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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 sex and art are the same thing (brookcha)

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MessageSujet: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyLun 9 Sep 2019 - 22:38

Festivités déguisées sous forme artistique, autour de vos corps animés se déploient plusieurs salles et expositions thématiques qui en attirent plus d'un. Peinture, danse, musique, sculpture, il y en a pour tous les goûts dans ce défilé créatif que proposent les artistes dans cette ère où la technologie a pris place à toute expression des formes d'arts. T'as rien d'une âme artistique, toi, mis à part si on compte les autoportraits de ta sexualité que tu te permets d'afficher où bon te semble, tu es pêcheuse de ce monde 2.0 qui engloutit les formes d'arts et les réduisent aux médias et aux appareils intelligents et, pourtant, ça respire la créativité, ça respire le beau tout autour de toi. Et les yeux d'un bleu perçant de Sacha s'illuminent autour de toutes ces oeuvres qu'il comprend lui. Et ça, ça te plait. Il t'expliquera, il te racontera les histoires qu'il y voit, ton lanceur de couteaux, lui qui nage dans son élément, lui qui laisse l'art le heurter de plein fouet, qui captive son âme et son corps tout entier. Autour de vous, ce ne sont pas seulement des oeuvres qui cohabitent les différents kiosques et les salles multiples, mais bien d'autres amateurs de cette esthétique complexe, de ces histoires qui ne prennent vie que quand l'imagination est suscitée. Des gens de votre âge, d'autres plus jeunes et des plus vieux, aussi. Des aînés, des amateurs, des débutants, des connaisseurs, des parents et aussi des enfants. Des enfants qui courent entre les sculptures et les montages, qui ne comprennent pas encore et toujours ce qui se passe devant leurs yeux bien trop chaste, bien trop sage. Une petite fille te regarde, détaille les tatouages de tes bras, ses deux grandes billes noisette qui te fixent. Tu souris, la main de Sacha dans la tienne, à cette merveille blonde dont le visage a été peint au maquillage corporel dans un kiosque typique pour amuser les gamins de cet âge. Elle est jolie. Pour la première fois, tu trouves une gamine mignonne. Et tu te permets de laisser ton esprit divaguer alors que sa mère appelle à la rejoindre, regardant ce petit bout d'enfant s'éloigner vers sa famille en gambadant, qu'un jour vous vous accorderez ce plaisir. Peut-être même plus tôt que vous le pensez. Non pas que vos plans soient de former une famille de votre sang de si tôt, à peine sortis de thérapie et des misères que votre couple traversait. L'envie de rencontrer la fille de Sacha, de prendre contact avec cette part de lui qui t'est encore inconnue te titille alors que tu revois, les yeux maintenant fermés, le papillon sur le visage de la gamine anonyme se transformer en un reflet miroir de ton âme soeur. Il te sort de tes rêveries, tirant sur ton bras alors qu'il traverse le festival et les aubettes en quête de nouveaux paysages à contempler. Viens, lui dis-tu, une fois tes esprits remis en place, les yeux pétillants, j'ai trouvé quelque chose parfait pour nous. Dès l'annonce d'un tel festival, tu as fait tes recherches tentant de combler les amours de ton homme aux tiens, plaisir que tu voulais lui procurer de faire cette visite à ses côtés, en y ajoutant ton grain de sel pimenté. Chose qui s'est avérée plus facile que tu l'aurais cru. Au fond du festival, là où seuls les coeurs plus solides pouvaient s'y affronter, une pièce noire se dresse devant vos yeux, interdit aux mineurs, sensualité au rendez-vous, sexualité à fantasmer. T'as envie ?, demandes-tu, fiévreuse de découvrir ce dont les autres pensent de l'intimité, comment d'autres le représentent, comment se l'imaginent-ils différemment de toi. Y'a ce je-ne-sais-quoi qui t'excite rien qu'à cette pensée et qui te titille pour vos futurs ébats, qui vient brûler tes sens, qui veut nourrir votre imaginaire. T'as soif de désirs et d'envies. Puis, avec un peu de chance, ça nous donnera des idées pour plus tard. Tu tentes presque de le convaincre alors que tu vois déjà à son regard que l'envie y est, l'envie de toi, oui, mais l'envie d'espionner la sensualité des autres aussi. Mais seulement si t'es gentil, précis-tu, aguicheuse, posant tes lèvres contre les siennes, te fichant bien qu'autour de vous plusieurs paires d’yeux se posent sur votre amour au grand jour.
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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyJeu 19 Sep 2019 - 10:29

