Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24811 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: every breath, every hour has come to this (aelya) Sam 2 Fév 2019 - 18:23
Il l'avait appelé une bonne dizaine de fois sans avoir de réponses, lui envoyant dans la foulée des messages pour savoir où est-ce qu'elle était. Elle n'aurait pas pu oublier qu'il sortait aujourd'hui de l'hôpital, impossible, surtout qu'ils ne faisaient que d'en parler ces derniers jours où elle était venue lui rendre visite, rêvant de se retrouver pour de bon. Son inquiétude parlait, parasitant ses pensées, parce-qu'il lui était inconcevable d'imaginer qu'elle avait zappé ce jour important, se mettant directement en tête qu'elle avait eu un imprévu de dernière minute, quelque chose de plus grave. Et encore une fois, il peinait à croire qu'elle ait oublié de le prévenir. Il avait l'esprit sans dessus dessous, pensant au pire, alors qu'il devait maintenant trouver un moyen de rentrer, des béquilles encore au bout des bras pour l'aider à marcher. Il était loin d'être rétabli, mais sa condition ne nécessitait plus de soins particuliers, mis à part un repos forcé chez lui. Sa joie s'était transformée en angoisse depuis quelques heures, voyant qu'il n'avait aucune nouvelle de sa petite-amie depuis la matinée. L'appelant une dernière fois alors qu'il avait trouvé refuge dans un taxi, il lui laissa finalement un message vocal : « Bébé je m'inquiète, rappelle-moi s'il-te-plaît. » Il avait raccroché, sentant son rythme cardiaque s'emballer soudainement, se perdant dans le flot de pensées toxiques qui habitaient son esprit. Sans pouvoir s'en empêcher, il avait fait une halte au club, pour vérifier qu'elle ne travaillait pas, se rendant compte qu'elle n'y était pas ce qui alimenta encore plus ses doutes parce-qu'il ne savait pas où est-ce qu'elle pouvait se trouver. Il était finalement rentré chez eux, seul, cherchant des indices autour de lui, un mot, un signe, quelque chose qui aurait pu lui faire comprendre qu'elle allait bien. Il avait tourné en rond toute la soirée, appelant ses contacts pour savoir s'ils n'avaient pas de nouvelles d'elle, en vain. Niels savait qu'il ne pourrait jamais fermer l’œil sans avoir la confirmation qu'elle était saine et sauve, se préparant alors à longer les rues de Bowen, même s'il n'était pas en conditions pour s'affairer à ce genre de parcours à l'aveugle. Peu importait, la dernière chose à laquelle il pensait là tout de suite, c'était bien son état. Alors qu'il s'apprêta à se redresser pour partir à la recherche d'Aelya, il entendit la porte s'ouvrir dans le hall, son cœur ratant un battement en comprenant que c'était elle. « Putain Aelya j'étais mort de peur, t'as pas vu tous mes messages ?! » Lâcha-t-il, sous le coup du stress et de l'angoisse qui redescendaient progressivement.
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Sam 2 Fév 2019 - 19:24
Aelya était venue le voir tous les jours, tuant les longues minutes blottie contre lui, à caresser son corps endolori qu'elle pouvait voir s'améliorer au travers de leurs retrouvailles, s'imprégnant de cette affection qu'ils s'offraient, et c'était tout ce qu'il avait besoin de posséder pour aller mieux. Aelya tentait de laisser les doutes et les problèmes à l'intérieur de sa tête, préférant profiter de Niels comme si demain la vie les séparerait. Et elle était intimement convaincue que ce jour pouvait se présenter n'importe quand. Elle avait appelé les hommes qui s'étaient chargés d’abîmer Niels, déployant sa rage au travers du téléphone alors qu'elle les avait directement menacé, sans réfléchir aux conséquences de ses mots avant de raccrocher. Elle s'inquiétait pour lui. Parce que plus ils avançaient, plus son corps se reconstruisait, laissant entendre qu'il serait bientôt prêt à sortir. Et Aelya n'était pas prête à le voir s'échapper, dehors, alors que le danger courait à tous les coins de rues. Mais pourtant, il le fallait bien.
Elle savait que Niels sortait aujourd'hui. Valsant entre l'exaltation et l'angoisse de cette nouvelle, elle lui avait promis de venir le chercher pour le ramener dans leur cocon, souriant à l'idée de pouvoir le revoir entre les quatre murs de leur appartement. Cependant, elle ne pourrait profiter pleinement de ce fait tant qu'elle n'était pas allée mettre les choses aux clairs avec ces types. Se rangeant derrière le volant de sa voiture après avoir rangé son arme chargé dans l'une des poches de sa veste, elle avait conduit au travers des rues de Bowen, se garant devant une maison, celle où on l'avait convié à venir. Aelya ne prit même pas la peine de toquer qu'elle poussa la porte d'entrée avant de sortir son arme, pointée sur l'un des hommes qui passait à ce moment. Ca la démangeait d'appuyer sur la détente, parce que c'était à cause de lui si Niels était dans cet état aujourd'hui. Lui et tous les autres qui vinrent rapidement devant elle pour la dissuader de tirer. Ils n'avaient aucune envie de négocier, ni même de regretter leur geste parce qu'ils n'avaient fait que de suivre les ordres de son père. Aelya tira dans le lustre au-dessus de leur tête pour que celui-ci ne vienne tomber directement sur eux, emplit de rage et d'amertume, le coeur aussi brisé que le verre qui s'éparpilla au sol. Voyant qu'elle en avait blessé quelques uns, elle leur avait tourné le dos en les menaçant de plus belle, soumettant l'idée qu'elle reviendrait et que malgré leur nombre, elle n'avait pas peur d'eux. Elle, elle avait juste peur de perdre Niels. Puis un homme l'attrapa par la jambe, la faisant tomber, glisser sur le verre qui s'incrusta à l'intérieur de sa peau, lui décrochant un gémissement de douleur. Elle réussit à accrocher ses ongles dans le parquet, lui donnant la possibilité de prendre un appui alors que la main de l'homme la tirait dans son sens. Avec un coup de pied énergique, elle put se dépêtrer de son emprise, courant pour sortir de cette maison afin de gagner sa voiture, l'adrénaline coulant à flot dans ses veines. Leurs mots lui revinrent en tête pendant le trajet, ceux qui signifiaient qu'ils ne seraient jamais en paix tant que Niels serait dans sa vie.
