tirer de son tourment. Alors qu'elle lui avait confié le numéro de sa chambre, Aelya ne perdit plus une minute de plus et atteignit rapidement la porte, derrière barrière qui se dressait entre eux. Le coeur battant et les muscles encore tremblants, elle poussa lentement la poignée avant de constater de ses yeux qu'il s'était bel et bien réveillé, et qu'il avait toujours le même sens de l'humour qui savait la faire sourire même lorsqu'elle était au bout du rouleau.
- Tes sources sont complètement fausses, je faisais juste la conversation avec la secrétaire. C'est totalement mon genre, lança-t-elle sur le même ton.
Elle s'avança vers lui, prenant place sur son lit. Elle aurait vraiment eu envie de le serrer fort contre son corps, contre son coeur, mais elle n'avait pas envie de réveiller des douleurs.
- Comment tu vas ? Tu m'as trop manqué. C'était long sans toi, j'ai vraiment eu trop peur, je pensais que j'allais te perdre... avoua-t-elle en sentant les larmes montées.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 18:22
Ses yeux s'étaient mis à la chercher à travers la pièce pourtant vide, Niels ressentant sa présence quelque part. Il était persuadé qu'elle n'était pas loin de lui, qu'elle ne l'aurait pas laissé seul dans une pareille situation. Et d'ailleurs, c'était comme s'il pouvait encore percevoir une douce chaleur engourdir sa main gauche, qui lui faisait comprendre que la paume d'Aelya était venue s'y réfugier. Cette sensation lui manquait déjà, et il n'avait qu'une envie, c'était de la retrouver au plus vite, maintenant qu'il était conscient, maintenant qu'il était en capacité de profiter de sa présence. Il n'était pas passé par quatre chemins avec l'infirmière, s'adressant à elle sur un ton un peu sec et froid, tentant par la même occasion de lui faire comprendre qu'il ne subirait aucun soin tant qu'on ne répondrait pas à sa requête. On pourrait bien lui administrer toutes les substances au monde, mais la guérison, elle n'aurait de sens que lorsqu'il retrouverait Aelya. Pas avant. Il avait soufflé lorsqu'il avait vu la soignante hocher la tête, lui signifiant silencieusement qu'elle allait prévenir sa petite-amie de son réveil et de son envie plus que pressante de la voir. Les minutes qui s'étaient écoulées jusqu'à l'arrivée de sa belle lui avaient semblé des heures, comme si le temps s'était suspendu jusqu'à ce qu'il ne soit enfin délivré. Et dans un désir de lui faire comprendre que rien n'avait changé, il avait joué la carte inévitable de l'humour, ne désirant que de voir un sourire apparaître sur son visage marqué par l'inquiétude. Il hocha la tête à ce qu'elle ajouta, continuant sur sa lancée : « J'me disais bien que ça te ressemblait pas. » Son cœur redoubla de vitesse en la voyant s'approcher, jusqu'à s'asseoir au bord du lit. Sa gorge se noua à ses mots, comprenant qu'il n'était pas le seul à avoir subi, et qu'il semblerait bien que sa douleur à elle était aussi puissante que celle qu'il avait ressentie. Il tendit immédiatement sa main vers la sienne, entrelaçant leurs doigts pour créer le contact. « J'ai le corps bleu et une cicatrice dégueulasse sur le ventre, on pourrait faire mieux... mais on pourrait faire pire aussi. Surtout qu'il me semble que tu m'as déjà dit que le bleu m'allait bien. » Affirma-t-il d'un ton tout aussi léger, arquant un sourcil, ses prunelles rencontrant celles d'Aelya. « Je suis désolé. Je voulais pas te faire peur, j'ai du mal à me souvenir de tout ce qu'il s'est passé... Mais j'suis là, je t'aurais jamais laissé seule. Tu le sais. » Souffla-t-il, resserrant un peu plus son emprise sur la main de sa petite-amie. Il avait mal de la voir aussi touchée, aussi fatiguée et il comprenait que ses mots ne la répareraient pas aussi facilement qu'il l'aurait aimé. L'envie étant trop forte, il se décala légèrement, grimaçant au passage lorsqu'il prit appui sur ses avant-bras avant de retirer tous les fils qui entravaient le passage, déblayant la place qu'il