Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Jeu 27 Juin 2019 - 11:14
Aelya était en sécurité avec Niels, dans son univers qu'elle avait su découvrir, caresser du bout des doigts pour venir l'étreindre contre son âme endolorie, blottie dans celle de l'amour de sa vie. Elle n'avait plus envie de fouler cette Terre sans lui, ce monde qu'elle savait maintenant mieux appréhender depuis que sa main était dans la sienne, lui qui avait créé une nouvelle étoile à l'intérieur de leur galaxie qui n'accueillait que leurs deux êtres, incapable il y a quelques temps d'imaginer partager Niels avec quelqu'un d'autre, et pourtant, elle s'était encore une fois trompée, parce qu'elle était maintenant apte à s'imaginer le partager avec leur fille, le seul être dont elle autorisation son amour inconditionnel pour son âme-soeur. Elle ne voulait vivre que pour eux, que pour leurs sourires qui répondraient au sien, tous les trois bercé dans le cocon d'une vie de famille qui l'avait toujours effrayé d'y croire tant cette réalité dans son parcours chaotique aurait été impensable. Elle sourit en coin à ses mots joueurs qui taquinaient le désir perlant dans ses iris quand elle le regardait, consciente qu'ils s'attiraient tout droit dans leur jeu pour mieux se succomber par la suite.
- T'as raison, vaut mieux prévenir que guérir. Et comme j'suis une personne très prévenante, crois-moi que je te laisserai pas t'échapper de tes punitions sans que t'aies un petit souvenir gravé dans l'esprit, s'amusa-t-elle de manière séductrice.
Il n'y avait qu'avec lui qu'elle se sentait en osmose, ses envies et ses désirs se calant à merveille sur les siennes, comme son corps qui s'emboîtaient avec harmonie à l'intérieur du sien, ces images qui n'avaient de cesse de faire battre son coeur un peu plus vite. Elle arqua un sourcil curieux à sa remarque sur sa jalousie, pointant son regard dans celui de Niels. - T'es vraiment jaloux de Brooke ? Demanda-t-elle, curieuse.
Et surement que sa jalousie était un défaut dont elle appréciait s'en délecter, parce que la sienne était aussi invasive, et qu'elle aimait sentir son instinct protecteur se déployer tout autour d'elle, eux qui ne faisaient que de rejeter toutes les autres présences pour continuer à s'aimer sans aucun nuage à l'horizon. Rejoignant le couloir en trombe suite à la colère qui s'était éprise de son être, Aelya s'était rapidement laissée rattraper par Niels, attendrie par son envie de toujours lui revenir, parce qu'ils restaient inséparables même dans la distance. Elle regardait sa main caresser son ventre avec tendresse et amour, incapable de lui en vouloir plus longuement quand elle percevait cette douce chaleur se déverser dans ses veines à l'entente de ses mots doux qui lui faisaient toujours autant d'effets. - Je le sais, je t'aime tellement moi aussi... Souffla-t-elle, trouvant son regard de manière amoureuse avant de tendre la nuque pour attraper ses lèvres, sa main caressant la sienne.
A force d'effleurer les catastrophes, elle avait rapidement compris que leur temps était toujours compté et qu'il ne saurait jamais assez combien elle l'aimait, comme dans le besoin de le regarder s'en imprégner pour se préserver de toutes les déchirures qui allaient tôt ou tard arriver. Elle rejoignit le vestiaire peu de temps après, ses yeux s'illuminant en percevant la splendeur de son corps qui déclenchait du bazar dans ses entrailles, ne se lassant jamais de l'admirer comme la première fois qu'elle avait pu poser son regard sur lui. Tout un tas d'envies s'animaient dans sa tête alors qu'elle vint se blottir tout près de lui lorsqu'il eut remis la totalité de ses vêtements qu'elle voulait déjà lui retirer. - T'es la seule personne pour qui je me brûlerais les ailes encore et encore. Je t'appartiens depuis le début, répondit-elle d'une voix profonde.
Elle avait mis du temps à s'en rendre compte, bien trop apeurée par tout ce que cette dépendance à Niels signifiait, elle qui avait toujours usé de sa liberté comme seul mode de vie et qui avait finalement vendu son âme au diable pour lui revenir jusqu'à la fin de sa vie. Elle se mordit la lèvre en sentant la brûlure de ses baisers passionnés dans son cou, son dos venant s'appuyer contre son casier sous son emprise alors qu'elle l'attira davantage contre elle, le souffle devenant soudainement plus saccadé, plus bruyant, appréciant l'étau qu'il formait avec ses bras, elle qui ne pouvait maintenant que subir l'étendue de son désir brûlant. - Tu penses à moi entrain de faire balader mes lèvres, un peu partout sur ton corps... ? Le tenta-t-elle, cherchant à attiser son envie en lui administrant l'image de ses lèvres baladeuses qui adoraient découvrir son anatomie.
Elle gémit légèrement en sentant son bassin se coller au sien, à l'emprise de sa main empoignant sa hanche et qui la privait de tout mouvement tandis que l'autre venait se réfugier au niveau de son bas ventre, lui décrochant des soupirs chauds qu'il était le seul à pouvoir entendre dans ce lieu encore désert. - J'ai envie que tu me fasses tout ce que tu peux avoir en tête, là maintenant, lança-t-elle d'une voix troublée par l'urgence de son désir incontrôlable, attrapant sa lèvre avec ses dents pour agrémenter la passion qui explosait entre eux.
Sa main glissa au niveau du bouton de son jean qu'elle déboutonna, plongeant ses doigts au travers de son sous-vêtement pour lui donner un avant goût de ce qu'elle voulait lui faire, appréciant ce sentiment de danger d'être surpris et celui de cette urgence qu'elle avait besoin d'assouvir avec lui. Ses lèvres dansant en suspension au-dessus des siennes, son souffle chaud venait doucement caresser son visage alors qu'elle intensifiait doucement mais surement ses mouvements, son regard s'assombrissant d'envie en percutant le sien. - Bébé... Je te veux... Murmura-t-elle, en proie à la fougue qui faisait bouillir son sang sous l'effet de sa présence.
Le coeur battant à lui rompre les côtes, elle tentait de se faire violence pour ne pas attirer le personnel hospitalier sous l'effet de ses soupirs qui devenaient de moins en moins discrets, cherchant à les éteindre dans le feu d'un baiser enflammé qui ne faisait qu'alimenter le désir foudroyant qu'elle avait pour lui. Sachant pertinemment qu'elle était capable de le déshabiller et de se fondre à lui sur son lieu de travail, sa main s'était soudainement arrêtée dans ses caresses, Aelya s'amusant avec cette tension sexuelle environnante et bien trop prenante qui lui laissait à elle-même ce sentiment d'inachevé à l'esprit alors qu'il s'arrêta lui aussi. Elle le laissa remettre son jean, s'affairant à faire la même chose, la respiration encore haletante. Elle sourit légèrement à sa remarque qui visait à rentrer dans son jeu, consciente qu'il ressentait la même chose qu'elle présentement. Elle s'avança doucement vers lui, ne lâchant pas son regard à ce qu'il vint ajouter, le sien perlant d'une lueur malicieuse.
- Pourquoi on peut pas rentrer ensemble, dans la même voiture, et je te ramène demain à l'hôpital ? T'as peur que je te mange ? Quoique... T'aurais surement raison d'avoir peur. Si on prenait la même voiture, pas sûre qu'elle subirait le choc de tout ce que j'aurais envie de te faire... Lança-t-elle, joueuse.
Elle tendit sa nuque pour déposer un baiser chaste sur sa joue. - A tout à l'heure, du coup, ajouta-t-elle en lui tournant le dos, gardant cette air amusé.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24821 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Ven 28 Juin 2019 - 1:56
Son monde tournait autour d’elle, et il n’avait aucun mal à l’admettre, lui qui aurait pourtant autrefois cherché à le nier, probablement à cause de sa fierté mal placée. Aujourd’hui, il était le premier à s’apercevoir qu’il avait changé, Aelya l’ayant fait mûrir simplement dans sa façon d’assumer ses choix et de ne plus seulement penser qu’à lui, de ne plus fermer la porte aux autres. Parce-qu’à présent, il n’était plus seul sur sa destinée, Aelya l’ayant rejoint avec la promesse de ne jamais le lâcher, eux qui s’apprêtaient à fonder une famille, celle dont ils avaient toujours rêvé inconsciemment. Niels avait beau être généreusement entouré, avoir les meilleurs amis du monde, il savait que sa place était là où Aelya était et qu’il la suivrait dans les quatre coins du monde s’il le fallait, parce-qu’il n’était absolument rien sans elle. Il l’avait déjà connu le néant, le vide et il avait l’impression de le fouler dés lors qu’Aelya venait à s’éloigner, dés lors que leurs chemins menaçaient de se séparer. Il était prêt à tout pour la garder auprès de lui, quitte à vendre son âme au diable, parce-qu’elle ne lui servirait plus à grand chose si elle n’était pas là pour en prendre soin. Ses mots le firent sourire, elle qui avait toujours cette répartie qui l’avait interpelé dés le premier soir, comprenant à travers son éloquence qu’elle n’avait certainement pas froid aux yeux. « T’as raison bébé, me ménage surtout pas. » Ajouta-t-il, pour la conforter dans son envie de lui succomber, lui qui ne désirait que ça, que son corps réchauffé par le sien. Il émit quelques remarques sur sa jalousie, arborant un faible sourire lorsqu’elle le relança sur Brooke, voyant bien qu’elle était interpelée par ce qu’il venait de lui dire. « J’suis jaloux du monde entier quand c’est de toi dont il est question. Mais j’imagine qu’il faut que j’apprenne à te partager, au moins avec elle. » Dit-il en roulant des yeux, franchement pas enjoué à l’idée que les deux jeunes femmes soient si proches, même s’il n’avait pas son mot à dire. Aelya savait autant que lui que ce sujet était périlleux, parce-que Niels et Brooke entretenaient une relation assez tendue, eux qui avaient du mal l’un avec l’autre sans même se connaître en profondeur. La différence notable était qu’il était certainement prêt à tout accepter si Aelya pouvait être heureuse, même ses copines les plus agaçantes. Rattrapant sa petite-amie, il laissa ses doigts valser sur son ventre, dans un geste tendre, ses lèvres retrouvant finalement les siennes pour lui rappeler combien il l’aimait. Il esquissa un sourire amoureux à sa réponse, profitant de la légèreté retrouvée pour s’approcher un peu plus d’elle, ses doigts cherchant les siens pour ne plus les lâcher, comme s’ils ne voulaient plus la voir partir. Il détesterait toujours de savoir que leur couple marchait sur un fil, que leur équilibre serait toujours bancal, eux qui avaient déjà connu de nombreuses séparations par le passé. Il était incapable d’imaginer son avenir sans elle, encore moins maintenant qu’ils avaient passé une nouvelle étape, celle qui visait à créer la vie parce-que leur amour était légitime et vrai. Et il continuerait à le lui faire comprendre dans des étreintes passionnées, n’ayant d’ailleurs pas attendu plus longtemps pour l’embarquer avec lui dans les vestiaires, à l’abri des regards, profitant de cette intimité pour l’attirer au plus près de lui. « C’est tout ce que j’ai besoin de savoir. » Souffla-t-il, avec la même intonation, resserrant son étreinte autour d’elle avant de laisser ses lèvres se balader dans son cou, ne pouvant résister à son envie de la voir frémir d’envie, son corps la réclamant de plus en plus bruyamment. Il se rattrapa avec sa main contre le casier lorsqu’il sentit Aelya le ramener d’un coup sec contre son corps, s’amusant de cette situation qui attisait l’excitation et le danger. « Je pense à toi en train de me punir comme tu sais le faire… Et à moi qui te rends la pareille… » Lâcha-t-il à son oreille, son bassin venant tenter le sien avant que ses mains ne prennent la relève, plongeant ses doigts joueurs à l’intérieur de son jean pour la caresser et égayer son désir qu’il percevait déjà. Son souffle se fit plus bruyant lorsqu’elle joua de la même manière avec son corps, sentant les boutons de son jean sauter un à un pour laisser sa main s’occuper de son anatomie. La respiration haletante, il tenta de faire taire ses soupirs dans des baisers brûlants, cherchant à minimiser le risque de se faire surprendre. « Si ça tenait qu’à moi, j’aurais déjà arraché tous tes vêtements… J’ai envie de te sentir contre moi. » Ajouta-t-il, d’une voix brûlante, entrecoupée par ses gémissements de plus en plus audibles, rattrapant les lèvres d’Aelya qu’il embrassa fiévreusement, ses doigts accentuant les mouvements dans son sous-vêtement. « Moi aussi mon amour… » Il ferma les yeux, ayant bien conscience du risque qu’il prenait à se laisser tenter par Aelya sur son lieu de travail même s’il peinait à réfréner son envie grandissante de lui faire l’amour. Presque heureusement, ce fut elle qui mit fin à leur petit jeu qui n’en était plus vraiment un, Niels s’arrêtant net avec cette frustration qui vint lui tirailler les entrailles, son corps gardant les stigmates de son désir naissant. Il cacha son envie en reboutonnant son jean, s’éloignant d’Aelya qui en fit de même avec le sien, leurs regards en disant long sur ce goût d’inachevé qu’ils gardaient en bouche. Il s’amusa de sa réponse qui cherchait à le tenter une nouvelle fois, la trouvant toujours parfaitement habile avec les mots, l’obligeant à faire preuve de sang-froid pour ne pas céder à son envie de lui sauter dessus. « Tu vois... c’est pas raisonnable finalement. » Conclut-il en faisant mine de vouloir jouer la carte du raisonnable ce soir, chose qui ne lui ressemblait pas le moins du monde. Il la laissa déposer un baiser sur sa joue, croisant son regard empreint de malice. « A tout de suite. Fais attention sur la route. » Dit-il, ayant toujours un mot pour sa sécurité, la regardant filer avant de rejoindre à son tour le parking, des images brûlantes encore plein la tête. Il s’alluma une cigarette derrière son volant, cherchant à réduire sa consommation lorsqu’il était avec Aelya, pour ne pas la tenter, conscient qu’il devait y mettre du sien pour l’aider. Il se gara en bas de leur immeuble, repérant la voiture de sa petite-amie, rassuré de voir qu’elle était déjà arrivée et qu’elle l’attendait sûrement dans l’appartement. Il monta les marches avant de déverrouiller la porte, un léger sourire flottant sur ses lèvres quand il la retrouva dans le salon. « Bon... prête pour cette soirée repérage de maisons ? » Demanda-t-il, l’air légèrement moqueur.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Ven 28 Juin 2019 - 13:52
Elle ne se dissociait maintenant plus de Niels, comme s'ils étaient les deux faces d'une même pièce, animés par ce même besoin de se retrouver n'importe où et n'importe quand pour simplement émettre un contact, Aelya qui ne vivait à présent que pour les moments où sont regard croiserait le sien. Plus elle passait du temps avec lui, plus elle sombrait dans cette aura amoureuse qui l'habitait depuis le début et qui ne faisait que de prendre de l'ampleur, dévoilant aussi certaines parts d'ombres qui s'accentuaient, comme la jalousie. Elle n'avait jamais été d'une nature possessive avant lui, et elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais eu aussi peur de perdre quelqu'un que depuis qu'elle l'avait rencontré sur son chemin semé de ronces. Elle cherchait toujours à protéger ce qu'ils avaient, dont le tumulte délicieux qu'il déclenchait à la seule sensation de ses mains sur son corps et dont elle avait toujours désiré être la seule à en bénéficier. Elle lui offrit un clin d'oeil suite à sa remarque, les traits joueurs et empreints de malice alors qu'elle songeait déjà à leurs retrouvailles dans leurs draps qui se réchauffaient très vite sous l'effet de la passion. Elle ne pût s'empêcher de légèrement sourire à sa remarque qui faisait écho à son propre comportement possessif, celui de ne jamais vouloir partager son trésor qu'elle aurait voulu préserver de toutes les âmes qui pouvaient tourner autour de lui. - Faudra que vous appreniez tous les deux à me partager pour mieux vous supporter, ajouta-t-elle, amusée. Moi aussi, j'ai encore des efforts à faire de ce côté là... Roula-t-elle des yeux en songeant à sa jalousie.
Elle avait toujours du mal à le voir partir sans elle, à le savoir ailleurs qu'avec elle, ne pouvant s'empêcher d'imaginer toujours le pire quand elle n'était pas là à montrer au monde entier qu'il lui appartenait. C'était sa manière de l'aimer, elle qui ne savait jamais faire dans la demie-mesure, qui avait besoin de se fondre en lui à la minute où il se détachait de son étreinte. C'était sans doute pour cela qu'elle avait laissé la colère exploser alors qu'on vint lui faire comprendre qu'elle ne rentrerait pas avec l'homme de sa vie, elle qui avait cruellement besoin de sentir sa présence tournoyer dans l'appartement qu'elle verrait trop vide. Aelya se laissa rattraper, acceptant ses mots et ses gestes d'une douceur infinie qu'il était lui seul capable de maitriser pour canaliser les flammes qui avaient envahis ses iris. Elle l'aimait, et elle ne cesserait de lui dire, lui montrer l'étendue de ses sentiments par la brillance de son regard qui s'illumina quand il vint doucement caresser son ventre, là où était blottie leur fille qui verrait le jour dans quelques mois, et ce qui lui semblait être une éternité. Nouant ses doigts aux siens, elle avait fini par rejoindre les vestiaires, rompant bien vite le peu de distance qu'il y avait entre eux pour se réfugier tout près de son corps, croulant déjà sous l'envie de ne faire qu'un avec lui alors qu'il s'amusait à égayer son désir en grignotant son cou, l'incitant à venir le plaquer davantage contre elle, le dos contre son casier. Enfermée dans sa présence qui réchauffait son organisme, son souffle devenait de plus en plus anarchique, consciente que son corps trahissait bien trop l'urgence qui battait dans son coeur. - Ca me donne très envie de faire des bêtises... Tes punitions sont toujours trop tentantes, avoua-t-elle fiévreusement à son oreille, mordillant légèrement son lobe.
Ses mains vinrent se faufiler sous son haut pour accrocher ses flancs, sombrant pour la proximité de leurs bassins qui se cherchaient à travers leurs vêtements, avant de soupirer de manière plus bruyante lorsque ses doigts vinrent jouer avec son désir, sentant celui-ci grimper de plus en plus alors que sa main tenta de lui administrer le même supplice en s'aventurant à l'intérieur de son jean, le coeur battant de plus en plus vite sous l'effet de son envie qui répondait à la sienne, leurs souffles s'entrechoquant dans la très faible distance de leurs visages. - J'ai très envie que tu me fasses l'amour bébé... J'ai envie de te sauter dessus là, admit-elle, la voix brûlante.
Elle renversa légèrement la tête pour venir la placer sur le casier sous l'effet du plaisir qu'il déployait dans ses veines, ses paupières se fermant, alors que sa main continuait à stimuler son désir qu'elle entendait via ses soupirs de moins en moins discrets, animant les siens à se faire entendre de plus belle avant de venir les éteindre dans des baisers embrasés par l'urgence. Sachant qu'elle serait incapable de se contrôler s'ils continuaient à aller plus loin, elle laissa la frustration les gagner en s'arrêtant sur sa lancée, subissant maintenant les à coups de la tension qui la remplissait suite à l'arrêt trop brutal de leurs avances. Elle hocha la tête à sa remarque en remettant ses affaires en place, venant déposer un baiser chaste sur sa joue pour laisser le feu de ses entrailles s'éteindre. - J'avais oublié à quel point on adorait être raisonnables, ajouta-t-elle, taquine. Promis, reviens vivant toi aussi mon coeur. Je t'aime, lança-t-elle avant de sortir de la pièce.
Elle rejoignit rapidement sa voiture, ayant du mal à faire taire ses envies qui s'étaient comme ancrées dans son esprit, tentant de se concentrer sur la route pour en réduire leur importance. Elle arriva quelques minutes plus tard, ouvrant la porte d'entrée pour s'engouffrer dans leur appartement, posant ses affaires à droite et à gauche avant de se rendre dans le salon pour ouvrir son ordinateur portable. Elle leva les yeux de son écran quand elle entendit la porte grincer une nouvelle fois, souriant de manière amusée quand Niels se posta devant elle.
- Si on bosse bien, peut-être qu'on pourra se récompenser, répondit-elle joueuse. Viens là, ajouta-t-elle en l'invitant à se placer à ses côtés, l'ordinateur sur ses cuisses.
Elle tendit la nuque pour déposer un baiser sur le coin de ses lèvres, se redressant légèrement en le regardant, soudainement tiraillée par ce qu'elle venait de percevoir.
- Bébé... J'ai trop envie d'une clope. C'est trop dur de résister. Surtout quand je sais que toi, tu fumes, lança-t-elle en soupirant.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 29 Juin 2019 - 2:03
Il avait cette impression de ne plus être apte à fouler le chemin de sa vie sans elle, comme si c’était elle qui parvenait à le guider à travers les ténèbres, ceux qui avaient menacé à plusieurs reprises de l’attirer au fond du gouffre, là où il n’y avait pas de retour en arrière. Il avait trouvé en elle sa raison d’exister, lui qui ne vivait que pour voir des sourires se former sur ses lèvres, que pour la lueur de son regard qui répondait toujours au sien. Il était convaincu qu’il ne pourrait jamais aimer une autre femme comme il l’aimait elle, persuadé d’être tombé sur son âme-soeur en la découvrant le soir de leur rencontre, cette fameuse nuit où il s’était sans doute ouvert pour la première fois, sans penser un seul instant qu’il ne pourrait plus l’oublier après ces quelques instants de chaleur. Il avait appréhendé avec cela ses premiers instants de jalousie, devenant possessif vis-à-vis d’Aelya, redoutant la menace de toutes ces âmes qui s’approchaient un peu trop près d’elle. Et si aujourd’hui leur couple était bien plus fort qu’il ne l’avait été par le passé, Niels ne pouvait pas s’empêcher de continuer à être sur ses gardes, détestant savoir que certains cherchaient à lui dérober son trésor, celui qu’il n’avait aucun espoir de retrouver ailleurs tant elle était précieuse et unique. Il hocha la tête à ses mots, cherchant à être conciliant même s’il savait au fond que ça resterait toujours aussi difficile de sympathiser avec une femme qui n’avait jamais cherché à le connaître, préférant le juger et le redouter plutôt que d’apprendre à savoir qui il était. « T’as trop d’amis bébé. C’est chiant de devoir te partager avec tout le monde. » Dit-il, faisant mine de bouder, s’amusant de ses mots qui faisaient écho à leur jalousie similaire, eux qui avaient toujours eu un mal fou à accepter de laisser s’immiscer d’autres personnes entre eux. Parce-que comme elle, Niels était plus que bien entouré, partageant même des amitiés en commun avec Aelya, ce qui était plutôt arrangeant lorsqu’il s’agissait de sortir en soirée. D’ailleurs, leur entourage avait appris à les inviter et les voir tous les deux en soirée, eux qui ne se quittaient pratiquement jamais, parvenant même à rester collés l’un à l’autre lors de leurs nuits de débauche. Et c’était comme ça que Niels était heureux, lorsqu’Aelya était près de lui et qu’ils profitaient ensemble, ne supportant jamais bien longtemps d’être éloigné d’elle. Et lorsque ça lui arrivait, il faisait toujours en sorte de la rassurer, lui faisant comprendre qu’il ne voyait qu’elle, même lorsqu’elle n’était pas dans son champ de vision. La voir s’éloigner aussi rapidement et dans cet élan de colère lui avait donné des sueurs froides, l’obligeant à la retenir pour tenter de changer la donne, quitte à prendre des risques avec son emploi, parce-que rien n’était plus important que l’avis d’Aelya à ses yeux. Il usa de sa tendresse habituelle pour lui montrer qu’il était là et qu’il le serait toujours, se prenant à caresser son ventre, geste qu’il faisait de plus en plus instinctivement depuis quelques temps. Il n’avait aucune envie de la laisser partir, surtout pas de la sorte, ayant conscience qu’il regretterait de ne pas l’avoir retenu à la seconde où elle ne serait plus là. A croire qu’il choisirait toujours d’écouter son coeur lorsqu’il s’agissait d’Aelya, incapable de faire autrement, incapable d’être raisonnable ou objectif dés lors qu’elle était dans les parages. Il l’aimait, et peu importait si c’était démesuré, parce-qu’il n’avait jamais su faire autrement avec elle. Il l’amena avec lui dans les vestiaires, sentant une certaine tension alourdir la pièce, une tension qu’ils connaissaient tous les deux parfaitement, eux qui passaient leur temps à tenter de contrôler leur envie de se sauter dessus dés qu’ils se retrouvaient ensemble entre les mêmes murs. Son coeur menaça de lâcher lorsqu’elle s’occupa de prendre possession de son corps, des frissons parcourant son échine en sentant ses mains s’immiscer sous son haut tandis qu’il vint la plaquer un peu plus fermement contre son casier, ses lèvres marquant son cou. « Sois jamais sage mon amour. J’ai plein plein d’idées pour te punir en plus… » Souffla-t-il à son tour, la laissant mordiller son lobe alors que ses doigts continuaient de jouer avec son bas ventre, son autre main tenant sa hanche pour l’empêcher d’échapper au plaisir. Il se mordit la lèvre pour tenter de faire taire ses soupirs, les laissant s’envoler dans l’oreille d’Aelya, la seule qui était à l’origine de ce désir si intense. « Putain bébé… Tu m’excites trop… » Lâcha-t-il en sentant son corps se cambrer un peu plus, le sien épousant parfaitement ses formes, désirant se fondre contre elle avec passion. Aelya mettant fin à cet instant de fougue, il tenta de reprendre ses esprits, chose qui n’était clairement pas évidente après toutes les images qu’elle avait semé dans son esprit et avec la façon dont elle avait réveillé son corps. Il cacha d’ailleurs les prémices de son désir en remettant en place son jean, le boutonnant avant de sourire en sentant les lèvres d’Aelya se déposer chastement contre sa joue, contrastant avec leurs baisers enflammés des minutes plus tôt. « Promis. Je t’aime aussi bébé. » Il la laissa s’échapper avant lui, reprenant l’ensemble de ses affaires avant de démarrer sa voiture pour rejoindre Aelya chez eux. En arrivant, il fut amusé de retrouver sa petite-amie sur le canapé, déjà prête pour les recherches qu’ils comptaient effectuer afin de trouver la maison qui leur conviendrait. Il se débarrassa de ses chaussures et du reste de ses affaires, souriant malicieusement aux sous-entendus d’Aelya. « Hmm ouais, ça peut être motivant vu comme ça. » S’amusa-t-il, s’approchant du canapé pour s’installer à côté d’elle, passant son bras sur le rebord du canapé pour être au plus proche d’Aelya, la laissant l’embrasser sur le coin des lèvres. Il fronça les sourcils en la voyant soudainement se redresser, comprenant que quelque chose la perturbait avant même qu’elle n’ouvre la bouche pour lui signifier son manque de nicotine. Il soupira à sa requête, détournant les yeux en comprenant qu’il était fautif sur ce coup-ci, lui qui aurait dû se douter qu’elle repèrerait son odeur. « Aelya... on en a déjà parlé. Tu sais bien que c’est pas ce qu’il y a de mieux pour le bébé. » Répondit-il, embarrassé à l’idée de savoir qu’elle avait du mal à se priver de la cigarette. « On était d’accord sur ça, nan ? Tu peux y arriver, tu t’en sors vraiment bien depuis le début. » Ajouta-t-il, cherchant à être convaincant, son regard rejoignant le sien. « J’essaye de faire du mieux que je peux moi aussi, j’suis désolé de pas pouvoir faire plus. »
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 29 Juin 2019 - 12:22
C'était lui depuis le départ, et il n'y avait aucun moyen qu'on ne vienne la détourner de l'amour invasif qui fleurissait dans son cœur, ce champ de roses aux couleurs aussi vives que la passion qui perlait dans son regard, l'amenant à chaque fois sur le chemin de Niels des qu'elle s'en éloignait, ses cellules s'évertuant toujours à retrouver la proximité avec les siennes, comprenant qu'il était sa seule raison de vivre, son unique raison d'être dans cet univers qu'elle ne pourrait plus jamais fouler sans en connaître la présence de son partenaire de vie, son partenaire à vie. Elle l'aimait d'un amour pur et puissant, consciente qu'elle ne le connaîtrait qu'une fois, et qu'il n'y aurait jamais rien après Niels, son monde qu'il tenait à bout de bras pour la garder debout, grâce à sa douceur et sa chaleur, dont son absence suffisait à faire régner le chaos. Ses traits s'egayèrent dans un rictus amusé suite à sa remarque, Aelya secouant légèrement la tête avant de prendre sa main pour la poser sur sa poitrine, là où son cœur battait.
- Y'a ça que tu partageras jamais, répondit-elle joueuse et attendrie, caressant du bout des doigts sa main.
Elle savait qu'ils devaient tous les deux faire des efforts concernant leur jalousie, Aelya ne sachant même pas par où commencer tant elle partait de loin, n'ayant en réalité jamais envie de changer sa manière de l'aimer, parce qu'elle n'avait aucune envie de modifier son attachement à lui qui était ce qu'il était : intense, vivifiant, passionnel bien qu'instable à cause de la toxicité que cela pouvait apporter. Elle ingurgitait ces nouveaux sentiments jusqu'à l'overdose, ressentant parfois les effets secondaires de cette maladie dont elle ne désirait jamais guérir. S'il la rattraperait toujours quand elle s'en allait, il fallait croire qu'Aelya se retournerait toujours également, son cœur étant fait pour succomber au sien, son âme enchevetrée à celle de Niels pour l'éternité, dans un lien qui se passait de mot, qui ne s'expliquait que par les regards et les sourires qu'elle pouvait lui offrir alors qu'il faisait danser ses doigts sur son ventre arrondi, abritant leur plus beau secret. Elle s'éclipsa des couloirs de l'hôpital pour le suivre dans les vestiaires, son corps venant effleurer le sien dans le désir de se couvrir un peu plus de sa chaleur, de son parfum qui volaient tout autour d'elle, l'enveloppant dans un cocon où elle se sentait heureuse et en sécurité. Son sang bouillonnait dans ses veines à la pression de son corps contre le sien, de son bassin qui tentait celui de l'homme de tous ses désirs, le souffle défait sous la ferveur des baisers qu'il déposait dans son cou.
- J'ai hâte de te pousser à bout alors... Juste pour voir l'étendue de tout ce que tu as en tête bébé, j'vais te rendre dingue, souffla-t-elle à son oreille, charmeuse.
Sa trachée extirpait des soupirs de plus en plus audibles alors que la main de Niels lui donnait des caresses sulfureuses, les doigts d'Aelya lui rendant la pareille en accentuant ses mouvements, son regard se délectant de son visage traversé par le même désir qui imprégnait ses traits. Son cœur battait plus vite sous l'effet de sa respiration qui venait se frayer un chemin jusqu'à ses tympans, la conduisant à augmenter la cadence de ses mouvements.
- T'es un fantasme à toi tout seul bébé, t'es tout ce que je désire, si tu savais comme j'ai envie de te donner encore plus de plaisir... Le tenta-t-elle, le souffle entrecoupé par des légers gémissements du au bien être qui se diffusait dans son organisme.
Elle n'avait jamais eu envie de s'échapper de son emprise et pourtant, c'est ce qu'elle avait fait malgré elle, sachant pertinemment qu'elle pourrait ne plus avoir de limites quand il s'agissait de lui, se voyant déjà capable de jouer avec le risque qu'il ne perde son emploi pour tout simplement se fondre en lui. Son regard amusé se posa quelques secondes au niveau de son jean qui laissait transparaître les effets du désir qui les avait tourmenté, ses lèvres rejoignant sa joue avant de lui sourire une dernière fois pour s'éclipser de son champ de vision. Elle rejoignit leur appartement juste après, calant rapidement son ordinateur sur ses jambes pour débuter les recherches d'une potentielle maison pour leur famille. Elle sourit en coin en hochant la tête à sa réaction quand il arriva peu de temps après Aelya, bien consciente qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes au sujet de la récompense de leurs efforts. L'invitant à prendre place à ses côtés, elle sentit directement les effluves de la nicotine sur son corps alors qu'elle déposa un baiser sur le coin de ses lèvres, troublée par le manque de cette drogue qui était toujours aussi compliquée à vivre malgré les quelques mois écoulés.
- Je sais... Mais trop de stress lié au sevrage c'est pas forcément bon non plus tu sais, ajouta-t-elle, cherchant à dédramatiser l'acte qu'elle avait envie de faire. Je m'en sors bien ? J'suis juste à cran tout le temps, lança-t-elle en soupirant. C'est pas de ta faute, t'as pas à t'excuser mon cœur, le rassura-t-elle.
Elle se mordit légèrement la lèvre, son regard malicieux trouvant le sien le temps d'une fraction de seconde avant qu'elle ne vienne dans un geste rapide se débarrasser de l'ordinateur, en le posant sur la table basse afin de venir au-dessus de Niels, son corps plaquant le sien contre le canapé, ses lèvres dévorant les siennes avec avidité tandis que ses mains glissèrent le long de son torse, effleurant rapidement la zone de son désir pour dévier vers ses poches afin de lui piquer son paquet de cigarette qu'il avait très souvent sur lui. D'un sourire légèrement joueur, elle se redressa rapidement pour ne pas qu'il puisse lui prendre des mains le paquet.
- Juste une. C'est bon y'a pire, ajouta-t-elle en confrontant son regard. Et tu pourras me punir encore plus après si tu veux, avança-t-elle comme pour le convaincre.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24821 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 29 Juin 2019 - 18:48
Le monde autour de lui pouvait bien s’écrouler, être réduit en miettes, il savait qu’il n’en aurait pas grand chose à faire s’il pouvait rester avec elle encore plus longtemps, lui qui n’aurait sans doute aucun mal à vivre dans un univers où il n’y aurait qu’eux. C’était dire l’ampleur de ses sentiments, l’ampleur de ce lien qui l’avait pris au dépourvu sans même qu’il n’ait eu le temps de l’appréhender, comme si on l’avait directement fait plonger dans un monde qui lui était inconnu. Et pourtant, il avait réussi à s’en sortir, parce-qu’il savait aujourd’hui qu’il l’aimait comme un dingue, avec tout ce qu’il avait, avec chacune des cellules qui le constituaient. Et c’était presque tout ce qui comptait pour lui, d’autant plus maintenant qu’ils attendaient cet être qui était une partie d’eux, un parfait mélange de leurs deux âmes, de leurs deux corps qui n’avaient fait qu’un pour créer la vie. Lui confiant son incertitude vis-à-vis de tous ses proches et de cette jalousie qui lui brûlait constamment la peau, il l’avait laissé prendre sa main qui était venue se réfugier contre sa poitrine, sentant les battements réguliers de son myocarde contre sa paume alors qu’un léger sourire était venu étirer ses lèvres. « J’accepterai jamais de le partager ça… C’est rien qu’à moi. » Souffla-t-il, maintenant son regard joueur dans le sien, appréciant de savoir que son coeur n’appartenait qu’à lui et qu’il battait au moins autant que le sien lorsqu’ils étaient ensemble. Il la rejoignait sur ce point-là, lui qui n’avait aucune envie de changer sa manière de faire, de l’aimer, même si ça pouvait paraître complètement démesuré pour certains. Ce n’était de toute façon pas comme si le regard des autres leur avait déjà importé, eux qui avaient toujours préféré ne vivre que pour eux et eux seuls. Le retour de Brooke bousculait certaines choses, Niels ayant pris conscience qu’elle occupait une grande place dans la vie d’Aelya et qu’il devait maintenant faire avec elle, mais il savait surtout qu’elle avait été là bien avant lui et que ces choses resteraient ancrées pour toujours. Pour autant, Niels était convaincu que c’était lui maintenant, le présent d’Aelya, et qu’il était aussi son futur, et que tous ses amis ne pourraient rien non plus contre cet amour qu’ils partageaient ensemble. Il l’arrêta dans sa lancée, n’ayant pas d’autre choix que de la rattraper et de lui montrer qu’il était aussi touché qu’elle, lui qui aurait certainement préféré passer sa soirée contre elle, à profiter de ce jour particulier qui resterait gravé dans leurs mémoires à jamais. Sans trop hésiter, il prit alors la décision de la suivre, ne tenant vraiment pas à gâcher leur soirée pour si peu, se rendant dans la foulée dans les vestiaires où son regard se mit à s’assombrir de désir, leurs corps se frôlant pour réveiller leurs instincts passionnels. Il prit le contrôle de leur échange déjà bien trop brûlant, s’amusant à effleurer son cou avec ses lèvres avant de le posséder passionnément, excité par le souffle saccadé d’Aelya tout près de son oreille. « J’en aurais jamais assez d’une seule nuit pour te faire tout ce que j’ai en tête… » Lâcha-t-il en murmurant, tentant de faire naître des images de chaleur dans son esprit, agrémentant son désir qu’il sentait en voyant son bassin répondre au sien, suivant les discrets mouvements de son corps qui maintenait celui d’Aelya contre le casier. Sa main lui donnait le plaisir qu’elle semblait demander, recevant ces décharges de bien-être par le biais de ses doigts qui s’occupaient de son anatomie, faisant grandir son envie qui se montrait de plus en plus importante, urgente, bien que le risque de se faire surprendre planait toujours au-dessus de leurs têtes. « Je veux pas que t’arrêtes… Tu me fais trop envie. » Souffla-t-il, cherchant à contrôler ses gémissements qu’il peinait à réguler, conscient de la direction qu’ils prenaient en se donnant mutuellement du plaisir. Il la laissa se détacher de lui avec une frustration bien palpable, ne pouvant s’empêcher de sourire en voyant les yeux d’Aelya s’arrêter sur son jean pour s’apercevoir du tumulte qu’elle avait crée en lui. Il haussa les épaules d’un air faussement innocent, la laissant finalement partir pour rejoindre leur appartement. Il arriva d’ailleurs quelques instants après elle, ayant déjà hâte de la revoir, de sentir son parfum se mêler au sien dans ce cocon qui n’appartenait qu’à eux. Il prit place à côté d’elle après s’être débarrassé de ses affaires, comprenant rapidement qu’Aelya avait perçu son odeur de nicotine encore fraîche, lui qui n’avait pas pu résister à son envie de fumer en retrouvant l’extérieur. Il savait qu’elle avait de bons arguments, mais il restait encore dubitatif vis-à-vis de cette envie qu’il savait qu’elle pouvait encore repousser. « Mais non bébé. T’as pas l’air à cran, j’te connais bien… T’es capable de t’en passer encore. » Ajouta-t-il, cherchant à la motiver, sa main rejoignant son dos qu’il caressait affectueusement. Puis sans qu’il ne s’y attende, il se retrouva à moitié allongé sur le canapé, sous l’emprise de sa petite-amie qui emprisonna généreusement ses lèvres, laissant Niels bouche-bée, répondant à cet échange qui s’enflamma lorsqu’il perçut ses mains revenir au niveau des boutons de son jean, réveillant immédiatement le désir qu’il avait réprimé plus tôt. Et avant même qu’il ne puisse réagir, Aelya s’écarta une nouvelle fois, Niels repérant le paquet de cigarettes qu’elle venait de lui piquer dans sa poche. Il soupira en secouant la tête de gauche à droite, arborant une mine légèrement exaspérée alors qu’il la regardait piocher dans son paquet. « Fais ce que tu veux Aelya. J’vais pas te fliquer à chaque fois que t’as envie de craquer pour une clope. » Lâcha-t-il, roulant des yeux avant de reprendre lui-même l’ordinateur portable sur ses genoux, préférant se concentrer sur leur recherche de maisons plutôt que d’avoir à regarder Aelya fumer.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 29 Juin 2019 - 20:37
Le coeur affamé, atrophié par tant d'années sans aucune chaleur à puiser, Aelya s'était toujours amusée à regarder ces gens amoureux tournoyer autour d'elle, l'âme en perte, persuadée que ça n'était que des conneries que les autres se racontaient pour aller mieux, pour s'abreuver d'un espoir qui était pour elle mort et enterré. Elle ne s'était pas vue s'attacher à Niels, lui qui avait déployé ses lambeaux tout autour de son être comme pour la couver, lui montrant qu'elle pouvait prendre le risque de se laisser aller dans la profondeur de sentiments obscurs jusque là inexplorés, elle qui était douée pour s'envoler, pour s'éclipser sans laisser aucune trace dans l'esprit, appréciant ce sentiment de liberté qui pourtant, ouvrait un gouffre de solitude à l'intérieur de son plexus, de plus en plus difficile à combler. Pourtant, il y était arrivé, sans aucun effort, juste par la lumière de sa présence qui avait su égayer son visage et réchauffer son être. Elle ne pouvait plus se passer de lui, de sa main qui cherchait toujours la sienne même dans le noir le plus complet, parce qu'elle avait besoin de lui pour regarder en avant et non en arrière, elle avait besoin de lui comme du Soleil dans un ciel toujours assombri par les tempêtes. - Il bat que pour toi de toute façon, et ce sera toujours le cas. C'est une promesse que je peux te faire, ajouta-t-elle tendrement lorsqu'elle vint prendre sa main pour la poser sur son coeur.
Il ne battrait jamais pour personne d'autre, Niels étant le seul et l'unique être capable de la survolter comme il le faisait, l'auteur des soubresauts qui rendaient son myocarde arythmique. Elle ne voulait pas s'imaginer qu'ils pouvaient encore en venir à se séparer, eux qui partageaient tellement, qui se découvraient dans l'un et l'autre, qui testaient leur capacité à annihiler le noir pour y apporter des touches de blancs toujours plus rayonnantes alors qu'ils attendaient maintenant leur première enfant. Elle savait que ça ne pouvait que les rapprocher davantage, que rien ni personne ne pourrait maintenant essayer de les atteindre parce qu'ils devenaient de plus en plus forts à mesure qu'ils se fréquentaient, qu'ils s'aimaient. Et si Aelya aimait Brooke, elle espérait qu'elle vienne à accepter son partenaire de vie, parce qu'elle ne comptait pas en choisir un autre, parce qu'il n'y en aurait pas d'autre. Rejoignant les vestiaires, elle s'était laissée attirer contre son corps qui irradiait autant d'envie que le sien, cherchant le contact de sa peau alors qu'elle l'amena encore plus près d'elle, ses envies se décuplant au fur et à mesure des pressions qu'il exerçait sur son cou, de son souffle qui se déchaînait près de son oreille. - Ca tombe bien... J'veux plusieurs nuits moi, toutes tes nuits même, j'en aurais jamais assez de toi, répondit-elle, envieuse.
Il était l'homme de ses rêves, celui qui rythmait sa vie depuis maintenant plusieurs mois, et qu'elle rattrapait toujours à un moment donné même dans la séparation, parce leur histoire ne connaîtrait jamais de point définitif dans son esprit. Elle laissa sa main s'aventurer au travers de ces tissus qu'elle aurait bien aimé lui retirer d'une seule traite pour ressentir les flammes de son désir devant lequel elle adorait s'approcher pour mieux se brûler, sa respiration devenant plus que tourmentée sous l'assaut de ses caresses précises, agrémentant les légers mouvements de son bassin contre le sien alors qu'elle tentait elle aussi de décupler son désir à son paroxysme. Elle se mordit la lèvre inférieure à sa remarque qui l'incitait à continuer, ses gémissements s'éteignant dans des baisers enflammés par une urgence qu'elle commençait à ne plus contrôler, l'obligeant à mettre fin à ses avances qui lui laissa une vague de frustration à la place du plaisir qu'elle avait ressenti jusqu'ici. Elle s'amusa de la vision qu'elle voyait au travers de son jean qu'il avait remis en place, bien consciente qu'il lui faudrait surement quelques minutes pour refroidir son corps qu'elle voulait voir constamment chaud contre le sien, souriant de manière complice à son air faussement innocent. Elle prit le chemin du retour, s'installant sur le canapé avec son ordinateur en attendant Niels qui vint la rejoindre quelques minutes plus tard, réveillant son manque de nicotine alors qu'elle se prit à l'embrasser. Elle haussa les épaules à sa remarque, moins optimiste que lui sur ses instincts qu'elle aimait toujours assouvir et qu'elle retenait depuis quelques mois et qui explosait dans son esprit en cet instant. Aelya se jeta rapidement sur les lèvres de Niels, se délectant de chaque baiser qu'elle lui donnait, ses mains glissant sur ses vêtements pour venir trouver son paquet de cigarettes, peinant à contrôler son envie de succomber à une de ses nombreuses addictions, la principale restant Niels. Elle fronça légèrement les sourcils devant sa réaction lasse, le regardant mettre l'ordinateur sur ses jambes, détournant son regard. - Tu vas bouder ? Sérieusement ? Lança-t-elle en lâchant un rire nerveux. Bah écoute, boude bien, soupira-t-elle en levant les yeux au ciel. Tu serais le premier à te jeter dessus si on t'en empêchait, me fais pas passer ce sevrage pour un truc facile, ajouta-t-elle, lui tournant le dos pour rejoindre le balcon.
Elle se déresponsabilisait totalement de son acte en se disant que ce n'était rien, que ça n'allait rien changer à la santé de son bébé mais que moralement au moins, ça lui ferait du bien. Elle piqua une cigarette dans le paquet, la portant à ses lèvres avant de venir l'embraser avec le briquet, tirant dessus deux, trois fois avant de finalement l'éteindre dans le cendrier, revenant vers Niels avec un air agacé, incapable de savourer ce moment si elle le sentait si distant. - Tu m'as coupé l'envie, avança-t-elle, se rangeant à ses côtés pour se concentrer sur l'écran d'ordinateur. Tu trouves ? Demanda-t-elle finalement.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Sam 29 Juin 2019 - 22:12
Il adorait l’entendre lui promettre l’éternité, comme s’il avait toujours une raison de la croire elle, parce-qu’il lui vouait une confiance aveugle, le genre qui ne pourrait jamais être bafouée. Son âme était liée à la sienne depuis le début, et il lui semblait inenvisageable qu’ils puissent un jour se séparer, eux qui avaient perdu l’habitude de vivre l’un sans l’autre. Elle détenait en elle une partie de lui qu’il lui avait confié, son coeur entier qu’il avait disposé entre ses mains avec l’espoir de ne jamais avoir à le récupérer parce-qu’il lui appartiendrait jusqu’à son dernier souffle. Il savait qu’il ne saurait plus aimer si ça n’était pas Aelya, comme si son coeur se refusait à s’offrir à quelqu’un d’autre, lui qui ne souhaitait sentir que son parfum dans le creux de ses bras qui étaient capables de l’accueillir pour la protéger. Et il comprenait à travers son geste qu’ils seraient toujours sur la même longueur d’onde, percevant à travers sa poitrine tout ce qui se passait de mots, l’amour qui pulsait dans leurs veines et qui leur était impossible de réprimer. Il finit par esquisser un sourire tendre, subjugué par tout ce qu’elle dégageait, tout ce pourquoi il était follement amoureux d’elle. « Ça me va. C’est tout ce que je demande. » Lui murmura-t-il, comme un secret qu’il lui confiait, attrapant sa main pour la ramener contre ses lèvres, y déposant un baiser tendre en captant son regard. Il était fait pour elle et il adorait savoir qu’elle pouvait penser la même chose. Il était prêt à prouver au monde entier que leur couple n’avait rien d’éphémère, même s’il était à peu près convaincu que personne ne pourrait comprendre l’étendu de leurs sentiments respectifs, parce-que le lien qui les liait défiait toute logique, toute raison, s’envolant au-delà de toute limite. Et c’était exactement la façon avec laquelle il avait choisi de l’aimer, sans limites. Sa main était venue chercher la sienne, ne souhaitant plus la voir s’échapper, surtout maintenant que sa colère était redescendue et qu’ils pouvaient de nouveau profiter de l’un et de l’autre comme ils l’entendaient. Et semble-t-il qu’ils l’avaient pris un peu trop au sérieux, eux qui s’étaient lancés dans des avances qui les embrasèrent immédiatement, peinant à gérer leur semblant de calme maintenant que leurs mains étaient plongées dans leurs bas respectifs, cherchant à éveiller ce désir qui n’était jamais bien loin, prêt à imploser. Le souffle plus court, il avait continué à lui délivrer du plaisir par le biais de ses doigts joueurs, ses gémissements cherchant à s’éteindre contre les lèvres d’Aelya qui les interceptaient, eux qui savaient ce qu’ils risquaient en s’entraînant sur ce chemin dangereux. « Toutes les nuits ? Tu risquerais de me trouver collant, nan ? » S’amusa-t-il, s’affairant à embrasser sa mâchoire, remontant progressivement jusqu’à ses lèvres qu’il ne fit que frôler. « Mais si t’insistes… Alors, j’te ferai du bien tous les soirs. » Murmura-t-il contre ses lèvres, avant de les attraper fiévreusement, juste avant qu’Aelya ne mette fin à leur échange survolté, qui risquait à tout moment de déraper sans possibilité de retour en arrière. Il sentit les flammes de son bas ventre s’embraser, elle qui ne pouvait les éteindre tout de suite, décidant de remettre à plus tard ce qu’ils avaient commencé. Il se mordit la lèvre en s’apercevant que son désir était toujours bien visible à travers le tissu de son jean, se moquant de lui-même en retrouvant le regard d’Aelya, tout aussi amusée que lui. Il attendit d’ailleurs quelques minutes après qu’elle ne soit partie, cherchant à se calmer et à calmer son corps qui portait encore bien trop bruyamment les stigmates du plaisir qu’elle lui avait donné. La tension redescendue, il finit alors par quitter l’hôpital, se dépêchant de rentrer pour retrouver Aelya installée dans leur canapé, son ordinateur sur ses genoux pour commencer les recherches de maison. Il put entendre sa frustration à travers ses mots et son langage corporel, elle qui semblait avoir de plus en plus de mal à gérer le manque de nicotine, même avec tous la bonne volonté qu’elle y mettait. Il lâcha prise devant son insistance, préférant la laisser accéder à ses envies plutôt que d’avoir à subir une dispute ce soir sur un sujet aussi peu important à ses yeux. Il garda ses yeux rivés sur l’écran aux mots d’Aelya après qu’elle se soit levée pour prendre son paquet de cigarettes, la laissant lui faire des remarques. « Aelya. On va pas s’prendre la tête pour ça. Va fumer et on en parle plus. » Finit-il par dire, soupirant en la voyant lui tourner le dos pour se rendre sur le balcon, tentant de ne pas dramatiser la situation même s’il était embêté de la voir accéder à cette envie. Il fut surpris de la voir revenir aussi rapidement, se retenant de pouffer à sa remarque, conscient qu’il ne lui avait pas facilité la tâche. « C’était pas mon but. » Dit-il ironiquement, la regardant reprendre place à côté de lui, cliquant sur une annonce pour lui montrer ce qu’il avait déniché. « J’suis tombé sur celle-là, elle est assez grande pour nous, éclairée, une chambre spacieuse pour des futurs parents épuisés et un grand jardin. Assez grand pour avoir un chien, par exemple. » S’amusa-t-il, gardant son air faussement sérieux, tournant la tête vers Aelya.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Dim 30 Juin 2019 - 13:53
C'était comme si le temps s'arrêtait quand elle était avec lui, qu'elle se perdait dans ses iris qui ne reflétait que l'amour qu'elle éprouvait, oubliant jusqu'à respirer lorsqu'il lui coupait le souffle de par sa beauté qu'elle se prenait toujours à admirer, se délectant de chacun de leurs moments qui n'appartenaient qu'à eux. Son monde tournait qu'autour de lui, et c'était une réalité qu'elle ne pouvait maintenant plus nier, et qu'elle voulait même préserver, parce que c'était la seule manière dont elle acceptait vivre : à travers sa vie à lui, son sourire qui illuminait la moindre de ses journées quand ils se retrouvaient et auquel elle accrochait le sien, son bonheur ne tenant qu'à son être qu'elle attachait fermement à son âme, comme dans l'espoir de ne jamais s'en voir arrachée. Elle sourit tendrement à sa remarque, consciente qu'ils n'étaient pas doués pour tenir leurs promesses, et pourtant, elle savait que celle qui lui vouait un amour éternel était largement exécutable, parce qu'elle était sûre qu'il n'y aurait pas d'autres personnes vers lesquelles elle pourrait confier ce qui était maintenant absent de sa poitrine, et qui se trouvait dans les mains de l'homme de sa vie. Ils faisaient toujours des étincelles ensemble, Aelya ressentant un vrai feu d'artifice dans son organisme alors que ses yeux se posaient sur son corps lorsqu'ils vinrent tous les deux rejoindre les vestiaires, à l'abri des regards, là où elle n'avait pas hésité à montrer l'étendue de tout ce que sa vision lui inspirait, elle qui vint très rapidement se blottir contre lui, sa respiration réchauffée par le désir se mêlant à la sienne alors qu'ils jouaient tous les deux avec la proximité de leurs deux corps qui se cherchaient au travers de leurs vêtements, leurs mains tentant d'égayer une urgence qui brûlait dans leur bas ventre. Son buste se cambrait contre son torse, appréciant de sentir leurs êtres aussi proches, et pourtant encore si éloignés à cause des tissus. - T'es jamais assez collant pour moi, répondit-elle, amusée. Je refuserai jamais tes avances, ni ton corps alors tu ferais bien d'en profiter toi aussi, ajouta-t-elle, séductrice.
Elle était persuadée que personne ne pouvait comprendre l'attirance qui la liait à Niels, cette attraction si forte et si profonde qu'aucun mot n'était assez précis pour décrire tout ce qu'elle ressentait. Connaissant ses aptitudes à abolir toutes sortes de limites quand il s'agissait de se retrouver avec lui, elle s'était détachée, sachant pertinemment que si elle en restait là pour le moment, son désir lui, traînerait toujours dans un coin de son corps en demande perpétuelle du sien. Elle aimait savoir qu'elle laissait toujours des marques visibles sur Niels, des traces de ses provocations qui n'avaient que pour but de l'attirer davantage à elle, comme il le faisait avec elle. Aelya prit la route pour quelques minutes plus tard se retrouver derrière l'écran de son ordinateur quand elle entra dans leur appartement, accueillant Niels avec un sourire, rompant la distance qui les avait affecté durant quelques minutes en déposant un baiser sur le coin de ses lèvres, déclenchant une soudaine envie de rompre ses engagements qui visaient à arrêter de fumer pour le bien de leur fille. Elle n'avait plus envie de se contrôler, en ayant marre de perpétuellement éviter les tentations pour ne pas y céder. Alors, elle s'empara du paquet de cigarettes de Niels, confrontant son regard exaspéré. Elle soupira en roulant des yeux à sa remarque, rejoignant le balcon pour finalement se débarrasser de sa cigarette seulement deux minutes plus tard, trop frustrée vis-à-vis de son comportement pour se laisser aller comme elle le voulait. Elle revint à ses cotés, laissant ses traits tirés dans l'agacement en dire plus que ses mots, les yeux se rangeant rapidement sur l'écran. - Nan, c'est clair que c'était pas ton but, c'est pas comme si t'avais jamais ce que tu voulais, lança-t-elle sarcastiquement.
Elle regarda la maison qu'il leur avait trouvé, hochant la tête à ses paroles sans détourner les yeux, épiant les moindres recoins des photos qui défilaient. Son regard dévia sur Niels à la fin de sa phrase, ne pouvant s'empêcher de sourire, amusée par sa manière d'amener les choses qu'il désirait. - Si t'en as vraiment envie d'un, on ira en choisir un, lança-t-elle plutôt enjouée.
Elle n'était pas contre l'idée, bien au contraire, elle savait que ça allait juste leur apporter une responsabilité supplémentaire. - Ca serait quand même déjà bien qu'on s'adapte à notre nouvelle vie avec notre fille avant de vraiment adopter un chien. Mais, tu l'auras, ajouta-t-elle, confiante.
Elle regardait les autres annonces, en voyant quelques unes qui pourraient leur correspondre selon leurs critères qui demandaient assez d'espace. - Celle-ci est top comme maison mais... C'est juste niveau prix. On a pas une grande capacité d'emprunt. Dommage parce que je m'y serais bien vue dedans, soupira-t-elle en haussant les épaules. On pourra appeler pour faire des visites, ça coûte rien et ça occupera nos journées ça, s'amusa-t-elle. J'ai du mal à imaginer qu'on puisse quitter cet appartement quand même mais faudra bien. Je veux juste qu'elle soit assez spacieuse pour qu'on se marche pas tous dessus mais assez petite pour pas te perdre, avança-t-elle, sa tête venant se poser sur son épaule.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24821 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Dim 30 Juin 2019 - 18:05
Il aurait sans doute accepté de revivre ses plus grandes peines, ses plus douloureuses désillusions juste pour avoir la chance de retrouver Aelya une seconde fois si leurs chemins venaient à se séparer. Elle était sa plus belle réussite, celle qu’il n’aurait jamais pensé atteindre un jour, parce-qu’on lui avait sans cesse répété qu’il avait foutu sa vie en l’air en ayant choisi la débauche comme mode de vie. Il fallait croire que ça avait attiré l’attention de certains, notamment d’Aelya, et aujourd’hui, il ne pouvait pas regretter d’avoir pris toutes ces décisions qui n’avaient fait que de le mener à elle. Son bonheur résidait dans ses sourires à elle, ceux qu’il voulait voir naître à la commissure de ses lèvres tous les jours de sa vie, lorsqu’ils se réveillaient l’un contre l’autre, s’apercevant qu’ils ne pourraient plus jamais se sentir seuls maintenant qu’ils s’étaient trouvés dans l’obscurité. Il n’y avait probablement rien de plus fort que l’amour qu’elle lui donnait au quotidien, celui dans lequel il adorait se fondre, conscient qu’il ne pourrait jamais rien trouver de tel ailleurs. Sa respiration entrecoupée par les soupirs de plaisir qu’il tentait de taire, il intercepta le regard d’Aelya, son regard assombri par le désir qui s’enflammait dans le bas de son corps, et qu’elle maniait parfaitement, l’obligeant à accélérer ses propres mouvements pour la voir crouler sous le plaisir à son tour. C’était bien trop dangereux et en même temps, c’était ce qui rendait les choses encore plus excitantes, eux qui adoraient jouer avec l’interdit, s’en approcher au maximum pour voir qui céderait en premier. Il esquissa un sourire aux mots de sa petite-amie, hochant la tête vivement avant de déposer quelques baisers rapides sur ses lèvres. « A tes ordres. » S’amusa-t-il, passant rapidement sa main sous son haut pour atteindre sa poitrine alors qu’il continuait ses caresses, renforçant son étreinte avant de la voir reboutonner son jean, comprenant rapidement que leur petit jeu s’arrêterait là. Non pas sans frustration, il la laissa prendre les devants pour rentrer chez eux, restant quelques instants dans les vestiaires pour calmer le feu ardent qui brûlait en lui, eux qui n’avaient pas pu consumer leur désir de se lier l’un à l’autre. Une fois le calme revenu, il s’empressa de rejoindre Aelya qui l’attendait sûrement, prévoyant de passer leur soirée à chercher la maison dont ils rêvaient pour leur famille qui s’agrandirait dans quelques mois, conscients que l’appartement dans lequel ils vivaient seraient bien trop petit pour une vie à trois. Il retrouva le regard d’Aelya, la laissant l’embrasser avant de comprendre qu’elle venait de repérer l’odeur de tabac frais sur lui, lui déclenchant l’envie de céder à cette tentation qu’il voyait malsaine pour leur bébé. Il savait qu’elle était à fleur de peau vis-à-vis de toutes ces interdictions qu’elle devait suivre pour le bien de leur enfant, eux qui avaient toujours eu l’habitude de se complaire dans les excès et de s’amuser ensemble. La voyant démarrer au quart de tour, il préféra la laisser fumer cette cigarette qui lui donnait tant envie, se concentrant de son côté sur l’ordinateur pour apaiser les tensions. Il ne fut néanmoins pas mécontent de la voir revenir rapidement à ses côtés, comprenant qu’elle culpabilisait de le voir aussi distant, ce qui était plutôt inhabituel pour eux. Il esquissa un sourire en coin à ses mots, satisfait d’avoir réussi à la détourner de cette envie non nécessaire. « Jamais. C’est assez triste d’ailleurs. » Répondit-il sur le même ton qu’elle, entrant dans son jeu avec amusement et cet air agaçant qu’elle lui connaissait bien. Il lui montra ses trouvailles suite à ça, dissimulant malicieusement son envie d’avoir un chien lorsqu’ils emménageraient dans quelque chose de plus grand. Il croisa son regard, souriant à ses mots. « Ça pourrait être bien, non ? Je m’en occuperai bien, promis. » Dit-il, pour la conforter dans cette décision, se mettant à rire à ce qu’elle ajouta, sa main glissant sur son ventre alors qu’il hocha la tête. « Elle passera en premier, on a le temps pour le chien. Puis j’saurais pas où donner de la tête entre un bébé et un chiot. » Ajouta-t-il, se moquant de sa situation avant de se reconcentrer sur l’écran, laissant Aelya faire défiler les annonces sous leurs yeux pour tenter de dénicher la perle rare. « Ça va être le plus gros problème. Trouver quelque chose dans nos moyens. » Soupira-t-il, tous les deux conscients qu’ils ne roulaient pas sur l’or et que leurs moyens restaient tout de même limités. « Ouais on fera ça, on a rien à perdre de toute façon. » Répondit-il à sa proposition, continuant de faire défiler les maisons, écarquillant les yeux aux prix exorbitants de certaines d’entre elles, s’attendrissant aux mots d’Aelya. « T’as peur de ne plus avoir d’excuses pour me coller ? » La taquina-t-il, tendant la nuque pour déposer un baiser sur sa tête, sa main venant se réfugier sur sa cuisse qu’il caressa tendrement. « On aura juste ce qu’il faut. J’ai pas envie d’une maison trop grande non plus, j’aime bien te sentir pas trop loin. Et puis, j’ai pas envie de courir partout non plus avec notre fille. » Ajouta-t-il, un sourire amusé au bord des lèvres en s’imaginant débordé à cause de leur enfant, lui qui était convaincu qu’elle hériterait de leurs tempéraments de feu. « T’as faim bébé ? J’vais préparer à manger, faudrait pas la mettre en colère tout de suite, elle va nous le faire regretter après. » Dit-il avec un air amusé, sa main toujours posée sur son ventre.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Dim 30 Juin 2019 - 19:18
Quand elle n'était pas avec lui, elle vivait à travers leurs souvenirs pour égayer son esprit, les déployant dans sa tête pour que les heures qui représentaient son absence deviennent moins douloureuses, préparant l'arrivée de nouvelles images qui agrémenteraient leur relation, comme un livre dont les pages ne faisaient que de se créer pour leur permettre de durer, de s'aimer sans compter. Durant cette nouvelle expérience qu'était la grossesse, elle se rendait compte que toutes ses sensations étaient décuplées, ses humeurs également, qui tanguaient dans un équilibre plus que fragile, la poussant régulièrement dans ses propres retranchements alors qu'elle s'enervait trop rapidement, peinant à contrôler les vagues émotionnelles qui la submergeaient en tout temps. Elle était reconnaissante de le voir aussi compréhensif vis-à-vis de tout ce qui pouvait la bouleverser, craignant souvent qu'il puisse lui aussi exploser de la savoir aussi insupportable. Et pourtant, il était toujours là, à prendre soin d'elle comme s'il s'agissait du plus beau des trésors, caressant sa peau pour lui apporter sa chaleur dont elle avait toujours cruellement besoin. Elle était éperdument amoureuse de tout ce qu'il était, Aelya qui avait su l'accepter en entier, parce qu'il était en réalité tout ce qu'elle avait toujours cherché, sans même le savoir. Elle avait bien vite répondu à ses avances, laissant ses lèvres marquer son cou, ce qui eut le don d'activer sa respiration, ses doigts s'accrochant à son haut pour le coller davantage à son corps, incapable de réprimer le désir qui débordait de son cœur aux battements anarchiques, sa main venant trouver la zone la plus sensible de son anatomie pour lui décrocher de plus en plus de soupirs, animant en même temps les siens alors qu'il jouait avec son envie dans des gestes qui ne faisaient qu'augmenter les images dans son esprit qu'elle voulait concrétiser. Elle soupirait, la tête renversée contre le casier alors qu'il toucha sa poitrine, leurs mains continuant à se tester jusqu'au point de non retour qu'Aelya sentait proche, les incitant tous les deux à s'arrêter net. Elle arriva chez eux, déterminée à chercher et à trouver un nouveau logement qui leur irait à tous les trois, le genre de refuge qu'elle aurait toujours hâte de retrouver en rentrant du travail, et qu'elle détesterait quitter. Quelque part, elle savait que tout pourrait lui correspondre tant qu'ils restaient ensemble, unis sur ce chemin qu'elle ne désirait quitter pour rien au monde. L'accueillant à ses côtés, elle ne put s'empêcher de désirer ce qui ne lui était pas autorisé, et elle s'était subitement redressée pour assouvir cette pulsion qui ne trouva pas le résultat escompté aux vues de l'agacement palpable de Niels. Elle exagéra son regard accablé à ses mots, presque jalouse de voir qu'il réussissait toujours ses coups quand il s'agissait d'arriver à ses fins. Ses yeux se concentrèrent sur l'écran d'ordinateur, regardant ce qu'il leur avait trouvé en surfant sur internet, amusée et attendrie par ses paroles.
- Je sais que tu t'en occuperas bien. Je me fais pas de soucis là-dessus.
Un sourire joueur s'esquissa sur ses lèvres à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire, eux qui seraient plus que bien occupés avec leur nouvelle vie, appréciant la caresse qu'il déposa sur son ventre.
- Essaye déjà de t'occuper de toi pour commencer bébé. Ce sera déjà pas mal, le taquina-t-elle tendrement.
Aelya continua à faire défiler les annonces, regardant les autres choix qui s'offraient à eux, hochant la tête en grimaçant à ce qu'il vint ajouter.
- On y arrivera. On a pas vraiment le choix de toute façon, admit-elle, plissant les lèvres.
Elle ne pouvait plus faire d'heures supplémentaires maintenant qu'elle devait penser à son bébé, et elle détestait l'idée que Niels puisse en faire, déjà qu'elle ne le trouvait pas assez avec elle. Elle tentait de ne pas s'attarder sur des maisons beaucoup plus cossues qui de toute façon ne seraient pas dans leurs moyens. Elle acquiesça à sa question qui lui décrocha un léger rire alors que sa tête vint se réfugier sur son épaule de manière tendre.
- Depuis quand j'ai besoin d'excuses pour te coller ? Lança-t-elle, joueuse, savourant la proximité de sa peau contre la sienne. Ouais, j'ai aucune envie qu'une maison me prive toi, ton boulot s'arrange déjà bien pour ça, râla-t-elle.
Elle sourit tendrement à sa remarque qui faisait écho à tout ce qu'elle ressentait, cette distance qu'elle voulait bannir à tout prix.
- Tu marques un point, j'ai pas envie de courir après elle non plus même si je pense que c'est ce qui va arriver. Ça m'étonnerait que toi et moi on crée un ange, s'amusa-t-elle.
Elle hocha la tête à sa proposition, entre ouvrant les lèvres pour y répondre par l'affirmative avant de se redresser subitement contre le canapé, troublée.
- Je crois qu'elle bouge. C'est la première fois... Lança-t-elle, surprise et émue.
Elle vint attraper la main de Niels pour la réfugier sous son haut afin qu'il perçoive les mouvements de son ventre qui s'agitaient.