sex and art are the same thing
L'art est un monde que peu de gens veulent comprendre. Pour certains, l'art n'est que le reflet d'une imagination sortie d'un esprit longuement torturé, un moyen de se faire de l'argent sans effort tandis que les autres triment à user de leurs muscles pour vivre convenablement. Sacha avait toujours remis en question cette vision de l'art, lui qui était né les deux pieds dedans. Son esprit avait été mené dans les méandres de la torture trop jeune, et l'art fut grandement expiatoire. Que ce soit dans le dessin ou le maquillage, il avait su trouver son compte. Pour lui, ceux qui sont incapables d'avoir un semblant de compassion pour ce qu'on appelle l'art n'ont rien compris à la vie et seront coincés à jamais dans une vie monotone. Et aujourd'hui, en écho à ses élans d'inspiration récents, une exposition s'était offerte à lui. Impossible alors de ne pas s'y rendre en compagnie de Brooke pour découvrir ce que les artistes avaient pu créer pour eux. Main dans la main, les œuvres s'étalent dans des pièces aux thèmes variés. Entre les peintures et les sculptures, les spectateurs déambulent, se postant devant telle ou telle oeuvre susceptible d'inciter leurs cerveaux à inventer des histoires. Le lanceur de couteaux est lui aussi plongé dans cet imaginaire qui lui rappelle parfois la douceur ou la cruauté de la vie, parce que l'art ne peut pas mentir. Une peinture, elle remue ce qu'il y a au plus profond de nous. Étrangement, une tâche noire en trop sur une peinture a tendance à attirer son œil, à le faire s'arrêter pour donner une petite anecdote à Brooke sur ce que cela représente ou comment ça a été fait. Il ignore si c'est la vérité, mais il s'en moque, car de ces petites discussions naissent parfois rires et débats, tandis que les regards curieux se posent sur eux. Sacha est sourd à toute cette agitation, aveugle aux regards les entourant, comme toujours. Qu'on le regarde n'a jamais été un problème, il a toujours été critiqué pour ce qu'il est, pour ses tatouages, son travail ou son état mental. Par conséquent, ce que pensent les autres ne l'intéresse pas plus que cela, et il préfère passer outre. « Ah oui, quoi donc ? » s'interroge-t-il quand sa compagne lui intime avoir trouvé quelque chose qui ravirait leurs deux âmes. Curieux, le regard plus pétillant que d'ordinaire, il se laisse guider à travers d'autres salles, l'ambiance de ces dernières changeant lentement pour instaurer en ces lieux une atmosphère sensuelle. Plus ils avancent, moins les enfants se baladent par ici, et plus les murmures se font. Il voit alors cette salle sombre au loin, dont un écriteau en interdit l'accès aux enfants. Haussant un sourcil, son sourire s'élargit alors que son assistante lui demande l'autorisation de franchir ce rideau épais. Il hoche la tête, se tournant vers la jeune femme dont le comportement venait soudainement de changer. A sa façon d'être, il pouvait aisément imaginer que des milliers de pensées peu catholiques lui traversaient alors l'esprit. « Plus d'idées qu'on en a déjà ? Je crois bien que ça m'intéresse. » souffle-t-il, voix rendue rauque par le désir qu'elle lui procure rien qu'en le regardant de la sorte. « Tu sais bien que c'est trop me demander. » plaisante-t-il, se penchant légèrement en avant pour la laisser venir embrasser ses lèvres et lui rendre ce baiser fiévreux, servant de distraction à ceux entrant et sortant de cette salle mystérieuse. Puis, lentement, les lèvres se décollent et Sacha passe un bras autour des hanches de la jeune femme, glissant sa main sur la pulpe de ses fesses alors qu'il l'entraîne avec lui pour passer derrière l'épais rideau. A peine eurent-ils franchi cette porte éphémère que l'ambiance avait déjà changé. Les couples étaient définitivement collés les uns aux autres, des gloussements et des murmures s'échappaient de leurs gorges désireuses. D'autres, plus timides, regardaient les choses plus calmement, rêvant de s'enfuir en courant. Lui, il regarde autour de lui pour essayer de sonder l'âme de la pièce, puis s'avance vers les premières œuvres. Il y avait des tableaux, de l'art abstrait et d'autres plus explicites représentant les sexes masculin et féminin, ou les corps entrelacés, parfois seulement des corps nus, des statuts classiques ou au design plus engagé, le tout retraçant l'histoire de la sexualité depuis l'Antiquité. L'histoire pouvait être émouvante, si le spectateur ne se laissait pas aller aux violents désirs qui l'habitaient face à ce spectacle. Alors, Sacha ralentit le pas pour observer la première oeuvre, sourire aux lèvres alors qu'il observe la toile, l'exposition commençant avec une certaine innocence avec des photographies de nus. « Je me demande pourquoi on a jamais eu l'idée de faire ce genre de photos nous aussi... » se demande-t-il alors que ses yeux parcourent les corps, souriant d'un air amusé, le bras toujours enroulé autour de la taille de Brooke, à qui il jetait des regards pour guetter sa réaction face à cette exposition.

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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyMar 24 Sep 2019 - 5:01

Les yeux de ton compagnon s'illuminent à tes mystères, joueuse tu laisses l'énigme s'installer, lui laissant le plaisir de s'inventer ses propres scénarios alors que tu attises sa curiosité, journée déjà parfaite à son humble avis, l'art et son monde abstrait dont il est le seul à en comprendre toutes les subtilités qui l'anime dès lors s'apprête à prendre un tournant qu'il appréciera d'autant plus. Ta main s'enroule dans la sienne, ton sourire se forge sur ton visage alors que toi seul connais l'issu de tes cachoteries, le guidant au travers de cette foule qui vous épie, vous décrivant du regard comme le couple bizarroïde de la ville, non conventionnel et bien trop hors normes. Hors normes, ça ne vous fait pas peur. Et même si le regard des autres peut déranger, il n'en éteint pas moins votre amour. Au contraire, bien au contraire, vous prouvez à ses autres combien ça vous va d'être les détraqués de la ville. Lui et toi, contre le reste du monde. Tu titilles son imaginaire, le parsèmes de tes folies en l'attirant par la main vers la pièce du fond. Et il te répond, autant de mordant dans les yeux que tu en as, la voix roque qui fait trembler ton antre, déjà vulnérable de son effet sur toi. Plus d'idées qu'on en a déjà, répètes-tu, joueuse, ta lèvre inférieure mordillée sous l'envie qu'il te procure juste à te regarder ainsi. Tu te pends à sa nuque alors que tes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser fiévreux, mais aussi rempli d'amour et de tendresse. Un doux mélange entre l'amour et la passion qui vous habite, tous les deux, amoureux passionnels que vous êtes. Deux scorpions, à en croire les astres, pourtant si peu compatibles, vous détrompez la vérité des étoiles, alignements qui démentent toute la science astrologique ancestrale. Personnalité complexe qui risque de s'éloigner, attirée l'un par l'autre comme une attraction physique plus forte que le métal sur un aimant, si chacun ne met pas un peu d'eau dans son vin. Tempéraments passionnés risquent que la fusion ne les détruise, relation passionnelle complexe en constante évolution, le sexe comme seule arme d'assaut pour s'apaiser, émotions intenses qui les aident à se retrouver intimement. Le baiser se termine sur un de tes sourires qu'il est le seul à faire apparaître, une caresse dans sa nuque alors que tu enchaînes la discussion. Tu sais bien que j'aime repousser tes limites. Clin d'œil aguicheur, tu attrapes sa main et tire Sacha avec toi dans la sombre pièce qui vous appelle. Derrière le rideau presque noir se cache l'objet de vos désirs mutuels. Lui et toi. Lui sans toi. Toi sans lui. Lui avec toi. Lui avec une autre. Des fantasmes qui naissent alors que les secrets se cachant dans l'obscurité de la pièce ne t'a pas encore happé. Des images que tu laisses t'envahir alors que ton intimité dans ta petite culotte s'affole à l'idée de ce qui vous attend plus tard, ce soir, quand vous vous retrouverez seuls. Ou peut-être même plus tôt, qui sait, si l'envie se présente trop puissante, trop forte, trop demandante, trop pressante. Vos pas s'arrêtent devant les premiers œuvres alors qu'autour de vous des âmes aussi curieuses que les vôtres épient aussi la sexualité comme elle l'est représentée, l'intimité comme elle est ressentie au travers des yeux des artistes qui ont contribué à l'étendu de l'exposition. Il passe un bras autour de ta taille, Sacha t'attire vers son corps, tu sens sa chaleur t'envahir et son âme dominer la tienne. Silencieuse, tu regardes les photographies érotiques qui se présentent devant vous, alors que la salle entière dégage une odeur forte de phéromones qui titillent tes envies. Les photos intimes qui se dépeignent devant vous te rappellent l'amour des clichés, les sensations que tu éprouves quand tu poses devant l'appareil. Parce que nous on se filme plutôt que de se prendre en photo pendant l'acte, plaisante-t-elle en lui rappelant la vidéo qu'ils avaient tournée, un soir, dans l'intimité de votre caravane. La femme sur la photo est jolie, ses longs cheveux brun presque noir enrobent son dos jusqu'à la naissance de ses fesses pulpeuses touchées de près par le membre bien pointé de son partenaire, ses lèvres pulpeuses ont emprisonné les siennes, tu peux presque goûter leur baiser. Ça te dirait qu'on pose comme ça, en couple ?, demandes-tu en arquant un sourcil curieux en sa direction, glissant ta main vers ses fesses pour les caresser. On pourrait mettre le tableau au-dessus de notre lit. Il y a un peu d'humour dans tes paroles, mais surtout beaucoup de vérité, l'envie que votre amour soit capturé à tout jamais sur des clichés représentant sa beauté à l'instant même te plait, toi qui ne cache jamais ton corps sur tes photos, tu n'as pas peur de le faire entourée des bras de ton homme. Tu reposes finalement ton regard sur la femme qui est l'objet principal de la photographie. Tu la trouves jolie ? Tu aimes bien ces lèvres ?, demandes-tu alors que les tiennes sont beaucoup plus fines que celles-ci, te demandant quel est son genre de femmes, mis à part toi.
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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyJeu 3 Oct 2019 - 11:37

sex and art are the same thing
Ils avaient à peine un pied dans la pièce et pourtant leurs âmes semblaient déjà s'être calées sur la même longueur d'ondes, comme si ce baiser intense et le thème de l'exposition aux allures de pornographies nourrissaient leur esprit d'images peu catholiques. Leurs corps l'un contre l'autre, bouillants, en sueur à force de bouger pour que cette danse n'appartient qu'à eux et que leurs intimités ne fassent plus qu'une, pudeur envolée depuis le premier jour, désir profondément attisé par le regard l'un de l'autre. Sacha fait alors revivre leur histoire, se souvient avec détails de la première fois où il a habité le corps de Brooke. C'était un simple entraînement de travail, et on avait eu le malheur -ou plutôt le bonheur ?- de les laisser seuls, provoquant un rapprochement immédiat entre les deux êtres profondément similaires. Un refus d'abord, et pourtant, ils avaient fini par le faire, par faire l'amour sur cette scène et désormais, chaque fois qu'ils y montaient et déposaient leur regard sur ce coin de la pièce, leurs souvenirs enflammés remontaient à la surface. Autour, la foule les observait faire leur travail, inconscients de tout ce qu'il pouvait se dérouler sous leurs yeux. Et aujourd'hui, tout ça revenait parce qu'il se demandait ce que ça aurait changé s'ils avaient été surpris, ou si leurs ébats était leur véritable spectacle. Public qu'ils avaient déjà imaginé quand ils s'étaient à nouveau abandonnés l'un à l'autre face aux caméras, film dont la rousse se rappelle et remet sur le tapis, arrachant un sourire amusé et taquin à son partenaire. Film qui aurait eu sa place dans cette même exposition à la place des photographies si le porno était accepté, et si eux-mêmes avaient voulu le partager. Parce que dans cette ambiance, ils risquaient bien de reproduire la scène et de laisser leur amour éclabousser l'art et les passants, se moquant complètement d'être mis à la porte ou d'être hués pour avoir osé. Mais n'est-ce pas cela, l'art, que de montrer des choses qui dérangent, auxquelles nous ne sommes pas habitués ? Il observe silencieusement l'oeuvre face à eux, âme analysant, esprit imaginant comment ils avaient pu en arriver là, pour prendre une telle photographie. Le photographe s'était-il d'ailleurs joint à eux ? Visiblement non, puisque la suite des clichés ne révélait pas de troisième visage, mais deux corps en symbiose, parfois quelques gros plans sur les visages donc l'expression d'extase de l'instant était si forte qu'elle arrivait non sans mal à extasier à son tour les spectateurs. Le brun posa alors les yeux sur sa compagne quand elle lui posa cette question, et il resserra sa prise autour de sa taille tandis qu'elle glissait une main curieuse contre ses fesses. Il voyait facilement leurs deux corps et leurs deux visages à la place de ces parfaits inconnus, et il se surprit à penser que leurs propres expressions auraient été davantage bénéfiques pour la libido de n'importe qui aurait posé le regard sur ces photographies. « J'en pense que ce serait la meilleure séance photo que je n'ai jamais faite. » répondit-il, regardé attisé avant de rire à la prochaine suggestion. « Tu veux pas plutôt qu'on mette un miroir au dessus du lit ? » suggéra-t-il, certain que ce serait bien plus intéressant de voir leurs reflets se mouvant dans le présent plutôt qu'un fragment immortalisé du passé. Il se pencha alors pour venir lui suggérer à l'oreille. « Et on mettra notre photo dans la salle de bain juste en face du miroir, ou dans les toilettes... pour donner un aperçu à nos invités de notre amour. » plaisante-t-il lui aussi à moitié, sourire aux lèvres alors qu'il se redresse à nouveau, mine innocente pour poser à nouveau son regard sur le tableau. Ce pourrait être émoustillant d'observer leurs corps nus dans toutes les pièces de cette caravane, et qu'à chacun de leurs pas, ils ne puissent plus poser le regard sur autre chose que leurs propres corps et regards. Les invités les plus gênés et les moins sincères finiraient par partir et les laisser tranquille, bien que peu de monde venait les rejoindre dans leur petit lieu de vie. La pensée est pourtant interrompue par une nouvelle question. Sans attendre, une grimace étire les lèvres du lanceur de couteaux, qui secoue la tête et commence à jeter un œil à quelques photographies plus loin. « Non. Ses lèvres sont si épaisses que j'aurais peur de me faire engloutir tout entier. Et toutes ces cheveux... J'aurais peur d'en avaler en lui embrassant le dos. Elle pourrait presque m'étouffer avec. » rigola-t-il à moitié. Non, il ne la trouvait pas jolie, cette fille sur la photo. Il y avait quelque chose chez elle qui le dérangeait profondément. « Et lui, tu le trouves beau ? » demande-t-il à son tour, détaillant la silhouette de l'homme, bien plus musclé, bien plus carré que lui, corps huilé sans aucun tatouage. Il était pourtant bel homme, mais bien trop loin de son propre corps à lui, presque frêle et blanc comme neige. Il était aussi curieux que Brooke de savoir vers quel autre homme elle se serait tourné s'il n'avait pas été là pour la charmer et pour faire d'elle bien plus que son assistante.

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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyJeu 3 Oct 2019 - 23:02

Tu serais en mesure de te retenir de moi ?, le questionnes-tu, air taquin, sourire mordillé à tes lèvres au travers de l'envie qui excite tes pensées. Y'a ce fossé entre le nu et la pornographie, ligne directrice que tu te permets de lui rappeler, fossé qui sépare l'acceptable de l'obscène. Et pourtant, tu sais que Sacha s'en fiche d'en faire sourciller plus d'un, qu'il pourrait montrer à la terre entière comme il est le seul à pouvoir te posséder de cette façon, à avoir une emprise sur ton corps, que cette expression qui se dessine sur ton visage, celle qui en serait figée par la lentille de l'appareil, ne peut y être qu'à la fusion de lui en toi, de lui contre toi. Des photos de ce genre, t'en a jamais fait. Toi, t'exposes ton corps nu aux différents angles, sous différentes lumières pour y exposer ta féminité, laisser tomber les tabous sur le corps des femmes et la généralisation des genres qui insinuent que les femmes qui montrent un bout de leur peau sont garces et que les hommes qui le font sont louangés. Société de mutisme, qui retire la parole à ceux qui veulent se faire entendre. Tu brises les tabous, tu cherches l'exception, à l'aise dans ta peau et la différence qu'elle apporte sur le reste du monde : cheveux roux que l'on a si longtemps cru comme une abomination. Il propose le miroir, plutôt que la photo, pour trôner au-dessus de votre nuée. Tu souris, partageant la même réflexion que lui, sans même avoir à la partager avec des mots. Gestes lascifs très certainement ancrés dans l'imagination du russe qui viennent entrer en collision avec la tienne, tu resserres ta main qui a arrêté sa course sur ses fesses contre le tissu de son pantalon, tissu qui gêne déjà, ton corps qui est en manque du sien. J'aime toutes tes idées, miroir et toilettes. Quand est-ce qu'on prend cette séance ? Tu t'élèves sur la pointe de tes orteils, taille qui diffère de celle du brun, poses tes lèvres contre les siennes dans un baiser essoufflé par votre conversation. Contre ses lèvres, avant de t'en séparer, mais aussi pour que tes paroles ne soient qu'entendues par lui, tu murmures : Mais avant ça, faudra s'exercer à faire les poses. Invitation à frôler ton corps, à le toucher, à le titiller. Ici ou ailleurs, t'es pas encore décidé. En attendant, vos esprits critiquent les clichés devant vous, toujours aux premières œuvres de la pièce. Ces deux âmes qui sont illustrées, dépeintes comme un couple intime, qui s'embraisent sous les yeux des curieux. Tu le questionnes, il répond sans assouvir ta curiosité. A ses yeux, y'a rien de mieux que toi. Mais avant toi, y'a bien eu des gens. Pas d'amour, mais des gens. Tu t'attardes sur l'homme, le regardes presque pour la première fois. C'est la beauté subjuguante de la femme qui t'a d'abord attiré vers cette photo, ces courbes qui ne laissent pas de place pour l'autre et qui vole la vedette. Ton regard fuit vers les autres photographies, d'autres où le corps musclé du sujet est plus en évidences, presque en action, laissant ton imagination faire le reste du travail. Il est pas mal, dis-tu en haussant les épaules, comme s'il te faisait ni chaud ni froid. Il est grand, foncé, rien à voir avec Sacha. Sa beauté n'a rien à voir à celle de ton homme. Tu te tournes vers lui, souris avant d'enrouler tes bras autour de sa nuque et de poser les perles bleues de tes yeux cyan dans les siennes, couleur océan. Il lui manque quelques tatouages et quelques marques de moi. Mais ces faux, ce n'est pas ce qu'il lui manque pour te plaire. Toi, t'as jamais été attiré que par le physique. En rétrospective de tes anciennes relations, aucun de tes exs ne se ressemblent. Tous beaux à tes yeux, tous t'ayant procurés un tourbillon d'émotions dans le bas de ton abdomen, mais tous différents. Toi, tu te laisses charmer par les personnalités. T'as besoin de mordant, de poignant, de quelqu'un d'assez solide pour survivre à tes tempêtes, quelqu'un de caractère. C'est d'abord ça qui t'excites, bien avant le poids des muscles. Plus jeune, t'avais pas trop ce raisonnement, le sexe qui passait avant tout , incapable de te fier qu'aux sentiments. T'attacher ? Impossible. Bien trop perdue entre tes troubles et les sentiments. Il t'est arrivé de te jeter dans les bras d'hommes qui ne te collaient pas à la peau, tu penses à Axel qui n'a pas eu l'étoffe de toi, bien trop doux. Et sur ton chemin, il s'est posé ces autres, parfois éphémères, parfois de longues durées, ces hommes qui ont tapissé ton passé, qui ont nourri tes mauvais plis, tes habitudes, tes penchants pour les relations toxiques, nocives. Jusqu'à ce que tu tombes sur lui, Sacha, parfait pour toi. Sacha et sa poigne, son excentricité, son impulsivité. Sacha que tu savoures, dont tu te délectes, geste après geste, parfait pour toi. J'aime pas les stéréotypes, affirmes-tu avec certitude. Les profiles types, les ressemblances. En toi, j'vois pas ce que je vois dans les autres. Et ça me va. Parce que tu l'aimes. Les autres, tu ne l'es aimais pas. Tu m'excites, tu sais ? Pas parce que tes grand ou tatoué ou brun. C'est ta personne qui me donne envie. Évidemment, les tatouages et la marginalité vous rapprochent, mais ce n'est qu'un bonus à tout le reste. Reste qui est difficile à décrire avec des mots. Tu le guides vers les prochaines images, des peintures abstraites qui représentent deux personnes durant l'acte ou, tout simplement, des parties du corps humain typiquement sexualisés dans un contraste éclatant de couleurs.
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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyMar 8 Oct 2019 - 22:42

sex and art are the same thing
Elle le questionnait et pourtant, elle connaissait déjà la réponse. Brooke l’avait déjà expérimenté, et savait pertinemment que Sacha ne pourrait jamais se retenir face à elle. Chacun de ses mouvements et de ses respirations était là pour le faire craquer, et jamais il n’avait eu la force de volonté de se retenir trop longtemps. Elle le faisait craquer, toujours, dans toutes les situations, chose qui prouvait par-dessous tout l’amour qu’il pouvait lui porter.  Alors forcément, s’ils devaient réaliser une séance photo coquine, il ne pourrait pas tenir plus de quelques minutes. Il imaginait déjà son corps collé au sien, leurs peaux bouillantes l’une contre l’autre tandis que leurs mains et leurs langues se cherchent et se caressent avec tendresse pour éveiller un désir parfait que puisse capturer à jamais le photographe. Il se voyait déjà la dévorer du regard, ne plus pouvoir voir et entendre qu’elle alors que des ordres leur seraient criés et qu’ils n’arriveraient pas à les suivre. Public ou non, il finirait par lui faire l’amour, comme chaque fois qu’il a l’occasion de la voir nue près de lui, alors que leurs regards plein d’appétit se sondent et se défient. Malgré tout, le sourire lui vient aux lèvres alors qu’il hausse les épaules, certain qu’elle ne croirait pas un mot de ses propos : « Évidemment que je me retiendrais. Je n’oserais jamais faire ça devant un photographe. » Mensonge gros comme une maison qu’il assume tandis qu’il pouffe de rire, et que leur conversation dévie lentement sur l’emplacement où accrocher ces photographies dans leur petit nid douillet. Partout dans la caravane, suggère-t-il, sans oublier l’évocation du fantasme du miroir au-dessus du lit. Non seulement elle pourrait admirer le dos et les fesses de Sacha lorsqu’il la posséderait et ne la laisserait pas prendre le dessus, mais lui aussi pourrait avoir le même spectacle de ses magnifiques fesses bombées quand elle serait Reine. En soit, le miroir était la meilleure idée du monde, surtout lorsque l’on sait que le couple aime expérimenter. « Dès qu’on rentre, on se programme cette séance. » promet-il à demi-mot, se demandant s’ils arriveront à attendre d’être rentrés pour se sauter dessus, dans la mesure où il sentait lui-même l’excitation le gagner à l’idée d’être face à tant d’érotisme, attisant les fantasmes qu’il avait envie de réaliser aux côtés de sa petite amie. D’ailleurs, le désir semble d’autant plus s’enflammer quand leur conversation se porte sur la beauté des personnages photographiés. Non pas que le corps féminin de cette inconnue l’attise, mais il s’agirait ici plutôt de jalousie. Savoir que Brooke pouvait trouver quelqu’un d’autre que lui ne serait-ce que « pas trop mal » lui donnait envie de tout faire pour que ce soit sur lui qu’elle pose ses yeux, et qu’elle fasse tout pour l’exciter, dans l’instant même. Il grogne alors, moue boudeuse sur le visage. Il sait qu’il n’y a que lui pour elle, or, c’est plus fort que lui. Il s’estime être le seul et unique à avoir le droit d’exciter sa belle, un point c’est tout. Après tout, ils en avaient déjà parlé. Il était le présent et le futur là où d’autres n’étaient que des traces du passé sans qui il n’aurait peut-être pas croisé la route de Brooke. Alors, s’il affiche une telle mine, c’est plus pour la titiller autre chose, pour qu’elle le complimente et l’embrasse afin de lui prouver qu’elle l’aime, même s’il le sait déjà. En plus, s’il arrivait à faire naître chez elle du désir soudain, ils auraient alors une bonne raison de s’éclipser pour faire en sorte que leurs corps ne fassent qu’un dans les minutes à venir. Ils n’avaient jamais fait l’amour dans un musée, et aujourd’hui était l’occasion parfaite pour sauter le pas. « Des marques de moi ? Un peu comme ça ? » plaisante-t-il, sourire amusé aux lèvres alors qu’il se glisse derrière elle, mains passant au-dessus de ses épaules pour venir se croiser sur sa poitrine, et qu’il laisse ses lèvres venir sans pudeur embrasser la peau de son cou, venant glisser sur cette dernière, sous cette superbe chevelure un suçon qui était sa marque à lui. Il était fier de sa connerie, comme toujours, et n’en avait rien à faire des regards que les spectateurs curieux ou dégoûtés posaient sur eux. « Je t’aime, ma Reine. C’est toi qui va m’exciter à me dire des choses pareilles. » souffle-t-il à son oreille suite aux révélations qu’elle vient de lui faire, rassuré de savoir que cet homme à bite apparente n’avait aucune chance de faire mouiller Brooke, ni aujourd’hui, ni demain. Lentement, il suit alors la jeune femme vers les autres tableaux, son regard vaquant de l’un à l’autre, s’attardant aux sculptures avant de se poser sur une cabine rose au milieu de la pièce. Il s’arrête alors, puis glisse ses bras autour de la jeune femme, sourcil relevé en lui montrant la cabine, assez grande pour y loger une personne, et donc les rideaux épais rendaient l’ambiance encore plus particulière. Love machine était écrit en grosses lettres rouges et une odeur de rose et de cannelle s’en échappait. « T’as pas envie d’aller voir dedans ? » demande Sacha qui s’était détourné des nombreuses photographies pour mieux observer l’objet rose dans son champ de vision. Il entraîna alors Brooke avec lui, et se glissa à l’intérieur pour s’asseoir sur un fauteuil rouge une place et molletonné. « Viens sur mes genoux, bébé. » lance-t-il en guidant sa main jusqu’à sa cuisse tandis que son regard amusé observait l’intérieur de l’endroit, et qu’il pouffait de rire malgré lui. « J’crois qu’on a trouvé le paradis. » plaisante-t-il, ne parvenant plus à être sérieux alors qu’étaient accrochés sur chacun des murs et du plafond une multitudes d’objets sexuels qui avaient probablement déjà servi, vu leur état avancé pour certains.

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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyDim 13 Oct 2019 - 6:06

