Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Jeu 21 Mar 2019 - 22:22
Il aimait celui qu'il était lorsqu'ils étaient ensemble, comprenant qu'il avait été conçu pour ça, pour se fondre dans cette relation qui représentait son monde, la réussite de toute une vie. Il était fier de ce qu'il avait construit avec Aelya, parce-qu'il voyait bien que c'était exceptionnel, que l'amour qu'ils se vouaient n'était pas ordinaire. C'était tout ce qu'il avait et tout ce qu'il voulait posséder pour le restant de ses jours. Le reste n'avait aucune importance quand il voyait combien Aelya le rendait heureux, et il savait qu'il ne serait plus jamais le même sans elle, elle qui avait totalement bouleversé son monde. Il hocha positivement la tête à sa réplique, ne pouvant pas mieux conclure parce-qu'elle avait totalement raison. L'essentiel, c'était eux et ce cocon qu'ils faisaient grandir par la force et la véhémence de leur lien, celui pour lequel Niels se jetterait à corps perdu. Il n'avait pas envie d'une vie plus tranquille, pas si ça impliquait qu'il ne pouvait pas être avec Aelya. Il acceptait d'avoir mal, de prendre le risque de s'écrouler un jour, parce-que pour rien au monde, il ne la lâcherait, même si c'était sûrement mieux pour leur sécurité, mieux pour leur survie. Et il continuerait de lui montrer que son bien-être n'avait aucune valeur s'il se retrouvait à des kilomètres d'elle, comme ils avaient tenté de le faire en se séparant. Il cilla à ses mots d'une valeur sans nom pour lui, parce-que personne ne lui avait jamais montré autant d'amour, autant d'importance par le passé. « J'ai besoin de personne d'autre que toi mon amour. J'suis rien sans toi, et je pourrais jamais être plus heureux ailleurs. » Souffla-t-il à son tour, passant une main sur sa joue, qu'il fit glisser dans sa nuque pour l'attirer contre ses lèvres, désireux de lui faire parvenir l'ampleur de ses sentiments à travers un baiser ampli d'amour. Il n'avait plus envie d'expérimenter un quotidien sans elle, comme s'il ressentait déjà le manque le percuter rien que de penser à une journée dénuée de sa présence. Le cœur aux lèvres, il s'était emparé de ses lèvres pendant que ses mains la déshabillaient, retrouvant ce corps qu'il connaissait par cœur et qui le faisait toujours autant frémir. Il n'y avait pas une étreinte dont il ne se rappelait pas, Aelya parvenant toujours à faire graver ces moments de chaleur dans son esprit. Il s'était pris à sourire à ses mots qui l'arrangeaient pas mal, parce-que Niels était incapable de se lasser de leurs étreintes toujours passionnées dans lesquelles il lui ouvrait son cœur et son âme, désireux qu'elle puisse s'y réfugier et s'y lier à jamais. « C'est incroyable de voir à quel point j'peux être faible avec toi... » Souffla-t-il avec amusement, se moquant de lui-même et de sa faible volonté lorsqu'il s'agissait d'Aelya. Sans plus attendre, il lui fit l'amour, comme il se le devait, avec passion et tendresse, désirant lui apporter tout ce qu'elle pouvait lui donner au quotidien sans même s'en rendre compte. Sa peau frissonnait au contact de ses doigts experts tandis que leurs bassins suivaient la même danse, se cherchant encore et encore jusqu'à les faire basculer dans un univers qui n'appartenait qu'à eux, où le plaisir était le maître mot. « Tu crois ? Merde, je les avais déjà à dos avant de t'avoir en plus. » S'amusa-t-il, conscient qu'il n'était pas le plus discret des voisins, et surtout pas lorsqu'il s'agissait de se retrouver corps contre corps avec sa petite-amie. Il lâcha un long soupir à l'atteinte du sommet de son plaisir, réfugiant son visage dans le cou d'Aelya où il vint calmer sa respiration saccadée, en profitant pour déposer quelques baisers contre la courbure de sa peau. Il ferma les yeux en retrouvant ses lèvres, avant de reposer son regard sur elle, souriant à ses mots. « J'ai trop hâte que tu me prennes la tête pour le bordel que je vais laisser derrière moi. » Pouffa-t-il, se redressant à son tour pour renfiler ses vêtements tombés au sol, haussant un sourcil amusé lorsqu'elle évoqua la souplesse de leur table. « Ça va que rien n'a trop de valeur ici, parce-qu'avec nous, on sait jamais ce qu'il peut se passer. » Répondit-il, un rictus sur les lèvres en pensant à leurs caractères bien explosifs. Il fit glisser ses mains dans son dos lorsqu'elle s'approcha de lui, souriant tendrement à ses mots qu'il aimait entendre. « C'est bien d'être le premier, c'est encore mieux d'être le dernier. » Répondit-il, se mordillant légèrement la lèvre, comme dans un désir de toujours lui rappeler que c'était elle qu'il voulait jusqu'à son dernier souffle. « T'acceptes de passer ta vie avec moi Aelya Osborn ? Réfléchis-y bien quand même, c'est une grande décision que tu vas prendre. » S'amusa-t-il, ses yeux ancrés dans les siens, une lueur amoureuse venant les éclairer.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Jeu 21 Mar 2019 - 23:45
Il l'avait hypnotisé, l'avait conforté dans sa crainte de s'attacher, sans douleur, sans même aucun effort, Aelya s'était doucement laissée tomber dans la profondeur de son regard qui la happait à chaque fois dans l'amour qu'elle lui vouait, ces mêmes yeux qui l'avaient percuté au niveau du cœur, infiltrant son système pour rejoindre son âme, là où personne ne s'y était jamais logée pour y semer un beau bazar, celui qui était rapidement son repère. Son contact était toujourd électrisant, vivifiant, Aelya reprenant vie à chaque fois qu'il daignait effleurer ses lèvres et à son regret, ça ne durait jamais assez longtemps. Même l'éternité semblait encore trop courte.
- Je t'abandonnerai plus mon amour. D'ailleurs même si ça peut se passer physiquement, je suis toujours là à penser à toi, à te vouloir. Tu seras plus jamais seul, murmura-t-elle comme si elle ne voulait que lui pour seul témoin de ses mots.
Parce qu'ils portaient les mêmes plaies à l'intérieur, qu'ils avaient du longtemps errer avec pour seule compagnie la solitude du cœur, tentant tous les deux de le remplir dans les draps, avec n'importe qui, n'importe quand, tout ça pour se satisfaire de chaleur le temps d'un soir. Depuis qu'elle avait rencontré Niels, les autres ne l'attiraient plus parce qu'elle avait trouvé le joyau qui manquait à sa vie pour l'illuminer. Sa peau contre la sienne semblait égayer son corps, le faisant frémir d'envie, parce qu'Aelya ressentait toujours une urgence de ne faire qu'un avec lui, sa seule manière de se voir complète, dans le creux de l'être de son âme sœur qui semblait comme un rivage pour ses lèvres qui se laissaient reposer sur sa peau qu'elle ne cessait de vouloir dévorer de sa passion ravageuse.
- J'aime ta faiblesse. Elle est trop sexy, ça me rend faible aussi, lança-t-elle, amusée contre ses lèvres, le regard allumé par le jeu.
Elle profitait de chaque contact que son corps lui offrait alors qu'il s'était mêlé au sien dans une étreinte douce et à la fois rythmée, la fièvre se découvrant dans son organisme en feu, son bassin suivant sa danse alors que sa respiration se faisait de plus en plus superficielle. Elle s'accrochait à lui, à sa personne qu'elle aimait tant et qu'elle voulait emmener partout avec elle sans jamais lâcher sa main. Elle émit un léger rire à sa remarque sur ses voisins, bien consciente qu'ils devaient tous en avoir marre de son tempérament. À part elle. Parce qu'elle était passionnée par tout ce qu'il représentait et qu'elle le connaissait mieux que personne, sachant exactement comment caresser ses fêlures pour en réduire leur douleur.
- Avec moi en plus dans cet appart', ils vont finir par nous payer notre maison bébé, ajouta-t-elle malicieusement, laissant entendre le fait qu'ils devaient se montrer encore bien plus sauvages pour obtenir ce qu'ils voulaient.
Elle se fichaient des autres, de tout le monde et de leurs avis, seul Niels importaient, et elle était bien capable de se mettre à dos le monde entier elle aussi, si c'était pour satisfaire son petit ami. Atteignant le nirvana dans ses bras, les muscles soudainement relâchés, elle sourit en coin à ses paroles qui l'enjouaient sur leur vie de couple.
- J'vais te faire ta fête tous les jours je crois à cause de ton bordel, répondit-elle, espiègle, jouant sur le double sens de sa phrase qui se voulait sensuelle et à la fois menaçante.
Elle enfila ses sous-vêtements, les jambes encore engourdis par leur précédent échange mouvementé, s'attardant sur l'état de la table avec amusement avant de hocher positivement la tête devant la conclusion de Niels.
- Ça va que les meubles peuvent pas parler, ils auraient sûrement portés plainte pour maltraitrance avec nous, rigola-t-elle.
Parce que tout volait sous l'effet de la passion, qu'elle mène à des sentiments positifs ou négatifs, il y avait toujours des choses qui pouvaient en payer les conséquences. Pointant son regard dans le sien, elle avait placé ses mains dans son dos, détaillant ses traits dont elle en était éperdument amoureuse.
- C'est pas faux, pour ça que tu seras le dernier aussi, ajouta-t-elle amoureusement, ses yeux valsant contre sa lèvre qu'il avait mordillé.
Elle rit légèrement à sa question rhétorique qui se voulait sérieuse, resserrant son étreinte autour de lui comme si son corps lui répondait silencieusement.
- Si tu veux bien de moi, Niels Björk, je crois que ouais, ça me dirait bien de partager ta vie, s'amusa-t-elle sur un ton léger. Tu veux de moi comme petite amie ? C'est vachement réducteur comme terme parce que moi je te vois plus comme l'amour de ma vie il me semble. Mais j'suis pas sûre, le taquina-t-elle tendrement.
Elle se hissa sur la pointe des pieds pour accrocher ses lèvres, avant que la sonnerie de son portable ne retentisse dans la pièce. Elle se détacha, regardant rapidement le numéro qui l'appelait.
- C'est personne, haussa-t-elle les épaules, revenant vers Niels suite à ça.
