Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Ven 21 Juin 2019 - 3:33
« Niels, y'a quelqu'un qui te demande dans le service de maternité. » Il avait d'abord froncé les sourcils, se demandant ce qu'on pouvait bien vouloir de lui dans ce service qu'il ne fréquentait que très peu, le nombre de patients qu'il y accompagnait étant toujours réduit. Puis soudainement, comme un flash, il comprit la raison pour laquelle on le cherchait à cet endroit. Paniqué, il attrapa son portable dans sa poche, découvrant qu'Aelya avait cherché à le contacter une bonne dizaine de fois sans qu'il n'ait pu entendre les vibrations de son téléphone, lui qui avait eu une journée plus que chargée, au point de ne pas avoir eu un moment pour lui. C'était aujourd'hui qu'ils sauraient le sexe de leur enfant, et pour rien au monde Niels n'aurait souhaité manqué cet instant qu'ils garderaient ancré dans leur mémoire à vie. Surtout, il avait promis à sa petite-amie qu'il serait présent dans chaque instant de sa grossesse, lui qui désirait être impliqué dans son rôle afin qu'elle puisse sentir qu'elle ne serait jamais seule. « Putain mec, faut que tu me sauves la vie, j'peux pas rester, faut absolument que je parte. » Supplia-t-il à son collègue, lui demandant silencieusement de finir le boulot seul, craignant déjà d'être en retard pour l'échographie d'Aelya. Il s'élança dans les couloirs après avoir eu l'approbation de son collègue, ne manquant d'ailleurs pas de le remercier parce-qu'il savait qu'Aelya l'étranglerait s'il loupait ce moment qu'ils attendaient tous les deux depuis bien trop longtemps, et qui avait le don de survolter Niels, de plus en plus impatient à l'idée de connaître le sexe de leur bébé. Il débarqua dans le service, courant dans les couloirs pour chercher la porte derrière laquelle se déroulait l'échographie de sa petite-amie, n'ayant même pas eu le temps de se changer entre temps. Après s'être trompé deux ou trois fois de salles d'auscultation, il poussa finalement la porte derrière laquelle il découvrit Aelya, grimaçant immédiatement en voyant ses traits tirés par sa colère. « Hey. » Dit-il, cherchant à se rattraper comme il le pouvait, encore essoufflé par sa course à travers l'hôpital. Il salua le médecin qui lui fit signe de prendre place sur le tabouret à côté d'Aelya, ses yeux s'intéressant au ventre arrondi de sa petite-amie. « Tu m'engueuleras après bébé, d'abord j'ai trop hâte de savoir si c'est une fille ou un garçon. » Souffla-t-il, cherchant à se dépêtrer de sa situation comme il le pouvait, son regard se posant sur le moniteur que le médecin visualisait avec attention, à la recherche de la bonne position de leur bébé. « Il se fait désirer. Il le tient de sa mère ça. » S'amusa-t-il, cherchant à détendre l'atmosphère alors qu'il captait les prunelles d'Aelya, conscient qu'elle ne pourrait pas éternellement rester indifférente à son humour douteux.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Ven 21 Juin 2019 - 11:57
Les jours passaient, arrondissant son ventre qu'elle peinait de plus en plus à cacher, tentant de mettre des vêtements un peu plus amples pour travailler afin de protéger ce qui grandissait dans le creux de ses entrailles, essayant de gagner du temps pour ne pas perdre trop de pourboires, parce qu'elle savait bien que même derrière le bar, si ses clients lui laissaient des billets en plus, c'était bien évidemment pour le fantasme qu'elle pouvait suggérer dans leurs esprits, celui d'être libre, de n'avoir personne dans sa vie. S'ils savaient à quel point son âme était bien trop enchevêtrée dans celle d'une autre, celle de Niels depuis maintenant plus d'un an à qui elle appartenait pour le restant de ses jours. Elle jouait de son charme parce que c'était tout ce qu'on lui demandait de faire en servant les clients, gardant ce masque tout en ayant à l'esprit de ne jamais dépasser les bornes, surtout pas après tout ce qu'elle avait déjà vécu et qui l'avait affecté, elle qui en garderait surement les cicatrices toute sa vie. Elle avançait malgré tout, sa main fermement liée à celle de l'amour de sa vie, l'esprit bien plus tranquille quand il était là avec elle. Et aujourd'hui, elle avait pris sa journée, sachant que c'était un jour plus que spécial puisque au bout de son quatrième mois, ils sauraient enfin quel serait le sexe de leur bébé, pouvant dans ce cas lui choisir un prénom adapté. Elle aurait été incapable de garder le suspens jusqu'à la fin de sa grossesse, son coeur battant fort rien qu'à l'idée de pouvoir imaginer les traits de leur enfant. Elle s'était préparée, envoyant un sms à son petit-ami pour lui informer de sa venue dans quelques minutes, lui rappelant l'heure du rendez vous alors qu'il serait de toute façon sur place. Elle fronça les sourcils quand elle vit qu'il ne lui avait toujours pas répondu alors qu'elle se présenta dans la salle d'attente, s'impatientant sous l'effet du stress de ne pas le voir arriver à temps. Elle l'appela plusieurs fois sans succès, tombant directement sur sa messagerie qu'elle accabla de messages en plus de sms qu'elle postait à la suite, témoignant de l'urgence de la situation. Finalement, elle entra dans la salle d’auscultation sans lui, troublée et plus qu'agacée qu'il puisse passer à côté de rendez vous. Elle s'allongea sur la table d'auscultation, le médecin échangeant quelques mots avec elle tout en commençant par relever son haut afin de dévoiler son ventre. Au même moment, Niels entra dans la pièce, confrontant son regard frustrée, se retenant de lui faire une scène dans un moment aussi important, elle qui subissait toujours les à coups de ses hormones au niveau de ses humeurs. - Salut. C'est pas trop tôt, ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel.
Le médecin comprit qu'il s'agissait du père de son enfant, le laissant prendre place à leur côté, hochant la tête à ses mots qui déployaient une vague d'excitation dans ses veines. - Oui. On verra ça tout à l'heure, lança-t-elle, donnant le ton de leur prochaine discussion.
Le médecin en avait profité pour passer le gel sur son ventre puis la sonde, appuyant légèrement partout sur son ventre, les yeux rivés sur le moniteur. Elle ne pût s'empêcher de sourire à sa remarque, légèrement amusée par ses mots et par sa propension à toujours réussir à la détendre. - Il le tient de son père aussi faut croire, ajouta-t-elle, le piquant entre l'ironie et le sérieux sur son retard.
Le soignant resta concentré sur les images, avant d'esquisser un léger sourire, se retournant vers eux. - C'est une fille, lâcha-t-il en les regardant tour à tour.
Son coeur loupa un battement, voire deux, Aelya retrouvant le regard de son petit ami, le sien brillant d'émotions. - Et elle a l'air en forme en plus, ajouta-t-il, satisfait.
