(haran) damned if i do ya

Tu ne contredis pas Harmonie alors qu'elle affirme que tu lui appartiens. Tu sais que ce soir en tout cas, tu seras tout à elle. Pour la suite, vous verrez bien où tout ça vous mène mais vous n'êtes pas des grands romantiques tous les deux. Vous ne croyez pas vraiment à l'amour ni aux relations durables et c'est la première fois que tu rencontres une femme qui a les mêmes attentes que toi : passer un bon moment ensemble sans se prendre la tête avec tout le reste. Pour bien des choses, Harmonie est ton reflet dans le miroir et c'est pour cette raison que votre relation fonctionne si bien jusqu'ici. Après avoir quitté le bar, vous rejoignez ton domicile en quelques minutes à pieds et c'est là que tu remarques que la brune a bu bien plus qu'il ne le faudrait. Vu le mood dans lequel elle était en début de soirée, ça n'a rien d'étonnant mais tu n'as pas envie de passer pour quelqu'un qui profite d'une femme ivre. C'est pourquoi, tu mets fin à votre baiser, à contre coeur, pour lui proposer : « Vu ce que tu as bu ce soir, une douche te ferait le plus grand bien je crois. » Dis-tu en caressant la joue d'Harmonie du bout des doigts. Tu veux qu'elle reprenne ses esprits avant de profiter de son corps de toutes les manières possibles et inimaginables. Ne lui laissant pas vraiment le choix, tu attrapes sa main pour l'attirer dans la salle-de-bains, faisant rapidement couler l'eau de la douche. Revenant vers la brune, tu commences à la déshabiller en enlevant doucement son haut, un rictus au coin des lèvres. « Laisse-moi faire. » Ordonnes-tu à Harmonie quand elle essaie de t'aider à enlever le reste. Une fois son haut sur le sol, tu t'attaques à ses chaussures puis à son pantalon que tu fais glisser le long de ses jambes, laissant la jeune femme prendre appui sur toi pour l'ôter complètement. Enfin, tu termines par la partie que tu préfères, tu dégrafes son soutien-gorge laissant ton regard descendre sur sa poitrine plus longtemps qu'il ne le faudrait, un sourire au coin des lèvres. Et pour le dernier tissu restant, il rejoint rapidement les autres sur le sol de la salle-de-bains. « A la douche. » Dis-tu en montrant l'eau d'un signe de tête à la brune. Tu l'observes alors qu'elle entre dans la douche, commençant à te déshabiller pour la rejoindre sous l'eau.

L’amour est un bien vaste et grand mot, les relations qui s’en suivent te sont inconnus. Tu préfères échanger avec des hommes dans leurs draps et ne pas donner de suite à ces ébats. Mais Ciàran avait rendu cette chose plus compliqué, comme si une pointe de ton coeur lui avait été réservé et que tu ne voulais plus voir personne d’autre à part lui. Ta phobie de l’engagement était toujours présente, mais elle était tiraillée par le sentiment d’appartenance que tu montrais envers l’italien. Une fois sortis du bar, vous vous étiez très vite retrouvé chez le brun, et tu avais remarqu » que tu étais assez saoul. L’alcool n’avait pas aidé ce soir, tu avais plongés dans tes vieux démons et tu le sentais maintenant. Le jeune homme te proposa une douche et tu acceptas à contre coeur car cette distance entre vous était brisée. « J’aurais pas du boire tout ça » murmures-tu en mettant ta main sur ton front, et en te dirigeant vers la salle de bain. Tu connaissais plutôt bien les lieux, ce n’était pas la première fois que tu venais dans cette maison. Une fois à l’intérieur de la salle de bain, le jeune homme commença à te déshabiller mais tu essayais de déboutonner ton pantalon alors que Ciàran te demanda de le laisser faire. Alors tu ne bougeais plus et tu laissais les mains de l’italien se balader le long de ton corps, enlevant les tissus qui recouvraient ce dernier et qui commençait à être de trop. Tu n’avais aucune gêne à te retrouver nue devant lui, c’était arriver un nombre incalculable de fois maintenant. Alors une fois qu’il te montra la douche qui était entrain de couler depuis quelques minutes, tu fis un signe de tête positif. « Très bien, chef » avouas-tu sur le ton de l’humour. Surement encore l’alcool qui devait parler pour toi. Alors tu entrais dans la douche, l’eau chaude ruisselait sur ton corps et te faisait un bien fou. Alors tu fermais les yeux, profitant de cet instant. Tu sentais qu’une présence te rejoignit sous cette douche, à ton plus grand bonheur et tu continuais de ressentir cette eau te faire revenir à tes esprits, éloignant tout forme d’alcool qui était en trop dans ton corps.

