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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ISAAD # Quarantaine et perpétuité

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MessageSujet: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyMar 23 Avr - 19:02

Il ne comprend qu'un mot sur deux. Depuis son arrivée aux urgences, Felix est comme coupé du monde. La vie suspendue à celle de Max, il regarde tourner les heures avec effroi, assis dans un coin de la salle d'attente, la chemise tâchée de sueur et de larmes qui ne coulent plus. Lorsque l'infirmière se met à lui parler d'évacuation imminente, son esprit oscille entre l'incrédulité et le désespoir. Les nerfs écorchés vif, il ne s'entend pas lui répondre d'aller se faire foutre et ne réalise qu'il s'est levé qu'à l'instant où ses doigts se referment sur la crosse de l'arme cachée au creux de ses reins. Sous le couvert de sa veste, il freine son geste. S'il tue cette bonne femme, le chat diminue les chances de trouver le chevet de Max. Or c'est tout ce que Felix Twist désire en cet instant.

- ... vous calmer et rejoindre la cafétéria. Nous vous tiendrons informés dès que possible.

Son coeur à l'agonie se crispe. L'attente est devenue sa pire ennemie depuis le kidnapping. Inspirant profondément, Felix s'oblige néanmoins à laisser l'arme au repos pour suivre le reste des civils déplacés en zone isolée. A son arrivée, il remarque que des postes d'examen médicaux ont remplacé les tables et les chaises du réfectoire. Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Le chat tente de comprendre la gravité de la situation mais son esprit tout entier refuse de penser à autre chose qu'à Max. Rendu vaseux par cette torture mentale ainsi que par la fatigue accumulée, Felix vacille sur ses pieds avant d'accepter de prendre place dans la file d'attente. Des regards suspicieux se tournent vers lui. Le moindre éternuement, la moindre petite toux semble effrayer les autres qui, comme lui, se retrouvent enfermés sans le vouloir.

Dans cette queue avançant au ralenti, l'angoisse serre la gorge de Felix au point de rendre ses déglutitions douloureuses. Le chat est sur le point de craquer nerveusement. Il le sent, c'est là, tout prêt, derrière chacun de ses battements de cils ; le manque de Max et le fait de ne pas savoir où en est sa réanimation sont autant de paramètres attaquant les limites de sa patience. C'est alors que le vibreur du téléphone le fait sursauter. A la vue de la photo de Chad sur l'appel entrant, l'estomac du chat tombe dans ses talons. C'est d'une voix usée qu'il répond en collant l'appareil à son oreille. Mon ange ? Jamais chaton n'a miaulé aussi tristement après son maître.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyDim 26 Mai - 23:12

Ses doigts se resserrent mollement sur son téléphone ; il est son unique chance de pouvoir parler à Félix et lorsque la voix de son mari caresse ses tympans, son coeur se crispe brutalement. Il a la sensation que le lit sur lequel il est allongé est en train de l'aspirer, de l'enfermer brutalement entre les couches de tissu pour l'empêcher de respirer mais Chad se doit de ne rien lâcher. Son esprit se verrouille pour ne laisser place qu'à la douceur de sa voix contre son oreille. Ce n'est pas le moment de demander à son mari ce qu'il a fait pour le sortir de là, quel pacte avec le diable les relie à présent à la vie. La mort est difficile en affaires, il se doute bien que s'il est encore vivant, c'est que Isaak avait de quoi faire peser dans la balance. La bataille qu'il vient de vivre n'est qu'une minuscule partie de ce qui les attend à présent. Félix bordel ... Le soulagement. Un long soupire accompagne ses mots. Au bord du précipice ses sentiments se mélangent. Son coeur est poisseux, couvert de détresse et d'amour éternel.

Je me suis fait un sang d'encre.
Plus calme, sa tête s'enfonce dans son oreiller alors que la douleur disparaît le temps que ce téléphone le maintient hors de l'eau. Le souffle court, les yeux mi-clos, il redresse sa seconde main pour la passer sur son crâne à nouveau rasé pour les opérations qu'il vient de subir. T'es où ? Je comprends rien ... T'es où. Sa voix tremble légèrement même s'il s'efforce de tenir le cap dans ces moments difficiles.