Arrivée devant leur appartement, après avoir coupé le moteur, elle s'effondra en larmes, tentant de s'imprégner de l'oxygène alors qu'elle se sentait asphyxiée. Elle retira d'un geste brusque toutes les échardes de verres encore plantées dans ses bras d'où le sang s'écoulait avant de sortir de l'habitacle d'un geste lasse, épuisée par le combat, par les émotions qui étaient beaucoup trop vives. Elle ouvrit la porte, le regard vide, entendant la voix de Niels arriver jusqu'à elle. - Non, j'ai pas vu non. Mon portable avait plus de batterie, répondit-elle d'un ton détaché. Je suis désolée, je sais que je t'avais promis de venir te chercher...
Elle avait tellement mal à l'intérieur, qu'elle avait cette impression de ne plus pouvoir ressentir autre chose que du vide, comme si ses nerfs à vifs avaient subis un court-circuit. - Niels. Ca peut pas continuer. Je suis désolée, mais on peut pas continuer. On peut pas se battre toute notre vie... On perdra toujours, lâcha-t-elle d'un ton fatigué, les yeux baignés de larmes.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Dim 3 Fév 2019 - 3:01
Il s'était montré étonnamment docile pendant ces longs jours, tentant de faire preuve d'un peu plus de patience alors que son corps se rétablissait doucement. Il percevait le regard inquiet de sa petite-amie tous les jours, ses yeux valsant en même temps que ses doigts délicats glissaient sur sa peau maltraitée, habillée de cette couleur plus bleutée. Et s'il faisait les efforts nécessaires pour mettre toutes les chances de son côté afin de se rétablir rapidement, il avait remarqué que le regard d'Aelya, lui, ne changeait pas, s'apercevant de cette inquiétude qui tiraillait ses traits sans qu'il ne puisse réussir à la balayer. Le jour de sa sortie était enfin arrivé, les docteurs lui donnant enfin la permission de rentrer chez eux, dans leur cocon, là où ils pourraient enfin se retrouver en toute intimité, dans la chaleur de leurs draps et la ferveur de leur amour. C'était tout ce dont il avait besoin à présent, retrouver la femme de sa vie dans cet univers qu'ils avaient érigé avec leurs cœurs et l'espoir qu'ils fondaient dans leur couple. Sauf que contre tout attente, Aelya ne s'était pas présentée à l'hôpital à l'heure qu'ils avaient convenu, lui faisant rapidement comprendre que quelque chose s'était passée. Après maintes tentatives, il était finalement rentré jusqu'à l'appartement seul, l'angoisse montant d'un cran lorsqu'il s'aperçut qu'elle n'était ni au club, ni chez eux, et qu'il n'avait aucun moyen de la contacter. Et comme à chaque fois qu'il s'agissait d'elle, Niels s'était senti perdre pieds, croulant sous la peur de savoir qu'il lui était arrivé quelque chose de grave et qu'il n'était pas avec elle pour la protéger. Parce-que même si son état laissait encore à désirer, il ne s'empêcherait jamais de vouloir préserver sa petite-amie, conscient que c'était son rôle. Perdant espoir, il s'était préparé à partir lorsque le claquement de la porte dans l'entrée lui fit comprendre qu'elle était finalement arrivée, après ces longues heures de silence. Il soupira, animé d'un soulagement sans nom, s'amenant jusqu'à elle avant d'écarquiller les yeux lorsqu'il s'aperçut des tâches de sang qui ornaient ses bras. « Putain mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?! » Il s'approcha, laissant tomber ses béquilles pour venir poser ses mains sur ses bras, s'apercevant qu'il s'agissait de plaies encore fraîches. Trop concentré et inquiet pour se concentrer sur ses excuses, il ne releva que les yeux lorsqu'elle reprit la parole, son cœur semblant s'être soudainement arrêté de battre. « Quoi ? » Il fronça les sourcils, comme s'il espérait avoir mal entendu ces quelques mots qui avaient le pouvoir immédiat de le détruire. L'incompréhension se lisait dans ses yeux, qui étaient désespérément accrochés à ses lèvres, désirant les voir prononcer d'autres mots que ceux qu'il craignait avoir entendu. « Dis pas n'importe quoi bébé. Laisse-moi te soigner, t'es sous le choc, j'vais m'occuper de toi. » Souffla-t-il, prenant lui-même les devants, persuadé qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait, ni ce qu'elle disait, son esprit embrumé par les évènements passés. Il fit un pas vers elle, s'aidant du meuble sur lequel il trouva appui avant de la voir reculer légèrement, comme si elle tentait d'imposer une distance entre eux. « Mon amour, arrête. Fais pas ça. On va pas en arriver là, on se l'est promis. » Ajouta-t-il, d'une voix plus pressée, à l'image du torrent de peine qui commençait à se déchaîner en lui, prêt à le faire tomber à tout moment alors qu'il comprenait qu'Aelya savait exactement ce qu'elle était en train de faire.