avait laissée. « Viens ici. » Il souffla, déployant son bras pour qu'elle vienne contre lui, ne se souciant absolument pas du fait d'avoir mal. « T'as pas le droit de dire non, j'ai pas mal. En plus, c'est moi qui m'en occupe de ces lits d'habitude, donc ils ont rien le droit de me dire. » Il lui offrit un sourire rassurant, conscient qu'ils se feraient réprimander si on les découvrait tous les deux sur le lit. Niels n'en avait absolument rien à faire des conventions, et il savait qu'Aelya partageait ce fait, alors il n'y avait aucune raison de se priver de ce qu'ils désiraient tous les deux.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 19:09
Elle aurait pu traverser tout le pays, l'univers même pour simplement se retrouver avec lui, parce qu'Aelya et Niels étaient bien trop fusionnels, usant de chaque moment de liberté pour en profiter ensemble. De toute façon, la vie n'avait d'intérêt que lorsqu'elle était avec lui et elle comprenait que la liberté aussi. Pendant ce temps où Niels était resté un petit moment perdu entre la vie et la mort, elle s'était vraiment sentie seule, comme s'il avait soudainement disparu de son champ vision et que les ténèbres l'avaient submergée. Elle s'était battue elle aussi, pour ne pas se laisser avaler par ses idées noires, se raccrochant au fait que Niels pouvait réussir à revenir à ses côtés. Aelya avait tout fait pour lui insuffler de la force par sa simple présence parce qu'il n'y avait eu que ça à faire en vérité.
Hors d'haleine, cette infirmière lui avait permis de se voir délivrer du mal qui la rongeait, celui de ne pas savoir où était Niels. Elle peinait à s'imaginer la situation où on lui aurait annoncé qu'il ne reviendrait plus. Elle savait qu'elle devait avoir mauvaise mine, des cernes énormes, des traces de maquillages sur ses joues parce que ses larmes avaient coulés jusqu'à noyer son cœur qui avait arrêté de fonctionner en l'absence de Niels, mais elle n'avait pas envie de perdre quelques minutes de plus à cacher sa peine et les dégâts qu'elle avait causé. Elle avait besoin, tout de suite, de re-découvrir ses yeux, sa voix, son contact, et personne ni quelque chose ne pourrait l'empêcher maintenant qu'elle savait qu'il était revenu dans la même réalité que celle d'Aelya, là où elle désirait rester qu'à condition qu'il soit présent.
Alors que sa voix chargée d'humour réchauffa son âme, elle avait sourit, s'invitant tout près de lui. Sa main dans la sienne lui déclencha des frissons sur chaque parcelle de sa peau. Elle resserra l'étreinte de ses doigts autour des siens. Aelya leva les yeux au ciel à sa remarque légère, ne pouvant s'empêcher de lâcher un petit rire.
- Ouais, y'a que toi pour être irrésistible avec ce genre de bleus et cicatrices sur le corps, tu me fais rager je dois l'avouer, rigola-t-elle.
Quelque part, valait maintenant mieux en rire qu'en pleurer, juste histoire de profiter d'un instant d'accalmie après toute la galère qu'elle avait vécu avec lui.
- Je sais, sourit-elle tristement. Je sais pas comment j'aurais fait. Mais j'ai jamais douté que tu pouvais t'en sortir, Niels. Les mecs chiants survivent plus longtemps que la moyenne, le taquina-t-elle.
Aelya n'était pas sûre que c'était le meilleur moment pour aborder le fait que c'était les mafieux qui lui avaient fait ça, craignant de sentir la rage la consumer dans un moment si tendre. Elle le regardait se redresser, décaler tous les fils qui surplombaient son corps et lui jeta un regard inquiet quand il l'invita à le rejoindre. Il répondit rapidement à ses doutes afin de la convaincre de prendre place à ses côtés.
- D'accord, mais tu me dis si jamais je te fais mal ou quoique ce soit. Et très franchement, si jamais ils nous disent quelque chose, je te jure je vais faire un massacre, soupira-t-elle, amusée.
Parce que trop de temps les avait séparé et qu'elle ne supporterait pas qu'on vienne encore l'embêter à ce sujet. Elle s'allongea à côté de lui, posant sa tête sur son épaule.