Une part de son corps le supplie de retrouver celui de son mari pour pouvoir lâcher toute la tension qui le noue depuis une éternité. Tant que tous les deux ne se retrouveront pas réellement alors, Chad ne pourra jamais vraiment respirer ou se laisser aller. Il n'y a qu'en Félix qu'il a suffisamment confiance pour parvenir à s'ouvrir, se libérer. Le reste du monde est foncièrement mauvais, il a eu le temps de le voir, de l'expérimenter. La vie est une expérience qui te plonge vers les mauvaises personnes pour que tu apprennes à leur survivre. Isaak reste son allié, le seul, qu'il accompagnera jusqu'à la fin. Même les enfers ne lui font plus peur, tout s'apprivoise. Absolument tout.

Tu vas bien ? Il se doute que la question tombe mal mais c'est seulement un moyen comme un autre de l'entendre et de chérir sa voix.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyLun 17 Juin - 14:00

Bordel.
C’est le mot juste ; celui qui décrit à merveille la situation. À son entente, Félix soupire lourdement. Il est, lui aussi, plus que soulagé d’avoir la voix de Max au creux de son oreille et se sent moins seul dans sa détresse. Une détresse réactionnelle, plus due à l’angoisse de la séparation qu’à la prise de conscience de la merde phénoménale dans laquelle ils se trouvent désormais. À vrai dire, face à l’ampleur des problèmes auxquels il se doit de faire face, seuls les informations primaires sont retenues par le cerveau fatigué de Félix. Sauver Max était la priorité absolue, qu’importe le prix à payer. ” Je suis désolé pour tout ce temps ...” Sa voix se meurt en regrets humides gorgés de sanglots que le chat contient pour faire bonne figure au sein du réfectoire. Chaque seconde de chaque heure passée à imaginer son amour subissant les pires tortures ont rendu Félix plus à fleur de peau que la moyenne. S’excuser de ne pas l’avoir délivré plutôt est une expiation de ses péchés, une nécessité pour calmer la culpabilité qui le ronge. ” Je suis dans l’hôpital et je - MAIS FOUTEZ-MOI LA PAIX ! ” Agressif, Félix repousse avec hargne l’infirmier venu à sa rencontre pour lui passer un tensiomètre. Ses gestes brusques attirent les regards des autres personnes présentes dans la file. Réactifs, les agents de sécurité convergent dans sa direction. La tension est palpable, surtout lorsqu’on lui demande de raccrocher pour se soumettre aux examens de quarantaine. Aux prises avec ceux qu’il considère comme des agresseurs à partir du moment où ils affichent clairement leur intention de le séparer de son seul moyen de communication avec Max, le chat se met à crier dans le combiné : ” JE VAIS BIEN ! ” Mais la gifle qu’il décroche au vigile donne l’impression du contraire et la poigne des employés se durcit. Félix sent le téléphone lui échapper ...

C’est alors que ses nerfs lâchent. N’ayant eu de cesse de s’accroître au cours des derniers jours, ça frustration explose en même tant que le coup de feu qu’il tire en l’air pour dissuader quiconque de le toucher à nouveau. Soudain, la panique s’empare de la foule entassée. Des cris se font entendre ; membres du personnel et proches des familles se dispersent en courant. Félix, lui, profite de l’agitation pour semer la sécurité. Les pans de sa chemise tachée de sang séché virevoltent dans son sillage tandis qu’il se dérobe en empruntant une sortie de secours. Face à lui se dessinent les escaliers de service rendus déserts par l’instauration de la quarantaine. Sous pression, il grimpe deux étages à toute vitesse avant de percuter une porte battante menant au couloir des admissions. Derrière la fenêtre de l’une des chambres, deux enfants jouent à un jeu de société. Face à cette image, Félix range son arme à la hâte puis ralentit le pas. Des infirmières inquiétées par le coup de feu se précipitent vers lui à la recherche d’informations. Acteur dans l’âme, il n’a aucun mal à faire passer son essoufflement pour la conséquence d’une fuite effrayée. ” Il y a des blessés, ils ont besoin de vous.” Dit-il en pointant les étages inférieurs d’un doigt empressé. Est-ce vraiment un mensonge ? Dans un mouvement de foule, tout peut arriver. À vrai dire, l’intégrité physique des personnes mises en danger par son acte irréfléchi lui importe peu. Félix est déjà en train d’ouvrir les portes une à une à la recherche de Max.

Lorsqu’il arrive au bout du couloir, le chat réalise qu’il tient toujours à la main le téléphone en mode appel. Il rapproche le combiné de son oreille au moment d’ouvrir la dernière porte. ” Je suis là. Murmure-t-il alors à son ours dont le crâne rasé se dessine derrière le battant. Un sourire de soulagement étire ses traits tirés. Félix s’approche du lit, laisse tomber le portable dans les plis des draps et se love contre son époux. Épuisé, à bout de forces, il réalise enfin que sa seule véritable maison se trouve entre les bras de cet homme. Contre sa peau tâchée d’hématomes, Félix est enfin chez lui. En cet instant où tout le monde panique par sa faute, Twist se sent enfin en paix.