Tu secoues la tête à la négative quand Harmonie affirme qu'elle n'aurait pas du boire tout ça. En effet, elle serait dans un bien meilleur état maintenant si ça n'avait pas été le cas mais maintenant que c'est fait, il est trop tard pour revenir en arrière. Et puis, si elle n'avait pas bu de la sorte, tu n'aurais pas pu lui donner une douche à cet instant précis donc c'est un mal pour un bien à tes yeux. « Tu risques d'avoir une belle gueule de bois demain. » Dis-tu avec un sourire au coin des lèvres avant d'observer sans gêne le corps nu de la jeune femme entrant dans la douche. Tes vêtements vont rapidement retrouver ceux d'Harmonie sur le sol avant que tu ne te glisses dans la douche à ses côtés. Tu ne détaches pas ton regard de la brune, l'observant alors qu'elle a les yeux fermés et qu'elle profite de l'eau qui ruisselle sur sa peau. Tu la laisses encore savourer ce moment quelques minutes avant de rapprocher ton corps du sien et de remonter une main le long de son dos. L'autre se loge sur la joue de la jeune femme, l'obligeant à ouvrir les yeux pour que son regard retrouve le tien. « Tu me laisses te laver ? » Demandes-tu avec un sourire aux lèvres. Ayant son approbation, tu prends un peu de gel douche dans la paume de ta main puis commences à savonner doucement le corps de la jeune femme. Tu t'attardes volontairement sur certaines zones comme sa poitrine pour stimuler le désir d'Harmonie qui s'était peut-être un peu apaisé durant ces dernières minutes. Puis, une fois que c'est fait, tu savonnes rapidement ton corps avant de sortir de la douche, t'entourant d'une serviette de bain. Tu en prends une autre que tu te tends à la brune avant de l'entourer de tes bras, ton regard sondant le sien. « Tu te sens mieux ? » Demandes-tu pour être sûr qu'elle ne soit pas malade dans ton lit à cause de l'alcool.

Regrettant l’alcool que tu avais avalé avant que l’italien ne te rejoigne dans ce bar, tu passais ta main sur ton front, comme signe de désolation. Mais cela avait emmener des confidences, une danse et un baiser inhabituel entre vous deux. « Une sacré belle gueule de bois, même » répondis-tu dans un souffle. Tu étais maintenant nue devant Ciàran, chose qui n’avait jamais été une gêne pour toi, c’était limite devenu normal avec le temps. Profitant de l’eau sous la douche qui ruisselait sur ton corps et détendait tes muscles, une main vint se nicher dans ton dos et l’autre sur ta joue. ouvrant les yeux pour plonger ton regard dans celui de Ciàran, tu souris bêtement. C’était un moment qui te rendait… Heureuse ? C’était surement ça le mot adéquat à cette sentation. Lorsque le jeune homme te proposa de te laver, tu hochas la tête positivement pour répondre à sa question, sans rien dire. Te laissant faire, tu regardais le brun faire de ton corps ce qu’il voulait. S’attardant sur quelques parties de ton corps qui étaient légèrement sensible, tu pinçais tes lèvres tout en te laissant faire. Le désir grimait en flèche, à l’intérieur de toi, comme ce sentiment d’en vouloir encore plus et toujours plus. Une fois terminé, tu te rinçais pendant que le jeune homme sortait de la douche en s’enroulant dans une serviette de bain. A ton tour, tu fermais le robinet pour faire de même. Le brun entoura ses bras autour de toi, et ton regard se perdait doucement dans le sien. « Oui, beaucoup mieux, merci » répondis-tu avec un mince sourire sur les lèvres. C’était inhabituel de vous retrouver comme ça, mais qu’est-ce que cette relation pouvait apporter, tout ça au delà de tes attentes initiales. Il était certain que tu restais quand même sur tes gardes, même si tu aimais tant te perdre dans les bras de ce bel homme.