Elle avait l'habitude de ces numéros inconnus qui la harcelaient souvent, désirant souvent plus qu'une énième rencontre au club.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Ven 22 Mar 2019 - 18:16
Il avait l'intention de rester logé au creux de son cœur encore un bon moment, prêt à tout pour la charmer un peu plus chaque jour, afin qu'elle puisse devenir aussi accro que lui à cette relation. Il adorait savoir qu'il était le premier à avoir su la faire chavirer, à lui avoir voler son cœur qu'il maintenait à présent entre ses deux mains, le protégeant comme sa propre vie, y tenant comme à la prunelle de ses yeux. Il n'avait jamais su faire dans la délicatesse avant de la rencontrer, persuadé que les relations pouvaient très bien se passer de mots et d'affection, et que le langage corporel se suffisait amplement. Mais maintenant qu'elle lui avait montré qu'il était capable d'aimer, Niels savait qu'il ne pouvait plus s'en passer, comme si une seule dose avait suffi à le rendre accro. Il hocha la tête à ses mots, lui adressant un regard tendre, rassuré, souhaitant lui faire savoir qu'il lui faisait confiance. « J'ai que toi bébé. Tant que tu restes, je sais que ça se passera bien. » Souffla-t-il, l'air amoureux, repensant aux craintes qui étaient venues s'entremêler à leur relation pour les faire tomber. C'était sans doute sa plus grande bataille, que de faire comprendre à Aelya qu'il ne servait à rien de le protéger d'elle, parce-qu'il ne savait tout simplement pas respirer lorsqu'elle était loin. Il n'avait plus envie de subir cette apnée permanente, continue et destructrice. Il la voulait elle et assumerait les conséquences de ses choix tous les jours s'il le fallait. Son corps s'était rapproché du sien, avec le désir de recréer une étreinte qui se voyait chargée de cet amour infini et passionnel que seuls eux étaient en mesure de comprendre. « En fait, on est complètement mauvais l'un pour l'autre. » Souffla-t-il, amusé par ses mots qu'il ne pensait pas le moins du monde. « Mais je t'aime trop alors... tant pis, on va devoir faire avec. » Il l'embrassa, sentant son cœur se déchaîner à mesure que le plaisir se propageait dans ses membres, contractant ses muscles qui subissaient ce trop plein de désir. Le souffle court, il avait continué de vouloir la rendre dingue, ne prêtant pas une seule seconde attention au fait qu'ils devaient faire pas mal de bruit, son désir de la voir prendre du plaisir primant sur tout le reste. Il lâcha un léger rire à ce qu'elle ajouta, hochant la tête avec amusement. « C'est le bon deal bébé. On va peut-être finir par avoir ce qu'on veut. » Ajouta-t-il contre ses lèvres, le regard joueur, ses mains glissant contre ses flancs pour s'agripper à elle avant d'atteindre avec elle le sommet de leur étreinte. L'embrassant pour éteindre le feu qui s'était propagé, il retrouva son regard, finissant par se détacher de sa peau brûlante. « J'sens que les punitions vont être horribles, je me trompe ? » Demanda-t-il, d'un air faussement innocent alors qu'un air espiègle étirait ses traits. De nouveau habillé, il s'intéressa à leur table et au fait qu'ils avaient eu une sacrée chance qu'elle ne soit pas tombée en ruine sous leur échange déchaîné. « Ça sera surtout un peu plus drôle quand on invitera des potes à manger, et qu'on saura tous les deux ce qu'on a fait sur cette table. » Rigola-t-il, conscient qu'il n'aurait jamais aucune gêne vis-à-vis de ça, parce-que pour lui, il n'y avait rien de plus naturel que de désirer Aelya. Il s'était rapproché d'elle quelques secondes plus tard, lui faisant une déclaration teintée de malice et d'humour, même s'il pensait chaque mot de ce qu'il avançait. Lui souriant tendrement, son coeur se mit à battre plus fort en entendant sa réponse qui faisait écho à la sienne, ses mots venant se frayer un chemin jusqu'à son cœur pour y être gravés à jamais. « Moi j'en suis sûr. J'te veux tout court. Comme ma petite-amie, comme l'amour de ma vie, peu importe. Tant que ça implique que ça soit toi et moi pour toujours, ça me va. » Il répondit tendrement à son baiser, se penchant vers elle avant qu'un appel venant de son portable ne vienne rompre leur échange. Il fronça les sourcils à sa réaction, ses yeux cherchant les siens. « Comment ça "personne" ? La dernière fois que tu m'as dit ça, tu sais comment ça a fini... » Il n'aimait pas se remémorer cette période où ils avaient été séparés de force mais même sans le vouloir, il était incapable d'oublier ce qu'il s'était passé. « Tu me caches rien bébé hein ? » Il lui faisait confiance, mais il savait qu'elle avait encore cette envie de vouloir le protéger, et il savait que parfois, passer la vérité sous silence lui apparaissait comme une solution.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Ven 22 Mar 2019 - 21:16
C'était lui depuis le départ, depuis qu'elle l'avait laissé s'immiscer dans sa vie. Elle avait su, qu'il n'en ressortirait jamais comme tous les autres parce qu'il était spécial, dans le sens où il avait été le seul à l'atteindre de cette manière, sa peau ne réagissant qu'à ses caresses, qu'à son affection, son corps ne subissant les effets du manque qu'avec Niels, et tout ça avait été nouveau pour elle qui avait toute sa vie misée sur son indépendance, l'indifférence total vis-à-vis des êtres qui l'entouraient, prenant les choses comme elle venait en gardant une certaine distance pour ne pas se prendre au jeu. Et il semblait qu'elle s'était prise à son propre jeu parce qu'en tentant d'éloigner Niels de sa vie, elle avait voulu le revoir encore plus, incapable de se tenir à ses principes. Elle sourit tendrement à sa réponse, aquiesçant à ses mots avant de tendre la nuque pour lier ses lèvres aux siennes amoureusement, lui signifiant silencieusement qu'elle resterait, surtout maintenant qu'elle était revenue de façon officielle dans son appartement qui était redevenu aussi le sien, le cocon de leur amour passionnel qui leur donnait la possibilité de ne pas se lâcher, de capter leur présence mutuelle même quand l'un n'était pas présent, parce que les murs se chargeaient de leurs deux êtres. Elle voulait que les pièces s'imprègnent d'eux, parce que leur relation était sa seule vérité, celle dont elle pouvait profiter alors que son corps appelait le sien pour s'imbiber de chaque effluve de son parfum qu'elle pouvait sentir tout autour d'elle, enveloppée dans son contact dont elle était accro.
- On a pas le choix bébé, fallait pas nous mettre ensemble dès le départ. C'est con mais bon, on peut rien y faire maintenant, faut juste accepter la réalité, ajouta-t-elle, feignant la déception avant de sourire en coin.
Accrochant ses lèvres au même moment, elle s'était laissée aspirer par le désir de sa peau qui semblait se fondre dans la sienne tant son bassin répondait à ses ondulations dans une parfaite harmonie, la laissant à court de souffle, le plaisir agitant son coeur qui ne s'animait qu'en sa présence.
- Alors, faut que tu continues à me faire l'amour comme ça bébé, ajouta-t-elle, joueuse, le souffle saccadé.
C'était une invitation qu'elle lui faisait, celle de voir leur désir assouvi n'importe quand, en tout temps sans s'inquiéter du dérangement qu'ils pouvaient causer. Son corps devint soudainement plus léger quand elle atteignit le sommet de son plaisir, lâchant un dernier gémissement qui vint se percuter contre les murs, une vive chaleur se déversant dans tout l'organisme, faisant battre son myocarde à s'en rompre les côtes.
- Elles vont être vraiment horribles bébé. Je sais pas si t'y survivras d'ailleurs, le défia-t-elle de manière malicieuse.
Regardant la table qui avait subi les à-coups de leur passion, elle avait rit à la remarque de Niels, son esprit se chargeant déjà de mettre en image la scène qu'il dessinait par ses mots.
- S'ils savaient tout ce qu'on a fait de toute façon dans cet appart', ils passeraient même pas une jambe, plaisanta-t-elle, amusée. Moi, j'dis, c'est une belle vocation que de baptiser tous les lieux qu'on voit. J'aime bien l'idée, continuer me gêne pas du tout, avoua-t-elle, enjoleuse.
C'était plus fort qu'elle, plus fort que la raison, il n'y avait plus rien qui comptait quand elle ressentait ce besoin urgent de le retrouver dans une étreinte passionnée, lui qui arrivait toujours à réveiller une tempête de désir dans son corps et dans son âme qui vivait pour avoir l'opportunité de caresser la sienne. Et même après leur échange charnel, elle avait encore ressenti la nécessité de retrouver son contact où ses bras vinrent entourer son corps. Son regard s'illumina d'amour et de tendresse à ses mots, souriant légèrement, touchée par ses douces caresses vocales qui vinrent profondément la toucher, colmatant les brèches qui siégeait dans son âme malade, atteinte par les abandons répétés.
- Ça le sera mon amour. J'suis trop attachée à toi. On peut pas m'arracher à toi sans me tuer, admit-elle sincèrement et tendrement.
Vivre sans lui était impossible, rien que cette pensée suffisait à la révulser, à la faire pâlir de déprime. Lui volant un baiser pour lui donner de l'affection qu'elle avait à revendre quand il s'agissait de sa personne, elle avait entendu son portable sonner, revenant vers Niels quand elle comprit que c'était sûrement un énième client qui désirait plus. Elle fronça légèrement les sourcils à sa réplique, ressentant une pointe au niveau du cœur devant les souvenirs que Niels ramenait dans son esprit.
- Oui mais j'ose imaginer que tous les numéros qui m'appellent ne veulent pas tous notre mort. Sinon clairement on serait dans la merde, lâcha-t-elle cyniquement.
Elle préférait essayer de se convaincre de ça, tout ça pour éviter que la peur de le perdre ne vienne la contrôler. Et en même temps, elle savait qu'il avait raison. Son regard vint trouver le sien à sa question, ses traits se parcourant d'inquiétude.
- Tu me fais pas confiance ? Je sais pas c'est qui bébé. Sûrement un client que j'ai du croiser au club.
Elle ne pouvait pas se souvenir de tout le monde, de tous ces visages qui l'avaient regardé avec intérêt même si elle voyait que ce numéro l'appelait régulièrement.
- Je changerai mon numéro demain, si ça peut te rassurer d'accord ? Demanda-t-elle, tentant de lui montrer sa bonne foi.
Elle attrapa le t shirt de Niels pour l'enfiler, prenant son paquet de cigarettes dans son sac pour rejoindre le balcon, en proie à ses propres pensées qui se bousculaient dans son esprit.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Ven 22 Mar 2019 - 23:47
Peut-être qu'ils avaient été faits pour se rencontrer cette nuit-là, dans ce bar pourtant bondé de monde, et où il n'avait vu qu'elle, à cette minute précise où leurs regards avaient fini par se trouver. Il se rappelait exactement du moment où ça s'était passé, même si l'alcool avait coulé à flot ce soir-là, et qu'il aurait sûrement dû brouiller son esprit. Mais ça n'était jamais arrivé, pas avec elle en tout cas, parce-qu'elle rendait chaque instant inoubliable et il n'avait jamais rien pu contre ça. Dés le début, son cœur s'était mis à battre plus fort, plus vite, et sans s'en rendre compte, il s'était attaché à cet être unique, qui l'avait touché au plus profond de lui-même lorsqu'il s'était donné la peine d'apprendre à la connaître au-delà de leurs nuits volées. Et finalement, il avait vite compris que c'était elle qu'il attendait depuis longtemps, que son âme s'était protégée d'un sentiment pourtant incroyablement pur et vivifiant pendant de trop longues années et qu'il était maintenant temps de lâcher prise, de se donner une chance d'aimer, parce-que elle, elle en valait le coup. Il jouait avec les mots, souhaitant lui faire comprendre qu'il ne la laisserait tomber pour rien au monde, désirant être son compagnon de vie, de galères et de joies pour le restant de ses jours. « Dire que y'avait une tonne d'autres nanas ce soir-là... il a fallu que ça tombe sur toi. » Répondit-il, faisant mine de soupirer de déception, laissant un sourire taquin gagner ses lèvres par la suite lorsqu'elle l'embrassa, son corps continuant de répondre au sien avec plus de fermeté, la passion le gagnant. « Je continuerai mon amour, compte sur moi. » Souffla-t-il, appréciant bien trop la façon dont ils avaient pris l'habitude de se retrouver, laissant les étincelles alimenter leur étreinte jusqu'à ce qu'elle puisse s'enflammer, brûlant tout sur son passage lorsque le plaisir finissait par atteindre son apogée. Il éteignit leur échange sur une note plus douce en l'étreignant contre lui, déposant quelques doux baisers dans son cou, s'occupant en même temps de réguler son rythme cardiaque affolé et sa respiration saccadée. « Je crains le pire. Tu vas être terrible avec moi, comme d'habitude. » Souffla-t-il, une lueur de défi s'inscrivant dans le creux de ses iris, se redressant suite à ça avec un léger sourire sur les lèvres. Il lâcha un rire à ses mots, hochant la tête à ses paroles qui étaient loin d'être dénuées de raison. « On n'aurait pas de potes en fait. » S'amusa-t-il, avant de planter son regard dans le sien. « On fait rien de mal bébé, on a juste... un peu de difficulté pour se contrôler mais c'est pas une mauvaise chose en soi. Et puis... Az' et Milo peuvent rien dire, ils sont pires. » Plaisanta-t-il, comparant son cas à celui de ses meilleurs amis pour se disculper. En réalité, il se foutait royalement de savoir ce qu'on pouvait penser de lui et d'eux, parce-qu'il ne se priverait jamais de se lier à elle s'ils en avaient tous les deux envie. Il l'aimait beaucoup trop pour lui refuser quoique ce soit. Il cilla légèrement à ses mots qui le touchaient, au plus profond de lui-même, comprenant qu'ils étaient atteints par la même passion. « Je t'aime, n'en doute jamais. » Il déposa un dernier baiser sur ses lèvres, doux et sincère, avant de ressentir une légère frustration l'atteindre lorsqu'il entendit son portable se mettre à vibrer, sonnant la fin de leur échange. Épris de doutes, il n'avait pas pu s'empêcher de la questionner du regard, ayant soudainement peur de savoir qu'on lui voulait du mal. Son cœur se mit à se serrer à sa réponse, parce-qu'il savait qu'il ne pourrait jamais empêcher ses clients de la harceler s'ils le voulaient, quand bien même il aurait voulu la protéger de tous ces types aux mauvaises intentions. Après un moment de silence, il baissa légèrement les yeux, hochant lentement la tête. « Si... bien sûr que si je te fais confiance. Mais j'suis pas serein quand je vois qu'on t'appelle comme ça. » Avoua-t-il, tentant de maîtriser cette colère qui voulait se réveiller, conscient que ça n'était pas le moment de s'emporter. « Jusqu'à ce que ça recommence... » Dit-il, complétant ses mots, ses traits tirés d'une peine perceptible. Il la regarda enfiler son t-shirt pour se diriger vers le balcon, lâchant un soupir lourd, teinté de cette inquiétude qui l'animait lorsqu'il pensait au danger auquel ils faisaient face. Vêtu de son simple jean, il attendit quelques minutes avant de la retrouver, se postant à côté d'elle, une cigarette en bouche, ses mains s'accrochant aux barreaux du balcon devant eux. « J'aime pas savoir que y'a des types qui sont sans arrêt derrière toi sans que tu t'en rendes compte. Le pire dans tout ça, c'est que je peux rien faire, et toi non plus. Ça me rend malade de savoir qu'il peut t'arriver quelque chose. » Avoua-t-il, vulnérable, la brise fraîche venant faire frissonner sa peau nue.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Sam 23 Mar 2019 - 11:26
Niels avait percuté son existence comme une comète, comme une étoile filante qui avait traversé son ciel ténébreux pour l'illuminer, tracer un chemin désengorgé de tous les obstacles devant lesquels Aelya avait longtemps buté, animant son espoir pour détruire ses peurs et apaiser sa rancœur. Elle comprenait aujourd'hui qu'elle avait fait du surplace pendant tout ce temps où elle avait essayé d'avancer sans Niels, la faisant toujours revenir à son point de départ, à ses démons qui ne cessaient de l'attirer vers le bas. Il avait mis un terme à sa douleur dans la tendresse de ses caresses, il avait annihiler sa méfiance par la ferveur de ses baisers qui s'écrasaient sur ses lèvres accro aux siennes, accro à lui, à la douceur de sa peau qu'elle avait fini par connaître par coeur, son être qu'elle voulait découvrir encore et encore, passionnée par tout ce qu'il dégageait. Amusée par sa remarque, elle s'était remémorée les images de leur rencontre, cette pièce emplit d'âmes qui tournoyaient autour d'eux, alors que ses yeux n'avaient repérés que Niels au milieu de tous ces corps qui n'irradiaient pas autant que lui, déjà happée par son charme qui l'avait fait tomber amoureuse de lui. - J'suis tellement contente que tu sois rentré avec moi ce soir-là... Que tu m'aies choisis, Ajouta-t-elle, souriant amoureusement.
Parce que s'ils devaient retourner en arrière, faire un bond dans le passé, Aelya l'aurait encore choisi sans hésitation, même en ayant à l'esprit tous les problèmes qu'ils avaient connus, c'était lui pour toujours, dans toutes les réalités, dans toutes les dimensions même dans ses rêves. Rien ne pouvait les séparer, elle était faite pour se blottir contre lui parce qu'il était la pièce manquante à sa vie, celle qu'elle avait toujours attendu sans même le savoir. Elle sourit contre ses lèvres après lui avoir volé un baiser, se laissant emporter par la chaleur de son corps qui imprégnait sa peau au passage de ses mains et de ses lèvres, leurs âmes se liant pour se donner toute la plénitude dont ils avaient besoin tous les deux, le plaisir animant son souffle qui vint mourir entre les murs de la pièce lorsqu'ils atteignirent le nirvana ensemble. Elle frissonna à ses baisers dans son cou, caressant doucement sa joue du bout des doigts alors qu'elle savoura ce contact beaucoup plus tendre, plus apaisé que leur dernier échange. - Tu m'aimerais pas autant si je l'étais pas, répondit-elle malicieusement.
Rompant le contact avec sa peau pour s'habiller, elle avait rit à sa remarque qui justifiait leur impulsivité quand il s'adonnait l'un à l'autre. - J'imagine même pas l'état de votre appart' si vous aviez habité à trois. Déjà qu'à nous deux on est de vraies bêtes sauvages... S'amusa-t-elle. C'est toi qui me rend comme ça, et j'veux jamais qu'on s'arrête d'être ce qu'on est mon amour, de toute façon, j'aurais toujours envie de toi, on pourra jamais me demander de faire autrement, ajouta-t-elle, joueuse.
Elle s'enflammait pour peu de choses avec lui, parce qu'il arrivait toujours à l'atteindre pour mettre en éveil tout pleins de sentiments qu'elle avait pensé morts, et à chaque minute qui passait, elle s'ancrait de plus en plus dans ses filets qui la retenaient prisonnière, ne lui donnant que pour seule désir d'y rester jusqu'à la fin de ses jours, perdue dans cette vie qui n'avait de sens qu'avec lui. - Je douterai jamais de toi, bébé. Je t'aime, souffla-t-elle amoureusement avant de l'embrasser.
Il était son seul repère dans un quotidien qui devenait vide et hostile sans sa présence, parce qu'il était la seule âme qu'elle suivrait partout les yeux fermés, guidée par l'affection qu'elle pouvait sentir par le biais de ses gestes et de ses mots qui apaisaient tous ses tourments. Dérangés par la sonnerie de son portable, Aelya se détacha de son étreinte pour très rapidement en conclure que c'était une perte de temps que de s'intéresser à ce numéro qu'elle ne connaissait pas. Elle plissa les lèvres à sa réponse, comprenant son inquiétude qui était justifiée et qu'elle aurait aimé lui éviter. - Je ferai attention mon amour, je te le promets.
Elle avait convenu de changer son numéro de portable pour faire arrêter ces harcèlements qu'ils les rendaient dingues tous les deux avant de détourner le regard à ce qu'il vint ajouter, consciente qu'il avait encore une fois raison, qu'elle n'empêcherait jamais les autres de l'approcher s'ils le voulaient. Elle soupira, tentant de garder son calme. - Je sais que c'est chiant mais si c'est que des appels encore... J'peux l'encaisser bébé, y'a plus grave.
Tant qu'ils ne se pointaient pas directement devant sa porte d'entrée, elle pouvait faire abstraction de tous ces admirateurs qui s'étaient imaginés des choses le temps d'une nuit, juste parce qu'elle avait bien fait son travail. Enfilant son vêtement sur ses épaules pour habiller son corps dénudé, elle pouvait sentir son parfum parcourir ses sens, la réconfortant le temps de quelques secondes alors que la tension s'éprenait de son organisme, la poussant à vouloir prendre l'air. Portant une cigarette à ses lèvres, elle l'embrasa avec l'aide de son briquet avant de tirer une bouffée dessus, ses yeux concentrés sur la pénombre de la nuit qui les enveloppait. Tournant la tête pour regarder Niels à ses déclarations, elle sentit la tristesse la gagner alors que son impuissance la percutait à travers ses mots. - Toi aussi il peut t'arriver des trucs bébé. Si tu ramènes des gars complètement bourrés ou complètement fous à l'hôpital. On sait jamais de toute façon, ce qui peut arriver. La seule chose que je sais, c'est que je suis folle amoureuse de toi, répondit-elle pour attendrir ses traits, le corps tourné dans sa direction.
Elle tira quelques bouffées sur sa cigarette avant de s'en débarrasser, rompant les quelques mètres qui les séparaient pour venir juste devant lui, ses yeux valsant entre son regard et son torse qu'elle admirait. - En plus, je vois pas comment ils pourraient obtenir mon adresse bébé, surtout la nôtre, le rassura-t-elle en caressant doucement son torse. Alors que tu vois, Lys elle l'a, ton adresse, ragea-t-elle. J'avais peur qu'elle ait pu obtenir ce qu'elle voulait quand on était plus ensemble... Avoua-t-elle.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25016 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Sam 23 Mar 2019 - 15:34
Il savait qu'il aurait jeté son dévolu sur elle dans tous les univers possibles, son corps ayant été conçu pour se confondre au sien, pour y répandre tout l'amour qu'il contenait en lui et qui n'était destiné qu'à elle. Elle avait changé son existence, lui donnant un sens, une destinée et il ne pouvait pas se sentir plus fier en pensant au fait qu'il avait eu le même pouvoir sur elle. Il voulait la rendre heureuse, lui faire oublier ces années d'existence où on l'avait privé de vivre comme elle l'aurait dû, trop occupée à subir les frasques de son père. S'il ne faisait plus partie de sa vie, Niels souhaitait lui montrer que lui, il était là, et qu'il resterait avec elle jusqu'à la fin des temps, sa main fermement accrochée à la sienne. C'était la promesse solennelle qu'il voulait lui faire, celle pour laquelle il se battrait corps et âme, parce-que toute sa vie en dépendait. Se remémorant un instant les images de leur rencontre, il la taquina gentiment en feignant la déception de l'avoir choisi elle ce soir là. Attendri par ses mots, il passa une main sur son visage, décalant une mèche de cheveux qu'il replaça. « J'aurais pas pu faire autrement. Je voyais que toi... et c'est encore le cas. » Répondit-il, son regard parcourant amoureusement ses traits qu'il aimait tant. Il était persuadé que si ça n'avait pas été cette nuit-là, ça en aurait été une autre. Parce-que leur histoire était écrite, et qu'ils n'auraient de toute façon pas pu y échapper. Et c'était d'autant plus flagrant lorsqu'ils se liaient l'un à l'autre, corps contre corps, cœur contre cœur, leurs silhouettes s'épousant parfaitement sous le poids de leur amour, de cette alchimie qui les englobait. Leurs étreintes étaient toujours teintées d'une pointe de magie, Niels se rendant compte qu'il ne pourrait jamais offrir à une autre ce qu'il lui donnait dans ces moments-là. Parce-qu'il n'avait jamais fait l'amour à une femme de cette façon par le passé, conscient que ces mots prenaient tout leur sens lorsqu'il s'abandonnait à elle. Faisant glisser ses lèvres dans son cou marqué par le plaisir qu'elle lui avait donné, il esquissa un sourire à ses mots, son regard chargé d'une lueur joueuse. « C'est pas faux. J'suis dingue de mon bourreau, ça craint un peu nan ? » Ajouta-t-il, faisant mine de réfléchir. Il laissa un rire lui échapper lorsqu'elle fit naître les images d'une colocation entre lui et ses deux meilleurs amis, préférant ne pas imaginer le bazar qu'ils feraient tous les trois. « Ça serait un vrai moulin cet appart'. Y'aurait des filles différentes tous les jours les connaissant, pas sûr que t'aurais été d'accord avec ça. » S'amusa-t-il, hochant la tête à ses mots. « Je nous changerai pour rien au monde mon amour. T'es trop sexy, c'est une torture d'essayer de te résister. » Souffla-t-il, un brin charmeur, sentant une douce chaleur l'atteindre en plein cœur aux mots qu'elle ajouta, appréciant toujours la sensation que lui laissaient ses mots d'amour. Il répondit à son baiser, bien trop court à son goût, coupé par cet appel qui ne le rassurait pas. Il savait qu'Aelya n'y était pour rien, et que même en faisant attention, elle ne pourrait jamais empêcher ce genre de choses de se reproduire encore et encore. Il soupira, faisant son possible pour se débarrasser de cette frustration qui était venue parasiter leur élan d'amour. « On devrait pas accepter ce genre de choses, même si c'est minimal. Ça a rien de normal, ça le sera jamais et j'ai pas envie que ça devienne une routine. » Parce-qu'ils avaient déjà trop subi, et ça torturait Niels de savoir qu'ils n'auraient jamais la vie tranquille à cause de leurs obligations respectives. Il tenta de se calmer, bouillonnant déjà de rage vis-à-vis de cet inconnu qui se permettait de s'immiscer dans leur vie privée, finissant par rejoindre Aelya sur le balcon, lui confiant ses doutes. Ses mots caressèrent son cœur, l'apaisant au passage, comprenant que leur amour serait sans doute toujours plus fort que les problèmes qui s'accumulaient pour parasiter leur quotidien. « J'peux pas être repéré à l'hôpital, j'suis jamais au même endroit, je risque pas grand chose comparé à toi... » Il prit une bouffée d'air après s'être débarrassé de sa cigarette, son visage se tournant vers Aelya lorsqu'elle se rapprocha de lui. « J'aurais toujours peur pour toi mon amour, j'ai jamais pu te cacher que j'appréciais pas l'endroit où tu bossais, parce-que je sais qu'on ne va pas là-bas par hasard. Les mecs te désirent, je peux que le comprendre tu sais... » Dit-il, lâchant un rire nerveux, avant de se reconcentrer sur elle, sa peau se réchauffant au contact de ses doigts. En l'entendant parler de leur voisine, il capta son regard, conscient qu'Aelya ne devait certainement pas être sereine de vivre à côté de cette fille avec qui il avait couché par le passé. Dans un désir de la rassurer, il vint chercher sa main, nouant ses doigts entre les siens. « Elle sait que j'suis à toi et elle sait que je t'aime. » Murmura-t-il, resserrant l'étreinte de leurs doigts. « Ça aurait pas été plus loin, je pouvais pas me laisser aller avec une autre, j'ai toujours eu que toi dans la tête. » Il savait qu'il n'aurait certainement pas dû jouer de cette manière avec Lys, parce-qu'il avait attisé le feu sans même s'en rendre compte. Et finalement, son cœur était venu le rappeler à l'ordre, lui faisant comprendre qu'il n'y avait qu'une seule femme qui continuerait de le tourmenter éternellement.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Sam 23 Mar 2019 - 20:26
Elle se rappelait de tout, de leur première rencontre à leur dernière rupture, l'amnésie ne l'atteignant jamais même quand elle n'était pas sobre parce que chacun de ses mots et de ses gestes s'incrustaient dans le moindre recoin de son esprit guidé par son cœur, qui désirait imprimer chaque moment de leur relation dans ses cellules pour se fondre dans son âme, ses lambeaux cherchant toujours à se lier aux siens pour colmater leurs brèches mutuelles. Il ne lui avait jamais laissé d'autres choix en réalité, elle était faite pour tomber amoureuse de lui et elle ne s'arrêtait jamais de le faire parce que le processus était en marche et qu'il ne semblait y avoir aucun remède pour détourner son attention et son amour qu'elle lui prodiguait, Aelya respirait, vivait pour Niels. Elle frémit au contact de sa main qui effleurait son visage, captant cette lueur amoureuse dans son regard qui répondait à la sienne.
- Depuis que je t'ai vu pour la première fois, moi aussi je vois que toi. De toute façon, ça m'intéresse plus de regarder les autres bébé, j'ai tout ce que j'ai toujours voulu devant moi, sourit-elle, amoureusement.
C'était comme si son regard n'était plus attiré que par sa lumière, qu'il l'éblouissait par la beauté de ses traits, de son âme qui éteignait toutes les autres, même celles qui virevoltaient près d'elle. Aelya ne jurait que par lui, s'immergeant entièrement dans l'affection et l'admiration qu'elle possédait pour Niels et qu'il pouvait lire dans ses yeux, qu'il pouvait aisément percevoir alors que leurs corps se touchaient, se découvraient pour la énième fois, mais qui semblait toujours comme une première fois alors que ses lèvres s'étaient délectées de son être, ses cellules se collant aux siennes pour s'y fondre, pour fusionner leur cœur en demande de chacun pour battre à l'unisson, pour s'aimer dans la passion. Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure en sentant ses baisers là où elle pouvait encore sentir la brûlure de son amour qui irradiait dans son cou. Elle hocha la tête à ses dires, souriant de manière malicieuse et espiègle.
- Ouais bébé, j'crois que tu devrais consulter un jour, t'as sûrement un syndrome de Stockholm à ce stade, s'amusa-t-elle.
Elle aimait le happer dans ses filets où elle savait le tourmenter en égayant son désir qui entraînait le sien dans le même tourbillon émotionnel, la même urgence qui explosait toujours à un moment sous la force de l'attraction qu'ils avaient l'un pour l'autre. Elle roula des yeux en imaginant Niels en colocation avec ses meilleurs amis qui lui ressemblaient beaucoup alors qu'une impression amusé parcourut ses traits.
- Ouais on va pas tenter le diable qui sommeille en moi, on est bien mieux à habiter ensemble, lança-t-elle en rigolant, faisant référence à sa jalousie. C'est pour ça bébé qu'il faut arrêter de me résister, pas besoin de t'infliger plus de frustration, la vie est déjà assez compliquée comme ça. Moi j'ai arrêté de le faire, je préfère céder à la tentation, toi, ajouta-t-elle avec un sourire en coin.
Il était sa belle addiction, sa plus belle malédiction parce qu'elle était incapable de lui résister même si parfois ils s'attiraient bien trop de problèmes sous le poids de leur relation agitée et pourtant si douce à la fois. Lui donnant un baiser dont elle en savoura les effets, elle dut rompre bien trop rapidement ce contact par l'appel qu'elle avait reçut, tentant de calmer les doutes et la peur qui s'infiltrait dans son organisme et qui étaient liés à la même réaction de Niels.