Dernière édition par Felix Twist le Ven 28 Juin - 13:19, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyLun 24 Juin - 13:53

La voix de Félix le ramène sur terre et lui remet un peu les idées en place. Petit à petit, Max refait sa vie en sens inverse. Quelques jours plus tôt il était encore fermé dans un garage, les yeux bandés les trois quart du temps et l'homme qui lui parle à l'autre bout du fil n'est autre que son sauveur. Plus seulement son mari ni même son âme-soeur mais aussi celui qui l'a sorti de toute cette merde. Sans ses sacrifices, probablement que Max serait mort mais une question ne cesse de subsister.
Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Le sauver lui alors qu'Isaak aurait pu s'en sortir, continuer une belle vie, plus tranquille, tout en laissant derrière toutes ces histoires malsaines qu'ils vivent à deux pour combattre de vieux démons.
Le problème c'est que Chad n'avait pas réalisé que tuer un monstre ferait venir toute sa meute. Les enfers sont comme ça, travaillent en groupe et ne les laisseront qu'une fois qu'elles auront leur vengeance.

Il entend son mari se débattre et s'énerver à l'autre bout du fil. Max fronce les sourcils mais ne parvient pas à lâcher un mot, tout se passe trop vite pour son corps tout juste sorti d'anesthésie. Il voudrait simplement pouvoir se lever et aller le rejoindre mais ses jambes ne tiendraient pas le coup. Sa large masse atteinte de Parkinson met plus de temps que la moyenne pour se remettre des chocs émotionnels qu'elle subit. L'ours n'a de force que son esprit. Sa musculature est un leurre. Plus le temps passe et plus son énergie s'amoindrit. Un mental d'acier dans un château de verre.

Le coup de feu résonne dans tout l'hôpital et son corps sursaute. Isaak n'est plus à l'autre bout du fil pour le rassurer et lui dire qu'il va bien. Il sent en lui une peur étrange prendre en otage ses organes. Son cœur se serre, se débat, peu enclin à se laisser faire face à la panique. Il entend les pas des infirmiers, claquer brutalement sur le sol pour rejoindre les étages du bas mais lorsque sa porte s'ouvre et qu'elle laisse place au visage de son mari, tous ces sentiments nocifs disparaissent. Sa gorge se noue, ému de le retrouver.  Ses bras s'ouvrent tendrement pour lui laisser une place à ses côtés. Max l'incite à s'allonger tout contre lui malgré les quelques douleurs dont son corps est accablé.

Tu es là. Qu'il murmure d'abord, ses lèvres déposent un baiser sur sa tignasse. Il ressent le stress chez Isaak. Toutes ces émotions qu'il a accumulé lui tordent  le coeur. Comme à son habitude, l'ours tente de les aspirer comme il l'avait fait le soir de leur première rencontre dans ce bar alors que son mari  venait de lui jouer un morceau de piano. Les mêmes notes traînent dans sa tête comme pour les calmer tous les deux. En fermant les yeux pour profiter de leur étreinte, il peut revivre la scène avec exactitude. Isaak d'abord si haut dans son mépris était petit à petit redescendu pour devenir aussi vulnérable qu'à cet instant. Ses larges mains le serrent bien contre lui, plus mollement que d'habitude mais toujours avec cette force chaleureuse.

C'est toi qui a causé tout ce remue ménage ? Un léger sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il ouvre les yeux. Le moment est étrangement normal pour cette vie d'horreurs dans laquelle ils évoluent ensemble. Il caresse du bout des doigts ses cheveux, apaisé de retrouver son homme. Plus rien n'a d'importance pour le moment. Il ressent le besoin de partager un instant simple à ses côtés. Qu'importe qu'il soit éphémère.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyJeu 4 Juil - 10:48