Tu connais les courbes d'Harmonie par coeur et pourtant, chaque fois que tes yeux se posent sur son corps, tu as l'impression de le redécouvrir pour la première fois. Tu as l'impression de l'aimer autant que la première fois, incapable de t'en lasser. Toi qui d'habitude ne laisses pas souvent une femme revenir dans ton lit une deuxième fois, tu ne manques jamais d'y ramener Harmonie pourtant. Comme si ton corps réclame sans cesse le sien et pas un autre. Tu entoures son corps de tes bras quand elle revient vers toi, glissant ton regard dans le sien. Vous n'êtes pas habitués des gestes aussi tendres, aussi délicats, entre vous mais tu dois bien l'avouer, c'est plutôt agréable. Ça change, c'est nouveau et ça fait du bien. Quand elle te confirme aller mieux, tu te doutes bien que l'alcool contenu dans son corps ne s'est pas évaporé totalement mais elle a au moins retrouvé ses esprits. Ses yeux semblent un peu moins embrumés, son regard semble plus vif. Tu hoches la tête avant de soulever Harmonie, la portant dans tes bras avec un large sourire aux lèvres. « Je ne voudrais pas que tu mouilles toute la maison. » Rétorques-tu en quittant la salle-de-bains, la brune dans tes bras. En réalité, même si c'est vrai, c'est surtout une excuse pour sentir le corps de la jeune femme contre le tien. Tu montes rapidement les escaliers, marchant jusqu'à ta chambre et une fois arrivé, tu refermes la porte derrière vous délicatement. Tu jettes un rapide coup d'oeil au vidéophone posé sur ta table de nuit pour voir si ton fils dort correctement puis reportes ton attention sur Harmonie. Tu la déposes doucement sur ton lit avant de porter ta main à la serviette qui l'entoure. « Je vais enfin pouvoir enlever ça... » Murmures-tu en retirant sa serviette. « ... et m'occuper de ça. » Ajoutes-tu alors que ta main se glisse sur le corps de la brune et que tes lèvres retrouvent enfin les siennes.

Se serait mentir que de dire que Ciàran ne te faisait pas de l'effet. Il avait le don de faire sortir le meilleur de toi, que ce soit physiquement parlant ou même psychologiquement. Cet homme était devenu quelqu'un d'important dans ta vie, sans même que tu ne t'en rendes compte. Alors cette entrevue avec lui ce soir, ça t'avait fait le plus grand des biens. Il avait écouter tes soucis, ceux que tu te faisais sans doute sans fondement particulier. L'italien commença à te porter, ce qui te faisait légèrement rire. « Ca serait dommage » répondis-tu au jeune homme, avec le regard amusé. Ton taux d'alcoolémie n'était plus aussi énorme, dans ton organisme. Mais tu avais toujours cette part de toi qui était joyeuse. Ce moment était unique, si différent des autres que vous aviez pu vivre des derniers temps. Votre relation évoluait sans savoir où ça allait vous mener, ou même sans vous en rendre compte. Une fois dans la chambre du jeune homme, il t'allongea dans son lit, avant de grimper au dessus de toi. Il venait d'enlever la serviette qui l'entourait. « Je n'attends que ça » répondis-tu au brun lorsqu'il arriva vers toi et qu'il mentionna vouloir s'occuper de ton corps. Vos lèvres se scellèrent en un baiser passionné, plein d'envie. Tu n'avais aucune envie d'arrêter ce moment. Une de tes mains se logeait dans sa nuque tandis que l'autre passa dans son dos avant d'arriver sur ses reins. Tu te sentais libre avec lui, comme si tes soucis étaient partis en fumée, et qu'il ne t'arriverait rien. Mais que se passait-il ? Pourquoi tu lâchais prise à ce point ? C'était un mystère, mais pour l'instant, tu voulais juste profiter de l'instant présent.

L'italien était rentré dans ta vie dans un moment où tu t'y attendais le moins. Qui aurait cru que des sentiments pouvais s'immiscer en toi sans prévenir ? Depuis toutes ces années, tu t'étais faite une mauvaise idée d'une relation sentimentale, sans savoir pourquoi. Surement depuis que l'on avait abusé de toi. C'est une bonne raison ça. Tu te disais que l'humain était vil et méchant. Qu'il ne voulait pas te rendre heureuse, qu'il n'y arriverait jamais. Mais Ciàran te faisait penser que les hommes n'étaient pas tous aussi mauvais. Maintenant, tu t'abandonnais à lui, sans penser à rien d'autre qu'au bien être qu'il t'apportais. Vous commenciez à vous échauffer, encore un peu avant de passer aux choses sérieuses. Les lèvres du brun s'attardèrent sur chaque parties de ton corps, te donnant du plaisir à chaque fois. Il était maintenant nu, au dessus de toi, ayant fait voler sa serviette à l'autre bout de la pièce. L'italien te mit les mains au dessus de la tête et te demanda de ne pas bouger. Alors tu acquiesçais d'un hochement de tête et tu te laissais faire. Tu savais très bien qu'il aimait avoir le contrôle d'un ébat et tu te laissais faire, t'abandonnant aux directives du jeune homme. Chaque partie de ton corps que Ciàran explorait te donnait cette envie grandissante de continuer encore plus loin. Tes yeux se fermèrent pour profiter encore plus intensément de se plaisir que le jeune homme te donnait. Tu te mordais les lèvres, lorsque l'homme se réfugiait dans ton intimité. C'était un moment de pur bonheur intense, comme vous les connaissiez bien tous les deux. Mais il y avait autre chose derrière. Ce n'était pas seulement une simple coucherie comme les autres.