Pffff ... Je ... Pas ... Etre ... Jaloux ... Ce ... Juste ... Que ...

Depuis les Bowards, tu n'étais pas trop sortie de chez toi mis à part pour aller travailler au club. Et lorsque tu avais reçu un message de ton ami Jim pour aller boire un verre en ville, tu avais sauté sur l'occasion. Il était tellement gentil, ce garçon. Vous vous étiez rencontré pendant un shooting, alors que tu ne devais pas être là de base. Tu avais remplacé un mannequin au pieds levé. Mais tu avais très vite accroché avec ce garçon si touchant. Et depuis, vous étiez resté très bons amis. Tu avais enfilé une longue robe noire et des talons compensé, une petite veste en cuir pour ne pas avoir trop froid et un petit sac à main pour fourrer ton téléphone, tes clefs et ta carte bleue avant de partir. Au volant de ta voiture, tu trépignais d'impatience de retrouver ton ami. Comme si tu étais resté quelques jours sans rien faire de particulier, et que c'était ta sortie de l'année. Après avoir airé ta voiture en centre-ville, tu avais attaché tes cheveux en queue de cheval et tu vais pris le chemin vers le bar où ton ami t'attendait. Non loin de la plage, tu sentais l'air marin qui te faisait le plus grand des biens. Jim l'attendait sur sa chaine. « Hello, handsome » répondis-tu avant de rire légèrement. C'était devenu votre petit jeu, ça. Tu fis la bise à ton ami pour le saluer. « Je vais bien, merci. Et toi beau gosse, comment ça va depuis la cérémonie ? » demandas-tu à ton ami avant de prendre place sur la chaise à côté de lui.

Une fois dans le bar, tu cherchais Jim du regard. Mais tu savais très bien où tu allais le trouver car tu avais suivi le regard de jeunes femmes assises près d’une fenêtre. A la vue de cette scène, tu souris bêtement. Mais tu rejoins très vite ton ami qui t’attendais à une table. « Si tu vas bien, je vais bien » répondis-tu à l’australien avec un grand sourire. Il était quelqu’un de très important pour toi, et tu savais que tu pouvais toujours compter sur lui quoi qu’il arrive. Il te raconta un peu ce qu’il se passait dans sa vie, notamment qu’il avait postulé au zoo de la ville pour avoir un petit job en plus. « J’espère pour toi que tu auras une réponse positive alors » finis-tu par dire, compatissante, à ton ami. « Tu sais, si t’as vraiment besoin d’un boulot, j’peux t’en trouver un. Au club ou même ailleurs, j’ai des contacts » lanças-tu en faisant un clin d’oeil au garçon. Tu aimais aider les gens de ton entourage, et tu avais besoin de les aider. C’était comme ça. Tu étais comme ça. Lorsqu’il mentionna son apparition dans tes réseaux sociaux tu ris légèrement. « Je pense que tu n’as pas besoin de moi pour avoir une jolie fille à ton bras » dis-tu au jeune homme en lui montrant les deux jeunes femmes sur le côté qui étaient entrain de le regarder. A ton tour, tu ne savais pas si tu devais lui parler de Ciàran, ou bien si tu devais garder cette relation pour toi encore un peu. Seule Freja était au courant de ce qu’il se tramait, et tu ne voulais pas non plus que ça s’ébruite dans toute la ville. Tu n’étais même pas sûre de toi, alors il ne fallait pas mettre la charte avant les boeufs. S’il venait à t’en parler, tu lui répondrais, mais sinon, tu ne dirais mot là dessus.

Tous les deux autour d’une table, vous attrapiez chacun de votre côté les cartes du bar pour commander quelque chose à boire. Pendant ce temps là, vous parliez de vos vies, de ce que vous aviez loupé depuis les Bowards. Tu savais que ton ami cherchait du travail, à droite et à gauche. Mais tu croyais en lui, et tu lui montrais. « Ils regretteront de pas t’embaucher » dis-tu en hochant la tête. C’est vrai, tu savais qu’il était investi et qu’il ne refuserait rien. « Non c’est vrai que videur ça t’irait pas super bien » avouas-tu en riant légèrement avec ton ami. « Mais tu peux être serveur ou bien même danseur ! Si tu sais danser bien sûr » dis-tu avec un sourire. Tu n’étais pas la pire des patronne, tes employés le savaient. Et ils te le disaient de temps en temps, parce que tu les payais aussi assez bien. Puis la conversation dévia sur les deux femmes qui étaient entrain d’observer Jim au loin, du coin de l’oeil. Il faisait toujours de l’effet celui là ! « J’ai tellement de chance d’être avec un si beau mec, j’en profite » dis-tu en faisant un clin d’oeil à ton ami. Il faisait tomber les femmes comme tu pouvais faire tomber les hommes. Mais il y en avait un qui te trottait dans la tête, et tu ne savais pas si tu devais en parler au blond. Mais bon, il commençait la discussion dessus et tu n’aimais pas lui mentir. « Je… y’a peut-être un homme en effet » dis-tu rêveuse. Mais tu ne pouvais pas mettre de mots sur votre relation, et c’était ça qui te tourmentais le plus. Et tu ne savais pas si c’était une bonne idée, de le fréquenter. Peut-être que le blond le connaissait. Alors tu allais lui en parler, pour sur. « Il s’appelle Ciàran, ça fait un moment qu’on se fréquente et… et je pense avoir des sentiments pour lui » avouas-tu en te pinçant la lèvre inférieure.