Sentir la main de Chad autour de son épaule, le serrant contre son torse abîmé, était tout ce dont Felix avait besoin. Les yeux fermés, il savoure les baisers dans ses cheveux comme un chat s’offrirait aux caresses. Ce n’est qu’après des moments de détresse aussi intenses que ceux vécus ces derniers jours qu’il est possible de comprendre à quel point la présence de l’ours est bénéfique pour lui. À son contact, Felix sent son corps et son esprit se vider des tensions mortifères.  Rattrapé par la fatigue, il se laisse aller au silence car ce dernier se suffit à lui-même. Lover contre son homme, le chat retrouve le sentiment de sécurité que seul cet être rencontré par hasard au pied d’un escalier est capable de lui offrir. Il pourrait presque s’endormir et oublier que tout n’est plus que chaos dans leur existence mais se contente de sourire mollement en direction du blond, le menton relevé et le regard coupable. Un regard usé par le stress mais au fond duquel brille l’éternelle flamme de sa malice et de son insolence. « Tu exagères toujours, mon ange ... » Affectueux, Félix frotte son front contre le menton piquant de Max.  « Ça panique pour trois fois rien dans cet hôpital. » L’air suffisant qu’il se donne n’est clairement affiché que pour faire sourire le malade contre lequel il se tasse encore un peu plus. Après tous ces jours de séparation, Felix serait prêt à se greffer corps et âme au colosse pour être certain de ne plus jamais le perdre. L’oreille collée contre sa poitrine, il entend chacun des battements de son cœur. Ces derniers lui remémorent la cadence des coups de feux tirés dans l’entrepôt lors de la charge russe. Là oui, il y avait de quoi paniquer ...

Après quelques minutes de calme, la porte finit par s’ouvrir à nouveau sur un infirmier et deux agents de sécurité. L’un d’entre porte encore l’empreinte de la gifle de Felix sur sa joue. Ce dernier soupire lourdement puis dandine sur place afin d’extraire son arme qu’il pointe, crosse offerte, en direction du cortège.  « Laissez-moi seulement le temps de lui dire au revoir. » Avec douceur, ses lèvres caressent le front de Max avant de descendre le long de son nez tuméfié. Arrivées à sa bouche, elles l’embrassent comme s’il partait en guerre. La garde à vue, qu’elle soit new-yorkaise ou australienne, n’a jamais rien de réjouissant. Au moment de mettre fin à ces trop courtes retrouvailles, sa voix se fait murmure à l’oreille de Max. « Ne t’inquiète pas. Je te sors d’ici dès que j’en ai fini avec ces plouks.  Je t’aime. » Sur ces mots, le chat se dégage, laissant ainsi la place à l’infirmier. Les bras solides des vigiles se referment sur lui et l’immobilisent, mains dans le dos. Indifférent, Felix fixe son amour jusqu’à la dernière seconde avant que la porte de la chambre ne se referme.

Une fois dans la voiture de police, il n’a plus qu’à espérer que son alliance avec la mafia lui épargnera de retourner en prison. Tandis que le véhicule se met en mouvement à grands coups de sirène et de gyrophares, une sueur froide lui parcourt l’échine. Son regard tombe sur la paire de menottes entravant ses poignets. Impression de déjà vu ... Etrangement calme, Felix croise son propre regard dans le rétroviseur. Ils ne le savent pas, mais l’homme que les agents ramènent au poste n’est pas celui qu’il prétend être ...

* * *

3 putains de semaines.
Les plus longues de toute ta vie. Plus longues que celles passées au frais avec Perry, Stolen et tous ces autres qui font pâle figure face à celui que tu t'apprêtes à retrouver. Dehors, le soleil d’hiver éclaire la plage de ses rayons timides. Tu retires tes lunettes noires. Votre maison ne t’a jamais paru si belle, comme sortie d’un rêve impossible. Ce genre de rêves dans lesquels tout se passe bien, sans marres de sang, dettes et autres allégeances prêtées en désespoir de cause. Un soupire t'échappe, lourd ; aussi lourd que le poids sur tes épaules. Celui des responsabilités et des obligations ; celui du prix à payer pour que Max survive à toute cette histoire. Un pas après l’autre, tu t’avances jusqu’à la porte. Les volets sont ouverts, un balais et un seau décorent l’encadrement du perron. Le personnel que l’on t’a promis pour prendre soin de lui pendant ton absence semble avoir pris son rôle à cœur. Tu n’en espérais pas moins après les sacrifices qu’il vous aura fallu faire pour être certains qu’il rentrerait chez vous finir sa convalescence.