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Dim 3 Fév 2019 - 10:41
Le coeur en lambeaux, comme si on l'avait tailladé avec des couteaux, Aelya se rendait compte qu'elle serait toujours incapable de prendre soin de Niels, parce qu'elle avait du verre pillé entre les mains. Elle écorchait tout ce qu'elle touchait, et elle continuerait à le faire si elle se donnait l'occasion de rester à ses côtés. C'était tout ce qu'elle voulait pourtant. Elle s'arrachait l'âme, le corps, pour pouvoir perdurer dans l'appréciation de son contact, dans le fracas de leurs cellules qui s'entrechoquaient ensemble à chaque fois qu'ils daignaient s'effleurer la peau. Le liquide carmin roulait sur son corps alors qu'elle était revenue de cette bataille qui l'avait épuisé, la vidant émotionnellement, physiquement, spirituellement, comme si la vie, l'espoir, les étoiles qui brillaient dans ses yeux s'étaient envolés vers une autre galaxie, la laissant dans le noir complet, avide de destruction. Elle était morte à l'intérieur. Et elle n'était plus sûre de pouvoir s'accrocher à la main de Niels, à lui, parce qu'elle était déjà loin. Trop loin. C'était mieux comme ça, parce que lui au moins, il pourrait s'en sortir, et elle ne faillirait pas à sa promesse de le protéger, et de le faire passer avant tout le monde, y compris sa propre personne. - Je suis tombée, répondit-elle d'une voix détachée.
Elle n'était pas prête à tout expliquer, à ouvrir ses plaies une énième fois alors qu'elle repensait à ces mots qui tournaient en boucle dans son esprit tourmenté. Et pourtant, elle vint ouvrir, creuser ses blessures quand elle s'entendit parler, crever le lien qui les unissait. Elle était en train de crever de tristesse même si elle tentait de ne pas le montrer, de rester droite. Aelya ne savait même pas comment elle faisait pour tenir sur ses jambes alors que tout semblait bouger autour d'elle, comme si elle voyait les murs de leurs univers s'écrouler. - Bébé... Occupe-toi de toi, c'est bon ça va, ajouta-t-elle, perdue.
Ses yeux n'arrivaient pas à le fixer plus de quelques secondes, parce que son image lui décrochait une vive tension, le genre à raviver ce qu'elle voulait voir briller, et elle ne devait pas être éclairée. Elle devait rester dans le trou noir de ses pensées afin de s'imprégner des ténèbres pour le tenir le plus à distance possible. Sa raison et son amour se battait en duel, la contaminant par le dilemme de sa vie, le sacrifice qui allait surement lui ôter sa propre vie. Parce qu'en s'éloignant de lui, c'était les battements de son coeur mortifère qui allaient s'arrêter. - Les choses changent... Murmura-t-elle, baissant les yeux, les bras s'enroulant autour de son corps agité. Ca me tue de faire ça. Mais je peux plus souffrir comme ça. Je peux plus te voir souffrir comme ça. Je peux plus te voir mourir. Tu pourras jamais me promettre que ça ira, et moi non plus, et surtout pas les autres.
