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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)

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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyJeu 3 Jan 2013 - 15:15



John et Jonelle - Appartement 14



« Rapide mais tellement beau » Beau oui. Il sentait ses mains devenir moites et son rythme cardiaque accélérer à chacun de sourires de la jeune femme. Comme un cheval fou son palpitant s’emballait, semblait prêt à bondir hors de sa poitrine et ce bouleversement le rendait plus vivant que jamais. Il comprenait que Jonelle n’avait pas quitté ses pensées depuis quelques temps, comme une lumière douce au sein de son esprit. Comment arrivait-elle à le gagner aussi facilement ? Il ne le comprenait pas. Ils s’étaient vus deux trois fois mais ces sorties n’avaient rien recelé d’extraordinaire. Il s’était simplement sentit bien en sa présence et cette plénitude s’était rapidement muée en un sentiment beaucoup plus fort. C’était un peu comme si la foudre lui était tombé dessus aux premiers instants de leur rencontre et qu’il n’en ressentait les effets que maintenant.


« Tu es en train de changer mon destin John... Et même si ça aurait tendance à me faire peur, ça me comble bien plus que tout. » La peur reprit rapidement ses droits. John tressaillit lorsque Jonelle sembla le lier à son destin. Imperceptiblement il se raidit et il sentit un certain malaise s’installer en lui. Il avait déjà eu le destin d’une autre femme entre ses mains et celle-ci était morte. Et de la pire des façons qu’il soit. Elle avait décidé de quitter la vie parce qu’elle n’était pas heureuse. Bien évidemment il s’en rendait responsable. Comment en aurait-il pu être autrement ? Il n’avait pas su la rendre heureuse. Le pouvait-il pour une autre personne ?

Il sentit sa gorge se serrer et ressentit l’envie subite et idiote de fuir. Alors qu’il se sentait si bien l’instant auparavant, il était doucement gagné par la panique. Les mots choisis par la joie brunette avaient eu l’effet d’une bombe sur lui, sans qu’elle ne puisse le soupçonner. Son premier réflexe fut de vouloir embrasser à nouveau Jonelle, mais il se retint. Parce qu’il comprenait qu’il tombait doucement, mais sûrement, amoureux de la jeune médecin, il devait se montrer aussi honnête qu’elle avait pu l’être au cours de la soirée. Il lui fallait déterrer son plus honteux secret. Celui qui l’avait poursuivi pendant 14 ans. Esquissant un sourire maladroit, il posa ses lèvres sur la tempe de Jonelle pour l’embrasser, presque à regret. Il la garda encore quelques secondes contre lui avant de s’éloigner.

« Tu ne peux pas me confier ton destin Jonelle… »
Il soupira, perdu quant à la façon dont il devait expliquer les choses. Les mots n’étaient pas simples à trouver. « Je ne sais pas vraiment s’il y a une bonne façon de dire les choses. C’est une vérité tellement moche… Je… J’ai laissé croire à Galadriel que sa mère nous avait abandonnés. Mais ce n’est pas tout Jo’. Quelques mois après qu’elle soit partie, j’ai reçu un coup de téléphone provenant d’Italie. Elle était morte. Elle s’est suicidée. La femme que j’ai épousé… avec laquelle j’ai eu un enfant… n’a trouvé aucune bonne raison… » Il secoua la tête, luttant contre des larmes trop longtemps réprimées. Peut-être arrivait-il enfin à dire la vérité parce que Jonelle seule à cet instant pouvait comprendre ce qu’il ressentait à avoir perdu quelqu’un d’aussi important.

« Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est ma faute… »
Il sortit de son portefeuille une enveloppe adressée à son nom et celui de Galadriel, encore scellée mais dont le papier attestait l’âge et le fait d’avoir été longtemps manipulée mais jamais ouverte et la remit entre les mains de Jonelle. « Je ne peux pas courir le risque encore une fois… » Se rendit-il finalement compte.