Tu frappes, phalanges recourbées, cœur au bord des lèvres et cravate parfaitement assortie au reste de ta tenue. Impression dégueulasse d'être déguisé en escroc lorsque tu ouvres délicatement, tête passée dans l’entrebâillement. Mon ange ? Je suis rentré.  Des mots que tu prononces d’une voix tremblante à la fois de soulagement et d’inquietude. Des mots que tu espérais pouvoir prononcer chaque soir passé loin de lui, enfermé dans cette chambre d’hôtel et contraint par tes nouveaux amis d’accomplir ton devoir. Des mots qui ne trouvent pour écho que les miaulements de Maurice, rouquin miraculé s'avançant jusqu’a toi pour dégueulasser ton pantalon de ses poils de carotte. Tu le ramasses et le câlines à outrance, le nez fourré dans son pelage à la recherche de l’odeur du blond. Salut l’affreux. Oú est papa ?
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyVen 12 Juil - 11:08

Depuis que son amour avec Isaak a vu le jour, Chad a la sensation d'avoir ramassé sur le bord de la route un enfant maudit que tout le monde recherche. Un môme un peu crasseux mais au regard merveilleux auquel on s'attache tout de suite et qu'on ne peut se résoudre à laisser tomber. Un minuscule gamin qu'on embrasse chaque soir avant de dormir en priant pour que demain ne lui soit pas fatal.
Leur amour est en proie à des forces obscures qu'ils se doivent chaque jour repousser pour rester l'un à côté de l'autre. C'est aussi grâce à cette menace qui plane au dessus de leur tête depuis tous ces mois que Maxym a retrouvé une part de sa vie. Avant tout cela, il ne faisait que vivre de façon automatique. Pas de sentiments si ce n'est une grande apathie qui le poussait à la mélancolie. Rien de transcendant, rien qui n'en valait véritablement la peine.

Encore fatigué de son opération et des jours d'horreur qu'il vient de traverser, Chad se contente de tenir contre lui Félix sans être capable de réellement réagir au monde extérieur. Il entend ses paroles mais maintenant qu'il le maintient contre lui, il est incapable de pouvoir le protéger. Une part de lui, bien plus profonde et souterraine s'inquiète pour le chat mais elle a tellement de chemins à faire pour retrouver la surface qu'il ne peut pas réagir. Exténué, ses yeux se ferment et s'ouvrent légèrement lorsque Isaak se redresse quand la porte se ferme. Il ressent ses lèvres, les bienfaits qu'elles ont sur tout son organisme. Il parvient par un élan d'énergie à répondre à son baiser lui glisser un je t'aime.

Il l'aime. C'est indéniable. Et lorsque leurs regards se détachent, le déchirement est toujours le même, puissant, douloureux. Il a la sensation que sa tête est une bouteille d'eau pétillante que l'on a remué de toutes ses forces avant de l'ouvrir. Toutes ces questions qu'il ne peut pas encore poser à Félix le hanteront encore longtemps.

[…]

Depuis qu'il est revenu dans cette grande maison et que celle-ci est vide d'Isaak, Chad passe le plus clair de son temps sur cette petite terrasse avec vue sur la mer. Les premiers temps parce qu'il était en fauteuil roulant et que rejoindre la plage lui était impossible et maintenant car il aime la douceur de l'atmosphère qui s'en dégage. Ces derniers temps pour se vider la tête, l'ours s'efforce de coucher quelques mots sur le papier. Avant qu'un gamin ne lui vole son journal intime quelques années plus tôt et qu'il se sente ridicule comme un adolescent, Chad écrivait chaque jour. Ici, ses capacités de concentration, ses maux de tête et Parkinson l'empêchent d'être aussi performant mais il se surprend agréablement à être plus serein malgré l'absence de son chat. Les nuits sont les plus longues car elles déposent sur lui une pellicule de solitude contre laquelle il peine à lutter.

L'infirmière à domicile avec qui l'Ours a sympathisé court en sa direction, aussi enjouée qu'il l'aurait été si c'était lui. Ton mari arrive ! La voiture est dans l'allée, je t'assure. Viens avec moi qu'on mette un peu d'ordre dans tout ça. Elle parle en réalité de ses cheveux qui repoussent anarchiquement et qu'elle essaie de maintenir mais aussi de cette barbe que Max refuse trop souvent de raser. Pourtant, le cœur serré comme un poing par l'émotion, Chad capitule, quitte sa terrasse et l'accompagne dans la salle de bains. Là, elle lui montre les affaires qu'il doit mettre, un pantalon et une chemise souple claire car elle trouve que les couleurs pâles et chaudes lui vont bien. Lui a plus la sensation d'être une grosse boule de glace saveur vanille mais il ne se sent pas de la contredire. L'ours ne contredit jamais de si beaux sourires en réalité. Elle ne le lâche pas d'une semelle, coiffe sa barbe, lui passe un peu d'eau sur le visage. Si avec ça tu ne le fais pas craquer. En entendant la porte s'ouvrir, Chad prend une longue inspiration et s'avance finalement dans l'entrée. Il le remarque immédiatement, toujours si beau et élégant dans son costume, serrant contre lui Maurice. Il n'aurait jamais cru un jour assister à nouveau à ce genre de moments si simples et pourtant émouvants.

Bon retour à la maison. La voix de Chad est chaude,accompagné d'un sourire timide comme s'il redécouvrait son mari. Il fait un peu adolescent malgré ses quarante passés et tous les problèmes de santé qui découlent de sa malchance. Il ouvre légèrement les bras alors que ses yeux de biche battent des cils. Moi aussi j'ai droit à un câlin ?
Il ne voudrait pas gâcher ce moment si Félix venait à lui en vouloir pour une raison ou une autre. Ils n'ont pas pu communiquer depuis leur séparation et Chad préfère avancer à petits pas.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptySam 13 Juil - 0:17


Bon retour à la maison.
Tu sens ton estomac remonter jusqu'à ta glotte. Ton regard se braque sur lui, pupilles dilatées par l'endorphine ; Chad se tient là, devant toi, plus beau qu'il ne l'a jamais été. La lueur tamisée du hall d'entrée le rend rayonnant dans sa chemise de vacancier. Seule une ombre voile son regard : la même que celle que tu croises tous les matins dans le miroir. Une fatigue émotionnelle provoquée par la séquestration, quelque chose que même le temps n'efface pas. Cet homme que tu aimes plus que tout au monde sait désormais ce que l'on ressent lorsque d'autres nous torturent et apprécie probablement autant que toi ce moment durant lequelle vos iris s'accrochent pour tout dire sans un mot. Des autoroutes invisibles se tracent et font circuler l'émotion qui te prend de le voir sur pieds, visiblement bien remis de l'opération. Bonheur intense.

Avec des gestes plus lents que la moyenne, tu reposes Maurice par Terre. Le pas est solennel lorsque tu t'avances vers Max, bras ouverts. En entrant dans le périmètre de son aura, tu sens les ondes rassurantes de ton ange dilater tes bronches. Il a mis du parfum.

Vos corps se rencontrent. Les bras de sa douceur t'enlacent en même temps qu'il referme son étreinte autour de ton torse. Les énergies s'échangent, belles, aimantes et douces comme de la soie. Tu gémis de bien-être, coupé du monde, enfermé dans votre bulle. Nez fourré derrière son oreille, tu laisses s'exprimer ton soulagement : Tu m'as tellement manqué. Tellement que tu ne parviens pas à le lâcher, les poings serrés autour du tissu de sa chemise. Un rire nerveux t'échappe. Il n'y a qu'a toi que ça va, ce genre de chemise. La tendresse et l'affection dessinent sur tes lèvres un sourire appréciateur.

La joie de le revoir l'emporte sur tout le reste.
Les remords, les problèmes et le futur incertain.


Dernière édition par Felix Twist le Jeu 18 Juil - 22:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyJeu 18 Juil - 0:13

Il se sent comme un soldat revenu de la guerre. Chad n'a jamais mis un pied sur un champs de bataille mais il sait ce que cela fait, d'avoir frôlé la mort et d'en revenir triomphant, brisé par la peur mais renforcé par la vie.
Il n'a jamais autant apprécie chaque bouffée d'oxygène qu'à cet instant où le regard d'Isaak rejoint le sien. Leurs pupilles s'enlacent dans un silence délicat. Son âme est en train de retrouver sa moitié et pour la première fois depuis trop longtemps, le colosse se sent à nouveau entier, complet. Avant ça il n'était plus qu'une moitié d'homme enfermé dans une enveloppe à l'agonie. Souillé par les coups d'inconnus qui en voulaient à leur bonheur, il a bien senti le moment où il lâcherait prise mais le visage de son chat l'aidait à tenir.

C'est exactement pour ce genre de moments qu'il s'est battu, qu'il a lutté avec violence et courage : il ne pouvait se résoudre à lui dire au revoir sans même le prendre dans ses bras et le rassurer. Peu après leur rencontre, les deux hommes se sont promis de mourir ensemble et il en aurait été malade, de partir comme ça, tel un voleur, en traître. Il n'aurait pas supporté qu'Isaak vienne cracher sur sa tombe et la souiller de larmes pleine de rancœurs.