- Je viendrai te voir jusqu'à ta sortie. Je te ferai des strip teases pour que tu te soignes plus vite. Ça te motivera à être conciliant avec les infirmières et les médecins parce que je te connais, sourit-elle, amusée.
Pendant ce temps, elle s'occuperait personnellement de leur trafic avec ces mecs louches, parce que l'absence de Niels n'allait pas justifier l'arrêt de leur activité. Elle aurait bien envie de les descendre, ces connards qui l'avaient conduit à l'hôpital. Mais elle savait qu'elle n'aurait aucune chance de réussir aux vues du nombre d'hommes qui restaient derrière ce type. À moins qu'elle le prenne par surprise. Aelya chassa cette pensée de son esprit, tentant de se raisonner bien que c'était difficile quand elle constatait l'état de son petit ami.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24783 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 20:05
On devait l'aider à mettre fin au supplice qu'était l'attente à laquelle s'ajoutait un manque atroce, à peine supportable. Il avait perdu conscience pendant un moment, mais maintenant que ses yeux étaient ouverts, il suffoquait à l'idée de se savoir encore séparé d'elle. C'était frustrant à la longue, alors que tout ce qu'il désirait n'était que de sentir la chaleur de sa peau contre la sienne qui elle, en manquait d'ailleurs cruellement. Il avait froid et ce n'était certainement pas les draps de son lit médicalisé ou l'ambiance morbide de la pièce qui le réchaufferaient. Niels savait ce qu'il voulait. Et ça se résumait en un nom ; celui d'Aelya. Il aurait pu payer, vendre son âme au diable pour profiter de quelques instants avec elle, parce-que maintenant qu'il savait ce que c'était de frôler la mort, il se rendait compte que la vie était trop courte et qu'il ne devait plus perdre son temps. Il y avait une tonne de choses qu'il voulait lui dire mais lorsqu'elle passa le seuil de la porte, le temps se figea et Niels se laissa juste emporter par toutes les émotions qui fleurissaient à travers son cœur qui battait la chamade. Ça n'avait pas de prix. Ça n'égalait rien d'autre. Sa motivation, la clé de sa guérison était parvenue jusqu'à lui, et pour rien au monde il ne laisserait quelqu'un lui arracher encore une fois. Et rapidement, les mots revinrent d'un naturel assez déconcertant, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. C'était le cas, Niels ne s'était pas senti une seule fois abandonné pendant la période où son âme avait divagué dans un autre monde. « L'avantage, c'est que je suis à toi. C'est plutôt une chance, tu trouves pas ? » Il avait souri suite à ses mots, continuant de plaisanter sans prendre les choses au sérieux. Ses doigts caressèrent lentement sa main, ses yeux cherchant tristement les siens. « J'ai eu peur aussi, mais je te l'ai dit, je renoncerai jamais à toi. Et t'as raison, j'suis tranquille pour un bon bout de temps moi. » Avait-il ajouté en faisant référence au fait qu'il était plus que chiant et que si son dicton disait vrai, alors il avait encore de beaux jours devant lui. Il avait arrêté de lutter contre son envie de la sentir contre lui, jugeant qu'il n'avait aucun intérêt de laisser une pareille distance entre eux. Son corps fonctionnait, et il lui criait de se coller à celui de sa petite-amie. Il hocha la tête à ses dires, satisfait d'avoir pu la convaincre même si son état n'aidait en rien à confirmer ses arguments. « Ça va aller. Je t'aurais bien aidé à les démonter mais ça va être compliqué pour moi. » Dit-il, se moquant de sa condition. Sa main s'occupa de l'envelopper lorsqu'elle finit par se joindre à lui, ayant la soudaine impression de se sentir revivre au contact de sa peau. Il sourit, amusé. « J'suis si insupportable que ça ? Ouais bon, t'as sûrement raison... de toute façon, je dirais jamais non à tes shows privés. » Souffla-t-il, tendant la nuque pour déposer ses lèvres sur son front, tendrement. Il accrocha son regard l'espace de quelques secondes, sentant qu'elle n'était pas tant rassurée que ça. Il s'empara de son autre main, la déposant au niveau de son torse, sans défaire ses yeux des siens. « N'aies pas peur... J'te promets que ça va. J'ai besoin de toi pour guérir. » Il murmura, essayant de lui faire comprendre que son contact ne pouvait lui faire que du bien.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya)