Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i would never live without you ✜ feat. Kida 7/4/2019, 10:39
i would never live without you kida & scott
Depuis que tu sais la date du retour de Kida, c’est avec la boule au ventre que tu appréhendes les heures et les jours qui passent. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, tu ne crains pas que le passé recommence et tu es sincèrement heureux de la retrouver, de redonner une chance à votre histoire. Ce qui t’angoisse, c’est de ne pas savoir comment gérer ces dix mois de séparation entre vous, ne pas savoir comment ça va être entre vous après tout ce temps. Tu appréhende également la réaction de Soan en retrouvant sa mère. Dix mois dans la vie d’un petit bonhomme de deux ans, c’est énorme. Même si durant ce laps de temps, vous n’avez pas coupé tout contact, grâce à la magie des smartphones, vous avez même pu vous voir, tu ignores comment elle se sent aujourd’hui. Tu ignores si elle a su totalement se débarrasser de ses démons ou si au contraire, ils seront toujours là comme une épée de Damoclès au-dessus de vos têtes, prêts à bondir à la moindre occasion. Tu ne sais pas non plus, comment elle se positionne aussi, par rapport à votre couple, à son statut de maman. Tellement de questions auxquelles tu n’as pas les réponses et c’est tout cela qui t’empêche de dormir et t’angoisse. Tu essaies de relativiser, de te dire que ces dix mois lui ont été bénéfique et par cause à effet, le seront pour vous deux. Seulement c’est plus fort que toi, tu n’as de cesses de cogiter sur votre avenir.
Le jour J, tu n’as absolument pas dormi de la nuit, ton fils non plus d’ailleurs, du moins pas beaucoup. Il a probablement dû ressentir ton stress et il parait que les enfants sont des éponges. Tu culpabilises énormément, mais tu n’y peux rien. Tu as songé à le laisser pour la journée à la crèche, qu’il puisse se reposer et être loin de toute cette tension, mais tu es revenu sur cette idée. Elle n’a pas vu son fils pendant dix mois, tu ne peux pas faire ça à Kida, pas alors qu’elle a sacrifié tant de mois à essayer de se soigner, avant tout pour elle, mais aussi pour vous. Comme elle doit arriver dans l’après-midi, tu choisis finalement un compromis, mettre Soan à la crèche au moins la matinée et jusqu’à après manger, ça te laisse ainsi du temps pour faire le ménage, mettre tout au propre, ce qui t’aide à te calmer un peu. Tu ne récupères votre enfant que vers treize heures. De cette manière, il sera là pour accueillir sa maman avec toi, et tu pourras le coucher pour sa sieste dans la foulée, car vu ses cernes calqués sur les tiennes, il en a bien besoin.
Lorsque tu arrives à l’appartement, Soan dans les bras, blottit contre toi, bien trop épuisé pour marcher tout au long du chemin qui sépare la crèche de votre immeuble, tu t’étonnes de constater que la porte d’entrée n’est pas verrouillée. Tu as un moment d’hésitation. Tu es quasiment certain d’avoir bien fermé à clef en partant. Sur ta montre tu regardes l’heure. Il est trop tôt pour que Kida soit déjà là, ça ne devait pas être avant au moins quatorze-heure. Et voilà à nouveau cette boule au ventre qui te prend aux tripes. Impossible de faire demi-tour, ton fils est bien trop fatigué et il commence à peser son poids pour que tu le portes plus longuement. C’est dans ce genre de moment que tu te dis qu’il serait temps que tu songes à passer ton permis de conduire. Après avoir pris une profonde respiration, tu ouvres et pousses la porte d’entrée, t’espère vraiment qu’il n’y a pas un intrus à l’intérieur, que ce n’est qu’un oubli de ta part et que tu ne t’en souviens pas, mais tu prends le risque d’aller voir quand même. A priori personne, quand, après avoir refermer derrière toi, ton regard se pose sur un sac de voyage, posé au sol. A la manière dont ton palpitant s’accélère brutalement, tu sais que c’est ELLE. Une esquisse de sourire s’installe sur ton visage. « Kida ? » Le ton et le tremblement dans ta voix trahissent ton émotion de la revoir, tu avances dans l’appartement, Soan toujours dans les bras, à la recherche de celle que tu n’as jamais cessé d’aimer malgré tout ce que vous avez traversé.
electric bird.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 7/4/2019, 11:40
Scott & Kida.
Réapprendre à s'apprivoiser. Réapprendre à se faire confiance.
Dix mois coupé de tout. Dix mois à essayer d’atténuer mes blessures secrètes, mes blessures muettes. Dix mois à arracher de mes tripes ce que mon beau-père avait ancré avec violence. Avec indécence et insolence. Dix mois ou les nuits étaient faites de cauchemars. Dix mois où les journées me faisaient revivre ma culpabilité seconde après seconde. Comment ne pas m'en vouloir de t'avoir blessé dans un accès de colère qui ne t'était pas destiné. Tu venais me secourir et moi j'ai failli te tuer. Comment ai-je pu ne pas voir que c'était toi ? D'où ces dix mois d'isolement. Dix mois de cure pour gommer ma colère et apaiser ce désir de faire du mal. Dix mois pour exorciser le mécanique mis en place année après année. De victime j'étais passée à bourreau. Et ce n'était plus possible de vivre ainsi. Avec en permanence au dessus de nos têtes le pire qui pouvait tomber à n'importe moment. Alors il y a eu ces dix mois loin de notre fils et loin de Toi.
J'ai mis un nom sur ma détresse même si cela a été des plus déchirant. Un viol n'est jamais une chose aisée à assimiler, et encore moins à avouer après l'avoir enfermé durant des années. Avec mes aveux chaque jour j'étais mise en face des actes de violence que j'avais fais. J'étais mise en face de ma culpabilité mais aussi de ta patience et de ton amour. J'ai cru souvent mourir de honte. J'ai cru mourir tout court. Ma seule accroche à la vie c'était nos échanges. Voir Soan grandir me tordait les tripes. Voir ton regard éteint était pour moi une torture. Mais tous les deux vous étiez ma raison de vivre et la raison de vouloir m'en sortir pour espérer vous retrouvez. Cela n'a été mon seul but dés que j'ai franchi le seuil de cet établissement. Et ce but m'est resté en tête durant ces dix mois de solitude. Vous retrouvez tous les deux et espérer une vie de couple et une vie de famille normale. Même si le chemin ne sera pas évident, j'en suis consciente. Il va falloir qu'on réapprendre tout pour arriver à aller de l'avant. Mais y croire m'a aidé à affronter cette séparation. Y croire m'a aidé à parler, à me confier et à écouter. A reconnaître mes torts, et à comprendre que je n'avais pas choisi le bon chemin en gardant cette horreur pour moi.
Rien n'a été évident. J'en ai bavé. J'ai pleuré. J'ai crié. Mes poings ont souvent frappé les murs et le miroir de ma petite chambre. J'ai refusé de manger. J'ai perdu le sommeil. J'ai mené un combat entre le bien et le mal. Entre le fait de vouloir m'en sortir et celui de devenir que l'ombre de moi-même. Et j'ai réussi. La preuve mon sac de voyage est prêt et je m'apprête à retrouver les deux hommes de ma vie. Avec des craintes et des angoisses. Plonger à nouveau dans une vie normale ne va t-il pas me faire perdre pied ? Soan n'aura t-il pas peur de moi ? Et toi ressens tu toujours autant d'amour pour moi ? Personne n'a touché mon corps pendant dix mois et je ne parle pas de sexe. Je parle de tendresse. Pas un baiser. Pas une caresse. Comment nos retrouvailles vont-elles se passer ? L'alchimie sera t-elle encore là ? Aussi brulante que lors de nos derniers contacts. J'ai peur. Même si l'équipe m'assure que je suis prête et qu'ils seront là au moindre besoin. Je ne suis pas lâchée comme ça, je vais avoir un suivi. Mais cela va t-il être suffisant ? Et puis même si je n'y ai pas pensé durant ces dix mois il va y avoir la retombé de mes aveux. Ma mère. Mon beau-père. J'ai du mal à me sentir sereine.
Mon train a de l'avance. Me voilà à Bowen. Hésitante entre le fait de te le dire par SMS ou de faire la surprise en allant directement à notre appartement. Marcher dans les rues de la ville, retrouver les bruits et les odeurs coutumières me fera du bien. Et puis cela apaisera mon cœur qui bat comme une bête folle. J'arrive rapidement, je monte. Je m'y reprends à trois fois pour mettre les clés dans la serrure, tremblante comme une feuille. Heureusement personne du voisinage ne passe. Pas du tout envie de parler ou de donner d'explication. Je rentre et je referme tout de suite. Je reste contre la porte quelques secondes. Reprenant mon souffle. J'ai la sensation d'être épuisée. J'avance tout en laissant trainer mes yeux et mes doigts sur chaque chose que je redécouvre. Rien n'a changé. Et un tas d'émotion viennent me titiller. J'ai autant envie de rire que de pleurer. Je laisse tomber mon sac au sol. Je vais directement dans la chambre de Soan. Je prends son doudou que je serre contre moi. Je cherche son odeur de bébé sur sa peluche. Je vois une de tes chemises et l'attrape, la serrant également. « Vous m'avez tellement manqué. » Je m'enivre de vos odeurs alors que les larmes coulent toutes seules. Je m'entends pas la porte s'ouvrir. Mais j'entends ta voix pleine d'émotion. Mon cœur accélère. Quelle réaction allez vous avoir ? « Je suis là Scotty. » Je sors de la chambre de notre fils, tenant contre ma poitrine le doudou et ta chemise. J'avance. Je me stoppe à deux pas de vous. Et mes yeux vous détaillent. « Je suis arrivée plus tôt. » Je me sens même coupable en disant ces mots. Je ne sais comment agir. J'ai envie de vous prendre dans mes bras. Mais cette envie est-elle partagée ? « Est ce que je peux avoir un gros câlin ? » Et je tends mes bras presque maladroite. « Vous m'avez tellement manqué. » Et je ne retiens pas mes larmes. Épuisée, apeurée, troublée, chamboulée, perdue aussi.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 15/4/2019, 00:05
i would never live without you kida & scott
C’est étrange de ressentir autant d’émotions si différentes en même temps. Ton cœur déborde d’émotions. Ton cœur est au bord de l’explosion. Rempli d’appréhension, de questions, de bonheur et d’amour tout ça à la fois. Retrouver Kida après tant de mois de séparation est quelque chose que tu as attendu avec impatience autant que tu l’as redouté. Mais maintenant que tu es là, dans votre appartement, où presque rien n’a changé depuis l’accident, si ce n’est le ménage qui a été fait. La savoir là aussi, un énorme poids s’échappe de tes épaules dans un souffle que tu ne pensais pas retenir. Ta voix se brise d’émotion en prononçant son prénom. Un sourire s’affiche sur ton visage autant que sur celui de votre fils, quand elle apparaît devant vous. Ton cœur se met à battre plus vite en entendant sa voix. Ta joie se lit sur ton visage, et pourtant ton corps refuse de se mouvoir. Tu es figé, les pieds plantés dans le parquet, agrippé à ton fils que tes bras refusent de lâcher. Reste d’appréhension ? Peut-être un peu. Pourtant, tu n’as jamais eu peur d’elle, tu ne serais pas resté sinon. Même après l’accident tu n’avais pas peur. Enfin si, mais peur pour elle. Tu t’inquiétais… pour elle.
Ce n’est qu’à sa question, à son aveu, à ses larmes, qu’enfin, ton corps et ton cerveau semblent se mettre d’accord pour te laisser avancer vers celle que tu n’as pas cessé d’aimer malgré les épreuves traversées. La mère de ton fils. Kida. En quelques enjambées tu es près d’elle, tu poses un regard doux, rempli de tendresse sur elle, avant de la serrer contre toi, Soan entre vous deux, qui s’accroche au cou de sa mère. « Tu nous as tellement manqué aussi. » Ta voix est pleine de sincérité. C’est vrai, tu es parti, tu as fui loin de tout ça. Mais c’était difficile d’être éloigné d’elle comme ça, plus que ce que l’on pourrait croire. Mais c’était un mal nécessaire pour vous deux, tu le sais. L’essentiel étant que tu sois là, maintenant. « Tu es guérie maman ? » Tu te pinces les lèvres violemment, tu ne t’attendais pas à ce que Soan demande ça à sa mère, pas si rapidement. Tu ne pouvais pas lui dire la vraie raison de cet éloignement, mais tu ne pouvais pas non plus ne rien lui dire. Il a grandi, il a commencé à comprendre les choses, à parler aussi, un peu. Alors pour lui expliquer l’absence de sa maman, tu lui as juste dit qu’elle était très malade, que des docteurs devaient s’occuper d’elle pour qu’elle soit guérie et qu’elle puisse à nouveau s’occuper de lui, sans bien évidemment entrer dans les détails. Cela lui avait suffi. Mais tu n’avais pas imaginé qu’il irait lui demander ça. « Comment tu te sens ? » Laissant le petit dans les bras de sa mère, tu t’es un peu reculé gardant une de ses mains dans la tienne, pour la regarder. Redécouvrant presque comme si c’était la première fois, chacun des traits de son visage, même si tu les connais par cœur. Tu avais préparé tout un tas de choses à lui dire, mais ce n’est pas aussi naturel que ce que tu avais espéré, tu restes muet, ne sachant trop quoi dire au final. Tu as besoin de savoir ce qu’elle ressent, elle, avant tout autre chose.
electric bird.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 18/4/2019, 18:30
Scott & Kida.
Réapprendre à s'apprivoiser. Réapprendre à se faire confiance.
Une fois dans l'appartement, je me sens perdue, complètement déboussolée. Tout semble à sa place. C'est comme si le temps avait suspendu sa course durant notre absence. Peut être est ce moi qui ne suis plus à la mienne dans ce décors qui semble si parfait ? Comme s'il n'avait jamais été abimé. Ces dix mois loin de toi, loin de notre fils, loin de notre vie ont été compliqué. J'ai du apprendre certaines choses, en réapprendre d'autre, et même si j'étais accompagné par les médecins, par les psychologues et par ton soutien. J'ai du faire la plus grande partie du chemin toute seule. Porter ma croix pour essayer de l'expier jour après jour. Devant lutter face à tous mes doutes, à toutes mes questions. Voir la vraie victime en moi et l'accepter. Mais aussi voir l'être immonde que j'étais devenue. Je frissonne en pensant au chemin parcouru, à ceux qu'il a fallu que j'emprunte pour être là à nouveau. Et j'ai peur. Peur encore une fois de tout foutre en l'air. Peur de ne pas être à la hauteur. Retrouver ces lieux qui ont entendu tant de cris, tant de mots horribles. Qui ont vu mes gestes déraper au point que j'ai failli tout perdre. Me bouscule intérieurement. Alors je me dirige vers la chambre de mon fils, j'ai besoin de respirer son odeur pour calmer les battements déroutant de mon cœur. Pour apaiser cette angoisse qui grandit comme un trou noir. Et l'odeur de mon enfant ajouter à la tienne me font un bien fou. Même si je tremble intérieurement comme extérieurement. Je savais que cela serait dur, mais je ne pensais pas être inonder par tant d'émotions diverses. Plus fortes les unes que les autres. Et puis il y a ta voix et mon cœur qui semble d'un coup revivre. On se fait face. Comme Soan a changé en dix mois. Ou est le bébé que j'ai laissé ? C'est plus un petit homme à présent. Un petit homme qui te ressemble. Et je vous trouve touchant tous les deux.
Face à face. Le temps s'arrête. Laissant entre nous un fossé béant. J'ai peur d'avancer et tu sembles être autant bloqué que moi. Qui doit faire le premier pas ? Les larmes viennent rouler sur mes joues, je sens mes jambes tremblées comme si elles étaient prêtes à me lâcher. D'un coup le vide se comble, et tu viens me prendre dans tes bras alors que Soan entoure mon cou des siennes. Une chaleur immense se glisse dans mon être. Ce contact si précieux je le retrouve, y goute à nouveau. C'est comme une bouffée d'air frais, un hymne à la vie. Une promesse que rien n'est perdu, même si tout est à reconstruire, notamment la confiance. Parce que l'amour il est là et je le vois dans ton regard doux et tendre. Tu peux aussi le voir dans le mien. Je n'ai plus envie de bouger. Je dévore les joues de Soan avec délice. Je vais pour effleurer tes lèvres mais les mots de notre fils me stoppent dans mon élan. Je te regarde et puis je le regarde. Je me doute que cela a du être complexe et compliqué pour lui expliquer la situation. Pas encore en âge de tout comprendre mais en âge de remarquer l'absence pesante. J'ai du mal à retenir mes larmes alors que j'arrange doucement ses cheveux. « Je vais beaucoup mieux mon trésor. J'ai encore des médicaments à prendre et des médecins à voir. Mais je ne vais plus partir. Je vais rester là avec vous promis. » Je le serre contre moi. « Tu as tellement grandi et tu sens bon je vais te manger. » Mes lèvres se perdent dans son cou alors que mes doigts le chatouillent. Soan éclate de rire, et cela met des étoiles dans mes yeux.
Je te sens desserrer ton étreinte. « Un peu fatiguée. Même beaucoup, angoissée aussi comme toi je suppose mais terriblement heureuse de rentrer chez nous. » Je suis honnête parce que je pense que c'est ce qu'il faut pour repartir sur de bonne base. Je sens ton regard glisser sur moi. Cela me trouble. Il faut dire qu'il y a le manque qui joue autant que les émotions. Et pas évident de résister et de gérer tout ce qui s'empare de moi. A croire qu'il va falloir repartir de zéro. « Si on allait dans le salon on serait mieux assis. » Soan s'agite un peu. « Attends je veux te montrer mon nouveau jouet. » Du coup je le laisse rejoindre sa chambre. Comme tu me tiens toujours par la main j'en profite pour t'attirer vers moi et t'enlacer tendrement. Mes lèvres se posent sur ta joue avant de se perdre dans ton cou. « Toi aussi tu sens délicieusement bon. » Je retrouve les sensations que tu as toujours fait naitre en moi. Cela fait accélérer mon cœur et mon souffle. Mes lèvres saisissent les tiennes tendrement puis avec un peu plus de gourmandise. Mes joues s'empourprent même sous les idées qui me passent dans la tête. « Désolé .. » Je me mords la lèvre. « Ça aussi cela m'a manqué. » Soan revient avec un camion et se met à tirer sur mon bras pour attirer mon attention. « Maman regarde comme il est beau. » Je me baisse pour être à sa hauteur. « Oui très beau. » Je le reprends dans mes bras. « Moi aussi j'ai un cadeau pour toi. » Un petit quelque chose que j'ai acheté avant de prendre le train. Une fois Soan dans mes bras, on se dirige tous les trois dans le salon. Il est grand temps d'écrire un nouveau chapitre à notre histoire. Et j'ai des tas de questions sur Soan. Sur toi. Sur cet avenir à réécrire.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 21/4/2019, 17:24
i would never live without you kida & scott
Sa voix résonne en toi, elle fait vibrer chaque parcelle de ton être, te confortant dans l’idée, malgré certaines réticences de ton entourage, que tu as fait le bon choix en décidant de revenir auprès d’elle, de lui laisser une chance, de vous laisser une chance. Tu souris comme un idiot en la voyant apparaître, et sa présence te fait du bien. Cet appartement, qui n’avait pas changé d’un pouce depuis votre départ il y a dix mois, reprend enfin toute sa dimension avec elle à nouveau là. C’est vrai qu’il y a aussi des souvenirs douloureux ici, et peut-être même qu’il serait judicieux pour vous, pour vous aider à avancer de penser à déménager. Tu y as songé depuis ton retour, mais tu ne voulais pas prendre la décision sans elle. Tu ne voulais surtout pas non plus, choisir votre nouveau cocon sans elle. Ce renouveau, c’est à deux -enfin à trois- que vous devez le construire, c’est pourquoi tu es resté là, même si les souvenirs y sont lourds. Peu importe le lieu finalement, c’est dans ses bras que tu te sens le mieux. Sentir la chaleur de son corps contre le tien, voir votre fils sourire à sa mère, y’a rien de mieux à tes yeux.
C’est avec tendresse que tu observes, spectateur, de la scène qui se joue entre Kida et Soan. Ça te rend particulièrement heureux de les voir comme ça, ensemble. Elle irradie de bonheur, tu vois à quel point, elle aussi, est heureuse de vous retrouver. Ce qu’elle confirme en répondant à ta question. C’est presque comme si ces dix derniers mois n’avaient pas existé, mais en mieux. Tu as vraiment l’impression que maintenant, les choses ne peuvent qu’aller mieux. « Je mentirais en disant que je n’ai pas angoissé, mais comme toi, je suis vraiment très heureux de te retrouver. » Bien sûr, le chemin sera long, il va falloir pour vous deux réapprendre à vivre ensemble, en tenant compte du passé. Vous ne pouvez pas l’effacer, il sera toujours là, derrière vous. Il faut réapprendre à se faire confiance aussi. Retrouver une nouvelle dynamique entre vous, avec Soan et ça, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Mais tu as confiance en l’avenir, en vous, son sourire te renvoie l’amour qu’elle te porte, qu’elle porte à votre enfant. Plus encore, alors que votre fils est parti chercher un jouet dans sa chambre, et qu’elle t’attire contre elle. Instinctivement, tes bras entourent sa taille, tes yeux se ferment au contact de ses lèvres sur ta peau, qui frémit à la sensation de bien être que ça te procure, un nouveau sourire fend ton visage à ses mots. Ces moments-là t’ont manqué aussi et tes pensées divaguent bien plus loin quand elle prend possession de tes lèvres. Tu sens la chaleur t’envahir, tous les bons moments te reviennent en mémoire, vos instants passionnés et passionnels défilent dans ton esprit. Tu te remémore la sensation de ton corps qui caresse sa peau nue. « Ne sois pas désolée, ça m’a manqué aussi. » Pensées interrompues par le retour de Soan, qui tout fier montre son nouveau camion à sa maman. Toi, tu respires profondément, essayant de calmer ton cœur qui s’était emballé dans cette étreinte partagée et c’est en posant une main dans son dos, de façon bienveillante que tu avances avec eux vers le salon.
Tu les laisses un instant en tête à tête, pour aller chercher à la cuisine de quoi goûter pour Soan, et de quoi boire pour vous deux. Ça te permet également, de reprendre un peu tes esprits. C’est beaucoup d’émotions d’un seul coup. Tu avais imaginé plein de choses, et en même temps, tu essayais de ne rien imaginer. Mais tu ne pensais clairement pas, que ça serait si… intense. Tu n’en doutais pas, mais définitivement, là tu en es certain, tu l’aimes. Tu l’aimes profondément, sincèrement et tu ne peux pas concevoir ta vie sans elle, malgré tout ce qu’elle a pu dire ou faire jusqu’à l’accident. Cette petite pause dans votre couple, tu le sens, vous a fait le plus grand bien. C’était un mal nécessaire pour aller de l’avant, pour aller mieux. « Papa, papa ! Regarde ce que maman m’a acheté. » Tu ris avec enthousiasme à l’excitation de ton fils, posant rapidement le plateau sur la table basse, avant de t’abaisser à son niveau pour regarder ce qu’il te montre. « Tu vois que maman pensait fort à toi. Tu lui as fait un gros bisou pour lui dire merci ? » Soan s’empresse de se retourner vers sa mère, pour lui offrir un énorme câlin. Ça t’en mettrait presque les larmes aux yeux. Tu sers un biberon de cacao à votre garçon, avec quelques biscuits qu’il fourre dans ses poches, avant de filer jouer avec ses jouets un peu plus loin, tu lui as appris à ne pas jouer trop près de la table, en lui expliquant qu’il pouvait se faire très mal. Un œil sur lui, tu prends une main de Kida que tu enfermes dans les tiennes, puis tu viens accrocher ton regard au sien. « Je suis désolé d’être parti Kida. J’aurais aimé rester, t’aider plus que je ne l’ai fait, mais j’avais besoin de cette distance. » Tu le lui as déjà dit lors de vos échanges par appel vidéo, mais tu ressens le besoin de le lui dire encore, en face à face cette fois. Tu sens qu’il faut vous livrer sans tabou l’un à l’autre, si vous voulez repartir sur de bonnes bases. Ça va être difficile, malgré l’aisance des premiers instants de ces retrouvailles. Mais c’est en parlant, tu l’as compris, que vous avancerez ensemble. Ce que vous avez traversez t’aura permis de comprendre que la communication est primordiale dans un couple. « C’était comment là-bas ? » Tu as eu un petit aperçu via téléphone, mais tu as vraiment envie de savoir par quoi elle est passée durant ces dix mois, afin de pouvoir vous retrouver un peu plus sereinement.
electric bird.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 28/4/2019, 16:07
Scott & Kida.
Réapprendre à s'apprivoiser. Réapprendre à se faire confiance.
Sentir la chaleur de vos corps tout contre moi. Retrouver vos odeurs, vos regards qui s'illuminent d'étoiles. Me fait un bien fou. Cela me bouscule aussi car vous retrouver me renvoie dix mois en arrière. Et les douloureux souvenirs mis en place dans cet appartement me caressent. Mais il faut que j'y passe au dessus. Pas question de les oublier, car ils me permettront de ne pas retomber dans le piège de ma violence. Mais je ne dois pas les laisser prendre le dessus. Peut être que cette douleur muette m'aidera à avancer. Au lieu de me détruire. Enfin pour le moment c'est tout ce que j'espère sachant qu'être ici doit te perturber également. Est que te retrouver dans cet appartement te met mal à l'aise ? Mais je dois rester positive, garder le cap. Ne penser qu'à notre famille, à notre bonheur. Je sais que je suis capable de vous offrir une vie telle que vous la méritez. Je veux toucher le paradis et voir l'enfer bruler et ne plus revenir. J'en suis capable. Et je le mérite aussi. Faut juste que je m'en donne le courage. Que je ne doute pas des sentiments qui nous unissent. Et quand je nous vois tous les trois enlacés j'y crois. Et je sais qu'on y arrivera, parce qu'on a survécu à cette épreuve. Et que tu es toujours là à mes côtés avec notre fils. Rayonnant d'un bonheur vrai qui ne demande qu'à exploser.
La meilleure chose à faire pour arriver à reconstruire notre famille est d'être honnête l'un envers l'autre. Et je ne veux pas que cette histoire ou l'angoisse de ces dix mois de séparation se mettent entre nous et notre bonheur. Alors je ne cache pas ce trouble qui m'envahit, ni le bonheur qui m'étreint avec force. Et tu es dans le même cas que moi. Autant troublé et perdu. Je sais que c'est vrai, comment pourrait-il en être autrement ? Le moins touché est surement Soan, même si mon absence l'a affecté, je le sens dans ses gestes et dans sa façon de me serrer contre lui, comme s'il avait peur que je disparaisse encore. Je profite qu'il parte dans sa chambre à la recherche d'un jouet pour venir quérir un baiser. Si tu savais à quel point tu m'as manqué. Tes lèvres, tes mains, ton corps. Tout cela a causé un vide en moi que rien n'a comblé. Mais Soan revient rapidement et il met fin à cet instant. Même si mon être se sent frustré de ce trop peu de tendresse. De ce trop peu de contact. Je pourrais même rougir des pensées qui s'emparent de moi. Mais nous aurons tout le temps de nous retrouver charnellement plus tard. Même si cette idée aussi m'angoisse. Mais ta main dans mon dos apaise cette angoisse, tout en augmentant mon désir. Difficile de gérer la chaleur qui envahit mes reins et mes entrailles alors qu'on se dirige vers le salon. Tu me laisses avec Soan pour aller dans la cuisine. J'en profite pour sortir le cadeau que j'ai ramené pour lui. Un ours en peluche qui tient un cœur avec marqué "je t'aime". Et qui répète ce mot dans diverses langues quand on le presse. « Merci maman. » Soan le presse contre lui. « Oh il est tout doux et en plus il parle. » « Il te plait alors. » « Oui beaucoup. » J'ai droit à un gros câlin et à un gros bisous. J'ai tenu bon jusqu'à présent mais cet élan de tendresse me fait fondre et je ne peux retenir mes larmes. Même si Soan ne semble pas les voir, trop occupé par son cadeau. D'ailleurs dés que tu reviens, il est tout heureux de te montrer son nouveau compagnon. « Il m'a déjà dit merci. Mais je ne dis jamais non à un autre câlin. » Et notre fils vient rapidement me redonner une autre dose de tendresse. Je le serre un peu plus. Comme il m'a manqué. Puis je le regarde attraper son biberon et planquer ses biscuits dans ses poches, cela me fait sourire. « Tu fais des réserves poussin. » Il est vraiment adorable à voir. Soan vous abandonne ensuite pour aller jouer.
Tu prends ma main, nos regards se retrouvent. Le mieux est encore enivrer d'émotions. Je passe ma main libre sur sa joue. « Tu n'as pas à être désolé pour ça. C'était la meilleure solution pour Soan et toi. T'éloigner de cet endroit, rester dans cet appartement aurait été difficile. » Je marques une pause. « Y revenir a du être difficile aussi ? » Je soupire parce que ce retour tu as du l'affronter seul, et même s'il date de quelques jours il a du être compliqué. « Tu m'as aidé. Tous nos moments par skype avec vous deux, m'ont permis de tenir et ont renforcé mon envie de me battre. Je ne voulais pas qu'il gagne une fois de plus. » Il a assez pourri ma vie, notre vie, il l'a assez affecté. J'aurais pu tout perdre. Je sais que le combat n'est pas terminé mais j'ai trouvé les armes pour gagner la guerre. Je baisse les yeux à ta demande et avale avec difficulté ma salive. « C'était froid .. douloureux .. violent au début. Ma rage bouffée tout. Cela me faisait peur .. je me faisais peur .. Tout était compliqué manger .. dormir .. respirer même .. » Je parle doucement pour ne pas inquiéter Soan qui joue non loin de nous. Je relève mes yeux. « Je m'en voulais pour ce que .. je t'avais subir .. tu ne le méritais pas .. je lui en voulais de m'avoir détruite .. comme j'en voulais à ma mère .. à mon père .. » A vrai dire j'avais la sensation d'en vouloir à la terre entière. « A toi même .. » Je serre ta main, m'en voulant sur ce point là. « Parfois j'ai eu envie .. que tout s'arrête .. mais penser à Soan et à toi m'a permis de passer au dessus de tout ça. Cela a pris du temps mais cela en valait la peine ..» Je sais que c'était un mal nécessaire, un mal pour un bien. « Et pour Soan et toi comment c'était ces dix mois ? » Parler de vous deux me fera une pause. Et puis je ne veux pas que notre fils puisse entendre certaines choses. Il a assez souffert.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 13/5/2019, 16:54
i would never live without you kida & scott
Sentir son corps près du tiens, son odeur, ça te rappelle les bons moments, pas les mauvais et ça te fait du bien de retrouver cette sensation d’apaisement. Ça t’avait manqué ces derniers mois. Même si c’était difficile parfois, Kida est essentielle à ta vie et tu es vraiment heureux que votre couple ait cette seconde chance. Tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour que cela fonctionne, mais cette reconstruction c’est à deux qu’elle doit se faire, et tu épauleras Kida autant que tu le peux pour que ces dix derniers mois n’aient pas été vain, que le sacrifice de cette séparation ait réellement été bénéfique pour vous deux. Heureusement que votre fils est encore petit, tu espères qu’il ne gardera aucune trace, aucun souvenir de ce passage difficile de votre vie de famille. Ses réactions avec sa mère te font d’ailleurs sourire. Tu vois bien que l’absence de sa maman l’a impacté, qu’il en a aussi souffert, mais ça te rassure de voir qu’il ne semble pas lui en vouloir, bien au contraire et se raccrocher à elle comme ça t’attendrit au possible. C’est pourquoi tu les laisse profiter l’un de l’autre un instant, t’éclipsant à la cuisine un moment, prétextant aller chercher le goûter de Soan.
Tu ne peux t’empêcher de profiter de chaque seconde, de chaque sourire, de chaque geste comme s’il risquaient à nouveau de disparaitre. Bien sûr que tu es heureux, à cet instant tu es probablement le plus heureux des hommes, mais si ton cœur est en joie, ta raison elle, se méfie, perdue, dans la peur de revoir le démon qui rongeait celle que tu aimes, refaire surface. Malheureusement, tu as bien conscience que tu seras sur le qui vive pendant un moment, et qu’il te faudra du temps avant de réellement réussir à te laisser prendre les jours comme ils viennent sans être dans l’expectative du moment où tout basculera à nouveau. « Je ne sais pas d’où ça lui vient, ça fait déjà plusieurs fois que je le vois faire ça. » Ce petit détail insignifiant te fait rire, tu supposes que c’est ton père qui lui a montré ça pendant que tu étais chez eux, mais ça t’amuse pour le moment, plus que ça ne t’exaspère. Ça t’arrange même pour cette fois, vous permettant à Kida et toi, de vous retrouver un peu seuls, même si vous n’êtes pas à l’abri de voir votre fils faire des apparitions de temps à autre.
La sensation de sa main dans la tienne, de sa caresse sur ta joue alors que tu t’excuses une énième fois de ne pas avoir été aussi présent que tu aurais peut-être dû durant ces dix mois, sa manière de te répondre doucement, tout ça te soulage d’un poids. Même si la culpabilité est bien présente, tu savoure l’instant, les yeux fermés un instant pour profiter de la douceur de sa paume sur ton visage. Tu hoches imperceptiblement la tête lorsqu’elle parle du retour pour toi, qui a dû être difficile aussi. C’est vrai que revenir dans votre appartement sans elle, et avec tout ce qu’il s’y est passé, c’était pas évident. Mais tu avais Soan avec toi, ça t’a aidé à tenir. Le fait de savoir qu’elle serait bientôt avec vous aussi. « C’était plus étrange d’être là sans toi, que difficile, mais tu es là maintenant. » Serrant sa main un peu plus dans la tienne, tes doigts entrelacent les siens. Tu atténues un peu la réalité, tu ne souhaites pas la culpabiliser plus que nécessaire. De toute manière, tu n’as pas envie de t’étaler sur ton cas, ce qui t’inquiète, c’est son ressenti à elle, comment elle se sent après ces dix mois, que t’imagine ont été bien plus compliqués pour elle que pour toi ou Soan, et bien plus difficiles que ce qu’elle t’a laissé apercevoir lors de vos échanges. Ce qu’elle te confirme, et ça te fait mal pour elle. Tu l’écoute attentivement, sans l’interrompre et si ça te rassure de savoir que vos appels vidéo l’ont aidé, tu te crispe un peu à l’évocation de l’autre connard, et toi qui n’est pas violent, l’envie de le frapper t’envahit, d’autant que tu ressens que ça la bouleverse aussi, même si elle parle doucement. Tu ne trouves pas les mots pour répondre à tout ça, les émotions te submergent et ta seule réaction, c’est de lui lâcher la main, pour venir la prendre dans tes bras et la serrer fort contre toi. « Maintenant je suis là, Soan est là, et on veille sur toi. Plus jamais il t'approchera. Je ne le laisserais plus jamais t'approcher, je te le promets. »
Après quelques longues secondes de cette étreinte, dont tu avais probablement tout autant besoin qu’elle, tu déposes un baiser à son front avant de reprendre ses mains dans les tiennes pour répondre à sa question, lançant un regard bienveillant vers votre fils qui joue insouciant un peu plus loin dans la pièce, grignotant ses petits gâteaux. « C’est les premières semaines qui ont été un peu compliquées surtout, Soan t’a souvent réclamée durant ces dix mois, mais il est intelligent, il a compris, enfin je pense que c’était nécessaire. Evidemment, je ne suis pas entré dans les détails, mais petit à petit, il a compris qu’il te reverrait bientôt, alors ça été et puis on a été bien entouré. Je dois avouer qu’heureusement que j’avais ma famille pour m’aider, sans eux, je ne sais pas comment j’aurais fait, surtout les premiers temps. » Tu soupires doucement, tu n’as pas envie de l’accabler, mais tu n’as pas envie de lui cacher non plus la vérité. SI ça avait été, de toute façon, tu n’aurais pas ressenti le besoin de t’exiler dans ta patrie d’origine, retrouver les tiens, alors elle se douterait bien que tu lui aurais menti, ce qui n’est pas la meilleure des options pour aller de l’avant. En parlant d’aller de l’avant, et ne voulant pas t’éterniser sur ce que ces dix mois ont été pénible pour toi aussi, sans risquer de l’enfoncer plus dans sa propre culpabilité, tu décides de revenir sur le sujet de votre appartement et sur ce dont réfléchis depuis quelques jours déjà, depuis que tu es rentré à vrai dire. « Dis, par rapport à la discussion sur l’appart. » Une boule se serre dans ta gorge, t’espères qu’elle ne prendra pas mal ta proposition. « Je pensais, pour nous aider à avancer, ce serait peut-être une bonne idée que d’essayer de se trouver un autre logement. Je sais qu’on n’a pas beaucoup de moyen et que ça risque d’être un peu compliqué. Mais avec tout ce qui s’est passé ici, ce serait plus facile pour toi, pour nous trois de construire notre futur ailleurs. » A peine fini ta phrase, tu avales une longue gorgée d’une des boissons que tu vous as apportés en même temps que le goûter de Soan. Tu as pesé chacun de tes mots pour ne pas la blesser en lui proposant cela. Tu t’imagines que ça ne doit pas être facile à entendre, même si au fond de toi, t’es persuadé que c’est la meilleure solution pour vous.
electric bird.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 21/5/2019, 17:52
Scott & Kida.
Réapprendre à s'apprivoiser. Réapprendre à se faire confiance.
Je retrouve rapidement ce besoin de me nourrir de la présence de notre fils. Dix mois c'est long pour une mère et encore plus à cet âge ou chaque jour de nouvelles choses s'apprennent et changent. Soan était encore un bébé quand j'ai choisi de m'éloigner pour me faire soigner. Pour mieux revenir après et vous retrouver. Et là c'est un petit homme autonome. Cela me serre le cœur de me rendre compte de ce que j'ai loupé alors qu'il découvre avec ses grands yeux plein d'amour le cadeau que je lui ai porté. Je sais que je ne pourrais pas revenir en arrière que ces dix mois ne seront au final qu'à toi. Mais c'était le seule solution, le meilleure pour espérer une suite à notre histoire. Dans quelques années il aura oublié l'absence de sa mère alors que moi je garderais cette blessure secrète. Car même si les cachets, les médecins m'ont permis de canaliser ma violence, je sais qu'il me reste encore des épreuves à affronter pour vraiment passer au dessus de mon passé. Notamment le procès. J'essaie de ne pas y penser mais cette idée me rend fébrile et me fait peur. Ne vais-je pas basculer à nouveau dans l'horreur quand les démons vont devoir ressortir sous les questions assidues d'un jury, d'un avocat. Je balaie tous ses pensées néfastes pour me concentrer sur l'instant présent. Pas la peine de vouloir aller trop vite. Je dois profiter du moment et avec ce moment nos retrouvailles autant importantes que celles avec Soan. Et surement plus complexes et compliquées car il va falloir tout réapprendre, notamment la confiance, pierre essentielle dans la reconstruction de notre famille.
Tu nous rejoins apportant le gouter que notre fils s'empresse de cacher. Comme le ferait un petit écureuil économe, ce qui nous faire sourire. On le regarde attendri et fiers comme tous bons parents. Je trouves quand dans certaines de ses mimiques il te ressemble d'avantage. Vous êtes si beaux tous les deux et je vous aime tant, malgré le mal que je vous ai fais. Je m'en veux énormément. Et c'est doutant plus douloureux car j'ai vraiment pris conscience de ce que je te faisais subir, jour après jour. Je reste prés de toi, cherchant le contact avec tendresse. La peur est là et elle se lit d'avantage dans mon regard selon le sujet de la discussion. Cet endroit a tellement vu ma rage et ma haine, que cela me met mal. « Oui on est à nouveau tous les trois et plus personne ne nous séparera. » Pas mon beau-père en tout cas, il a assez fait de mal. Il a failli même tout détruire. Nos mains se serrent d'avantage alors que les mots se distillent avec difficulté. La douleur est encore bien présente, mais la colère c'est apaisée. Et puis tu me prends dans tes bras, cette étreinte j'en ai si souvent rêvé. Elle me sortait de mes cauchemars pour m'attirer vers la lumière de l'espoir. Te retrouver était ma seule ligne de conduite. Le courage pour braver les tempêtes à chaque nouvelle crise. C'est toi qui me tirais du trou noir dans lequel j'étais tombée. « Je sais que tu voulais et tu l'aurais fais le départ si j'avais osé te parler. Je n'ai jamais douté de toi, de ton courage, de ton amour. Je doutais juste de moi et j'avais peur que ton amour ne soit pas assez fort pour affronter la vérité. Mais j'avais tort. Tu es bien plus fort que moi. Et encore plus depuis que tu es devenu père. » Je t'ai vu changer, prendre ce rôle à cœur, le porter comme un cadeau alors que moi je ne faisais que te descendre. Je sais combien tu as lutté et les sacrifices que tu as fais. Que je t'ai imposé. Tes mensonges pour me protéger. Pour que personne ne nous sépare. Jusqu'à l'ultime drame. Je me rends compte de tout cela à présent. Et je ne laisserais plus rien nous abimer de la sorte. Et encore moins lui.
Nous restons blottis un petit moment l'un contre l'autre, comme pour recharger nos énergies tout en surveillant du coin de l’œil notre chérubin chéri, la prunelle de nos yeux. Le mélange parfait de nos corps imparfaits. Tu réponds à mes questions, j'ai besoin de savoir comment ces dix mois ont été pour vous aussi. Bien sur on ne va tout déballer aujourd'hui, moi même j'irais petit à petit, mais l'essentiel au moins. Pour avoir conscience de ce que cela vous a couté à Soan et à toi. Je t'écoute blotti contre toi, comme si j'avais peur que tu t'échappes. Mais c'est aussi une façon de me sentir en sécurité. Sereine. Plus rien ne peut nous arriver. Plus rien de nous arrivera. Je comprends que ta famille a été d'un grand secours, seul la tache aurait été plus ardue. Savoir que Soan me réclamait, me serre le cœur. Mais c'était un mal nécessaire. Un mal pour un bien, pour ne plus jamais le laisser. Ou le blesser. « Tu as eu raison, au prés d'eux tu as pu reprendre des forces et affronter plus facilement cette épreuve. » Je pose mes yeux dans les tiens. « Qu'est ce qu'ils ont dit de moi ? Parce que je me doute que tu leurs as parlé de la réalité des faits et c'est tout à fait normal. J'espère qu'ils ne m'en veulent pas. Qu'ils ne doutent pas de moi .. enfin comme tu es revenu .. ils pourraient avoir des réticences à ce qu'on se remette ensemble. » Ma voix est plus basse, je m'en voudrais que tu te froisses avec les tiens à cause de moi. Et je comprendrais qu'ils t'aient mis en garde même après des soins et le suivi en place. J'accepterais leurs doutes qui ne seraient que légitimes. Puis tu me parles de l'appartement. Ta proposition ne me choque pas. Après tout entre ses murs il y a eu tant de cries et de larmes. Même si le bonheur aussi a trouvé sa part du gâteau, il reste dans chaque pièce une ombre noire de notre passé. « J'ai parfois pensé durant mon séjour que tu demanderais à rompre le bail. Assumer le loyer à toi tout seul n'a pas du être évident. Alors que tu me proposes de partir d'ici .. de chercher un nid meilleur et surtout plus sain pour notre nouveau départ ne me choque pas. Je crois qu'au fond je m'y suis préparée. Et c'est mieux. » Je marque une pause pour te regarder et te sourire. Je ne t'en veux nullement. « Quand je suis arrivée et que je suis passée devant la salle de bain .. j'ai eu un frisson .. je suis allée directement dans la chambre de Soan et ça m'a apaisé. Alors ne culpabilise pas de me demander cela. Je comprends Scotty .. je comprends parfaitement que de vivre ici puisse éveiller des peurs. Moi même j'en ai. »
J'attrape ta main et la porte à mes lèvres. Le moindre contact éveille d'avantage le désir que je ressens et que je muselle depuis ces dix derniers mois. Même si la fébrilité règne en maitre sur tout mon être, la brulure au creux de mes reins chavire mes sens. Et c'est plaisant de ressentir ce besoin de toi, cette envie charnelle qui se distille avec plus de force à présent. Alors que nous sommes sagement assis sur le canapé. Mais cela prouve que tout peut renaitre. Tel le phœnix. « J'ai demandé aux médecins pour reprendre un travail, il faudra surement attendre un peu. Ils veulent voir mes réactions dans la reprise d'une vie normale d'abord. Mais si tout se passe sans encombre dans deux mois je pourrais chercher du travail. En attendant mon père m'a dit qu'il nous aiderait qu'on avait pas à hésiter. Il sent veux de n'avoir rien vu et il veut qu'on soit heureux. Alors on devrait y arriver à trouver un nouveau chez nous. » C'est le moment que Soan choisit pour revenir vers nous et s'installer entre nous. Il semble avoir un coup de fatigue, surement les émotions. Il se colle contre moi et je l'entoure de mon bras. S'il s'endort je pourrais peut être profiter de toi d'une autre manière. Comme une femme amoureuse qui ne désire que retrouver son homme. Même si cela me fait trembler.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 19/6/2019, 19:50
i would never live without you kida & scott
Cette discussion est à la fois éprouvante et bienfaisante. Tu sens que c’est exactement ce dont vous aviez besoin tout les deux. Que vous avez bien fait de ne pas la remettre à plus tard. Tu as bien conscience également que tout n’a pas été dit, c’est beaucoup trop d’un coup, pour l’un comme l’autre et qu’il vous faudra plusieurs conversations comme celle-ci pour tout vous dire. Mais les bases sont là, posées, pour vous permettre de mieux vous comprendre, vous réapprendre, et reconstruire cet avenir à trois. Retrouver le bonheur de votre famille. Si tu ne réponds rien, son compliment te touche, plus que le fait qu’elle te considère comme étant fort, c’est par rapport au fait que ce soit encore plus le cas depuis que tu es devenu père, que le compliment te touche le plus. Toi, tu n’as pas tant l’impression que ça, d’avoir la force qu’elle t’octroie, mais il est vrai que grâce à votre petit bonhomme, tu as su puiser le courage nécessaire pour traverser tout ça, sans broncher. Dès fois tu t’es demandé, et si Soan n’avait pas été là, est-ce que tu serais resté comme tu l’as fait ? La réalité, est que tu n’as absolument aucune idée de la réponse. Tu aimes sincèrement Kida, mais est-ce que sans votre fils tu aurais eu la même force et le courage de te battre pour votre couple ? Impossible à dire et ça te fait un peu plus culpabiliser encore. Peu importe au fond, non ? Soan est là, et toi, tu es toujours là aussi, c’est le plus important aujourd’hui, que tous les « et si » dont on aura jamais les réponses.