- C'est... Bizarre, admit-elle en rigolant, attendrie. Ça fait pas mal. C'est juste que ça rend vraiment notre réalité encore plus concrète. Ouais bébé... Je crois qu'elle a faim là. Et moi aussi, ajouta-t-elle, les yeux brillants d'excitation pour cette nouvelle expérience qu'ils vivaient à deux.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Dim 30 Juin 2019 - 20:13
Il adorait savoir que leur histoire n’était qu’à son début, persuadé qu’Aelya et lui étaient voués à vivre des aventures toutes aussi marquantes les unes que les autres et ce, jusqu’à leur dernier souffle. Ça ne faisait peut-être pas des années qu’ils se connaissaient et se côtoyaient et pourtant, Niels savait qu’Aelya était la personne qui le connaissait le mieux dans cet univers, sûrement parce-qu’il ne s’était jamais ouvert de la sorte à quelqu’un d’autre, elle qui connaissait le moindre recoin de son âme marquée par la sienne. Il n’avait aucun secret pour elle parce-qu’ils partageaient absolument tout, la moindre pensée, la moindre peur, eux qui avaient toujours été plus forts à deux. Il savait aussi que les non-dits pouvaient être destructeurs, l’ayant subi à de nombreuses reprises lors de leurs précédentes ruptures avant de comprendre qu’ils ne pouvaient rien se cacher. Il voulait s’imprégner d’elle à chaque seconde, considérant que tout instant passé loin d’elle n’avait aucun intérêt, parce-qu’il n’avait tout simplement rien à offrir lorsqu’elle n’était pas là pour recevoir tout cet amour qui fleurissait en lui. Il l’avait vu changer depuis qu’ils attendaient un enfant, se rendant compte qu’elle était plus fragile, ses humeurs fluctuant en même temps que les jours et tout ce qu’il souhaitait, c’était de lui rendre la tâche facile en s’occupant d’elle. Si Aelya s’attendrissait devant son comportement, Niels lui, ne pouvait trouver ça que normal, s’étant promis d’être présent dans les meilleurs moments comme dans les pires, sans aucune exception. Il n’avait pas attendu une seule seconde plus pour lui sauter dessus lorsqu’il avait vu cette flamme joueuse traverser les iris d’Aelya, comprenant qu’elle désirait la même chose que lui. Son corps s’offrait à elle, lui laissant la possibilité de le toucher comme elle le faisait toujours, appréciant bien trop grandement les caresses qu’il recevait, expiant son plaisir à travers des soupirs de moins en moins discrets. Il sentait son corps se cambrer sous le sien, l’incitant à continuer jusqu’à ce qu’elle ne choisisse l’option raisonnable, Niels s’éloignant à son tour pour faire redescendre la fougue dont il avait été victime. Encore à bout de souffle, il prit soin de réajuster ses vêtements pour ne pas avoir l’air trop suspect, finissant par quitter lui aussi le parking de l’hôpital pour rejoindre Aelya dans leur appartement où leur soirée recherche de maison se profilait. Il sentit la tension redescendre lorsqu’Aelya revint vers lui, frustrée de ne pas avoir pu fumer cette cigarette comme elle le souhaitait, perturbée par l’exaspération de Niels qui avait fait mine de ne pas se préoccuper d’elle. Il s’amusa de son regard qui en disait long, fier d’avoir réussi son coup tout en restant calme, reportant son attention sur ses recherches. « C’est petit ça. J’sais très bien m’occuper de moi… quand t’es là. » Se reprit-il avec amusement, conscient qu’il pouvait parfois faire preuve d’insouciance dés lors qu’il était livré à lui-même. Il hocha la tête à ses mots, tentant de se convaincre qu’ils arriveraient à trouver ce qu’ils désiraient, même si leur budget était serré. « Tu regrettes toujours pas d’être casée avec un brancardier ? » La taquina-t-il, faisant référence à ses revenus assez faibles, lui qui était souvent obligé d’avoir recours à des heures supplémentaires pour payer les factures ou subvenir à leurs besoins. Il soupira en faisant défiler les offres, s’impatientant devant le choix restreint qui s’offrait à eux. « On pourrait avoir quelque chose de pas trop mal si je travaillais plus pendant quelques mois. Reste à voir si tu me laisserais faire… » Ajouta-t-il, conscient qu’Aelya préférait le garder auprès d’elle, surtout pendant cette période où elle avait besoin de sa présence. Il apprécia son doux contact contre son épaule, souriant à sa remarque malicieuse qui répondait à sa taquinerie. « T’as raison. T’en as jamais eu besoin. Et tu sais très bien que y’a rien qui te privera de moi. » Souffla-t-il tendrement, ses doigts faisant des aller-retours contre sa cuisse alors qu’ils discutaient de la taille de la maison qu’ils désiraient. Il pouffa à sa remarque, haussant les sourcils en imaginant le caractère de leur fille. « Le truc impossible. Elle est censée hériter de nos gènes. Cherche pas bébé, on va subir. » Dit-il en riant, avant de reposer l’ordinateur sur la table basse, lui proposant de faire le repas. Et avant qu’il ne puisse se lever du canapé, il vit Aelya se redresser soudainement, son coeur loupant un battement à ce qu’elle lui confia. Il resta silencieux, troublé et attendri par ce fait, la laissant prendre sa main pour sentir les mouvements qui s’effectuaient à l’intérieur de son ventre, un sourire naissant sur ses lèvres lorsqu’il perçut l’un d’entre eux. « C’est fou bébé… Elle est vraiment là. » Cilla-t-il, rejoignant le regard d’Aelya avant d’hocher la tête à ses mots, approchant son visage de son ventre pour y déposer un baiser tendre. « Dis-moi ce que tu veux manger. Le truc de ta mère en ce moment, c’est des lasagnes avec du beurre de cacahuète… j’me doute que ça doit être terrible pour toi. » S’amusa-t-il, faisant mine de parler à leur fille en se moquant gentiment d’Aelya, relevant son regard empreint de malice vers le sien. « Qu’est-ce qui te fait envie mon amour ? Profites-en, j’serais pas aussi motivé tous les soirs. » Ajouta-t-il, se redressant à sa hauteur en attendant sa réponse.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Dim 30 Juin 2019 - 22:08
C'était comme si elle l'avait toujours connu, et pourtant, leur relation était encore à son début, malmenée par des séparations, des drames mais aussi par beaucoup d'amour, de tendresse et de complicité qui n'avaient fait que de les rapprocher, elle qui restait persuadée que Niels la connaissait mieux que personne, lui qui s'était attardé sur la moindre de ses vulnérabilités pour les fortifier, afin de réduire les douleurs qui en découlaient, Niels étant tout naturellement devenu le pansement de son cœur meurtri, qu'elle avait du coup fini par lui offrir comme seul preuve de son amour inconditionnel. Elle n'avait pas grand chose à lui donner, et pourtant, c'était la l'unique chose qui avait son importance, sa confiance aveugle pour sa personne qu'elle suivait les yeux fermés dans les ténèbres les plus obscures. Comme si son corps était aimanté à celui de Niels, elle n'avait pas résisté bien longtemps avant de venir se blottir contre lui, puisant son désir dans le feu de son souffle brûlant qui réchauffait son cou, causant un certain tumulte dans son organisme sous l'effet de sa proximité, de ses doigts qui s'amusaient avec son anatomie, et Aelya faisant la même chose dans le but de lui décrocher des gémissements, sa voix qu'elle adorait entendre lui susurrer ses envies qui faisaient trop souvent écho aux siennes. Leur jeu prit fin bien trop vite, trop vite, donnant à Aelya une sensation de brûlure dans le corps tant elle sentait la frustration l'accabler. Rejoignant leur appartement, elle tenta de s'octroyer un moment de détente pour pallier à son addiction, et elle y mit un terme quelques minutes plus tard devant le comportement las de Niels, se concentrant sur l'écran pour oublier son agacement. Elle secoua la tête en rigolant légèrement à sa réponse, sachant pertinemment que de toute façon, Aelya passerait toute sa vie à prendre soin de lui.
- Heureusement que je suis là pour rester alors, sinon tu serais clairement dans la merde, s'amusa-t-elle, taquine.
Ils se ressemblaient sur ce point, à ne plus se reconnaître quand ils se quittaient, se laissant tous les deux allet dans les bras de leurs démons, délaissant leurs âmes à l'abandon sans leur présence mutuelle. Elle ne s'était jamais habituée à prendre soin d'elle si Niels n'était pas là pour le faire, et elle n'aurait aucune envie de le faire à sa place parce qu'il le faisait mieux que personne.
- On s'en serait mieux sorti si t'étais avocat aujourd'hui ouais. Mais... Je pense que notre relation aurait été encore plus casse-gueule, lança-t-elle en s'imaginant avec amusement ce que leur relation aurait donné dans une opposition sociale assez grande. Je regretterai jamais d'être avec toi mon amour. Je suis fière de toi dans tous les cas. Tu me rends heureuse c'est tout ce qui compte, ajouta-t-elle amoureusement.
De toute façon, elle savait qu'elle s'adapterait à n'importe quel univers tant qu'elle restait avec lui, n'ayant aucune autre exigence que celle d'avoir un quotidien remplit par sa présence. Elle fronça légèrement les sourcils à sa proposition, secouant la tête négativement.
- J'te laisserai pas faire. J'ai aucune envie de te voir rentrer épuisé tous les soirs... Tout ça pour des mètres carrés en plus bébé, ça vaut pas le coup. On trouvera bien un compromis entre nos moyens et l'espace qu'on veut avoir, souffla-t-elle, confiante.
C'était sa manière de prendre soin de lui, que de lui rappeler que sa santé lui importait et qu'elle ne pouvait accepter de le laisser se tuer à la tâche alors qu'elle, elle ne pourrait même pas le suivre au niveau du rythme pour le soulager. Son front contre son épaule, elle redressa les yeux vers son visage, souriant tendrement face à sa remarque.
- Je détruirais de toute façon toutes les choses qui me privent de toi, ajouta-t-elle tendrement, déposant un baiser sur son épaule avant de se redresser.
Elle se prenait à imaginer les traits de sa fille, qu'ils soient physiques ou psychiques, amusée et attendrie par les images qu'ils dépeignaient d'elle, une futur terreur dans leur vie.
- Faudra qu'on l'empêche de sortir dès qu'elle sera en âge de marcher bébé. À trois ans on risque déjà d'aller la chercher en taule, lança-t-elle en gardant son sérieux, son visage arborant un air concerné avant de pouffer de rire.
Elle s'intéressa à la proposition de Niels quand il vint reposer l'ordinateur sur la table basse, ayant soudainement un mouvement de recul quand elle constata avec surprise que leur bébé lui donnait des coups dans son ventre. Le cœur battant à milles heures, elle avait du mal à faire face à l'émotion qui la prenait tout d'un coup, leur indiquant qu'en effet, pour une fois, elle avait réussi à créer quelque chose de beau plutôt que d'apporter la destruction. Elle s'empara de la main de Niels pour lui faire sentir ce qu'elle vivait, désirant qu'il puisse percevoir les mouvements de sa fille.
- Ouais, elle est vraiment là et elle sera bientôt avec nous, souffla-t-elle, attendrie par l'image de leurs deux mains superposées sur son ventre qui bougeaient doucement.
Elle savoura le baiser qu'il déposa sur son ventre, passant une main tendre dans ses cheveux en rigolant à sa taquinerie, feignant un air outré sur le visage.
- T'as jamais goûté, tu devrais pas critiquer ! C'est vraiment un truc à faire une fois dans sa vie, se justifia-t-elle, amusée.
Elle percuta son regard à ce qu'il vint ajouter, regardant ses lèvres avant que ses yeux ne viennent se relever jusqu'aux siens.
- Là comme ça, j'aurais dit que c'est toi qui me fait envie. Ce soir, j'ai décidé de plus te tenter avec mes expérimentations, ajouta-t-elle, joueuse. On peut se faire des hamburgers par exemple ? Proposa-t-elle simplement.
Elle s'avança vers lui, passant ses bras autour de son buste pour l'enlacer, déposant un vif dans son cou alors qu'elle l'étreignait.