Elle passa une main dans ses cheveux, avant de laisser son regard trainer sur ses bras qu'elle voyait zébrés par les éraflures. - Je sais que je te déçois encore. Ca fait que commencer. C'est pour ça qu'il vaut mieux arrêter le massacre. J'ai jamais eu envie de te faire du mal... Avoua-t-elle, en se pinçant la lèvre inférieure, retenant les larmes qui voulaient jaillir.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Dim 3 Fév 2019 - 15:20
Il l'avait entendu rentrer, sentant enfin le soulagement s'immiscer dans ses veines, faisant redescendre cette tension infernale qui l'animait tout le temps lorsqu'Aelya disparaissait de son champ de vision. Il avait peur pour elle, constamment, détestant le fait de devoir d'abord s'occuper de son propre cas avant d'être de nouveau apte à la protéger. Parce-qu'il savait qu'avec le peu de forces qu'il avait et les douleurs qui l’amoindrissaient, il n'irait pas bien loin pour repousser le danger de lui-même. Il avait besoin de se rétablir, peut-être aussi par question de fierté, ne souhaitant pas voir Aelya se comporter avec lui comme une infirmière. Il n'avait pas besoin d'être réduit à ça, même s'il savait qu'elle le faisait surtout par amour et par inquiétude, conscient qu'elle s'était de toute façon toujours comportée comme ça avec lui, depuis les prémices de leur relation. Sauf que cette fois-ci, c'était lui qui avait manqué de s'écrouler en apercevant sa peau ensanglantée, détaillant chaque plaie à vif qui habillait ses bras. « Pas à moi Aelya, me prends pas pour ce que j'suis pas. Dis-moi ce qu'il t'est arrivé. » Lui dit-il, sur un ton plus dur, comprenant évidemment que ces marques ne résultaient certainement pas d'une chute. Il s'était rapproché d'elle tant bien que mal pour se rendre compte des sévices qu'elle avait subi, horrifié par ce qu'il pouvait voir sur sa peau, la douleur le percutant de plein fouet en même temps que la rage s'éveillait. Son rejet le fit frémir, parce-que c'était inhabituel qu'elle lui parle comme ça, en lui faisant comprendre qu'elle ne voulait pas de ses mains sur elle. Il avait mal à l'intérieur, sentant son cœur se déliter en une trainée de poussières, alors qu'il cherchait désespérément à rejoindre le sien qu'elle avait semble-t-il barricadé derrière un mur de pierres. Il avait besoin d'elle, besoin qu'elle lui dise qu'elle ne pensait pas ce qu'elle lui crachait au visage, alors qu'elle affirmait de nouveau que son espoir s'était envolé. Une vague de froid avait glacé son myocarde, l'empêchant de fonctionner correctement, comme s'il n'arrivait plus à percevoir la chaleur de leur affection qu'elle semblait vouloir réduire en miettes. Ses yeux valsaient entre ses lèvres et ses yeux, cherchant un échappatoire, espérant se réveiller de ce cauchemar qui se déroulait devant ses yeux meurtris. « Alors hier j'étais l'homme de ta vie et aujourd'hui t'as décidé que tu voulais plus de nous ?! » Lâcha-t-il, incapable de contrôler son ton. « Putain mais réfléchis deux secondes Aelya. Qui est-ce qui t'a monté la tête comme ça ? » Il s'approcha encore, jusqu'à encadrer son visage entre ses mains pour l'obliger à le regarder, à s'apercevoir du mal qu'elle lui faisait en lui balançant tous ces mots maintenant. « Tu crois me protéger en partant, tu vas juste me tuer. C'est tout ce que t'auras Aelya. » Ses yeux s'embuèrent de larmes alors qu'il lâcha son visage, refusant qu'une larme ne vienne rouler sur sa joue. Il recula, rejoignant le salon pour trouver l'air qui lui manquait cruellement. « J'suis venu te chercher à l'autre bout du monde, on a failli y passer et on s'est battus comme des acharnés parce-qu'on sait tous les deux que ça vaut le coup... On vaut le coup. Abandonne pas bébé, je t'en prie... » Souffla-t-il, sa voix manquant de se briser à la fin de ses mots alors qu'il se retourna vers elle, à bout de forces.
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Dim 3 Fév 2019 - 15:56
Elle n'avait jamais été aussi effrayée de sa vie, angoissant à l'idée de le perdre, sa bouée de sauvetage, son phare qui le guidait au travers des nuits noires, Niels qui était toujours là pour elle, qui l'avait atteint au plus profond de sa personne, pénétrant son âme, son cœur qui lui étaient maintenant tous les deux destinés pour le restant de sa vie, voire même jusqu'à la fin de l'éternité. Le naturel revenait au galop, et sa peur de l'abandon la faisait le provoquer encore une fois, parce que l'amour qu'elle avait pour lui était intacte, mais le contrôle de leur relation lui échappait et menaçait leur stabilité à l'un comme à l'autre. Elle soupira à sa remarque, ne désirant pas rentrer dans les détails mais elle savait qu'elle lui devait bien ça.
- Je suis allée trouver les types qui t'ont fait ça. Et bref, ça a mal tourné, enfin, ça aurait pu être pire, s'expliqua-t-elle en sortant son arme de sa poche pour la poser sur la table. J'ai vraiment voulu les buter, Niels, j'ai vraiment vrillé. Et j'ai toujours envie de les faire payer. J'ai tiré dans un lustre pour les écraser tous, parce qu'ils étaient nombreux et quelqu'un m'a fait tombé et y'avait du verre partout. Voilà ce qu'il s'est passé. En quoi ça peut te rassurer que je te raconte ça ? Mais tu voulais la vérité. Ça l'est.
Elle sentait les brûlures de ses plaies ouvertes, mais ce n'était rien comparé à la douleur qu'elle avait dans le cœur, cette souffrance lancinante qui la faisait perdre pieds, couler dans l'océan de ses tourments. Elle le voulait lui, toute sa vie ne rimait qu'à sa seule respiration dans ce monde, et elle était persuadée qu'elle allait le mener à sa propre perte et donc à la sienne également. Ses mots l'éraflaient elle-même, parce qu'elle ne pouvait pas être plus à l'opposé que son amour lui dictait de faire. Elle frémit en sentant son ton s'emballer, tandis qu'elle, elle n'avait même plus la force de s'énerver. De toute façon, la seule personne contre laquelle Aelya ressentait de la rage était la sienne.
- Tu seras toujours l'homme de ma vie, ça a rien avoir, affirma-t-elle, en levant les yeux vers lui. Personne m'a monté la tête. J'ai juste réfléchi.