Tu préfères largement profiter désormais, de chaque instant qui s’offre à vous, en essayant de ne pas te poser trop de question. Bien sûr que tu auras des doutes, des hésitations encore, parfois. Tout ne va pas redevenir parfait en un claquement de doigt, parce qu’elle est rentrée. Tu sais parfaitement, que tout n’est pas réglé pour elle, que le chemin pour vous deux est encore long, mais après avoir été au plus bas, vous ne pouvez que remonter, n’est-ce pas ? Ses mots n’enlèvent pas la culpabilité que tu peux ressentir de ne pas être resté, mais cela t’enlève un poids malgré tout, de l’entendre te dire que tu as bien fait de te réfugier auprès de ta famille. Il est évident que sans eux, tu n’auras probablement pas tenu ces dix mois, pas de la même manière en tout cas. « Je leur ai expliqué, dans les grandes lignes, sans leur laisser la possibilité de dire quoi que ce soit. Ou du moins, ils ont dû comprendre que ça ne servait à rien, que je ne les écouterais pas. Que j’avais besoin de soutien, pas de jugement. » Tu te mordilles la lèvre, cherchant la meilleure façon de dire quelque chose de déplaisant, et en même temps, elle sait, elle se doute bien que tes parents, ta famille ne vont pas, ne vont plus la porter dans leur cœur à présent. Tu te sens mal pour elle, bien que ta présence ici, prouve clairement que tu n’as pas tenu compte de leur avis. « Je dois avouer qu’ils n’ont pas compris pourquoi je tenais tellement à retourner à Bowen, à te retrouver. Ils ont respecté mon choix, mais ne l’approuve pas. » Tu aurais largement préféré lui dire que non, ils ne lui en veulent pas, mais ce serait lui mentir. Et si vraiment, vous arrivé à reconstruire votre histoire, comme tu l’espères du plus profond de ton cœur, ils seront amenés à se revoir un jour ou l’autre, alors c’est préférable qu’elle sache la vérité. D’ici là, ils auront eu le temps de lui pardonner, et de voir que désormais, c’est différent.
Préférant ne pas s’éterniser sur ce sujet, qui n’apportera rien de plus et rien de bon. Tes parents sont loin, et ne décident plus pour toi, depuis bien longtemps, alors peu importe leur avis. Tu préfères donc revenir à un sujet plus concret pour vous deux. Votre appartement. Si lourd de souvenirs aussi bons que mauvais. Et ton envie d’en changer, pour le bien de cette nouvelle relation à reconstruire. Si tu appréhendais qu’elle ne prenne mal cette demande, à ton grand soulagement, elle est totalement d’accord avec sur ce point. « Je ne voulais pas abandonner comme ça, ce qui a été chez nous, je voulais que tu ais malgré tout un repère quand tu rentrerais. J’ai suspendu les différents compte, eau, électricité, gaz, pour ne pas avoir ça à payer pour rien, uniquement le loyer, mes parents m’ont aidé. Même si je souhaite qu’on ne reste pas ici, je ne voulais pas que tu te retrouves sans aucun de tes repères, et que tu te sentes exclue d’un toit où Soan et moi aurions déjà fait nos marques, sans toi. » C’est pas facile au quotidien de déambuler dans ces pièces qui tantôt lui remémore des rires, des soupirs, de la joie, tantôt des larmes, des cris, et bien plus. Mais faire les choses biens lui était essentiel malgré tout.
Un sentiment indescriptible t’envahit, lorsque Kida prend ta main pour la porter à ses lèvres. Ce geste tendre et rempli d’amour réveil quelque chose en toi. Ce désir que tu n’as pas eu l’occasion de ressentir depuis de nombreux mois. Et ça te plaît de constater que c’est toujours là, que ton envie d’elle, de son corps, de sa peau caressant la tienne, de ne faire plus qu’un avec elle, est toujours bien présente. Et tu sens qu’elle ressent cette attraction tout comme ça. Elle te sort de tes pensées, qui commençaient sérieusement à dériver d’une manière inappropriée en présence de votre fils. Ton regard, plongé dans le sien, tandis que tu l’écoute attentivement, est rempli d’espoir. Tu es à cet instant, vraiment heureux pour elle, de cette avancée, pour vous, de cette éclaircie que ça augure pour votre futur. « C’est génial Kida comme nouvelle. » Soan s’installe entre vous, il semble épuisé de sa journée. Tu poses ton regard attendri sur lui, caresse ses cheveux, puis pose ta main sur le bras de ta compagne qui entoure le corps de votre enfant. « On va faire en sorte que ça se passe du mieux possible d’ici-là. » Le sourire qui apparaît sur ton visage à cet instant, trahit ton enthousiasme. « Ton père est adorable, c’est toujours bon de savoir qu’on à de l’aide si besoin. Mes parents nous aiderons aussi si besoin, même s’ils approuvent pas ma décision, ils ne nous laisserons pas tomber et de mon côté, j’ai mis de l’argent de côté durant tous ces mois. N’ayant presque rien à payer là-bas, ayant économisé les factures ici, je n’avais que le loyer à prendre en charge. C’est pas énorme, mais ça nous fait un petit apport pour le déménagement. » Soan baille en grand, se frotte les yeux de plus en plus. « Je connais un grand garçon qui a besoin d’aller à la sieste. » Tu ris de manière légère, et retire ta main de sa place précédente. « Je te laisse aller le coucher, je suis certain qu’il ne demande pas mieux que ce soit toi qui le borde. » L’un comme l’autre ont besoin de retrouver ces petits instants du quotidien qu’ils n’ont pas pu partager tous ces longs mois de séparation, c’est donc tout naturellement que tu laisses Kida s’occuper du petit. De ton côté, tu en profites pour aller faire couler un bain pour ta chérie. Vous avez la chance d’avoir une baignoire dans cet appartement, sans jamais avoir vraiment pris la peine d’en profiter, les douches étant bien plus économes. Mais pour une fois, tu as envie de déroger un peu au bon sens et à l’économie. Un bain ne peut pas faire de mal, c’est pas tous les jours. OK, tu as peut-être un peu dans l’idée de prendre ce bain à deux. Tu ressens encore en toi ce fourmillement dans le creux de ton estomac, ce désir pour elle. Cette envie de la retrouver d’une manière plus intime, sans précipiter les choses.
electric bird.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida 17/7/2019, 14:14
Scott & Kida.
Réapprendre à s'apprivoiser. Réapprendre à se faire confiance.
