someone to save you (circé) - hot

Pour moi, le massage était un art à part entière. Il en existait de toutes sortes mais tous n’avaient du sens qui si on mettait de la passion à l’ouvrage. Or, la passion guidait chacun de mes gestes, chacune de mes entreprises, c’était mon maitre à penser. Je ne me laissais guider que part elle, que ce soit dans le domaine professionnel ou bien privé. Pour moi, seul importait ce qui me procurait de la joie, voire du plaisir. Le reste n’avait aucune importance et n’était pas digne de mon intérêt. J’avais proposé ce massage à Freja parce que cela me faisait réellement plaisir de le faire, pour entrer dans la séduction aussi, certes, mais pas uniquement. J’aimais que mes amis se sentent bien, et c’était une manière pour moi de prendre soin d’eux, de leur accorder mon attention, de leur offrir mon temps et leur témoigner mon affection. Le sexe aussi, faisait parti de ces choses que j’aimais partager. Le sexe était sacré à mes yeux, sacré et profane à la fois. Sacré car il amenait tout ce qu’il y avait de plus beau, tout ce que notre incarnation charnel pouvait ressentir de fort, de puissant et d’époustouflant, et profane parce qu’il nous était accessible, bien sûr. Parce qu’il nous permettait de tutoyer les étoiles, le temps d’un orgasme. C’était tout ce que je voulais offrir à Freja ce soir, et tandis que mes mains enduites d’huile passaient sur sa peau parfaite, je m’efforçai de lui transmettre, en conscience, cette tendresse que j’avais pour elle. Faire passer cela dans mes paumes, à travers les pores de ma peau qui rencontraient les siens. Je massais chastement son dos, d’abord, insistant sur les nœuds douloureux que je percevais au toucher, puis insistant au creux de ses reins avec mes pouces pour enfin remonter le long de sa colonne vertébrale. Suivant le mouvement j’allongeai le buste pour venir embrasser sa nuque.
— Que penses-tu de cette huile, alors ? chuchotai-je finalement à son oreilles.

Les yeux fermés, tu profites de ces caresses que t’offre Circé, de ce moment de tendresse et d’intimité que vous découvrez pour la première fois, toutes les deux. Bien sûr, cette proximité entre vous n’est pas nouvelle puisque vous vous cherchez et entretenez ce jeu de séduction depuis un moment déjà. Mais ce qu’elle t’offre aujourd’hui est totalement différent et augmente d’un cran encore, l’attirance que tu éprouves pour elle. « Magique… » Murmures-tu en souriant, même si Circé ne peut pas le voir. « Mais j’avoue que ce sont surtout tes doigts qui me font du bien. » Tu ne dénigres pas les propriétés de l’huile de massage de Circé mais présentement, c’est surtout ses mains qui te provoquent des petites décharges partout dans le corps. Finalement, tu parviens à te retourner et ne portant plus ton haut, tu te retrouves seins nus devant la brune mais ne ressens aucune gêne pour autant. Au contraire même, cette proximité t’arrache un sourire malicieux. « Est-ce que tu fais également des massages de l’avant du corps ? » Demandes-tu avec un regard éprit de sous-entendus. Tu sens déjà ton désir grandir au creux de tes jambes rien qu’en imaginant les mains de Circé te masser la poitrine. Attendant sa réponse, tu passes une main dans sa chevelure brune puis sur sa joue et enfin sur ses lèvres que tu caresses du bout des doigts quand celles-ci s’entrouvrent légèrement.

Mes mains réchauffaient la peau de la jolie brune. Je détaillai ses courbes, laissai l’huile couvrir son grain de peau délicieux. Freja était une si belle femme, pulpeuse et harmonieuse. J’aimais la toucher, et au vu de ses réactions, elle appréciait cela, elle aussi.
— Crois-moi c’est aussi très agréable, de mon côté, susurrai-je.
Il faudrait être difficile pour ne pas aimer ce contact privilégié. Freja incarnait tout ce qu’on pouvait rêver. Son corps était parfait et appelait aux caresses, ce dont je ne me privais évidemment pas. Lorsqu’elle se retourna, m’offrant une vue imprenable sur sa poitrine, je fus incapable de détacher mon regard d’elle. Ses seins, eux aussi, étaient d’une perfection pure. Ils pointaient vers moi, comme pour m’inciter à venir les toucher. Un sourire en coin barra mon visage.
— Je fais ça aussi, oui, répondis-je avec malice à ma partenaire.
J'en mourrais d'envie en réalité. Mais pour faire durer le plaisir, je passai les mains sur son ventre d'abord. L’un des siennes me caressa la joue, j’embrassai son pouce quand il passa sur mes lèvres. Enfin, je me penchai pour attraper le flacon d’huile et en versai le contenu sur le plexus solaire de Freja. Je laissai l’huile couler avant de la rattraper au niveau de sa poitrine que je commençai à masser, faisant rouler ses seins sous mes paumes et coinçant ses mamelons entre mes doigts. Je les pinçai légèrement, adoptant un doux mouvement circulaire, respectant ses courbes.