Elle frissonna en sentant ses paumes contre son visage, croisant ses yeux chargés d'amour et de tristesse, et il venait de tailler son âme encore un peu plus avec ses mots qui attisaient encore plus sa culpabilité.
- Dis pas ça... Je t'interdis de mourir. Je refuserai d'admettre que ça puisse t'arriver, avec ou sans moi, c'est pas concevable, secoua-t-elle la tête, en proie au stress.
Elle tentait de reprendre son souffle qui devenait de plus en plus superficiel alors qu'il s'éloigna d'elle, ne pouvant s'empêcher de le rejoindre pour garder ce contact que sa raison lui forçait à perdre.
- Ça a jamais été ça le problème... Je sais que j'ai pas le droit de vouloir faire les choses à ta place, mais le truc, c'est que tu sais pas vraiment t'entourer des bonnes personnes. J'en suis pas une, c'est comme ça. J'aurais essayé. Tu vaux le coup. Pas moi. Tu m'as montré que je pouvais être une meilleure personne, et je le suis devenue pour toi, mais j'ai l'impression que je changerais jamais.
Elle peinait à s'exprimer, ayant toujours eu cette tendance à ne jamais trouver les mots justes pour dire ce qu'elle avait sur le cœur. Mais là, elle essayait d'y mettre du sien, parce qu'elle voulait qu'il comprenne son point de vue, même si elle savait qu'il ne la laisserait pas partir.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Lun 4 Fév 2019 - 0:32
Il ne pouvait pas croire que leur histoire s'arrêterait comme ça, aussi brutalement, aussi pathétiquement, sans même qu'il n'ait eu le temps de se rendre compte que quelque chose clochait. Et c'était d'autant plus perturbant pour lui de comprendre qu'il n'y avait vu que du feu. Ils se l'étaient pourtant promis, qu'il n'y aurait jamais de fin pour eux, parce-qu'ils surpasseraient n'importe quel univers, n'importe quelle frontière, leur amour allant au-delà de toutes les barrières que la vie s'évertuait à mettre sur leur route. Il refusait ce sort et le refuserait jusqu'à son dernier souffle. La vérité finit par tomber après quelques secondes de silence complet où ses yeux s'étaient suspendus à ses lèvres. « Pourquoi t'as fait ça sans m'en parler ? Putain Aelya, on n'était plus censés se cacher des choses. » Dit-il, incapable de repousser cette amertume qu'il avait en bouche, et encore plus l'inquiétude qui lui triturait les entrailles lorsqu'il songeait au fait qu'elle avait risqué sa vie pour mettre à bien son désir de vengeance. « T'avais prévu de le faire, n'est-ce pas ? » Ajouta-t-il, le regard empreint d'une peine incommensurable, comprenant que son désir de le préserver avait presque réussi à la mener à sa perte définitivement. Et les coups continuaient de tomber, l'atteignant à chaque fois un peu plus profondément, comme si ce n'était déjà pas assez douloureux comme ça. Cette douleur là, n'avait rien à voir avec celle amenée par les hématomes qu'il portait sur le corps. Elle était bien plus vicieuse, ancrée dans sa peau, sans qu'il n'ait la possibilité d'en arrêter le processus, croulant sous les milliers de poignards qu'il recevait dans le cœur à cet instant précis. Il serait toujours l'homme de sa vie. Et pourtant, il voyait bien que même ça, ça n'était plus suffisant pour la faire rester. « Non tu réfléchis pas, j'peux pas croire que t'appelles ça comme ça, c'est tout sauf de la réflexion. T'es en train de nous briser putain ! » Il s'emportait, peinant à maîtriser ses nerfs à vif. « Ça arrivera un jour ou l'autre, c'est toi qui l'as dit. » Souffla-t-il, les yeux rougis, restant évasif sur le sujet parce-qu'il savait qu'il était dans l'incapacité de s'imaginer vivre sans elle, tentant désespérément de s'accrocher à sa vie qu'elle détenait entre ses mains. Les siennes s'étaient détachées de son visage avec lenteur, comme s'il redoutait l'instant où il n'y aurait plus aucun contact entre eux, ce moment où seul le froid pourrait encore se faire ressentir. Avançant dans le salon, il s'était retourné vers la fenêtre pour cacher la détresse qu'il était incapable de dissimuler, conscient qu'elle était criante à travers ses yeux las. « Je serai jamais d'accord avec toi sur ça. T'es une bonne personne Aelya, tu l'as toujours été. On t'a toujours dit le contraire et t'as grandi avec cette idée. Mais moi, je sais qui tu es et je sais de quoi t'es capable. Je te connais plus que n'importe qui sur cette putain de planète et y'a personne qui me fera penser le contraire. Même pas toi. » Il s'obligea à respirer, ayant l'impression de s'asphyxier à cause des mots qu'il déblatérait, détestant devoir se justifier à ces propos qui lui paraissaient pourtant si évidents. Il ferma les yeux un instant, se concentrant sur ce qu'il s'apprêtait à lui dire, se faisant la promesse silencieuse de ne pas défaillir. « Te tue pas à t'expliquer. Je sais que t'as pris ta décision. » Il ajouta, d'un ton bien plus calme, bien plus résigné. « Si tu pars, on pourra plus jamais recoller les morceaux. Alors... si c'est ce que tu veux vraiment, fais-le, pars. Mais j'veux plus que t'interviennes, ni que tu reviennes. Plus jamais. » Il avait la sensation de mourir, littéralement, se voyant perdre la femme qu'il aimait, celle pour qui il donnerait sa vie, pour qui il vendrait son âme au diable, la femme de tous ses désirs. L'espoir s'était éteint, au même moment où la vie s'échappait de son organisme, le laissant pour mort à l'intérieur.
