| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| you stil get jealous (rafael) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: you stil get jealous (rafael) Mer 11 Sep 2019 - 4:26 | |
| Les pieds dans le sable chaud de fin d'après-midi, les orteils nus, sandales entre les mains, Beth attend sagement, un regard rivé sur la mer qui, à cette heure, s'agite dans tous les sens, la marée qui monte et qui frappe la rive, les enfants qui pataugent, insouciants, leur lisière de crème solaire sur le nez, les couples qui rentrent du boulot, main dans la main, qui marchent les pieds dans l'eau, les vieilles âmes qui promènent leur chien, spectacle que la brune regarde avec un grand plaisir, s'imaginant des histoires à consigner dans son calepin de notes pour des écritures futures. Elle ne passe pas par la plage après le travail, en temps normal, parce qu'elle a le luxe de travailler de la maison. Parfois, Beth sort de s'aérer le cerveau, tente de changer de décor pour augmenter sa productivité et s'installe dans des cafés locaux l'instant d'un après-midi, le temps de répondre à quelques courriels ou d'avancer la traduction de certains documents. Dans un tel cas, passé plutôt par les rues commerçantes de la ville pour retourner à la maison, ça lui donne l'impression d'être à Londres, de sentir l'achalandage qui lui manque de sa grande ville bien trop touristique. Mais, ce soir, c'est par la plage qu'elle passe. Elle ne change pas ses habitudes, elle attend plutôt Rafael à qui elle a donné rendez-vous, la veille, pour une limonade et une balade de fin d'après-midi. Un peu parce qu'elle ne pouvait se sentir loin de lui trop longtemps, beaucoup pour clore le sujet de leur différent. Jaloux, il s'était énervé sur la photo que la traductrice avait publiée sur ses réseaux sociaux, photo simple et sans aucune arrière-pensée qui avait attisé bien trop de colère. Et alors qu'elle attend son amant, les pieds qui s'enfoncent dans le sable doré, elle se permet d'apprécier ce qu'elle n'a pas la chance de voir à Londres. La mer, le soleil, la plage. Le paysage est beau, les gens ont l'air heureux et l'inspiration reprend. Elle tente d'attraper son calepin dans l'un de ses sacs, tout leur contenu se vide sur le sol. Merde !, lâche-t-elle, seuls gros mots qu'elle s'autorise à utiliser alors qu'elle se penche pour attraper sa tablette pleine de sable collant, ses crayons et ses notes un peu partout autour d'elle. Une main inconnue se pose sur les notes qui menacent de s'envoler, Beth lève les yeux, sourire sur les lèvres, pensant que Rafael volait à sa rescousse. Erreur. Un homme, fin vingtaine, barbe fine, cheveux blonds, sourire étincelant, surfeur, chemise ouverte et planche pas très loin, de dresse devant elle. « Permettez-moi de vous aider. » Il attrape les articles alors que la brune tend son sac pour les ranger et lorsqu'ils se relèvent, elle se permet de lui sourire en guise de remerciements. Merci, souffle-t-elle en remettant la lisière de son sac sur son épaule, oubliant l'issue de sa fouille, son calepin qui reste logé bien au fond du sac de toile. Elle tend sa main. Beth, se présente-t-elle avant d'apprendre le prénom du blond, Josh. Et, attendant son rendez-vous, elle laisse le temps passer en sympathisant avec cet homme qui l'a si gentiment aidé.
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Jeu 19 Sep 2019 - 0:53 | |
| beth ∞ rafael Rafael n’avait pas vraiment été jaloux dans sa vie de couple avec Héléna. Mais quand il s’agissait de Beth… Les choses étaient différentes. Beth, elle était jeune. Elle était belle. Elle était concrètement célibataire. Pas qu’Héléna soit moche, au contraire. Mais ils avaient le même âge et surtout elle avait ce petit objet sur le doigt qui repoussait instinctivement les hommes : la bague. Alors que BIl eth, elle, elle était libre. Elle pouvait toujours trouver un homme plus jeune, moins compliqué. Qui ne serait pas en plein divorce, qui n’aurait pas trop de travail. Qui ne l’aurait pas ghosté surtout, parce que c’était bien ça qu’il avait le plus merdé, Rafael. Alors oui, quand il avait vu cette photo sur instagram, cette main posée sur la cuisse de la jeune femme qu’il considérait comme la sienne, il avait vu rouge. Et plutôt que d’appeler, il avait préféré envoyer un sms. Plus simple. Apparemment, il s’agissait de son colocataire Milo. Mais il avait un peu de mal à le croire… Et quand bien même c’était lui, le contact restait assez intime. Trop intime à son goût. Raf, il n’aimait pas partager. Il ne pouvait pas partager. Et même si on ne possédait pas une personne, même si chacun était libre de ses choix, c’était sa Beth. Point final. Ok, ils n’avaient rien officialisé entre eux. Mais ils se voyaient, régulièrement. Ils s’embrassaient, s’échangeaient souvent des textos, ne jouaient clairement pas au scrabble quand ils se retrouvaient dans un lit… Ils avaient finalement convenu d’un rendez-vous sur la plage après le travail. Rafael avait hâte et en même temps il était un peu agacé. Il se sentait de mauvaise humeur mais d’un autre côté, il avait envie de voir Beth. Sa Beth. De la serrer dans ses bras. Quitte à lui faire un ou deux suçons, à défaut de pouvoir lui offrir une bague… Et le voilà qu’il quittait ses chaussures et ses chaussettes pour que ses pieds s’enfoncent dans le sable. Son regard se perdit un instant sur la vaste étendue d’eau, avant de chercher des yeux sa belle et tendre. Il fronça les sourcils quand il crut reconnaître Beth… En compagnie d’un plutôt bel homme. Décidément, elle en attirait des hommes ! C’était peut-être ce qui l’emmerdait le plus. Il n’aimait pas le sentiment que ça lui donnait. Il avait juste envie de tout envoyer péter. Peut-être que les choses seraient différentes si leur couple était officiel, mais il ne l’était pas. Il hésita un instant, pris le temps de respirer profondément et de se calmer, puis se dirigea vers les deux jeunes gens. Arrivés à leur hauteur, il s’éclaircit la gorge pour montrer sa présence. « Tu nous présentes ? » fit Rafael, un peu plus froidement qu’il ne l’aurait voulu. Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Jeu 19 Sep 2019 - 4:23 | |
| L'inspiration lui revenait. Londres l'avait brimé, l'avait tenu éloigné de son amour pour les mots, de trouver les bonnes façon d'exprimer comment elle se sentait, au fond, comment elle voulait faire briller ses personnages au travers des romances qu'elle leur inventait. Londres l'avait convaincu qu'elle n'avait pas l'étoffe d'une écrivaine, Beth la traductrice était bien plus utile pour la lignée des Ellington qui cherchait grandement à extrapoler leurs expertises aux quatre coins du continent. Beth s'était oublié jusqu'à ce qu'elle pose ses pieds pour la première fois dans le sable de l'Océanie, l'Australie lui donnant une toute nouvelle vision des mots, une nouvelle façon de les aligner les uns derrière les autres pour former un récit qui était le sien. Tout lui semble bien plus inspirant, ici. L'air, le soleil, la chaleur, elle se sent revivre au travers de ces petites merveilles qu'elle n'a pas eu la chance de côtoyer dans son quotidien britannique éloigné. Ces choses qui sont sans doute banales pour la plupart des natifs de Bowen la fascinent toujours, et ce malgré ses noces de paillettes au pays des kangourous. Ses retrouvailles avec l'homme qui a motivé la mutation en premier lieu en sont aussi un facteur important. Et pas que, Rafael contribue grandement à cette soudaine inspiration. Il ne le sait pas, d'ailleurs, l'aspirante auteure n'a pas eu la chance de lui parler de sa redécouverte des mots, et pourtant, il joue presque le dénominateur principal de l'équation de renouement. Sa tendresse, sa présence chaleureuse, il comble la brune sans même le savoir et c'est bien ce qui la charme davantage. Beth passe le plus clair de son temps à rêvasser de lui. Et quand elle ne rêve pas de ses bras, c'est bien parce qu'elle s'y trouve en temps réel. Inséparables, elle n'a visiblement pas de place dans sa vie pour un autre que lui : important de le préciser puisque l'homme semble penser le contraire si l'on se fie aux messages qu'il eut la gentillesse de lui accorder dès son premier faux pas. Faux pas selon lui. S'en est suivie querelles sur les gestes intimes, jalousie et marquage de territoire, Beth qui, au centre de tout ça, ne savait pas comment réagir. D'une part, elle peut comprendre la réaction de celui qu'elle espérait appeler le sien, si elle l'avait vu aussi tactile avec une autre qu'elle, elle aurait sans doute vu rouge. Par contre, la différence marquée dans leur personnalité, ou peut-être leur écart d'âge proéminent, étant faite ainsi qu'elle ne lui aurait fait aucune remarque, boudeuse silencieuse, coeur brisé en secret. D'une autre part, elle ne peut concevoir à une telle jalousie marquée, Milo, son coloc, étant le premier à lui avoir tendu la main dès son arrivée à Bowen. Il n'y a rien de plus entre eux, rien de romantique, rien de sexuel, qu'une amitié platonique. Mitigée dans le comportement de son amant, elle lui avait proposé un rendez-vous pour d'abord apaiser l'incendie, mais aussi en discuter calmement. Elle s'est donc dirigée vers le point de rencontre, sacs en main, alors que dans la foulée des idées, dans l'envie de conserver les mots qui naissaient dans son esprit à la vue des beautés nautiques, elle en fit tomber le contenu de ses bagages et fut aider par un surfeur passant sur son chemin. Beth se présente, sourire aux lèvres, avant que la discussion ne découle sur les banalités inconnues. Boulot, passions, passe-temps. « Pardonne-moi mon insolence, je ne veux certainement pas paraître intrusif », commence le blond alors que la conversation va de bon train. « Une jolie fille comme toi ne doit certainement pas être libre pour un rendez-vous, non ? » Beth sourit, lèvres pincées, timide. Elle secoue la tête. Je vois quelqu'un, dit-elle avec douce fermeté, juste assez pour lui faire comprendre qu'il ne sert à rien d'insister, Rafael ne pouvant être délogé dans son coeur, mais juste assez doux pour ne pas être insolente à son tour. Ça n'avait rien à voir avec le bébé, enceinte ou pas, Rafael demeurait son premier choix. Josh hoche la tête. « Il est bien chanceux, alors », conclut-il avant de changer de sujet, le surf étant un terrain plus sécuritaire pour diriger leur conversation jusqu'à ce qu'une ombre vienne se poser derrière elle. Elle le reconnaît presque à son raclement de gorge, se tourne vers lui souriante, heureuse d'enfin le retrouver, lui qui affiche un visage bien plus froid que celui de la brune. Elle fronce les sourcils à sa demande puis jette un oeil au blond qui lui tend la main. « Josh », dit-il avant de constater le malaise. « J'allais partir », continu-t-il alors qu'il perçoit l'irritation du brun. Beth secoua la tête, refusant d'être prise une nouvelle fois des colères de son amant. Non, dit-elle fermement. Rafael, je te présente Josh. Sa voix est calme, mais chaque mot est bien choisi, bien articuler. Elle soutient le regard de son amant. J'ai fait tomber le contenu de mon sac en t'attendant et il m'a gentiment aidé à tout ranger. Rien de plus qu'un simple geste de courtoisie. Elle pointe ensuite Rafael puis hésite un instant sur la façon de le catégorisé. Josh, je te présente mon copain, Rafael. Ils n'en ont pas parlé, leur couple n'a rien d'officiel, mais elle se dit qu'il sera content de savoir qu'à ses yeux il a cette importance. Merci pour tout, Josh, lui dit-elle, sous-entendant l'aide, leur conversation, mais son attitude, aussi, face à un Rafael pas trop agréable. Il hoche la tête avant de les laisser, récupérant sa planche de surf qu'il avait plantée dans le sable afin de secourir la brune. Et quand il s'éloigne, elle se retourne sèchement vers l'éditeur. Tu joues à quoi !?, demande-t-elle, les mains sur les hanches. J'ai pas la permission de parler aux hommes maintenant ? Ça ne lui ressemble pas, à Beth, mais les hormones coupent sa patience de moitié. Josh repasse près d'eux et dépose sa main sur l'épaule de Rafael dont Beth espère savoir garder son sang-froid. « Bien chanceux, Raf », dit-il en désignant la compagnie qu'il avait, en l'occurrence Beth, utilisant un diminutif alors qu'ils ne se connaissaient même pas. Beth reste silencieuse, regarde la scène à l'affut de la réaction de son homme.