Profiter de l'instant. Voir les étoiles dans vos regards. Même s'il reste une ombre. Je sais que rien ne sera évident, que la blessure est profonde. Tout comme le manque occasionné par le séparation. Je sais qu'il va valoir y aller pas à pas. Que le chemin sera semé d'embuche mais à présent je suis certaine de pouvoir compter sur toi. Tu aurais pu partir, m'abandonner à mon sort après l'enfer que je t'ai fais vivre. Mais tu es resté. Tu as même préservé notre fils de cette douleur muette qui résonne encore au fond de moi. Je me sens coupable de cet éloignement nécessaire mais tellement dure à vivre. Je me rends compte en vous regardant de tout ce que j'ai manqué et de tout ce que j'aurais pu manqué si tu avais choisi de me quitter. Je n'aurais pu t'en vouloir. Mais tu m'aimes et je n'ai aucun doute de la force de tes sentiments, ni des miens. Tu as cherché refuge au prés de ta famille, parce que seul avec Soan l'épreuve aurait été compliqué à vivre. Tu m'as défendu, protégé. Je t'écoute quand en silence quand tu me parles des réactions de tes parents, de ta famille. Je ne peux que l'accepter. Mon père aurait surement fait la même chose si dans notre couple il y avait eu ce souci là. Quoi qu'il était passé à côté de mon problème avec mon beau-père. Il n'aurait pas vu celui-là. Enfin là n'est pas la question et je ne peux non plus en vouloir à ta famille pour leur méfiance et leur manque de confiance. Cela me serre le cœur plus pour toi que pour moi. « Leurs réactions sont normales tout comme leurs doutes. Je comprends qu'ils se posent des questions et qu'ils tremblent pour Soan et toi. Je vais tout faire pour leurs montrer combien je vous aime. Combien je regrette de ne pas t'avoir parlé avant. Pour éviter toute cette histoire. Je ne veux pas vous perdre. Je sais que le chemin de ce côté là aussi sera loin et sinueux. Ils doivent à nouveau voir qu'ils peuvent me faire confiance. Et je comprendrais que durant un temps ils ne veuillent pas que je t'accompagne quand tu iras chez eux. » Ma voix est un peu triste tout comme mon regard. Pas à cause de tes mots, mais parce que je me rends compte que j'ai tout foutu en l'air. Qu'il aurait été plus facile d'être honnête, plutôt que de tout cacher et prendre le risque de tout perdre. Mais je suis prête à me battre pour tout regagner. Je ne laisserais rien tomber, je vous aime et je veux passer ma vie avec Soan et toi. Et plus personne ne viendra me détourner de ce chemin et surtout pas l'autre connard.
Puis nous changeons de conversation. Cela fait beaucoup d'émotion d'un coup. Mais je reste calme et puis autant régler les choses difficiles maintenant pour ensuite se concentrer sur nous. De toute façon je sais qu'il y aura d'autres conversations douloureuses, rien ne va s'effacer comme un trait de crayon sous le frottement d'une gomme. « C'est une délicate attention. Et j'apprécie énormément que tu es pris ma défense. Cela n'a pas du être évident. » Je me sens fébrile, je sais que ces murs cachent bien des cris et des pleurs mais c'est notre premier chez nous. C'est ici que Soan a été conçu mais pour le bien de notre famille, changer de lieu nous permettra d'avancer sans que les démons du passé hante notre avenir. « On va trouver un nouveau chez nous et il n'y aura que des rires et des larmes de bonheur. Et avec vous à mes côtés je me sentirais bien partout. » Je n'ai jamais eu des rêves de grandeur, je veux juste les deux hommes de ma vie avec moi. Le reste suivra. Je recherche également le contact, le moindre effleurant fait vibrer mon être avec douceur et d'avantage bruler mon corps. Je te voudrais tout à moi, et si Soan n'était pas à nos côtés j'aurais surement été plus entreprenante. Parce que oui tu m'as manqué. Énormément manqué. Ton corps, tes lèvres, ton odeur, le goût de ta peau et ta façon de me faire tienne. J'en éprouve même des frissons en y repensant. Me demandant si cela va être différent. S'il va y avoir une barrière que l'on va devoir franchir. Ou si nos automatismes vont guider nos gestes et nos envies. Cela me fait peur au fond. Et si tu n'éprouvais plus de désir pour moi. Mais ton regard semble dire le contraire. Et d'une certaine manière cela me réconforte, même si je sais que sur ce point là aussi la route sera longue. Dix mois sans se toucher. Dix mois sans s'aimer. Le désir sera t-il assez fort pour passer par dessus ce drame et cette frustration ?
Je ne le saurais que lorsqu'on sera seul. Je parle de la suite, de ce que je pourrais faire une fois que je me serais stabilisée dans notre chez nous. C'est sur qu'à l'hôpital l'environnement stress était moindre, là il va falloir que j'arrive à le supporter. Mais j'ai de l'espoir et puis vous avoir va beaucoup m'aider. Je saurais où puiser mes forces si parfois je ne les trouve pas en moi. Je vais être épaulée et ne plus me sentir comme abandonnée. « Tout semble propice pour que tout se passe bien. Et je veux vraiment profiter du bonheur que Soan et toi vous me donnez tous les jours. Je sais que rien ne va être facile. Mais j'ai appris de mes erreurs, notamment du fait de n'avoir rien dit. Plus jamais de silence entre nous. Plus de secret. Je veux juste vous aimez et être aimée. » Je serre un peu plus Soan qui est venu se poser entre nous. A cet instant c'est l'image parfaite d'une famille heureuse qui se tient sur notre canapé. Un tableau attendrissant ou un enfant cherche le sommeil entre les bras de sa maman et de son papa. « Il est tellement mignon quand il cherche son sommeil. J'avais presque oublier cette vision du bien être. » L'instant est complice et je me sens sereine contre les deux hommes de ma vie. Puis tu me proposes d'aller le mettre au lit. « Je reviens vite mon amour. » Je pose un baiser sur tes lèvres, attrape notre fils dans mes bras et je pars vers sa chambre. Je le garde un instant contre moi chantonnant une berceuse au creux de son oreille. Alors que j'entends couler l'eau. Puis j'embrasse Soan sur le front. « Je t'aime mon ange. Tu m'as tellement manqué. Mais je te promet de ne plus t'abandonner. Jamais plus je ne vous laisserais seul. » Il me sourit et passe sa main contre ma joue. Il baille encore une fois et je le pose dans son lit. « Dors bien. » Je le laisse plonger dans le sommeil et puis je sors de sa chambre pour te rejoindre dans la salle de bain.
Je me stoppe juste au niveau de l'entré de la pièce. Mon regard se pose sur toi avec tendresse. Mais en même temps un tas d'image viennent harceler mon esprit. Pas que des images douces reflétant mes sentiments, mais des images d'angoisse et de crise notamment celles par rapport à mon dernier geste. Je tremble. Ma respiration accélère. Et j'ai l'impression de sombrer dans l'enfer que je t'ai fais vivre dans cette pièce alors que tu venais à mon secours. « Scott. » Ma voix est faible et je tends ma main vers toi. Tu me tires et je me blottis dans tes bras laissant ma tête se cacher au creux de ton épaule. Je te serre contre moi. « Je suis tellement désolé pour tout ça. Tellement. » Des larmes envahissent mes yeux. La chaleur de ton corps contre le mien m'apaise et mes mains glissent naturellement sous ton pull pour venir trouver ta peau. Le creux de tes reins, tes flancs, tes épaules. Elles retrouvent le chemin qu'elles ont si souvent empruntées sous le coup du désir. Je relève mon visage et mon regard se plonge dans le tien. Mes lèvres s'accrochent aux tiennes sensuellement, avec cette envie dévorante de te retrouver. Mais aussi avec la peur de ne pas savoir comment faire. « Tu prends le bain avec moi ? » Je suis hésitante, je n'ai pas envie de me retrouver seule dans cette pièce. Et je veux sentir ma peau nue frôler la tienne. Y aller pas à pas, sans se brusquer. Apprendre à nous redécouvrir et nous à s'aimer. « Enfin si tu en as envie. » Je ne veux pas t'obliger, ni te donner l'impression que je veux tout précipiter. Je comprendrais tes doutes et tes peurs.
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Sujet: Re: i would never live without you ✜ feat. Kida