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Lun 4 Fév 2019 - 12:51
Contre le corps de Niels, Aelya s'était fondue à l'intérieur de ses cellules, y trouvant toute la chaleur et le refuge qu'elle avait besoin pour se ressourcer, pour se restaurer, lui qui était doué pour l'aimer, pour qu'elle vienne aussi à s'aimer à travers ses yeux. Elle s'était épanouie à ses côtés, et elle savait qu'elle n'arriverait pas à continuer de s'élever dans sa destinée s'il n'y était plus. C'était lui l'essence de son coeur, le moteur de son âme, la seule personne qui savait l'apaiser d'un simple geste et qui savait déchaîner la passion dans ses veines aussi simplement. Elle ne comprenait pas encore que c'était de l'ordre de l'inconscience que de lâcher sa main qui ne la quittait jamais, parce qu'elle se perdrait à coup sûr. Mais elle ne pensait pas à elle. Elle pensait à lui, au fait qu'il était peut-être épris de sa personne mais ils fonçaient tout droit dans le mur, et il risquait un jour, tôt ou tard, de ne jamais se remettre des fractures qu'on lui infligeait sans relâche. - Pourquoi je t'en ai pas parlé ? Je voulais que tu te concentres sur toi et que tu te soignes, c'était ma priorité. C'était pas tant une volonté de te le cacher, mais je savais que t'aurais été capable de fuguer de l'hôpital si je te l'avais dit plus tôt. J'te connais.
Ca n'aurait été dans l'intérêt de personne qu'il vienne à rompre son engagement envers ses soins. Parce qu'il n'aurait jamais pu l'aider, et il aurait surement allonger ses jours de convalescence qui plus est. Elle émit un long soupir à sa question, ne sachant quoi répondre parce qu'elle avait semblé errer entre la raison et le coeur pendant tout le temps où il était resté à l'hôpital. - J'ai essayé de m'accrocher à toi, à nous. J'ai vraiment essayé, et tout ce que je voulais, c'était que tu ailles mieux. Mais t'iras jamais mieux avec moi, c'est ce que j'ai compris, ajouta-t-elle, tristement.
Elle s'ouvrait, s'arrachant le palpitant sous ses yeux, sans jouer, sans même tenter de fuir, laissant exploser toutes ses vulnérabilités qu'elle avait essayé de cacher à maintes reprises pour se protéger, mais il détruisait toujours toutes ses défenses. Son regard chargé de peine la transperçait et annihilait son armure d'indifférence qui n'était que mensonge quand on savait à quel point Aelya aimait Niels. Il n'y avait rien qui pouvait être assez fort pour traduire ses sentiments, ils dépassaient l'entendement. C'était surement pour cette raison qu'elle faisait ça. Aelya avait été persuadée d'être allée au bout de ses limites concernant sa souffrance, et pourtant, elle continuait à les dépasser durant cette confrontation qui la déchirait de l'intérieur, décimant son espoir. - Tu sais ce qui nous brise vraiment ? Tout ce qui nous arrive, Niels. C'est d'ailleurs pour ça que je peux plus le supporter.
Elle pourrait encore combattre, s'accrocher à la corde tenue mais bien palpable de leur relation si unique, mais pas au prix de sa vie. - Oui, si je reste dans ta vie, c'est clair et net que tu pourras pas faire long feu, je le sais très bien malheureusement, ajouta-t-elle, brisée.
Elle voulait lui montrer que rien de tout ça ne serait arrivé s'ils ne s'étaient pas rencontrés, et même si elle était incapable de regretter leur relation et leur rencontre qui avaient changés son quotidien pour le meilleur, fallait aussi admettre qu'il avait apporté du pire, parce que s'enticher de Niels et le voir souffrir relevait de la torture pour Aelya qui était désespérément amoureuse de lui. Elle baissa les yeux à sa réponse qui la touchait en plein coeur, parce qu'il avait raison : il la connaissait plus que n'importe qui d'autre. - Et moi j'arriverai jamais à me faire à l'idée que je te mérite... Avoua-t-elle, déçue d'elle-même.
Parce que Niels était parfait pour elle, et comme si sa personne avait été créée pour satisfaire complètement la sienne. Elle était persuadée qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, mais c'était difficile de coexister dans cet univers qui les menaçait constamment, surtout Niels. Son coeur loupa un battement, voire deux à ses mots suivants, ceux qui étaient implacables, ceux qui mettait définitivement un terme à leur relation. Brisée et épuisée, elle avait senti le stress monter d'un seul coup, comme un shot d'adrénaline qui arrivait directement dans son organisme, comme un dernier appel à la vie qui s'échappait alors qu'elle le regardait.
- Parce que tu crois vraiment que ça me fait plaisir, que je le veux vraiment ? Tu crois vraiment que je le fais parce que je veux partir ? Ouais t'as raison, Niels. Pense ça, ça vaut mieux. J'interviendrai plus dans ta vie, non. Je serai plus là, ce sera même comme si je n'avais jamais existé. Parce que je t'aime. Et que de toute façon, je serais plus jamais capable d'aimer comme ça, j'le veux même pas. Y'a que toi que je veux dans ma putain de vie, avoua-t-elle, la voix tremblante par les émotions.
