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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]

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MessageSujet: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyVen 10 Juil 2015 - 21:02

quarantaine

Résumé de l'épisode précédent Δ Dès leur rencontre, Anna et Anton ont beaucoup ri à l'occasion d'une journée d'amusements à l'hôpital au profit du service pédiatrique. Concourant dans des équipes adverses, ils se sont beaucoup taquinés, jusqu'à parfois devenir gentiment provocants. Ils ont joué au chat et à la souris, alternant régulièrement entre les deux rôles. Mais quand Anton s'absente sans prévenir, Anna le rejoint dans la chambre d'un enfant qui présente des symptômes de la variole, virus très contagieux. L'enfant ne s'en sort malheureusement pas, et Anton, Anna et une infirmière se retrouvent en quarantaine au moins pendant deux semaines.

Pour Anna, il y peu de chose aussi difficiles que de se sentir enfermée. Elle n'a jamais vécu dans une cave ou quelque chose comme ça, mais toute son enfance a été cloisonnée par des exigences dictées par son père et son statut, l'obligeant souvent à rester cloîtrée chez elle pendant de longues semaines. Elle a étudié à domicile avec les meilleurs professeurs mais n'a pas eu le loisir d'avoir des amis avec qui jouer à la récréation, ou même de partir en colonie de vacances. Les seuls enfants qu'elle côtoyaient étaient des enfants pourris gâtés qui obéissaient toujours à papa et maman et chez qui aucune once de rébellion n'existait. Alors oui, pour Anna, être enfermée est difficile. Mais là, c'est encore plus dur. Il plane au dessus de sa tête comme une épée de Damoclès, la menace d'un danger d'infection dû à un virus mortel.

* Ça t'apprendra à faire du charme aux médecins ! *

Voilà la pensée qu'elle a eue lorsqu'elle a appris qu'elle resterait sûrement enfermée pendant deux semaines dans une toute petite partie de l'hôpital. Celui qui le lui a appris avait beau être celui avec qui elle se sentait bien quelques minutes plus tôt, elle avait tout de suite regretté s'être laissée aller avec lui. Anton semblait être un homme bien, mais si elle ne l'avait pas suivi, elle ne se serait pas retrouvée dans une telle galère. Mais au lieu de lui en vouloir, elle s'en voulait à elle-même d'être aussi bête. C'était comme si le karma venait de frapper à sa porte et que pour ce faire, il avait condamné cet enfant, ce pauvre petit qui finalement ne s'en était pas sorti. Elle avait envie de craquer, mais elle ne voulait pas pleurer devant Anton et devant cette infirmière qu'elle ne connaissait même pas. Non, il fallait qu'elle s'isole. Alors, elle partit en direction des toilettes, pour libérer ses pleurs. Jamais elle n'avait vu mourir un enfant sous ses yeux, ce sentiment d'impuissance l'avait complètement abattue et elle libérait simplement la tension qu'elle avait accumulées durant les quelques minutes où tout s'était passé.


******************** Deux heures plus tard ********************

Anna est assise sur une chaise et observe un homme en combinaison étanche préparer de quoi la vacciner. Elle n'a jamais trop aimé les piqûres, mais a-t-elle vraiment le choix ? Alors elle serre les dents, et détourne la tête le temps de l'injection. Le médecin qui lui administre le vaccin tente de la rassurer sur le peu de risque d'attraper la variole, mais ça ne fonctionne pas. Elle a l'impression qu'elle ne sortira jamais de cet endroit, et qu'elle devra toujours vivre ici, dans quelques pièces d'un hôpital, à manger de la nourriture sous vide apportée par des cosmonautes venus d'ailleurs.

La seule chose qui la console c'est le sourire faible mais apaisant d'Anton qui, silencieusement, tente de la rassurer.


******************** 3h du matin ********************

La lumière hospitalière ne peut jamais s'éteindre totalement, si bien qu'elle empêche Anna de dormir. C'est ce que tente de se dire la jeune femme, qu'il s'agit seulement de la lumière, mais la vérité est toute autre. Elle ne cesse de revivre les efforts qu'elle a faits pour sauver Tim, et revoit toujours son corps sans vie dès qu'elle ferme les yeux. Il était faible la veille, lorsqu'elle lui a fait la lecture, mais ça arrive souvent dans un hôpital, que des enfants soient fatigués, après tout ils sont malades. Mais elle ressent de la culpabilité, elle a le sentiment qu'elle aurait pu faire plus, comme deviner que quelque chose n'allait pas, où peut-être agir plus vite quand il s'enfonçait. Mais le fait est qu'elle n'a pas de formation médicale à proprement parler et qu'elle n'a pas accès aux dossiers des patients de l'hôpital. Elle n'est qu'une animatrice.

Alors elle contemple le plafond, avec ses petites taches noires sur les carrés qui le constituent. Elle a beau être fatiguée elle ne dort pas. Anton lui a laissé le lit médicalisé qui a été désinfecté, et utilise le lit pliant qui est habituellement attitré aux parents qui souhaitent rester auprès de leur enfant malade. L'infirmière, quant à elle, a préféré dormir sur le canapé de la salle de repos qui leur a été mis à disposition. Anna n'entend pas de bruit, et ne peut donc pas savoir si Anton est réveillé ou non, mais elle se pose la question. Ça ne doit pas être la première fois qu'il perd un petit patient. Elle se demande comment il arrive à gérer ce genre de situation. Et puis, n'en tenant plus, elle chuchote :

Vous dormez ?
© GASMASK


Dernière édition par Anna Inan le Ven 21 Aoû 2015 - 22:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptySam 11 Juil 2015 - 12:47

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Depuis le décès de Tim, les choses s’étaient un peu précipitées, par téléphone ou bippeur, Anton communiquait avec le reste du personnel de l’hôpital et en particulier ses supérieurs hiérarchiques, deux-trois collègues tentaient également de prendre des nouvelles.

Ce qui put le rassurer le plus, c’était la voix de Léo, son cousin. Il lui assura lorsqu’il l’eut au téléphone, qu’il prendrait soin (avec Andy) de la petite fille dont Anton avait la charge. Cet enfant n’était pas le sien mais il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Le rapport entre un médecin et son patient se devait toujours de rester strictement professionnel sans pour autant perdre le côté humain du métier. Sympathiser, faire preuve d’empathie, de compassion, de tendresse et attention, c’était tout à fait possible. Le tout était de savoir doser ces marques d’affections afin de ne pas franchir la ligne.
Avec Kelsie, elle n’était absolument pas devenue comme sa fille mais clairement une enfant qu’il aimait beaucoup et qu’il avait à charge jusqu’à ce que les grand-parents biologiques puissent prendre la relève. La fillette s’était attachée au médecin plus qu’il ne l’aurait fallut. Il n’aurait pas fait cela pour tout le monde mais l’alchimie entre ces deux-là était indéniable. L’histoire de l’enfant avait bouleversé la vie de Anton et la présence de ce dernier avait été comme une bouée de secours pour la petite. Ils s’étaient bien trouvés comme on dit.

A  présent, il pouvait donc se concentrer sur les personnes avec lui à cet instant. Sachant que la petite était entre de bonnes mains et serait rassurée par les personnes de confiance, il prendrait des nouvelles par téléphone et prévenait Andy et Léo qu’à tout moment ils pouvaient le contacter à la moindre question que cela vienne d’eux ou de Kelsie. Raccrochant le téléphone, le médecin retourna auprès de l’infirmière Jolène. L’animatrice n’était pas là mais avait du s’absenter dans la partie WC probablement. Du moins c’est ce que la jeune femme blonde lui dit. Elle l’avait vue partir dans cette direction. Le pédiatre aurait bien été voir si la brunette tenait le coup car ils venaient de perdre un enfant après tout et la jeune femme n’y était certainement pas préparée. Toutefois il savait qu’il ne pouvait se rendre là-bas (légalement parlant) et attendit qu’elle revienne.

— 2h plus tard —

Il discuta avec l’infirmière de la façon dont ils s’arrangerait pour les quelques jours à venir puis pour dormir également. Les toilettes, une salle de repos une petite kitchenette, un placard ou du moins une réserve et une chambre étaient à leur disposition. ça et le long couloir de l’hôpital. Tout semblait vide et trop calme autour d’eux. Jusqu’à ce que des hommes vêtus dans des combinaisons vinrent 2 heures plus tard pour leur prodiguer les vaccins antivarioliques. Entre temps ils avaient eu le temps de visiter chaque coin et recoin du petit espace qui leur était laissé puis de visualiser le matériel médical ou autre mobilier dont ils disposaient.
Puis, tous les trois se retrouvèrent dans une pièce commune le temps que l’injection se fasse. Un homme en combinaison les rassura affirmant qu’il y avait 99% de chance qu’ils ne soient pas affectés. Toutefois il restait ce 1% de risque. Puis il fallait attendre que le soin prodigué fasse un peu son effet. Le temps du vaccin, l’homme voyait la blondinette moins stressée que la jeune animatrice ce qui le poussa à poser sa main sur la sienne afin de montrer que ça irait.

— 21h48 —


Plusieurs heures auparavant il ne s’était pas montré des plus rassurant. Ce qui arrivait à Tim l’inquiétait et l’angoissait même bien qu’il devait minimiser l’impression qu’il laissait. Il se devait d’être la personne contrôlant au maximum la situation en raison de son poste et pourtant il ne maîtrisait pas tout comme il le souhaitait. La preuve était que, après s’être démené avec les deux jeunes femmes avec les moyens du bord pour sauver Tim, cela se termina par la mort de ce dernier.
Une fois les hommes en combinaison partis, il y avait certes un distributeur dans la kitchenette et quelques trucs au frigo mais ils avaient apporté des plats sous-vide comme la consigne leur avait été demandée. Histoire d’avoir de quoi subsister pour quelques jours. ça allait probablement être infecte. La preuve était que les trois adultes n’avaient presque pas mangé. Les événements de la journée les préoccupaient. C’est donc l’estomac quasiment vide qu’ils allèrent tous s’allonger dans leur ‘lit’ provisoire. A propos de provisoire, le pyjama d’hôpital en guise de tenue de nuit l’était tout autant. Leurs vêtements avaient été récupérés afin d’être lavé et on leur avait donné en échange ces tenues d’hôpital. Dr. Holling fit un détour au coin des hommes afin de se rafraîchir le visage. En ce mois estival, la chaleur se faisait légèrement ressentir et il n’était pas certain de pouvoir ouvrir les fenêtres ce soir là. Ce dont ils disposaient en revanche était d’un ventilateur mis à disposition.

Il retourna ensuite dans la pièce dans laquelle il s’était mis d’accord avec les deux jeunes femmes pour y dormir. Le lit d’appoint pour les visiteurs ferait l’affaire. La galanterie anglaise faisait qu’il laissait le lit à Anna alors que Jolène avait opté pour le canapé en salle de repos. S’installant dans le lit légèrement plus bas, il pensait que l’animatrice avait déjà trouvé sommeil, qu’elle était dans les bras de Morphée alors il tenta de faire de même. Allongé sur le dos, il fixait le plafond dans l’obscurité.

— 3h02 du matin —

Le ventilateur faisait un bruit léger et soufflait de l’air frais à chaque passage dans leur direction.  Il se laissait bercer au son de l’appareil ainsi qu’au bruit d’un néon qui allait prochainement rendre l’âme.
Ne sachant pas de quoi demain serait fait, il repensait à la journée qu’il venait de vivre. Comment les instants joyeux une minute pouvaient se transformer en cauchemar celle d’après.
Boire un peu d’eau ne serait pas de refus, il commençait à avoir un peu chaud. Les destinations ensoleillées, l’exposition au soleil, cela ne l’importunait pas bien au contraire mais le fait d’être littéralement enfermé dans cette parti d’hôpital lui convenait que moyennement. Il s’en accommoderait mais pas éternellement.  « Non, je n’y parviens pas » dit-il en réponse à la voix qui venait d’interrompre le silence.

Anna ne dormait pas finalement. Au ton employé, le pédiatre sentait que quelque chose la tracassait. Enfin l’en empêchait. « Vous n’avez pas sommeil ? » demanda t-il afin d’en savoir plus. Visiblement si mais elle repensait au décès de Tim. La première fois qu’elle assistait à une telle scène. Quand elle lui en fit part, le médecin soupira et s’en voulait. Il aurait du lui dire de partir quitte à se débrouiller avec Jolène qui faisait partie du corps médical. Ou bien lui demander de signaler la situation à un interne du service. A la seconde où elle lui fit savoir qu’elle pensait à l’enfant, il considérait qu’il avait mal agi. Les choses n’auraient pas du se dérouler de la sorte.
« je suis vraiment vraiment vraiment désolé que vous ayez assisté à ça tout à l’heure ». Même s’il ne la voyait pas vraiment en raison de l’obscurité, il tourna la tête vers la jeune femme.
« c’était la première fois n’est-ce pas ? ». Elle confirma ses propos. C’était probablement pour cela qu’elle était encore sous le choc. Lui n’était pas au 1er décès bien qu’à chaque fois c’était douloureux. Un enfant restait un être ayant sa vie entière devant lui ! « vous savez ce que je fais pour essayer de ne pas tomber dans la déprime ou pour ne pas m’en vouloir à vie pour les personnes que je n’ai pas réussi à sauver ? ». Il espérait trouver la solution en lui faisant par des propos qui suivirent.
« je pense aux vies sauvées, aux enfants qui ont retrouvé le sourire, la joie de vivre… qu’ils soient à l’hôpital ou de retour chez eux. Rien que de lire le bonheur retrouvé dans leur regard est ce qui me fait le plus plaisir. Pour les vies perdues, je me dis constamment que j’aurais essayé tout ce que j’aurais pu faire ».

Elle semblait perplexe. Le médecin précisa « pensez à tous ces enfants à qui vous donnez ou redonnez le sourire, ceux auprès de qui vous passez beaucoup de temps. Je suis certain que vous n’en êtes pas à votre premier ‘vous êtes un rayon de soleil’ ou ‘merci d’avoir réalisé mon rêve’ » afin d’éviter qu’on ne pense qu’il s’égard, il ajouta rapidement « ce que j’entends par là c’est que vous transmettez de l’espoir à ces enfants, vous égayez leur séjour à l’hôpital et je suis sûr qu’on ne les compte plus, le nombre d’enfant à qui vous avez rendu service et avec qui vous êtes encore actuellement ».

Il respira un bon coup avant de poursuivre « pour Tim, vous n’auriez rien pu faire d’autre. Son état s’est empiré très rapidement, et nous ne disposions que peu de matériel médical en raison du risque de contagion. Je sais bien que vous n’avez pas de diplôme de médecine pourtant, si j’ai sollicité votre aide c’est que je vous pensais largement capable de la fournir. D’être à la hauteur et c’est ce que vous avez fait. Vous étiez à la hauteur…. le petit Sheffield avait contracté un virus qui, à un tel stade, se veut presque incurable. Le sauver aurait été un miracle et nous ne sommes malheureusement pas des Dieux. Les miracles opèrent certes mais c’est si rare…. alors ne culpabilisez pas. Nous avons tous fait ce que nous pouvions, vous comme Jolène ».

Ce que Anton espérait, c’était que l’animatrice n’ait pas les larmes aux yeux, provoquer la tristesse chez les gens n’était généralement pas l’effet recherché. « Puis vous allez en sauver des vies à l’avenir et continuer à faire rire ces enfants malades, il en reste encore pleins qui ont besoin de vous et à qui vous pouvez apporter beaucoup ». L’anglais se doutait qu’elle n’effacerait probablement pas si vite l’image du jeune patient de sa tête mais avec un peu de temps ça irait mieux.

Dr. Holling cherchait un moyen de lui changer les esprits d’ailleurs. Quoi de mieux que…. d’aller faire un tour ?! Il faisait chaud et l’espace dont ils disposaient pour se déplacer se limitait à moins d’un étage mais pourquoi pas se balader un peu ? « ça vous dit de faire un tour ? Je pensais boire un peu à la kitchenette, je ne sais pas si vous c’est le cas mais j’ai terriblement soif ». Il paraissait que boire un verre de lait le soir permettait d’éviter les insomnies et les tracas occupant l’esprit disparaissaient le soir. « Allez venez, je serais plus rassuré d’avoir un bouclier dans l’obscurité du couloir » ajouta t-il en la taquinant. Il n’attendit pas de réponse et se leva déjà près du lit de la jeune femme. Elle devait percevoir ne serait-ce que la silhouette du pédiatre. Quel meilleur remède à tous les maux ? Il espérait le trouver dans le réfrigérateur.

Les deux adultes s’avancèrent dans le couloir en discutant à voix basse au cas où Jolène soit en train de dormir. Ils devaient passer devant la salle de repos afin d’accéder au lieu où ils comptaient se rendre, une fois arrivé dans la pseudo-cuisine, le pédiatre alluma la petite lumière en coin de pièce qui donnait suffisamment d’éclairage pour ce dont ils avaient besoin.
« Alors, dites-moi, je me demandais s’agissant des animations avec les enfants, faites-vous preuve de créativité à chaque fois en inventant de nouvelles activités ou bien avez-vous certaines que vous faites tout le temps… pour la sculpture j’ai cru voir que vous aviez un don incontestable » sans la regarder, il était en train de faire son curieux afin de voir ce que le frigo contenait. Le but était de distraire la brunette afin qu’elle ne broie pas du noir et surtout, qu’elle voit combien elle apportait beaucoup aux enfants. Il ne fallait absolument pas s’arrêter sur la perte de l’un d’eux car il en restait énormément qui comptaient sur elle.

Le temps qu’elle réponde, il posa ce qui était susceptible d’être comestible (s’agissant du goût) sur le comptoir à proximité de l’appareil électroménager.