- On peut rien y faire Niels. C'est pas comme si on avait le choix et que je pouvais faire autrement. Ils se débrouillent toujours pour avoir mon numéro même si je reste distante. J'ai vécu pire que ça dans ce travail, avoua-t-elle en grimaçant, repensant à ce type qu'il l'avait marqué de par son emprise autour de son bras et qui l'avait fait chuté sur le sol.
En tout cas, elle essayait toujours d'en faire le moins possible quand elle dansait devant eux, gardant certains regards, certains gestes, pour l'unique personne qui partageait son lit et sa vie. Malheureusement, il était compliqué de faire avec les risques de son travail qui lui demandait d'être vigilante et elle comprenait aisément les ressentiments de son petit-ami. Elle essaya de se canaliser en déversant sa nervosité dans la tranquillité de la nuit qui était tombée alors qu'elle avait rejoint le balcon.
- Bien sur que si, tu risques des choses. Quand tu fais des transferts entre les services et que tu dois passé dans des couloirs vides comme dans les films d'horreurs là, et que t'es tout seul avec un gars qui peut te sauter dessus, on sait pas ce qui peut arriver, se justifia-t-elle en imaginant le pire, venant près de lui. Mon amour... Je comprends ton inquiétude et je sais que ça doit être dur pour toi. Mais même en étant au bar, y'a toujours des gars qui se font des films. J'veux dire, même en faisant secrétaire dans un hôpital je pourrais y avoir le droit quoi, c'est comme ça. Mais le principal, c'est que y'a que toi que je laisse me vouloir comme ça, ajouta-t-elle, un léger sourire sur les lèvres.
Personne n'aurait jamais ce qu'elle ressentait pour Niels, son cœur étant voué à l'attendre lui et lui seul. Ses doigts caressant doucement son torse, elle avait pensé à cette femme qui habitait tout près et dont elle connaissait l'attirance pour l'homme de sa vie, réveillant de surcroît sa peur et sa jalousie. Elle le laissa prendre sa main, pointant ses iris dans les siens en écoutant ses mots qui vint adoucir l'acidité de ses sentiments.
- Alors... T'as rien fait avec elle quand on s'est quittés ? Demanda-t-elle d'une voix fébrile.
Baissant le regard sur leurs doigts noués, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine frustration vis-à-vis de Lys.
- Vous vous êtes pas revus ? Ajouta-t-elle, plissant les lèvres.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Sam 23 Mar 2019 - 22:59
Il n'avait jamais rien pu oublier avec elle, parce-qu'elle le touchait, constamment, l'atteignant au plus profond de lui-même sans même s'en rendre compte. Il n'avait jamais rien expérimenté d'aussi fort avant elle et c'était sans doute la raison pour laquelle il s'était autant accrochée à elle, incapable de la regarder partir comme les autres. Il avait tenté de la retenir, de retarder ses départs lorsqu'ils s'étaient retrouvés pour partager une nuit de plus, finissant par prolonger les échanges jusqu'au lendemain, puis pendant des jours entiers, se voyant déchirés par la distance qui s'annonçait imminente entre eux. Et finalement, il avait compris que ça ne servait plus à rien de vouloir s'habituer à vivre sans elle, parce-que tout son corps l'appelait, à chaque minute, à chaque instant. « Ça tombe bien, moi aussi j'ai tout ce dont j'ai besoin devant moi. » Souffla-t-il amoureusement, esquissant un sourire alors qu'il captait son regard. Il n'accepterait jamais qu'une autre femme ne le touche à ce point, surtout parce-qu'il était convaincu que son cœur ne répondait qu'au sien. Le monde pouvait bien s'évertuer à vouloir les séparer, Niels savait qu'il n'y aurait jamais de fin à leur histoire, faite pour perdurer, dans tous les univers qui soient, dans toutes les galaxies. Son corps contre le sien, il se laissait aller, lui déversant l'affection qu'il contenait en lui, l'amour qui l'animait, faisant frémir chacune de ses cellules. Ses lèvres avaient rejoint sa peau encore brûlante, se mouvant tendrement dans le creux de son cou pour éteindre le feu ardent et la passion dévorante. Il lâcha un léger rire à ses mots, haussant les épaules en faisant mine de réfléchir. « J'crois que c'est trop tard. Vu à quel point j'suis atteint, à mon avis y'a plus rien à faire. » Dit-il, faisant mine d'être dépité avant de sourire, lui volant un baiser. S'il en avait eu peur au début, il adorait à présent voir cette addiction prendre de l'ampleur à mesure que leur lien grandissait, sentant qu'il n'avait aucune limite lorsqu'il s'agissait d'elle, des sentiments qu'il lui vouait sans compter. Il avait imaginé avec amusement ce qu'aurait pu donner une colocation avec ses meilleurs potes, comprenant sans trop de mal qu'il y aurait pu avoir quelques discordes entre leurs modes de vie, surtout depuis que Niels était en couple avec Aelya. « J'suis d'accord. Franchement, quel genre de mec apprécierait de voir chaque matin une nana à poil dans son salon ? Ça serait terrible. » S'amusa-t-il, pouffant de rire. « Ouais, je vais arrêter, t'as raison. C'est mieux pour nous deux je crois. » Répondit-il, rentrant dans son jeu. Il aimait lui céder, appréciant de sentir le feu se déverser dans son organisme, prêt à tout ravager et que seule Aelya était capable de dompter. La jalousie était venue le frapper lorsqu'il comprit qu'un inconnu cherchait à joindre la femme de sa vie, s'imaginant qu'il pouvait obtenir plus qu'une simple danse. Il baissa les yeux à ses mots, dépité par ce sort, se voyant obligé de subir quelque chose qu'il n'accepterait jamais. « Je t'empêcherai jamais de faire ce que t'aimes Aelya. Mais je serai jamais tranquille tant que tu travailleras là-bas. » C'était un fait qu'il ne pourrait jamais lui cacher, et elle savait combien il pouvait s'inquiéter lorsqu'elle était de fermeture, rentrant à des heures où la plupart des habitants avait déjà sombré dans un sommeil profond. La nuit était propice aux excès, ils étaient tous les deux bien placés pour le savoir. Après quelques secondes, il était venu sur le balcon, s'imprégnant de l'air qui s'était refroidi, caressant sa peau encore chaude. « Bébé, j'ai jamais eu de gros problèmes au boulot, et c'est pas près d'arriver... » Souffla-t-il, rassurant. « Je sais tout ça mon amour. Je vais prendre sur moi, j'imagine qu'il y a que ça à faire. » Finit-il par dire, plissant les lèvres, haussant légèrement les épaules, conscient qu'il n'y avait pas vingt mille solutions à leur problème. Attrapant sa main, il avait senti son cœur s'agiter lorsqu'elle lui parla de Lys, se remémorant leur dernière soirée qui avait failli déraper, lorsqu'ils étaient encore séparés. Il baissa les yeux à sa question, comme s'il avait senti qu'elle en arriverait là. Il se mordit la lèvre, embarrassé par l'aveu qu'il allait devoir lui faire mais qu'il était incapable de passer sous silence. « Je l'ai embrassé. » Avoua-t-il, d'une voix faible, préférant se jeter la faute plutôt que de blâmer Lys d'avoir tenté de le séduire. « Ça a pas été plus loin Aelya, j'te le jure. Peut-être que ça aurait pu, ouais, mais j'ai pas pu. J'arrivais pas à penser à autre chose qu'à toi. » Dit-il, le regard fuyant, craignant sa réaction.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 11:02
Elle ne savait plus dormir seule, sans la présence de son corps blottie contre le sien, ses bras l'entourant dans un cocon réconfortant et sécurisant, lui permettant de s'évader dans un autre monde, une autre réalité où ils étaient enfin liés dans une vraie promesse d'éternité, sans crainte d'être séparés. Parce qu'ils faisaient tout pour ériger des fondations solides mais ils ne pouvaient jamais prévoir leurs effondrements par le biais des cataclysmes qui se dechainaient sur eux et qui rendaient leur relation instable, incontrôlable, comme les sentiments qu'Aelya nouait pour Niels. Mais cette fois, elle voulait croire en ce qu'ils possédaient, cette chose si fragile et pourtant si pure qui fleurissait au fur et à mesure dans le creux de son plexus. Elle sourit amoureusement à sa remarque, consciente qu'ils s'étaient bien trouvés, ces deux âmes perdues qui s'étaient tout de suite plu, reconnus dans leurs personnalités explosives. Elle ne réfléchissait plus quand elle se laissait consumer par le désir de son corps, par l'envie de s'abandonner complètement et entièrement entre ses mains qui savaient réparer toutes ses failles et dont elle avait une confiance aveugle. Elle aimait répondre à son appel par le biais de ses gestes qui se passaient de mots, qui disaient en réalité bien plus que tout ce qu'elle pouvait lui signifier. Caressant doucement son dos alors qu'il avait logé ses lèvres dans son cou, elle avait rit à sa remarque qui se voulait dramatique, elle-même atteinte des mêmes symptômes amoureux que lui. - C'est pas grave bébé, je vais continuer à prendre soin de toi à ma manière, parce que je te trouve pas assez atteint encore, ajouta-t-elle malicieusement.
Elle n'en avait jamais assez de Niels, et elle désirait brûler chacune de ses plumes dans le feu ardent qui s'agitait dans son regard, sachant que dans tous les cas, la douleur de l'avoir dans sa vie en valait le coup, même s'ils se déchiraient trop souvent dans les braises qui laissaient leurs âmes en cendres à chacun de leur départ. Elle pouvait se satisfaire de tout tant qu'elle le retrouvait, tant qu'il l'aimait. Roulant des yeux à sa remarque ironique, elle secoua la tête, feignant l'exaspération.
- Ouais, je comprends pas non plus je t'avoue. Heureusement que t'es pas comme ça, toi, lança-t-elle avec un regard entendu.
Elle acquiesça à ce qu'il vint ajouter, un air satisfait sur le visage, contente de les voir abroger toutes les barrières pour simplement pouvoir s'aimer comme ils le voulaient, de manière irraisonnée. Et il semblait qu'il y aurait toujours des âmes qui graviteraient autour d'eux, mettant à mal leur envie de tranquillité, parce qu'ils n'étaient déjà pas de base, des personnes avec un sang froid inépuisable. Elle sentait sa peine, son impuissance, et ça la déchirait de l'intérieur, elle qui essayait toujours de trouver des compromis avec son métier qui ne permettait pas une grande capacité d'adaptation pour sa vie personnelle.