Mensonge. Foutaise. Il se moque de toi, ouvertement. Tu souris, tu ris presque devant son ridicule. Te résister, il en est incapable. Et t'aimes plutôt ça, faut l'avouer. Tu te joues de la situation, tu le fais craquer, tu le charmes jusqu'à ce qu'il baisse la braguette de son jean bien trop serré et qu'il te pénètre de son membre bien dur, bien trop excité. Et t'aimes ça. Tu t'en délectes. Tu t'en jouis. Comme tu jouis à ses va-et-vient, quand tu cries son nom au travers des coups de reins et de hanches qui harmonisent une danse lascive que seuls vous deux peuvent danser. Je te mets au défi, dis-tu, regard joueur. Mais tu sais qu'il ne tiendra pas. Tu sais qu'il finira par te faire sienne, par laisser son pénis trouver le chemin vers ton intimité. Qu'il te prendra devant ce photographe sans scrupule, parce que quelqu'un vous voit, ça ne lui fait pas peur. Dès qu'on rentre, on se met à exercer nos poses, répliques-tu en mordant ta lèvre inférieure, ces pensées un peu trop chaudes de son corps contre le tien qui avaient réveillé en toi l'envie de le prendre, là, maintenant, de retirer tous tes vêtements et de lui faire l'amour. Ça et sans doute toutes les oeuvres qui dirigeaient tes pensées vers le sexe. Le sexe avec lui, surtout. Le sexe avec lui, seulement. T'as envie de lui, t'as envie de tout planter et de t'abandonner à lui, ton intimité déjà trempée dans ton string qui ne supporte plus ton sexe qui enfle pour lui. Mais faut que tu lui demandes s'il la trouve jolie. Faut que tu brises ton excitation en te forçant à penser qu'il peut en trouver d'autres plus belles que toi. Et ça a déjà été le cas. Avant toi, y'a eu Pia. Rousse, elle aussi. Mais ça, tu ne le savais pas avant récemment. Tu pensais qu'il aimait les blondes, à en croire son Instagram et les messages subtils qu'il y laissait, te faisant croire que la dorure des cheveux féminins était plus attirante pour lui que le feu des tiens. Mais Pia, elle était rousse. Rousse et tachetée. Rousse et tatouée. Comme toi. Cette image, tu ne l'aimes pas. T'aimes pas penser au avant toi. Parce que le avant toi, il est trop similaire au présent. Rousse et assistante. Rousse et détentrice de son coeur. Il l'a aimé. Il l'a peut-être même baisé. Très certainement, même. Peut-être que c'était au même endroit que vous, la première fois, sur cette scène qui vous unit, aujourd'hui. Ou dans vos loges. Ou dans son ancienne maison. Dans son lit. Sur le canapé. Dans la douche du premier étage. Sur le plan de travail de la cuisine. Tous ces endroits où vous avez posé votre sexe à vous. Elle, elle les a partagés avant toi. T'aimes pas. T"aimes encore moins penser à avant Pia. Parce qu'avant elle, c'était les exs. Les soeurs. Celles qui ont ce que toi tu n'aurais peut-être jamais : un enfant Kheinov. Un bébé à demi sang de lui, demi-sang d'elles. Deux, même. Elles aussi, il les a baisés. Plus d'une fois, pour l'une d'entre elles. L'autre, tu sais pas. Et tu ne veux pas savoir. Elles, elles n'étaient pas rousses, avec chance. Ça ne salit pas trop son fantasme, déjà que tu le partages avec Pia. Si lui est jaloux de ce mec en photo que tu trouves pas mal foutu, toi tu l'es complètement de toutes ces autres filles de Bowen, ou pas, qui ont marqué son passé. C'est quoi, ton genre de filles ?, oses-tu demander, poussant la jalousie à son extrême comble. T'aurais pu te taire, t'aurais pu décider d'en rester là, mais faut en ajouter, n'est-ce pas ? Tu ne peux pas t'en empêcher. J'sais que tu aimes les blondes, déjà. Mais au-delà de ça ? Lui, il sait ton genre de mecs. T'as été honnête. T'en as pas. T'aimerais bien répondre plus précisément, mais ce serait faux. Tes exs ou tes conquêtes, ils n'ont rien en commun. Sauf leur étrangeté. C'est peut-être ça, au fond, ton genre de mecs; les bizarres. Sacha a l'air de s'en ficher, il passe ses bras autour de toi, les croisent contre ta poitrine qui se gonfle à ce simple toucher. C'est électrisant, l'excitation revient. Il te frôle et tu mouilles. Le brun pose ses lèvres dans ton cou, ses cheveux effleurent ta peau délicatement tachée, te chatouillent au passage alors que ses lèvres font pression contre ton cou, que sa langue joue avec ta chair et qu'il laisse, sous les yeux des spectateurs de l'exposition un suçon bien pourpre sur ta peau. Certains en sont certainement offusqués, mais toi, tu souris. Tu souris alors que tes jambes fondent. T'as envie. T'as envie de lui. Maintenant. Tu t'en fiches des gens déjà offusqués, s'il te prend maintenant ils auront raison de l'être. Des marques comme celles-là, des marques comme toi en moi. Des marques comme lorsqu'il laisse son élixir se vider en toi, comme lorsque cet ADN te possède, lui toujours sur toi. Des marques comme mes dents contre ta chair, ajoutes-tu, langoureuse. Des marques comme mes griffes dans ton dos. Des marques comme, il y en a des centaines que tu pourrais lui dire. Mais tu réponds plutôt à ton genre de mecs. Et ça lui fait de l'effet. L'effet que tu voulais. Il souffle contre ton oreille, toujours derrière toi, les bras contre cette poitrine qui se fait, à présent, gênante. Je le suis déjà, répètes-tu. Tu le défierais presque de glisser ses doigts dans ta culotte pour vérifier. Et comme s'il sent que les prochaines paroles seront déplacées, il t'attire avec lui, te fait entrer dans une pièce dont les murs rose fuchsia te donnent l'impression d'être au coeur d'un paradis érotique, sans même avoir remarque les détails décoratifs des murs.  Ni celles du plafond. Un fauteuil trône au centre de la petite pièce, Sacha s'y assoit, tire ta main pour te guider, t'invite à t'assoir sur lui. Tu le chevauches, enroules tes jambes chaque côté de ses cuisses, ton visage près du sien, votre respiration qui s'entremêle jusqu'à ce que tu portes enfin attention à la pièce, auparavant bien trop attiré par ton homme et l'envie qu'il déclenche en toi. Il rit, tu souris. Tiens, celui-là il ressemble à celui qu'on a à la maison, lances-tu, amusée, en pointant un vibromasseur noir qui pend du plafond. Tu penses qu'ils ont servi ?, finis-tu par demander. Seriez-vous au coeur de la vie sexuelle d'un de ces artistes ?
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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyDim 13 Oct 2019 - 9:18

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Elle sait tout de ce qui les attend lors de cette séance photo. Elle sait qu’en le mettant au défi, elle gagnera à nouveau, comme toujours. Parce que malgré toute la bonne volonté de Sacha, il l’aime trop pour ne pas s’exciter à chaque fois qu’elle le regarde. Un regard, et il a envie de craquer. De se rapprocher, de poser ses mains sur elle, sur sa peau, sur ses seins, sur la courbe de ses hanches jusqu’à palper la chair de son intimité pour la faire jouir en venant s’introduire en elle. Il veut que leurs corps brûlent à force de se frotter l’un contre l’autre, il veut que leurs sexes ne fassent qu’un et ne puissent plus se passer l’un de l’autre. Le russe avait toujours été accro au sexe, mais aujourd’hui, il était accro au sexe avec Brooke. Il était accro à Brooke, tout simplement. Et il sourit en s’imaginant tous les clichés que prendra le photographe quand ils se chevaucheront, leurs membres en mouvement réalisant le plus bel art du monde. « J’ai hâte d’être rentré. Défi accepté. » Il lui en fallait peu, pour refuser un défi à Sacha, lui qui avait toujours adoré ça. Quand il était plus jeune, c’était même sa seule raison de vivre, de se lancer des défis avec sa bande de potes. Parfois, c’était si con que les flics finissaient par le ramener chez lui par la peau des fesses. Et des fois, c’était encore plus con que ça. Pas casé, encore puceau à dix-huit ans, il le vivait mal, ou plutôt, ses amis le vivaient mal. Sacha devait baiser, point barre, car dix-neuf ans ce serait trop tard. Et il a laissé tout ça lui monter à la tête. [i]T’es pas cap d’aller voir une pute[/ i]. Il s’en souvient encore, de l’auteur de ce défi. Non seulement il passait son temps à embrasser n’importe qui pour laisser croire qu’il n’était plus vierge, jusqu’à embrasser même son cousin, mais en plus c’est une prostituée qui l’a dépucelé, et bon sang que c’était mauvais, il a pas aimé. Parce qu’elles sont là pour jouer la comédie, jambes ouvertes, ne prenant plus aucun plaisir à se faire prendre n’importe comment par n’importe qui. Il s’attendait à mieux, et il est tombé de haut, si bien qu’il avait fini par se décoincer et aller voir ailleurs pour expérimenter. Aujourd’hui, tout ça est bien loin. Ces expériences passées, qui ne plaisent pas toujours à Brooke, tout comme les expériences de la jeune femme ne plaisent pas à Sacha, ont été formatrices pour eux, en quelque sorte. C’est parce qu’ils en ont connu, des pénis et des clitoris, qu’ils sont parvenus à se dompter tous les deux, par comprendre comment leur partenaire préférait les rapports charnels. « J’ai jamais trop réfléchi à ça. » Mais quand il y réfléchissait, il avait quand même une idée sur le type de nana qui lui plaisait. Il repensait à toutes celles qui étaient passées dans son lit, sous son corps, et y’avait bien une chose qui se démarquait par rapport au reste. Et même s’il détestait l’avouer, Brooke avait été honnête avec lui en parlant d’hommes, alors il ferait de même, par respect pour elle. « Physiquement, j’m’en fous, même si j’aime les formes, que j’ai besoin de sentir de la chair sous mes doigts. Mentalement, j’ai jamais supporté les nanas trop pot de colle. J’préfère quand elles prennent et qu’elles s’en aillent sans poser de questions. »  C’est loin d’être un secret pour quiconque, tout ça. Il a toujours eu un sérieux penchant pour la soumission de ces femmes, car pour lui, il n’y avait rien de plus délectable que d’être roi de toutes les positions. Mais tout ça, il veut le laisser derrière. Ces filles-là, qu’il forçait à le sucer quand ça lui chantait, qu’il plaquait contre le matelas pour les empêcher de faire quoi que ce soit quand il les baisait, il en veut plus aujourd’hui. Brooke, il avait essayé de la contrôler, d’être roi avec elle aussi. Y’a qu’à voir quand ils ont couché ensemble sur scène, qu’il ne voulait voir que son dos, et par un miracle il l’avait écouté, lui avait fait face. Et depuis, il la laisse le dompter, parce que ça l’excite, parce qu’elle est sa Reine et qu’elle a tous les droits avec lui. Il avait vu tout ça, quand il l’avait sélectionnée pour la première fois parmi une ribambelle de candidates. Brooke était audacieuse, se foutait bien de pas plaire aux autres, et ça lui avait plu, ça lui avait donné envie de changer. Et même s’il avait souvent fait le con, il était toujours revenu. Lentement, par sa présence et sa jalousie, elle l’avait convaincu d’être sien, et il ne changerait ça pour rien au monde. Y repenser, aujourd’hui, ça l’excite, ça le rend dingue. A moins que ce ne soient les regards qu’elle lui lance, son excitation qui lui parvient quand il enroule ses bras autour d’elle, qu’il choque les gens par son audace et ce suçon qui est sa marque. Il sourit, s’imagine les sensations que ça lui procure quand elle le mord, quand elle le griffe, abîmant sa peau sur ses tatouages, tandis qu’en retour il lui fait parfois subir le même sort. Parfois, les ongles de Brooke s’enfoncent tellement dans son dos que les marques mettent des semaines à partir, mais lui, il aime ça, il en redemande, ça le fait jouir rien que d’y penser, son côté un peu sado complètement comblé. Il essaie alors de résister à l’envie de la pousser contre le mur pour la soulever, et la pénétrer alors que ses jambes s’enrouleraient autour de lui, et qu’elle soupirerait et hurlerait son bonheur face au public. Plus les secondes s’écoulent et plus il sent que son sexe ne va pas rester sage très longtemps. Plus le temps passe et plus il a envie d’exaucer un fantasme, plus il a envie de lui faire l’amour tout de suite, incapable d’attendre qu’ils soient rentrés pour laisser glisser son corps contre le sien. Alors, il trouve un substitut, les emmène dans cette pièce où ils ne peuvent loger qu’à deux, où ils seraient surpris si un regard passait le rideau rose. Y’a pas grand monde à l’exposition, les gens prennent leur temps, sont lents. Ils venaient de les voir rentrer dedans, ils ne prendraient peut-être pas leur courage à deux mains pour venir aussi. Dans tous les cas, Sacha s’en foutait. Parce qu’il était déjà installé, et qu’il avait l’impression que Brooke allait exploser à force de le regarder de la sorte. Et puis, il répondait à ses regards, en avait le souffle coupé, son imagination lui demandant d’arracher leurs vêtements sans attendre pour qu’ils fassent l’amour comme ils savent si bien le faire. Certains pensaient toujours que c’était trop, que c’était inhumain d’avoir envie l’un de l’autre tous les jours à tout moment du jour ou de la nuit, mais pour eux, c’était leur normalité. Installé sur son fauteuil, il laisse la jeune femme venir se caler sur ses genoux, plaque ses mains contre ses fesses, regard l’objet que pointe Brooke en haussant les épaules.    « Oui, mais je préfère le nôtre. Il est déjà imprégné de nous. »  Ce vibromasseur n’a pas été témoin de leurs ébats, n’a pas reçu leurs substances mélangées comme leur petit objet noir l’avait fait. Pinçant les lèvres, une de ses mains glissa vers la cuisse de la jeune femme, à laquelle il accrochait ses doigts tandis qu’il regardait autour de lui les objets de délit. Sur l’un, il aurait juré apercevoir du sperme presque frais, comme si cette boîte avait déjà servi à quelqu’un qui n’avait pas pu résister. « Je pense que oui. » Mais lui, il y toucherait pas, il avait déjà peur d’attraper une mst rien qu’en restant dessous. Lentement, il se penche en avant, ses lèvres venant coller quelques baisers fiévreux sur la gorge de sa partenaire, tandis que sa main glissait vers son entrejambe, qui semblait déjà humide malgré le tissu le séparant de son intimité. Se redressant pour plonger son regard dans le sien, il fronça les sourcils, petit sourire en coin. « Je regrette que tu n’aies pas mis une jupe. Tu me caches quelque chose, là-dessous ? » Il attrape le bord du pantalon de la jeune femme, souffle court alors qu’il se pince les lèvres, se sentant lui-même à l’étroit dans ce jeans. « Je crois qu’il y en a une qui me réclame… » souffle-t-il tandis qu’il lui lançait un clin d’œil, ne cachant pas non plus le plaisir qu’il prenait à être ici. Il n’avait pas le moins du monde envie de se relever pour qu’ils se dirigent vers les toilettes du musée, son membre serait trop douloureux pour ça. Non, il voulait se sentir en elle, immédiatement.