© Gasmask
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyMar 14 Juil 2015 - 22:43

quarantaine

Toute cette histoire de variole et de quarantaine met Anna dans tous ses états. Bien évidemment, elle tente de garder son calme, mais ça n'a pas forcément été le cas lorsqu'elle a craqué dans les toilettes aussitôt la nouvelle tombée. Bien sûr, ça s'explique, la jeune animatrice n'avait jamais été témoin d'un décès, et encore moins de celui d'un enfant ! Et puis le fait de s'être battue en vain pour le sauver a fait monter en elle une adrénaline qui est aussi vite retombée lorsque le médecin a prononcé ces quelques mots : «  Heure du décès... ».. Une sensation d'impuissance et de poids qui lui tombe sur le cœur s'est emparée d'elle, et rien n'est encore venu effacer l'image du visage sans vie de l'enfant de son esprit, ni le vaccin qui lui a été injecté, ni le geste rassurant qu'Anton a esquissé lors de l'injection. Même à trois heures du matin, la jeune femme ne dort pas, et le ventre vide, elle se pose un millier de questions. Aurait-elle pu sauver Tim ? Comment font les soignants pour avancer dans leur vie après une telle expérience ? Et tout un tas d'autres interrogations qui font qu'elle ne trouve pas le sommeil et qu'elle finit par demander à Anton s'il dort.

J'ai sommeil, mais je ne peux pas dormir. Je pense trop à Tim...

Rien que le fait de prononcer le prénom de l'enfant qu'elle n'a pas pu aider lui serre le cœur, et elle ne peut pas finir d'expliquer exactement ce qui la ronge.

Vous n'y êtes pour rien, je n'aurais pas dû venir traîner par là c'est tout...

Et, comme si le jeune médecin lisait dans ses pensées, il demande à Anna si c'était la première fois pour elle.

Oui. J'avais perdu des petits patients déjà, mais jamais sous mes yeux, et je n'avais jamais essayé de les sauver sans y parvenir.

Et puis Anna écoute les mots réconfortants d'un Teddy qui porte bien le surnom qu'elle lui a donné dans l'après-midi. Il dit des choses qui l'apaisent, notamment sur le rôle qu'elle joue auprès des enfants, qu'ils parviennent à survivre ou non, Il la rassure aussi sur le fait qu'elle n'aurait rien pu faire de plus pour Tim, qu'elle, Jolène et lui ont fait tout ce qu'ils pouvaient. Ann' a bel et bien les larmes aux yeux, mais pas seulement de tristesse. Du soulagement prend possession de son cœur et de son esprit, elle sait au fond d'elle-même que Teddy a raison. Rien de ce qu'elle ou de ce que ses collègues auraient pu faire n'aurait changé quoi que ce soit. Tim Sheffield devait partir, et au moins, il n'était pas seul. Anna lui avait donné son ourson et trois personnes se sont battues pour lui jusqu'à la fin.

La jeune femme essuie ses larmes en reniflant doucement. Elle ne souhaite pas alerter Anton plus que ça, d'autant plus qu'il lui est d'une aide plus que précieuse. Elle ne se l'avoue pas, mais tout ce qu'elle souhaite à cet instant, c'est qu'il vienne l'enlacer doucement. Il n'y a rien de déplacé dans cette envie, juste un besoin de se sentir protégée. Mais bien sûr, c'est le genre de pulsion auxquelles elle tente de résister, Elle ne veut pas être la petite chose fragile qu'il faut absolument sauver de la grande vilaine tristesse ! C'est une émotion naturelle, surtout après ce genre d’événement. Tentant de cacher les quelques larmes qu'elle vient de lâcher, elle répond finalement à son interlocuteur, toujours en chuchotant :

Je crois que ça me donne encore plus envie de me battre pour ces enfants.

Un court silence prend place, durant lequel la jeune animatrice laisse voguer ses pensées, vers des horizons légèrement plus heureux. Anton vient finalement rompre ce silence en proposant une balade qui, bien sûr, sera plutôt courte. En effet, Anna elle aussi sent la soif la prendre à la gorge alors elle sourit doucement, bien que le jeune homme ne puisse pas la voir. Elle descend son drap et se met à ouvrir la bouche, faisant mine d'être choquée à la remarque de son interlocuteur.

Eh bah merci pour le bouclier ! Pour la peine, vous passerez devant !

Il faut dire que ça l'arrange un peu, étant donné que les pyjamas qui leur ont été apportés sont en fait des tenues de malades ouvertes à l'arrière. Ann' a bien sûr gardé sur elle sa petite culotte, mais ça laisse voir un peu trop de peau à Teddy qu'elle connaît à peine. S'il passe devant, il ne verra rien du tout. Elle descend du lit précautionneusement, et ils se dirigent tout deux silencieusement vers la kitchenette qu'ils atteignent sans encombre. Teddy se jette littéralement sur le frigo en quête de l'aliment qui lui convienne, tout en posant des questions à Anna. A la mention de la sculpture, la jeune femme sourit. Le souvenir des jeux lui fait du bien et lui rappelle à quel point la vie peut être belle parfois. Attrapant un gobelet en plastique et s'avançant vers le robinet d'eau pour se servir, elle répond :

Ça tourne toujours à peu près autour des mêmes activités, la lecture, le dessin, la peinture, la sculpture... finit-elle par dire en posant un regard malicieux sur le jeune homme, un sourire en coin arborant son visage. Mais je suis aussi les modes, notamment avec la confection de bracelets avec des élastiques ou ce genre de choses. Le tout étant toujours de faire plaisir aux enfants.

Ann' avale une gorgée d'eau et sourit au beau médecin. Elle est heureuse de l'avoir avec elle, il l'aide à avancer, même si ça ne fait que quelques heures que le triste événement s'est passé. Il est un peu comme sa bouée de sauvetage, et pour ça, elle ne peut que lui en être reconnaissante.

Je voulais vous dire... Merci pour ce que vous avez dit tout à l'heure, ça m'a fait du bien d'entendre que même si on perd quelqu'un, d'autres personnes ont encore besoin de nous. Et merci d'être là aussi, même si vous n'avez pas trop le choix ! Rajoute-t-elle en riant doucement. Votre petite-amie doit être verte de jalousie de vous savoir enfermé avec deux autres femmes...

Subtil moyen de savoir si le jeune homme est célibataire ? Pas vraiment subtil, non, mais bon, au moins, elle saura. Elle a toujours été curieuse, et puis là, elle a quand même un tout petit peu des raisons de vouloir savoir (a). Regardant ce qu'à sorti le jeune homme du frigo, Anna demande avec un air malicieux :

Alors, qu'est-ce qu'on mange ?
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptySam 18 Juil 2015 - 3:29

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Dans la chambre, le pédiatre sentait que la jeune femme se sentait mal en raison des événements passés dans la journée et cela était d’autant plus compréhensible car c’était la première fois qu’elle se trouvait dans une pareille situation.
Il avait donc entrepris d’essayer de la rassurer, la réconforter et de lui changer les idées.

« la galanterie ne plaît donc pas toujours à ce que je vois… » ajouta t-il quand elle ne se laissa pas débiner et lui imposait d’aller en premier pour se lancer dans les couloirs sombres. Le médecin profitait d’une courte absence ou occupation de la jeune femme pour troquer le pyjama du personnel qui avait été donné à Anna comme pour lui, contre un pyjama de patients ou plutôt les espèces de blouses tant détestées car ouvertes dans le dos. Initialement il comptait le lui dire au bout de plusieurs minutes mais il oublia totalement cela, par inadvertance.
Puis la vision qu’il pu avoir d’elle quelques instants après avoir rejoint la cuisine n’était pas des plus désagréables, bien au contraire. La voir dans cette tenue l’amusait car il se doutait qu’elle n’avait pas forcément osé faire de remarque quand elle avait vu le pyjama la première fois.
Anton lui, agissait en parfait gentleman et s’abstenait de faire toute remarque sur ce point. Il écoutait plutôt la jeune femme parler de ses activités avec les enfants et le côté artistique, créatif voire moderne de ces dernières. Elle s’adaptait aux tendances du moment et passait avant tout la joie et le plaisir des enfants. La façon dont elle en parlait faisait comprendre au médecin son affection particulière pour ces petits dont la vie était devant eux. A la fois le fait qu’ils soient malades pouvait chambouler le cœur de n’importe quel humain mais pouvait aussi redonner de la vitalité à n’importe qui autour d’eux. Les enfants avaient des projets, des rêves, bien que parfois utopiques ou irréalisables mais ils étaient on ne peut plus vivants et purs. Sans préjugés comme pourraient avoir bien des adultes. Leur naïveté rendait la vie parfois plus belle. Puis leur transmettre un savoir qu’il s’agisse de quelque chose d’intellectuel ou manuel, n’importe quoi partagé en leur compagnie changeait tout.

C’était cela que Anton aimait dans son métier. Côtoyer ces petits êtres qui finalement l’inspiraient. L’inspiraient à être une personne d’une grande bonté, d’une grande humilité et surtout, c’était une bonne cure de jouvence. Pas qu’il soit âgé à l’âge de 30 ans, loin de là mais il gardait clairement un côté enfantin à rire de pleins de choses et ne pas se prendre au sérieux. Il était certain que l’animatrice était comme ça également. D’ailleurs leurs taquineries plusieurs heures auparavant montraient ce caractère commun qu’ils avaient. « vous avez bien raison. ce sont eux qui sont au cœur de nos préoccupations. ils méritent qu’on se démène pour qu’ils soient heureux ».

Tout en continuant de sortir des choses du frigo, il y avait désormais sur le comptoir près du réfrigérateur du sucré et du salé. Exit les produits périmés ou dont on ne savait pas d’où ils provenaient. Les plats sous vide déposés plus tôt n’étaient clairement pas appétissants donc le médecin avait préféré les laisser au fin fond des étagères.
Il s’arrêta un instant pour la regarder alors qu’elle le remerciait. Sans considérer avoir fait beaucoup pour aider la jeune femme (au contraire, c’est lui qui était responsable de cette panade dans laquelle elle s’était mise), il lui répondit naturellement « vous savez, j’ai simplement dit ce que je pensais. Vous faites de belles choses, ne vous laissez pas trop affectée par des choses dont vous n’aviez absolument aucun contrôle. ça ne peut vous faire que du mal ».

Ouvrant un Tupperware un peu suspect, il senti l’intérieur en réalisant que ça devait être infecte. Rapidement il referma la boite pour la remettre au frigo avant de s’attaquer au congélateur. « Il faut toujours penser à ce que l’on peut faire et améliorer, qui on peut aider plutôt que de se ressasser le passé douloureux. Et croyez moi, vous rendez réellement des moments de vie de ces enfants inoubliables. Vous les marquez plus que vous pouvez le penser ». Depuis le temps qu’il travaillait auprès des enfants le pédiatre avait pu, par expérience, constater cela. Ce n’était donc pas des propos en l’air une fois de plus. Il haussa les épaules l’air de dire que ce n’était rien, que d’être là. Elle n’avait pas à le remercier pour ça au contraire. Finalement la brunette semblait prendre cette quarantaine mieux que ce qu’il aurait pu le penser, elle ne lui en voulait pas c’était une bonne chose. Mieux valait qu’ils s’entendent plutôt qu’ils ne se reproche ceci ou cela. Ils allaient cohabiter un certain temps après tout.

Souriant en coin aux propos de la jeune femme sur la petite-amie, il pensait à celle-ci en effet bien qu’ils n’avaient pas clarifié la situation lorsqu’il avait quitté le territoire anglais il y avait presque un mois maintenant. La distance était-elle signe que c’était de toute façon terminé ? Pour Anton cela semblait clair du fait qu’il ignorait quand est-ce qu’il serait de retour. Initialement la durée de son séjour en Océanie devait être brève mais il su rapidement qu’il en aurait pour plus de un mois. Jusqu’à quand ? Il l’ignorait encore. En tout cas, cela faisait un mois et demi quasiment qu’il était sur le sol australien et Kelsie était sa priorité numéro un. La dernière relation qu’il pensait, selon lui, sérieuse, était avec la jeune femme avec qui il était avant de partir pour l’Inde l’année précédente, lorsqu’il avait 29 ans. Clairement, dans la tête du pédiatre il était célibataire et préférait s’occuper des personnes physiquement présente, en Australie. Là débutait une sorte de nouvelle vie finalement. Vie dans laquelle il était ravie qu’Anna y entre. Dès l’instant où il l’avait vu, cette femme l’intriguait et il se voyait tout à fait passer du temps en sa compagnie. Une sorte d’alchimie inexplicable comme cela arrive. En tout cas, manque de subtilité ou non, afficha ce petit sourire jusqu’à ce qu’elle repose une seconde question.

Volontairement, il ne releva pas le point de la petite amie, simplement parce que la seconde question l’enthousiasmait davantage. « Le remède à tous les maux » dit-il en sortant du congélateur de la glace. Il prévoyait, avec les ingrédients sortis préalablement, de confectionner un petit dessert. En ayant jeté un œil dans quelques placards, l’idée toute bête d’un bowl cake cuisant au micro-onde lui était venu à l’esprit. C’était quelque chose qu’il avait déjà fait pour Kelsie, le genre de préparation rapide qui ne dépasse pas 15 minutes. Puis…. dès qu’il avait vu la glace, rien que cela le comblait mais il souhaitait quand même faire un petit accompagnement histoire de ne pas répondre aux clichés selon lesquels les hommes sont nuls en cuisine.
« …. je crois qu’un petit dessert rapido presto nous attend vous n’êtes allergique à rien en particulier ? ».

Déjà il était occupé à rassembler près d’un récipient la banane trouvée, le flocon d’avoine récupéré, un des œufs du frigo, le lait d’amende, les raisins secs (qu’il commençait déjà à grignoter) et la levure. Ils ne disposaient que de quelques instruments rustiques après-tout. Le stricte minimum, plaque électrique, un micro-onde, un mixeur… il fallait faire avec les moyens du bord. « J’en n’ai pas pour longtemps et ça sera idéal avec cette chaleur qu’il fait » précisa t-il.
« Est-ce que vous pourriez voir si Jolène dort ? Au cas où elle soit insomniaque comme nous, peut-être qu’elle souhaiterait manger quelque chose. Elle n’a rien touché à son diner tout comme nous ».

Il était très probable qu’elle dormait et c’était tant mieux. En débarquant dans la cuisine utilisant le minimum de lumière, le pédiatre ne souhaitait pas réveiller sa collègue. Le temps que Anna soit absente, il eu le temps de mixer lait, banane, blanc d’œuf, de tout mélanger avec le flocon d’avoine, ajouter la levure et les raisins secs.
Ce serait un gros mensonge que de dire qu’il n’avait pas regardé (ou admiré) la belle animatrice quitter les lieux. Le peu de luminosité laissait apparaître un petit peu de chaire et surtout laissait transparaitre ses formes fines et féminines sous la blouse. Voir qu’elle était en sous vêtements  alors qu’elle était de dos ne laissait évidemment pas Anton indifférent. C’était un homme après tout. Laissé un peu rêveur dès que la silhouette eu disparu dans les couloirs, il versa la préparation dans deux grands bols trouvés puis les passa individuellement 2 minutes au micro-onde. Sa grand mère française serait peu fière de lui, après lui avoir transmis quelque astuces de la gastronomie française et un minimum d’intérêt pour la cuisine. Mais il n’avait pas envie de perdre du temps à cuisiner, n’en n’avait pas l’envie. Il visait simple avec ce qu’il trouvait.

Rapidement il revit Anna apparaître, sans l’infirmière. Cela confirma ses pensées. « C’est prêt ! ». Ravi de pouvoir manger quelque chose de goûteux, il avait mis à sur le dessus du cake aux raisins une belle boule de glace vanille trouvée dans le congélo. Le pot était toujours à proximité au cas où l’envie d’y plonger sa cuillère le prenait. Il avait ainsi tout posé sur la table de la kitchenette, prêt à manger avec Anna.
Restant la regarder un peu rêveur, il dégustait avec elle ce petit dessert express.
« Alors ? Je sais que je ne me suis pas creusé mais, vu l’heure j’avais envie d’un petit quelque chose de sucré et surtout simple ». L’heure affichée à sa montre était 4h07 du matin. Finalement feraient-ils une nuit blanche pour leur ‘première nuit ensemble’ ? A propos de nuit, il repensait au pyjama de la jeune femme.

Il dégustait la glace à la vanille en prenant le temps de la laisser fondre en bouche avant de finalement revenir sur une remarque au regard du pyjama de patients de la jeune femme. En fait il était plutôt en train de rire, parce que … cette idée venait de lui. Pour taquiner ou embêter gentiment la brunette. Pourquoi serait-elle la seule à avoir ce pyjama ? C’était ‘forcément’ un coup d’Anton. « Je me demandais combien de temps j’aurais pu tenir mais… je crois que je dois vous le dire, vous serez plus confortable pour les nuits à venir ». Sorti de nulle part, il précisa ses propos.
« Votre pyjama. Je parle de votre pyjama qui…. est idéal pour la canicule mais incommodante. Vous serez plus à l’aise dans un  pyjama comme le personnel je pense ».

D’accord, elle ne voyait probablement pas de quoi il voulait parler, en quoi il affirmait qu’il ne pouvait plus tenir longtemps avant de lui révéler quelque chose. Anton reposa la petite cuillère avant de dire à la brunette « je dois vous dire quelque chose, mais vous ne vous énerverez pas d’accord ? J’ai hum… ». Il retint de rire et après s’être raclé la gorge il lui avoua « … c’est moi vous ait mis sur le lit un pyjama de patient. Ils ont des blouses ouvertes dans le dos, ça ne plait pas forcément mais c’est pour le côté pratique. Les services médicaux nous avaient donné à tous les trois des pyjamas de  membres hospitaliers mais j’ai vu cette blouse prête à être utilisée donc je l’ai substitué. J’ai pas pu résister. Je comptais rapidement vous le dire mais j’ai complètement oublié jusqu’à ce que je vous vois avec maintenant… ».

Evidemment, par réflexe il mit ses mains devant lui comme pour se protéger de tout coup qu’elle serait susceptible de lui mettre, toute tapette. « Mais sachez que vous la portez très bien…. » ajouta t-il comme pour se rattraper, un peu charmeur. Il aurait été peut-être trop poussé de lui dire qu’un rien l’habillait mais il se retint.  Anton ne la laissa mariner plus longtemps avant de lui dire qu’il devait y avoir des pyjamas pour le personnel dans la réserve. Il fallait dans ce cas retourner dans le couloir et prendre une porte à gauche. Divers accessoires médicaux, linges et autres s’y trouvaient, y compris des pyjamas. Enfin, normalement. « Avouez que c’est drôle quand même ! Non ?! ».

Bon, assez de faire l’idiot, il fallait lui redonner une tenue ‘normale’. « Il doit y en avoir dans la réserve, dans le couloir première porte à gauche. Normalement les pyjamas sont sur l’étagère du haut. Allez y je ferme les yeux » fit-il en fermant les siens et les cachant de ses mains pour bien montrer qu’il ne profiterait pas de la belle vue qu’il avait eu en la regardant quitter la cuisine précédemment. Au bout de plusieurs secondes, il se demanda toutefois si elle avait pu trouver ce qu’elle cherchait. De plus, il était un peu plus grand qu’il pourrait se rendre utile. Enfin, il devait à vue d’œil la dépasser d’une petite vingtaine de centimètres tout au plus. Il se rendit donc dans le couloir pour ouvrir la porte de la réserve. Cependant il préféra toquer doucement pour prévenir de son arrivée. « Anna, vous avez trouvé les pyjamas ? Vous avez besoin d’aide ?  Vous êtes fâchée ?». Il attendit quelques secondes mais l’absence de réponse le poussa à entre-ouvrir la porte et d’appeler l’animatrice à voix basse une nouvelle fois. La lumière n’était pas allumée mais il appuya sur l’interrupteur éclaircissant instantanément la petite pièce.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptySam 18 Juil 2015 - 21:14

quarantaine

Anna trouve plutôt touchant la volonté qu'a Anton de la rassurer. Il doit se sentir coupable quelque part de l'avoir mise dans cette situation, mais la jeune femme pense qu'elle ne peut s'en prendre qu'à elle. Elle n'avait rien à faire dans la chambre d'un enfant en train de s'enfoncer. Elle n'est pas infirmière. Mais d'un autre côté, elle sait aussi qu'elle s'en serait toujours voulu si elle n'avait rien fait. Elle a beau ne pas avoir de compétences poussées, elle était la seule de disponible, et elle sait que là au moins elle a fait ce qu'elle devait faire : être là pour l'enfant qui allait les quitter. C'est grâce aux mots rassurant de « son Teddy » qu'Anna peut penser de cette manière car, en effet, quelques minutes plus tôt elle se tenait le discours inverse, qu'elle aurait dû sauver cet enfant. Là, après le réconfort qui lui a été apporté par Anton, elle est un peu plus sereine, bien que triste d'avoir vu un enfant mourir. L'acceptation sera difficile à obtenir, mais elle sait qu'elle sera entourée, qu'elle ne sera pas seule.

Les deux jeunes gens se dirigent vers la kitchenette, Anton précédant Anna, à la demande de cette dernière. En effet, en tant qu'animatrice, elle pensait ne pas avoir droit à un pyjama de personnel, mais à une blouse de patient, fermée à l'arrière par une minuscule ficelle au niveau du cou. Elle se baladait presque en petite culotte dans les couloirs, et elle n'avait pas encore autorisé le jeune médecin à la voir en petite tenue. Bien sûr, lorsqu'elle se penche pour attraper un gobelet en plastique ou même lorsqu'elle tend les bras pour se servir au robinet, Anton a une vision de ses dessous qu'elle n'a pas pensé à camoufler. Après tout, ça n'est pas comme si elle portait une culotte à dentelles. Il s'agit là d'une culotte toute simple de couleur prune.

Bref, elle remercie son collègue de l'avoir rassurée et de bien vouloir rester avec elle, non sans lancer une petite question plus ou moins cachée. Malheureusement, Anton ne lui dit pas s'il a une petite-amie ou non et, légèrement déçue, elle fait un peu la moue. Elle remarque malgré tout le petit sourire en coin qu'il arbore et se demande ce que ça signifie. Est-il gêné ? Ou bien il a une petite amie et ne souhaite pas en parler avec elle de peur qu'elle veuille arrêter de flirter ? Il est clair qu'Anna refusera quelconque ambiguïté avec un homme qui s'avère déjà pris sur le plan amoureux. Ça n'est pas son genre de piquer l'amoureux des autres, ni d'être la maîtresse. Elle estime valoir plus que ça. Mais elle n'insiste pas. Elle a le sentiment que le bel homme est quelqu'un d'honnête, même si elle souhaite rester sur ses gardes. Reste à savoir si elle va y arriver, car il faut dire qu'elle le trouve vraiment attirant, et pas seulement physiquement. Il est attentionné, drôle, et prévenant. Et en plus de ça, au vu de la proposition du médecin, il semble être capable de préparer un dessert.

Aucune allergie de connue, j'espère juste que ça sera comestible, j'ai pas non plus un estomac en acier !

Elle le taquine. C'est un jeu auquel ils s'adonnent depuis les premiers instants de leur rencontre, et Anna adore ça. C'est avec un sourire en coin qu'elle fait un clin d’œil à Teddy, et qu'elle acquiesce d'un mouvement de tête à sa demande d'aller voir si Jolène, l'infirmière qui est enfermée avec eux, dort ou souhaite un morceau du fameux dessert du jeune homme. C'est d'un pas plutôt féminin qu'elle quitte la pièce, sachant pertinemment qu'Anton en profiterai pour l'observer. Elle l'allume, c'est sûr, mais elle se dit que c'est aussi un moyen de le taquiner... (comment ça, une excuse?). Pieds nus, elle avance à pas de velours en direction du canapé où dort Jolène. Elle entend alors un léger râle, une sorte de mini-ronflement qui prouve que l'infirmière a eu plus de facilité à trouver le sommeil que Anton et Anna. Ça ne voulait bien sûr pas dire qu'elle n'avait pas été touchée par le décès du petit Tim, peut-être seulement qu'elle était plus encline au sommeil que les deux rigolos qui lui tiendraient compagnie pendant toute la période de la quarantaine. La jeune animatrice tourne donc les talons et rejoint rapidement son acolyte qui lui annonce que le dessert est prêt. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le beau docteur a confectionné une pâtisserie qui donne l'eau à la bouche. Fascinée par cette autre qualité qu'elle vient de découvrir chez Anton, elle a les yeux légèrement brillants d'excitation à l'idée de goûter à ses prouesses. Elle ne peut s'empêcher de goûter du bout des lèvres un morceau de glace avant d'enfourner une bonne bouchée du gâteau fait maison. Ann' ferme les yeux de plaisir en dégustant ce qu'elle estime être une réussite.

Mmmh...

Et lorsque Teddy lui demande ce qu'elle en pense en signifiant qu'il ne s'était pas creusé et que ce dessert était simple. Étonnée, elle le regarde en levant un sourcil.

Eh bien si vous créez ce genre de chose sans vous fouler, je me demande bien ce que ça donne quand vous vous y mettez vraiment ! C'est délicieux !

Elle déguste lentement ce très bon dessert, et c'est à ce moment là qu'elle décèle un trait de malice dans le regard du jeune homme. Non, c'est carrément de l'amusement. Loin de se douter que la blague avait déjà été faite, elle se demande ce qu'il va bien pouvoir inventer encore. Ils se connaissent seulement depuis quelques heures et pourtant c'est comme si elle lisait en lui à ce moment. Elle sait qu'il y a anguille sous roche, mais attend qu'il lance sa boutade, se disant que de toutes manières, elle trouverait bien de quoi répliquer. Mais lorsqu'il se met à déblatérer sur le temps qu'il doit tenir, ou sur le confort des nuits à venir, elle se demande s'il ne va pas lui proposer de dormir avec elle, ne tenant plus dans le lit destiné aux parents. Si elle est honnête avec elle-même, elle doit s'avouer que ça ne la dérangerait pas outre mesure, au contraire... Elle hausse un sourcil à nouveau mais finit par les froncer lorsqu'il lui demande de pas s'énerver. Il n'attend pas sa réponse et lui explique non sans visiblement se retenir de rire, qu'il a échangé le pyjama bien plus couvrant qui lui avait été attitré avec la blouse de patient qu'elle porte depuis le début de la nuit. Limite choquée, la jeune femme croise les bras quand il lui annonce avoir « oublié » de lui dire avant de la voir porter la tenue légèrement dénudée. Mais bien sûr. Il a fait exprès afin de se rincer l’œil, elle en est sûre. Mais elle ne dit rien, et lorsqu'il se couvre le visage dans l'attente d'une tape, elle ne fait rien. Elle ne lui fera pas ce plaisir de réagir. Enfin, pas tout de suite.

Alors qu'Anna allait demander où il avait caché la tenue qui devait être la sienne à la base, il lui lance un compliment qui fait plaisir à la jeune femme, même si elle décide de pas réagir. Rester de marbre sera la meilleure des défenses face à son terrible affront. Voyant qu'elle ne réagit pas, Anton tente de la dérider en lui faisant dire que c'était drôle. Mais ça ne marche pas. D'un ton qu'elle tente de rendre neutre et monotone, elle répond :

Oui. Très drôle.

En effet, la mine déconfite du médecin est à se tordre de rire, mais elle n'affiche rien, elle rira quand elle ira se changer, dans la réserve, vu que c'est là que sa tenue officielle se trouve. Sans dire un mot, elle pince le derrière de sa blouse afin de se couvrir, et file dans la-dite réserve. Elle allume la lumière, ferme la porte, et se met à rire le plus silencieusement possible à la pensée du visage défait d'Anton. Non mais vraiment, il n'a peur de rien cet homme-là. Ça ne le rend que plus attrayant à ses yeux quelque part, même si au contraire, elle pourrait le prendre pour un pervers. Mais elle sent que ça n'est pas le cas. Elle se dit surtout que s'il lui a fait cette blague lui permettant de l'observer, c'est qu'il la trouve attirante, et cette idée lui plaît. Elle rit tellement qu'elle met un moment avant de se décider d'enfiler sa nouvelle tenue ; si bien qu'elle a eu seulement le temps de quitter la blouse de patient et d'enfiler le t-shirt de sa vraie tenue, quand Anton vient frapper à la porte, lui demandant si elle a besoin d'aide ou si elle lui en veut. Surprise, elle éteint la lumière, et se fait silencieuse. Elle a envie de lui faire peur, mais elle ne sait pas comment. Son cerveau marche à une vitesse effrénée, son cœur tapant plus rapidement dans sa poitrine, et elle a une idée. Quand il ouvre la réserve et allume la lumière, Ann' est tout près de l'encadrement de la porte, armée d'une bouteille d'eau stérilisée, qu'elle vide sur la tête du jeune homme qui ne s'attendait clairement pas à ça. La jeune femme ne se retient plus et se met à rire de bon cœur, risquant de réveiller Jolène. Par sa faute, Anton doit réagir vite pour fermer la porte derrière lui, afin d'étouffer le bruit. Anna ne sait pas comment va réagir son ami, mais elle s'attend à des représailles...
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyDim 19 Juil 2015 - 0:48

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Le médecin essayait de se montrer un peu taquin mais cru vraiment avoir vexé la jeune femme. Enfin, elle le laissait paraitre de cette façon, en si bonne comédienne qu’elle était. Toutefois, le jeu était instauré entre eux, depuis la première minute où ils s’étaient rencontrés. Finalement, ces deux là, c’était comme s’ils rôdaient l’un autour de l’autre depuis des mois, il y avait cette incroyable aisance tant pour l’un que pour l’autre, avec malgré tout du respect. C’est vrai qu’il avait fait la ‘blague du rookie’ en quelques sortes. Anna n’avait pas été épargnée mais loin de là l’idée de faire celui qui en profite de trop, cela partait d’un sentiment d’amusement au départ. Puis finalement l’idée qu’il avait eu spontanément lui avait plus en devinant encore plus la morphologie de la jeune femme bien qu’elle laissait transparaitre une plastique irréprochable lorsqu’elle était vêtue d’un short dans l’après-midi et d’un haut très simple. Puis quand bien même elle aurait eu une autre morphologie, il ne serait pas gêné pour agir de la sorte non plus. Ce n’était pas la raison pour laquelle il avait fait ce gag après-tout. C’était le caractère de la jeune femme qui lui avait permis de se comporter de la sorte car il se doutait qu’il y avait de fortes chances qu’elle ne soit pas (trop) susceptible ou rancunière. Du moins qu’elle se prenne au jeu.

De toutes façons, ils allaient être coincés pendant quelques temps ensemble alors autant rendre certains instants divertissants ! Quand il était seul en cuisine, Anton se dit que finalement il aurait pu plus mal tomber. La brunette était d’agréable compagnie, c’était une femme au bon fond et plutôt intelligente. Certes elle s’était un peu laissée submergée par l’émotion des événements mais elle n’y était pas habituée ou préparée. Le pédiatre était là pour trouver les bons mots et il était plutôt ravi d’avoir retrouvé un sourire sur le visage de l’animatrice.
Que ça soit pour le dessert qu’il avait confectionné en deux temps trois mouvement que pour le reste.

Ne se montrant pas vraiment patient, il s’était donc rendu rapidement à cette réserve. Le silence de la belle femme l’avait un peu inquiété d’où le fait qu’il ouvrit la porte au bout de brèves secondes. Lumière éteinte, cela était d’autant plus bizarre mais finalement, il aurait mieux fait de la laisser ainsi. Si tôt l’éclairage rétabli, il n’eut pas le temps de voir le coup venir. Le coup de la vengeance. Kitten venait à l’instant de lui « jeter au visage » de l’eau distillée, chose qu’elle avait certainement trouvé dans les multiples étagères de la réserve. C’était un peu la caverne d’Ali Baba du monde médical cette pièce. Etroite certes mais avec un tas d’instruments en tout genre et de literie de rechange. D’ailleurs, il avait remarqué qu’elle avait eu le temps de passer le haut du pyjama mais était encore avec les jambes dénudées. Décidément ! Enfin, il n’avait pas vraiment la tête à lui faire une remarque sur cette observation car il venait d’être trempé avec un produit heureusement pas odorant. C’était simplement peu agréable de se retrouver dans cet état mais il l’avait bien cherché, c’est lui qui avait commencé le premier lorsqu’ils étaient dans le jardin de l’hôpital dans l’après-midi.

L’expression sur son visage marqua la surprise absolue et cela ne manqua pas de faire rire la brunette satisfaite de ce qu’elle venait de faire. Grimaçant légèrement,  Anton sourit de nouveau. Elle venait de reprendre la tête de leur petite compétition en ayant « le dernier mot » mais ses éclats de rires pouvaient réveiller Jolène.
Elle au moins, était parvenue à rejoindre les bras de Morphée. ça aurait été dommage de l’en sortir.

« Shhhhh » fit Anton pour que l’animatrice soit plus silencieuse, tout en fermant immédiatement la porte afin d’atténuer le bruit. Par réflexe il avait de nouveau éteint la lumière, les laissant dans l’obscurité la plus totale. Pourquoi l’éteindre ? Sans doute pour être encore plus discret bien qu’il y avait peu de probabilité que le filet de lumière au sol, passant sous la porte, réveille Jolène.
Enfin, au cas où elle ait entendu les rires de Anna, mieux valait qu’elle ne soit pas trop avertie par les deux gamins qui ne dormaient toujours pas à 4h30 du matin.
Après avoir écouté quelques secondes l’oreille collée à la porte, Anton reprit à voix basse « Je ne pense pas qu’on l’ait réveillée… ». Il attendit comme ça quelques secondes en réfléchissant à une nouvelle vengeance personnelle. « En tout cas bien joué, vous m’avez eu, je pense qu’on est quitte vous ne croyez pas ? ».

Faire mine de signer l’armistice, sortir le drapeau blanc était le meilleur moyen de lui faire baisser la garde.
Encore bien trempé notamment le haut du pyjama, le docteur se disait que cela sècherait bien assez vite une fois sorti de là. L’avantage qu’il avait, c’était qu’il avait une plus large idée de ce que pouvait contenir cette réserve. Du moins il avait repéré sur l’étagère à droite les grosses boites qu’on peut qualifier d’isotherme, contenant d’ores et déjà des pochettes et packs réfrigérants. Cela était fait d’avance afin d’accélérer les situations d’urgence. Ces pochettes servaient au transport de produits pharmaceutiques en l’occurence. Pour ne pas se faire entendre par Anna pendant qu’il ouvrait la boite et prenait deux pochettes, il lui parlait toujours à voix basse afin de l’occuper. « On pourrait sortir maintenant vous ne pensez pas ? A moins que vous aviez l’intention de passer le reste de la nuit ici… ». Au bout de quelques secondes, le pédiatre lui demanda si elle était enfin prête à aller ailleurs. C’était le cas. « Cette fois-ci ça ne serait pas déplacé de vous laisser passer devant, n’est-ce pas ? ». La belle avait eu le temps de se revêtir (malheureusement) de haut en bas. Toujours dans le noir, elle n’aurait cependant pas pu voir qu’il était en train de se geler les mains à tenir les pochettes de glace, mais c’était pour la ‘bonne cause’. Au moment où elle ouvrait enfin la porte, le pédiatre lui dit subitement d’attendre. Etait-ce un stratège ? Non, il changeait simplement d’avis sur ce qu’il avait prévu de faire. Il remettait donc les pochettes dans la boite sans que la jeune femme ne sache vraiment ce qu’il faisait. Ils sortirent enfin pour regagner la direction de ‘leur chambre’. En étant à quelques pas de la porte de la kitchenette, Anton se souvint de la glace laissée sur la table. Il fallait qu’il la range avant qu’elle ne fonde complètement. « Allez y, je vous rejoins, je vais ranger la glace avant qu’elle ne fonde complètement ». Ils avaient pu un peu manger avant de se rendre dans la réserve, assez ou pas, ils étaient visiblement plus enclin à retourner dans la chambre.

Le grand brun laissa donc l’animatrice regagner la chambre pendant qu’il laissait le cake aux raisins sur la table.  Quant à la glace, il en pris un peu à la cuillère, une dernière bouchée de ‘paradis’ avant de la ranger dans le congélateur. Une idée lui vint soudainement. Il réfléchit très vite à la façon dont il pourrait réaliser ce qu’il avait en tête et au bout de quelques minutes, il se trouvait de nouveau dans la chambre. Plongé dans une obscurité moins absolue que dans la réserve, le médecin refermait la porte derrière lui et devinait la silhouette de Anna sur le lit. Il s’approcha alors du lit de cette dernière se demandant si elle s’était finalement assoupie ou si elle était simplement dans ses pensées. « Anna, vous êtes encore réveillée ? » demanda t-il en chuchotant. Elle ne dormait pas encore car il obtint une réponse. Sans la laisser ajouter autre chose, il lui dit alors en tenant quelque chose fermement dans les mains « Je me disais que vous auriez peut-être voulu que ramène un peu de glace quand même… ». Glace et glaçons…. la différence était subtile. Le temps qu’elle réponde, il agit au même moment en ouvrant le grand torchon pleins de glaçons qu’il tenait dans les mains depuis qu’il était entré dans la chambre. Il déversa bien sûr le contenu du torchon sur la jeune femme allongée sur son lit…. Evidemment cela la fit réagir et lui, beaucoup rire. Elle ou ses draps mouillés, ça n’était pas si grave. Il eu cependant le réflexe de rapidement aller sur le lit ajouté pour les visiteurs  en s’exclamant le temps de s’y percher « Là on est vraiment quitte ... On fait la trêve ? ». Le réflexe fut de prendre un oreiller pour se protéger une nouvelle fois. Ces deux-là étaient finalement pires que des gamins. Il fallait mettre ça sur le compte de la pression qu’ils relâchaient enfin et puis la fatigue accumulée.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyDim 19 Juil 2015 - 21:01

quarantaine

Malgré leur rencontre plus que récente, Anton et Anna s'entendent comme deux enfants. C'est vrai, la jeune femme a souvent pu le constater, les enfants se font facilement des amis, il leur suffit bien souvent d'inviter l'autre à jouer et voilà qui est fait. Pour les deux adultes, eh bien c'est la même chose. Quelqu'un d'extérieur pourrait penser qu'ils se connaissent depuis des mois, voire des années, et pourtant. Ann' se sent bien avec cet homme qui parvient autant à la faire rire qu'à la rassurer face à des événements tragiques, et c'est tellement rare qu'elle profite de chaque instant avec lui. Ils seront enfermés ensemble pendant plusieurs jours et la jeune animatrice n'aurait pas pu mieux tomber. Malgré la fatigue qui est bien là, elle n'a pas envie de dormir. Elle déguste un très bon dessert en compagnie d'un homme plus que charmant, qui finalement lui annonce lui avoir joué un sale tour en échangeant la tenue officielle de leurs nuits de quarantaine avec une blouse de patient ouverte à l'arrière. Sur le moment, bien sûr, la jeune femme n'a pas vraiment apprécié et s'est simplement contentée de croiser les bras en levant un sourcil mais finalement cette attitude s'est plus transformée en jeu qu'autre chose. Elle n'en voulait pas à Anton, il avait eu la chance de l'embêter, et il l'a saisie. Elle aurait sûrement fait pareil à sa place, surtout si ça signifiait qu'elle pourrait admirer un peu mieux le corps du beau médecin.

Cependant, elle avait envie d'une petite vengeance, en lui faisant croire qu'elle lui en voulait (elle aurait vraiment pu !). Elle va donc dans la réserve comme le lui a indiqué son camarade de jeu, et se met à rire en s'imaginant les questions que devait se poser le jeune homme. Lorsqu'elle se met à se changer, elle n'a pas le temps d'enfiler son pantalon, qu'Anton vient toquer à la porte, se demandant bien ce qu'elle fabrique. Dans sa surprise, Anna éteint la lumière et se saisit d'une grande bouteille d'eau stérile qu'elle vide totalement sur le bel homme dès qu'il éclaire à nouveau la pièce. Elle ne peut s'empêcher de rire, bien évidemment, surtout en voyant la tête du Teddy trempé qui se trouve en face d'elle. Il ferme subitement la porte et éteint la lumière à son tour en lui signifiant de se taire. Sur le moment, la jeune femme arrête de rire et se demande bien ce que le médecin manigance. Il faut avouer que pour le coup elle s'inquiète un peu, vu qu'il connaît mieux les objets de la réserve qu'elle. Elle ressent aussi une tension en elle, une tension d'ordre sexuelle qui gronde au creux de son ventre. Elle a encore une fois l'envie qu'il l'enlace, mais cette fois avec bien plus de fougue qu'elle le souhaitait plus tôt dans la nuit. Mais ce moment n'arrive pas. Elle l'entend chuchoter que Jolène ne doit pas s'être réveillée, et ça fait l'effet d'une douche froide à Anna. Il était simplement en train d'écouter à la porte. Il ne laisse pas transparaître une once d'attirance pour elle, et c'est sûrement ça qui refroidit le plus Anna qui, pour le coup, reste plutôt silencieuse. Mais lorsqu'il parle d'être quitte, elle sourit.

Vous avez peur de vous frotter à moi ?

Elle le provoque, à la fois car elle est un peu vexée, mais aussi parce qu'elle aime beaucoup leurs jeux et elle ne souhaite pas que ça s'arrête là. Elle sait que quelque part elle aurait mieux fait de se taire, surtout que la vengeance d'Anton risque d'être plutôt sévère, mais tant pis. Elle ne réfléchit plus vraiment il faut dire, surtout vu l'heure. Par contre, lorsqu'il se remet à parler, elle entend que sa voix s'est déplacée, et elle soupçonne un mauvais coup de sa part. Mais elle ne dit rien, et se saisit plutôt d'un objet situé à côté d'elle qu'elle place dans le pantalon qu'elle a finalement enfilé, avant de recouvrir celui-ci de son t-shirt ample. Elle sera prête s'il tente quoi que ce soit.

Je ne vois pas bien ce qu'on pourrait faire ici toute la nuit... Répond-t-elle dans un souffle, amusée et heureuse de voir qu'il lance des sous-entendus plus ou moins discrets. A moins que ça n'en était pas un ? Honnêtement, la jeune femme n'est plus sûre de rien avec Anton, et ça la déstabilise un peu il faut le dire.

Mais bien sûr, je passe devant.

Elle ouvre lentement la porte et marche lentement, suivie de Anton qui souhaite s'arrêter pour ranger la glace laissée à la chaleur dans la kitchenette. En effet, ça serait sacrément dommage de perdre un met aussi bon, surtout qu'on ne leur en portera sûrement pas d'autre pendant leur quarantaine. Alors Anna continue seule son chemin, et s'allonge sur son lit, sur le côté, dos à la porte d'entrée. Elle se met volontairement en situation de faiblesse car elle se dit que de toutes façons, s'il souhaite lui jouer un mauvais tour, il le fera de toutes manières. Et puis ça n'est pas comme si elle n'avait rien pour se défendre... !

Je suis toujours là, je ris encore de votre tête de tout à l'heure. Répond-t-elle à la première question du médecin. Elle se retourne lentement, voulant lui faire face, et c'est là qu'il lui lance une phrase sur la glace. En effet, elle ne dirait pas non à une autre tournée de gourmandise, mais elle n'a malheureusement pas le temps de répondre qu'elle sent se déverser sur elle des glaçons, tous plus froids les uns que les autres. Installée sur le dos, elle ne met pas longtemps à se redresser, son corps se contractant si fort au contact du froid qu'elle ne pousse même pas de cri. C'est le dent serrées qu'elle lance un :

Mais c'est pas vrai !

La bouche grande ouverte de stupeur, elle se lève doucement du lit, ce dernier étant désormais trempe et gelé, un peu comme elle à ce moment. Elle meurt d'envie d'enlever sa tenue, mais elle ne porte qu'une culotte et elle ne fera pas le plaisir à Anton de dévoiler son corps de la sorte. Pendant ce temps, le jeune homme se jette dans son lit et parle d'une trêve en se protégeant avec un coussin. Complètement frigorifiée, l'animatrice ne se laisse pas démonter. Elle fait le tour du lit, et se met carrément à cheval sur Anton avant de libérer son arme secrète : une autre bouteille d'eau, deux fois plus grande que la précédente. Cette fois il n'y échappera pas, vu qu'il ne peut que se débattre sans grande conviction s'il veut garder son coussin en guise de bouclier.

Tu vas voir la trêve !

Bien sûr, elle n'y coupe pas, elle aussi se prend une bonne quantité d'eau, surtout que le bel homme ne se laisse pas arroser sans se débattre et qu'il a quand même plus de force qu'elle, mais elle s'en fiche royalement, elle s'amuse beaucoup.
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyDim 19 Juil 2015 - 22:52

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Anton prenait beaucoup de plaisir avec cette jeune femme, dans le sens où ils avaient instauré d’emblée un jeu du chat et la souris sans vraiment l’expliciter. Naturellement cela s’était imposé et c’est ce qui qualifiait leur relation si l’on pouvait appeler ça comme ça. Moins de 24h. Cela faisait moins de 24h qu’ils s’étaient rencontrés et pourtant ils s’entendent comme larrons en foire. Finalement il s’habituait rapidement cet espèce de flirt et amusement qu’il vivait avec elle. Il n’était pas forcément du genre à agir de la sorte avec tout le monde, et tant mieux. Anna avait été la personne visée par cette sensation qu’il connaissait à cet instant.

Il était en Australie depuis un moment maintenant et avait déjà été tourné autour par des mères de patients ou de façon occasionnelle à des sorties. Hormis une aventure peu sérieuse qui avait eu lieu une fois, il ne s’était pas laissé divertir de son travail et encore moins de son objectif vis à vis de Kelsie. Mais là, il profitait pleinement du moment. Puis il ne pouvait rien faire d’autre d’ailleurs. Pas qu’il le souhaitait mais il ne pouvait aller nulle part. L’obligation de rester dans un périmètre fermé de l’hôpital le poussait à s’intéresser aux personnes avec qui il était coincé. En l’occurrence Anna. De toute façon, il connaissait déjà Jolène et tout le monde sait que les relations entre membres du personnel d’un hôpital ne respecte pas une certaine éthique puis les bruits de couloir circulent trop. De plus, si l’histoire se termine mal, cela affecte inévitablement le travail.
La brunette en l’occurrence n’était pas une membre du personnel mais était de temps à autres rattachée à l’hôpital car s’occupait des enfants pour les divertir. D’où le fait que Anton se sente d’emblée plus libre de ses faits et gestes, de ses pensées surtout et qu’il ne se souciait pas du reste.
Ses pensées car il était clair comme de l’eau de roche que cette animatrice lui plaisait. Tant par son caractère, sa sensibilité, son humour mais aussi la beauté qu’elle dégageait. Parmi toutes les autres femmes de Bowen, elle était celle qui lui marquait le plus l’esprit.

D’ailleurs, dans la réserve, les sous-entendus de la jeune femme amusaient terriblement le pédiatre qui pourtant était trop occupé à vouloir planifier une revanche. Mais il n’en n’était pas moins retourné, de ses propos. Surtout quand elle pris une intonation particulière niant ce qui était possible dans cette réserve. Il resta cependant stoïque et puis poursuivit afin de réaliser son idée. Quand il avait quelque chose dans la tête celui-là, ce n’était pas ailleurs. Et c’est bonheur qu’il réalisa que la jeune femme ne dormait pas quand il s’était de nouveau rendu dans leur chambre. Visiblement elle ressassait les dernières minutes et se réjouissait de ce qu’elle avait fait. Raison de plus pour n’avoir aucun scrupule et lui vider les glaçons sur le corps. D’un seul coup en plus.
Le jeune homme ne se retint bien sûr pas de rire aux exclamations et se pensait évidemment pas vraiment en sécurité une fois réfugié sur son lit. Mais le voulait-il vraiment ? Qu’il y ait cette trêve ? Pas spécialement et Anna voyait les choses de la même façon.

Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’était de se faire attaquer d’emblée par la sauvageonne qui n’hésita pas une seconde pour se mettre à califourchon sur lui. Rien de mieux pour bloquer une personne. Le truc qu’il n’avait pas vu, c’était cette autre bouteille qu’elle avait gardé pour lui. Comme si elle avait déjà prévu qu’il rétorquerait. « Ah bon sang ! J’aurais du m’en douter…. » s’écria t-il en essayant de se débattre. Elle était toujours sur lui mais il s’était débarrassé du coussin en le jetant à terre et à présent lui attrapait les mains pour retourner l’arme contre la jeune femme. « … tu vas le regretter » lança t-il en la pseudo menaçant. Rien de bien sérieux bien évidemment. Les deux ne s’étaient pas vraiment rendus compte mais le tutoiement était venu dès les paroles de Anna. Mais c’est qu’elle avait de la force cette jeune femme, un vraie tigresse. Il pu maitriser les mains de la jeune femme en lui tenant les poignets et agitant ainsi la bouteille vers elle pour qu’elle soit en retour encore plus trempée.

Quasiment vide, la bouteille termina sur le sol. Content qu’elle soit désarmée, il lui demanda « Je crois qu’on a usé de tous les moyens…. sauf peut-être un ». Il sourit alors et se débattait toujours. Le pédiatre parvint à s’en dégager en la faisant basculer pour être au dessus, elle sur le dos. Il aurait très bien pu maintenir cette position mais en quelques secondes cette fois-ci en maintenant ses mains dans les siennes, plaquées contre le matelas. Mais non. Encore une fois, le médecin avait une idée en tête et comptait bien aller jusqu’au bout. « Désolé, je n’ai plus vraiment le choix » dit-il faussement peiné de ce qu’il allait faire. Il la tint alors par les mains pour la lever du lit comme il venait de le faire afin qu’elle soit face à lui et immédiatement la saisit à hauteur des cuisses pour la prendre sur une de ses épaules et bien la maintenir. Peu importe si elle avait deviner ce qu’il allait faire, c’était d’un pas décidé que l’homme plutôt costaud trainait la jeune femme suffisamment légère pour qu’il entre dans la salle de bain attenante à la chambre. C’était le genre de salle de bain type avec lavabo, WC dans un petit coin séparé d’un muret à mi-hauteur et douche à l’italienne. Il était bien plus facile de nettoyer tout cela plutôt qu’une vitre de douche. Il parvint à entrer dans la pièce d’eau, alluma la petite lumière au dessus du lavabo fixée à hauteur du miroir et puis tourna la clef restée dans la serrure afin de fermer la porte même s’il laissait l’objet métallique dans la serrure. C’était un gain de temps. En deux temps trois mouvements il posa la jeune femme à terre toujours en lui tenant une main et de l’autre il ouvrit l’eau de la douche. L’eau heureusement n’était pas froide mais à température ambiante. Ce n’était pas plus mal car elle était quand même froide après la douche de glaçons. « Alors, qui a gagné ?! ». Il souhaitait l’entendre dire. Qu’elle se rendait et qu’il avait gagné.

Peu importait si l’eau éclaboussait la pièce d’eau, elle était fermée et le sol était uniformément carrelé. Tout sècherait bien assez vite une fois que la porte serait de nouveau ouverte. « Il suffit juste de quelques mots…».
Il l’arrosait une nouvelle fois avec cette eau tiède et il fut rapidement dans le même état car en étant près de cette source d’eau il s’en prenait presque autant.
Après quelques mots baragouinés par la jeune femme qu’il avait déjà lâché plusieurs secondes avant, il coupa l’eau. Ils en avaient suffisamment gaspillé à son goût. « ça fait du bien après les glaçons hein ?! ». Enfin… c’était peu dire. Etre littéralement trempés jusqu’aux os était autre chose.

Le pommeau de douche avait été reposé au sol. Anton était là, à quelques pas de Anna. Le fait qu’elle ne puisse plus reculer en raison du mur lui permettait de s’approcher de quelques centimètres encore. Un silence soudain laissait les deux gens dans une phase d’observation. Le pédiatre qui était attiré par la jeune femme sentait qu’il avait cette envie irrémédiable de ne laisser que quelques millimètres à peine les distancer. Elle était là, le regard ancré dans le sien. L’eau ruisselait sur leurs deux visages, pour ainsi dire, la belle brunette ne ressemblait plus vraiment à rien, ses cheveux étaient dégoulinants. Lui non plus d’ailleurs, ne devait pas avoir fière allure mais peu importe. L’absence du moindre bruit lui permettait presque d’entendre les battements de son propre cœur. Il ressentait les tambourinements intérieurs, le rythme des pulsations qui s’accélérait. Anna était-elle sur la même longueur d’onde à cette seconde même ? Il la contempla quelques secondes mais l’irrésistible envie de capturer ses lèvres le mena à l’embrasser. Il posa ses lèvres sur les siennes tout en glissant délicatement ses mains dans le cou pour tenir son visage de part et d’autre entre ses mains. L’échange fut bref, mais par délicatesse il souhaitait s’assurer que cette envie n’était pas seulement dans sa tête. D’où le fait qu’il se détacha de ses lèvres pour la regarder une nouvelle fois, de la même sorte qu’on attend un accord pour poursuivre. A elle de confirmer ce qu’elle ressentait. L’attirance était réciproque puisque rapidement Teddy s’était emparé de nouveau des lèvres douces de la jeune femme dont il détectait un sourire. Cette fois-ci il se montrait un peu plus fougueux dans la façon de l’embrasser une nouvelle fois mais comme si c’était la première. Ses mains dérivèrent vers le bas du T-shirt de la jeune femme afin de les glisser dans son dos et l’enlacer contre lui.

Ce n’était plus la peine de faire un dessin, Anton avait vraiment envie de la jeune femme, là, de suite. D’ailleurs, son souffle s’accélérait et ses baisers devenaient une drogue à effet instantané. Machinalement, le pédiatre ôta le haut de son propre pyjama et le laissa à terre. Il ne se sépara pas bien longtemps de la brunette qu’il avait à présent du mal à quitter des yeux. Les baisers s’intensifièrent alors qu’il explorait à présent du bout des lèvres, le cou de la jeune femme. Il poursuivait le cheminement afin d’arriver jusqu’au bas de l’encolure et finalement descendit davantage afin de lui ôter le bas du pyjama. N’avait-elle pas déjà l’habitude de montrer ses gambettes ? « Tu aurais mieux fait de rester en blouse finalement… » glissa t-il avant de l’embrasser  une nouvelle fois.

Subitement il s’interrompit en pensant à quelque chose. Quelque chose d’indispensable. « Mince… ». Il regarda Anna un peu embêté d’interrompre ce qu’ils faisaient. « Il faut que j’aille dans la salle de repos… ». Cela pouvait paraitre curieux de dire ça de cette façon ou plutôt dans un tel contexte sachant qu’une femme y dormait sur le canapé mais, l’animatrice devait se douter que ça n’avait rien à voir avec Jolène. « C’est dans mon casier, là-bas… ».
Il fallait bien qu’ils se protègent. De vrais gamins dans certaines circonstances mais des adultes responsables dans d’autres. Il se passa la main sur le visage en soupirant. C’était complètement con mais ce n’était pas possible de faire autrement. Une nouvelle mission les attendait et il devait bien être 5h20 du matin maintenant. Il ne restait plus beaucoup d’options. « Qu’est-ce qu’on fait ? On y va  ou on reste ici ? ». Si ça n’était pas maintenant, ça serait plus tard forcément. Plus tard très prochainement même. Mais il préférait laisser Anna s’affirmer sur ses envies.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyLun 20 Juil 2015 - 22:15

quarantaine

Se chamailler avec un homme qu'elle vient de rencontrer n'est pas du tout dans les habitudes d'Anna. Plaisanter, discuter, parfois flirter simplement, ça oui, mais faire des coups montés ni lancer une bataille d'eau en plein hôpital, jamais elle ne l'avait fait. Anton a un pouvoir sur elle qu'elle ne peut pas expliquer, le pouvoir de faire ressortir la tigresse et l'enfant qui sont en elle. Avec cet homme elle n'a pas peur d'être elle-même, elle n'a peur de rien. Malgré tout, il fait surgir en elle une part d'insécurité qu'elle ne pensait pas avoir : celle de ne pas se sentir désirée en retour. Elle capte toutes sortes de signaux de la part du beau médecin, mais son radar est comme brouillé, elle n'est pas sûre qu'il ressente la même attirance qu'elle éprouve à son égard. Un grand moment de doute s'est emparé d'elle dans la réserve car, pour elle, deux adultes attirés l'un par l'autre auraient accéléré les choses dans un espace comme celui-ci. Au lieu de cela, Anton a simplement écouté si l'infirmière les avait entendus avant de vouloir partir de cet endroit clos pourtant si propice aux ébats de toutes sortes. Mais à ce moment là, elle ne savait pas encore qu'il préparait déjà sa vengeance. Comme ils étaient dans le noir, elle n'a pas vu qu'il plongeait les mains dans de la glace, sinon elle se serait un peu plus méfiée. Vue la chaleur environnante, il n'a pas hésité à la couvrir de glaçons alors qu'elle était allongée sur le lit alors elle s'est précipitée sur lui pour l'arroser avec une bouteille d'eau qu'elle avait pris soin de cacher dans son pantalon. A califourchon sur Anton pour ne pas qu'il bouge, elle pouvait sentir la chaleur de son corps qui contrastait beaucoup avec le sien, frigorifié suite à l'attaque des glaçons. Ça n'était vraiment pas pour lui déplaire mais elle n'a pas vraiment le temps de s'y attarder vu la lutte qui s'est engagée entre les deux jeunes gens. Bien sûr, Anna a pris tout autant d'eau que son adversaire, voire plus, et lorsque la bouteille fut vite, le médecin laissa entendre qu'il n'avait pas tout essayé. Tout essayé pour quoi ? Pour gagner ?

Les mains bloquées par celles du pédiatre, la jeune femme tente de se défaire en vain, et finit en position de faiblesse, le corps allongé sous le sien. Dans cette position, alors qu'elle est complètement à sa merci, Anna sent ses entrailles subir un léger soubresaut et imagine parfaitement quel genre de punition elle voudrait que le beau brun lui inflige. Mais encore une fois, malgré le regard de braise qu'elle lui adresse à ce moment-là, il n'en fait rien, et il l'aide à se redresser pour mieux la porter sur son épaule et l'emmener où bon lui semble. Au début, elle ne sait pas du tout où il souhaite aller et a soudain l'impression de se trouver à la préhistoire, quand les « hommes » n'utilisaient aucun mot pour séduire celle avec qui il voulait copuler. Elle a une vision très claire du beau brun vêtu d'un habit en peau de bête, qui la porte sur son épaule alors que, les cheveux en bataille, elle grogne pour descendre. Une bien belle vision digne des Pierrafeu. Mais sa rêverie est vite interrompue lorsqu'elle se rend compte qu'ils sont dans la salle de bain et qu'il a fermé la porte à clé. Il y a peu de risque pour que l'infirmière l'entende crier, alors elle ne se gêne pas.

Anton, lâche moi ! Arrête ça tout de suite ! Non !

Il s’exécute, et la pose au sol.. Cependant, il ne se gêne pas pour allumer l'eau de la douche afin de la tremper carrément. Sur le coup, Anna se sent légèrement mieux, car l'eau qui coule sur son corps est plus chaude que les glaçons dont il lui a fait cadeau plus tôt. Mais le bien être est rapidement remplacé par la gêne de l'eau qui inonde ses vêtement et à son tour elle tente de retourner l'arme du jeune homme contre lui. Il prend un peu l'eau bien sûr, mais il réussit malgré tout à garder le contrôle et exige qu'elle capitule. Sinon il n'arrêtera pas. Il n'y a pas à dire, ce mec n'a vraiment pas froid aux yeux. L'eau lui martèle le corps, sans pour autant laisser de bleu bien sûr, son Teddy n'est pas non plus un tortionnaire, mais suffisamment pour que ça soit vraiment désagréable. Au début elle tente tout pour récupérer la pomme de douche, mais elle se rend vite compte que c'est peine perdue. Alors d'une voix peu convaincue, elle dit ce qu'il veut entendre.

Oui oui, d'accord... Arg ! T'as gagné, ok c'est bon t'as gagné !

Ça lui fait un peu mal au cœur de dire ça, mais elle préfère que le supplice s'arrête. Elle est faible. Mais honnêtement, elle s'en moque car le regard que lui adresse Anton à ce moment la laisse sans voix. Cette fois elle n'a pas de doute. Il a ce regard qui ne trompe pas, celui qui dit « j'ai envie de te manger toute crue ».  Elle ne répond pas à sa question. Elle connaît d'autres choses qui lui feraient beaucoup plus de bien qu'une douche toute habillée, et elle a très envie de les faire avec lui, maintenant. Cependant, elle ne fait rien. Sa peur, vraiment nouvelle, d'être rejetée la tétanise, et elle se contente simplement de replacer en arrière les cheveux mouillés qu'elle a de collés sur le visage. Elle ne ressemble clairement à rien, mais Anton, lui, est magnifique. Elle ressent à nouveau ce tremblement dans son ventre lorsqu'il s'approche doucement d'elle sans la quitter des yeux, et que finalement il pose ses lèvres sur les siennes. Le cœur d'Anna manque un battement, et le contact des mains de Teddy sur son cou et son visage la fait tressaillir. Quand il retire ses lèvres des siennes, en quête d'approbation, elle est encore abasourdie par ce qu'il vient de se passer, mais finit par sourire, son regard alternant entre les yeux du beau bruns et ses lèvres qu'elle a envie d'embrasser. Les mains posées sur le torse du pédiatre, elle ne le repousse bien sûr pas lorsqu'il rétablit le contact, avec plus de fougue. Le souffle de l'animatrice s'accélère et elle fait glisser ses mains dans le dos d'Anton en y exerçant une douce pression. Elle entrouvre les lèvres, laissant échapper un soupir de plaisir quand il l'attire contre son corps. Il est comme un aimant dont elle ne peut se défaire, il exerce sur elle une attraction dont elle ne veut surtout pas se séparer. Elle agrippe le t-shirt mouillé du beau brun qui prend sûrement ça pour une invitation à le quitter. Anna ne peut pas s'empêcher de l'attirer à nouveau contre dès qu'il a fini pour sentir encore la chaleur de son corps et profiter de ses baisers si tendres et ardents. Elle repose ses mains dans son dos et l'écrase du bout des doigts lorsqu'il embrasse son cou du bout des lèvres, plantant presque ses ongles dans la chair mouillée de son amant. De nombreux frissons parcourent son corps à mesure qu'il descend et qu'il finit par la débarrasser de son pantalon devenu trop encombrant. Les mains posées dans le cou du beau brun, elle sourit quand il lui fait une remarque sur sa tenue précédente. C'est vrai que ça aurait été plus vite. Mais est-ce que la tension sexuelle n'augmente pas au cours des étapes des préliminaires ? Elle a envie de lui dire que s'il avait agit comme ça dans la réserve, il n'aurait pas eu non plus besoin de l'enlever vu qu'elle ne le portait pas, mais elle se contente simplement de sourire et de reprendre ses lèvres quand il les lui redonne. Collée à lui, elle tend les bras de part et d'autre de son cou, voulant encore diminuer la distance qui les sépare.

Mais c'est ce moment que choisit Anton pour séparer leurs lèvres avant de lui annoncer devoir aller dans la salle de repos. Abasourdie, Anna ne comprend pas tout de suite de quoi il parle. Elle pense à Jolène, l'infirmière enfermée avec eux, et sur le moment, elle se demande où il veut en venir. C'est quand il parle de son casier qu'elle comprend. Bien sûr, ils faut qu'ils se protègent. Légèrement désappointée, Anna affiche une mine déçue, surtout de devoir faire une pause dans leurs ébats, mais elle sourit malgré tout et, toujours les bras autour du cou du pédiatre, elle se penche à son oreille et chuchote :

J'ai très envie de rester dans tes bras mais... Je veux aussi aller plus loin...

Elle pose sa joue contre la sienne et soupire, avant de l'embrasser tendrement.

Il faut qu'on y aille. Dit-elle doucement avant de se détacher à contre cœur du médecin. Elle ressent un vide dès le moment où leurs corps ne se touchent plus, mais elle ne dit rien. Elle ramasse son pantalon, voulant le renfiler au cas où Jolène se réveillerait, mais elle se rend compte qu'il est tellement trempe que c'est mission impossible. Alors tant pis. Ils n'auront qu'à faire aucun bruit dans la pièce commune. Tournant le dos à Anton, elle ouvre la serrure puis la porte, et va vite s'essuyer les pieds à son drap qui, par chance, n'est pas entièrement mouillé. Glisser serait le meilleur moyen de réveiller l'infirmière et de se faire mal. Dans un nouveau sourire, Anna prend la main du beau brun et se dirige doucement vers la salle de repos. Laissant la lumière du couloir allumée pour ne pas avoir à le faire avec celle de la pièce où ils se rendent, les deux jeunes gens s'avancent vers le casier. A bien y réfléchir, Anna n'aurait pas vraiment eu besoin de venir, il savait ouvrir son casier tout seul, mais la vérité c'est qu'elle n'avait pas envie qu'il parte sans elle. Elle a prit son téléphone dans la chambre afin d'éclairer la cachette secrète du médecin, et c'est sûrement ça qui fait que tout ne se passe pas comme prévu.

Qu'est-ce que vous faites ?

La voix endormie de Jolène vient de glacer le sang d'Anna qui se demande comment ils vont faire pour se sortir d'une telle pagaille. Rouge comme une tomate, la jeune animatrice regarde Teddy dans les yeux d'un air affolé. Leurs mains se séparent instantanément, et ils se retournent vers le canapé où est encore allongée l'infirmière.

Je... Euh c'est rien, l'arrosage anti-incendie s'est déclenché dans la chambre, alors on cherche de quoi se changer.

Anna n'a jamais été une très bonne menteuse. Certes, son excuse explique pourquoi ils sont mouillés, mais c'est quand même sacrément improbable que l'arrosage anti-incendie se soit déclenché sans raison, et par dessus tout, c'était n'importe quoi l'idée de chercher des rechanges dans le casier du Docteur Holling.
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyLun 27 Juil 2015 - 0:17

Quarantaine
Featuring Anna Inan

A chaque souffle de Anna sur la peau du médecin, lorsqu’elle l’agrippait presque du bout des doigts et le maintenait à une proximité maximale de son corps, Anton avait sa pulsation cardiaque qui s’accélérait.
Sa respiration était saccadée et se faisait entendre signe d’envie, de désir pour la jeune femme. Il le voyait dans chacun de ses faits et gestes, les regards qu’elle lui lançait et lorsqu’elle se mordillait la lèvre inférieure avant qu’il ne s’en empare lui-même.
Non seulement elle embrassait bien mais elle avait l’air confiante, sûre d’elle et de ce qu’elle voulait. Lui. Tout en descendant le long de son corps jusqu’à parvenir à lui ôter le bas, ses mains glissaient du bas du dos de la jeune femme à l’arrière de ses cuisses fermes un court instant avant qu’il ne remonte de nouveau jusqu’à sa bouche.

Les deux amants durent cependant  interrompre leurs ébats qui s’intensifiaient. Le problème était de taille. Ce type d’oubli n’était pas forcément agréable car cela les coupait totalement dans leur élan. Mais en tant que personnes responsables, il fallait bien faire les choses. La brunette était sur la même longueur d’onde. Les paroles de cette dernière à l’oreille du docteur le fit presque frissonner, mais il était satisfait de cette réponse. C’était exactement ce qu’il attendait d’elle. Son regard jonglait brièvement entre le haut et le bas du visage de la jeune femme alors qu’il lui caressait tendrement la joue sur laquelle l’eau ruisselait encore. Cet élément naturel était clairement devenu symbolique pour eux. Il l’embrassa une nouvelle fois avant qu’elle affirme qu’ils devaient y aller.

Il la suivit donc lorsqu’elle ouvrit la porte de la salle de bain. Le bas de pyjama de chirurgie de l’animatrice restait sur le sol tandis que Anton avait eu le geste mécanique de remettre son haut après que Kitten ait ouvert la porte. Le pédiatre vint à hauteur de la jeune femme qui lui attrapa instantanément la main. Elle l’entraîna avec empressement dans les couloirs de l’hôpital où elle circulait presque sur la pointe des pieds avec grande délicatesse, à pas de loup. La lumière du couloir illumina leur chemin. Les néons qui éclairaient  timidement une seconde sur deux fit penser au pédiatre qu’il faudrait signaler de les changer rapidement. Lui ne savait pas où se trouvait le matériel de remplacement sinon il aurait pris le temps de le faire durant la quarantaine.

Ils arrivèrent enfin où ils pourraient prendre ce qu’ils cherchaient. L’anglais prit les devants cette fois-ci car il savait où était son casier parmi les autres. Il était suivi de près par la jeune femme bien sûr. Leurs doigts étaient toujours enlacés jusqu’à ce qu’il accède au casier portant son nom. D’une main, il faisait habilement le code du cadenas en tournant l’objet dans un sens puis dans l’autre un certain nombre de fois. Le petit clic se fit presque entendre et la porte était déverrouillée. Anna eut l’idée d’éclairer le contenu du casier avec la lumière de son portable ce qui était malheureusement la chose à ne pas faire. Où du moins ce qui éveilla l’attention de l’infirmière qui les surpris.

Dr. Holling avait l’impression d’être un voleur pris la main dans le sac lorsque Jolène leur demanda ce qu’ils faisaient et qu’elle allumait la lampe à côté du canapé. Heureusement que les paroles précédèrent le geste de la femme qui venait de se réveiller ce qui permis aux amants de se lâcher la main. Remarquant les balbutiements de sa partenaire de chambre, le pédiatre vint rapidement à la rescousse avant qu’elle ne s’emmêle les pinceaux bien qu’elle venait de trouver une excuses sans réfléchir une seconde.

« Hum… oui c’est… le boitier détecteur de fumée qui faisait un bruit étrange et je craignais un dysfonctionnement. Alors j’ai voulu le bidouiller un peu afin de voir ce qui n’allait pas et là, l’arrosage du plafond s’est déclenché dans la chambre comme s’il y avait un incendie….  on fera réparer cela dès que possible bien entendu » sortait le grand brun en essayant de se montrer extrêmement crédible.

« Ah…. ceci explique pourquoi vous êtes dans cet état, enfin presque… » ajouta Jolène en voyant la moitié du pyjama de Anna. Réagissant immédiatement en voyant le regard de l’infirmière, Anton trouva une excuse « elle a eu un soucis avec le pyjama, vous savez, quand on tire trop d’un coté du cordon après c'est difficile à récupérer ». Ouf. C’était approximativement crédible. C’est vrai que les pyjamas de l’hôpital étaient fixés à la taille par un petit cordon qui, lorsqu’il rentrait dans le trou d’un côté était très difficile à faire ressortir pour être noué. Enfin, il fallait utiliser une aiguille (ou une seringue pour les médecins n’ayant pas d’aiguille à disposition) et beaucoup de patience. Et à ce moment de la nuit, ce n’était pas forcément ce qu’ils avaient envie de faire, de la ‘couture’. Ils auraient une fois de plus, bien le temps de voir ça plus tard.

« Pour le cordon, ne vous inquiétez pas ça m’est déjà arrivé aussi. Dans la journée je pourrai remettre votre pantalon en état. En attendant, j’ai sûrement une tenue de rechange à vous prêter, venez ». Anton regarda alors Anna, un peu stupéfait de la réaction spontanée de l'infirmière. Elle n’avait pas tort, il serait une fois de plus, plus crédible d’avoir une tenue de rechange pour femme dans le casier de Jolène. Il laissa donc faire regardant la femme avec qui il s’apprêtait à partager un moment encore plus intime, s’éloigner de lui. Décidément, ils n’étaient pas prêts à se retrouver de nouveau tranquillement tous les deux vu comment c’était parti. En tout cas, l’attention de Jolène sur son propre casier pendant qu’elle parlait à Anna permis à Anton de prendre ce dont il avait besoin et par la même occasion, il regarda également s’il n’avait pas une tenue sèche à disposition. En effet il avait ce qu’il fallait parmi d’autres choses encombrant son casier. Il y trouva un T-shirt, une chemise propre et un pyjama. Chance. Enfin, il n’avait pas particulièrement l’intention d’en remettre un à la base mais il fallait suivre ce qu’ils avaient dit.

« Vous trouvez ce qu’il faut ? » demanda t-il en fermant son casier et tenant son pyjama sec en main. Avant même que Anna ne réponde elle-même, Jolène qui était maintenant bien réveillée affirma « Très bien, heureusement que je garde un pyjama de rechange aussi dans mon casier. Enfin, le bas sera du coup un peu plus court car vous me dépassez niveau taille, mais c’est quand même mieux que rien, non ? » demanda t-elle à Anna.

Souriant en leur direction, le pédiatre essaya donc d’esquiver. « Bon et bien, je vous attendrai dans la chambre maintenant que vous avez ce qu’il faut ». Au moment où il arriva au seuil de la porte, Jolène le retint « Dr. Holling ?! ».

Evidemment, il se tourna de nouveau vers la jeune femme « votre chambre et vos draps doivent être aussi trempés que vous, vous pouvez tous deux venir ici si vous le souhaitez ». « Ne vous en faites pas pour nous, il y a des draps de rechange en réserve, on s’arrangera bien, c'est très gentil à vous ». Jolène sembla presque déçue que, maintenant qu’elle était réveillée, elle se retrouve seule. Il était maintenant 6h40 du matin et à 8h elle leur rappela qu’il y aurait de nouveau la visite des équipes médicales pour faire un check up de leur santé et prodiguer de nouveau le vaccin. Ce dernier devait être fait pendant 2 jours après l’exposition éventuelle à la bactérie à 12h d’intervalle. Leur premier vaccin ayant été à 20h la veille, le suivant n’allait pas tarder. Avoir une telle visite leur permettait également d’avoir des vêtements qu’on leur apporteraient, donnés par les proches suite à un appel. « Merci de nous l’avoir rappelé Jolène ».

Elle sourit alors à la fois à l’animatrice et à Anton. Puis elle s’adressa à Anna ce qui eut pour effet de la retenir encore plus longtemps et de laisser Anton sur le seuil de la porte. Enfin pas très longtemps puisqu'il en profita pour les laisser parler, passer par la réserve récupérer des draps propres et secs, déposer ce qu’il était venu chercher dans le tiroir de la pseudo table de nuit, enfiler sa tenue sèche et poser leurs pyjamas trempés sur le dossier d'un fauteuil de la chambre. Bien sûr il dut refaire le lit qui n'avait pas été épargné par les enfantillages. Au cas où Jolène apparaisse dans la pièce, sait-on jamais, il fallait que tout corresponde à l'histoire donnée. C’était dur finalement, de mentir car il fallait être crédible du début à la fin et faire attention au moindre détail. Heureusement que le sol était déjà trempé en raison de leur bataille d’eau précédente, pour ça, il n'avait rien à y faire.

Au bout de plusieurs minutes, Anton s’allongea sur le lit d’appoint, sur la tranche, en train de guetter la porte.
Que Anna arrive seule ou non (si elle n’avait pas réussi à se détacher de Jolène), il l’attendait avec impatience.

Enfin, son portable qu’il avait laissé dans la pièce sonna. C’était la sonnerie qu’on entendait lorsqu’il y avait un appel Facetime. Il regarda l’heure, 6h57 du matin et la personne qui l’appelait. Il s’agissait de sa sœur qui l’appelait tout droit d’Afrique du sud où il y avait un décalage horaire de 7h30 (en moins) pour eux là-bas. Était-ce un appel pour prendre des nouvelles comme elle le ferait n’importe quel jour de l’année ou avait-elle eu écho de ce qui se tramait à l’hôpital ? Le pédiatre était loin de se douter que les nouvelles nationales circulaient vite. Un cas de variole était tellement rare depuis des années, que la fermeture d’un service entière et pan de l’hôpital pendant plusieurs jours  passait aux informations nationales. Il aurait du se dire que sa mère regardait les nouvelles d’Australie sur internet de façon régulière depuis qu’un de ses fils avait emménagé là-bas et elle avait du voir cela puis prévenir ses frères et sœurs. Finalement il était persuadée qu’il aurait très rapidement sa génitrice au téléphone avant 10h le lendemain.
Là, ça devait probablement être sa sœur qui agissait en prévention. Il fallait qu’il ne s’éternise pas ceci dit. Il commença donc la ‘visioconférence’ une fois avoir décroché. Le but était de rassurer sa sœur et de ne pas rester longtemps au téléphone.
Là, c’était elle qui le sermonnait un peu car cette dernière était exposée à des maladies actuelles et relativement graves en Afrique donc était très à cheval sur toute mesure de prévention. Savoir son frère exposé à la variole (même éventuellement) la mettait hors d’elle, lui reprochant le risque idiot qu’il avait prit en étant resté aussi longtemps en contact avec la personne peut-être infectée.
Puis, elle le prévenait surtout de l’appel de leur mère qui allait sans aucun doute suivre dans les heures à venir.

Bien que la conversation fut monopolisée 80% du temps par sa sœur, il tenta de couper court à la discussion par un « … il faut que je te laisse, je dois bientôt faire un autre vaccin antivariolique et je ne vais plus être seul très longtemps, je te donnerai des nouvelles au plus vite, c'est promis… mais ça va aller pour moi, j'en suis sûr... ». Tout en disant cela, il regardait avec grande attention la poignée de la porte qui venait tout juste de s’abaisser.

Réalisant combien les personnes proches pouvaient tout de même être inquiètes bien que lui ne l’était pas trop, il pensa à une personne dont il devait particulièrement prendre des nouvelles dès que possible quand le jour serait levé. Il s’agissait bien évidemment de sa petite protégée hébergée provisoirement chez Léo.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyLun 27 Juil 2015 - 17:36

quarantaine

Jusqu'à maintenant, Anna a toujours eu du mal à faire confiance aux hommes. Pas en amitié, bien sûr, mais en amour. Elle n'a jamais été vraiment amoureuse, et s'est jusqu'à maintenant contentée de partager avec eux des moments intimes, purement physiques et sensuels. Mais il est vrai que ça ne lui a jamais vraiment suffi, elle ressent depuis plusieurs mois maintenant un vide qu'elle a cherché à combler sans vraiment savoir de quoi son cœur avait besoin. Mais en voyant Anton, en le sentant contre elle ou même en plaisantant avec lui, elle sent que ce vide disparaît peu à peu. Lorsqu'elle a dû lâcher sa main quand Jolène s'est réveillée, la panique est montée en elle mais elle a aussi ressenti à nouveau ce vide. Sur le moment elle n'a pas vraiment envie d'y réfléchir, surtout qu'elle doit trouver rapidement une excuse pour justifier leur présence dans la salle commune, tout en étant mouillés, et elle en culotte. Elle ne trouve rien de mieux que les détecteurs de fumée pour expliquer leur état trempé. Heureusement, Anton vient à son secours et parle d'une défaillance des détecteurs. Légèrement dubitative, la jeune animatrice se demande si l'infirmière ne va pas comprendre ce qu'il se trame. Ils n'ont pas parlé du tout de ce qu'ils diraient et de ce qu'ils feraient si l'infirmière se réveillait, et ça se ressent dans leur manière d'expliquer ce qu'il s'est passé. Le « enfin presque » de Jolène laisse Anna dans un état de stress qu'elle a bien du mal à cacher. Elle adresse un regard anxieux à Anton, qui prend les devants et parle d'une ficelle de pantalon. Sur le moment l'animatrice ne comprend pas mais elle se dit que le beau pédiatre lui expliquera ce dont il a voulu parler.

Anna n'a pas vraiment envie de quitter Anton, mais elle n'a d'autre choix que de le faire pour suivre Jolène vers son casier. Elle n'a pas non plus vraiment envie de se rhabiller, mais leur histoire doit rester crédible pour que l'infirmière ne se doute de rien. L'un comme l'autre, Anna et Anton n'ont pas envie de parler de ce qu'il se passe entre eux, surtout qu'ils ne savent pas de quoi il s'agit vraiment. Et puis, il faut dire qu'au sein d'un hôpital, les rumeurs vont bon train et Anna est prête à parier que Jolène fait partie de celles qui colportent des ragots, et prennent plaisir à le faire. Alors, oui, l'animatrice suit l'infirmière en s'éloignant d'Anton, afin de prendre le pantalon qu'elle lui propose. Ce dernier est un peu court pour les grandes jambes d'Anna, mais il couvre les parties essentielles, à savoir sa culotte. À ce moment elle aurait préféré se déshabiller et sauter sur son homme, ou du moins celui qui l'attire là tout de suite, mais ça serait carrément indécent. Elle préférerait plutôt revenir dans leur chambre et fermer cette dernière à clé, pour être enfin tranquille avec lui.

C'est sûr que c'est mieux que de se balader à moitié nue.

Dit-elle, alors qu'elle pense tout le contraire. Enfin, c'est ce qu'elle ne se gênerait pas de faire si jamais elle était seule avec Anton. Mais là en effet, elle se sent un peu mal à l'aise de se balader en petite tenue de la sorte. Quand le pédiatre annonce retourner dans la chambre, Anna se sent légèrement soulagée. Elle a envie de se retrouver entre lui, de sentir à nouveau son corps contre le sien, et elle se doute qu'il a pu récupérer ce qu'ils étaient venus chercher, alors pourquoi pas aller plus loin que tout à l'heure. À cette idée, la jeune femme ressent des papillons dans le ventre. Tout son corps est impatient de retrouver celui du jeune homme. Mais lorsque Jolène retient son amant, ou futur amant, Anna adresse un regard de braise au concerné, lui signifiant par ce biais sa volonté de retourner elle aussi dans la chambre, pour reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Elle espère seulement que l'infirmière ne va pas avoir remarqué ce regard. Finalement, l'animatrice laisse échapper un léger soupir lorsqu’Anton parle simplement de changer les draps plutôt que de rester avec Jolène. Quand cette dernière annonce qu'ils devront recevoir le vaccin antivariolique seulement une heure et demie plus tard, Anna a envie de rétorquer que de toutes façons ils ne vont pas beaucoup dormir, mais cette réflexion elle la garde pour elle, se contentant simplement de sourire. La journée sera longue lorsqu'ils devront retourner dans les salles communes avec l'infirmière, mais elle espère que la présence de placards un peu partout autour d'eux leur permettra de se retrouver de temps en temps dans l'intimité. Anna met finalement le pantalon, alors qu'Anton rejoint la chambre et y change sûrement les draps.

Tu as pu joindre ta famille ? Demande Jolène à la belle brune. Bien sûr, la jeune femme n'a vraiment pas envie de se mettre à parler maintenant, surtout que tout ce à quoi pense, là tout de suite, c'est à rejoindre celui qu'il l'attend à quelques mètres de là. Mais elle ne peut pas planter l'infirmière ici, surtout qu'elle vient de lui donner un pantalon, qu'elle vient de lui rendre service, enfin c'est ce qu'elle pense. Bref, elle va tout de même répondre, sans bien sûr parler de sa réelle famille, avec qui elle a coupé les ponts depuis maintenant plus de onze ans. Pensant à Cameron, sa meilleure amie, Anna répond :

Oui, je te remercie. Je vais profiter des quelques minutes qu'il nous reste avant le vaccin pour aller me reposer. Merci encore pour le pantalon, je vais mettre le mien à sécher pour le récupérer d'ici quelques heures. À tout à l'heure !

Et là la jeune femme ne perd pas de temps et repart dans le couloir en direction de la chambre, d'abord en effectuant des pas lents afin de ne pas éveiller les soupçons de Jolène, puis presque en courant dès qu'elle est en dehors de son champ de vision. Voyant la porte de la chambre fermée, Anna appuie doucement sur la poignée et ouvre la porte délicatement. On ne sait jamais, si Anton s'est endormi elle ne voudrait pas le réveiller. Quoi que... Elle pourrait lui réserver un réveil plus qu’agréable ! Mais il ne dort pas, et semble plutôt venir de raccrocher son téléphone. Refermant la porte derrière elle, un sourire malicieux et tout à fait adorable sur les lèvres et dans les yeux, la jeune femme s'adosse doucement à la porte en contemplant Anton. Elle ne trouve merveilleusement beau, les cheveux mouillés, et la regardant avec intensité. Elle reste quelque seconde ainsi à le regarder, se demandant bien ce qu'elle va pouvoir dire ou faire pour recréer la magie de leur échange passé.

Tu n'aurais pas plutôt envie de venir dans mon lit ? Dit-elle simplement en s'avançant vers son couchage désormais tout sec. Elle s'allonge doucement, rapidement rejoint par l'homme qui fait soudain battre son cœur beaucoup plus vite. Tout s'est passé très vite entre eux, ils ne se connaissent même pas depuis vingt-quatre heures et pourtant elle se sent si proche de lui ! Lorsqu'il se retrouve face à elle dans ce lit étroit, à l'origine destiné à un seul patient, Anna approche doucement ses lèvres pour lui offrir un doux baiser, accompagnant son geste d'une main glissée sous le bras supérieur du jeune homme puis dans son dos pour l'attirer tout contre elle. Elle est heureuse de retrouver son corps si attirant.
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyLun 27 Juil 2015 - 22:30

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Finalement, c’était moins compliqué que prévu de trouver une excuse dont Jolène pouvait croire en la véracité et ensuite de quitter la salle de repos sans y passer le restant de la nuit. Etait-ce un peu égoïste de la part des deux amants ou quelque chose de naturel que de vouloir être de nouveau seuls ? Le médecin ne se posa pas vraiment la question lorsqu’il laissa Anna en bonne compagnie avant de s’occuper de leur chambre.

Le temps passa plutôt vite étant donné qu’à peine la chambre de nouveau ordonnée de façon concordante avec l’histoire donnée, il reçut un appel FaceTime de sa sœur se trouvant en Afrique du Sud. Le londonien ne s’attarda pas non plus et la rassura du mieux qu’il pu. Il avait bien fait de dire qu’il ne serait plus longtemps seul car la poignée de la chambre bougea. La lampe de chevet seulement était allumée car la grande lumière de la chambre pouvait être trop dérangeante. Peu propice à une ambiance légèrement tamisée. Bon il fallait prendre en compte qu’ils se trouvaient dans une chambre d’hôpital donc le côté romantique et cosy, on passera. Comme il l’avait toujours appris à faire, il fallait faire usage de ce qu’il y avait à disposition.

Lorsqu’elle pénétra de nouveau dans la même pièce, il ne fallut pas plus de quelques courtes minutes pour que l’ambiance se réchauffe. Le sourire en coin, il était en train de contempler cette femme qui dégageait un charme fou. De haut en bas, il l’observa minutieusement, comme s’il essayait de percevoir à travers ce vêtement, la peau dénudée de l’animatrice. Chaque parcelle de son corps. Il en avait eu un léger aperçu plus tôt dans la nuit, mais il aurait probablement le droit d’en voir plus, d’en caresser plus, d’en effleurer plus, d’en embrasser plus même du bout des lèvres.
Restant allongé sur le lit, il la regarda de sorte à ce qu’elle comprenne qu’elle était tout aussi désirable que dans la salle de bain. Le lit d’appoint était légèrement moins confortable il fallait l’avouer et plus bas que l’autre mais tout aussi étroit.
« Mais j’attendais que tu m’y invites… » dit-il avec douceur alors qu’en ne quittant pas la brunette des yeux alors qu’elle s’y allongeait. Il saisit un condom avec discrétion et rapidement se trouva debout à côté du lit.
Il ôta de nouveau en un geste ce T-shirt d’hôpital qu’il portait et qui lui faisait horreur à présent, avant de prendre place à côté de la jeune femme turque. Se plaçant de nouveau sur la tranche très proche de la jeune femme, il pouvait scruter chaque trait de son visage, le détailler comme il n’aurait pas pu le faire avant. Son regard se posait sur celui de la brunette avant de suivre la courbe mignonne de son nez et de s’attarder sur ses lèvres fines. Lèvres qui s’approchèrent sans trop d’hésitation. Dans un mouvement délicat, Anton vint se positionner au dessus de la jeune femme qui déjà lui offrait une caresse le rapprochant au maximum d’elle, de son corps déjà chaud.

Il voulait bien faire les choses, faire preuve de tendresse mais en même temps, il avait beaucoup attendu à son goût et mourrait d’envie d’empresser ce qui se passait. Il l’embrassait continuellement comme s’il ne pouvait subitement plus se passer d’aucun contact. Ce qu’il entreprit ? De faire monter la température en se détachant une fois encore du visage de Anna pour parcourir son corps du bout des lèvres. Le lit plus qu’étroit et ne permettait pas de faire des mouvements avec aisance ni même de bouger énormément sur la petite surface qui leur était donnée. Soulevant le bas du T-shirt de l’animatrice, il vint titiller autour de son nombril et bas ventre. Parlant à voix basse, il s’amusa en lui disant « les bas de pyjamas ne sont pas faits pour vous mademoiselle, permettez-moi de vous en débarrasser » alors qu’il commençait à défaire le nœud pour faire glisser le tissu le long de ses douces jambes interminables.

Les deux amants étaient parvenus à se retrouver sans aucun vêtement sous le drap fin en coton d’une légèreté incroyable. C’était amplement suffisant pour servir à les couvrir et en même temps ne pas les encombrer. Au bout de plusieurs minutes de caresses devenant même très intimes qu’elles soient offertes avec délicatesse ou plus d’excitation, le gentleman anglais avait de nouveau son visage proche de celui de la belle Anna à qui il murmura à l’oreille la phrase qui devait la rendre encore plus confiante « tu es magnifique, j’ai très envie de toi ». Pas besoin de le dire, elle devait le sentir à présent alors qu’il décidait de capturer ses mains pour les plaquer contre le matelas. Leurs mouvements réciproques et simultanés de leur bassin, la cambrure du dos de la tigresse domptée et les gémissements qui s’accompagnaient en un son toutefois étouffé pour ne pas être entendu démontrait le plaisir que tous deux prenaient, le plaisir charnel mais pas uniquement.

Dans cet instant d’intime et profonde complicité, le pédiatre sentait, à l’allure du battement de son cœur, aux frissons qui parcouraient son corps lorsque les jambes de la  brunette s’enroulaient autour de lui ou lorsque ses mains se crispaient tantôt sur les draps tantôt dans son dos jusqu’à descendre sur la courbe de ses fesses qu’il y avait bien plus. C’était cette osmose qui ne peut être expliquée, ce ressenti qu’on pourrait qualifier d’un attirance au delà de celle purement physique. Là il oubliait absolument tout. Ils étaient dans leur petit monde à eux. Elle le faisait se sentir bien, elle lui donnait envie de la découvrir encore plus. Pour l’instant, il gardait une fois les ébats terminés et le préservatif jeté une position allongée tout contre elle, dans le dos de la jeune femme telles s’emboitent les petites cuillères. Il enlaçait de la sorte que l’animatrice soit dans ses bras. Une de ses mains était détenue par la jeune femme tandis que l’autre continuait de l’effleurer délicatement après cet échange intense.

Anton faisait en effet glisser le bout de ses doigts de l’épaule de sa partenaire jusqu’à ses hanches et haut des cuisses. Elle et ses courbes gracieuses et féminines.
Il lui chuchota alors à l’oreille « tu te sens comment… ? ». Il était important de discuter par la suite et de ne pas hésiter à ‘prendre la température’. Il ne fallait qu’il n’y ait aucun malaise, aucun malentendu ou gêne sur ce qui venait de se produire. Auquel cas, la situation deviendrait embarrassante par la suite.
« Tu sais ce que je me dis ? » lui dit-il à voix basse. « Je passerais volontiers le reste de la journée comme ça… j’aime bien les tigresses qui savent rentrer les griffes aussi ».

Il sourit à la jeune femme  et sentait que la pièce était bien plus éclairée qu’au moment où Anna avait rejoint la pièce. Le soleil avait eu le temps de se lever et de frapper de plein fouet les vitres des deux grandes fenêtres de la chambre.
Anton observait les reflets clairs que donnaient les rayons du soleil sur la chevelure brune de Kitten. Depuis longtemps il ne s’était pas senti aussi bien après avoir quitté l’Angleterre. Il n’avait aucune angoisse, aucune appréhension ou crainte de quoique ce soit. Il ne pensait plus aux personnes dont il pourrait avoir la responsabilité. C’était si bon de se détacher de tout ça l’espace d’un instant et de se focaliser seulement et simplement sur le moment présent.

Un peu trop dans sa bulle, le docteur ne réagi pas de suite aux frappements sur la porte. « Fuck ! » s’exclama t-il à voix basse bien sûr en réalisant vite que Jolène toquait à leur porte. Il était en effet 8h05 et les équipes médicales ne devaient vraiment plus tarder si elles n’étaient pas déjà là. La seule voix qui sortait du lot était celle de l’infirmière demandant à ses compagnons de quarantaine s’ils étaient réveillés.

« On est réveillé…. on arrive » balança Dr. Holling à voix haute en sortant du lit pour enfiler son pyjama qu’il détestait tant. Le temps qu’ils s’habillèrent il pensa à tirer le cordon du bas de Anna (celui sur le fauteuil bien sûr) afin que ça colle à ce qu’ils avaient dit dans la nuit à Jolène. Le pédiatre défit aussi son lit au passage avant d’aller ouvrir la porte. « ça fait du bien de récupérer un peu le sommeil restant » mima t-il en baillant faussement et s’étirant.

« L’équipe médicale est en train de monter, je vous ai fait du café il vous attend dans la kitchenette ». « Merci, c’est très attentionné de votre part » fit le brittish avant de regagner la pseudo cuisine. « ils m’ont dit que si les suites des vaccins se passent bien, nous pourrions éventuellement sortir une fois tout doute dégagé, au bout de 8-10 jours au lieu de 15 ». Se retrouvant à présent à trois dans la pièce, le médecin ré-affirma la phrase à Anna. « Vous avez entendu ça ? Nous allons bénéficier d’un possible allègement de peine, quelle chance ! ».

Innocemment il demanda à la brunette « vous avez pu dormir un peu vous aussi ? ».

Alors qu’elle répondait, son portable (qu’il avait embarqué avec lui) sonnait de nouveau. L’appel portait un numéro Anglais. L’équipe médicale fut enfin irruption dans la pièce toujours vêtue avec le plus de protection possible. Anton lui, était brièvement au téléphone avec sa mère. Il la rassurait bien sûr et son accent brittish ressortait encore plus lorsqu’il conversait avec elle. Trouvant rapidement les bons mots il put enfin raccrocher. Là il tenta d’en savoir plus sur la suite des événements durant leur quarantaine tout en gardant un œil sur ce que faisaient les deux jeunes femmes. Il était très difficile de ne pas regarder Anna différemment.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyMar 28 Juil 2015 - 22:10

quarantaine

Par le passé, Anna a eu plusieurs relations intimes avec des hommes qui lui plaisaient. Mais jamais elle n'a ressenti ce qu'elle ressent à ce moment dans les bras d'Anton. Elle se sent en sécurité, comme si le monde autour d'eux n'existait plus, et comme si jamais plus rien ne pourrait lui faire de mal. Son corps est parcouru de frissons et de toutes autres sensations, qu'elle a déjà pu expérimenter mais jamais avec une telle intensité. Cet homme a le don d'apaiser en elle toutes les tensions et de faire monter un désir sans faille, éveillant en elle une dépendance telle qu’elle pense ne plus jamais pouvoir se passer de lui. Lorsqu'il l'a rejointe dans son lit, à nouveau torse nu, ses entrailles se sont à nouveau réveillées et ont fait monter en elle une sensualité qu'elle ne se connaissait pas. N'hésitant alors pas à approcher ses lèvres de celles de son amant, elle l'attire à lui alors qu'il prend position au-dessus d'elle. Leurs baisers se font fougueux tout comme leurs caresses qui, petit à petit, explorent et découvrent le corps de l'autre. Anna a oublié où elle se trouve, elle ne pense plus à cette quarantaine qui l'inquiétait, ni au vaccin qui l'attend quelques minutes plus tard. Il n'y a plus qu'Anton et lui seul. Sa peau douce, et ses mouvements masculins la rendent folle, tout comme ses lèvres qui descendent lentement en embrassant son ventre juste au-dessus du pantalon que lui a prêté l'infirmière. Anton plaisante alors sur ce dernier qui décidément, comme les précédents, ne sont pas amenées à rester accrochés à sa taille. Toujours autant agitée, la jeune animatrice sourit, tout en poussant un profond soupir, et en se cambrant légèrement pour l'aider à ôter le bout de tissu désormais de trop. Ann se laisse porter par ce qu'elle vit et par ses sensations qui prennent possession d'elle, mais n'oublie pas de contenter son amant en l'aidant à son tour à quitter le dernier rempart qui les sépare l'un de l'autre, le couvrant de doux baisers au passage.

Alors n’attend pas…

Chuchote-t-elle à son tour lorsqu'il lui dit avoir envie d'elle. Les mots du jeune homme sont tout aussi aphrodisiaques que les caresses et les baisers qu'il lui offre. Les quelques minutes qui suivent se font intenses, charnelles, et pleines de passion. Leurs corps se mélangent, se lient, ne font plus qu'un. Le pouls d'Anna s'accélère tout comme les frissons qu'elle ressent, et les papillons au creux de son ventre s'animent de plus en plus. Son corps tout entier se crispe puis se relâche pour lui permettre de respirer non sans bruit, qu'elle ne tente même plus d'étouffer. Au-delà de la dimension physique, il y a quelque chose de plus, quelque chose qui fait que tout se passe comme s’ils se connaissaient depuis des lustres, un sentiment de ne faire qu'un physiquement mais aussi psychiquement. Alors que leurs corps s'unissent dans des mouvements mêlant douceur et excitation, il y a comme des étincelles dans chaque partie de leurs corps, une évidence : celle d'avoir trouvé en l'autre ce qui leur manque depuis toujours. Le vide émotionnel qu'a pu ressentir Anna auparavant n'existe plus, Anton l'a fait complètement disparaître en l'embrassant, en l'effleurant et en partageant ce moment de profonde intimité avec elle. L'animatrice ne sait pas si ce sentiment d’être enfin comblée va persister mais elle s'en moque bien, perdue dans les bras de l'homme qui lui plaît tant. Elle assouvit l'envie qu'elle a eue (sans vraiment se l'avouer) depuis qu'elle l'a rencontré, celle de le prendre dans ses bras, et de lui offrir tout ce qu'une femme peut offrir un homme. Avec lui, elle se sent plus que tigresse ou chaton. Elle se sent Kitten.

Le moment de grâce désormais derrière eux, les deux amants s’enlacent en silence, chacun d’eux retrouvant leur souffle petit à petit. Anna a le sourire aux lèvres. Comme il se trouve derrière elle, Anton ne voit pas sa béatitude et son visage qui respire le bien-être. Du coup il lui demande comment elle se sent. Le sourire de la belle animatrice s'agrandissant, elle se retourne doucement afin de regarder son amant dans les yeux. Il peut comprendre instantanément ce qu'elle peut ressentir, mais malgré tout elle envie de le lui dire.

Heureuse.

Répond-elle simplement, radieuse.

Moi aussi je resterai comme ça toute la journée, et même plus longtemps que ça. Et tu sais que c'est pas mal non plus les Teddy qui prennent les devants…

Ils restent un moment ainsi, leurs jambes entrelacées, à se contempler, détendus comme ils n'auraient pas dû l'être, surtout s'ils avaient vraiment dormi comme ils l'avaient dit à Jolène. C'est pourquoi, lorsque cette dernière frappe à la porte, les deux jeunes gens se mettent à sursauter, sortant instantanément de leur bulle. Anna se rend compte soudain qu'ils sont en retard, et qu'ils sont entièrement nus, sous un simple drap. Heureusement que l'infirmière a eu la décence de frapper à la porte ! La jeune femme se lève d'un coup, quittant alors les bras de de son Apollon sans vraiment s'en rendre compte. Malgré la chaleur ambiante, elle ressent une fraîcheur due au manque de ses bras. Sans vraiment réfléchir, elle enfile le pantalon que lui a prêté l'infirmière et le t-shirt de son pyjama. Dans la précipitation, elle en oublie de remettre sa culotte, et quitte la chambre en compagnie de Jolène et Anton.

Arrivée dans la kitchenette, Anna entend l'infirmière dire que leur « peine » sera peut-être allégée de quelques jours. La brunette sent poindre en elle une petite déception, comme si elle espérait que cet enfermement durerait toute la vie. Pourtant, elle n'aime vraiment pas être enfermée, mais être enfermée en compagnie d'Anton ça n'est pas un problème pour elle. Dans son esprit peut-être que c'est cette quarantaine qui a fait que leur bulle était si parfaite tout à l'heure, comme si le fait d'être dans un endroit clos avait permis leur rapprochement. Inconsciemment, elle imagine que dès que cette quarantaine sera terminée, leur histoire aussi le sera. Alors, légèrement anxieuse, elle répond à Anton dans un demi sourire :

Oui c'est une chance.

Se servant et buvant une gorgée du café préparé par Jolène, Anna faillit s'étouffer à la question du jeune homme. Il est clair qu'il sait parfaitement qu'elle n'a pas dormi une seconde, mais il doit sûrement vouloir jouer le jeu pour l'infirmière. Dans un sourire énigmatique la brunette répond, amusée :

Non je n'ai pas pu beaucoup dormi, je n'ai pas arrêté de me retourner dans mon lit.

Amusée par la remarque pleine de sous-entendus qu'elle vient de faire, Anna avale une nouvelle gorgée de son café. Les cosmonautes viennent d'arriver dans l'enceinte de la quarantaine, à nouveau les mains pleines d'objets de soins, et leur demande de s'asseoir afin de leur inoculer les vaccins. Tout comme Anton, Anna jette régulièrement des regards vers lui. Elle n'avait pas envie de le quitter si vite, mais elle n'avait eu d'autre choix que de se séparer de lui. Quelque part, elle savait que ce moment arriverait, mais elle savait aussi que ça serait encore mieux quand ils se retrouveraient. Enfin, elle espère qu'il voudra la retrouver bien évidemment. Parce qu'au final, ils n'en ont pas parlé. Pour la jeune femme, ce qu'il s'est passé quelques minutes plus tôt, c'était bien plus qu'une relation sexuelle. Elle imagine qu'Anton a ressenti la même chose, qu'il se passait quelque chose de fort entre eux, mais comme elle n'a jamais vécu de relation amoureuse, elle ne peut pas être sûre qu'il s'agisse de cela. Mais elle décide de ne pas trop réfléchir et tout comme ses deux voisins, Anna se laisse vacciner, discutant rapidement avec les médecins venus les soigner. Elle est beaucoup moins stressée que la veille, sûrement grâce aux paroles encourageantes d'Anton, mais aussi sûrement (et surtout) grâce à ce qu'ils ont vécu quelques minutes plus tôt. Lorsque les astronautes sont enfin partis, les trois colocataires de fortune sont assis autour de la table de la salle commune. Anna se trouve en face du pédiatre, qui boit lui aussi son café. S'affalant légèrement sur sa chaise, l'animatrice sourit et dit :

Bon, et maintenant on fait quoi ? Envie d'un peu de glace ?

Lorsqu'elle pose cette deuxième question, la jeune femme sourit à Jolène puis à Anton, et offre à ce dernier un nouveau contact : celui de ses orteils sur son tibia. Bien évidemment, seuls les deux concernés savent ce qu'il se passe sous la table, et on peut dire que le bel homme réagit exactement comme elle le souhaitait.

Enfin, le truc, c'est que si on mange tout le temps, on risque de finir obèses. Il faudrait faire du sport, mais là pour un jogging ça risque faire court niveau espace ! Ajoute-t-elle en riant et en effectuant un mouvement avec son pied.
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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyMer 29 Juil 2015 - 17:55

Quarantaine
Featuring Anna Inan

Depuis son arrivée en Australie, en dépit d’une relation sans lendemain qu’il avait eu, Anna était une femme qui l’avait intrigué dès la première minute où il l’avait vue. Tout le monde dirait que ça n’existe pas, cette attirance inexplicable et instantanée envers une personne avant même de la connaitre. ça serait idiot de parler d’un ‘coup de cœur’ immédiat et pourtant.
Lors du premier échange de regard, il serait faux de dire que le médecin avait eu un coup de foudre. Il n’en n’avait pas eu. Ce qu’il avait pensé était combien cette jeune femme paraissait à la fois mystérieuse et attirante. Elle éveillait sa curiosité et c’est surtout son humeur enfantine et joueuse qui le mena à tomber dans ses filets. Le jeu était le point de départ de leur pseudo-relation. C’était de là que tout était parti. Leur caractère de joueurs. Le fait qu’ils ne se prennent pas au sérieux. A partir de là, ils s’étaient entrainés l’un l’autre dans ce tourbillon où chacun défiait un peu plus l’autre, chacun tentait d’avoir le dernier mot.

De cet amusement initial naquit un sentiment tel qu’il appréciait ces instants partagés. La curiosité à l’égard de la brunette était toujours en éveil jusqu’à ce qu’il l’amène dans la douche. C’est à cet instant précis, que son regard envers la belle brunette changea. Il ne la trouvait plus uniquement attirante ou intrigante mais également désirable. Simple pulsion physique ? Probablement dans les premières minutes jusqu’à ce qu’il se rende compte que son cœur battait différemment de lorsqu’il avait passé cette nuit avec une australienne après son arrivée dans le pays. Avec cette dernière, la relation avait été sans lendemain comme on le dit si bien.
Son ressenti était absolument différent avec Anna. A chaque minute qui défilait il voulait tout d’elle. Tout savoir sur elle. Lorsqu’il s’arrêta avec une incroyable sagesse pour aller chercher un moyen contraceptif, au moindre geste attentionné à l’égard de la jeune femme ou question posée pour savoir si elle allait bien, pour savoir si elle souhaitait vraiment cela.
Cette façon d’agir démontrait bien qu’il en pinçait pour elle. Les corps et le plaisir charnel, c’était une chose, mais le sentiment amoureux en était un autre. Un nouveau, qu’il n’avait pas eu depuis l’Angleterre une fois de plus. Il avait tourné une page et venait d’en commencer une nouvelle avec Kitten. Cette femme avait quelque chose d’unique sans trop qu’il ne sache pourquoi.

Le lendemain quand le soleil était déjà en train de réchauffer la pièce, il avait envie tout comme elle de rester dans ce lit. Tout savoir d’elle. Tout connaitre de ses goûts, de ses envies, de ses peurs, de ses rêves. C’était curieux combien il souhaitais absolument tout découvrir de ses ‘secrets’ mais à la fois, lorsqu’ils étaient unis quelques instants avant, le fait qu’ils étaient inconnus la veille encore ne semblait pas possible.
Il dut sortir de sa bulle à l’arrivée des équipes médicales, se revêtir et faire comme si rien ne s’était produit. Dans la kitchenette, il discutait innocemment avec les types emmitouflés dans des combinaisons et Jolène.