Elle prit directement la main de Niels, déposant un baiser sur celle-ci, faisant entièrement abstraction de sa frustration précédente. - J'espère que t'es content mon amour. On pourra maintenant se battre pour trouver un prénom, s'amusa-t-elle, attendrie, les larmes aux yeux.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Ven 21 Juin 2019 - 18:56
A mesure que les jours défilaient, Niels ressentait l'excitation grandir en lui, comme une boule de feu qui menaçait d'imploser alors qu'il voyait le ventre d'Aelya devenir plus rond, plus voyant aussi. Et s'il était enjoué à l'idée d'avoir cet enfant avec elle, il avait également de plus en plus de mal à gérer cette nervosité apparente qui le rongeait à chaque fois qu'il voyait sa petite-amie le quitter pour se rendre au travail, derrière ce bar où il avait du mal à s'imaginer qu'elle était en sécurité. Il ne faisait clairement plus confiance en ces hommes qui lui tournaient autour, considérant que chacun d'entre eux pouvait être dangereux et vouloir du mal à la femme qu'il aimait plus que tout au monde. Et il n'avait pas manqué de lui dire, à Aelya, afin qu'elle sache qu'il n'était pas à l'aise avec ça, avec l'idée de la savoir loin de lui, dans cet environnement hostile, surtout maintenant qu'elle portait leur enfant en elle. En attendant, il avait dû se faire à l'idée qu'elle garderait son poste encore quelques mois, avant d'être arrêtée pour pouvoir accueillir leur bébé, espérant d'ici là qu'ils auraient un peu de répit avec leurs boulots respectifs. Épris dans la tonne de travail sous laquelle il croulait, Niels s'était finalement rendu compte qu'il était en retard pour l'échographie d'Aelya, découvrant avec embarras le nombre de messages qu'elle lui avait laissé pour savoir où est-ce qu'il était. Ni une ni deux, il s'était élancé dans le service où elle avait rendez-vous, cherchant la salle de consultation dans la précipitation pour finalement trouver sa petite-amie allongée sur la table d'examen, prête à passer l'échographie. Le ton de sa voix fit rapidement comprendre à Niels qu'elle était sur les nerfs, l'obligeant à se faire petit alors qu'il prenait place à côté d'elle. « J'avais pas oublié, c'est un bordel aujourd'hui le travail. » Chuchota-t-il, cherchant à justifier son retard, avant d'entendre ses mots qui l'informaient sur la façon dont ils allaient s'expliquer plus tard. Il resta silencieux, préférant ne pas surenchérir parce-qu'il voyait bien qu'elle lui répondait encore sous le coup du stress. Ses yeux valsaient entre les gestes du docteur et le moniteur qui affichait les images de leur enfant, Niels se prenant à sourire en voyant cette minuscule silhouette apparaître sous ses yeux. Il s'autorisa une petite taquinerie en espérant détendre l'atmosphère, soulagé de voir Aelya rentrer dans son jeu en renvoyant la balle dans son camp. « C'est un parfait mélange de nous deux alors, on a bien travaillé. » Sourit-il avec cet air amusé, lui adressant un clin d’œil complice avant de reporter son attention sur le médecin qui reprit la parole pour dévoiler le sexe de leur enfant. Il cilla à cette nouvelle, son sourire s'agrandissant alors qu'il sentit la main d'Aelya chercher la sienne, Niels entrelaçant leurs doigts, appréciant le baiser qu'elle lui donna. « J'suis trop heureux mon amour, elle va être parfaite. Elle sera comme toi. » Souffla-t-il, tendant la nuque pour atteindre ses lèvres dans un baiser rapide mais d'une tendresse infinie, animé par toutes les émotions qui le secouaient. « Ouais on va se battre, mais j'ai jamais été aussi pressé de le faire. » S'amusa-t-il, sans lâcher sa main, son regard luisant accrochant le sien. « C'est votre premier enfant ? » Demanda l'homme qui les regardait avec un sourire attendri. Niels lâcha un léger rire, posant son regard sur Aelya en hochant la tête. « Ouais, le premier. »
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Ven 21 Juin 2019 - 23:18
Plus son ventre prenait en volume, plus leur parentalité devenait concrète, les plaçant tous les deux devant leur responsabilité face à leur choix, eux qui ne pouvaient maintenant plus reculer devant cette réalité qui serait bientôt la leur. Elle se laissait souvent accabler par les doutes, par le stress de ne pas réussir à rendre heureux leur enfant qu'elle aimait déjà bien trop, et qui remplissait son cœur d'amour, celui-ci battant maintenant pour eux deux, Niels qui ne faisait que d'en remplir les coins jusqu'à le faire exploser dans le creux de leurs étreintes passionnées. Il la comblait, bien qu'elle sentait souvent qu'il était bercé par les mêmes questions qu'elle, et c'était sûrement ce qui la mettait d'ailleurs en confiance avec lui, parce qu'il voulait bien faire et c'était tout ce qui comptait finalement. Elle avait laissé Niels se dérober des draps et de ses bras pour lui permettre d'aller travailler après l'avoir attiré à ses lèvres, peinant à trouver le sommeil tant l'excitation était présente, celle du jour où ils pourraient enfin être certains du sexe de leur bébé. En arrivant sur place à l'hôpital, elle s'était sûrement attendue à voir Niels venir à elle instantanément, tentant de l'appeler sur son portable dans l'espoir de le voir être à l'heure, ne désirant pas le regarder manquer une annonce si importante, l'appréhension et la frustration se lisant sur ses traits tirés, dans ses soupirs agacés et des jambes qui s'agitaient alors qu'elle l'attendait dans la salle d'attente. Le médecin vint la faire entrer dans la pièce, peu de temps avant que Niels ne débarque, elle qui se fit admettre sur la table d'auscultation. Elle percuta son regard, le sien s'animant de colère en prenant conscience qu'à quelques minutes près il aurait loupé le rendez vous. Elle leva les yeux au ciel à sa remarque, sachant bien qu'il n'aurait jamais fait exprès de s'absenter pour ce jour, mais ne pouvant s'empêcher de penser qu'il aurait pu finir sa session de travail plus tôt. Elle frissonna en sentant le gel froid sur lequel la sonde était venue se placer, sa tête de tournant face au moniteur, le cœur au bord des lèvres, le souffle coupé en découvrant la silhouette de leur bébé. Elle acquiesça à sa remarque, s'amusant de ses mots qui apaisaient la tension environnante.
- Ce sera une terreur, y'a pas de doutes, lâcha-t-elle joueuse et attendrie.
Elle suivit du regard le médecin dont le visage s'égaya, leur annonçant la grande nouvelle qu'ils attendaient depuis qu'ils avaient tous les deux choisis de faire vivre cette lueur d'espoir qui grandissait à l'intérieur de son corps, déployant ses racines dans son âme déjà habillée par la présence de cet être qu'elle ne connaissait pas encore. Elle lâcha un soupir heureux à la déclaration du médecin, troublée par tout cet afflux d'émotions qui se bousculaient dans ses cellules. Attrapant la main de Niels, elle capta son regard pour lui transmettre l'amour infini qui serait toujours là.
- Elle sera comme moi ouais, énervante, répondit-elle, taquine.
Elle posa sa main sur sa joue alors qu'il avança jusqu'à son visage pour accrocher ses lèvres, le sourire ne la quittant plus, Aelya ayant cette impression de voler haut dans un ciel qui semblait lumineux, sans nuage. Elle avait ce besoin de dévorer ce bonheur comme dans la peur de s'en voir trop vite privé.
- J'ai hâte moi aussi, je suis sûre qu'on va arriver à négocier. On y arrive toujours, avança-t-elle, amusée.
Elle hocha la tête à la question du médecin, appuyant la confirmation que venait d'émettre Niels.
- Vous verrez, un enfant va changer votre vie, admit le médecin en souriant. - Pour le meilleur j'espère, ajouta Aelya, retrouvant amoureusement le regard de l'homme de sa vie. - Oui... Jusqu'à l'adolescence, grimaça le médecin, amusé.
Il les laissa prendre congés quelques minutes tard, Aelya refixant un rendez vous pour une échographie de contrôle deux mois plus tard, rejoignant le couloirs de l'hôpital, suivit de Niels.
- Tu seras à l'heure la prochaine fois ? Lança-t-elle en pointant son regard perplexe sur Niels.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 22 Juin 2019 - 2:54
Pas un seul instant il ne regrettait le choix qu'ils avaient pris ensemble, celui de concevoir une famille tous les deux, parce-qu'il était convaincu que cette étape de leur vie les aiderait encore à grandir en tant que couple, en tant qu'équipe. Il aimait Aelya avec tout ce qu'il avait, toute son âme, tout son coeur, et cet enfant qu'elle portait en elle, il avait envie de lui donner tout l'amour du monde, rêvant de le voir s'épanouir entre Aelya et lui et ne jamais manquer de rien. Niels était conscient que c'était leur priorité, celle qui tenait à cœur à Aelya qui n'avait certainement pas eu une enfance rêvée et qui souhaitait le meilleur pour son enfant, la chair de sa chair. Les doutes n'étaient finalement que des détails à côté de tout ce qu'ils avaient et tout ce qu'ils pouvaient offrir, eux qui n'avaient jamais su délivrer une once d'amour avant de découvrir ce sentiment qui s'était déployé en eux, faisant maintenant partie intégrante de la façon dont ils fonctionnaient. Lorsqu'il avait vu son portable afficher ces dizaines de messages et d'appels manqués, il avait de suite compris qu'il avait merdé, que les heures étaient passées à une vitesse folle au point où il avait pratiquement raté l'heure du rendez-vous qu'ils avaient convenu pour l'échographie d'Aelya. Il savait pertinemment qu'Aelya lui en voudrait s'il ratait cet instant unique, et probablement que lui non plus ne se pardonnerait pas cet oubli. Sans réfléchir, après avoir légué le reste de son boulot à son collègue, il s'empressa de rejoindre Aelya, la retrouvant dans cette salle d'examen où le médecin avait déjà commencé à l'installer. Il prit rapidement place à côté d'elle, tentant de se faire le plus petit possible pour ne pas attiser encore plus sa colère qu'il percevait déjà dans le ton de sa voix, dans ses mimiques qu'il connaissait par cœur. Les yeux rivés sur l'écran du moniteur, il se mit à sourire aux mots de sa petite-amie qui reprenaient les siens, hochant la tête pour confirmer sa remarque. « On sera sûrs que c'est le notre au moins. » S'amusa-t-il, toujours concentré sur le moniteur, son cœur fondant lorsqu'il aperçut la silhouette de leur bébé apparaître à l'écran, ému de voir ce petit être grandir en elle. Puis finalement, l'homme leur affirma qu'il s'agissait d'une fille, le cœur de Niels se mettant à battre de manière anarchique, fusillé par toutes les émotions qu'il ressentait à l'idée de savoir enfin ce qu'ils attendaient. Instinctivement, ses doigts vinrent se mêler aux siens lorsqu'il sentit sa paume réchauffer la sienne, ses iris scintillant de bonheur. Il capta le regard d'Aelya, ce sourire ancré à ses lèvres qu'il ne pouvait plus cacher, lâchant un léger rire à ses paroles. « Faut bien qu'elle ait quelque chose de toi. » La taquina-t-il, avant de lui donner un baiser amoureux, souhaitant partager cette nouvelle rien qu'avec elle, comprenant que ce moment était spécial et qu'il n'appartenait qu'à eux. « On trouvera un terrain d'entente, t'arrives toujours à me faire céder toi. » Souffla-t-il malicieusement, avant de répondre au médecin qui s'était intéressé à eux. Il esquissa un sourire en retrouvant le regard d'Aelya, le sien empreint d'une tendresse infini alors qu'il écoutait ses mots, pouffant en entendant les paroles du médecin. Il savait déjà que cet enfant allait avoir leur caractère survolté, et qu'il allait sûrement leur en faire voir de toutes les couleurs. Quittant la salle d'auscultation après avoir remercié le médecin, il retrouva Aelya dans le couloir, soupirant en comprenant qu'elle n'avait pas oublié de le réprimander. « Promis. Mais pour ma défense, c'était pas voulu. Ils m'ont tous pris la tête aujourd'hui, j'ai pas eu une minute pour moi. J'aurais pas oublié le rendez-vous, tu me connais... » Ajouta-t-il, cherchant à se montrer convaincant alors qu'il récupéra son portable dans sa poche, commençant à lire tous les messages qu'Aelya lui avait envoyé. « "Si t'es pas là dans deux minutes, ça va vraiment mal se passer Niels." Ah ouais, quand même. » Ajouta-t-il, un brin amusé, lisant ses mots à haute voix. « Bébé... pardon. J'ferai gaffe la prochaine fois. Tu peux pas m'en vouloir, pas aujourd'hui. » Lâcha-t-il doucement, en se rapprochant d'elle, attrapant tendrement sa main pour l'embrasser, l'autre venant glisser contre l'abdomen arrondi de sa petite-amie.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 22 Juin 2019 - 11:56
Elle n'avait jamais eu un modèle familial stable, elle qui avait toujours nourris une relation dysfonctionnelle avec son père qui avait laissé l'ombre de son absence envahir son horizon, assombrissant ses pensées, la guidant à perdre l'innocence de son enfance, celle avait perlé dans son regard pour s'éteindre, son âme qui avait mûrit pour finir par pourrir, la laissant en cendres, en morceaux. Elle n'avait jamais réussi à recoller ses propres lambeaux accablés par les maux, ses démons qui s'en donnaient à coeur joie pour la briser davantage, dissimulés dans le clair de Lune qui avait trop longtemps abrité ses insomnies. Jusqu'à Niels. Il était venu tout réparer, la remplir d'un espoir inespéré, la blottir dans ses bras comme un pansement sur ses plaies à vifs, calmant la douleur qui n'irradiait plus à ses côtés. Puis, dans la ferveur de leurs étreintes passionnés, il avait logé un trésor dans ses entrailles, celui qu'elle regardait grandir à l'intérieur de son être, concrétisant une rêve qu'ils n'avait jamais osé imaginer aux vues de leur quotidien bordélique. Elle portait son enfant, la parcelle de leurs pièces qui se rencontraient dans une symbiose harmonieuse, celle qu'elle ne retrouvait avec personne d'autre dans cet univers, dans une autre vie.