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MessageSujet: Re: sex and art are the same thing (brookcha)   sex and art are the same thing (brookcha) EmptyVen 25 Oct 2019 - 5:03

Tu gagnes toujours. Mais tu gagnes, parce que ce que tu veux, il le veut aussi. Sacha a autant, si même plus, envie de ton corps que toi du sien. Vous êtes sur la même page, vous parlez le même langage, vous dansez la même danse. Cette séance photo, c'est la pire idée que vous avez eue. C'est pire que de faire l'amour sur la scène du cabaret, pire que d'oser s'échauffer dans une exposition au milieu de tous les regards. C'est d'exposer vos plus intimes secrets non seulement aux yeux d'un photographe, mais à ceux de la lentille qui les capturera à tout jamais. Une image vaut mille mots, les mots s'envolent, ils passent, ils s'oublient. Mais les portraits marquent, restent, parlent pour eux. Et celui-là, en pleine action, il parlerait. Il parlerait de votre amour. Mais il exposerait aussi toutes vos vulnérabilités. T'as jamais été pudique, jamais eu peur d'exposer ton corps. T'as baisé partout où s'est possible de le faire, sans te soucier qu'on pourrait un jour tomber sur toi, nue, en pleine action. Mais avec lui, avec ton russe, rien n'est pareil. Quand il est question de faire l'amour avec Sacha, t'es fragile, t'es vulnérable, t'es pudique. Pudique que ton amour se dévoile au grand jour. Pudique qu'on le brise. Les gens vous défient déjà, ils vous jugent pour ce que vous êtes, pour oser vous aimer, on se moque que vous soyez des humains, on vous traite comme des animaux de foires, des animaux en cage au Cabaret, là pour les divertir Et, donc, votre vie privée ne l'est plus. Partenaire de vie, partenaire de show, y'a pas de ligne entre ce que vous êtes, y'a pas de ligne entre ce que les autres ont droit de vous faire ressentir. Et, pourtant, t'as envie de le faire. T'as envie de le mettre au défi, que son sexe se colle au tien, que vous menacez de vous lassez aller, là, devant les yeux d'un innocent. Le sexe, tu le connais depuis le plus loin que tu te souviennes. T'as commencé à te toucher assez tôt, à te faire du plaisir solitaire, sous la douche, dans la petite chambre qu'on te léguait à la maison d'accueil. Puis, avec des mecs. Tu te souviens de ta première fois, t'as toujours eu besoin de ressentir les autres, de te sentir rempli, complète. Mais, au fond, avant Sacha, t'as toujours été complètement vide. Y'a qu'avec lui que tu sens que la vie t'apporte quelque chose. Jaloux, vous touchez du bout des doigts le sujet de ce qui vous allume chez l'autre. Son type de femme te fait sourire. Au fond, c'est pas du tout ce que tu es avec lui. C'est qui tu étais, avant, avant que tu le rencontres lui. Tu ris, rire mélodique à ses oreilles en hochant la tête. Je prends note, commences-tu, Ce soir, je prends et je pars sans te poser de questions. La blague. Elle est bonne. Il sait que tu en serais incapable, que t'as besoin de la chaleur de ses bras sur ton corps nue, plus souvent en tenue d'Ève qu'habillée, pour trouver le sommeil. Qu'à présent que tu as goûté à l'accalmie qu'il t'apporte, tu ne peux revenir à la vie de célibataire que vous viviez. C'était inattendu, pour vous deux, deux âmes qui ne se laissent pas dominer, vous avez fini par trouver une façon de vous accorder, de vous emboiter pour que tout fonctionne sans éclater. C'était pas bien joué, au départ. Il te défiait, il voulait te montrer que t'étais un objet, qu'il était le maître de la danse, que tu devais l'écouter à la lettre, sans quoi tu serais morte, déchiqueter par ses lames. Des jolies, il y en avait eu des tonnes dans la salle, avant ton entretien. Des blondes. Des plus domptables, plus dociles. Tout ce qu'il aimait. Tu sais toujours pas pourquoi il t'a choisi, toi, parmi toutes elles, elles qui répondaient bien plus à ses intérêts, à ses envies. Toi, t'es obstinée. T'es importunée. T'es impolie. T'es impatiente. T'es imprudente. T'es indomptable. Et, entre vous ça a fait des flammèches avant de faire des coeurs. À force de parler de sexe, t'as tout ton corps qui s'éveille, qui le réclame. Sacha l'a compris. Il lit en toi. Il s'empare de ta main, guide vos pas vers la boite rose, la pièce intime, au centre de l'exposition, au centre des oeuvres qui ont égayé vos envies, vos désirs. Et si vos désirs sont déjà à l'apogée, si vos têtes sont pleines d'idées, cette pièce, elle, guide vos esprits dans l'interdit. Autour de vous se dressent des jouets sexuels, suspendus au plafond, placardés sur les murs. Certains sont colorés, d'autres en métal. Et au milieu, un trône vous attend. Trône dont Sacha s'empare, tel un roi, tel un dominateur. Il t'attire sur ses genoux, il effleure ses fesses, regards qui insinuent ce que votre imagination incite alors que tu resserres les jambes sur lui, votre respiration qui halète. T'as envie de lui. Quand n'as-tu pas envie de lui ? Ça en était presque vulgaire, tous ces objets qui semblent avoir servi aux autres, qui semblent avoir déjà été témoins d'amour qui ne leur appartenait pas. Et comme si ça les arrêtait, il plaque ses lèvres contre les tiennes dans un baiser fiévreux qui descendit dans ton cou, sa main quitte tes fesses pour trouver le chemin vers ton intimité qui mouille, qui veut s'ouvrir à lui, au travers de ton jean trop serré. Y'a rien que je te cache là-dessous, rien que tu ne connais pas déjà, lances-tu alors que tes hanches ondulent contre son membre déjà dur. Tes lèvres viennent retrouver les siennes, dans un baiser encore plus encore plus charnel que le premier échangé dans cette pièce. On a deux options, décrètes-tu avec une fausse sévérité dans la voix. Soit tu m'enlèves ce jean sur-le-champ, on fait l'amour ici et on recommence à la maison. Soit on fou le camp d'ici, maintenant.

FIN
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