« Je pense que ça doit venir de l’inclinaison du lit. Avec la télécommande je vous règlerai cela pour que vous puissiez y être bien la nuit prochaine ». Il sourit intérieurement en raison de la réponse de la belle. Toujours subtile avec ses propos, elle dégageait un certain charme. Charme qu’il espérait invisible aux yeux des autres.


Lorsque les soins furent prodigués, il remercia les médecins et les trois colocataires se retrouvèrent de nouveau livrés à eux même. Quitter Jolène dans la journée n’était pas quelque chose de courtois à faire. D’autant plus qu’elle n’avait pas demandée à être la troisième roue du carrosse. Elle était d’une gentillesse extraordinaire et tentait aussi de faire face à toute cette situation de crise.
A table, dans un moment de silence pas forcément gênant, Anna le rompit en demandant ce qu’ils pourraient bien faire. Le médecin la regarda dans les yeux et sursauta presque lorsqu’il senti la brunette lui faire du pied. Il sourit timidement afin que ça ne se remarque pas de trop.

« De la glace encore ? Pourquoi pas. Mais j’y pense, vous n’y avez pas encore goûté Jolène. J’avais préparé dans la nuit à cause d’une petite fringale, des cakes aux raisins et nous avions accompagné cela de glace vanille, vous en voulez ? ». L’acquiescement de la jeune femme mena le pédiatre à tout remettre sur la table. L’animatrice n’avait pas tort, il ne fallait pas qu’ils s’encroutent avec tout ce qu’ils mangeaient et le peu d’espace qu’ils avaient pour se défouler.

« Comment vous en sortez-vous en cuisine ? » demanda t-il pour s’intéresser un peu à aux deux femmes en même temps et faire la conversation. En fait, un peu distrait il laissait l’infirmière répondre tout en scrutant le regard doux d’Anna. Sur son sourire tout aussi tendre. Sur ses mains fines étaient posées sur la table. Un peu dans sa bulle, le pédiatre repassait en boucle dans sa tête la nuit partagée.
Ecoutant donc à moitié, il laissa les deux femmes répondre à sa question puis décida de se lever en tapant sur la table de ses deux mains afin d’indiquer l’élan pris. L’élan de motivation pour ne pas rester stagner éternellement pendant le reste du pseudo séjour.

« Je croyais que c’était vous l’animatrice ! » s’exclama t-il d’un ton qui n’avait rien à voir avec un reproche. Son regard était tout droit dirigé sur Anna bien sûr. N’était-ce pas elle qui devrait être supposée avoir des idées pour occuper le temps ? « Bon ne bougez pas, je pense avoir une petite idée. On ne va pas rester à longueur de temps ici quand même ».

Heureusement, Anna devait avoir dans la jeune trentaine tout comme lui. Jolène n’était pas plus âgée qu’eux ce qui facilitait leurs discussions. Le pédiatre alla dans la caverne d’Ali baba où il avait déjà mis les pieds dans le milieu de la nuit. Cette fois-ci, la lumière était allumée ce qui lui permit de regarder presque tout ce qu’il y avait. Il n’eut pas vraiment le temps de faire complètement le tour ou plutôt ne prit pas le temps de le faire mais il y avait du matériel médical, des changes et autres objets à n’en savoir que faire. L’avantage en étant dans un service pédiatrique, c’est qu’il y avait quelques divertissements pour les gamins et du matériel en rapport avec tant les soucis cardio que ostéo ou encore en relation avec la kiné et rééducation.
Tous les services étaient mis à l’honneur en pédiatrie. Il plaça ce qui lui semblait utilisable dans un carton vide avant de se placer dans le couloir où il appela les deux femmes.

« Il est temps de se bouger un peu qu’en dites-vous ? ». Là il posa le carton sur le sol en disant « Quand j’étais plus jeune, j’aimais beaucoup me divertir avec ça. Avec le vrai matériel bien sûr mais comme on dit, il faut faire avec ce qu’on a ». Il tenait alors dans ses mains deux power-web de taille moyenne. « Attrapez ! ». Lançant les objets, chacun en direction d’une jeune femme, il s’expliqua tout en mettant le carton dans un coin de mur et sortant plusieurs balles de rééducation. « Si on partait sur un pseudo squash ?! ».
Le pédiatre avait de la suite dans les idées, grâces aux balles légères servant à la rééducation et les power-web qui étaient également des outils médicaux utilisés pour la rééducation des mains et particulièrement des doigts et des poignets (en cas d’arthroses fractures ou autre pathologie de ce type), il était possible de remplacer une balle classique et des raquettes. Puis ça allait les forcer à bouger un peu dans ce couloir, taper fort, éviter les balles, courir… rien de tel pour se lâcher. Avec un petit machisme rien que pour les embêter, il ajouta un « la perdante devra bien sûr cuisiner ce soir… ».

Jolène avait du répondant pour le coup et lui lança immédiatement une balle de rééducation.
« C’est bien toute cette énergie mais vous devriez la conserver pour la partie qui débute… maintenant ! ». Le top départ était lancé tout comme la balle contre le mur du fond de l’hôpital. Le long couloir leur permettait à tous les trois de se tenir prêt à la réception des balles et de frapper tour à tour. Evidemment le fait que le mur ne soit pas aussi haut que les vrais murs prévus pour le squash et qu’elles puissent rebondir sur les côtés rendait le jeu plus difficile mais pas pour le moins amusant. Il fallait tout autant les esquiver.
« Vous ne seriez pas plus libre de vos mouvements sans pantalon ? Je ne sais pas je demande simplement car j’ai cru voir et comprendre que vous les trouviez superflus » lança t-il amusé. Jolène tout comme lui avaient pu être témoins des deux fois où elle n’en portait pas à savoir avec la blouse pour les patients et à un autre moment de la nuit auprès des casiers… ce qui rendait cette remarque innocente aux yeux de l’infirmière qui ria de bon cœur et relança Anna sur le sujet du pantalon au cordon à raccommoder.

« Rien à voir mais, par simple précaution, aucune de vous ne se sent fiévreuse ? Il faut vérifier la température deux fois par jour pour s’assurer de l’efficacité du traitement qu’on a ».
Le seul homme de la partie s’était du coup arrêté de jouer ou du moins de se focaliser sur les balles de rééducation afin de poser cette question avec un peu plus de sérieux. Il ne fallait pas toujours plaisanter avec la santé. Santé. Dire ce mot le fit penser à celle de Kelsie. Quel imbécile il ne l’avait pas appelé dès son réveil et voulait s’assurer, malgré les propos rassurants de Léo, qu’elle allait bien elle aussi.

« J’ai quelque chose à faire, je reviens, poursuivez sans moi. Mais les points ne compterons pas je vous préviens de suite ! Pas de triche ! » ajouta t-il avant de subitement se déplacer en trottinant vers la cuisine où il avait laissé son portable.

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MessageSujet: Re: (hot) Quarantaine [PV Anton ♥]   (hot) Quarantaine [PV Anton ♥] EmptyJeu 30 Juil 2015 - 21:49

quarantaine

Faire de sous-entendus, des sourires en coin ou même des regards expressifs à l'égard d'Anton permettent à Anna de continuer à le taquiner tout en restant discrète pour ne pas éveiller les soupçons de l'infirmière. Après la nuit qu'ils ont passée tous les deux, elle ne veut surtout pas que leur histoire naissante s'arrête ici. Malgré leur rencontre très récente, la jeune femme apprécie beaucoup le pédiatre, et ce même si elle ne connaît que très peu de choses sur lui. Elle ne sait pas pourquoi, mais il lui inspire une confiance démesurée, si bien que là, tout de suite, elle serait capable de lui livrer ses plus profonds secrets. C'est étonnant de se sentir aussi proche d'un homme alors qu'ils ne se connaissent même pas depuis vingt-quatre heures. Pour Anna, c'est assez déroutant, surtout que jamais elle n'a donné sa confiance sentimentale à qui que ce soit avant lui. Jamais elle n'est tombée sous le charme d'un homme autrement que pour des rapports typiquement physiques ou amicaux. Mais là, elle sent que c'est différent. Avec Anton, elle se sent à l'aise, et elle ne cesse de se demander ce que lui ressent pour elle, s'ils sont sur la même longueur d'onde et si lui aussi à envie de continuer la relation qu'ils viennent de débuter. Parler d'une relation si tôt peut paraître empressé et un peu prématuré, et Anna ne peut pas dire le contraire, mais elle sent au fond d'elle que la relation intime qu'ils ont partagé ce matin était bien plus qu'une manière de se détendre après les événements de la veille. Quelque chose dans le courant qui est passé entre eux, quelque chose dans leurs regards pleins de tendresse et d'affection font qu'elle sait, même si elle en doute par moment, qu'il y a bien plus qu'une attirance physique ou un petit jeu entre eux. Bien sûr, elle ne se voit pas lui en parler tout de suite, surtout qu'ils ne sont pas seuls, mais elle espère qu'un jour elle sera sûre d'elle et des émotions qu'il ressent auprès d'elle.

À la réponse d'Anton à propos du lit dont il faut régler le dossier, Anna sourit, pensive. Elle essaie de s'imaginer ce que pourrait apporter un changement de position du dossier lors de leur prochain rapprochement… Oui, elle est toujours dans le bonheur de la nuit passée et ne pense déjà qu'à une chose : retrouver les bras de son amant. Seulement, à cause de Jolene qui est enfermée avec eux, ils ne peuvent pas être vraiment naturels l'un a avec l'autre et doivent cacher leur rapprochement. Mais dans un petit sourire en coin, elle se dit quelque part que leurs retrouvailles seront encore plus intenses. En attendant, elle se contente de lui faire du pied, tout en demandant si quelqu'un a envie de glace, non sans faire une petite remarque pleine de sous-entendus concernant du sport. Elle sait parfaitement quel genre de sport elle aurait envie de pratiquer, mais encore une fois elle ne peut pas laisser libre cours à ses envies, la mettant dans un état léger de frustration. Comme le souligne Anton, Jolene n'a pas eu la chance de goûter à son dessert délicieux. C'est pour cette raison qu'il se lève et lui prépare le met sous le regard désormais plein d'attention de l'animatrice. Cette dernière, dans un sourire, répond :

C'est vrai que c'est très bon ce que vous aviez préparé, mais la tout de suite ça ne me dit rien, j'ai toujours du mal à manger le matin. Sinon, pour vous répondre, je me débrouille pas mal pour la cuisine, si vous voulez ce soir ou même ce midi j'essaierai de préparer quelque chose avec ce qu'on a sur place.

Faire la cuisine pour son homme est quelque chose qu'Anna n'a jamais fait, et aussitôt après avoir fait cette proposition, elle la regrette, de peur que ce qu'elle préparera ne plaise pas à Anton. Et puis, elle aurait tellement aimé que leur premier repas ensemble se fasse en tête-à-tête, en compagnie de bougies et d'un dessert qui met l'eau à la bouche… Mais elle n'a pas le choix, le dîner se fera à trois et pas forcément dans des circonstances romantiques. En espérant qu'Anton souhaitera toujours la fréquenter en sortant de la quarantaine, que tout ce qu'ils vivent n'est pas une simple façon de passer le temps pour lui. La jeune animatrice se rassure en se souvenant du regard qu'il avait pour elle pendant leur doux moment intime, et en se disant que le repas de ce soir ce sera comme un test, histoire de voir si sa cuisine lui plaît.

Je vous rappelle que je suis animatrice pour enfants, alors à moins que vous ne vouliez du coloriage ou que je vous dise une histoire ou ce genre de choses, je n'ai pas plus de compétences que vous ou Jolene. Dit-elle dans un sourire. Ça ne l'a pas vexée, mais elle a quand même un peu honte de se dire qu'elle n'a pas pu trouver d'idée pour s'occuper avant qu'Anton ne le fasse. Mais elle ne s'en fait pas, elle trouvera plus tard une activité très intéressante, elle en est sûre. Rejoignant Anton dans le couloir avec Jolene, elle ne s'attend pas à ce qu'il ait récupéré tout en carton d'objets divers et variés. Elle avait oublié, avec toutes les émotions qu'elle a eues la veille et cette nuit, que dans l'espace alloué à leur quarantaine se trouve le placard où sont rangés certains outils qu'elle utilise pour occuper les enfants pendant son travail. Elle s'en souviendra dorénavant. Le sourire aux lèvres, Anna observe le beau brun leur expliquer l'idée qu'il a eue. Elle le trouve fascinant, et sent qu'elle tombe encore un peu plus sous son charme en voyant son air enjoué, le même air que celui d'un enfant qui a une idée derrière la tête. L'animatrice attrape la « raquette » qu'il lui lance, sans le quitter des yeux une seule seconde. Elle ne se lasse pas de le contempler, sûrement avec un sourire un peu niais, mais elle ne s'en rend même pas compte. Le plus important est que Jolene ne semble pas vraiment remarqué ce qu'il se passe.

Je sais ce qu'est le squash, mais je n'y ai jamais joué. Il faudra être indulgents ! Dit-elle en s'adressant à ses deux interlocuteurs.

Puis, lorsqu'Anton charrie les deux jeunes femmes en sous-entendant que de toute façon, il ne pourrait pas perdre, Anna rétorque aussitôt :

Je ne savais pas que vous vous considériez comme une femme, c'est bon à savoir !

C'est à ce moment-là que Jolene lance une balle avec force en direction d'Anton. Sur le moment, Anna se sent légèrement agacée, sans réellement comprendre pourquoi. Elle ne le sait pas encore, mais ce qu'elle ressent, c'est de la jalousie. Pas une jalousie maladive, encore heureux, mais elle voit qu'elle n'est pas la seule que le bel homme taquine, et qu'elle n'est pas non plus la seule à répliquer. Inconsciemment, elle a peur de s'être fait manipuler par un Don Juan. Pourtant, si elle se fie à son instinct, elle peut sentir que ce n'est pas le cas, mais elle ne croit pas assez en elle et n'a pas assez d'expérience dans le domaine pour se faire entièrement confiance. Ce qu'elle espère, c'est que la relation qu'elle entretient avec Anton est unique et qu'il ne se comporte pas de la sorte avec d'autres femmes. Ça serait difficile pour elle de s'être fait avoir… Mais là, elle n'a pas vraiment le temps d'y penser, parce que le jeu a déjà commencé. Anton n'a bien sûr pas attendu qu'elles soient prêtes pour lancer le top départ. Contre toute attente, la jeune animatrice se débrouille pas mal et parvient à rattraper plusieurs fois la balle. Il faut dire qu'elle entretient son corps, en allant courir régulièrement le matin à l'aube, ou en faisant du vélo. À la plaisanterie d'Anton sur son pantalon, Anna sourit au souvenir de leur nuit passée, et répond amusée :

Je serais surtout beaucoup plus à l'aise avec ma jupe de tennis… Ils sont chauds vos pyjamas en fait !

Oui, vu la chaleur, votre pantalon et peut-être sec d'ailleurs, si vous voulez je peux vous proposer de remettre son cordon. Mais vous risquez d'avoir encore plus chaud qu'avec le lien qui est trop court ! Propose Jolene à Anna.

C'est vrai, mais vous croyez que je pourrais en couper un pour me faire un short ?

Je pense qu'il n'y aura pas de problème, j'ai cru comprendre qu'ils voulaient jeter tous les vêtements qu'on aura portés.

C'est à ce moment-là qu'Anton s'arrête de jouer et leur demande si elles se sentent fiévreuses. Concernant Anna, elle se sent beaucoup moins fiévreuse que lorsqu'elle se trouvait dans ses bras, mais même alors, ça ne présageait que des choses positives… Bref, le jeune homme ne leur laisse même pas le temps de répondre qu'il annonce subitement qu'il doit aller faire quelque chose. Piquant la curiosité d'Anna, il s'en va malgré tout en direction de la cuisine. Se rappelant que son téléphone devait se trouver, la jeune femme se demande bien qui il veut parler, ou même envoyer un message. Se souvenant soudain de celui qu'elle a envoyé à Cameron en début de nuit dernière, Anna rattrape la belle dans sa main alors qu'elle se dirigeait droit sur elle.

Aïe ! S'exclame la jeune femme, quand sa main est heurtée. Forcément, à la vitesse où allait la balle, elle n'aurait jamais dû l'attraper de la sorte sous peine de se faire mal.

Ça va Anna ? Demande Jolene, inquiète. La main douloureuse, l'animatrice a lâché la balle, et tente de faire des mouvements. Ceux-ci ne sont heureusement pas douloureux, mais elle aura sûrement un joli bleu au creux de la paume.

Ça va, c'est n'importe quoi, je n'aurais jamais dû faire ça ! Je voulais arrêter le jeu, j'ai besoin d'aller aux toilettes. Mais ne vous inquiétez pas, je pense que j'aurais juste un méchant bleu.

La jeune femme se dirige donc en direction des toilettes, mais c'est d'abord un arrêt à la chambre pour récupérer son portable afin d'envoyer un message à sa meilleure amie. Elle n'a pas énormément de forfait de téléphone, alors elle souhaite garder ses minutes pour les utiliser en cas d'urgence. Du coup, elle se contentera de SMS pour échanger avec Cam. Lorsqu'elle a fini ce qu'elle avait affaire, Anna va dans la salle commune où se trouvent Jolene et Anton que l'infirmière a visiblement rejoint. Le téléphone dans une main et son pantalon dans l'autre, la brunette tend son pantalon à l'infirmière afin qu'elle lui montre comment en remettre le cordon. Elle frôle au passage le bras d'Anton, ce qui lui procure un frisson qu'elle ne peut qu'apprécier.

Je reviens, je vais chercher une aiguille. Dit Jolene, en partant d'un pas lent en direction du couloir.

Désormais seule avec son amant, Anna s'avance rapidement vers lui pour l'enlacer tendrement. La tête contre son épaule, elle chuchote : J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas fait ça...
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