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Jeu 19 Sep 2019 - 19:43 | |
| beth ∞ rafael Le mec en question s’appelait donc Josh. Et il avait très gentiment aidé sa Beth à ranger ses affaires. Oh, le chevalier sur son cheval blanc… Oui, ça l’agaçait. Parce que ce n’était pas n’importe quel type. Il avait un corps de surfeur, une tête à en faire tomber plus d’une dans ses bras et un sourire du type colgate (marque de dentifrice, je sais pas si vous avez ça chez vous xD). Alors qu’il le regardait de façon très froide, il détourna les yeux quand Beth prononça le mot “copain”. Alors c’était officiel ? Ils étaient ensemble ? Ca lui faisait bizarre, à son âge, de dire copine. Ca faisait un peu enfantin. Mais c’était de l’âge de Beth après tout. Et surtout, devant ce bel homme, elle affirmait qu’elle n’était pas disponible. C’était la preuve qu’il attendait, le petit quelque chose qui calmerait peut-être sa jalousie. Alors d’accord, ils allaient peut-être jaser dans Bowen. Peut-être que de se montrer avec Beth compliquerait son divorce. Mais il préférait ça plutôt que de se montrer jaloux à tout bout de champ, juste parce que rien n’était officiel. Il allait répondre à Beth mais l’autre ramena encore sa fraise en lui touchant même l’épaule. Rafael grimaça au petit surnom qui n’avait rien à faire là et finit par se dégager pour stopper tout contact. « Merci. Tu peux nous laisser maintenant, les vagues t’attendent. » tenta-t-il de dire sans être trop impoli ou méchant. C’était le mieux qu’il avait pu faire pour le coup. Josh finit par les laisser non sans poser un dernier regard sur la jolie Beth, les laissant désormais seuls. « Non mais t’as vu ce type aussi ? Il m’a provoqué pour me faire chier. Et crois-moi qu’il a bien regardé tes fesses. Tu peux parler à d’autes gars, mais ce genre de gars-là, il vient pas juste pour discuter. J’suis sûr qu’il t’a demandé ton numéro. » Il se frotta le visage avant de soupirer. Finalement, Rafael se posa dans le sable et invita Beth à faire pareil. Il était quand même touché qu’elle le présente comme étant son copain. Il tourna la tête vers elle. « Alors c’est officiel, nous deux ? » Ca l’aiderait à calmer sa jalousie. Il voulait faire confiance en Beth. Après tout, on ne l’avait jamais trompé, et il était certain que ça n’était pas son genre à elle. Alors relax, Raf. Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Jeu 19 Sep 2019 - 23:28 | |
| La jalousie de Rafael jette un froid entre le trio par défaut, Josh qui pince les lèvres malaisé tentant de se défiler et Beth qui, offusquée par le manque de confiance de son amant, insiste pour les présenter adéquatement. Elle tente d'apaiser les ardeurs du brun qui bouillonne, qui se prépare à lui faire une nouvelle crise qu'elle n'est pas prête à supporter de nouveau. La brune n'est pas dans son état normale, les hormones de la grossesse qui brouille sa réelle personnalité. Elle les présente donc, mettant l'accent sur les mots aidé et copain afin de faire comprendre aux deux partis leurs rôles respectifs, quelles que soient leurs intentions respectives et par cette intervention, celles de Beth sont claires : Josh n'est rien à ses yeux. Pas un potentiel plan d'un soir, ni même un ami. Il n'est qu'un inconnu mis sur son chemin par le destin pour lui venir en aide tel un bon samaritain. Une fois les présentations faites, remerciements accordés à celui qui les mérite, Beth et Rafael se retrouvent seuls, le regard de la Britannique qui se pose sévèrement sur lui, le martelant dès lors d'un reproche bien aiguisé, son ton de voix déjà exaspéré alors qu'ils se sont à peine salués. Josh réapparaît, soulignant la chance du trentenaire avant de vouloir passer son chemin et de les laisser définitivement seuls dans leur tête-à-tête prévu, ce qui irrite l'écrivain qui le remercie vite fait avant de l'inviter très ouvertement à les quitter. Beth lui accorde un regard désolé avant de laisser le blond s'éloigner et de reposer son regard sur Rafael qui reprend la conversation là où elle était, avant qu'ils soient interrompus. Quand il parle des fesses de la brune, elle fronce les sourcils, le regarde comme s'il exagérait ses propos. Et une fois son monologue terminer, Beth secoue longuement sa tête, laissant un soupire bien profond s'échapper. Il ne t'a pas du tout provoqué, il t'a à peine rien dit !, réplique-t-elle en lui rappelant la situation. T'es arrivé ici sans me saluer et t'as commencé à faire ton jaloux parce que je discutais avec lui, de vous deux, tu l'as bien plus cherché. Beth fronce les sourcils davantage. Et encore, si on était en train de flirter, je ne dis pas, mais, là, il n'y avait absolument pas matière à s'énerver. Encore une fois, tu ne me fais pas confiance. Secouant la tête, elle tourne le regard vers la mer qui s'agite, un peu comme eux, fin de journée qui fait monter la marrée, la brise fraîche de fin de journée qui fait voler sa robe fleurie rouge dans tous les sens, les volants de ses manches qui dansent dans le vent. Qu'est-ce que ça change qu'il ait regardé ou pas mes fesses, il ne les a pas touchés. Tu vas crever les yeux de tous les hommes potentiellement susceptibles de me reluquer pour éviter ce genre de situation ? Elle demande, mais elle connait la réponse. S'il le pouvait, Rafael ne ferait pas que leur crever les yeux, il leur couperait le membre au passage. Beth le regarde se poser sur le sol, il l'invite à l'imiter, à profiter de la chaleur du sable contre leur peau, mais elle refuse, préférant enfouir ses mains dans les poches de sa robe d'été, franchement blessée par son attitude de mâle alpha tentant de marquer son territoire. Et Beth, elle était bien plus qu'un territoire à marquer. Je ne sais pas vraiment. Son regard passe de Rafael à la mer, elle croise Josh au loin, planche en main, qui marche vers les vagues qui se heurtent contre la baie, prêt à les monter, puis s'éteint sur le soleil qui l'éblouie, qui lui fait oublier un peu toute cette folie, qui replacera certainement ses idées. Étaient-ils vraiment un couple ? Ils n'en avaient pas parlé. Je n'ai pas réfléchie à ça, je t'avoue. Mais ça sonnait mieux que de te présenter comme mon amant, non ?
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Sam 21 Sep 2019 - 0:06 | |
| beth ∞ rafael « Il m’a provoqué en m’appelant Raf alors qu’il ne me connait pas. Et en me touchant l’épaule, aussi. Pis t’as peut-être pas vu mais moi je te le dis, il t’a maté le cul en partant. Non je ne vais crever les yeux de personne mais c’est juste un manque de respect total de te reluquer alors que je suis juste à côté. » C’était simplement de la provocation. Ce mec le provoquait. Et il lui fallait énormément de self control pour ne pas lui en coller une. Parce que clairement, il avait failli lui mettre un coup. Rafael avait fini par s’asseoir dans le sable mais sa belle ne voulut pas la rejoindre. Elle semblait vexée, pour autant ce n’était pas lui qui postait des photos ambigû sur son instagram. Il demanda finalement si c’était officiel eux deux. Il espérait qu’elle dise oui. Mais il avait peur qu’elle ne change d’avis après son comportement d’aujourd’hui. Elle répondit finalement qu’elle ne savait pas, et ce n’était pas la réponse qu’il attendait. Il soupira doucement avant de s’allonger totalement dans le sable. Il en serait couvert en se relevant mais tant pis, il avait besoin de détente. En général les gens apportaient des serviettes pour se poser sur le sable mais puisqu’il n’avait rien prévu, tant pis. « J’ai envie que ce soit officiel. » annonça Raf alors qu’il la regardait, elle, toujours debout. Il ferma finalement les yeux et soupira. Tant pis si ça compliquait les choses. Il voulait qu’on sache que c’était sa copine et qu’elle n’était pas disponible. C’était le seul moyen. [color=#5b688f] « J’suis désolé, d’avoir été jaloux comme ça. Je sais que j’ai fait une erreur et j’ai eu peur que tu n’arrives jamais à me pardonner, que tu préfères rencontrer quelqu’un d’autre. »[/colo] Il finit par se redresser, effectivement le dos plein de sable, avant d’attraper la main de Beth. Il n’était pas à genou, mais presque. « Alors me ferais-tu l’honneur de devenir ma petite-amie ? »Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Lun 23 Sep 2019 - 3:41 | |
| Était-ce la différence d'âge qui creusait le fossé entre Beth et Rafael ? Était-ce leur différence qui exprimait pourquoi ils ne voyaient pas du tout la situation du même oeil ? Ou était-ce seulement parce que sa jalousie à elle n'est pas mise à l'épreuve ? Jalouse, Beth l'est. Craintive ? Bien sûr qu'elle l'est. Beth a tout abandonné pour l'Australie, laissant derrière elle tout ce qu'elle connaissait et prenant le risque de tout perdre avant même de l'avoir retrouvé, son Rafael. Lui qui sait ce qu'il veut dans la vie, qui a une tête sur les épaules, qui pourrait réaliser que la jeunesse de sa douce idylle n'est finalement pas ce qu'il veut, ce qu'il recherche dans une femme, dans une partenaire de vie. Elle est folle de penser comme ça, mais elle ne peut nier cette peur, cette même peur qui alimente la brune à garder son secret. Parce que si elle le lui dit, si elle ouvre complètement son coeur, si elle lui montre sa vulnérabilité, elle ne pourra retourner en arrière s'il décide de vivre le reste de sa vie sans elle. C'est gros, ces pensées qui pèsent déjà alors qu'ils ne sont pas même officiels, et pourtant, c'est qu'il se cache en elle quelque chose qui, qu'ils le veuillent ou non, les unira pour toute une vie, si elle se permet de le lui confier. Main sur son ventre, elle l'écoute lui cracher presque au visage toute la haine qu'il a pour la troisième roue de leur carrosse, provocation qu'il jure avoir reçue de la part de Josh. Et elle soupire quand il répète que le surfeur a osé lui reluquer le derrière. Et, il faut dire qu'avec la grossesse, il a bien grossi ce derrière. Pas étonnant qu'on le regarde. C'est que j'en ai un beau, qu'elle a envie de lui dire pour détendre l'atmosphère. Mais elle se tait. Elle se tait en secouant la tête. Tu ne peux pas contrôler les autres, Rafael. Et on y sent son exaspération. Si t'as pas confiance, à quoi ça sert ? Parce que Beth ne peut pas contrôler le regard des autres, ni même leurs commentaires. Et s'il lui fait une scène chaque fois que ça se produit, ils ne survivraient pas une année ensemble. Il s'assoit, presque affaissé par leur conversation, le sable s'immisce sur sur pantalon, Beth le regarde, du haut de ses trois pommes, plus grande que lui pour la première fois, les mains dans les poches de sa robe fluide qui cache le petit rebondit que son abdomen cache. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas s'ils sont officiels. Elle ne sait pas parce que c'est tôt. Parce que c'est rapide. Parce qu'elle veut, mais elle a peur. Parce qu'il n'est pas totalement divorcé. Parce que c'est flou. Parce que tu l'apprécies, mais que c'est fragile. Mais il a envie. Il a envie que ce soit officiel. Et il attrape la main de Beth, il la regarde dans les yeux, il lui demande d'être sa petite amie, d'être sienne. Son coeur manque un battement, elle n'arrive plus à respirer. Je..., la seule chose qu'elle arrive à prononcer. Main moite, elle le fixe. Elle ne sait pas. Elle veut dire oui, évidemment qu'elle veut dire oui, mais son secret pèse. Et la terre s'arrête de tourner. Beth se penche dans le sable qui réchauffe à présent ses genoux. Elle pince les lèvres. Je ne sais pas..., souffle-t-elle à nouveau. Je le veux, s'empresse-t-elle de répondre avant de voir le visage de son beau se décomposer. Je le veux, crois-moi... mais je ne sais pas si c'est une bonne idée. Elle attrape ses deux mains, les caresses. Rafael, je ne peux pas être ta petite-amie, penses-y deux instants. Son coeur se brise. T'as pas signé le divorce, encore. Qu'est-ce que les gens vont dire ? Que tu quittes Héléna pour une gamine ? Ou parce qu'elle porte ton enfant ?, pense-t-elle. Il y a quelque chose qui nous unit, Rafael, et je ne veux pas m'en séparer, souffle-t-elle, mais je ne pourrai pas accepter qu'on te dépeigne comme ça sur la place publique.
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mar 1 Oct 2019 - 23:11 | |
| beth ∞ rafael Beth ne voulait pas rendre les choses officielles. Elle était plus raisonnable que Rafael qui, à cet instant, se fichait totalement du divorce. Peu importait ce qu’il perdait, s’il donnait la moitié de son argent, s’il se faisait totalement plumer. Il voulait être avec Beth, encore plus après l’avoir vu avec ce type, ou après avoir vu cette photo sur instagram. Il était persuadé qu’il serait beaucoup moins jaloux si les choses étaient officielles entre eux. A sa réponse, il soupira. Elle ne voulait pas. Elle voulait attendre. Mais lui il ne voulait pas attendre, il ne supporterait pas. Il allait finir par réellement péter un câble et surtout péter la gueule à un pauvre innocent. « Je m’en fous des autres Beth. Ca m’est égal ce qu’on dira sur moi, ou ce que mon beau-père me prendra. Tout ce que je veux garder, c’est ma maison d’édition… Et toi. C’est toi qui comptes. Je peux accélérer le divorce. Accepter leurs demandes. J’m’en fiche. Je veux juste être avec toi. » Et il ne savait même pas qu’elle était enceinte. Ni même si elle voulait un enfant. Elle lui avait d’ailleurs fait comprendre qu’elle n’était pas sûre d’en vouloir, c’était pour dire s’il était bien piqué d’elle. Il finit par attraper doucement son bras pour la faire s’asseoir contre lui, et passa un bras autour de ses épaules. « Je veux que ce soit officiel. Tout le monde n’est pas obligé de savoir, on n’est pas obligés de le dire à tout le monde, mais entre nous… Entre nous au moins, je veux que ce soit officiel. Pour que… pour que j’sois moins jaloux. Je veux pas qu’on prenne ma place. J’ai pas envie de me méfier de tous les beaux mecs qui passent. » Il laissa traîner ses lèvres sur l’épaule de la jolie jeune femme, ses bras enserrant désormais son corps. « C’est vrai que je l’ai aimée, Héléna. C’était ma femme. C’était tout. Et elle sera toujours importante. Mais on a décidé de rompre, elle était d’accord, moi aussi. Et… je t’ai rencontrée. J’ai ressenti quelque chose que j’avais pas ressenti depuis des lustres, avec toi. J’ai plus envie de te lâcher. J’ai pas envie qu’on te vole à moi. Alors deviens ma petite-amie s’il te plait… »Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Jeu 3 Oct 2019 - 3:34 | |
| Il jure qu'il se fou des autres, que ce que l'on raconte sur lui n'a pas d'importance. Et, pourtant, ça ne s'applique qu'à sa relation avec Héléna. Quand il s'agit de ce que les autres pensent de Beth, Rafael se transforme, la jalousie l'emporte sur la raison et le voilà, à nouveau, dans une crisette qui déplait à sa douce. Douce qu'il souhaite faire sienne, sienne officiellement, plus qu'elle ne l'est déjà. Il parle d'accélérer le divorce, de vouloir tout perdre, si c'est ce qu'il faut pour être avec elle. Et, sans cacher la vérité, ça lui fait du bien, à la brune, de sentir qu'une personne dans sa vie tient autant à elle qu'il souhaite tout perdre si c'est ce que cela prend pour être heureux à ses côtés. Qui ne voudrait pas d'un homme qui lui dise ces choses-là. Attendrie, elle fixe leurs mains entrelacées, mains qu'elle caressait alors qu'elle refusait de mettre des mots sur eux, de cacher encore leur relation pour qu'elle ne lui nuise pas. Divorce ou pas. Beau-père ou pas. Il y aurait des langues sales pour les dépeindre sur la place publique, pour exposer leur relation au grand jour, s'ils l'officialisaient. Et quels seraient les dommages collatéraux sur son entreprise ? Voilà que Beth hésitait alors qu'au tout départ, elle avait fait tous ces kilomètres dans le seul but de le retrouver, lui, l'homme qui hantait ses pensées. Et maintenant qu'elle l'a, qu'il ne veut qu'elle, la voilà qui le repousse. C'était à ne rien y comprendre, de l'extérieur. Et, pourtant, elle avait de bonnes raisons d'hésiter. Il tire sur son bras, la force à s'approcher de lui, se cale contre son corps et sa présence perturbe ses pensées, il brouille les cartes de son jeu, presque au point de lui faire changé d'idée. Et il renchérit, expliquant à nouveau les raisons pour lesquelles il préfèrerait qu'ils soient officiels. Beth fronce les sourcils. C'était donc ça, au fond, qui cachait l'empressement, l'idée de mettre des mots sur eux pour mieux la posséder. Ce n'était pas ça, mais les hormones et la naïveté lui faisait comprendre de travers, à la brune qui, à présent, regarde son amant d'un drôle d'être. Pourquoi mettre un nom sur ce que l'on a déjà ? Elle soupire, il pose ses lèvres contre sa peau dénudée. Des frissons parcourent tout le corps de l'Anglaise, sa peau se hérisse alors que ses yeux se referment, tête qui s'envoie légèrement valser vers l'arrière avant de reprendre ses esprits. Que ce soit officiel ou non, Rafael, tu agiras comme tu agis, parce que c'est la personne que tu es. Nouveau soupire, elle se décale pour mieux le regarder. Mots sur ce que nous sommes ou pas, j'ai pas le besoin d'aller chercher ailleurs. Je n'en ai pas envie. Et il faut que Rafael le comprenne avant toute chose. Des hommes de mon âge, plus facile d'accès que toi, sans histoire de divorce ou d'ex-femme encore dans les parages, il y en a des tonnes. Ici et en Angleterre. Ce n'est pas pour lui faire mal qu'elle lui lance tout ça, bien au contraire, elle tente de défendre ses intentions, sans que les mots prennent l'emprise sur eux. Ce n'est pas d'eux que j'ai envie. C'est de toi. Sans que les mots nous contraignent, sans que l'on se classe dans une catégorie. Étant tous les deux dans le domaine littéraire, ils savaient mieux que personne la puissance des mots. Et Beth refuse de se classer dans quelconque catégorie tant qu'elle ne se montrerait pas totalement honnête avec Rafael, pas avant de lui avoir parlé de sa grossesse. Ce mensonge qu'elle lui cache depuis maintenant quatre mois. J'ai plus envie de te lâcher non plus, mais il y a tant de choses que l'on ne s'est pas encore dites. Et de ces choses, elle insinue son secret. Petite-amie ou pas, je te promets qu'on ne me volera pas à toi. Personne ne voudrait d'elle, de toute façon, dans quelques mois, quand son ventre aura tellement grossi que ses jeans levis ne lui feront plus.
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mar 22 Oct 2019 - 1:24 | |
| beth ∞ rafael Beth n’avait pas envie d’être officiellement sa petite-amie. Et c’était bête, mais ça lui brisait légèrement le coeur, ou plutôt ça l’inquiétait. Parce qu’il n’était pas jaloux de nature. Ou peut-être qu’il l’était... Mais que les années de mariage et surtout de confiance l’avaient rendu plus sage. Moins fougueux. C’était peut-être aussi une part de ce qui faisait leur divorce. La routine. Si leur couple avait été aussi fort qu’au début, certainement qu’ils n’auraient pas rompu juste parce qu’ils n’essuyaient que des échecs. Le couple s’était effrité au fur et à mesure et cet ultime échec n’avait fait que briser le petit lien qui restait entre eux. Ils se porteraient toujours dans le coeur de l’un et de l’autre, bien sûr. Mais ils avaient été trop proches, trop amoureux, pour rester amis par la suite. De toute façon ce ne serait pas respectueux par rapport à Beth, de continuer à voir Héléna après le divorce. « Parce que j’ai envie de faire de toi ma princesse Beth. J’ai envie que ce soit officiel. Qu’on pose les mots… » Il n’avait plus l’âge de “voir où ça mène”. Lui, il voulait s’engager. Il voulait réellement s’engager et ne voulait pas juste s’amuser ou faire passer le temps. Bien sûr ce n’était pas ce que Beth voulait non plus, et ce n’était même pas ce qu’elle sous-entendait. Mais ça sonnait comme ça dans sa tête… Malgré tout, les mots de la jolie jeune femme le rassuraient. Elle ne voulait pas d’autre homme que lui, et c’était tout ce qu’il voulait entendre. Lui non plus ne voulait personne d’autre. Il finit par l’embrasser doucement, laissant ses bras l’enserrer un peu plus fort. « D’accord. Alors on reste comme ça. Je… te promets d’essayer de me contrôler. Mais c’est plus fort que moi, t’es tellement… t’es tellement jolie Beth. Tellement parfaite. J’ai trop peur. Je suppose qu’il nous faudra du temps pour se faire confiance, et surtout du temps pour que j’arrête d’agresser tous les mecs qui te parlent… » Il se frotta la nuque, un peu mal à l’aise du coup. « Et si on allait se baigner un peu ? Pour oublier tout ça ? » L’eau devait être fraîche à cette heure et il n’avait pas de maillot de bain sur lui, mais se jeter à l’eau avec Beth, c’était assez symbolique au final. Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mer 23 Oct 2019 - 16:34 | |
| Entre l'envie et la raison, il y a bien des différences. L'envie, elle l'a, Beth. Elle a fait des milliers de kilomètres, parmi toutes les destinations possibles pour sa mutation, pour le retrouver. Évidemment qu'elle a envie de rendre les choses officielles, de n'avoir que lui dans sa vie, de se réveiller à ses côtés le matin. Mais pour ça, elle devrait être honnête. Et elle ne l'est pas. La brune lui cache le plus gros des secrets, secret qui ne la concerne pas qu’elle : il en est aussi une part importante. Cet enfant, ils l'ont fait à deux. Ils l'ont fait ensemble. Ils ne savaient pas qu'ils en auraient un, d'accord, mais ils sont tout de même les deux là-dedans. Beth cache la vérité à Rafael depuis quatre mois, quatre mois sans être complètement transparente. Quatre mois qu'elle aurait pu lui avouer qu'enfin il serait père. Seulement, pas le genre de père qu'il souhaitait. Rafael est plutôt vieux jeu. Il aime courtiser, il souhaitait que sa vie se passe en ordre, mariage et ensuite bébés. Mais le divorce est arrivé, puis il a rencontré Beth et tout s'est bousculé. Rien ne se passe comme il aurait pu l'anticiper. Il ne sait rien, c'était ça, la réelle excuse aux refus de la traductrice. Le divorce en fait partie, mais à titre de raisons secondaires qu'elle évoque comme excuse pour éviter de lui sortir la vérité, là, sur la plage. Plus elle attend et plus le choc sera énorme, elle le sait. Elle le sait, mais elle n'en a pas le courage. Rafael insiste. Il veut mettre les mots, coller une étiquette sur ce qu'ils sont en train de bâtir. Au fond, c'est tout ce que Beth voulait entendre pour que le courage lui vienne, pour qu'elle lui avoue, enfin, qu'ils étaient déjà, à leur manière, une famille étiquetée. Les bras de l'homme se resserrent autour d'elle, viennent l'approcher encore plus de lui, assez près pour qu'il pose ses lèvres contre celles de la jeune adulte. Un doux baiser qui scelle leur dispute inutile, qui leur permet de passer à autre chose. Il promet de faire des efforts. Beth lui sourit, caressant du bout de son pouce le visage de l'éditeur. Elle s'arrête quand il parle de sa beauté. Arrête !, dit-elle en riant. Je tâcherai d'être moche, alors. Elle hoche la tête, comme si cela pouvait être la solution à leur problème. Je serai tellement moche que plus personne ne voudra m'accoster. Comme ça, tu n'auras même pas à te soucier d'agresser des garçons. un rire vient se joindre à ses aveux. Elle blague, elle veut oublier leur dispute. Puis, elle pose ses lèvres contre la joue de Rafael, avant qu'il ne lui propose une baignade spontanée. Se baigner ?, répète-t-elle, perplexe. Mais, je n’ai pas de maillot sur moi ! Elle est paniquée. Complètement paniquée. En maillot, il découvrira son secret. Maintenant, elle ne peut plus le cacher, son ventre. Il est là.
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mer 23 Oct 2019 - 16:52 | |
| beth ∞ rafael « Tu pourrais porter tout ce que tu veux que tu serais toujours magnifique… » murmura Raf avec un petit sourire béat sur les lèvres. Il proposa finalement une petite baignade qu’elle refusa très vite. Rafael réfléchit et comprit que pour une femme, c’était plus difficile d’aller se baigner en sous-vêtements qu’un homme. C’était simplement ce qu’il pensait à cet instant sans chercher plus loin. En même temps, pourquoi est-ce qu’il le ferait ? Il avait totalement zappé lui, qu’ils ne s’étaient pas protégés ce soir-là. Sûrement un acte manqué d’ailleurs, tellement qu’il voulait un enfant. Il n’avait pas vu qu’elle avait grossi non plus, parce qu’elle le cachait très bien et qu’elle pouvait bien prendre dix kilos qu’il serait toujours hypnotisé par son regard. Il hocha finalement la tête. « Je pensais que tu avais prévu, comme t’avais proposé de venir ici. Alors… On peut juste aller mettre les pieds dans l’eau ? Ca va ça ? » C’était plus fort que lui, dès qu’il voyait de l’eau, il voulait aller dedans ! Alors pour le coup il allait se contenter de mettre les pieds dans l’eau, mais il aimerait bien venir passer une journée à la plage avec Beth. Il eut une absence de quelques secondes, s’imaginant une petite sortie familiale à la plage. Beth, lui, leurs deux enfants. Oui, deux. C’était bien, deux, non ? Ok, c’était un peu tôt pour penser enfants avec Beth car en effet, il était un peu conventionnel Raf. Il avait imaginé sa vie familiale souvent. La rencontre, le mariage, les enfants. Et puis Beth, elle était jeune, elle n’avait pas l’air prête à devenir maman, et clairement, on ne faisait pas un enfant à quelqu’un que l’on connaissait depuis très peu de temps, même si les sentiments pointaient le bout de leur nez. Elle accepta une petite balade les pieds dans l’eau alors ils se dirigèrent vers la vaste étendue d’eau bleue et, main dans la main, commencèrent à marcher. Oui, ils n’étaient pas très discrets, mais il n’en avait rien à battre. En plus, il n’y avait pas grand-monde à cette heure-ci et par cette température. « Alors, comment a été ta journée ? »Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mer 23 Oct 2019 - 18:08 | |
| Il avait toujours les bons mots, Rafael. Beth lui sourit timidement, son coeur battait forte contre sa cage thoracique, si fort qu'elle crut qu'il pouvait l'entendre. Si fort qu'elle sut qu'il n'était pas un mec comme les autres, pour elle. Les sentiments, ils commençaient à s'installer, à menacer de rester. Beth replaça une mèche de ses longs cheveux qui s'était perdue au vent derrière son oreille. Tu surestime ma beauté, ajouta-t-elle, gênée. Personne ne l'avait trouvé joli comme lui. Personne ne l'avait fait sentir aussi importante que lui. Puis, il lui proposa une baignade. Proposition qui fit sursauter la brune, paniquée à l'idée de devoir se dévêtir devant lui et devant tous les autres qui menaçaient de découvrir son secret avant Rafael. Rafael qui lui ne semblait porter aucune attention particulière au corps de la Britannique et à ses courbes qui, durant les dernières semaines, s'étaient accentuées, presque hypnotisé par son regard. Au fond, elle aurait peut-être souhaité qu'il le remarque, son ventre, qu'il l'adresse. Sans quoi, elle n'aurait pas eu à prendre son courage à deux mains pour le lui avouer. La réaction de Beth fut démesurée quant à la proposition de son amant. Se baigner, à la plage, c'était plutôt habituel. Puis, c'était elle qui avait prévu ce lieu de rencontre. Elle se mordit la lèvre, malaisée, avant de reprendre la parole. Nous n'avons pas la mer chez moi, elle n'est pas aussi accessible qu'ici, commença-t-elle, j'avais envie de voir sa beauté, mais j'ai complètement oublié qu'on pouvait s'y baigner. À moitié faux, elle baratina cette excuse qui semblait fonctionner. Puis, tu ne voudrais certainement pas que d'autres que toi puissent observer ce qui se cache sous ma robe, non ?, demanda-t-elle en profitant de la jalousie de son homme pour cacher sa propre angoisse que les autres puissent observer son corps, plus précisément son ventre. Rafael proposa donc d'aller se tremper les pieds. Les pieds, ça me va, accepta finalement Beth à la solution de rechange qui faisait, cette fois, son bonheur. Rafael attrapa sa main pour la guider, il oubliait presque qu'ils n'étaient pas seuls, tous les deux, lui qui avait voulu officialiser leur relation quelques minutes plus tôt n'en avait rien à faire des gens qui pouvaient les voir. Beth se laissa tenter par la douceur de son geste, se surprenant même à coller son corps contre celui de l'éditeur lorsqu'ils prenaient des poses pour regarder l'horizon et ce qui se dessinait un peu plus loin que le bleu de la mer. Les vagues fracassaient leurs jambes alors qu'ils avaient laissé leurs chaussures sur le sable. Épuisante, commenta la brune lorsqu'il lui demanda comment s'était passée sa journée. On dirait que je ne me suis jamais réellement remis du décalage horaire, prétexta-t-elle alors qu'en réalité le premier trimestre de sa grossesse venait à peine de se terminer et qu'il était reconnu pour fatiguer les futures mamans. Et toi, alors, tu as trouvé le prochain prodige littéraire ? Ils étaient tous les deux dans le domaine de la littérature, sujet qui les avait rapprochés, à la base, tous les deux. C'était facile d'en parler, ensemble. Ils comprenaient le jargon du milieu. Ils marchèrent un peu plus loin, mains toujours liées jusqu'à ce que Beth se défasse de l'emprise de son amant pour feinter de toucher la température de l'eau. Elle n'est pas très chaude, une chance que je n'avais pas de maillot de bain sur moi. Mais, alors qu'elle se relevait pour reprendre la main de Rafael, elle emporta avec elle une grande vague d'eau salée qu'elle envoya directement sur Rafael dans un rire enfantin. Oups, pardon, s'excusa-t-elle faussement, les mains devant la bouche, Rafael complètement trempé.
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| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mer 30 Oct 2019 - 0:29 | |
| beth ∞ rafael Beth marquait un point, Rafael n’avait pas forcément envie que tout le monde voit sa magnifique petite-amie en maillot de bain. D’un autre côté, il n’avait pas non plus envie d’être un de ces types qui gâchait la vie de sa copine juste parce qu’il était jaloux. Alors il se promit intérieurement de travailler sur cette toute nouvelle jalousie qu’il se découvrait. Pour la maîtriser et si possible la supprimer définitivement. Enfin… Non, dans un couple il fallait garder une pointe de jalousie. Parce que la jalousie prouvait au monde et surtout à la personne qu’on tenait à elle. Mais il ne fallait pas en faire trop. Il ne fallait pas agresser la moindre personne de type masculin qui approchait, ni même en venir à fouiller le portable ou à épier les réseaux sociaux au moindre faux pas. Il ne s’était pas senti autant en danger avec Héléna. Parce qu’ils étaient mariés, parce qu’ils avaient le même âge. Mais sortir avec une femme plus jeune, outre la question de la maturité - car Beth n’en manquait pas - c’était terriblement angoissant. Quand il aurait cinquante ans, est-ce qu’elle voudrait toujours de lui ? Il n’en était peut-être pas là, mais bon… « Je ne pourrais pas te garder couverte éternellement… Tant pis si les autres te regardent. Du moment que tu me regardes… » Il fit une moue adorable comme pour l’amadouer. Les pieds dans l’eau, main dans la main, c’était assez agréable. Il s’intéressa alors à sa journée et la belle répondit qu’elle avait encore un peu de mal avec le décalage horaire. Il comprenait totalement, pour certaines personnes, il fallait un long moment pour s’habituer. Surtout qu’ici, en Australie, les saisons étaient inversées et ça pouvait dérouter. « Alors après cette petite balade on pourrait rentrer chez moi et je pourrais te faire couler un bain pour te détendre. Sans arrière pensée. » Il n’avait pas envie de la brusquer à propos du sexe. Ils n’avaient encore rien fait depuis qu’elle était revenue dans sa vie et ça ne le dérangeait pas. Il était prêt à prendre le temps, à la redécouvrir petit à petit. Sans se douter que ça pouvait cacher quelque chose... « Eh bien figure-toi que j’ai un très bon livre entre les mains en ce moment. Et notre traductrice est en congés maternité… » Il lui lança un petit regard. Peut-être pouvait-elle collaborer avec lui ? Ce serait le duo parfait. Et il avait besoin d’une traductrice, donc ça tombait plutôt bien. « C’est vrai qu’on gèle un peu ! Ehhh ! » Elle osait l’éclabousser ? VRAIMENT ? Il se permit d’en faire de même en lui envoyant de l’eau. On dirait des gamins ! Il aurait voulu la prendre et la couler mais ils avaient certainement leurs téléphones sur eux… Alors il se contenta de l’éclabousser aussi. « Si mon téléphone est mort, tu m’en repaies un ! » Il rit. En vrai il s’en fichait. Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you stil get jealous (rafael) Mar 5 Nov 2019 - 21:06 | |
| Il ne pourrait pas la garder couverte éternellement, mais s'il l'avait pu ça aurait été à l'avantage de la brune qui usait de la jalousie de son amant pour maintenir son corps qui changeait caché des yeux des curieux. Si Rafael n'avait pas fait de commentaires sur la belle qui, visiblement, commençait à laisser sa grossesse paraître sans pouvoir la cacher complètement, il ne l'avait pas encore vue complètement nue, pas depuis son arrivée surprise. Et si leur rencontre dans le pays d'origine de la traductrice avait été charnelle, ici, à Bowen, ils semblaient vouloir faire les choses comme elles se devaient, prendre leur temps et apprendre à se connaître différemment que sous les draps. Et ce n'était pas plus mal, au fond. Je n'ai de yeux que pour toi, ajouta-t-elle à la demande de Rafael, sourire sur ses lèvres. Ce n'était pas que pour le rassurer, Beth le pensait. Elle n'en avait rien à faire des autres, des plus jeunes ou des plus musclés, des plus grands ou des plus forts. Âge, physique, ça ne remplaçait pas ce qu'elle ressentait pour le brun, ce qu'il déclenchait dans son bas ventre, ce qu'il allumait comme feu dans le coeur de la Britannique. Il était encore trop tôt pour parler de leur avenir, pas alors qu'elle n'avait pas encore abordé avec lui que leur avenir serait, dorénavant, toujours lié, même s'ils choisissaient d'en finir avec leur histoire, mais Beth se voyait avec lui. Peu importe l'âge qui les séparait. Et si elle l'aimait aujourd'hui, elle l'aimerait tout autant, voir même plus, lorsqu'il aurait quarante, cinquante ou soixante ans. Balade sur la plage, main dans la main, ils parlèrent de tout, de rien, de leur journée, de leur travail. Beth se confia sur sa fatigue, qui n'avait rien à voir avec le décalage horaire, mais qu'elle utilisa comme prétexte pour justifier son état physique. Quand il lui proposa de prendre soin d'elle, Beth posa un regard doux sur le trentenaire. Tu es adorable, tu le sais ça ? Beth lui sourit en caressant doucement la main de l'homme du bout de son pouce. Peut-être que tu pourrais m'y rejoindre ? Lumières tamisées, du bain moussant, un moment à deux, seuls, sans personne autour de nous.. Une coupe de vin aurait été un bel ajout à leurs plans pour la soirée, mais il était conformément à l'encontre de ce qui lui était permis. Sans arrière pensée, précisa-t-elle en souriant, reprenant les mêmes mots que son interlocuteur avant de le questionner sur sa journée à lui. Au regard qu'il lui lança, Beth lâcha un rire en ajoutant : J'ai peu de projets en cours, présentement. Je pourrais peut-être te donner un coup de main. Elle roula les yeux au ciel pour se moquer gentiment de lui. Tant que je ne néglige pas les projets de mon père, mit-elle en garde. Et parce qu'elle n'avait pas envie de gâcher leur moment en mêlant son père dans l'équation, Beth en profita pour changer de sujet, feintant de regarder la température de l'eau avec sa main avant de venir arroser Rafael qui répliqua sans attendre, faussement vexé par la réaction de son amante. Oh, arrête !, dit-elle en roulant à nouveau les yeux vers le ciel, Ce n'est qu'un peu d'eau, ton téléphone va survivre. Elle s'avança vers lui, joueuse, puis tendit sa main. Tiens, donne-le moi. Et une fois l'appareil dans ses mains, elle le jeta dans son sac de toile qu'elle courut déposer sur le sable. Il est au sec, maintenant, lâcha-t-elle en poussant Rafael dans l'eau, tout habillée.
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