- Je t'aime mon amour. T'es parfait. Merci de me supporter, souffla-t-elle amoureusement. Tu veux peut être que je t'aide à cuisiner ? Je pourrais être d'une grande aide tu sais... Je t'encouragerai dans ton périple... Faudrait pas que tu te déconcentres par contre, lança-t-elle malicieusement, ses lèvres tentant les siennes sans leur céder.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Lun 1 Juil 2019 - 1:56
Le monde pouvait bien se moquer de ce qu’ils avaient, de la fragilité apparente de leur relation, Aelya et Niels restaient les seuls à pouvoir juger de la force de leur lien, eux qui avaient vécu bien plus que ce que n’importe qui ne pourrait le penser. Il savait de toute façon qu’ils n’avaient rien à prouver à personne, la seule qui importait étant Aelya et elle seule. Les multiples ruptures les avaient grandir, leur faisant prendre conscience de ce qui les unissait, de la rareté de ce sentiment qu’ils n’avaient jusque là encore jamais appréhendé. Et Niels était fier qu’Aelya soit la première, rêvant qu’elle puisse être la dernière, parce-qu’il n’imaginait de toute façon pas sa vie dans elle, sans les effluves de son parfum qui lui chatouillaient le nez tous les matins à chaque fois qu’il se réveillait et qu’il découvrait avec un air subjugué ce à quoi était voué le reste de ses jours. C’était elle, depuis le début, depuis que son regard avait osé percuter le sien pour ne plus jamais s’en défaire, lui qui ne vivait qu’à travers elle, à travers les sourires qu’elle lui adressait et qui restaient la plus belle chose qu’il ait pu voir de toute sa vie. Son corps lui était destiné, à chaque minute, à chaque seconde, et surtout, n’importe où, eux qui n’avaient pas résisté longtemps avant de se sauter dessus, la chaleur venant prendre possession de cet échange déjà bien trop passionné. Il aurait certainement préféré envoyer valser le monde entier pour profiter d’une étreinte de plus avec elle même s’il était convaincu qu’elle avait tout de même bien fait de les arrêter avant de ne plus pouvoir faire marche arrière, laissant leur désir en suspens jusqu’à ce qu’ils puissent rejoindre leur cocon. Il arriva quelques minutes après elle, comblant déjà le manque qui était venu lui grignoter la peau en s’installant tout près d’elle, souriant avec amusement à ce retournement de situation alors qu’elle revint rapidement vers lui après avoir tenté de soulager son mange de nicotine. « C’est pas faux. J’me donnerais pas 24h. » S’amusa-t-il, rentrant dans son jeu en exagérant sa condition, bien que le fond n’était pas totalement faux. Il n’avait aucune volonté d’avancer seul, conscient qu’il n’avait aucun avenir sans Aelya qui était la source de son bonheur, son unique raison d’être. D’un air amusé en faisant défiler les annonces sous leurs yeux, il se moqua ses propres revenus, lui qui ne croulait clairement pas sous l’or et qui ne le ferait probablement jamais. « Tu serais jamais tombée amoureuse de moi si j’avais été avocat. T’aimes bien les mecs instables toi. » Lâcha-t-il, un air amusé sur le visage, s’attendrissant à sa remarque suivante, empreinte de tendresse et d’amour. « Je suis fier de qui on est bébé. On a pas besoin de plus pour être heureux. » Souffla-t-il à son tour, comme pour protéger ce qu’ils avaient, comme le plus précieux des secrets qu’il n’accepterait jamais de divulguer. La vie n’était peut-être pas toujours toute rose pour eux mais ils savaient vivre avec ce qu’ils avaient et c’était finalement tout ce qui comptait. Il mentionna tout de même l’idée de faire plus d’heures de son côté afin qu’ils puissent obtenir une maison plus grande, sachant pertinemment qu’Aelya n’apprécierait pas cette proposition, lui qui était déjà pas mal absent à cause de ses horaires. Il se mordit la lèvre, gardant ses yeux rivés sur l’écran, haussant les épaules. « Ça aurait pu nous aider un peu. Mais j’comprends. J’aurais pas aimé te voir travailler plus non plus. » Ajouta-t-il, cherchant à se mettre à sa place pour lui montrer que sa décision était compréhensive. « Après ça aurait une excuse pour que tu t’occupes encore plus de moi... » Dit-il, d’une voix plus basse, feignant l’innocence avant de rire légèrement. Il la laissa poser sa tête contre son épaule, appréciant de retrouver son contact, ses mots faisant écho à tout ce qu’il ressentait aussi vis-à-vis d’elle, lui qui ne serait jamais prêt à accepter qu’on lui impose une distance avec celle qui détenait son cœur. Il s’amusa avec elle en imaginant le futur caractère de leur fille, elle qui promettait d’être un mélange de leurs tempéraments vifs, les faisant d’ores et déjà sourire lorsqu’ils pensaient à la façon avec laquelle ils devraient l’élever. « On va surtout avoir aucune crédibilité si elle apprend trop rapidement comment on a mené notre vie. » Dit-il en roulant des yeux, bien conscient que leurs jeunesses respectives n’étaient pas des exemples de vie pour leur enfant. Ils s’arrêtèrent immédiatement au milieu de leur plaisanterie lorsqu’Aelya se redressa soudainement, faisant part à Niels qu’elle avait senti les premiers mouvements de leur fille en elle, le laissant s’apercevoir de ce fait en amenant sa main contre son ventre. Attendri et ému, il ne put retenir son sourire de s’agrandir, ses yeux retrouvant immédiatement ceux d’Aelya, souhaitant partager avec elle ce moment plus que spécial. « J’ai hâte de la voir bébé, qu’elle soit au milieu de nous. » Souffla-t-il, déposant ses lèvres là où était protégé leur plus beau trésor, frissonnant à la caresse de sa main dans ses cheveux, lui qui s’adressa avec un air joueur à leur fille. Il releva les yeux vers elle avec un air suspicieux, arquant un sourcil. « Bébé... c’est la combinaison la plus bizarre que j’ai jamais entendue. Et très franchement, j’crois que je pourrais m’en passer. » Dit-il d’un air taquin, remontant finalement à sa hauteur pour savoir ce qui lui ferait plaisir, lui qui se plierait en quatre pour la satisfaire. Il plissa les yeux à sa première remarque, prenant cette mine intéressée avant de sourire à ce qu’elle ajouta. « Va pour les hamburgers. S’il te reste de la place pour moi après... j’pourrais très bien me transformer en dessert tu sais. » Souffla-t-il malicieusement, nouant ses mains dans son dos lorsqu’elle l’enlaça, ses doigts glissant lentement sur ses flancs. « Tu pourrais me tenir compagnie, ouais. Sois sympa avec moi par contre, j’aimerais pas finir avec le doigt tranché juste parce-que j’ai pas pu me concentrer sur autre chose que toi. » Ajouta-t-il, pouffant en comprenant que ça pourrait très bien lui arriver en se connaissant. Il céda contre ses lèvres, incapable de lui résister, ses mains descendant avec lenteur jusqu’à sa chute de reins avant qu’il ne mette fin à leur échange. « Bon je m’y mets avant que tu me fasses changer d’avis... » Murmura-t-il, son désir n’étant jamais bien loin. Il fit quelques pas pour se rendre dans la cuisine, sortant tous les ingrédients dont il aurait besoin, souriant en voyant Aelya arriver derrière lui dans la cuisine. « Ça te fait fantasmer toi, les mecs qui cuisinent ? » Demanda-t-il, d’un air faussement détaché.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya) Lun 1 Juil 2019 - 9:31
Elle s'était finalement perdue dans ce jeu qui les avait happé depuis le départ, croyant qu'elle était apte à tournoyer autour de lui sans se brûler les ailes, qu'elle pouvait s'en sortir indemne comme à chaque fois qu'elle croisait le chemin de quelqu'un, mais Niels l'avait atteint d'une autre manière, et elle s'en était rendue compte dès le début, préférant se ranger derrière le déni parce que la réalité de cette nouvelle dépendance lui avait fait peur, elle qui avait eu peur de voir son coeur briser entre des mains peu scrupuleuses, mais celles de Niels était d'une douceur extrême et plus elle avait passé de temps avec lui, plus l'évidence l'avait frappé, lui faisant admettre qu'elle n'était plus capable de se délivrer de ses chaines. A chacun de ses touchers sur sa peau gracile, c'était un battement cardiaque en plus, c'était la vie qui s’administrait dans ses veines où avant sa rencontre, il n'y avait eu que le vide qui emplissait son être. Maintenant, c'était lui, il était à l'intérieur, partout où elle daignait poser son regard, lui qui la hantait sans cesse dès lors qu'ils se quittaient, ses cellules lui rappelant toutes les minutes le manque qui les épuisaient. Elle s'était rapidement ravisée devant sa cigarette, préférant se rapprocher de Niels plutôt que d'animer leur distance qu'elle percevait dans son comportement qui feignait le détachement. Elle savait qu'il aurait de toute façon toujours ce qu'il voulait quand il s'agissait d'elle, parce qu'Aelya était incapable de lui résister. Elle acquiesça à sa remarque, légèrement amusée par son exagération. - Donc... On peut presque dire que je te tiens en vie ? S'amusa-t-elle, tendrement.
Parce que lui, il la tenait en vie, et elle n'avait aucune envie de fouler une terre où il ne serait pas présent, son âme étant vouée à faire équipe avec le sienne jusqu'à la fin des temps, et celui-ci ne comptait même plus lorsqu'elle se perdait avec lui dans leur univers dont seul eux connaissait son existence. Elle fit mine de réfléchir à sa réponse en gardant cet air amusé, Aelya qui avait de toute façon un gros penchant pour son être abîmé. - Je serais tombée amoureuse de toi dans n'importe quelle situation bébé. Parce que c'est toi. Je me serais juste fait une joie de t'attirer de l'autre côté de la barrière pour te rendre plus... Sauvage, ajouta-t-elle, malicieusement.
Elle aimait à penser que rien n'aurait pu l'arrêter le concernant, elle qui aurait désiré s'éprendre de son être dans n'importe quelle vie qu'ils auraient pu avoir, persuadée que leur amour était écrit quelque part et qu'ils ne pourraient jamais s'en défaire, même s'ils le désireraient. Elle sourit tendrement à ce qu'il vint ajouter, hochant fièrement la tête devant ce qu'il admit et qui représentait aussi sa manière de les voir, Niels étant sa plus belle victoire, et maintenant leur fille. Elle était heureuse avec rien, parce qu'elle possédait tout dans le creux de son étreinte. C'était pour cela qu'elle n'avait aucune envie de le voir s'extirper plus tôt de leur cocon pour aller au travail, tandis qu'elle, elle l'attendrait dans l'inquiétude de le savoir exténué. - Tu veux que je m'occupe de toi encore plus que ce que je fais déjà ? Tu risques d'en avoir marre de moi à force... Et si t'en as marre de moi, j'serais obligée d'utiliser les grands moyens pour te garder auprès de moi... Lança-t-elle, joueuse.
Si elle était légèrement frustrée à l'idée de ne pas pouvoir posséder une maison plus grande à cause de leurs faibles moyens, elle savait qu'elle le serait davantage si elle ne pouvait pas voir Niels comme elle le voulait, détestant l'idée de le savoir si loin aussi longtemps. Aelya se prit à rire devant les mots de son petit-ami avec qui elle s'imaginait le tempérament de leur fille, ne pouvant contredire ce qu'il venait de dire à leur sujet. - Faut jamais qu'elle l'apprenne, sinon on pourra jamais s'amuser à lui faire la morale, grimaça-t-elle, feignant l'inquiétude.
Elle savait qu'elle allait marcher sur des oeufs, parce qu'elle n'avait jamais eu aucun modèle familial à suivre pour le bon déroulement des choses, Aelya qui avait grandit au milieu d'une famille déchirée et surtout absente. Pourtant, elle était persuadée de pouvoir réussir, parce que tout ce qu'il fallait en premier lieu était de faire passer sa fille avant sa propre personne. La sentant bouger dans son ventre, elle avait prit la main de Niels immédiatement pour qu'il ne manque rien de ce qu'il se passait en cet instant, happée par ce moment si unique et si concret qu'il la laissait survoltée. Elle croisa son regard, le sien imprégné d'une lueur tendre et heureuse de vivre ça avec lui. - Moi aussi, souffla-t-elle doucement, comme pour leur laisser l'intimité de cet instant qui n'appartenait qu'à eux, frissonnant à la douceur de ses lèvres sur son ventre alors qu'elle se mit à amoureusement passer sa main dans ses cheveux.
Elle pouffa de rire à sa taquinerie, secouant la tête pour feindre un air exaspéré alors que dans le fond, elle savait très bien que ses nouveaux goûts étaient étranges et stimulés par sa grossesse. - T'es prêt à tout pour moi mais quand il s'agit de suivre ta petite amie dans ses choix alimentaires, y'a plus personne, soupira-t-elle avant de rire.
Elle se mit à réfléchir à ce qu'il lui ferait envie, gardant cette proximité avec Niels comme pour ne jamais avoir le regarder s'échapper, laissant flotter dans les airs cette légère tension électrique qui faisait toujours quelques étincelles pour finalement exploser. - Avec plaisir. Y'a quelque chose qui a pas changé dans mes goûts, c'est l'envie de te dévorer qui est toujours présente, avoua-t-elle en se mordant légèrement la lèvre, le regard séducteur.
Elle vint contre lui pour l'enlacer, toujours très tactile quand il s'agissait de lui, caressant doucement son dos alors qu'elle vint mordre son cou de manière joueuse suite à sa remarque taquine. - C'est vrai que j'adore jouer avec le feu quand c'est toi mais... J'ai pas envie d'avoir ton doigt tranché sur la conscience. Je ferai attention, j'ai trop besoin de tes mains pour te faire ça, ajouta-t-elle, jouant sur les sous-entendus de manière amusée.
Elle répondit à son baiser en y apportant un peu plus de ferveur, frémissant à la sensation de ses mains descendant lentement sur ses courbes avant d'accrocher son regard de manière complice, comprenant qu'ils étaient tous les deux toujours facilement distrait de leurs occupations quand ils étaient un peu trop collés l'un à l'autre. - Traine pas trop quand même... Je pourrai perdre patience avant qu'on finisse par manger, le tenta-t-elle.
Aelya le laissa rejoindre la cuisine, venant quelques secondes plus tard derrière lui, le regardant s'installer pour cuisiner. - C'est toi qui me fait fantasmer tout court bébé. Juste le fait de respirer te rend sexy, c'est affligeant, ça me donne trop de travail pour éloigner toutes les autres de toi, admit-elle, prenant un air concerné.
Elle laissa ses mains caresser ses bras pour venir l'enlacer, collant son buste à son dos. - Heureusement que tu sais mieux cuisiner que moi quand même... J'aurais surement fini par m'empoisonner, notre fille avec, plaisanta-t-elle, déposant un baiser dans le creux de ses omoplates, avant de faire glisser ses doigts sous son haut pour caresser son torse.
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Sujet: Re: your hand in mine, we walk the miles (aelya)