Cela ne t’étonne pas vraiment que Circé apprécie autant que toi ce massage. Elle a l’air d’être une femme qui aime autant donner du plaisir qu’en recevoir. Tu partages cet état d’esprit puisque pour toi, le sexe est avant tout un moment de partage. Se donner du plaisir seule, tu n’y vois pas d’inconvénients et il t’arrive d’utiliser tes doigts de temps en temps mais une fois que l’acte se fait à deux, cela perd tout son sens si on ne fait pas attention au plaisir de l’autre. Et du plaisir, Circé est douée pour t’en donner, davantage encore au moment où tu te retrouves face à elle et qu’elle commence à masser tes seins. Tu gémis en sentant ses doigts pincer le bout de tes seins, pas par douleur mais par pur plaisir. Tu fais partie de ses femmes qui aiment particulièrement qu’on leur touche la poitrine. Après avoir profité pleinement des caresses de Circé, tu te relèves un petit peu pour venir approcher ton visage du sien et enfin, capturer ses lèvres. Tu prolonges encore votre baiser pendant quelques secondes puis fais glisser tes mains dans son dos et sous son haut pour sentir la douceur de sa peau. Mais puisque tu es bien décidée à laisser courir tes lèvres sur sa peau, plutôt que tes doigts, tu retires son haut pour venir embrasser son cou et descendre progressivement vers le haut de sa poitrine encore cachée par son sous-vêtement.

Il n’y avait rien de plus plaisant que de regarder une femme savourer le plaisir que je lui procurais. La peau de Freja, ses muscles ou les zones plus érogènes se détendaient sous mes doigts et cela ne faisait que participer à ma propre excitation. J’avais hâte d’entendre les soupirs, les gémissements, de sentir son corps trembler contre le mien, mais je ne souhaitais rien précipiter. J’aimais au contraire prendre mon temps pour redécouvrir le corps de mon amie. La belle norvégienne semblait lâcher-prise à mesure que je caressais sa poitrine, si ronde, si ferme. Je lui souris et laissai mes mains pleines d’huile retomber sur le matelas quand mon amante se redressa vers moi pour m’embrasser. Je fermai les yeux, et répondis à son baiser avec ferveur, mon envie d’elle grimpant en flèche. Ses mains dans mon dos me grisaient et quand vint le moment où Freja se décida à m’enlever mon haut, je lui facilitai la tâche en relevant les bras. Rapidement, pourtant, je revins à elle, caressant tendrement sa joue avant qu’elle ne vienne se nicher dans mon cou. Je tâchai de contrôler le rythme de ma respiration, mais y parvins difficilement lorsque les lèvres de la brune se mirent à embrasser le haut de mes seins. C’est alors que la fièvre me pris. J’eus envie d’elle. Furieusement. Je lui relevai le menton et l’embrassai avec fougue, faisant presque s’entrechoquer nos dents dans la précipitation. Ma langue roula sur la sienne et passai une main sur les reins de la jeune architecte pour l’inviter à s’allonger sur mon lit. Je passai au dessus d’elle, me délectant d’elle avec passion.
— Laisse-moi faire, lui enjoignis-je en quittant ses lèvres pour venir embrasser sa poitrine.
Je descendis sur son ventre parfaitement plat, passai ma langue sur son nombril, puis agrippai les pants de son pantalon pour défaire les boutons. Je levai des yeux chauds vers mon amie, puis entrepris de la dénuder doucement. Les jeans vinrent en même temps que ses sous-vêtements et la voilà à présent complètement nue face à moi. Dieu qu’elle est belle. Je lui souris avec douceur puis vins caresser la peau délicate à l’intérieure de son genou de mes lèvres, avant de venir embrasser celle de ses cuisses. Je m’aventurai plus haut, me rapprochant tout doucement de son intimité, puis atteignis enfin ce trésor caché que ma langue se mit à couver de caresses.

Je comptais, en effet, la faire mienne, au moins pour un court instant. La complicité qui nous liait, Freja et moi, n’était pas descriptible. Il était évident que la simple amitié était dépassée depuis longtemps, même celle que l’on appelait « avec bénéfices ». Entre la belle norvégienne et moi, cela allait au delà du sexe. C’était du moins ainsi que je le voyais. Mon affection pour elle était aussi forte que l’attraction que j’avais pour son corps, et je m’appliquai à le lui faire comprendre, au travers de mes caresses. Son souffle s’accélérait à mesure que ma langue titillait son mont de venus, offert. Je goutais son miel, en me délectant des soupirs que je percevais et qui ravissaient mes oreilles. Son corps me répondait, se crispant légèrement. J’aimais chacune de ses réactions et m’appliquai, en quelques coups de langue tantôt pressants, tantôt discrets, à lui donner un maximum de plaisir. D’un main, je tenais sa cuisse relevée et de l’autre, j’attrapai l’un de ses seins pour le malaxer, jouant malicieusement avec son mamelons dressé. Je la menai ainsi vers l’extase et, un sourire ravi accroché aux lèvres, je remontais vers elle, triomphante. J’embrassai son ventre, puis déposai un baiser tendre entre ses seins, après quoi mon amante proposa de continuer notre jeu, en y ajoutant un peu de piment. Relevant un sourire coquin vers elle, je désignai le tiroir de ma table de chevet, où je rangeais quelques-uns de mes jouets préférés.
— Laisse donc parler ton imagination, fis-je d’un ton joueur.