Accueillie sur la table d'examen, elle s'était agacée du retard de Niels qui vint se mélanger avec l'excitation du moment, l'esprit en ébullition, les nerfs tirés dans une ambiance électrique alors qu'elle confrontait Niels de son regard tendu, tentant de faire abstraction de sa frustration pour vivre ce moment à fond, cette étoile qui brillait dans le secret de son ventre, tout près de son coeur qui battait trop fort, s'envolant dans une symphonie qu'elle seule pouvait entendre en cet instant. - Y'a aucun doute là-dessus, ajouta-t-elle, souriant légèrement, fière de ce qu'ils avaient conçus sans le vouloir.
C'était sa plus belle erreur, finalement, cet être dont elle discernait les contours sur le moniteur, comme celle d'être retournée avec Niels après maintes et maintes ruptures qui n'avaient jamais pu détruire l'explosion des sentiments qu'il y avait entre eux. Elle le rattraperait toute sa vie, même si elle devait s'en déchirer le coeur, même si elle devait s'époumoner dans le souffle qui lui manquait dans sa course, elle le retrouverait toujours. Sa main rejoignit la sienne à l'annonce du médecin, le bonheur mettant son âme en faillite tant il était intense, tant elle se consumait dans les flammes de ses iris brillants qui se logèrent instinctivement dans ceux de l'homme de sa vie et du père de son enfant. - Tu pourras toujours lui apprendre le skate, comme ça elle aura forcément quelque chose de toi aussi, répondit-elle, attendrie, lui rendant son baiser avec la même ferveur, appréciant ce cocon qu'il créait dans l'intimité de cette nouvelle qui leur appartenait. Je te ferais encore céder si t'as des idées trop tordues niveau prénom, le taquina-t-elle.
Sa colère s'apaisa sous le couvert de leur enfant qu'elle ne se lassait pas de regarder sur le moniteur, comme de la plus belle chose qu'elle avait pu voir de sa vie, celle qui avait vu passer des horreurs, qui avait fini par atrophié son coeur que Niels avait du réanimer. Ils avaient quittés peu de temps après la salle, s'amusant tous deux des paroles du médecin avant de rejoindre le couloirs, Aelya revenant à la charge sur son retard qu'elle ne voulait plus subir. Pas pour leur bébé, parce qu'il représentait la chose la plus importante maintenant. - Je sais très bien que t'as pas oublié... Mais c'est ce genre de moments qu'on pourra jamais rattraper si tu le loupes, soupira-t-elle.
Elle ne voulait vivre cet événement qu'avec lui, le seul qui pouvait la comprendre, qui la suivait depuis plus d'un an et qui la connaissait mieux que quiconque. Elle le regarda lire son message à haute voix, hochant doucement la tête comme pour appuyer le ton de cette discussion dans laquelle elle s'était trouvée. - J'étais sérieuse. A ce moment, tu m'aurais vu, t'aurais surement fui, lança-t-elle, entre l'ironie et le sérieux.
Elle le laissa prendre sa main, appréciant le baiser qu'il y déposa et la chaleur de son autre main venant se loger sur son ventre rond, fondant devant son geste qui l’apaisait. - Je t'en veux pas. 'Fin pas si ça reproduira plus. J'suis à cran en ce moment. J'ai l'impression que ma tête va exploser, avoua-t-elle, exaspérée.
Elle posa sa main sur son ventre, au-dessus de la sienne, plantant son regard dans le sien. - On va avoir une fille mon amour. C'est concret maintenant, admit-elle, une lueur d'excitation dansant dans son regard.
Elle lia ses lèvres aux siennes une nouvelle fois, ses bras venant s'enrouler autour de sa nuque pour prolonger ce baiser empreint d'affection, d'amour, la coupant pendant un instant de l'univers hospitalier, les projetant dans leur univers à eux. - Ramène moi à la maison mon amour, souffla-t-elle contre ses lèvres.
Parce qu'elle n'avait pas envie de le voir rester ici en la laissant rentrer seule, pas du tout à même de gérer ses heures supplémentaires s'il en avait.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 22 Juin 2019 - 16:44
Il désirait simplement qu’elle se sente en sécurité, qu’elle soit fière de la famille qu’ils allaient fonder, parce-qu’il savait que ça serait sa plus belle réussite, celle de toute une vie, celle qu’il n’aurait jamais espéré avant de rencontrer Aelya. Il était persuadé qu’ils pouvaient perdurer ensemble, parce-qu’ils l’avaient déjà prouvé, s’en sortant même lorsqu’il n’y avait plus d’espoir, lorsque le ciel n’avait plus été qu’un voile de ténèbres. Et ils étaient encore là, main dans la main, sur le point de fonder cette famille dont ils avaient tous les deux manqué, prêts à aimer l’enfant qu’ils avaient conçu d’un amour fort et sincère. Personne n’aurait imaginé qu’eux deux, ces deux âmes déchues, abîmées par la vie, auraient pu en arriver là, sur cette destinée qu’ils n’avaient jamais imaginé être la leur. Et pourtant, ils déjouaient tous les pronostics, s’insinuant là où on ne les avait jamais attendu. Il s’était empressé de rejoindre Aelya après s’être rendu compte que l’heure du rendez-vous était arrivée et même passée, retrouvant son regard teinté de colère et de frustration, conscient qu’il était à l’origine de tout ça. Il s’installa sur le tabouret libre à côté d’elle, tentant d’oublier qu’il allait devoir s’expliquer sur son retard après le rendez-vous. Il s’amusa des mots de sa petite-amie, satisfait de la voir redescendre pour ce moment si important, celui qu’ils ne vivraient qu’une fois. Et très rapidement, le médecin esquissa un sourire, leur apprenant cette nouvelle qui enflamma le coeur de Niels, l’emplissant de joie alors que sa main vint rapidement trouver celle d’Aelya. Comme lui, il voyait qu’elle peinait à gérer toute son émotion, ses yeux perlant d’amour répondant aux siens, alors que son sourire ne le quittait plus. Il se mordit la lèvre, incapable de retenir son envie de l’embrasser, rendant cet instant plus intime, son sourire s’agrandissant aux mots qu’elle prononça. « Compte sur moi. C’était prévu. » Souffla-t-il contre ses lèvres, lui redonnant un vif baiser avant de se détacher progressivement d’elle. « J’ai jamais des idées tordues bébé, elles sont juste différentes. » Se justifia-t-il habilement, prenant cet air faussement innocent avant de regarder le médecin ranger son matériel et s’amuser de leur situation. Il suivit Aelya dans le couloir après avoir reprogrammé un rendez-vous avec le médecin, roulant des yeux lorsqu’il l’entendit aborder de nouveau son retard. « Je l’aurais pas loupé. Regarde j’étais là, c’est tout ce qui compte maintenant, non ? » Ajouta-t-il, d’une voix faible et douce, cherchant à rattraper son regard pour l’apaiser. Il la regarda d’un air presque amusé lorsqu’il eut fini de lire ses messages à voix haute, comprenant qu’il l’avait fait sortir de ses gonds en ayant joué avec sa patience. « J’ai bien fait d’arriver plus tard alors… » Se risqua-t-il à dire, sans se départir de son ton léger, avant de prendre sa main dans la sienne d’un geste tendre, ses doigts venant glisser contre son ventre où se logeait leur plus beau cadeau. « Ça se reproduira plus, j’te le promets. Je vais être exemplaire à partir de maintenant. » Souffla-t-il, faisant un pas vers elle pour déposer un baiser sur son front, comme dans un désir de faire partir les maux qu’elle venait de lui confier. Son regard s’illumina aux paroles qu’elle prononça, sentant de nouveau l’émotion le percuter tandis qu’il perçut la chaleur de sa paume sur sa main. « Je sais… C’est dingue bébé. J’ai trop hâte qu’elle soit là… » Lui murmura-t-il, répondant à son baiser amoureusement, ses mains venant se nouer dans le bas de son dos pour prolonger leur échange, oubliant qu’il était encore sur son lieu de travail. Il ouvrit lentement les yeux à sa demande, hochant doucement la tête avant de jeter un coup d’oeil autour de lui, s’assurant qu’il pourrait quitter son poste en toute discrétion. « J’ai laissé mon collègue en plan de toute façon. On va rentrer tous les deux bébé. » Dit-il, un léger sourire se formant sur ses lèvres qui se posèrent rapidement sur les siennes, avant qu’une voix en arrière-plan ne vienne l’interpeler. « Ah Niels, j’te cherchais partout. T’as fini ce que t’avais à faire ? Parce-que y’a une tonne de patients qui viennent d’arriver là. » Il roula des yeux, soupirant avant de retrouver le regard d’Aelya, l’air désolé. « Bébé… j’crois que je vais devoir rester un peu plus tard que prévu. »
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 22 Juin 2019 - 20:57
Elle se sentait heureuse dans ses bras, comblée comme jamais elle n'aurait pu l'être avec quelqu'un d'autre, parce que Niels était à part, lui qu'elle ne faisait que de vouloir à ses côtés sans jamais s'arrêter, le seul dont elle éprouvait une réelle dépendance, une addiction à sa peau qui ne faisait que de s'aggraver pour mieux la contaminer, ses cellules qui ne s'agitaient qu'à son toucher, qu'à la chaleur de ses lèvres comme une douce caresse sur son être abîmé par des plaies invisibles. Elle s'était rendue au rendez vous, laissant son humeur s'altérer dans l'attente de voir arriver Niels à temps, bien consciente qu'il ne pouvait pas louper ce qui allait se passer dans les prochaines minutes. Le médecin se chargea de lui expliquer la procédure alors qu'elle prit place sur la table d'examen, le coeur battant, les muscles tendus alors qu'elle fixait instinctivement la porte, n'ayant que l'envie de voir débarquer l'homme de sa vie qui se faisait bien trop désiré. Et quand il entra en trombe dans la pièce, elle n'avait pas pu s'empêcher de le piquer de ses épines parfois tranchantes, se retenant de s'emporter pour s'intéresser à ce moment qui était censé leur appartenir. Le médecin leur confia le sexe de leur enfant, ces mots qui concrétisait leur souhait à tous les deux, puisque c'était maintenant un être humain à part entière, et plus un amas de cellules abstraits qui leur avaient au départ posé problèmes. Aelya se rendait compte qu'elle l'avait toujours désiré, et qu'elle avait forcément eu peur de ce désir bien trop important, dans la crainte irrationnelle qu'on ne vienne lui en priver. Elle n'avait maintenant plus aucune raison de s'en faire tant qu'elle prenait soin d'elle, d'eux. Elle répondit à son baiser empreint d'amour, ne pouvant s'empêcher de laisser son sourire éclore sur ses lèvres, son visage habillé d'une joie qu'elle ne savait contenir. Un air joueur s'imprégna de ses traits à sa remarque, elle qui savait pertinemment que rien n'allait empêcher Niels d'aboutir à son projet de transmettre sa première passion à leur enfant. Elle accrocha de nouveau ses lèvres avant de légèrement rire à sa remarque. - C'est surement pour ça que j'suis tombée amoureuse de toi. Parce que t'as pas que les idées qui sont différentes, toi tout court tu l'es, ajouta-t-elle tendrement.
Elle se redressa suite à l'auscultation, remettant son haut en place après avoir retiré tout le gel qu'elle avait sur le ventre, rejoignant le couloir après avoir pris un autre rendez vous, sentant la tension remonter suite à l'angoisse de le voir louper ses échographies. - Oui, c'est tout ce qui compte mais tu pourrais éviter de me filer plus de stress que j'en ai déjà à l'avenir, c'est tout, avança-t-elle en mesurant son ton, tentant de lui expliquer ce qu'elle ressentait calmement.
Elle leva les yeux au ciel en l'entendant lire son précédent sms, secouant la tête devant sa réaction plutôt osée devant son sérieux. - Faut croire que tu t'en sors bien, ouais. T'as juste évité de me voir balancer tes affaires par la fenêtre en rentrant, exagéra-t-elle.
Elle bouillonnait sous l'effet de ses émotions, comme une vague qui déferlait dans son organisme, la faisant vaciller sur le rebord d'un équilibre qu'elle peinait à trouver. Il lui apporta de la sérénité en plaçant ses mains sur elle, sur son ventre qui cachait ce qui lui appartenait également, ne pouvant s'empêcher de regarder sa paume qui englobait son abdomen d'un air attendri. - J'veux vivre encore longtemps pour voir ça, toi exemplaire, ça mérite d'être vu, le taquina-t-elle, faisant référence à sa propension à s'éloigner de la sagesse.
Elle apprécia le doux baiser qu'il déposa sur son front, aimant sentir qu'il faisait tout pour se rattraper, pour lui rendre la vie facile, ce qui avait suffit à illuminer ses iris d'une lueur tendre alors que sa main vint rejoindre la sienne en se plaçant au-dessus. - Bientôt... D'ailleurs faudra qu'on commence à faire de la place pour l'accueillir, avança-t-elle, réfléchissant déjà aux agencements qu'ils pouvaient faire dans l'appartement.
Elle tendit sa nuque pour lier leurs lèvres, lui donnant un baiser emplit d'amour maintenant qu'elle était apaisée, ses bras s'enroulant autour de son cou pour l'approcher d'elle, frémissant au contact de ses mains dans son dos, détachant lentement son emprise pour lui signifier son envie de le voir rentrer avec elle, son besoin de se l'accaparer encore et encore. Son sourire s'égaya sur son visage à son acceptation, ses yeux se teintant d'une lueur survoltée alors qu'elle hocha la tête, lui volant un baiser rapide. Ce moment fut arrêté par les mots d'un homme qui semblait être son collègue, lui faisant vite comprendre qu'il ne rentrerait pas avec elle, ce que Niels finit par confirmer à son tour.
La rage affluant dans ses veines, elle lâcha brutalement son étreinte, les sourcils froncés, la frustration tirant ses traits alors qu'elle se voyait encore priver de lui. - Ok, reste aussi tard que tu veux, t'façon, je serai pas à l'appart' ce soir. J'vais décompresser, lança-t-elle d'un ton froid. T'arrives en retard, tu peux même pas simplement prendre ta journée pour profiter à fond de nos moments, t'sais quoi Niels, viens plus, ça sert à rien, lâcha-t-elle, énervée.
Elle lui tourna le dos, s'avançant pour rejoindre la sortie de l'hôpital, le coeur battant à lui rompre les côtes.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 22 Juin 2019 - 22:40
Il avait compris à la minute où il avait franchi la porte qu'il n'échapperait certainement pas aux remarques d'Aelya, rien qu'à en voir la façon dont elle le regardait, son regard teinté de cette lassitude qu'il percevait. Et s'il l'avait toujours habitué à sa ponctualité franchement bancale, il savait que cette fois-ci, ça ne passerait pas aussi bien, parce-que ce genre de rendez-vous était important pour elle, pour eux, eux qui vivaient une grossesse pour la première fois. Il avait subi les piques d'Aelya sans se plaindre, conscient qu'il n'était franchement pas en position de le faire, surtout après avoir été à deux doigts de louper l'échographie la plus importante de la grossesse. Bien heureusement, l'ambiance avait fini par se détendre, laissant place à la tendresse et l'excitation de savoir qu'ils attendaient une fille, Niels se prenant à imaginer ses traits qui ressembleraient à ceux d'Aelya, à ceux de la femme qu'il aimait et qu'il admirait plus que tout. Son cœur battait, menaçant d'exploser tant sa joie était intense, l'amour pour sa fille se déployant dans ses veines, lui faisant comprendre qu'il serait prêt à tout pour elle, pour qu'elle ne manque jamais de rien. Il s'était approché d'Aelya pour ressentir leur bonheur lui traverser l'échine, le cœur au bord des lèvres, son baiser lui signifiant tout ce qu'ils ne disaient pas. Tout semblait plus concret à présent, eux qui pouvaient dés lors se lancer dans la recherche d'un prénom pour cet enfant qui viendrait chambouler leur quotidien dans quelques mois. « T'as toujours aimé ce qui sortait du lot toi. J'suis content que t'aies choisi de vivre avec le type le plus cinglé du monde. » Souffla-t-il, d'un air amusé, la regardant avec cet air amoureux qui ne le quittait pas lorsqu'Aelya était dans les parages. Il laissa le temps à Aelya de se débarrasser du gel qu'elle portait sur la peau, la regardant prendre un autre rendez-vous pour la prochaine échographie avant de rejoindre le couloir où il savait qu'il passerait un sale quart d'heure. Il se mordit la lèvre, désolé d'être à l'origine du stress qu'elle accumulait en plus de celui apporté par la grossesse, hochant la tête docilement. « Je le referai plus, j'suis désolé mon amour. » Ajouta-t-il, s'excusant une nouvelle fois de manquer à son rôle de partenaire idéal, lui qui s'évertuait pourtant à bien faire sans toujours y arriver. Il tenta une nouvelle taquinerie, haussant les sourcils à la réponse d'Aelya qui restait ferme, comprenant qu'elle aurait pu aller loin s'il ne s'était pas pointé à leur rendez-vous. « Je m'en sors bien, en effet. » Répéta-t-il, s'imaginant déjà une Aelya en furie en train de balancer ses affaires et ses planches de skate par la fenêtre sous le coup d'une saute d'humeur qu'il payerait cher. Désirant la faire doucement redescendre, il s'occupa d'établir un contact avec elle, faisant glisser sa main sur son ventre, là où était logée leur fille, son autre main étant venue chercher délicatement la sienne. Il pouffa à ses mots qu'il ne pouvait pas contredire, hochant doucement la tête en captant son regard. « Faudrait pas rater ça. J'le deviendrais que pour toi tu sais... » Souffla-t-il, d'une voix charmeuse, déposant un baiser empli de bienveillance sur son front. « Ouais, on fera ça, j'peux ranger mon bordel pour elle. » Ajouta-t-il, un léger sourire étirant ses lèvres, son esprit bondé par ces images qui l'attendrissaient, celles où ils seraient tous les trois dans leur cocon, protégés entre les murs de leur chez eux. Il s'empressa de rejoindre ses lèvres lorsqu'il la sentit venir à lui, en profitant pour nouer ses bras dans son dos, le bien-être s'infiltrant en lui alors que leur amour reprenait le dessus, effaçant la frustration qui était venue les accabler. Il ne put s'empêcher d'accepter sa demande, qui visait à le garder auprès d'elle, lui qui crevait d'envie de passer ses journées entières collé à l'amour de sa vie, pour voir son ventre s'arrondir un peu plus chaque jour. Mais il aurait dû se douter qu'on ne lui faciliterait pas la tâche, les évènements ne se déroulant jamais comme ils le souhaitaient. Et son collègue était venu ternir leur moment, provoquant immédiatement la colère noire d'Aelya qui rejeta son étreinte, lui balançant ces quelques mots qui traduisaient son énervement et sa frustration. Il soupira en la regardant s'éloigner, Niels faisant comprendre à son collègue qu'il n'aurait jamais dû intervenir maintenant. Il était incapable de la laisser partir comme ça, avec le cœur lourd, lui qui lui avait toujours promis qu'il la rattraperait. Il s'élança donc jusqu'à elle, attrapant son bras lorsqu'il arriva à sa hauteur, son regard cherchant instinctivement le sien. « Mon amour... attends, s'il-te-plaît. J'suis désolé, j'sais que j'arrête pas de te le répéter, mais j'suis désolé. Pars pas comme ça bébé, j'aime pas quand on se quitte en se disputant. » Il savait que ses mots ne la feraient pas redescendre, lui qui la connaissait assez pour comprendre que ce n'était pas ses excuses qui changeraient la donne. « J'vais rentrer avec toi, ok ? Ils comprendront. J'veux pas qu'on se prenne la tête pour ça. » Dit-il, sa main venant se faufiler dans la sienne, pour s'assurer qu'elle ne prendrait pas la fuite. « Je vais aller me changer, tu viens avec moi ? »
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Dim 23 Juin 2019 - 11:42
Elle n'aurait jamais osé se voir dans cette situation, à s'attendrir devant les contours de son ventre qui augmentaient en volume, se rendant de plus en plus voyant, elle qui peinait de plus en plus à cacher le trésor qui était logé dans le creux de ses entrailles, celui qu'elle voulait protéger de ce monde qui lui semblait trop brutal, trop noir, devant lequel elle se jurait de préserver sa fille qui allait voir le jour dans quelques mois. Sa meilleure défense restait de jouer l'indifférence au travail, de porter des vêtements plus amples même si ce n'était pas forcément dans ses habitudes, même si ça contre balançait forcément avec les tenues plus osées de ses collègues. Elle en parlait peu d'ailleurs, Aelya restant toujours assez discrète sur sa vie privée, jugeant qu'il n'était jamais bon de trop en dire surtout quand ça ne concernait que Niels et elle. Elle s'était avancée pour trouver ses lèvres, lui transmettant tout l'amour que regorgeait ses cellules devant leur bébé qui prenait forme dans le moniteur, troublée par la grande valeur de ce qu'ils avaient crée, eux, ces êtres auxquels personne n'avait cru et qui s'étaient trouvés dans l'écho des battements de leurs coeurs meurtris. - Je le choisirai toute ma vie, ce type le plus cinglé du monde, souffla-t-elle entre l'amusement et la tendresse, son regard perlant de bonheur.
Il était parfait dans l'imperfection de son âme balafrée, dans ses fêlures qu'elle avait pu entre voir dans le creux des draps qui avaient abrité leurs confidences, ses mots qu'elle n'avait jamais su dire à personne d'autre qu'à lui, sa vulnérabilité qui ne resurgissait que quand son regard rencontrait le sien, brisant le masque d'un paraître qui ne lui ressemblait finalement pas. Fermant la porte de la salle, elle revint vers lui, les yeux chargés d'une tension qu'elle avait du mal à refouler et avec laquelle elle n'avait pas envie de jouer. Elle hocha doucement la tête à ses excuses en plissant les lèvres, appréciant sa compréhension et sa douceur qui le caractérisait très souvent et qu'elle adorait sentir pour s'apaiser. - Merci de me comprendre mon coeur, souffla-t-elle plus tendrement.
Parce qu'elle voyait bien qu'il faisait son maximum pour être la hauteur de ce qui les attendait, et elle ne pouvait rien lui reprocher à ce sujet, tous deux testant cette nouvelle réalité qui se dessinait au fil des mois. Elle angoissait à l'idée que tout ne vienne pas à se passer comme prévu, qu'ils ne viennent à manquer quelque chose d'important, et cette peur était accrue sous l'effet de ce cocktail hormonal qui décuplait toutes ses sensations, dont son impulsivité qui aurait pu la conduire à exploser comme une bombe à retardement. Niels la calma de par son contact, sa paume dans la sienne qui réchauffa ses sens, l'autre sur son ventre comme un signe de protection. Elle sourit légèrement en coin, se laissant charmer par ses traits qui l'avaient attiré dans ses filets depuis le départ, comme ce serait toujours le cas.
- Sois le pour notre fille, mais pas dans notre chambre bébé, lança-t-elle sur le même ton, une lueur malicieuse et séductrice traversant ses iris, savourant son doux baiser qui égaya son visage d'une lumière amoureuse. Y'a du boulot, ouais, tu feras un trie dans tes affaires de skate, y'a surement des trucs à jeter, lança-t-elle, consciente qu'il allait vouloir tout garder.
S'il prenait pas mal de places dans leur appartement, elle savait qu'elle avait son propre bazar à elle à trier pour la venue de leur enfant, et qu'il faudrait qu'ils s'y mettent rapidement, avant de pouvoir réellement déménager dans un espace plus grand. Elle s'y voyait déjà, tous les trois réunis dans leur cocon familial qui ne dépendrait que d'eux. Sans attendre, elle attrapa ses lèvres en plein vol, les couvrant de la chaleur humide des siennes, se dépossédant le temps d'un instant de l'univers hospitalier pour se réfugier dans leur monde à eux, celui qu'elle aimait fouler à ses côtés, se fichant éperdument du regard des passants qui défilaient autour de leurs êtres, seul lui importait. Elle était satisfaite d'entendre qu'ils allaient rentrer ensemble, Aelya qui ne se voyait pas quitter ce lieu sans lui après l'annonce d'une telle nouvelle, dans le désir de profiter de ce jour. Son collègue débarqua pour lui demander de revenir à ses tâches, la brune ne pouvant s'empêcher d'exploser dans la colère, s'éloignant brutalement de Niels après lui avoir tourné le dos, comprenant qu'il allait se soustraire à sa demande à lui. Si elle pouvait aisément appréhender le fait qu'il ne faisait pas ce qu'il voulait dans le cadre de son travail, elle avait s'était laissée guider par ses émotions primaires qui lui barraient l'accès à la raison.
Elle s'arrêta net quand il se posta devant elle après avoir attrapé son bras, confrontant son regard où elle y lisait encore une fois des excuses sincères. Mais ça ne lui suffisait pas. Elle soupira, détournant ses yeux en croisant les bras sur sa poitrine. Elle hocha finalement la tête à ce qu'il vint ajouter, satisfaite qu'il puisse la faire passer en premier au moins aujourd'hui, parce qu'elle avait besoin de lui comme si le monde ne tournait plus sans sa présence. Elle accrocha ses doigts fermement pour lui faire part de son acceptation, celle qui visait à le suivre dans les vestiaires.
- J'aime pas qu'on se quitte tout court bébé. J'ai vraiment besoin de toi... J'ai pas envie de rentrer et de profiter de tout ça seule. Je voulais pas dire ça, j'étais énervée, je veux juste que tu comprennes que ta présence est la plus importante dans ma vie... Souffla-t-elle, le regard désolé.
Elle l'attira contre elle pour déposer un baiser sur sa joue. - En plus bébé... On avait dit qu'il fallait qu'on regarde pour une maison... Murmura-t-elle à son oreille, comme une confidence dans le but de conforter d'autant plus sa décision.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Lun 24 Juin 2019 - 19:11
Il savait qu’il ne serait pas serein les mois à venir, lui qui détestait la simple idée qu’Aelya ne doive encore se rendre au club alors qu’elle abritait leur trésor dans le creux de son ventre, cet être si fragile et si vulnérable qui ne se doutait probablement pas de la dangerosité du monde dans lequel il allait ouvrir les yeux. Niels désirait les protéger tous les deux, parce-qu’ils représentaient tout ce qu’il pouvait avoir, tout ce qu’il désirait, et il ne voulait pas savoir que leur bonheur puisse être entravé par les autres. Il savait qu’Aelya faisait son possible de son côté pour ne pas avoir à éveiller des soupçons, le comprenant à travers la façon dont elle s’habillait, choisissant des tenues qui cachaient son ventre arrondi. Il savait néanmoins qu’il ne suffisait d'un rien pour faire basculer la situation, et ils l’avaient vécu à de nombreuses reprises, subissant les frasques de ces clients qui se permettaient tout, sans penser une seule seconde qu’un autre homme pouvait faire partie de la vie d’Aelya. Son baiser vint immédiatement l’apaiser, lui qui ne demandait qu’à recevoir de l’amour de sa part, des frissons venant parcourir son échine à ses mots qu’il adorait entendre. « Tant mieux. C’est ce qu’il désire plus que tout au monde. » Sourit-il, se mordant légèrement la lèvre avant de tendre de nouveau sa nuque vers Aelya pour lui donner un baiser vif, son regard brillant croisant le sien. Il adorait savoir que leurs âmes, aussi écorchées soient-elles, s’étaient unies pour n’en former qu’une seule, se complétant à merveille, comme deux pièces d’un puzzle. Parce-qu’il savait qu’il n’était pas le partenaire idéal, et sans doute qu’il ne le serait jamais, mais savoir qu’il la rendait heureuse lui suffisait amplement. Niels n’avait d’ailleurs jamais joué avec elle, n’ayant jamais eu besoin de se dissimuler sous une tonne de faux semblants parce-qu’elle avait toujours réussi à comprendre qui il était et ne l’avait jamais jugé pour ça. Il esquissa un faible sourire à ses mots doux, lui qui se plierait à toutes les excuses pour la faire revenir vers lui, comprenant d’ailleurs que la grossesse ne l’aidait pas à gérer son stress. « C’est normal bébé. » Souffla-t-il sur le même ton, appréciant de voir son regard s’adoucir, eux qui étaient toujours cette équipe que personne ne pouvait séparer, se liant l’un à l’autre pour affronter tous les obstacles et les franchir un à un. Ses gestes s’étaient faits plus doux, sa main glissant sur son ventre, geste qu’il s’autorisait à faire de plus en plus, comme dans un instinct protecteur, voyant leur fille grandir dans son ventre qui s’arrondissait de jour en jour. Il s’amusa des mots d’Aelya, captant son regard dans lequel il pouvait aisément lire cette lueur joueuse qui répondait à la sienne. « J’serai jamais exemplaire avec toi… Tu mérites de me voir bien moins docile toi. » Souffla-t-il contre ses lèvres, qu’il s’amusa d’ailleurs à tenter avec les siennes, les frôlant juste assez pour alimenter la flamme entre eux. Il roula des yeux à sa remarque concernant les affaires qu’il allait devoir trier, conscient que sa passion prenait une place importante, lui qui était toujours habitué à laisser traîner ses affaires de skate dans tous les coins de leur appartement. « Ouais on verra. Pas sûr qu’il y en ait tant que ça. » Ajouta-t-il, justifiant son envie de garder le plus d’affaires possibles. Il savait de toute façon qu’il devrait faire des efforts pour sa famille, lui qui ne pourrait plus être aussi insouciant qu’avant maintenant qu’il s'apprêtait à être père, ses priorités devenant axées sur la famille qu’il formait avec Aelya et leur fille. Il sentit le vent tourner en voyant sa petite-amie exploser de rage lorsque son collègue vint le rattraper avant qu’il ne puisse s’en aller, comprenant qu’il ne pourrait pas rentrer avec elle comme il le lui avait dit. Il l’avait vu se défiler, s’éloigner de lui, son coeur en prenant un coup au passage parce-qu’il ne supportait jamais de la savoir aussi énervée à cause de lui. Il se décida à la rattraper, conscient qu’il ne pourrait jamais faire autrement, son coeur étant fait pour battre près du sien. Il souffla de soulagement lorsqu’il la vit hocher la tête, sentant qu’il pouvait encore l’apaiser s’il partait de son boulot, chose qu’il comptait faire pour ne pas alimenter encore plus son stress. Il serra à son tour ses doigts, appréciant ce geste anodin et pourtant bien trop important pour lui, son coeur se mettant à battre plus fort aux mots qu’elle lui souffla. « Je sais mon amour. J’dois être là dans ces moments, j’te l’ai promis. Y’a rien qui compte plus que toi, tu le sais bien… » Il s’approcha d’elle en sentant ses mains accrocher son t-shirt pour l’attirer contre elle, appréciant le baiser qu’elle lui déposa sur la joue. Il ferma les yeux en entendant ses murmures, souriant à leur tendresse et leur innocence qui le faisaient fondre. « Raison de plus. On va faire des recherches ce soir bébé, j’veux qu’on ait la meilleure vie tous les trois. » Souffla-t-il à son tour, retrouvant son regard avant de l’attirer avec lui dans les couloirs de l’hôpital, ouvrant la porte qui menait aux vestiaires. Il se débarrassa de sa tenue, appréciant de sentir le regard d’Aelya sur lui, avant de remettre ses vêtements, tendant sa main vers elle. « Dommage qu’il y ait encore trop de monde ici… j’aurais bien aimé te faire visiter les locaux Tu sais, ceux où y’a pas grand monde… » Dit-il avec un sourire charmeur et joueur, amenant Aelya contre lui pour laisser ses lèvres se réfugier dans son cou.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Lun 24 Juin 2019 - 22:42
Elle faisait des efforts pour mener à bien cette grossesse, se privant de toutes les substances qu'elle avait l'habitude d'ingérer pour satisfaire les besoins de son bébé qui comptaient à ses yeux bien plus que les siens, Aelya entamant pour la première fois un sevrage sévère de toutes ses drogues favorites et pourtant, elle savait qu'elle pouvait se passer de tout tant qu'on ne venait pas la priver de Niels, lui qui était sa drogue dure, celle dont elle ne pouvait se soustraire même dans la meilleure des volontés quand elle avait cherché à l'oublier, à tourner une page d'un livre qui racontait leur histoire, n'arborant aucune fin. Elle sourit à sa réponse de manière amusée, consciente qu'ils partageaient tous les deux le même souhait, celui de se fondre dans l'un et l'autre pour le restant de leurs jours si ce n'était plus parce que son affection semblait sans limite. Elle lui rendit son baiser vif, à fleur de peau, à court de mots devant les images qui défilaient sous ses yeux alors qu'ils apprirent qu'ils attendaient une fille, celle qu'elle regrettait de ne pas pouvoir prendre dans ses bras tout de suite. Elle ne s'était jamais pensée caoabler d'aimer, et pourtant, depuis qu'elle avait rencontré Niels, elle avait l'impression d'avoir appris à le faire, elle qui gravitait autour de lui comme un satellite autour de sa planète, aimant se laisser attirer par sa gravité, son corps comme un aimant avec le sien. Aelya se voyait bouleverser par une vague d'humeurs qui n'avait parfois aucun sens, la faisant valser dans les extrêmes pour déjà peu à la base, et il fallait croire que c'était encore moins depuis qu'elle était enceinte, faisant comprendre à Niels qu'elle n'avait pas envie de jouer avec son retard quand il s'agissait de leur enfant, appréciant de voir qu'il comprenait et qu'il essayait de faire son mieux pour ne pas la bousculer plus qu'elle ne l'était déjà. Elle l'aimait aussi pour ça, pour sa propension à prendre du recul quand il le fallait, Niels qui était toujours là pour la rattraper quand elle tombait, qui était toujours derrière pour la soutenir dans ses expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Ils fonctionnaient ensemble, rien n'étant assez fort pour les séparer. Elle s'était attendrie sous la caresse de sa main dans la sienne ainsi que celle qui était venue réchauffer son ventre, là où la plus belle des fleurs se développait, nourrie à l'amour que lui prodiguaient Niels et Aelya. Elle s'amusait de cette aura joueuse qui vint se dessiner entre eux, souriant en coin à sa remarque qui dévoilait des images dans son esprit.
- Ça sonne comme la meilleure des punitions ce que tu dis... Sois pas du tout docile avec moi ce soir bébé... Genre vraiment pas, dit-t-elle d'une voix séductrice, son souffle venant caresser ses lèvres qui dansaient en suspension au-dessus des siennes.
Elle sentait déjà sa peau brûler à son contact, à ses lèvres qui viendraient embraser ses sens pour lui soutirer des soupirs, tous deux projetés dans une bulle de bien être dans laquelle elle aimait se complaire. Elle secoua la tête à ce qu'il vint ajouter concernant ses affaires, s'attendant de toute manière à cette réaction.
- Tu seras bien obligé de faire un tri quand même bébé. T'as qu'à poser des trucs chez Milo, proposa-t-elle, amusée. Je suis sûre qu'il sera heureux d'avoir ton bazar dans le sien, s'amusa-t-elle.
Se préparant à rentrer avec lui, elle fut prit de court par le collègue de Niels qui vint lui enlever son souhait, et la confirmation de son petit ami vint la faire exploser de rage, Aelya s'élançant au travers du couloir sans jeter un coup d'œil dans son dos, bien trop énervée par son comportement. Elle confronta son regard à ses mots, les flammes présentes dans le sien s'éteignant à sa proposition qui allait dans son sens, sa main se logeant dans la sienne comme pour le rassurer sur sa colère apaisée.
- Je sais mais... Montre-le moi là alors bébé... Répondit-elle, faisant référence au fait qu'elle voulait tout simplement le retrouver, déposant un tendre baiser sur sa joue avant de lui faire part de son projet pour leur soirée. On aura la meilleure des vies mon amour, parce qu'on sera tous les trois ensemble. On sera indestructibles, ajouta-t-elle, confiante.
Elle le suivit jusqu'aux vestiaires, ne pouvant s'empêcher de laisser son regard traîner sur sa peau qu'il dénuda pour changer de vêtements, ne pouvant s'empêcher de louper un tel spectacle qu'elle admirerait toujours. Elle tendit son bras pour attraper sa main, se réfugiant tout près de son corps, son visage s'égayant dans des traits joueurs à ses mots.
- T'es sur qu'on peut rien y faire...? Qu'on peut pas se faire très discrets pour que tu me fasses visiter...? Tu sais parfois on se perd dans un endroit comme ça, on peut facilement se retrouver dans un endroit noir où on est tous seuls... Avança-t-elle d'une voix profonde et charmeuse, cherchant à taquiner son envie de s'amuser.
Elle frissonna à ses baisers dans son cou, sa main venant de glisser sous son haut pour caresser son torse.
- Tu sais ce qui est très déstabilisant ? C'est que tout est décuplé. Même mon envie de toi mon amour. Je pensais pas ça possible et tu vois.. Faudrait sans doute en profiter, le tenta-elle à son oreille, joueuse.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Mer 26 Juin 2019 - 2:31
L’enjeu était important, à tel point qu’ils avaient tous les deux commencé à faire des sacrifices, des efforts, afin que leur famille puisse éclore dans les meilleures conditions possibles, eux qui désiraient ce qu’il y avait de meilleur pour leur fille. Ils n’avaient certainement pas envie de rejouer certains scénarios de leur enfance, surtout Aelya, qui s’était vue privée de tout, même d’amour, n’ayant jamais connu une véritable enfance baignée d’innocence. C’était tout ce qu’ils souhaitaient éviter pour leur enfant, désirant la voir s’épanouir, se sentir aimée et surtout, ne jamais manquer de rien. Il voulait s’impliquer à cent pour cent pour Aelya, pour que sa grossesse puisse être la moins stressante possible, s’imaginant la pression qu’elle devait ressentir au quotidien à l’idée de porter leur bébé qu’elle devait protéger jusqu’au terme de sa grossesse. Il n’aurait jamais pensé être à la hauteur pour ce genre de rôle et pourtant, il n’avait aucun mal à s’imaginer bercer leur bébé dans ses bras, la regarder s’endormir avec un regard émerveillé, lui qui mettrait sans doute du temps à réaliser qu’elle était sienne et qu’il l’avait conçu par l’amour le plus pur qui soit avec la femme de sa vie. Maintenant que tout semblait plus concret, Niels comprenait qu’il allait bouillonner d’impatience avant l’arrivée de leur bébé, même s’il restait conscient que cette marge de temps leur serait nécessaire pour s’adapter à ce changement brutal de vie. Sa main contre son ventre, l’autre venant caresser la sienne, il lui avait susurré quelques mots tendres à l’oreille, simplement pour lui rappeler qu’elle restait sa priorité et qu’il serait toujours l’homme qu’elle avait connu. Il se mordit la lèvre à sa réponse, ravi de la voir rentrer dans son jeu, lui qui la désirait toujours autant, comme depuis le premier soir. « J’le serai pas. J’serai même un très très vilain garçon… » Renchérit-il contre ses lèvres, lui laissant imaginer ce qu’elle désirait, alors que les sous-entendus fusaient entre eux, alimentant cette tension sexuelle qui s’opérait toujours lorsqu’ils se retrouvaient dans la même pièce, se dévorant du regard. Il avait évidemment compris qu’il devrait faire un tri dans ses affaires pour accueillir leur bébé dans leur appartement, Aelya lui faisant comprendre que ses affaires de skate prenaient une place non négligeable dans leur cocon. « Tu parles comme si je formais un couple avec lui. Quoique… c’est pas totalement faux. » S’amusa-t-il, se reprenant avant qu’elle ne puisse le faire. Parce-que tout le monde savait que Milo et Niels formaient un duo d’inséparables, rejoints par leur porte Azriel qui partageait leur passion. Leur moment plus doux fut bien vite transformé en affrontement lorsque le collègue de Niels vint les couper dans leur élan amoureux, la déception traversant les iris d’Aelya lorsqu’il avait confirmé les mots de son collègue, lui faisant savoir qu’il ne pourrait pas rentrer avec elle et profiter du reste de la soirée comme ils le désiraient. L’ambiance s’était soudainement alourdie, la colère venant remplacer les instants de douceur entre eux, Aelya s’éloignant de lui pour lui faire comprendre qu’elle n’appréciait pas de passer après son travail. Cherchant à la rattraper, il s’était montré plus doux envers elle, son regard sincère confrontant le sien pour lui faire savoir qu’elle ne passerait jamais en second plan et qu’il serait prêt à enfreindre toutes les règles pour le lui montrer. « On va rentrer… et je vais m’occuper de toi bébé. » Ajouta-t-il, gardant sa main dans la sienne, sa joue se tendant pour recevoir son baiser qui apaisa son angoisse de la voir partir. Il esquissa un sourire en entendant ses mots réconfortants, ceux qui le rassuraient sur leur futur, lui qui ne voulait pas voir l’échec comme une option envisageable, surtout maintenant qu’il allait devenir père. « On risquera rien si on reste tous les trois. J’vous protégerai toujours. » Souffla-t-il, lui adressant un regard amoureux, avant de l’emmener avec lui dans les vestiaires, sa main accrochée à la sienne. Sa tenue rangée, il remit ses vêtements sur lui, attrapant la main d’Aelya pour l’approcher de lui, jouant avec leur proximité et cette attirance qu’il aimait toujours ressentir entre eux. Il lâcha un léger rire à ses mots joueurs, renforçant son emprise en nouant ses mains dans son bas dos, arquant un sourcil à ses sous-entendus. « J’en connais une qui veut jouer avec le feu... » Murmura-t-il, soulevant légèrement son haut pour pouvoir accéder à sa peau, ses doigts remontant le long de sa colonne vertébrale. Il laissa ses lèvres glisser contre son cou en sentant l’excitation devenir plus insistante, souriant à ce qu’elle ajouta. Dans un geste rapide, il la fit basculer contre la porte de son casier, rendant son emprise plus concrète, ses lèvres continuant de la dévorer chaudement, son souffle se répercutant contre elle. « T’es sure que t’as pas envie d’attendre ce soir... ? » Lâcha-t-il, l’une de ses mains passant de son dos à son flanc, avant de dévier tout doucement vers son entrejambe où il lui laissa des caresses appuyées. « J’peux toujours te donner un avant-goût de ce que je peux te faire. » Souffla-t-il, d’une voix empreinte de désir, ses lèvres tentant les siennes. « T’as juste à me le demander... »
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Mer 26 Juin 2019 - 11:21
Elle s'était finalement pris au jeu, laissant Niels entrer dans son âme, ne se doutant pas une seule seconde qu'il y resterait, et surtout, qu'elle était à même de le garder dans sa vie, elle qui n'avait jamais su s'attacher, qui avait toujours préféré s'envoler de ses propres ailes qu'elle avait brisé à force de tomber sur le sol de ses rêves décimés. À la recherche d'un refuge pour l'abriter des tempêtes, elle avait trouvé dans les bras de Niels de la chaleur, de la douceur, de l'amour, toutes ces choses qu'elle n'avait jamais eu le droit, toutes ces choses qui lui avaient toujours été inconnues et qu'elle avait finit par craint, de peur de permettre à la faiblesse de baisser sa garde. Elle avait changé avec lui, rayonnant sous une aura amoureuse qui inscrivait des étoiles dans ses yeux ternes par l'attente d'un espoir qui ne venait pas. Elle croisa son regard réchauffé par le désir, le sien y répondant par la même lueur, appréciant les images qui se devoilaient dans son esprit, celles de leurs deux corps qui se cherchaient pour s'allier dans le noir.
- Alors je te donnerai la meilleure des punitions bébé... Juste pour te donner une leçon. Histoire que tu recommences plus... Parce qu'il faudrait pas que tu y prennes goût, lança-t-elle, joueuse, sachant pertinemment qu'ils étaient tous les deux faits pour se succomber encore et encore.
Elle adorait le tenter, l'attirer un peu plus dans ses filets pour ne jamais le voir s'en réchapper, Niels dont sa flamme égayait la sienne, formant à la fin un incendie que rien ni personne pouvait arrêter. Elle roula des yeux à sa remarque sur Milo, ces deux êtres complices et bien trop similaires.
- Je pourrai commencer à devenir jalouse de Milo quand tu sors des phrases comme ça, exagéra-t-elle.
Elle était de toute évidence bien trop possessive avec lui, appréciant le simple fait de savoir qu'ils s'appartenaient, qu'ils étaient tous les deux destinés à errer ensemble pour le meilleur et pour le pire, Aelya ne pouvant s'empêcher de les protéger des menaces extérieures. Sa frustration frappa de plus belle alors qu'Aelya comprit qu'ils ne rentreraient pas ensemble, elle qui avait prit sa journée pour simplement pouvoir savourer ce moment de plénitude à deux, maintenant qu'ils savaient qu'ils attendaient une fille. Elle dévala les mètres pour s'extirper de son étreinte, s'arrêtant peu de temps après dans sa course quand il se plaça devant elle, la rattrapant dans sa colère. Elle s'apaisa à l'écoute de ses mots, de son ton qui se voulait rassurant, sa main se réfugiant dans la sienne pour la caresser.
- Y'a que toi qui sait t'occuper de moi mon amour... J'adore te voir le faire, avoua-t-elle tendrement.