Tu étais certain que Jim ferait un employé model, mais peut-être pas dans ta boite de nuit. Alors tu ris légèrement lorsqu'il te dit qu'il devrait travailler sa méchanceté s'il devait faire videur. « C'est vrai que c'est pas une très bonne idée pour toi, t'es trop gentil pour ça » répondis-tu en faisant un clin d'oeil à ton ami. Ta boite de nuit faisait fureur en ce moment, et tu cherchais constamment des gens pour bosser chez toi, c'est pourquoi tu avais proposé à Jim un boulot. « On ira danser, en tant que client, ça sera vachement mieux » répondis-tu au jeune homme avec un sourire. Tu voyais très mal le blond bosser dans une boîte de nuit, mais il avait le physique pour, pourtant. Avec Jim, tu étais toujours un peu dragueuse, mais c'était bon enfant et tu avais relancé une perche au jeune homme, pour rigoler. « Bon ok, j'arrête » dis-tu en posant une main sur ta bouche et tu riais légèrement. Tu commençais à parler de Ciàran, de tes sentiments pour lui. C'était un cap de parler de ça avec quelqu'un d'autre que Freja. Mais le jeune homme avec qui tu prenais un verre était l'un de tes plus proches amis, alors tu ne pouvais pas t'empêcher de lui parler de ce que tu ressentais en ce moment. « Oui, c'est ce gars là. Tu le connais ? » demandas-tu à ton ami en souriant timidement à Jim. S'il le connaissait, tu pourrais lui demander ce qu'il en pense. Et tu avais besoin d'être conforté dans ton idée que c'était un mec bien. « Ca fait quelques temps qu'on s'est pas vu, mais... j'espère que c'est un gars bien » répondis-tu à ton ami en baissant le regard vers ta boisson. Puis tu relevais les yeux vers Jim, un sourire sur tes lèvres. « Bon, et toi ? T'as rencontré personne ? Un si bel homme ne peut pas être seul ! » dis-tu pour détourner la conversation vers lui.

Tu ris légèrement à la phrase de Jim. C’est vrai que faire des cocktails c’était beaucoup moins cool que de les tester. Tu te souviens encore de la journée où tu avais créer tous les cocktails de la carte de la boite avec le barman et tu avais finis bien saoul, mais c’était marrant. « Ok, j’arrête, mais si t’as besoin j’peux toujours essayer de trouver quelque chose pour toi, tu sais » dis-tu avec un regard bienveillant à ton ami. Tu aimais aider les autres, c’est un fait. Et encore plus lorsque c’était tes amis. Puis vous changiez totalement de sujet lorsque Jim te demanda comment se passait ta vie sentimentale. Il connaissait Ciàran, et au ton de sa voix, c’était pas un point de vue positif qu’il avait envers lui. « Tu sais, j’ai du mal à me mettre en couple. Mais je pense qu’on est sur la bonne voie tous les deux » avouas-tu au blonde avec un sourire rêveur. Tu étais heureuse en ce moment, pour le moment. Mais tu voulais vraiment avoir l’avis de ton ami. Parce que l’avis de tes amis comptent toujours beaucoup pour toi. « Tu le trouves comment ? J’veux dire, tu l’aimes bien ce mec ? » demandas-tu simplement, pour qu’il puisse te dire ce qu’il en pense. A ton tour, tu questionnais le jeune homme pour savoir s’il avait aussi des nouvelles sur le sujet le concernant. Tu ris légèrement à sa réponse. « Je comprends, rien de sérieux quoi » ajoutas-tu avec un petit sourire en coin. Tu connaissais très bien Jim et tu savais qu’il était très dragueur quand il le voulait. « Je le sais ça, je n’en doutes pas » dis-tu simplement en hochant la tête positivement.