Elle baissa un instant les yeux, avant de les replanter dans les siens. - Bref, j'entamerai le déménagement progressivement. Et j'le ferai pendant tes heures de boulot pour que t'aies pas à me voir, ajouta-t-elle d'un ton dépité.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24811 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Lun 4 Fév 2019 - 18:04
Il aurait tellement aimé qu'elle se rende compte du long chemin qu'ils avaient encore à parcourir ensemble, que la route qu'ils s'apprêtaient à prendre séparément ne leur promettait que de l'ombre et des ruines. Il l'aimait de manière incommensurable, et il savait que c'était surement de la folie d'aimer une personne comme il l'aimait elle. Mais Niels avait bien compris qu'il n'avait jamais été question d'une remise en doute de leurs sentiments, et sans doute que ça aurait été plus simple si ça avait été le cas. Parce-qu'il n'y avait rien de pire que de songer au fait qu'il allait perdre celle qu'il aimait encore et qu'il continuerait d'aimer toute sa vie. Il secoua la tête aux excuses qu'elle lui donna, soupirant légèrement. « A quoi ça m'aurait servi de guérir si c'était toi qui y serait passée ? Quand tu prends ce genre de risques sans daigner m'en parler, tu fais tout sauf penser à moi Aelya. » Lâcha-t-il, à la fois déçu et en colère, comprenant qu'ils étaient encore confrontés aux non-dits, qu'ils s'étaient pourtant promis de franchir depuis leur dernière rupture. Il aurait dû se douter que lorsqu'il s'agissait de sa vie, Aelya était prête à tout, comme lui était prêt au pire pour la sauver des ténèbres. Son cœur se brisa en miettes à ses mots alors qu'il comprenait que ses pensées la tourmentaient depuis un bon moment, et que même lorsqu'ils avaient été ensemble, elles n'avaient pas daigné sortir de sa tête. « C'est ce que toi tu penses. Mais moi je sais que j'pourrais jamais être heureux sans toi, que tu l'acceptes ou non. C'est comme ça Aelya. Je peux pas aimer quelqu'un d'autre que toi. » Mais ils étaient arrivés à la fin de ce combat éreintant, finissant par être à bout de forces, si bien que le seul choix qui se présentait devant eux était l'abandon, la capitulation. Il aurait aimé faire beaucoup plus pour eux, mais ce qu'il lisait dans les yeux d'Aelya le décourageait, comprenant qu'elle, elle ne se voyait plus capable de supporter ce quotidien rythmé par les déconvenues. Croiser son regard aussi peiné que le sien était une torture, un supplice qu'il n'aurait jamais dû avoir à supporter, parce-que son unique but avait toujours été de voir ses iris s'illuminer, à chacun de ses mots tendres, à chacun de ses gestes. Ce soir, tout s'écroulait dans un nuage de poussières, impuissant devant les ruines qu'ils laissaient derrière eux. « Tu le savais Aelya, depuis le début. Tu savais qu'on aurait jamais de chance, mais tu m'as quand même fait espérer jusqu'au dernier moment. » Cracha-t-il, na mâchant pas ses mots pour espérer lui faire ressentir la douleur atroce qui l'achevait avec une lenteur sadique. Il baissa les yeux à son tour, ne se voyant plus capable de supporter son regard sur lui, conscient que cette conversation ne pouvait pas aboutir à autre chose qu'à une déchirure évidente. Probablement la dernière. Déchiré, il lui demanda de ne plus revenir, parce-qu'il ne pourrait même pas espérer de s'en sortir si elle apparaissait encore sur les routes de sa vie. Et s'il savait qu'il ne pourrait sans doute jamais tirer un trait sur elle, il préférait pourtant ne plus avoir à la croiser, parce-qu'elle continuerait à lui faire ce même effet jusqu'à la fin des temps. C'était elle, pour toujours, et même loin de lui, Aelya resterait la femme dont il était follement amoureux. Au bord du gouffre à la fin de sa tirade, il releva lentement les yeux vers elle, ses mots lui transperçant la poitrine avec une violence inouïe, ses mots doux parvenant à se frayer un chemin jusqu'à son cœur à moitié mort. « Mais ça ne suffit plus... » Souffla-t-il, plus calme, comprenant que si leurs sentiments ne pouvaient pas les sauver, alors rien ne pouvait le faire. Il prit une inspiration plus profonde, soutenant quelques instants son regard avant de hocher la tête. « Reprends toutes tes affaires, j'te laisse les clés jusqu'à ce que tu aies fini. » Dit-il, d'une voix blanche, sans le moindre tremblement, lui faisant comprendre qu'il voulait effacer toute trace de son passage, même si la plus grande partie d'elle était ancrée bien plus profondément en lui. Sa main vint retirer le bracelet qu'il portait autour du poignet, se rendant compte de cette terrible ironie du sort qui s'était une nouvelle fois jouée d'eux. Il fit quelques pas vers elle, tendant la main pour déposer le bijou entre les siennes, posant son regard sur elle. « T'auras plus à me le redonner, il est à toi. » Il savait qu'il était dur, mais c'était encore sa seule chance de se protéger, parce-qu'il vacillait déjà trop dangereusement, semblant à deux doigts de tomber dans le vide.
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya) Lun 4 Fév 2019 - 21:31
Peut être qu'ils étaient simplement deux êtres voués à se chercher sans se trouver, peut être que finalement, tout le monde avait raison, qu'ils étaient trop similaires, trop bancales pour se complaire sans conséquence dans leurs travers, mais tout ce qu'Aelya savait, c'est qu'elle traversait l'Enfer quand Niels n'était plus là, sombrant dans les abîmes de sa destruction qui l'abimait, l'habillant de son manteau noir pour la laisser se consumer dans le désespoir, parce que chacun de ses rêves étaient désillusoires maintenant qu'elle s'était mis en tête qu'ils n'avaient plus d'avenir ensemble dans cet univers qui avait cherché à les faire plier. Elle aurait voulu être plus forte, plus habile dans ses manières de faire, parce qu'ils s'étaient battus jusque là, et Aelya ne s'en était jamais plaint, se réconfortant avec un de ses sourires qui savaient animer la vie là où il n'y en avait plus.
- Je sais, je fais que d'enchaîner les conneries tout le temps mais l'intention était bonne, à la base, se justifia-t-elle, en baissant le regard.
Elle comprenait qu'elle avait encore été maladroite, parce qu'en voulant faire passer Niels avant sa propre personne, elle oubliait finalement qu'ils étaient mêlés, comme une seule et même âme et qu'elle ne pouvait prendre de risques sans l'atteindre lui.
- Je veux pas que t'aimes quelqu'un d'autre que moi. Mais je pourrais comprendre. Je sais pas à quoi ça servirait de te dire de m'attendre en sachant que ça sera toujours la même chose.
Et pourtant, elle, elle l'attendrait. Instinctivement, intuitivement, son cœur battrait toujours pour lui, qu'elle tente de l'oublier avec quelqu'un d'autre ou non, c'était un fait dont elle ne pourrait jamais se détacher, une maladie dont elle ne pourrait jamais guérir. Elle serra la mâchoire à ses mots, la respiration coupée, saccadée par la douleur qui coulait dans ses veines comme de l'acide qui décimait tout sur son passage, ne laissant que leurs souvenirs pour seules images valides du bonheur qu'elle avait un jour ressenti dans sa vie, et qui semblait bien loin tout d'un coup, comme des mirages impénétrables que son âme l'empêchait de toucher pour les protéger.
- Oui c'est vrai. J'ai aucune excuse. Je voulais juste y croire un peu, je voulais juste profiter de toi jusqu'au bout, et je crois que même l'éternité n'aurait jamais été assez long... Avoua-t-elle, tristement, les yeux embués de larmes.
Elle perdait pieds, comme si la marée de ses émotions étaient entrain de la noyer, de l'accabler, ensevelisant ses pensées alors qu'elle tentait de respirer, mais il fallait qu'elle s'y habitue dès maintenant : elle errerait maintenant sans oxygène. C'était son choix, parce qu'elle peinait à s'imaginer d'enterrer un jour Niels. C'était égoïste et en même temps altruiste. Elle préférait s'arrêter là avant de devoir entièrement se détruire et de regarder celle de l'homme de sa vie. Aelya était constamment entrain de s'aventurer entre la raison et l'amour, deux choses qui souvent, s'opposaient. Comme si elle balançait une bouteille à la mer, elle s'était ouverte une dernière fois, avant d'éteindre définitivement tout espoir.
- Ça a jamais suffit quand on parle de ta vie.
Parce que c'était tout ce qui lui avait toujours importé et si elle avait pu faire l'impasse la première fois, grâce à l'espoir de ne jamais le revoir frôler la mort, maintenant, avec tout ce qu'il se passait, cette réalité l'avait pris à la gorge. Elle hocha doucement la tête à sa proposition, le silence habillant ses traits tirés par la peine, fatiguée par ce combat dans lequel elle n'aurait jamais voulu participer. Puis, il vint porter le coup de grâce en lui rendant son bracelet, la symbolique de son amour pour lui. Elle cilla, déglutissant difficilement alors que la souffrance pulsait dans ses tempes, brouillant sa vision par larmes qui roulaient sur ses joues. C'était de sa faute. Elle avait encore une fois réussi à tout foutre en l'air. Fallait croire qu'elle était toujours douée dans ce domaine. Elle mettait un terme à leur relation de manière désespérée, obligée de se conformer à des contraintes qui plombaient leur survie à deux.
- C'était un cadeau, mais ok, je comprends.
Elle capitulait, à bout de forces, à bout de nerfs, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait plus jamais porter ce bracelet puisqu'il lui rappellerait bien trop Niels et ce n'était pas le but si elle partait.
- Je prends quelques affaires et je m'en vais.
Elle s'était activée pour prendre quelques vêtements dans le silence de la tristesse avant de tourner le dos à l'homme qu'elle aimerait jusqu'à ce que son cœur ne finisse par succomber de chagrin. Elle avait été incapable d'ajouter des mots, des gestes, parce que c'était trop dur, et qu'elle savait qu'elle ne partirait jamais si elle l'avait fait.
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Sujet: Re: every breath, every hour has come to this (aelya)