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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyJeu 3 Jan 2013 - 16:05



John et Jonelle - Appartement 14

« Tu ne peux pas me confier ton destin Jonelle… » Ces mots eurent une telle puissance que Jonelle en fut surprise. Cette rêverie dans laquelle ils s'étaient tout deux plongés semblait s'être évanouie en quelques secondes à peine. Cherchant une réponse dans le regard du jeune père, elle redoutait d'avoir dit ou d'avoir fait quelque chose de travers, prenant alors peur de le voir partir aussi vite qu'il n'était entré dans sa petite vie. Désormais détaché de lui, elle frissonna lorsqu'il commença son explication, comprenant alors la raison de son recul et de son mal-être.

Passant une de ses mains dans ses cheveux, quelque peu contrariée, elle ne savait comment réagir. C'était comme un vulgaire scénario de film, là où l'intrigue peut parfois déranger et surprendre. C'était un aveu à la fois puissant et terrifiant. Devait-elle le prendre dans ses bras en restant muette pour lui faire comprendre qu'elle était-là et qu'elle le resterait ou, au contraire, devait-elle fuir pour éviter de faire à nouveau du tord à l'informaticien en lui rappelant son passé par des mots bien mal prononcés ? Au fond, c'était étonnant, ce doute dans lequel elle venait d'être plongée. Elle qui, au sein de l’hôpital, avait l'habitude de prendre des décisions rapides pour ne pas risquer de perdre des patients. Elle qui avait aussi souvent l’occasion de trouver les bons mots pour rassurer les proches de malades... Aujourd'hui, elle ne savait plus quoi dire ni quoi faire tout simplement parce qu'elle jouait une partie de son futur dans les mots qu'elle allait prononcer. John pouvait aussi bien s'enfuir sous les désirs de la peur que rester, suivant ses propres envies.

Regardant l'enveloppe qui venait de lui être confié, elle scruta les quelques lettres manuscrites présentes sur celle-ci mais ne désira pas l'ouvrir. Elle n'avait pas à le faire. « Je ne peux pas courir le risque encore une fois… ». Son coeur se resserra à l'écoute de ces quelques mots qu'elle aurait aimé ne pas entendre. Elle ne pouvait décemment pas le laisser dire ça, il fallait qu'elle agisse et maintenant.

Remontant ses yeux pour les fixer dans le regard plus ou moins embué de John, elle brisa alors le silence tout en venant apposer sa main contre la joue de ce-dernier. « Je... Tu... Tu sais John, je ne sais pas si la vérité aurait été plus supportable pour une enfant. Je ne dis pas que ce mensonge n'est pas grossier mais, je pense que toute personne aurait été capable de mentir aussi... » La brunette peinait à trouver ses mots, elle avait peur de la réaction de l'informaticien, peur de le perdre, probablement. « Tu étais désemparé, tu ne savais pas comment réagir dans de telles conditions. Tu étais toi même perdu. On ne peut pas te blâmer pour cela. Loin de là. » Elle baissa soudainement le regard avant de poursuivre. « S'attacher à quelqu'un, l'aimer... Tout cela ne veut pas forcément dire perdre l'autre John... Le destin est parfois cruel, je te l'accorde, mais il réserve aussi parfois de belles choses au final... Je... Je ne peux pas te laisser dire que c'est de ta faute, ni même que tu ne veux plus courir le risque d'aimer de nouveau... C'est insensé. Tu souhaites réellement renoncer au bonheur juste à cause de cette foutue peur qui te hante ? Ne fais pas ça s'il te plaît... » Jonelle glissa alors sa main contre celle de John et murmura alors. « Laisse le destin te sourire.... Nous sourire… »
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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyJeu 3 Jan 2013 - 19:26