- Je suis désolée. J'aurais voulu que tu puisses être un minimum tranquille. Mais je conçois que c'est pas possible... Soupira-t-elle tristement.
Elle ne pouvait pas empêcher les autres de l'atteindre si tel était leur désir malgré tous les moyens qu'elle pouvait trouver pour les éloigner de sa personne, de sa vie, ils pouvaient toujours s'immiscer par les creux de sa forteresse qui ne serait jamais assez indestructible pour empêcher les entrées indésirées. Parce qu'elle leur envoyait seulement des mirages le temps d'une soirée quand eux voyaient là une affinité certaine. Profitant de la douce brise pour se remettre les idées aux claires, elle lui avait exposé ses craintes, la nervosité tendant soudainement ses muscles.
- J'espère que ça va continuer, que t'auras jamais de gros soucis à régler parce que je veux pas que tu refinisses à l'hôpital encore une fois, admit-elle inquiète. Oui, y'a pas grand chose à faire bébé, mais je te promets que je te dirais tout et que si jamais il y a un vrai problème je te cacherais rien, le rassura-t-elle.
Cacher des choses n'avaient jamais mené à moins d'inquiétude, bien au contraire et elle avait fini par le comprendre à ses dépens. Liant leurs mains ensemble, Aelya avait laissé surgir la question qui tournait dans sa tête, consciente que Lys avait du profiter de son départ pour s'approcher de lui. Le cœur battant, elle avait compris sa réponse avant même qu'il ne l'avoue, par le biais de ses traits, de ses yeux qui soudainement s'étaient baissés. Elle tenta de garder une allure calme alors que son cœur s'était fissuré à l'entente de ses mots. Elle serra la mâchoire, hochant lentement la tête comme pour se donner le temps d'assimiler les images qu'elle avait dans la tête, Niels entrain d'embrasser Lys. - D'accord. Au moins t'as été honnête. Je peux pas te le reprocher, lâcha-t-elle dans un rire nerveux. Je peux le concevoir après tout... On était plus ensemble.
Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de le ressentir comme une trahison, parce qu'elle aurait sûrement aimé entendre autre chose, garder ses yeux fermés sur la réalité qu'elle avait décidé de leur faire subir quand elle était partie.
- C'est pas grave. Je m'en remettrai, haussa-t-elle les épaules, tentant de garder une contenance.
Elle lâcha sa main, rentrant dans l'appartement avant de retirer son t shirt.
- Je vais dormir, j'suis claquée, ajouta-t-elle d'une voix neutre en rejoignant la chambre.
Elle n'avait plus envie d'en parler, plus envie de sentir cette douleur percuter ses entrailles, ayant simplement le désir de laisser son esprit faire avec ses aveux.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25016 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 14:26
Il n'était plus capable de supporter la solitude, plus depuis qu'Aelya était venue emplir le moindre recoin de son quotidien, tapissant les murs de son esprit pour qu'il n'ait plus jamais à se sentir seul. C'était une torture de lui demander ne serait-ce que de passer quelques heures sans elle, chose qu'il expérimentait déjà tous les jours lorsqu'ils se quittaient pour leurs boulots respectifs, subissant en plus de ça les horaires décalés qui retardaient leurs retrouvailles. Et pourtant, maintenant que ses affaires étaient de nouveau présentes dans cet appartement qui lui appartenait autant qu'à elle, il savait que les heures seraient moins douloureuses, moins déchirantes, que dés lors qu'il passerait le seuil de la porte, il pourrait de nouveau se ressourcer dans ce cocon qui était le leur, imprégné de leur amour grandissant. Les doutes n'avaient plus leur place lorsque son corps partait à la rencontre du sien, échauffé de ce désir qu'il n'avait que pour elle et qui lui resterait dédié jusqu'à la fin des temps. Tout paraissait évident quand il lui faisait l'amour, les battements de son cœur répondant au sien comme s'ils s'étaient toujours compris, établissant cette harmonie qui prenait tout son sens à chaque fois que leurs âmes se cédaient enfin. Il esquissa un sourire amusé à sa réponse, bien satisfait de savoir qu'il n'avait pas fini de chavirer pour elle. « Heureusement que j'suis pas contre ta méthode de torture... ça serait compliqué sinon. » Parce-que c'était ce qu'il préférait, les voir tous les deux se brûler au contact de l'un et de l'autre, sans même trouver la volonté de se sortir de ce piège dans lequel il accepterait toute sa vie de tomber. Il l'aimait jusqu'à la déraison, ne voyant aucune autre manière de le faire, prêt à donner sa vie pour cette âme qui le bouleversait au quotidien. Il exagéra son hochement de tête, un air malicieux traversant son regard alors qu'il souhaitait apparaître comme l'amant parfait à ses yeux. « J'ai pas besoin de ça. La femme de ma vie me donne déjà tout. » Ajouta-t-il, charmeur, ses yeux cherchant les siens. Il n'avait plus aucune raison de se laisser charmer par d'autres courbes quand les seules qu'il souhaitait voir étaient celles d'Aelya. Il avait un désir infini pour elle, à tel point qu'il n'était plus en mesure d'en créer pour d'autres femmes. Il voulait la protéger de toutes ces âmes qui rodaient, à la recherche de ce que lui avait trouvé en tombant sur Aelya. Et pourtant, il se rendait bien compte qu'il n'aurait jamais la capacité, à lui seul, d'éloigner chacune d'entre elles, pour préserver ce trésor qu'il ne partagerait jamais. Parce-qu'avec tous les efforts qu'elle faisait pour lui, pour eux, il y aurait toujours cette incertitude qui planerait dans l'air pour leur rappeler qu'ils n'étaient à l'abri de rien. Il hocha faiblement la tête, ses yeux déviant des siens en ressentant cette pointe au cœur qui l'atteignait lorsqu'il pensait à sa sécurité. « Tu fais de ton mieux, c'est pas de ta faute. » La peine était perceptible dans le ton de sa voix alors qu'il forçait son regard à retrouver le sien, pour lui faire comprendre qu'il tiendrait le coup, parce-qu'il n'y avait que ça à faire. Il avait toujours su dans quoi il s'embarquait en acceptant la vie qu'elle menait la nuit, lorsqu'elle se déhanchait devant des yeux avides d'illusions, teintant les esprits d'espoir le temps de quelques heures. Et il n'avait pas son mot à dire sur ça, se contentant de continuer d'espérer qu'elle lui reviendrait saine et sauve à chaque fin de service. Il hocha la tête à ses dires, la rassurant d'un regard pour lui faire comprendre qu'il n'était plus question de se retrouver dans des piteux états dans une chambre d'hôpital, parce-qu'ils avaient déjà trop subi de ce côté-là. Il s'imprégna de ses mots, préférant penser que si un problème se présentait, ils pourraient le prendre à temps, sans que les choses ne viennent à tourner au drame. « On est plus forts quand on est tous les deux, l'oublie pas. » Souffla-t-il, s'approchant d'elle pour déposer un baiser sur son front, tendre et protecteur. Alors que la peur de se voir séparés était venue teinter leur conversation, l'ambiance devint soudainement plus lourde lorsque celle-ci dévia sur Lys et l'attirance qui avait autrefois défini leur relation. Terriblement gêné, il avait fini par lui avouer ce qu'il aurait préféré oublier, quand bien même il n'avait pas franchi certaines limites. Il sentit son cœur se serrer en observant les traits de son visage se teinter d'une peine qu'elle essayait de refouler, détestant savoir qu'il pouvait lui faire du mal malgré tout l'amour qu'il ressentait pour elle. Silencieux, la gorge nouée, il évita de nouveau son regard, repensant à ce geste qu'il considérait comme une erreur avec le recul, parce-que si son cœur avait été piétiné par leur séparation, il était conscient qu'il n'aurait jamais du tenter de se réparer avec une autre. Incapable de prononcer le moindre mot, il sentit sa main se défaire de la sienne, la regardant rejoindre l'appartement pour rejoindre la chambre après s'être débarrassée de son haut. Le cœur lourd, il s'occupa de fermer la porte vitrée, hésitant à la rejoindre parce-qu'il s'imaginait bien qu'elle ne voulait pas en parler, et qu'il n'avait aucun argument pour se justifier, mis à part celui d'avoir tenté de se sauver de la tristesse qu'il l'avait accablé. Il resta un moment sur le canapé, l'âme en peine, pensant au fait qu'il avait encore réussi à lui faire du mal sans le vouloir et qu'il n'était pas en mesure de l'apaiser ce soir. Au bout de quelques minutes, il décida enfin de rejoindre le lit, se glissant sous les draps réchauffés par son corps, peinant à établir le contact avec elle. « Je suis désolé. Pour tout. Je t'aime, j'voulais pas te faire de peine, ça a jamais été mon intention. » Souffla-t-il, alors qu'il s'était positionné sur le dos, le visage tourné vers le plafond. Il ne pouvait pas s'endormir sans s'être excusé de son comportement, même si elle lui avait répété qu'elle s'en remettrait.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 15:37
Elle se sentait libre avec lui, comme si l'amour lui conferait le pouvoir de voler, elle qui avait eu les ailes brisées dès sa naissance, privée de l'affection qu'elle avait regretté toute sa vie et que Niels lui donnait sans compter. Il était son pillier, celui qui la maintenait debout malgré ses fondations plus que bancales, son aura planant au-dessus d'elle avec bienveillance, l'enveloppant dans un cocon habité par la confiance qu'elle lui vouait. Elle n'avait jamais pu être méfiante avec lui même lorsqu'ils n'étaient pas ensemble, parce qu'instinctivement, elle avait toujours su qu'il était dénué d'égoïsme, comme elle à son égard. Elle avait appris à le connaître dans ses silences, dans ses gestes qui n'avaient que fait de l'attendrir à mesure qu'il s'ouvrait à elle, le cœur au bord des lèvres, à chaque fois qu'il faisait palpiter ses sentiments quand il laissait son corps parler avec le sien, sa peau se fondant dans la sienne dans une alliance toujours parfaite. Son âme qu'elle tenait entre ses mains et qu'elle protégeait par le biais de son amour impérissable n'avait rien de plus concret, de plus réel, et c'était le plus important, c'était tout ce qu'elle voulait vraiment savoir.
- Tu pourras jamais être contre ma méthode de torture, parce que ça doit être bien la seule méthode où la victime est aussi gagnante, s'amusa-t-elle.
Dans ce jeu, ils y gagnaient tous les deux, s'adonnant à l'accomplissement de leur désir qu'ils ne pouvaient pas fuir ni détruire, n'ayant que pour seul obligation de l'assouvir jusqu'à la prochaine fois qui ne tardait jamais trop longtemps avant de se manifester. Il lui fallait sa dose, son être qui était devenu une réelle addiction en très peu de temps et qui se ressentait maintenant comme une drogue dure, son corps répondant de lui-même à ses symptômes de manque, motivé par l'acharnement de son esprit qui la conduisait toujours à retrouver Niels le plus vite possible. Elle se mordit à la lèvre à ce qu'il vint répondre, à ses mots si bien choisis qui la faisaient fondre à l'intérieur, et qu'elle n'aurait jamais de cesse de vouloir entendre.
- Elle te donnera toujours tout, rien qu'à toi, ajouta-t-elle tendrement.
Il n'aurait jamais rien à demander de vive voix, elle serait toujours là à remplir son cœur par le biais de son attention qui se montrait continuellement pour lui de manière naturelle, comme si elle avait toujours été si tendre et si prévenante alors qu'en vérité, c'était bien la première fois qu'elle expérimentait ça, de même que le feu flamboyant de son désir qui n'avait jamais été aussi vif que lorsqu'elle posait ses iris sur lui. Elle apprenait à faire avec ces nouvelles choses dans l'élan de leur relation si vitale pour Aelya, et elle savait qu'elle ne pourrait jamais promettre sa sécurité, ni celle de Niels, puisque tout ne dépendait pas toujours d'eux et trop souvent ils étaient tombés dans des gouffres à cause du fait qu'ils ne réfléchissaient pas assez avant d'agir ou qu'ils minimisaient leurs propres risques. Plissant les lèvres, les traits peinés, elle s'en voulait de lui imposer son insécurité, lui qui faisait toujours tout pour la protéger au péril même de sa vie, mais même avec tous les efforts du monde, ils ne seraient jamais sûrs de pouvoir errer sans problème à l'arrivée. Elle avait peur pour lui, elle pouvait aisément savoir ce que c'était que de laisser partir quelqu'un en espérant qu'il revienne sans la moindre écorchure, captant son regard pour s'imprégner de son assurance vis-à-vis du fait qu'il n'irait plus à l'hôpital. Elle espérait intérieurement qu'elle n'aurait jamais à revivre ça.
- Je sais mon amour. Y'a que sur toi que je peux compter de toute manière. Que sur nous, émit-elle, fermant les yeux au contact de ses lèvres réparatrices sur son front.
Elle s'aventurait sur un terrain glissant en parlant de Lys, elle l'avait su dès le départ, à la merci du choc qu'elle aurait bien aimé éviter pour se voir conforter du comportement de Niels. Son visage se teinta de peine et de déception, le cœur soudainement plus lourd, plus douloureux alors qu'elle venait de comprendre qu'il y aurait pu y avoir quelque chose de plus entre eux à son départ et qu'il avait au moins tenté de l'embrasser. La tête pleine de pensées aux vapeurs toxiques, elle avait décidé de s'éclipser sans plus de mots dans la chambre, renfermant la couverture sur son corps refroidit par ses révélations, tentant de fermer les yeux afin d'inviter le sommeil à rapidement anéantir la lave qui brûlait ses veines alors que les images défilaient dans sa tête. Allongée latéralement, les jambes repliées près de son ventre, elle tentait de canaliser sa respiration saccadée par les larmes qu'elle retenait. Entendant la porte s'ouvrir, elle resta dos à Niels alors qu'elle le sentait venir dans le lit, débalant des mots qu'elle savait sincères.
- T'as pas à t'excuser. On était plus ensemble, souffla-t-elle tristement. J'aurais dû m'en douter, c'est tout. J'aurais dû me douter que tu serais pas capable de tenir tes distances avec ta voisine que je dois en plus supporter, et j'aurais dû me douter que c'était sûrement trop tôt pour qu'on revienne vivre ensemble. Je sais pas comment je pourrais supporter de la voir, elle, après tout ce que je sais déjà.
Elle se retourna pour lui faire face, les yeux brillants dans la pénombre.
- J'vois plus l'intérêt d'en parler parce que tu sauras jamais ce que ça me fait. Et j'me réjouis presque du fait que tu sois pas allé plus loin parce que ça aurait été une putain de blague de venir vivre ici alors que t'aurais peut être couché avec elle dans cet appartement où j'y passe ma vie. Je serais jamais revenue vivre ici en sachant ça.
Elle soupira une nouvelle fois, agacée.
- Pas besoin de continuer à te justifier. T'es juste attiré par elle même en ayant moi dans la tête, c'est tout. J'ai juste besoin de digérer ça.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 19:09
L'amour pulsait à chaque fois qu'il daignait poser son regard sur elle, et il avait appris à appréhender ce sentiment qui lui avait été inconnu pendant la plus grande partie de son existence. Et s'il avait longtemps hésité avant de reconnaître qu'il l'aimait profondément, il comprenait aujourd'hui qu'il n'aurait jamais pu repousser tout ce qu'il pouvait ressentir pour elle, parce-que c'était trop fort, trop flagrant pour être refoulé. Aelya lui avait prouvé qu'il n'avait pas de quoi avoir peur, qu'ils étaient les mêmes au fond, rongés par cette peur de l'abandon qui avait été un trop grand nombre de fois une solution contre eux, blessant leurs âmes marquées au fer rouge par ces rejets constants. Il avait appris à refaire confiance, lentement mais sûrement, prenant conscience qu'Aelya ne chercherait jamais à lui faire du mal comme on avait pu lui en faire, et qu'au contraire, elle arrivait à apaiser les douleurs les plus ancrées, celles que son cœur portait. Souriant à sa remarque, il hocha la tête, ses traits marqués par l'amusement. « C'est un plaisir d'être ta victime. » Souffla-t-il, se mordant légèrement la lèvre pour la provoquer, avant de lui adresser un clin d’œil joueur. Il aimait se perdre avec elle, dans les méandres de leur désir passionnel, celui qui n'avait aucune fin, aucune limite. Et il acceptait de passer sa vie à assouvir cette envie de mêler son âme à la sienne, comme ils le faisaient si bien depuis toujours, prêt à tout pour lui montrer combien elle représentait son monde. Il avait fait exprès de choisir des mots forts, à la hauteur de ses sentiments, souhaitant que l'éternité vienne se mêler à leurs existences pour qu'il n'y ait plus jamais de distance entre eux. « C'est tout ce que je veux. » Souffla-t-il, le regard attendri, tendant la nuque pour atteindre ses lèvres, lui réclamant un baiser. Elle le rendait heureux, et il avait compris qu'il n'avait pas besoin de grand chose pour se sentir complet. Elle était sa seule condition en réalité, la pièce maîtresse de sa vie et de sa survie. Il donnerait absolument tout pour les voir perdurer ensemble, main dans la main, aussi soudés que possible, espérant pouvoir se protéger des tempêtes qui menaceraient leur quotidien déjà bien bancal. Parce-que même si l'amour qu'il lui vouait était inconditionnel, Niels était conscient qu'il n'aurait jamais le pouvoir de la protéger intégralement, puisqu'il lui était impossible de rester avec elle à chaque minute de sa vie. Il aurait pourtant aimé être le bouclier à ses maux, à ces âmes errantes qui pourraient lui vouloir du mal et l'arracher à lui. D'un regard entendu, il lui avait fait comprendre qu'ils se devaient de se protéger un maximum, et que c'était à deux qu'ils le feraient. Il encadra son visage de ses mains en même temps qu'il embrassa son front, s'imprégnant de cet instant de tendresse qu'il souhaitait graver dans son esprit, comme pour contrer les doutes qui essayeraient de s'installer. Sans même la voir arriver, la discussion s'était vite détournée sur un sujet qu'il craignait bien trop, parce-qu'il le savait trop sensible, comme une pente trop pentue qui menaçait son équilibre. Il était déjà abattu de voir la peine s'installer sur son visage, se détestant profondément d'avoir eu un moment de faiblesse lors de leur rupture. Son cœur s'était alourdi, comme l'ambiance qui était maintenant bien plus froide, loin de l'atmosphère chargée d'amour qu'ils avaient conçu quelques instants auparavant. Tentant de reprendre ses esprits, il l'avait rejoint sous les draps, comprenant par sa position dans le lit qu'elle n'avait aucune envie de faire perdurer cette conversation. Et après quelques longues secondes de silence, Niels n'avait pas pu s'empêcher de lui ouvrir son cœur, de s'excuser, détestant le simple fait qu'elle pouvait s'endormir avec le cœur lourd ce soir. Il sentit son âme se briser à la seconde où elle ouvrit la bouche, comprenant qu'elle arborait cette armure qui l'éloignait de lui, peut-être dans le désir de se protéger des coups qu'il pouvait lui asséner. « Aelya, dis pas ça, c'était pas trop tôt, tu le penses pas... » Souffla-t-il, tentant de se convaincre qu'elle ne croyait elle-même pas à ce qu'elle disait, parce-que le contraire était trop douloureux à accepter. Le regard toujours rivé sur le plafond, il sentit sa gorge se nouer à ses mots aussi tranchants que blessants. « J'suis pas attiré par elle. Elle était là quand toi tu l'étais pas, quand j'étais au fond du gouffre, à deux doigts de crever parce-que je venais de te perdre et que je me haïssais pour ça. » Il peinait à contrôler le ton de sa voix, le cœur à la ramasse. « Il s'est rien passé, et je te l'aurais dit s'il y avait eu plus. Ce que tu comprends pas, c'est que j'aurais pu le faire, j'avais le choix. Mais mon corps répondait pas, j'avais pas envie de te trahir parce-que je t'aime et que ça changera jamais ça. » Il ferma les yeux, tentant de reprendre sa respiration, laissant de longues minutes s'écouler. D'un ton plus calme, il se redressa finalement du lit, lui soufflant : « J'vais te laisser dormir. Je pourrais pas y arriver tout de suite. » Il prit son oreiller, rejoignant le salon où il alluma la télévision, préférant leur imposer une distance avant que les mots ne prennent trop d'ampleur entre eux, qui ne savaient jamais s'arrêter au bon moment.
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 20:24
Niels était partout où elle posait son regard, chaque chose lui rappelant des souvenirs qu'ils avaient en commun, des sensations qu'ils avaient expérimentés à deux, dans la ferveur d'un amour incontrôlable qu'elle avait toujours du mal à tempérer, à canaliser pour ne pas s'enflammer le cœur trop vite et trop fort, mais tout était démesuré avec lui, tout se vivait comme une première et dernière fois, comme leurs étreintes qu'elle ne cessait de savourer pour s'imprégner de chaque zone de son corps qu'elle aimait sentir tout près du sien, sa chaleur qui lui faisait trop de bien, qui égayait sa peau teintée de couleurs maintenant qu'elle l'avait retrouvé après ces longs mois de vide intérieur où l'écho de sa voix avait résonné partout dans son organisme pour l'inciter à revenir dans sa vie. Elle n'avait jamais voulu le quitter, en réalité, parce que c'était comme quitter le rivage, son pied à terre pour s'enfoncer dans une mer ravagée par la houle acide de ses échecs, qui n'avait fait que de faire remonter à la surface la douleur de sa perte. Elle vint capter cette lueur joueuse dans son regard à ses mots, ses yeux remarquant sa lèvre qu'il vint pincer alors qu'elle avança son visage pour lui voler un baiser, l'air joueur incrusté sur ses traits. Niels était son partenaire de jeu préféré, son partenaire tout court d'ailleurs, celui dont elle voulait se rendre complice dans leur passion vive, dans la vie comme dans la mort, dans le danger comme dans la tranquillité. Elle le désirait dans son intégralité et rien ne pourrait changer ça. Touchée par sa manière de se rattraper dans son ironie, son cœur s'était soudainement activée de plus belle alors qu'il demanda ses lèvres, lui donnant ce qu'il désirait et qui représentait ce qu'elle voulait aussi, caresser sa peau de baisers dans l'espoir de le réparer, de le réconforter dans sa manière d'être qui était tout ce qu'elle aimait et chérissait le plus au monde. Il était parfait à ses yeux, et c'était sûrement le problème, parce que beaucoup trop de monde lui tournaient autour, et même si elle savait qu'il devait en penser la même chose pour sa personne, elle ne voyait que sa jalousie devenir beaucoup plus toxique, électrique, comprenant que Lys aurait pu avoir ce qu'elle désirait encore une fois, profitant de son départ pour s'accaparer de l'homme qui resterait l'amour de sa vie. Elle était jalouse comme ce n'était pas permis, souffrante de ses aveux qui la rongeaient, grignotant la bonne ambiance qu'ils avaient instaurés pour semer un air plus lourd, moins respirable, Aelya se sentant étouffée par le biais de ses larmes qui restaient coincées dans le creux de ses prunelles ravagées par la peine qui demandait simplement du temps pour disparaître, le temps pour seul remède. Plongée dans le noir de la chambre qui accueillait souvent la lumière de leurs sourires, elle essayait de prendre sur elle, mais comme à son habitude, ça ne marchait pas vraiment. C'était trop dur de retenir l'afflux de ressentiments qui explosaient dans sa poitrine. Elle parlait trop vite, laissant son esprit se charger de retirer tous les filtres qu'elle avait possedé jusque là même si elle ne le pensait pas, parce qu'elle n'avait aucune envie de partir loin de lui même si elle pouvait prétendre dans la maladresse de ses mots que c'était ce qu'elle aurait dû faire, attendre avant de venir habiter avec Niels. Elle resta silencieuse alors qu'il tenta de lui donner des explications, sa mâchoire se serrant quand il fit allusion à la présence de Lys dans l'absence d'Aelya, son cœur se tordant dans tous les sens entre la colère et la peine d'entendre sa détresse, réveillant sa culpabilité. Elle essayait de comprendre qu'il n'était pas allé plus loin par amour pour elle, mais dans sa tête, si Niels ne s'était pas laissé immerger dans l'appel du corps de Lys, il y avait quand même goûté. Elle se mordait fermement la lèvre inférieure, tentant de s'y retrouver dans ses pensées tourmentées.
- J'étais pas là, ouais. Je sais que c'était une grosse connerie mais je m'attendais pas à ce que tu puisses tenter de retrouver du réconfort ailleurs aussi rapidement en plus. Moi j'en ai pas été capable. Pas du tout. Peut être que j'aurais pu aussi, t'as raison, j'aurais pu embrasser mon coloc' tant qu'à faire, lâcha-t-elle, blasée.
Elle bouillonnait, peinant à mesurer ses paroles et son ton animé par la jalousie.
- Tu m'aimes assez pour pas coucher avec elle ? Mais pas assez pour ne pas l'embrasser, à ce que je comprends. C'est toi qui l'a embrassé et pas elle. Ça change tout.
Elle passa une main sur son visage nerveusement, le regardant prendre son oreiller pour sortir de la pièce.
- Bonne nuit alors, lâcha-t-elle froidement, le laissant s'évader.
Agitée, elle bougea un nombre incalculable de fois dans le lit, réfléchissant à la portée de ses mots qu'elle n'avait jamais voulu dire alors que sa colère se reanimait de suite en lui passant en boucle son geste envers Lys. Se redressant subitement du lit, elle enfila rapidement des vêtements pour sortir de la chambre, prenant ses clefs avant de se diriger vers la porte d'entrée.
- Je vais prendre l'air, m'attends pas.
Malgré l'heure avancée de la nuit, c'était une manière pour elle d'épuiser sa rage intérieure à l'extérieur, et sans doute, une provocation qui visait à lui faire comprendre qu'elle avait besoin d'être seule et pourtant, elle crevait toujours d'envie d'être retenue. Elle ouvrit la porte d'entrée, la claquant derrière elle avant de dévaler les marches.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 21:26
Ça ne faisait pas des années qu'ils étaient ensemble et pourtant, Niels avait l'impression de la connaître par cœur, connaissant chaque recoin de son âme, chaque corde sensible, chaque fêlure qu'il souhaitait colmater par cette affection débordante, cet amour qu'il désirait lui donner sans compter. Et de la même manière, Niels savait qu'elle était la personne qui le connaissait le mieux au monde, ne lui suffisant parfois que d'un regard pour parvenir à le comprendre, les mots ayant toujours eu un rôle secondaire. Il aimait lui signifier tout ce qu'elle provoquait en lui par des gestes, des regards lourds de sens, cherchant à lui montrer qu'elle le rendait fou, et qu'il ne lutterait jamais contre ça. Il voulait se voir sombrer pour elle un peu plus profondément chaque jour, afin que leur histoire continue de perdurer, sans s'essouffler, son cœur désirant être sien jusqu'à la fin. Si le monde s'évertuait à leur montrer que ça n'arriverait jamais, Niels continuait de croire que c'était possible, qu'ils avaient le pouvoir d'écrire leur histoire ensemble, au travers des tempêtes et des ouragans, finissant toujours par sortir vainqueurs de ces batailles, certes amochés et épuisés, mais toujours ensemble. Et c'était tout ce qui comptait à ses yeux, qu'importe la manière, son seul but était de perdurer avec l'amour de sa vie. Il avait posé un regard profondément tendre sur elle suite à ses mots, incapable de contenir ce flot d'affection qui lui était destiné, finissant par s'approcher de son visage pour profiter de la douceur de ses lèvres contre les siennes, dans un baiser qui avait le goût d'éternité. Il semblait pour autant que l'éternité n'était jamais suffisamment longue entre eux, surtout lorsque la jalousie et la possessivité venaient teinter leur conversation. Il avait vu son regard se durcir, ses traits devenir soudainement moins tendres quand il avait évoqué son dérapage avec Lys, ce baiser qui n'aurait jamais dû avoir lieu et qui pourtant, avait bel et bien existé. Il peinait à soutenir son regard, comprenant ce qu'elle ressentait parce-qu'il s'imaginait à sa place, rongé par cette jalousie en pensant au fait que la femme qui vivait de l'autre côté du mur était celle avec qui il s'était laissé aller. Égoïstement, il savait qu'il n'aurait sûrement jamais accepté de vivre à côté d'une des conquêtes d'Aelya, frémissant déjà à cette simple pensée. Lorsqu'il l'avait rejoint sous les draps, il ne s'était probablement pas attendu à ce qu'elle l'atteigne à ce point, lui balançant tout un tas de mots aussi durs les uns que les autres, transperçant sa poitrine pour atteindre son myocarde. Vulnérable et terriblement blessé, il avait à son tour cherché à se justifier, lui rappelant l'état dans lequel il s'était retrouvé lorsqu'elle lui avait tourné le dos pour mettre fin à leur relation, le laissant lui et ses pensées sombres pour seule compagnie. Il fronça les sourcils à ses mots, le poignard s'enfonçant un peu plus profondément à chaque seconde, à chaque parole parfaitement choisie, comme si chacune d'entre elle était vouée à le faire vaciller. Il serra la mâchoire en s'imaginant Aelya et son colocataire, comprenant exactement ce qu'elle pouvait ressentir. « C'était pas prévu, j'lui ai pas parlé en ayant l'idée de me retrouver dans son lit. C'était la première fois que je parlais à quelqu'un sans avoir l'envie de m'effondrer. » Parce-qu'au-delà du baiser qu'ils avaient échangé, Lys avait été une oreille attentive, le réconfortant comme elle le pouvait alors qu'elle n'avait certainement pas eu pour idée de passer sa soirée avec un homme au cœur brisé. « Putain mais ça comptait pas Aelya, ça voulait rien dire ce baiser ! » S'emporta-t-il, soupirant bruyamment avant de se redresser, préférant quitter la chambre, conscient qu'il ne pourrait jamais s'endormir de cette façon, pas après cet échange. Il referma la porte derrière lui, se posant sur le canapé, son cœur se serrant en pensant à la façon dont avait tourné la soirée, celle qui aurait dû être chargée de bonheur parce-qu'ils venaient enfin de se retrouver de manière officielle. Plongé dans ses pensées, il fut tiré de ces dernières en entendant la voix d'Aelya surgir au milieu du salon, ayant à peine le temps de réagir qu'elle avait déjà quitté l'appartement. Mettant d'abord quelques secondes à comprendre qu'elle n'était plus là, il se précipita dans sa chambre pour enfiler un t-shirt, se voyant incapable de la laisser partir de la sorte, à une heure pareille, et avec ce genre de pensées toxiques. Il dévala à son tour les escaliers après avoir claqué la porte, se retrouvant en bas de son immeuble, son regard cherchant désespérément sa silhouette dans la pénombre de la nuit avant de l'apercevoir à quelques mètres de lui. « Aelya, attends ! » Il se dépêcha de la rejoindre, venant se poster devant elle pour l'empêcher de s'éloigner encore un peu plus. « S'il-te-plaît bébé... Me laisse pas seul... » Souffla-t-il, ses yeux cherchant à capter les siens. « J'sais pas quoi faire pour que tu te sentes mieux, j'me sens trop con, si tu savais. »
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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