Lorsque leurs corps se touchent enfin, Chad sent en lui une vague de chaleur le prendre aux tripes. Il a la sensation qu'est en train de se raviver un brasier qu'il avait éteint jusqu'ici pour que personne ne le remarque. Il ne pouvait pas se permettre que des démons malhonnêtes prennent en grippe son coeur à cause de quelques signaux de fumée. Et là, Isaak est un soldat qui souffle sur les braises. Son souffle se coupe et tandis qu'il le complimente, Maxym lui offre un sourire complice. Sa main se pose sur son menton et redresse son visage.
Ce que cet homme peut être beau et fort.
L'enfer ne lui a rien pris de son élégance ni de son charisme.

Si tu savais comme je t'aime, toi. Lui, cet homme dont il était tombé amoureux alors que le fantôme d'Eros faisait encore trembler son coeur. Lui, qu'il avait épousé sans se dire une seconde qu'il pourrait un jour le regretter. Lui, avec qui il avait tout partagé, jusque dans les moindres détails et qu'il continue encore de découvrir chaque jour. Jamais Isaak ne cessera de l'impressionner. Son mari est divin.

Il l'attendait tellement ce moment là, où ses lèvres se poseraient à nouveau sur les siennes pour l'embrasser. Cet instant précis où il aurait à nouveau assez de force pour le serrer contre lui, fermement, avec possessivité tout en l'empêchant de lui échapper. Sa langue se ligue à ses fantasmes et cherche celle d'Isaak.
Si son mari ne comprend pas qu'il est temps pour lui de répondre à ses devoirs alors Chad le lui fera comprendre plus explicitement. Si ses mains tremblent, ce n'est plus de Parkinson mais d'affection. Une maladie tout aussi compliqué capable de faire sortir le pire comme le meilleur chez un homme.
Ce qu'il peut l'aimer.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyJeu 18 Juil - 22:46


Chad n’a pas besoin de manœuvrer pour t’immobiliser et capter toute ton attention ; son regard de biche a toujours été le plus efficace des pièges. En deux battements de cils, te voilà pris dans ses filets. À peine si tu sens la pression de ses doigts autour de ton menton que ta bouche se rapproche déjà de la sienne, attirer telle une abeille par le miel de sa salive. Le baiser, humide et profond, s’accompagne d’un sentiment de plénitude étourdissant. Au contact de vos langues, tu sens tes entrailles se rétracter puis gonfler soudainement, doublant de volume. Un rouge délicat te monte aux joues tandis que ton corps réagit à l’appel du sien de manière instinctive. Torse contre torse, les pas s’entremêlent et avancent à reculons dans le couloir jusqu’à ce que le dos du blond rencontre la porte de la salle de bain laissée entrouverte. Les gonds grincent, quelqu’un sursaute.

Alerte, tu retires la main que tu avais glissé dans son pantalon afin de saisir l’arme cachée sous ta veste. L’ambiance change du tout au tout lorsque tu te retrouves entre Max et une étrangère, canon pointé en direction de sa tête, l’autre bras tendus vers l’arrière pour protéger ton homme. Qui êtes-vous ? Cassante, ta voix déborde d’agressivité et de frustration. Ce comportement n’a rien de normal ; c’est celui d’un animal sauvage. Un animal retenu en cage pendant des semaines et trop au courant des méthodes de ses collaborateurs pour ne pas être méfiant envers quiconque ne fait pas partie de son cercle privé. Hostile, tu t’apprêtes à tirer au moindre mot de travers. La froideur de ton regard suffit à le comprendre.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyDim 21 Juil - 10:38

Le contact avec Isaak est une véritable libération. Même si Chad vient de passer des jours seuls, ici, en sécurité et qu'il ne sait même pas d'où revient son mari, le colosse lave l'absence instantannément. Ils auront le temps d'en parler de manière plus efficace mais pour le moment, son corps le réclame pour combler un vide plus vital : celui du manque. Ses mains franchissent les barrières des vêtements, la douceur de son dos est envoûtante alors que sa chemise dégueule maintenant du pantalon de son mari. Pour la première fois depuis une éternité, Maxym se laisse aller, retrouve de son charisme et de sa brutalité sécurisante.Guidé par leurs élans, il sent à peine la porte de la salle de bains s'ouvrir derrière lui mais sursaute à son tour lorsque Isaak sort son arme.

Qu'est-que- Il met un moment à percuter. Son regard termine de fondre sur l'infirmière terrorisé et un soupir de soulagement quitte ses lèvres. A la voix de son mari, il comprend bien que Felix ne lâchera rien; Une fraction de seconde, il a la sensation de faire face à un autre, beaucoup plus sauvage, beaucoup plus mauvais et capable du pire. Là où Chad pourrait paniquer, sa main se pose sur le flingue de son époux pour le baisser doucement. Hey, c'est rien. Il parle aux deux en même temps. Après avoir vu les pires facettes d'Isaak, le grand blond n'est pas encore décidé à se laisser impressionner par celle-ci. Je voulais te présenter cette personne justement. Elle s'appelle Joyce et elle s'est occupée de moi ces dernières semaines. Sa large carrure s'avance doucement vers l'infirmière. Tous les mouvements du colosse sont d'une tendresse à peine concevables. Tandis qu'elle tremble, terrorisée, la jeune femme se blottit contre le torse sécurisant de l'homme.Joyce comme tu l'as compris, mon mari. L'atmosphère est si lourde qu'il a la sensation de voir ses mots la trancher.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyDim 21 Juil - 14:37



Le canon ne tremble pas. Felix vient de passer trois semaines à abattre des gens qu'il ne connaissait pas pour le compte des russes. Le geste est sûr ; l'attitude maîtrisé : il est plus froid qu'un bloc de glace. Lorsqu'il entend l'explication de la présence de Joyce, le chat ne baisse son arme que parce que sa moitié est entrée dans le champ de tire. Il suffit d'observer la dureté de ses traits pour comprendre qu'il reste méfiant. Où peut-être n'aime-t-il tout simplement pas la façon dont cette fille prend sa place contre le torse de Chad. " Éloignez-vous de lui. " Répondit-il, impérieux.

Le regard d'Isaak croise celui de Chad. Le blond est le seul capable de lire l'inquiétude derrière son agressivité ; tout comme il avait été le seul à pouvoir le consoler, ce soir là, dans la piscine. " Mon ange, il faut qu'on parle. " Sérieux. " Et qu'on baise. " Mais toujours aussi provoquant.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyMer 31 Juil - 22:23

Isaak est froid, presque rigide. Il voit dans les yeux de son mari une agressivité qu'il n'avait plus vu depuis une éternité. Son corps se serre, Maxym souffre de lui infliger un tel stress et s'éloigne immédiatement de l'infirmière en lui faisant comprendre qu'il est temps pour elle de s'en aller et de ne surtout pas s'inquiéter. L'ours sait qu'elle lui fait suffisamment confiance pour ne pas lui en tenir rigueur et s'échappe de la pièce sans même oser le toucher. Elle se fait minuscule, mine choquée et les abandonne dans leurs retrouvailles.

Ça va ? Chad n'a pas la force de l'engueuler ou de le reprendre. Isaak a fait tellement de choses pour lui que cet homme a le droit de craquer lui aussi. S'il ne comprend pas vraiment sa réaction, il accepte qu'elle puisse lui être légitime, rassurante.

Sa main se pose à nouveau sur la nuque de son époux pour le rapprocher de lui et lui voler un baiser. Tu préfères qu'on fasse ça dans quel ordre ? La baise puis la discussion ou  bien la discussion puis la baise ou les deux en même temps ? Le regard de Chad est comme un nid douillet dans lequel Felix peut venir se lover.
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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyMer 7 Aoû - 0:13


Action - Réaction.
S'il est des choses qui ont cruellement changées ces derniers mois, ton autorité naturelle, elle, reste la même. Deux secondes suffisent à rétablir l'ordre et faire déguerpir cette étrangère de sous ton toit. Tendu, tu ne réponds à la question de Max qu'après avoir entendu claquer la porte d'entrée. " Oui, je ... " Le face à face inattendu avec celle qui a probablement été la seule compagnie de Maxym durant ton absence rend les mots plus difficiles à trouver. D'une part il y a la certitude d'avoir agit comme il était nécessaire de le faire, de l'autre la culpabilité de t'être imposé à ce point face à l'aide à domicile. " Excuse-moi. " Lâches-tu finalement, incapable de reprocher au blond d'avoir sympathisé avec une espionne potentielle alors qu'il était seul et souffrant par ta faute.Le fait est que tu n'étais pas là. Absent, encore et toujours, si bien que tu estimerais presque ne pas mériter le baiser qu'il t'offre pour t'aider à te calmer.


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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyMer 21 Aoû - 19:21

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MessageSujet: Re: ISAAD # Quarantaine et perpétuité   ISAAD # Quarantaine et perpétuité EmptyMar 27 Aoû - 14:37


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