John et Jonelle - Appartement 14



Jonelle semblait avoir un pouvoir infini sur lui. Elle avait réussi l’espace de quelques instants à lui faire oublier une de ses peurs les plus profondes et il était presque trop heureux de ce moment arraché à sa solitude. Le retour à la réalité était brutal, une gifle à laquelle il ne s’attendait pas et qui le laissait complétement hébété. Il avait de la peine à soutenir le regard de Jonelle et il tressaillit quand elle effleura sa joue. « Je... Tu... Tu sais John, je ne sais pas si la vérité aurait été plus supportable pour une enfant. Je ne dis pas que ce mensonge n'est pas grossier mais, je pense que toute personne aurait été capable de mentir aussi... Tu étais désemparé, tu ne savais pas comment réagir dans de telles conditions. Tu étais toi même perdu. On ne peut pas te blâmer pour cela. Loin de là. » Est-ce que cela rendait son mensonge plus juste pour autant ? Aujourd’hui il ne savait toujours pas comment il pourrait apprendre la vérité à Galadriel. Pourtant il allait bien falloir dire les choses à sa fille. Elle devenait une jeune femme, elle avait besoin de commencer cette étape de sa vie sur des bases saines. Mais comment faire ?

« Laisse le destin te sourire.... Nous sourire… »
John resta un instant immobile. Il sentait la chaleur de la paume de Jonelle contre sa peau et il ne cessait de ressasser tout ce qu’elle avait pu dire. Elle avait sans doute raison, peut-être laissait-il la peur gouverner sa vie. Il avait envie de croire aux promesses qu’elle semblait lui faire. Qu’on s’entende bien, être père l’avait comblé avec une force qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Pas un seul de ses souvenirs au cours de ces 14 ans ne lui faisait regretter le choix qu’il avait fait. Mais il pouvait bien être d’avantage qu’un père non ?

« Jonelle… » Commença-t-il dans un souffle. Il effleura la paume de la jeune femme, trouvant dans ce contact le courage qui lui manquait sûrement.
« Ce qui est insensé c’est d’avoir l’impression que tu me connais si bien alors que tu viens à peine d’entrer dans ma vie… » Comme un boulet de canon. Un astre brûlant qui avait effacé toutes autres préoccupations de son esprit.
« J’ai envie d’y croire mais si on se trompe tous les deux ? Je ne veux pas te faire de mal tu comptes bien trop pour moi… Merde ! » Jura-t-il soudain, ce qui lui ressemblait bien peu.
« Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Un instant tu me gueules dessus et l’instant d’après je ne peux plus m’empêcher de penser à toi. Je meurs de trouille rien qu’à l’idée de me laisser approcher à nouveau… J’ai trop souffert… Beaucoup trop… » Ce qui avait recollé les morceaux de sa personne c’était le minuscule petit bout de lui dont il avait bien dû s’occuper. Galadriel avait été sa seule raison de respirer et voilà que ses poumons fatigués se remettaient à fonctionner d’eux-mêmes. Sans lui demander son avis.
« Mais je sais que si je te laisse partir ce soir je m’en voudrais toute ma vie. » N’y avait-il pas un moyen pour faire taire sa peur une bonne fois pour toute ? Comment étouffer les doutes et les questions qui ne trouveraient pas de réponse ?
« Je m’en voudrais toute ma vie… » Murmura-t-il en venant à nouveau chercher ses lèvres. Et alors qu’il effleurait celles de Jonelle, tout semblait à nouveau rentrer dans l’ordre. Et alors qu’il l’allongeait dans le sable, le courage semblait lui revenir.




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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyDim 6 Jan 2013 - 14:33



John et Jonelle - Appartement 14

Cette sensation était étrange pour la jeune médecin qui, d'ordinaire, n'aurait pas fait tant d'efforts pour le voir rester. Fuir face aux responsabilités, elle l'avait fait plus d'une fois en matière de relations et si de tels aveux avaient été fait quelques années plus tôt, elle aurait très probablement décidé de tout laisser tomber, craintive de la difficulté. Mais là, tout était différent, elle avait grandie, mûrie. « Ce qui est insensé c’est d’avoir l’impression que tu me connais si bien alors que tu viens à peine d’entrer dans ma vie… ». En une phrase, le jeune père avait su résumer tout le ressenti de Jonelle. C'était exactement cela. Comme s'ils se connaissaient depuis des années, comme s'ils savaient tout de l'autre, dans les moindres détails. Comme si c'était une évidence. Une rencontre divine qui faisait rebattre des coeurs et revivre des esprits perdus dans le passé. Une étincelle d'espoir.

« J’ai envie d’y croire mais si on se trompe tous les deux ? Je ne veux pas te faire de mal tu comptes bien trop pour moi… Merde ! » Jonelle esquissa une très fine grimace. Se tromper. C'était une chose humaine qui pouvait arriver à quiconque. Mais les erreurs amoureuses faisaient parties de celles, brutales, qui ne s'oubliaient pas si facilement. L'amour est beau. L'amour fait mal... « Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Un instant tu me gueules dessus et l’instant d’après je ne peux plus m’empêcher de penser à toi. Je meurs de trouille rien qu’à l’idée de me laisser approcher à nouveau… J’ai trop souffert… Beaucoup trop… » ...Et laisse en nous des séquelles bien souvent irréversibles, des blessures profondes qui resurgissent fréquemment. On oublie jamais rien... Que cela soit le décès d'un père ou le départ d'un être aimé, rien ne s'oublie. Il faut vivre avec, survivre. « Mais je sais que si je te laisse partir ce soir je m’en voudrais toute ma vie. ». Le coeur battant, s'emballant, Jonelle sentait le bonheur l'envahir à nouveau, chassant la peur aussi vite qu'elle était apparue.

Laissant l'informaticien l'embrasser de nouveau et l'allonger sur le sable encore chaud, elle garda sa main dans la sienne, l'attirant alors tout contre elle. Doux contact ravissant que celui de deux âmes amoureuses. Mettant un instant fin à ce baiser, la jeune brune laissa de nouveau l'éclat de sa voix accompagner le doux murmure des vagues. « Lorsque je suis avec toi, il n'y a pas de mal-être... Tu ne me fais pas du mal, bien au contraire, tu me fais vivre, respirer. » avoue-t-elle alors que sa respiration se mêlait à celle John. « Souviens toi de l'état dans lequel tu m'as récupéré en début de soirée. Si mes larmes sont sèches et mon sourire resplendissant, c'est grâce à toi. » Elle se sentait bien. Il avait réussi à la faire sortir, à la faire rire alors que tant d'autres, amis ou collègues, avaient jusqu'à présent échoués à lui redonner du baume au coeur. « Ce ne peut pas être une erreur, c'est un signe John. » susurra-t-elle avant de venir sceller une nouvelle fois leurs lèvres. Et alors qu'elle passait ses bras autour de son cou, resserrant leurs étreintes, elle savait pertinemment que non, elle ne se trompait pas.
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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyMer 9 Jan 2013 - 14:57



John et Jonelle - Appartement 14



Il ne pourrait cependant chasser complétement la peur de son esprit, il le savait déjà. Malgré le choix judicieux des mots de Jonelle, il l’embrassait non pas avec la sensation d’avoir enfin trouvé sa moitié, mais de voler une part de bonheur qui ne pouvait pas lui appartenir. « Lorsque je suis avec toi, il n'y a pas de mal-être... Tu ne me fais pas du mal, bien au contraire, tu me fais vivre, respirer. Souviens-toi de l'état dans lequel tu m'as récupéré en début de soirée. Si mes larmes sont sèches et mon sourire resplendissant, c'est grâce à toi. » Avait-il vraiment ce pouvoir ? Il en doutait. Dans le malheur il s’imaginait qu’une simple présence, quelle qu’elle soit pouvait faire des miracles. Mais la sienne ? Piégé par son passé il ne pouvait savourer le moment comme il aurait mérité de l’être. Il avait l’impression que des mains, des bras invisibles s’accrochaient à lui et voulaient le retenir, le pousser vers le passé. Il n’y avait guère que la présence tendre et chaude de Jonelle contre lui qui lui permettait de garder corps avec la réalité. Ses lèvres comme son ancrage, son port d’attache, sa terre promise.

« Ce ne peut pas être une erreur, c'est un signe John. » Refermant ses bras autour de la taille de la jeune femme, il se laissa happer par la délicieuse sensation d’aimer. Les vêtements de Jonelle se froissaient entre ses doigts, alors qu’il s’agrippait à elle, la pressait contre lui, faisait glisser ses lèvres dans sa gorge pour lui permettre de reprendre son souffle. Il était gorgé de son odeur, du goût de sa peau sur ses papilles, des battements de son cœur qui raisonnaient contre son torse. Pourtant il croyait avoir été prudent. Il s’était déjà perdu dans les draps de belles femmes, et les avaient aimées. Mais seulement physiquement, il avait toujours su se préserver. De quelle magie était encore capable Jonelle ?

Ses doigts tremblèrent à l’instant où il aurait pu glisser sous les vêtements de la jeune médecin pour sentir contre sa paume sa peau chaude. Et il demeura à la surface, troquant doucement ses embrassades passionnées par des baisers plus légers, parsemés sur son visage, sa nuque, ses épaules découvertes dans le tumulte des sentiments. La gardant tout de même captive de ses bras. Le sable commençait à devenir une gêne mais il ne voulait pas briser cette étreinte. En réalité il aurait aimé voir le temps s’étirer et la soirée ne s’achever que plus tard. Beaucoup plus tard. Mais le temps jouait contre lui.

« Je vais te ramener chez toi… » Murmura-t-il en sentant Jonelle frissonner contre lui. Il l’aida à se relever et chasser le sable de ses vêtements et ils firent demi-tour. En chemin il cherchait mille excuses pour l’effleurer et il finit par prendre sa main dans la sienne. Arrivés à sa porte, il avait retrouvé le chemin de ses lèvres. Elles avaient un léger goût de sel, à cause de leur escapade sur la plage.

« Tu vas devoir me chasser… » Plaisanta-t-il, alors qu’il la coinçait dans une étreinte sulfureuse.





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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyVen 11 Jan 2013 - 14:44



John et Jonelle - Appartement 14

Alors que leurs deux corps se cherchaient dans un élan de fougue, Jonelle aurait très bien pu se laisser aller à chercher davantage contact avec la peau de l'informaticien, mais elle ne le fit pas. Non pas que l'envie n'y était pas, elle préférait simplement rester prudente. Pour une fois, son coeur semblait vouloir dominer ses envies passionnelles. L'amour l'emportait sur la simple et banale attirance. Le moment était si parfait que tout précipiter aurait sans nul doute été un gâchis total. Et puis, c'était sans compter les interrogations. Pour elle qui ne revoyait que rarement ses anciennes conquêtes, elle avait peur qu'en franchissant le pas, tout se répète de nouveau. Peur qu'en allant plus loin que de simples baisers, John y trouve son compte et ne revienne pas auprès d'elle. Chose qu'elle ne désirait pas, déjà bien trop attaché à cet homme qui décuplait tous ses sens.

« Je vais te ramener chez toi… » La jeune brune ne pu s'empêcher une petite moue à l'écoute de ses mots. Certes, la nuit s'était installée sur la ville, emportant avec elle une fraîcheur de plus en plus glaciale. Pourtant, le temps était passé à une vitesse affolante. Elle aurait aimé rester là encore longtemps, ne plus penser à rien d'autre qu'au moment présent. Mais c'était indéniable, la chaleur de son appartement serait sans nul doute plus agréable, quand bien même il y stagnait encore de nombreux démons...
Alors qu'ils arpentaient de plus belle les rues de Bowen afin de rejoindre le quartier Sud, leurs regards se croisèrent à plusieurs reprises, leurs doigts se frôlèrent jusqu'à ce que leurs mains se trouvent enfin. Leurs doigts enlacés, il n'y avait nul besoin de paroles. Ils se comprenaient et profitaient du moment comme deux jeunes adolescents découvrant les bienfaits de l'amour. Comme si toutes ces merveilleuses sensations leurs étaient inconnues et qu'ils faisaient face à ce sentiment pour la première fois.

Arrivés chez la jeune femme, ils reprirent leurs embrassades addictives, serrés l'un contre l'autre. « Tu vas devoir me chasser… » lança-t-il soudainement. Jonelle laissa alors de nouveau son regard se perdre dans le sien avant de lui voler un autre baiser avec douceur. Puis murmura: « Je crois qu'on va avoir un petit problème alors… Parce que je n'ai pas vraiment envie de te chasser vois-tu... ». En effet, elle avait passé tant de journées en solitaire que devoir le laisser s'en aller la terrifiait. Elle qui se sentait si bien, elle savait que dès l'instant où il s'en irait, elle serait alors partagée entre la joie d'avoir passé une aussi belle soirée et la déception qu'elle se soit achevée si vite. L'attirant encore plus à elle, elle encercla alors son visage de ses mains. « Reste... S'il te plait… »
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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyDim 3 Fév 2013 - 20:11



John et Jonelle - Appartement 14



Se mordant légèrement la lèvre, le goût de celles de Jonelle sur les siennes, il attendait de voir comment elle allait réagir avec une certaine angoisse. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé dans une telle situation. Des flirts oui, mais qui n’étaient jamais allés au-delà de quelques nuits et qui n’avaient pas l’importance de ce qui était en train de se jouer ce soir. Il se demandait à quoi tenait cette différence, si c’était simplement le bon moment ou si c’était Jonelle qui avait mis à mal ses défenses. L’instant d’après il s’en foutait, il voulait juste la tenir contre lui et ne jamais cesser de l’embrasser. Comme deux adolescents qui repoussaient les limites du couvre-feu. Ca faisait un bien fou de ne pas être raisonnable pour une fois, d’arrêter de se poser des questions et de se torturer.

« Je crois qu'on va avoir un petit problème alors… Parce que je n'ai pas vraiment envie de te chasser vois-tu... » Le sourire de l’informaticien s’agrandit. Il sentit le corps de Jonelle se presser contre le sien et répondit en passant un bras autour des hanches de la jeune femme tandis que son autre main allait et venait dans son dos. « Reste... S'il te plait… » Pour seule réponse il se pencha et captura ses lèvres dans un nouveau baiser, sa main glissant à la nuque de Jonelle pour intensifier leur étreinte. Il aurait pu craindre qu’elle ne dise non, puisqu’ils se connaissaient si peu. Ca paraissait même fou de s’entendre si bien après quelques heures passées ensemble seulement. Pourtant dans cette soirée il n’y avait pas une seule fausse note. Tout en elle était terriblement attirant, de son sale petit caractère, à sa sensibilité. Ses lèvres, la façon qu’elle avait de le regarder.

Ils auraient pu migrer sur le canapé, mais cela aurait été une perte de temps qui n’aurait fait que retarder l’inéluctable. Leurs pas les menèrent tout droit à la chambre. Des pas précautionneux, hésitants, alors qu’ils cherchaient les lèvres de l’autre avec toujours cette même soif. La maladresse accompagnait leurs gestes, alors qu’ils se découvraient. Il eut toutes les peines du monde à déboutonner son caraco, alors qu’elle fit voler sa chemise en un clin d’œil. Ils en rirent, jusqu’à ce que le contact de la peau de l’autre ne les électrise et qu’une étrange gravité s’empare d’eux alors qu’ils tombaient entre les draps, à moitié nus.

« Je suis content d’être resté. » Plaisanta-t-il alors qu’il se sentait happé par le moment et sa gravité.




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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyLun 4 Fév 2013 - 12:31



John et Jonelle - Appartement 14

Sans dire mot, il avait accepté de rester. Rapidement, ils s'étaient alors comme enfermés dans une bulle d'oxygène leur étant propre. Douce mélodie du moment présent. Enivrement parfait. Leurs pulsions respectives les avaient directement menés dans la chambre de la jeune femme. Passant à hauteur de la fenêtre, elle avait pris la peine de tirer sur le cordon des rideaux afin de les fermer. L'intimité était absolue, divine. La majeure partie de leurs vêtements valsèrent dans la pièces, venant alors s'échouer contre le parquet. Peu leur importait concrètement. A ce moment présent, ils ne semblaient se soucier que l'un de l'autre. Et, alors que leurs peaux se frôlèrent davantage, alors qu'ils s'allongeaient tout en douceur, leurs lèvres toujours scellées, rien ne paraissait pouvoir les arrêter, attirance symbolique.

Pourtant, tout cela ne ressemblait en rien à un simple et banal attrait charnel, la jeune brune le ressentait parfaitement, il y avait bien plus que cela. Une chaleur constante s'était installée dans la moindre parcelle de son corps, réconfortante et des frissons exaltants glissaient le long de ses membres jusqu'à venir animer son coeur. C'était surement trop rapide pour le penser, encore plus pour le dire. Mais ce sentiment inconnu qui s'installait en elle semblait ne pas la trahir même si, au fond d'elle, elle avait peur. Tout cela était nouveau pour la jeune médecin. Aimer un homme était une chose bien différente que l'amour qu'elle portait à son père. C'était plus profond, plus angoissant aussi. Il y avait toujours ce doute de réciprocité, ce questionnement incessant qui la poussait à se demander si le bonheur lui souriait enfin. Et plus important encore, si tout cela n'allait pas finir par se faner aussi vite que ça n'avait éclos. Jamais elle n'avait eu autant peur de perdre quelqu'un. C'était donc véritablement ça, l'amour ? Probablement.

« Je suis content d’être resté. ». Le sourire ancré sur le visage de Jonelle traduisait ce même ressenti. A l'heure actuelle, il n'y avait sans doute pas plus heureux qu'eux. Et, alors qu'elle rabattait le léger draps contre leurs deux corps, serrés, elle chuchota: « Promets moi que tu ne m'abandonneras pas. Que tu ne vas pas t'enfuir comme le vent ! Je te veux à mes côtés demain... et tous les jours d'après » Les étincelles dans ses yeux parlaient pour elle, outre le moment qu'ils s’apprêtaient à partager en laissant leurs corps s'unir, elle voulait bien plus que ça. Elle le voulait dans sa vie !
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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyLun 25 Fév 2013 - 10:04



John et Jonelle - Appartement 14



« Promets moi que tu ne m'abandonneras pas. Que tu ne vas pas t'enfuir comme le vent ! Je te veux à mes côtés demain... et tous les jours d'après »

John ne quitta pas son sourire et le doute qui l’avait étreint plus tôt dans la soirée ne vint pas le tarauder à nouveau. Non il ressentait une étrange assurance et un bien-être à se trouver là avec Jonelle. Il savait que s’il lui faisait une promesse ce soir, elle ne serait pas vaine. Est-ce qu’il avait peur ? Bien sûr il était terrifié. S’engager à nouveau, c’était prendre le risque de se faire mal encore une fois. Lui qui avait si bien évité ce genre de situations… La peur de l’engagement était réelle, palpable mais elle fondait comme neige au soleil sous le sourire de Jonelle. Caressant le front de la jeune femme avec son pouce, il la contempla avec tendresse, un fin sourire sur ses lèvres. Il aimait qu’ils puissent se parler aussi librement et exprimer leurs sentiments dès le départ.

« Je vais bien devoir rentrer chez moi un jour… » Commença-t-il en tentant le trait d’humour avant de redevenir plus sérieux. « J’ai aucune envie de partir en courant. C’est même tout le contraire… » Est-ce qu’elle avait peur de son comportement une fois qu’elle se serait donnée à lui ? John n’était pas un don juan. Il avait eu des aventures en 14 ans mais il avait toujours été clair avec les jeunes femmes avec lesquelles il partageait ses nuits, il ne cherchait rien d’autre que tromper la solitude le temps d’une soirée. Ce n’était pas le cas pour Jonelle. A vrai dire il avait l’impression d’être tombé sous son charme la première fois qu’elle l’avait engueulé comme un malpropre et était venue s’excuser après. Il avait trouvé sa colère plus adorable que milles tentatives de drague.

La fièvre qui galopait plus tôt dans ses veines s’était apaisée. Il ne voulait pas être le genre de gars à mettre la pression. Il ne voulait pas la forcer à quelque chose et il avait encore plus peur qu’elle ne regrette le tout le lendemain matin. Doux il déposa un baiser sur le bout de son nez, continuant à caresser son front alors qu’il se lovait contre elle. Puis il se mit à rire. John, l’éternel gamin. « Ok à ce stade c’est plutôt gênant. » Il sentait encore l’électricité qui vibrait entre leur peau. « Si tu as l’impression que ça va trop vite… Je ne sais pas comment dire ça… » Il secoua la tête, toujours à moitié mort de rire, gêné comme s’il sortait tout juste de l’adolescence. « On peut attendre Jojo… T’embrasser c’est déjà très… » Il se pencha, capturant les lèvres de la médecin des siennes, coupant net son explication alors qu’il s’abîmait dans un baiser passionné. Avant de reprendre son souffle, son sourire venant à flotter de nouveau sur ses lèvres. « Wahou… » conclu-t-il.





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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyMar 26 Fév 2013 - 10:43



John et Jonelle - Appartement 14

« Je vais bien devoir rentrer chez moi un jour… J’ai aucune envie de partir en courant. C’est même tout le contraire… » Sous ces mots, la jeune femme souriait aux éclats, le bien être s'étant pleinement emparé d'elle. Depuis le début de la soirée, l'informaticien arrivait à la rendre plus sereine, ne serait-ce que par des mots, des gestes. Par sa présence, tout simplement. Elle se sentait bien, et finalement, cette sensation ne l'avait plus envahie depuis bon nombre d'années. Elle se sentait comme rajeunir. Comme une enfant découvrant le Monde et ses merveilles, elle mettait de côté ses soucis d'adultes pour faire face à une certaine insouciance enfantine. Pourtant, le temps de quelques secondes, ce ressenti se voulait parfois saupoudré de quelques questionnements. Était-ce sans doute pour cela que Jonelle prenait le temps de se soucier de ce que pouvait penser John. Et inversement.

« Ok à ce stade c’est plutôt gênant. Si tu as l’impression que ça va trop vite… Je ne sais pas comment dire ça… On peut attendre Jojo… T’embrasser c’est déjà très… » Succombant sous ce nouveau baiser passionné, elle n'avait pas encore eu le temps de lui répondre, pourtant, au fond d'elle, la réponse était déjà très claire. Du moins, c'est ce qu'elle pensait... A première vue, il lui était déjà arrivé de passer à l'acte bien plus vite que cela, sans se poser de questions. Mais avec lui, tout était différent. Evidemment, elle était prête à aller plus loin mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur que tout ceci ne gâche cette relation tout juste naissante, cet enivrement qui était tout simplement... « Wahou… ». La jeune médecin se mit à rire à l’unisson avec le jeune père qui avait su résumer en une seule intonation tout ce qu'elle pouvait penser et ressentir à l'instant présent.

Laissant le bout de ses doigts frôler le dos de John dans des caresses délicates, elle en profita également pour venir nicher son visage dans le creux de son cou afin d'y déposer quelques petits baisers attentionnés. Puis, rapidement, elle redressa alors la tête pour aller appuyer son front contre celui de John, laissant leurs regards se perdre l'un dans l'autre. Dieu qu'elle se sentait bien ! « Tu sais... » commença-t-elle d'une voix douce et posée « Je crois que rien ne va trop vite à tes côtés... sauf peut-être le temps » continua-t-elle en rigolant légèrement, se souvenant que la soirée était tout simplement passée à une vitesse fulgurante. «Enfin... Ce que je veux dire par là c'est que... ». Étrangement, elle qui était d'ordinaire si sûre d'elle, voyait une certaine timidité la côtoyer. Comme pour chasser les dernières petites craintes qui sommeillaient au plus profond de son être, elle se serra encore plus à lui pour que leurs peaux viennent à nouveau trouver ce contact électrisant. « Je suis prête... » susurra-t-elle avant de venir instinctivement sceller de plus belle leurs lèvres dans un baiser brûlant.
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MessageSujet: Re: #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo)   #14 - De l'utilité d'avoir un agenda quand on ne le regarde pas (Jo et Jojo) - Page 2 EmptyDim 17 Mar 2013 - 20:23

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