Son corps ne répondait qu'au sien depuis leur rencontre, son cœur n'étant happé que par les battements de celui de Niels, indifférent aux autres, parce que lui, il était différent. Elle sourit, attendrie par son instinct protecteur qu'elle avait toujours perçu chez lui, et qui l'avait toujours mis en confiance et en sécurité.
- Elle aura un père parfait, notre petite fille, le complimenta-t-elle amoureusement.
Elle n'avait aucun doute sur sa réussite, et elle serait toujours là pour lui rappeler de ses capacités, lui qui en doutait parfois encore sous l'effet des jours qui passaient, concrétisant ce qui grandissait dans son ventre. Aelya le suivit jusqu'aux vestiaires, son regard ne loupant aucune miette de sa peau qu'il dénudait sous ses yeux attirés, réchauffant instantanément ses cellules. Elle se laissa prendre dans son étreinte, où quelques centimètres surplombaient leurs deux corps, ses mains venant se placer sur ses flancs quand les siennes vinrent se nouer dans son dos, Aelya cherchant à stimuler son envie de par son regard joueur.
- J'adore jouer avec le feu, surtout quand c'est toi qui le déclenche à l'intérieur de mon corps, ajouta-t-elle, se mordant légèrement la lèvre inférieure en le regardant.
Elle frémit à la caresse de ses doigts le long de son échine, subissant l'assaut d'une vague de frissons alors que ses lèvres vinrent grignoter chaleureusement son cou, alimentant son désir qu'elle peinait à maîtriser tandis que ses doigts glissèrent sous son haut, s'imprégnant de la courbe de ses muscles. Sa respiration devint plus profonde alors qu'elle se vit plaquer contre son casier, lui soutirant un léger soupir, son cœur battant plus vite. Sa main vint se loger dans la poche arrière de son jean, l'invitant à se coller d'autant plus à son corps pour ne laisser aucune distance entre eux.
- Je sais pas attendre quand c'est toi bébé... Tu m'excites trop, c'est insupportable... Admit-elle, la respiration haletante, tendant sa nuque pour l'inciter à continuer à dévorer son cou.
Elle retint son souffle lorsqu'elle sentit sa main glisser de son dos à son ventre pour finalement se placer plus bas, entre ses cuisses, où il lui donna des caresses enflammées. Elle retrouva son regard, le sien brûlant de désir pour lui alors qu'elle était en train de défaillir dans cette attirance invasive qu'elle possédait pour lui.
- Donne moi un aperçu mon amour... Souffla-t-elle contre ses lèvres avant de venir attraper sa lèvre inférieure avec ses dents, la voix empreinte de désir. Et je t'en donnerai un moi aussi, ajouta-t-elle, ses doigts glissants jusqu'à la fermeture de son jean qu'elle déboutonna doucement sans le lâcher du regard, laissant ses doigts s'y glisser pour égayer son désir, lui donnant des caresses précises. Désire-moi n'importe où bébé... Murmura-t-elle contre ses lèvres.
Elle vint emprisonner sa bouche dans un baiser brûlant, sa langue tentant la sienne, son souffle se percutant contre son visage alors qu'elle intensifiait ses caresses au niveau de son bas ventre.
- T'as raison finalement. On devrait rentrer pour chercher une maison. C'est plus sage, ajouta-t-elle en le défiant, ses doigts s'arrêtant dans leur course pour venir reboutonner son jean.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Mer 26 Juin 2019 - 23:47
Il se plaisait à imaginer leur vie à tous les trois, lui qui savait qu’il ne manquerait jamais d’affection dans les bras chaleureux d’Aelya et que leur fille serait elle aussi couverte d’amour. Il avait bien compris qu’il n’était plus le même homme depuis qu’il avait appris à aimer, comme s’il avait découvert un nouveau monde en tâtant cet univers qui lui avait été totalement inconnu pendant un bon nombre d’années, lui qui n’était jamais tombé amoureux de la sorte et qui n’aurait sans doute jamais pensé connaître ce sentiment un jour. Il en avait pourtant croisé des femmes dans sa vie, dans ses draps, même dans les quatre coins du monde, mais aucune n’avait réussi à l’atteindre comme Aelya l’avait fait, en le touchant avec cette profondeur, en caressant la moindre de ses fêlures avec une douceur inouïe. Il comprenait qu’elle était différente, parce-qu’elle lui avait donné sa chance à lui, lorsque tout le monde lui avait tourné le dos pour ses erreurs du passé. Ses yeux devinrent soudainement plus brillants aux mots brûlants qu’elle lui lança, savourant ces quelques instants de légèreté. « J’pense même que tu pourras me punir plus d’une fois. Pour que je puisse bien retenir la leçon. » Ajouta-t-il malicieusement, jouant sur les mots pour obtenir ce qu’il désirait. Ils se connaissaient par coeur, et leurs regards se répondaient toujours avec cette même flamme, celle qui dansait dans les yeux de Niels dés lors qu’Aelya apparaissait dans son champ de vision. Il pouffa à ses mots concernant Milo, haussant les épaules de manière faussement innocente. « Tu seras jalouse de Milo comme je suis jaloux de Brooke comme ça. » S’amusa-t-il, son regard croisant le sien comme pour lui lancer un défi, eux qui ne seraient jamais prêts à accepter qu’une troisième personne ne vienne s’immiscer entre eux, dans ce cocon qui était le leur et qui n’appartiendrait toujours qu’à eux. Il avait senti la panique se déferler en lui lorsqu’Aelya se déroba, s’extirpant de ses bras pour s’en aller avec le regard noir, lui faisant savoir qu’il ne la trouverait pas chez eux en rentrant. Bien évidemment qu’il n’aurait jamais pu la laisser partir comme ça, lui qui détestait toujours savoir qu’il lui faisait du mal, même s’il s’agissait cette fois-ci de ses obligations professionnelles. Ses mains posées sur son corps, il avait usé de sa tendresse pour la faire doucement redescendre, caressant le dos de sa main avec ses doigts, son autre main protégeant leur fille. « Je t’aime, tu le sais hein ? » Souffla-t-il, s’avançant doucement vers elle pour déposer ses lèvres contre les siennes, ne souhaitant jamais qu’elle puisse oublier combien il était épris d’elle, jusqu’à la fin de ses jours. Il esquissa de nouveau un sourire à ses mots qui avaient le don de faire battre son coeur un peu plus vite, se plaisant à entendre Aelya lui témoigner sa confiance aveugle. Quelque part, c’était tout ce qu’il désirait, être à la hauteur, lui montrer qu’il pouvait réussir quelque chose sans causer trop de dégâts. Parce-qu’il ne se pardonnerait aucune faute en ce qui concerne leur bébé, le fruit de leur amour, celui qu’il protégerait plus que sa propre vie. Il l’attira ensuite avec lui dans les vestiaires où il changea de tenue, remettant les vêtements avec lesquels il était arrivé le matin même, prenant son temps lorsqu’il remit son t-shirt, simplement pour voir les yeux de sa petite-amie s’égayer, lui qui adorait la tenter autant qu’il le pouvait. Il ne tarda d’ailleurs pas à l’attirer contre lui, contre son coeur qui battait pour elle, ses mains venant se nouer tendrement dans son dos. « Alors brûle-toi les ailes avec moi… » Souffla-t-il chaudement, ses lèvres venant rapidement trouver refuge dans son cou, le faisant rougir sous l’intensité des baisers qu’il y déposait. Sentant son souffle s’emballer, il la plaqua contre son casier, collant son corps au sien lorsque sa main l’incita à le faire, adorant la voir répondre à ses avances de la sorte. « C’est toi qui m’excites… J’arrête pas de penser à toi, tout le temps. » Murmura-t-il, venant faire buter son bassin au niveau du sien, l’une de ses mains venant empoigner ses hanches tandis que l’autre se réfugia entre ses cuisses, ses doigts jouant au-dessus du tissu. Il capta son regard, le sien brûlant de désir alors qu’il accentuait les pressions sur son bas ventre, fermant les yeux en entendant sa voix se faire plus profonde. « Je pourrais te faire ce que tu veux tu sais… » Lâcha-t-il, la laissant s’emparer de sa lèvre, désireux de voir ce qu’elle lui réservait. Un soupir s’échappa de ses lèvres lorsqu’il sentit sa main passer la barrière de son jean, ses lèvres frôlant toujours les siennes avec envie, son regard ne quittant pas le sien. « Tu me fais trop du bien… » Murmura-t-il, sentant l’adrénaline couler dans ses veines alors qu’ils pouvaient être surpris à tout moment, les vestiaires n’étant certainement pas l’endroit le plus approprié pour qu’ils puissent se laisser aller à ce genre d’envie. Sa langue rencontra la sienne avec envie, la cherchant dans un baiser enflammé, ses doigts se permettant de plonger directement dans son sous-vêtement pour lui extirper le plus de plaisir possible. Et alors que son désir se décuplait, Aelya vint mettre fin à leur moment torride, reboutonnant son jean pour ne lui laisser que de la frustration. Il resta un moment figé, confrontant son regard avant de rentrer dans son jeu, reboutonnant à son tour le jean qu’elle portait. « Ok. Ça me va. C’est bien aussi comme fin de soirée. » Dit-il, d’un air faussement innocent, faisant mine de ne pas être frustré alors que son corps entier lui criait de dévorer le sien. Il s'écarta d'elle, finissant lui même de reboutonner son jean, attrapant les clés de sa voiture. « Bon, t'as pris ta voiture ? On se rejoint à l'appart' du coup ? » Dit-il, gardant cet air innocent.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya)