let me take your hand, i'll make it right, i swear to love you all my life. (niels)

Il était son unique passion, sa seule raison de vivre, son regard déversant son affection sur la moindre parcelle de peau qui tombait sous ses yeux en demande de toujours plus de lui, Aelya se laissant envahir d'un milliers d'images, toutes en rapport avec lui, son esprit s'imbibant de tout ce qu'il était, de tout ce qu'ils avaient, effaçant les tirages du passé en les embrasant au milieu de sa passion qui consumait tout sur son passage, pour ne laisser qu'eux dans le coeur d'un univers secret, prostré entre les ténèbres et le ciel où ils valsaient pour toujours se retrouver.

- C'est pas ma faute, j'suis affamée de toi... susurra-t-elle près de son oreille, sa respiration devenant plus tourmentée lorsqu'elle s'aperçut de l'effet immédiat de ses caresses fiévreuses, décidant de rapidement arrêter le jeu pour se laisser tomber dans le sommeil en se promettant de rattraper toute cette frustration qu'elle venait d'accumuler, se réveillant quelques heures plus tard dans les bras de son amour pour le conduire à l'extérieur, tous deux prenant la route vers leur aventure. Ca reste à prouver, j'attends les preuves... S'amusa-t-elle malicieusement pour le pousser contre elle, à s'abandonner à elle tout entier pour briller dans leur étreinte.

Elle s'allongea près de lui, le regard planté au-dessus d'elle, les pensées allant et venant sur les confessions de son amour qui la touchaient, Aelya qui n'avait jamais douté de lui, de son potentiel à s'épanouir au travers de ses démons, sa main s'accrochant à la sienne pour lui montrer qu'elle resterait là, quoiqu'il n'advienne, parce qu'il était à lui seul sa seule maison.

- Je te donnerai tout ce dont tu as besoin pour être heureux mon amour, ajouta-t-elle tendrement, ses doigts caressant les siens doucement, Aelya n'ayant aucune envie de le laisser errer dans sa solitude, persuadée qu'elle était capable de décrocher les étoiles qui dansaient dans ses yeux pour le lui donner quand il n'en avait plus. J'aurais pas pu trouver mieux comme partenaire, avança-t-elle dans un air fier. On s'amusera toute notre vie mon coeur. Je sais profiter qu'avec toi de toute façon, admit-elle, enjouée à l'idée de passer ses jours avec l'amour de sa vie qu'elle suivit à l'intérieur du van, se déshabillant après lui, remarquant son corps sublime alors qu'elle le rejoignit le lit pour se blottir dans ses bras, l'accueillant entre l'étau de ses cuisses, sa peau s'embrasant sous leur proximité. Y'a rien qui me gène avec toi. En plus, j'veux que tout le monde voit que j't'appartiens, le tenta-t-elle, soupirant longuement en sentant la brûlure de ses lèvres valser de son cou à sa poitrine qui se souleva à leur passage, Aelya l'emprisonnant davantage contre elle, son regard le dévorant. J'ai aucune envie que tu te contrôles, j'adore que tu sois sauvage moi... Sourit-elle, amusée, s'imprégnant de cette tension qui ne faisait que de se réchauffer alors qu'Aelya joua avec son désir pour l'attiser, tirant sur son boxer pour le lui retirer, expirant bruyamment lorsqu'elle sentit leur bassin se chevaucher sans se céder, animée par l'urgence qu'elle canalisait dans des baisers. Brûle contre moi mon bébé... Murmura-t-elle dans un souffle chargé d'urgence, gémissant contre ses lèvres lorsque leurs corps se lièrent, Aelya soupirant contre son oreille avant de mordiller sa propre lèvre à la sensation de sa main sur sa poitrine, ses cuisses suivant les mouvements de son bassin, croisant rapidement son regard à ses mots avant que ses dents ne viennent jouer avec son torse, expirant chaudement contre sa peau. J'suis toujours en manque de toi... Y'a pas de remède à ça, j'aurais toujours trop envie de toi amour, renchérit-elle entre deux soupirs bruyants qu'elle écrasa contre ses lèvres, les monopolisant fougueusement pour l'enflammer davantage, ses doigts glissant contre son torse alors que le van bougeait sous leurs ondulations, la voix d'Aelya se faisant progressivement entendre au travers de l'habitacle. On devrait en profiter... Même plusieurs fois par jour, avança-t-elle, joueuse. Si tu continues comme ça, j'vais que faire de crier bébé... Admit-elle dans un souffle, pressant ses flancs pour l'inciter à continuer, son bassin se cambrant pour approfondir leur échange, Aelya accrochant le rebord de la fenêtre entre deux gémissements, la respiration superficielle et saccadée. Mon amour... C'est trop bon, j'en peux plus tellement c'est bon... Avoua-t-elle, ses bras l'entourant pour l'amener au près d'elle, ses lèvres détaillant son cou, son lobe d'oreille qu'elle mordilla. Y'a que dans tes bras que je me sens complète.

Son coeur battait à l’unisson avec le sien, désirant le rejoindre, pour s’y voir lié à tout jamais. Il n’avait jamais été attiré par l’éternité, lui qui acceptait l’idée de disparaître un jour. Mais depuis qu’il était avec Aelya, il n’avait de cesse d’espérer qu’ils puissent vivre ensemble le plus longtemps possible, lui qui n’imaginait pas une seule seconde perdurer sans elle. Il s’embrasait sous son contact joueur, jetant des coups d’oeil autour de lui pour vérifier qu’ils étaient encore à l’abri du regard des autres, Niels se mordant la lèvre en la regardant. « Si tu savais tout ce que j’ai envie de te faire là… » Souffla-t-il près de son oreille, sa main remontant de plus en plus haut sous son vêtement, avant qu’ils n’éteignent le feu en s’endormant l’un contre l’autre, retrouvant les routes néo-zélandaises pour le début de leur périple. « J’vais te le prouver, t’inquiète pas pour ça. » Joua-t-il, lui faisant savoir qu’il comptait bien lui montrer qu’il était tout à elle, son corps déjà affamé du sien après toute la frustration qu’il avait accumulée dans l’avion. Il s’allongea dans l’herbe fraîche, sa main venant s’emparer de celle de son amour, apaisé par son contact qui lui était essentiel, parce-qu’Aelya était son pilier, sa référence, le seul soutien dont il avait besoin. « Reste avec moi, c’est tout ce dont j’ai besoin pour être heureux bébé. » Et finalement, il n’était question que de ça, son bonheur dépendant entière d’elle et de sa présence à ses côtés, son voeu le plus cher étant de les voir évoluer encore et encore, comme une seule et même pièce, son âme éternellement liée à la sienne. « Moi non plus. T’es tout ce que je veux. » Ajouta-t-il, conscient qu’Aelya représentait son idéal, aussi bien moralement que physiquement, lui qui était complètement fou amoureux d’elle. « Je t’aime. » Ajouta-t-il, venant lui offrir un dernier baiser avant de remonter dans le van, s’installant dans leur lit étroit après s’être chacun leur tour déshabillés. Il se retrouva bien vite collé à elle, réchauffant sa peau au contact de la sienne alors que son bassin vint chevaucher le sien, ses lèvres attrapant sa peau pour la marquer fiévreusement. « J’vais leur montrer que t’es à moi mon amour… J’aime trop marque mon territoire. » Ajouta-t-il, un léger sourire joueur égayant son visage alors que sa bouche continuait son périple sur son corps, atteignant sa poitrine avant de revenir à son cou. « Je vais exploser à force d’être aussi sauvage. Mais si t’aimes ça, j’devrais peut-être me laisser aller… » Souffla-t-il contre ses lèvres, peinant à retenir ses soupirs alors qu’elle le tenta d’autant plus, ses doigts prenant soin de son bas-ventre qu’il approcha de son intimité qu’il avait finalement mise à nue, la tentant en frôlant sa peau chaude. « Tout ce que tu veux amour… » Lui répondit-il, s’insinuant finalement en elle après l’avoir tenté jusqu’à la dernière seconde, ses mains prenant place sur son corps pour agrémenter son plaisir, Niels adorant voir son amour aussi détendue contre lui. Il retint quelques gémissements, se voyant accablé par le plaisir qu’elle lui procurait alors qu’elle marquait sa peau, leurs bassins se répondant parfaitement. « J’aime trop faire l’amour avec toi bébé, tu me combles tellement. » Souffla-t-il, cherchant ses lèvres dans un baiser enflammé, leurs langues valsant l’une contre l’autre alors qu’il avait accéléré le rythme de ses coups de rein, son coeur s’emballant à l’entente de ses gémissements plus bruyants. « J’adore l’idée. J’ai envie qu’on fasse l’amour dés qu’on en a envie mon coeur. » Dit-il, son regard s’illuminant alors qu’il retrouva le sien, incité par les mots d’Aelya pour continuer de danser contre elle, maintenant son poids sur ses avant-bras pour lui permettre de la percuter d’autant plus fort, interceptant son plaisir contre ses lèvres. « J’vais continuer alors. » Souffla-t-il, déterminé à l’idée de la rendre folle, soupirant alors que leurs corps fusionnaient dans cette étreinte passionnée. « T’arrêtes pas bébé… » Lâcha-t-il, empreint de fougue, fermant les yeux pour enfouir sa tête dans son cou, ses mouvements se faisant plus rapides jusqu’à ce qu’ils atteignent l’apogée de cette étreinte enflammée, Niels lâchant un long soupir contre sa peau, son corps épris de légers spasmes en explosant contre elle. « Putain… » Lâcha-t-il, cherchant à reprendre son souffle, redressant son visage pour déposer quelques doux baisers sur ses lèvres. « C’était trop bon. Tu me fais ressentir des trucs de dingue bébé. » Ajouta-t-il, sa main migrant jusqu’à sa joue pour lui offrir un baiser plus long.

Vivre ne lui faisait plus peur maintenant qu'elle avait sa main dans la sienne. Avant sa rencontre, chaque respiration s'était faite dans la douleur, dans la rancœur d'errer seule, elle qui n'avait jamais pu vraiment compter sur personne, son cœur explosant d'aigreur suite au départ de Brooke qui avait laissé un énorme vide. Le genre impossible à combler, et pourtant Niels y était arrivé, dans la douceur de ses caresses et de sa tendresse, il avait réussi à briser les chaînes dans lesquelles Aelya s'était empêtrée, piégée dans cet étau qui l'avait étouffé jusqu'à habiller son espoir d'un voile noir.

- J'ai trop envie que tu me montres... Répondit-elle, mordant discrètement son lobe d'oreille pour lui administrer des images brûlantes à l'esprit, Aelya se sentant consumée par le désir en percevant sa main remonter sur sa peau, décidant peu de temps après d'arrêter leur jeu pour se reposer, Aelya lui lançant un clin d'œil à l'entente de sa remarque lorsqu'ils entrèrent dans le van, bien consciente qu'il n'attendait jamais très longtemps avant de venir contre elle.

Elle prit place à ses côtés dans l'herbe, regardant les étoiles témoigner de leur complicité alors qu'Aelya écoutait Niels, tentant de lui apporter un certain réconfort en mettant en avant sa loyauté indéfectible.

- Promis, murmura-t-elle en serrant sa main dans la sienne pour affirmer la promesse de ne jamais le lâcher, d'être là pour lui en toutes circonstances, son cœur pulsant son amour dans toutes ses veines, égayée par leur relation qui ne connaîtrait jamais de point définitif, parce que Niels était toute sa vie. Je t'aime aussi mon amour, répondit-elle, un sourire tendre sur les lèvres, le regard perlant d'admiration pour le seul être qui était parvenu à dompter ses démons, qui lui provoquait à chaque fois trop d'émotions, Aelya le suivant jusqu'au van pour se déshabiller, se collant à son amour pour se réchauffer, accro à son contact qui lui était vital, son corps se parsemant de frissons lorsqu'il vint se réfugier entre ses cuisses pour dévorer son cou. Je fais un rejet de tous les autres de toute façon depuis que je te connais, j'veux que tes marques depuis le début... Murmura-t-elle amoureusement, se délectant de leur proximité qui renversait son cœur noyé dans ce trop plein d'amour, sa cage thoracique se soulevant sous ses lèvres, sa respiration devenant plus rapide. Mais explose contre moi mon cœur... Je te prends comme tu es moi... L'incita-t-elle, la malice imprégnant ses traits alors que son cœur s'emballant dans un rythme effréné, Aelya jouant avec son anatomie pour le voir subir son urgence, elle-même venant la subir lorsqu'il colla son corps nu au sien, son bassin taquinant celui de Niels pour mieux se sentir fondre lorsqu'elle sentit sa chaleur s'immiscer en elle, Aelya soupirant de plaisir. J'aurais jamais envie de quelqu'un d'autre bébé... Y'a que toi qui m'attires... Admit-elle, soufflant à chaque ondulation, ses lèvres valsant entre sa peau qu'elle dévorait et ses lèvres qu'elle embrassait, en proie à son plaisir qui s'étendait partout en elle, sa langue dansant avec la sienne dans un baiser passionné. C'est pas moi qui refuserai cette proposition... S'amusa-t-elle, charmeuse, son regard s'illuminant dans le sien, Aelya accueillant ses coups de reins qui gagnèrent en puissance, sa voix guidée par le plaisir s'échouant contre ses lèvres, l'esprit en ébullition tandis que son âme se liait harmonieusement à la sienne, Aelya embrassant son cou alors qu'elle le maintenait contre elle, atteignant le sommet de son plaisir dans ses bras, ses gémissements s'éteignant sur sa peau en même temps que les siens. Je me sens trop bien quand tu me fais l'amour mon bébé... Admit-elle, la respiration déchaînée, sa main caressant sa joue tendrement, ses lèvres répondant amoureusement à ses baisers avant d'approfondir leur échange, ses mains valsant sur son dos. Tu me rends heureuse. Et je comprends aussi pourquoi je dors mieux avec toi... Rit-elle, amusée, faisant référence à leurs exercices physiques. Tu me refais l'amour demain matin mon cœur...? Je veux bien commencer la journée, lança-t-elle, en se mordant la lèvre, joueuse.

Aelya l’avait sauvé de ses démons, de lui-même, sans même le savoir, lui donnant une chance de s’en sortir. L’aimer était la meilleure chose qui lui soit arrivée, Niels prenant conscience de tout ce qu’elle lui avait apporté, son âme éperdument éprise de la sienne. Son coeur s’était mis à s’emballer sous l’effet de ses mots toujours plus brûlants, leurs mains cherchant le contact de leurs peaux respectives, Niels peinant à rester de marbre face au bien qu’elle administrait dans ses veines. « On va nous renvoyer en Australie si j’fais ça. » S’amusa-t-il, frissonnant à la sensation de sa bouche près de son oreille, cherchant à la tourmenter également jusqu’à s’endormir contre elle, se réveillant quelques heures plus tard pour débuter leur expédition, prenant place dans ce van qu’Aelya lui avait loué. Ils prirent le temps de contempler la vue lors des dernières minutes du coucher de soleil, Niels décidant de se laisser aller à la confession avec celle qu’il aimait plus que tout au monde, rassuré par sa présence et ses promesses d’éternité. « J’suis chanceux de t’avoir. » Souffla-t-il, amenant sa main jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser avant de se redresser, lui murmurant une nouvelle fois combien il l’aimait, lui qui ne se lassait jamais de prononcer ses mots qui n’étaient réservés qu’à elle. Il esquissa un sourire à sa réponse, prenant place dans leur lit qu’il voulait réchauffer, son corps venant se placer au-dessus du sien de manière sensuelle, son désir commençant à se faire sentir contre la peau de son amour. « Rejète tout le monde mon bébé, la terre entière même… sauf moi. » Souffla-t-il, appréciant bien trop de savoir qu’il était le seul à bénéficier de son amour, de son âme dans laquelle il adorait se perdre. Ses lèvres marquaient sa peau, embrassaient ses lèvres, Niels qui peinait à gérer toute cette envie qui grandissait à vue d’oeil, l’excitation de l’avoir entièrement pour lui venant titiller ses entrailles. « Moi aussi je te prends comme tu es. Toute entière même. » S’amusa-t-il, soupirant contre ses lèvres jusqu’à lier leurs corps dans une étreinte fougueuse et brûlante, Niels ondulant contre elle, leurs bassins se répondant dans une harmonie folle et unique. « Continue de me le dire mon amour… » Soupira-t-il, lui qui se sentait toujours spécial avec elle, parce-qu’elle ne cessait jamais de lui faire comprendre combien il était essentiel à sa vie, comme elle pouvait l’être à le sienne. Il répondit à ses mots joueurs par le biais de son corps qui ondulait plus rapidement, plus profondément en elle, Niels se collant à elle pour l’emmener avec lui dans un univers à part, là où seul le plaisir régnait en maître, leurs corps finissant par exploser de désir et d’envie. Son torse se souleva une dernière fois alors qu’Aelya le propulsait dans une autre dimension, un soupir résonnant entre les parois du van. « Tu me fais vivre un rêve. » Ajouta-t-il, fermant les yeux pour répondre à son baiser qu’il prolongea à son tour, lui administrant tout son amour. « Faudrait qu’on pense à s’étirer après l’effort, c’est pas cool les courbatures. » S’amusa-t-il, se décalant sur sa place du lit pour la regarder, ajustant la couverture sur leurs corps. « J’te fais tout ce que tu veux, quand tu veux mon amour. J’suis toujours partant pour te faire des câlins. » Sourit-il, plongeant sa tête dans son oreiller, son bras ramenant Aelya contre lui pour qu’il puisse toujours sentir son corps contre le sien. « Bonne nuit mon amour. Je t’aime. » Souffla-t-il à son oreille, trouvant rapidement le sommeil après cette journée riche en émotions, riche en aventures, Niels ressentant déjà l’excitation de cette nouvelle journée qui les attendait. Il se réveilla quelques heures plus tard, ouvrant les portes de leur van pour contempler cette vue incroyable, peinant encore à réaliser la chance qu’ils avaient de dormir au milieu de ce paradis. Il prit le temps de la regarder dormir, se collant à elle pour laisser ses lèvres parcourir sa peau, Niels ne pouvant jamais taire son affection, Aelya finissant alors par ouvrir les yeux, profitant d’une énième étreinte avec l’amour de sa vie, comme il lui avait promis la veille. Ils reprirent la route après avoir profité de la matinée, ayant soifs d’aventure, Niels laissant sa petite-amie prendre le volant alors qu’il laissait son regard se perdre sur la splendeur des paysages, sortant soudainement de ses songes en entendant un bruit sourd venir du moteur, une fumée épaisse se formant devant eux, sortant du capot. « Et merde… »

Elle pouvait se perdre n'importe où avec lui, elle savait qu'au bout du compte, elle atterrirait toujours quelque part tant qu'il était là à la guider au milieu des ténèbres qui tentaient constamment de brouiller sa vision. Il apportait de la clarté quand il n'y en avait pas, il réchauffait son cœur glacé quand tout le monde n'avait que fait de le refroidir davantage. Ses cicatrices n'avaient jamais été mieux soignées que dans la douceur de ses caresses dont elle ne s'en lassait pas. Elle rit à sa remarque, imaginant la scène, tous deux renvoyés sur le quai à cause de leurs manies qui visaient à toujours se céder.

- Ce serait pas la première fois qu'on payerait les conséquences de nos actes bébé... On est pas croyables à deux, s'amusa-t-elle, charmeuse, s'entichant de leurs comportements mutuels qui ne connaissaient aucune limite quand il s'agissait de se retrouver, Aelya s'endormant dans l'étreinte de son amour avant de se réveiller, prenant la route pour Auckland.

Elle s'installa sur le sol, collée à son amour qui la bercait avec ses confessions, Aelya s'accrochant à ses parcelles de vulnérabilités qu'elle arrivait à percevoir dans son ton, dans son regard, comme si elle pouvait le lire sans vraiment chercher les réponses dans ses yeux, parce qu'elle les connaissait déjà, elle qui avait concentré tous ses efforts pour appréhender l'amour de sa vie, celui qu'elle ne laisserait jamais tomber, Aelya souriant tendrement en le regardant embrasser sa main, se laissant attirer dans leur nouveau logement, la brune venant rapidement tout près de lui, accueillant sa chaleur contre elle, délicieusement dévastée par le désir qui s'éprenait d'elle.

- Sauf toi... Y'a que toi dans mon monde mon ange, souffla-t-elle amoureusement, le regard luisant d'envie et d'amour avant que sa nuque ne vienne basculer en arrière pour le laisser grignoter son cou jusqu'à sa poitrine qui s'agitait, malmenée par son cœur qui battait à tout rompre. Je suis faite que pour toi j'ai l'impression de toute façon. Y'a que toi qui me comprends, admit-elle dans un léger sourire, son bassin prenant feu sous la proximité avec sa peau avant qu'Aelya ne vienne le recevoir à l'intérieur de son corps, au plus près de son âme qui ondulait avec la sienne pour ne faire qu'un, parce qu'ils étaient en réalité deux moitiés qui se cherchaient pour mieux se combler. Toute ma vie je te le dirai, ajouta-t-elle, se laissant happer par le plaisir qui s'échouait entre ses lèvres et sa peau, le van s'habillant de leurs souffles qui se répondaient, Aelya poussant de plus en plus de gémissements jusqu'à exploser contre lui dans l'effervescence de leur fusion exquise. Je veux jamais me réveiller de ce que tu me fais vivre, répondit-elle, le regard tendre, l'embrassant amoureusement. On peut faire l'amour et s'étirer en faisant l'amour aussi, histoire d'allier l'utile à l'agréable, s'amusa-t-elle malicieusement, le regardant se déplacer à ses côtés, Aelya venant près de lui pour avoir un contact avec sa peau. Tant mieux. Bonne nuit, je t'aime, murmura-t-elle en se calant sur son flanc, ramenant le bras de Niels autour d'elle pour s'endormir paisiblement.

Elle se réveilla quelques heures plus tard, animée par la présence de son amour dont elle sentit ses baisers s'étendre sur sa peau, un sourire heureux s'inscrivant sur ses lèvres avant qu'elle ne vienne l'attraper contre elle pour l'aimer sans compter, Aelya ayant toujours énormément d'énergie à dépenser pour lui, pour eux. Elle prit la route dans la matinée, son regard s'échappant entre la route et son petit ami, avant que la vue ne vienne se teinter d'un brouillard sortant du capot, Aelya soupirant, peinant à comprendre d'où venait le problème alors que la voiture perdait en accélération. Elle s'arrêta sur le bas côté, sortant de l'habitacle pour inspecter les dégâts.

- Putain qu'est ce qu'il s'est passé là ? Lança-t-elle, surprise.

Elle regarda autour d'elle, à la recherche d'aide, sachant pertinemment qu'ils allaient galérer à trouver quelqu'un au milieu de nulle part.

- Je m'y connais pas assez là-dedans, lâcha-t-elle en ouvrant le capot pour y voir quelque chose. Y'a plus qu'à espérer qu'une voiture passe, ajouta-t-elle, dépitée.

Il avait révélé son instinct protecteur au contact d’Aelya, lui qui avait désiré la voir s’épanouir dans ses bras dés les premiers instants, parce-qu’il avait toujours pensé qu’elle méritait d’être heureuse. Il s’était intéressé à sa personne comme jamais il ne l’avait fait auparavant, découvrant une sensibilité qu’il l’avait immédiatement touché en plein coeur, son histoire et ses fêlures rejoignant les siennes. Et il s’était rendu compte qu’ils étaient bien plus forts à deux, lorsqu’ils unissaient leurs faiblesses pour en faire des forces. Il s’amusa de ses mots, conscient que ça pouvait leur arriver, eux qui n’étaient jamais capables de rester sages plus de quelques minutes. « En même temps y’a personne qui peut comprendre nos bêtises bébé… s’ils aimaient comme moi je t’aime peut-être qu’ils sauraient pourquoi on le fait. » S’amusa-t-il, cherchant à se trouver une excuse avant de s’endormir contre elle, déjà amoureux de ce pays alors qu’ils le traversaient, Niels s’installant à ses côtés lorsqu’ils prirent place sur cette parcelle d’herbe fraîche. Il n’avait aucun mal à se confier à son amour, elle qui connaissait déjà tout de lui, ses moindres réactions qui n’avaient plus aucun secret pour elle. Il se laissa entraîner jusque dans le van qui les accueillerait pour la nuit, ôtant ses vêtements pour être le plus près possible de son amour qui se colla rapidement à lui, Niels ressentant son désir réchauffer son organisme lorsqu’il se plaça entre ses cuisses. « Rien que moi ? » Souffla-t-il, d’un ton presque enfantin, adorant l’entendre lui répéter qu’il était le seul à avoir cette place dans sa vie. Ses lèvres parsemèrent son cou de baisers, parvenant jusqu’à sa poitrine qu’il marqua avec envie. « Les autres sont trop cons, ils se rendent pas compte que t’es un trésor mon bébé. Et en même, ça m’arrange bien, j’veux pas qu’on te vole moi. » Souffla-t-il avec malice, Niels se débarrassant de toutes ces couches de tissu qui le retenaient éloigné de sa petite-amie, s’immisçant dans son corps lorsqu’il le put, son souffle se répercutant contre sa peau alors que son plaisir se décuplait. « Bébé… » Gémit-il, s’accrochant à elle encore plus fermement, alors qu’il s’abandonnait entièrement à son corps contre lequel il explosa, son coeur tambourinant à toute vitesse dans sa poitrine, se remettant peu à peu de cette dose de bonheur qu’elle venait de lui injecter directement dans les veines. « On a une vie devant nous mon amour. » Lui murmura-t-il, lui faisant savoir qu’il comptait la combler chaque jour de sa vie, chaque minute s’il le pouvait, lui qui était éperdument amoureux de son âme-soeur. « C’est une bonne idée ça. » S’amusa-t-il, s’allongeant finalement à côté d’elle, son torse venant se coller à son dos, appréciant la chaleur de sa peau alors que son bras s’enroula autour de son corps. Il s’endormit après avoir reçu ses mots doux, se réveillant paisiblement quelques heures plus tard où il s’occupa de sortir doucement son amour du sommeil, lui faisant comprendre qu’il avait envie d’elle, ses mains jouant avec son corps qu’il caressa tendrement pendant leur étreinte. Ils prirent la route quelques heures plus tard, leurs yeux s’ébahissant devant les paysages qu’ils découvraient, peinant à croire qu’ils vivaient ce roadtrip pour de vrai. Au beau milieu de nul part, leur van se mit à ralentir soudainement, de la fumée venant troubler leur vision sur la route. « J’sais pas, mais ça sent pas bon bébé… » Lâcha-t-il, pessimiste, Niels sortant en même temps qu’elle de l’habitable du van, brassant l’air alors qu’Aelya avait ouvert le capot, le brun se penchant pour tenter d’y voir quelques chose. « J’suis pas le meilleur mécano du monde non plus. Ça craint putain. » Ajouta-t-il, soupirant, ses yeux fixant Aelya à sa proposition. « Encore faut-il qu’elle s’arrête surtout. » Dit-il en roulant des yeux, son regard se posant sur leur van. « Si t’avais été seule, t’aurais trouvé rapidement. Avec moi, nos chances se réduisent… » Dit-il, faisant référence au fait qu’il savait que n’importe quel automobiliste se serait arrêté pour secourir une femme comme Aelya. « On peut quand même essayer, on a rien à perdre. »

Elle avait besoin de l'aimer sans limite, au-delà des autres et de leur quotidien parfois sinistre, Aelya désirant rattraper tous ces longs moments où elle n'avait pas eu son amour dans son champ de vision, où ils s'était perdus ailleurs, dans d'autres bras faute de ne pas pouvoir se réfugier dans les leur. Elle regrettait de l'avoir laissé filer, de ne jamais pouvoir déjouer la tempête qui ravageait souvent tout sur son passage, excepté leurs coeurs qui battraient toujours à l'unisson, même dans le creux de leur destruction. Celui d'Aelya n'avait jamais attendu que le sien pour s'épanouir, parce que c'était Niels qui avait la clef pour le faire fonctionner.

- Tu penses que c'est possible, que quelqu'un puisse aimer comme nous on s'aime ? Demanda-t-elle, amusée et attendrie par cette affection qui ne faisait que de prendre en ampleur malgré les embûches qui se bousculaient sur le chemin.

Plus on s'évertuait à décrocher Aelya de Niels plus elle s'accrochait à lui, renfermant son amour à l'intérieur de son âme pour le garder en sécurité, là où personne ne pouvait plus les atteindre. Elle se laissa happer à ses côtés dans le lit après avoir partagé des confessions sous le ciel étoilé, Aelya n'ayant besoin que de son regard pour imprégner sa vie de lumière, lui qui était la seule beauté qu'elle aurait voulu préserver de ce monde hostile, ses doigts caressant sa peau pour y déposer sa marque, effacer toutes les autres qui une fois, ont désiré s'accaparer son trésor qu'elle maintenait fermement dans l'étau de son corps qui brûlait pour le sien.

- Rien que toi mon bébé d'amour, sourit-elle, attendrie par sa question, aimant lui répéter nuit et jour qu'elle n'était qu'à lui, son souffle se perdant dans l'agitation à la sensation de ses lèvres sur sa peau, Niels connaissant le moindre de ses points faibles pour la faire succomber à son corps. Moi aussi ça m'arrange mon coeur, y'a personne qui m'intéresserait plus que toi. Si tu savais comme tu me passionnes... Murmura-t-elle, touchée par ses mots, par son amour qu'elle percevait tout autour d'eux et qui habillait le van alors qu'ils s'abandonnèrent l'un contre l'autre, Aelya le retenant en elle, là où il était le plus proche, là où ils étaient tous les deux en sécurité dans leur bulle de bien-être, son corps épousant parfaitement les formes du sien, ses lèvres s’entre-ouvrant pour l'embrasser et pour expier les gémissements qui résonnaient autour d'eux, son coeur battant plus fort à l'entente de son soupir. Laisse-toi aller mon amour... Souffla-t-elle entre deux gémissements, avant d'atteindre le nirvana contre sa peau humidifiée par la chaleur de leur fusion, Aelya acquiesçant amoureusement à sa remarque, s'amusant de leur manie à justifier leur envie de se retrouver avant de se laisser aller dans le sommeil, bercée dans les bras de son amour qu'elle gardait près d'elle, comme dans la peur constante qu'on n'en vienne l'en arracher.

Elle émergea de son sommeil sous l'effet des baisers de Niels qui vint doucement taquiner sa peau, Aelya n'attendant pas plus longtemps avant de s'offrir une nouvelle fois à lui, elle qui consommait la moindre minute pour profiter de son être tout entier, se délectant de son corps avant de prendre la route pour leur nouvelle escale. Son regard brillait pour la splendeur des paysages qui se découvraient sous le Soleil, Aelya perdant jusqu'à la notion du temps dans cet univers où il n'y avait qu'eux, jusqu'à ce qu'elle ne fût ramenée à la réalité par la présence d'un bruit sourd dans le moteur qui vint se suivre d'une épaisse fumée, brouillant leur vision. Elle s'arrêta sur le bas côté, stressée de ne pas pouvoir continuer leur aventure.

- Je comprends pas ce qu'on a fait pour qu'il claque comme ça, s'énerva-t-elle en soupirant lorsqu'elle sortit dehors pour inspecter les dégâts, plissant les lèvres en regardant Niels tenter d'y voir quelque chose, essayant de trouver une solution alors que Niels parût soudainement plus pessimiste vis-à-vis de son idée d'arrêter des voitures. Au pire des cas, je peux me mettre en bord de route, et toi tu peux rester derrière le van ? Comme ça ils voient pas que t'es là en premier, proposa-t-elle en réfléchissant.

Quelques minutes passèrent avant qu'elle ne perçoive une voiture venir dans leur direction au loin.

- Putain bébé, y'a quelqu'un ! Affirma-t-elle avant de faire des gestes pour amener la voiture à s'arrêter près du van, Aelya voyant un homme derrière le volant, Aelya courbant l'échine pour parler à travers la fenêtre qu'il ouvrit. Bonjour, on est tombés en panne à l'instant, est-ce que vous pourriez nous aider, ou peut-être nous prêter votre portable pour qu'on appelle un dépanneur ? On n'est pas d'ici.

Sa main était constamment tendue vers la sienne, lui qui voulait représenter son soutien, celui sur lequel elle pourrait s’appuyer si jamais elle manquait de trébucher. Il voulait la sauver comme elle l’avait sauvé. C’était dans le creux de ses bras, ses lèvres contre les siennes, qu’il se sentait enfin complet, enfin lui, sans masque, sans artifices. Il n’avait jamais été aussi sincère que quand il lui disait qu’il l’aimait, l’amour se frayant un chemin jusqu’à son coeur qu’il voulait caresser perpétuellement. « Non j’y crois pas une seconde… On est hors normes toi et moi. » S’amusa-t-il, le regard brillant d’amour, rejoignant le lit avec Aelya après avoir profité de la beauté des étoiles qui parsemaient le ciel. Il s’était invité contre son corps qu’il désirait sans compter, la marquant de son amour, de son affection qui ne cessait jamais lorsqu’il s’agissait d’elle, Aelya faisant naître un brasier en elle. Il esquissa un sourire amoureux à ses mots, appréciant ce petit jeu qui s’installait toujours entre eux lorsqu’ils devaient se prouver leur amour, Niels ne se lassant jamais de ses paroles empreintes de tendresse. « Pour toujours mon bébé. » Souffla-t-il, jouant avec ses lèvres qu’il frôla doucement, ses doigts s’imprégnant de son corps dénudé. Il parsema son cou de douces pressions, aspirant sa peau, soupirant en percevant son corps se lier au sien, invité par Aelya pour se réfugier tout contre elle, en elle. « T’es la plus belle mon amour… » Lâcha-t-il dans un gémissement, son corps vibrant contre le sien alors qu’il continuait d’onduler contre son bassin qui emprisonnait parfaitement le sien, Niels percuté par cet amour qui jaillissait de leur étreinte. « C’est trop bon… » Souffla-t-il, poussant un dernier gémissement en sentant le plaisir le gagner entièrement, Niels lui cédant, s’abandonnant à elle comme il le faisait toujours. Il bascula sur sa place après avoir repris sa respiration, la peau encore réchauffée par cet instant de fougue, Niels se collant à elle pour s’endormir. Il fut réveillé en premier, admirant sa petite-amie avant de venir la taquiner, la faisant lentement émerger grâce à ses baisers qu’il déposa un peu partout sur son corps nu. Ils consumèrent leur amour une nouvelle fois, profitant de chaque seconde pour s’aimer comme ils se le devaient, reprenant la route pour continuer leur parcours. Le regard happé par les paysages et l’horizon à n’en plus finir, ils roulèrent pendant des heures jusqu’à ce que le van ne décide de faire des siennes, s’arrêtant au beau milieu de nul part tandis que la fumée qui sortait du capot leur empêchait de continuer. Il s’intéressa à l’origine de cette brume, cherchant à y voir plus clair, comprenant que le moteur venait de lâcher. « Elle était peut-être pas aussi résistante que ça… » Lâcha-t-il, soupirant, peinant à entrevoir une solution pour qu’ils puissent continuer leur aventure. « Ouais on va faire ça, on aura plus de chance si on me voit pas. » Dit-il, se mettant en retrait pour laisser Aelya prendre les devants, prenant conscience qu’ils augmenteraient leur chance d’arrêter une voiture si c’était elle qui était vue en première. Il releva immédiatement la tête en entendant Aelya l’interpeler, lui faisant savoir qu’une voiture approchait. « Vas-y, essaye de l’arrêter bébé. » L’incita-t-il, ses yeux se posant sur le conducteur lorsqu’il baissa sa vitrine, Aelya lui demandant de l’aide. « Ah, t’es pas seule ? » Dit-il dans un premier temps, apercevant Niels derrière elle. « Bon j’peux vous remorquer jusque la station la plus proche, c’est sur mon chemin. » Dit-il, Niels hochant la tête, le remerciant avant de l’aider pour l’installation du van afin qu’il puisse le tracter. Ils montèrent tous les deux dans la voiture de l’inconnu, qui s’intéressa vite à eux. « Vous êtes en vacances ? Vous venez d’où ? » Demanda-t-il, d’un air curieux. « De Bowen, en Australie. On est venus passer une semaine pour les fêtes de fin d’année. On pensait pas qu’on aurait besoin d’appeler à l’aide aussi vite. » Répondit Niels, d’un air presque amusé, plissant les lèvres en regardant sa petite-amie. Ils continuèrent de faire connaissance le temps du trajet, l’homme en apprenant un peu plus sur eux alors qu’ils parvinrent jusqu’à la station.« J’fais une fête ce soir chez moi, y’aura un tas de monde et vous, vous avez l’air bien cool. Je sais que c’est pas commun mais… ça vous dirait de venir ? »

Elle n'avait jamais su ce que signifiait aimer avant de tomber amoureuse de Niels, Aelya lui discernant son monde tout entier pour qu'il puisse continuer de tourner dans le creux de ses mains. Elle n'avait sans doute jamais eu une telle proximité avec quelqu'un d'autre, elle qui s'était ouvert à Niels comme jamais elle ne l'avait fait, partageant avec lui tout ce qu'elle avait tut pendant des années juste pour qu'il entrevoit sa réelle personnalité, celle à soigner, à polir pour mieux corriger ses erreurs du passé qui la rattrapaient toujours. Dans ses bras, c'était comme si on lui offrait une nouvelle chance. Elle sourit à sa remarque de manière tendre, Aelya ne pouvant contredire ses mots qui faisaient référence à tout ce qu'elle pensait d'eux, de leur unité, ces bouts d'amour qui s'étaient rencontrés pour former un réel pied à terre où ils pouvaient s'aimer sans barrière. Elle l'invita contre elle, bercée par sa chaleur enivrante qui la rendait folle, Aelya perdant continuellement la raison dans leur relation qu'elle voulait préserver de tout et de tout le monde, ses cuisses cherchant à le tenter en l'enfermant davantage contre sa peau. Elle souriait légèrement en sentant la brûlure de ses baisers dans son cou et sur sa poitrine, appréciant de savoir qu'elle se retrouverait avec des marques le lendemain, elle qui n'avait de cesse de vouloir ses traces parce qu'elle l'avait dans la peau, parce que son souffle ne s'épuisait que dans la recherche du sien, Aelya l'accueillant au plus près d'elle, à l'intérieur de son âme qui s'alliait à la sienne pour danser de manière fusionnelle.

- T'es le plus sexy mon amour, tu me fais vibrer... Le complimenta-t-elle à son tour entre deux soupirs brulants, son corps se tendant contre le sien pour lui donner du plaisir, celui qui la percutait à chaque fois qu'il ondulait contre elle, qu'il embrasait sa peau brûlé par la passion qu'elle lui vouait. T'es trop doué bébé... Ajouta-t-elle, criant amoureusement une dernière fois sous l'effet du bien être intense qui vint bousculer ses entrailles, Aelya peinant à récupérer son souffle.

Elle laissa la tension sulfureuse redescendre dans la tendresse, ses yeux se fermant, son corps se collant à celui de son amour pour qu'elle puisse rêver, ouvrant quelques heures plus tard ses yeux pour s'imprégner de son magnifique visage, dont ses lèvres parsemaient son corps de baisers, Aelya s'amusant de leur jeu avant de lui succomber une nouvelle fois, lui montrant à quel point elle ne désirait et n'aimait que lui, ses traits s'égayant dans l'amour qu'elle lui portait avant de se préparer pour reprendre la route, le van lâchant en plein chemin, bouillant leur champ de vision par l'apparition d'une épaisse fumée. Elle sortit pour essayer de comprendre le problème, se butant malheureusement à davantage d'incompréhension.

- J'te jure que si c'est ça qui va nous empêcher de profiter, j'vais faire un scandale à l'agence qui m'a loué le van là, soupira-t-elle, agacée et énervée avant de faire le nécessaire pour qu'une voiture s'arrête, acquiesçant à la réponse de Niels qui lui permit de mettre à bien leur initiative, Aelya venant rapidement accoster le conducteur à travers sa vitre lorsqu'il s'arrêta. Merci beaucoup pour l'aide, le remercia-t-elle, soulagée qu'il puisse les secourir quand bien même il avait remarqué la présence de son petit ami, Aelya s'installant quelques minutes plus tard dans la voiture de l'inconnu qui se dirigeait vers une station service, leur van remorqué à l'arrière, la brune pouffant de rire en entendant Niels parler de leur mésaventure au type. C'était à prévoir t'façon, rien n'est jamais trop désastreux pour nous je crois, se moqua-t-elle de leur malchance, continuant à faire connaissance avec l'homme alors qu'ils arrivaient à la station, Aelya regardant rapidement Niels à son initiative pour y trouver une réponse positive. Clairement, on adore les fêtes et on sait s'amuser, lança-t-elle joueuse, avant de sortir de la voiture.

L'homme leur confia son adresse et l'heure à laquelle la fête commençait le soir même avant de repartir, les laissant tous les deux avec le van devant la station.

- Il avait l'air sympa nan ? Demanda-t-elle à Niels, enjouée à l'idée de faire la fête. On pourra boire gratuitement en plus, et on pourra encore s'amuser que tous les deux amour, on aura besoin de décompresser après tout ça, ajouta-t-elle, s'approchant de lui pour lui voler un baiser. J'vais appeler le dépanneur, si ça se trouve il en aura que pour la journée. C'était pas prévu mais bon... Pas le choix, soupira-t-elle, frustrée avant de partir à l'intérieur de la station.

Il n’avait plus aucune envie d’errer sans elle, se rendant compte que sa vie ne tournait plus qu’autour d’elle, de leur couple, de leur amour qui ne cessait de prendre de l’ampleur. Elle était sa lumière, celle dont il avait été privé bien trop de fois, errant dans un monde sombre où il s’était écorché un nombre incalculable de fois. Personne ne l’apaisait comme Aelya le faisait, et il était convaincu qu’il n’y aurait rien après elle. Parce-qu’elle était et resterait son unique amour, celui pour lequel il se damnerait nuit et jour, jusqu’à son dernier souffle, Niels comprenant qu’il ne retrouverait jamais une telle relation avec quelqu’un d’autre. Ses yeux brillant d’affection, il s’était réfugié tout près de son corps qu’il avait dévoré jusqu’à la dernière miette, peinant à contenir l’afflux de plaisir qui l’éprenait lorsqu’il se liait de cette manière à elle. Parce-qu’à chaque fois qu’ils le faisaient, c’était un accès à son âme entière qu’il lui donnait, lorsque leurs chairs se frôlaient, se cherchaient et fusionnaient. Ses lèvres parsemaient sa peau de baisers, assoiffées de son corps chaud et humidifié par cette étreinte passionnée. « Je me lasserai jamais de te faire l’amour… » Souffla-t-il, gérant à peine le bruit de ses gémissements qu’il laissait s’évader dans l’air, contre les parois de leur van. Ses doigts vinrent se lier aux siens alors qu’ils s’évadèrent tous les deux dans cet univers fermé au monde entier, Niels fermant les yeux en percevant le plaisir le bousculer. « T’es la meilleure bébé. » Il l’embrassa une dernière fois, s’installant tout près de son corps, le sien épousant ses formes pour ne jamais perdre son contact alors qu’il ferma les yeux pour se laisser bercer par ses rêves. Il avait tenu parole, s’occupant du réveil de son amour avec douceur, la tentant pour l’attirer contre lui, là où il pourrait lui prouver une nouvelle fois combien il l’aimait. Parce-qu’il n’y avait pas d’heure pour ça, Niels qui respirait Aelya tout le temps, la désirant comme ça n’était pas permis. Ils reprirent la route dans la matinée après avoir imprimé une dernière le paysage dans leurs esprits, le gravant pour ne jamais oublier ces instants qu’ils avaient passé ici. Et alors que ses yeux continuaient de s’émerveiller à mesure que les kilomètres défilaient, Niels comprit que leur idylle risquerait de s’écourter lorsqu’une fumée dense se mit à sortir du capot de leur van. Il se mordit la lèvre à la réaction d’Aelya, comprenant sa frustration et son énervement, elle qui avait tout fait pour que tout soit parfait, pour qu’ils n’aient pas à se préoccuper de quoique ce soit pendant ces quelques jours qui n’appartenaient qu’à eux. « C’est pas grave bébé, on va trouver une solution. C’est pas ça qui va gâcher nos vacances. » Ajouta-t-il, cherchant à la rassurer, ses yeux tentant de trouver l’origine du problème sans y parvenir, ses connaissances en mécanique n’étant pas assez poussées. Il décida de faire confiance à sa petite-amie, la laissant accoster cet inconnu qui s’était arrêté par chance, acceptant de les remorquer jusqu’à la prochaine station. Reconnaissants, ils montèrent tous les deux dans la voiture de l’homme, cherchant à relativiser bien qu’ils savaient qu’ils n’échappaient jamais à leur malchance. « On peut dire que je suis votre bonne étoile alors. » S’amusa l’homme, Niels esquissant un sourire, continuant de discuter avec lui jusqu’à arriver à leur destination, surpris par la proposition originale de leur sauveur. « Tu t’adresses aux bonnes personnes. On sera là. » Répondit-il, avant de rejoindre Aelya à l’extérieur de la voiture, remerciant une nouvelle fois l’inconnu, prenant soin de noter le lieu de son domicile. « Ouais il avait l’air. Il pourrait l’être encore plus s’il te regardait moins. » Lâcha-t-il, jaloux, hochant la tête à ses mots suivants. « Finalement c’est un mal pour un bien. On va pouvoir s’amuser bébé, j’ai pas assez bu hier. » S’amusa-t-il, répondant à son baiser. « Ça fait rien, on fait ce qu’on a à faire. » Ajouta-t-il, cherchant à apaiser sa frustration, regardant Aelya se diriger vers la station. Ils furent pris en charge par un dépanneur, Aelya et Niels patientant la journée entière avant d’être alertés que leur van était de nouveau fonctionnel, leur permettant de rejoindre l’adresse que l’inconnu leur avait donné plus tôt. « Tu vois, on s’en sort bien finalement. » Dit-il, un léger sourire étirant ses lèvres alors qu’il reprit le volant, sa main caressant la cuisse de sa petite-amie,  avant qu’ils n’arrivent quelques instants plus tard sur le lieu de la fête qui battait déjà sûrement son plein au vue de la musique qui résonnait de l’extérieur. Il prit la main de sa petite-amie pour entrer dans la demeure, l’homme les reconnaissant immédiatement, venant à eux. « Mes potes australiens ! Vous avez trouvé, c’est cool de vous voir. Servez-vous, faîtes comme chez vous ! » S’exclama-t-il, enjoué et sûrement un peu alcoolisé. Niels épia les lieux, son regard balayant la pièce qui s’étendait jusqu’à l’extérieur, le tout empli de monde. « Tu veux boire quoi ? » Demanda-t-il, sa main venant trouver une bouteille de gin entamé. « On part sur ça ? » Proposa-t-il, l’air joueur.

Elle perdait ses maux lorsqu'il caressait son âme de cette façon, où son seul souffle se répandait dans l'espace pour réchauffer leurs corps déjà brûlants, Aelya laissant ses lèvres vagabonder partout sur sa peau qu'elle se prenait à dévorer, affamée de son amour dont elle n'était jamais rassasiée, la brune s'épuisant délicieusement à chaque nouvelle avalanche de plaisir qu'il lui offrait, son corps s'insinuant dans le creux du sien pour mieux la faire renaître, elle qui ne voyait qu'eux au milieu de leur monde qui les accueillait pour les protéger, elle qui ne voyait plus que lui depuis qu'il était arrivé dans sa vie, celle qu'Aelya n'avait plus envie de fuir tant elle était maintenant égayée par son premier et dernier amour.

- J'me lasserai jamais de toi tout court mon ange. Je crève d'amour pour toi, admit-elle entre deux soupirs, ses doigt se refermant entre les siens jusqu'à atteindre le sommet de son plaisir qui s'échoua entre les parfois du van, Aelya sentant son coeur s'envoler contre le sien alors qu'elle sourit amoureusement à son compliment qui faisait écho à ce qu'elle pensait de lui, la brune n'éprouvant autant de sensations que dans les bras de son âme soeur.

Elle s'endormit dans le creux de son étreinte, laissant les espoirs parsemer le plafond de ses rêves imprégné par l'image de Niels, Aelya se réveillant quelques heures plus tard pour s'amuser avec lui, appréciant démarrer la journée en se complétant dans la liaison de leurs âmes qui n'avaient de cesse de se chercher pour s'aimer en toute liberté. Aelya prit la route peu de temps après, roulant au travers du paysage qui s'étendait à l'infini sous leurs yeux ébahis, avant que le van ne montre les prémices d'un problème mécanique en laissant échapper de la fumée par le capot, la brune ne pouvant s'empêcher de montrer son énervement et sa déception vis-à-vis de ce problème qui n'aurait pas du arriver, qu'elle n'avait pas prévu au programme.

- J'espère qu'on trouvera ouais, parce que j'voulais vraiment ce qui était le mieux pour toi, se plaignit-elle en soupirant, s'inquiétant de la suite de leur voyage, avant de prendre l'initiative d'arrêter une voiture pour qu'ils puissent trouver de l'aide, Aelya montant dans l'habitacle accompagnée de Niels, tous deux s'amusant de leur malchance qui leur tombait souvent dessus, la brune souriant à la remarque de l'inconnu qu'elle ne pouvait pas contredire, continuant à faire connaissance tandis qu'ils roulèrent jusqu'à la station.

Aelya hocha la tête à la proposition de l'homme, enjouée à l'idée de pouvoir finir cette journée sur une note positive, ravie de pouvoir trouver un prétexte pour s'amuser avec l'homme de sa vie. Il les laissa à la station, Aelya regardant la voiture disparaître dans le décor avant de reporter son attention sur Niels.

- Bébé... Tu te fais des films, rit-elle, amusée par son ton qui respirait la jalousie. Ouais, c'est vrai qu'on a été trop sages hier, faut qu'on se rattrape, ajouta-t-elle malicieusement avant de l'embrasser, acquiesçant à ce qu'il vint ajouter avant de disparaître à l'intérieur de la station.

Elle contacta un dépanneur qui vint chercher leur van, Aelya et Niels restant la journée entière à patienter pour la remise en état de leur moyen de transport, la brune en profitant pour mieux s'accaparer son amour qu'elle cherchait dans des baisers avant que leur véhicule ne leur soit rendu en état de marche, Aelya soufflant de soulagement.

- Ca aurait pu être mieux, mais ça aurait pu être pire aussi, admit-elle, tentant de s'attacher au positif alors qu'elle ouvrit la portière pour se placer du côté passager, sa main venant se placer sur celle de Niels qui caressait doucement sa cuisse, tous deux se rendant à l'adresse que l'homme leur avait confié plus tôt.

Elle sortit du van, récupérant la main de Niels pour se diriger vers la porte d'entrée, le lieu se retrouvant déjà bondé de monde où la musique emplissait l'espace intérieur et extérieur. Aelya rit légèrement en saluant l'homme qui les avait aidé et qui était déjà un peu éméché, son regard valsant tout autour d'eux avant qu'elle ne vienne porter son attention sur la bouteille qu'avait trouvé Niels.

- Ca me va parfaitement, répondit-elle avec un sourire, récupérant deux verres pour qu'il ne vienne les servir, levant son verre dans le but de trinquer avec lui. A nos vacances mon bébé, lâcha-t-elle avant de boire d'une traite le contenu qui la fit grimacer, venant s'en servir un autre l'instant d'après. Vu la taille de la maison, on restera dormir ici, donc on peut clairement se laisser aller amour, s'amusa-t-elle, le regard empreint de défi, elle qui comptait ne pas mesurer sa consommation.

Après quelques verres avalés, Aelya sentit son portable vibrer dans sa poche alors qu'elle était installée sur un canapé, le prénom de son ex, Kid, s'affichant sur l'écran alors qu'elle se contenta d'échanger rapidement quelques mots avec lui pendant que Niels était allé leur rechercher de quoi boire.

Son monde ne tournait rond que lorsqu’Aelya était présente, s’affichant avec lui dans le creux de ses bras qui n’attendaient toujours qu’elle. Il était convaincu d’être devenu quelqu’un de meilleur depuis qu’elle faisait partie de sa vie, depuis qu’elle lui avait donné une chance de s’en sortir. Il savait qu’une vie entière ne lui suffirait pas pour lui prouver combien il était reconnaissant de l’avoir, Niels se contentant de lui montrer tous les jours à quel point il pouvait l’aimer, ses lèvres ne cessant jamais de chercher les siennes, de caresser son corps qu’il voulait protéger à tout prix. Leurs corps se cherchaient dans cette étreinte fiévreuse, se répondant à chaque coup de bassin, à chaque vague de plaisir qui traversait leur peau. « M’oublie jamais bébé… » Souffla-t-il, resserrant d’autant plus son étreinte pour l’emprisonner contre sa peau, ses lèvres s’échouant une dernière fois contre les siennes pour pousser leur dernier soupir de plaisir. La nuit n’en fut que plus belle, Niels qui n’avait pas daigné lâcher le corps de son âme-soeur, bercé par sa respiration calme et régulière jusqu’à ce qu’il ne finisse par ouvrir les yeux, réveillé par les premiers rayons de soleil qui étaient venus caresser son visage. Il n’avait pas attendu longtemps pour étreindre son amour, la désirant comme toujours, son corps fusionnant au sien dans un réveil des plus amoureux. Le destin les rattrapa lorsque leur van tomba en panne au milieu de nul part, Niels cherchant à rassurer Aelya, comprenant sa frustration vis-à-vis de cet imprévu qui pourrait ralentir leur escapade. « C’est parfait bébé, tout ce que t’as fait. Rien que d’être avec toi ici, y’a rien qui aurait pu me rendre plus heureux. » La calma-t-il, lui offrant un sourire rassurant, Niels cherchant à lui faire comprendre que rien de tout ça n’avait d’importance, que ça n’était que des dégâts matériels. Par chance, un automobiliste s’arrêta pour les aider, faisant connaissance le temps de ces quelques kilomètres qui les séparaient de la station la plus proche. Ils acceptèrent sa proposition surprenante mais qui ne pouvait que leur plaire, Aelya et Niels étant de grands adeptes de l’imprévu, et surtout incapables de refuser une invitation pour faire la fête. Ils sortirent de la voiture après avoir remercié l’homme, Niels s’intéressant à Aelya à sa remarque, levant les yeux au ciel. « Bien sûr que non. J’sais reconnaître les regards intéressés. » Se plaignit-il, sa voix empreinte de jalousie. Il esquissa un léger sourire à ses mots, tendant la nuque vers elle pour profiter de la douceur de son baiser rapide, avant de passer la journée à attendre que leur van soit réparé, Niels profitant du calme de cette journée pour être au plus près de son amour, se chargeant de son affection, de ses baisers auxquels il répondait toujours amoureusement. Ils furent soulagés de retrouver leur van en bonne et due forme après toutes ces heures d’attente, décidant de reprendre rapidement la route pour se rendre à leur soirée. « On va se détendre bébé, on en a besoin. » Dit-il, un léger sourire aux lèvres, sa main glissant sur sa cuisse, appréciant le contact de sa paume contre sa peau. Ils arrivèrent quelques instants plus tard, la musique qui se faisait entendre de l’extérieur leur confirmant qu’ils étaient arrivés à la bonne adresse. Rapidement, leur hôte se présenta à eux, visiblement ravi de les revoir, leur indiquant de se servir, ce qui amusa Niels. Il s’approcha d’une table sur laquelle étaient entreposées des bouteilles, proposant à Aelya de commencer les hostilités, satisfait de sa réponse, leur servant deux verres. « A nous. » Ajouta-t-il, trinquant avec elle avant d’avaler le contenu de son verre, pouffant en voyant Aelya les resservir immédiatement après. « On trouvera bien une place. Au pire, le van est dehors. » S’amusa-t-il, trouvant une excuse pour pouvoir abuser comme ils aimaient le faire. Ils se laissèrent porter par l’ambiance de la soirée, ne lésinant pas sur leur consommation d’alcool, Niels décidant de s’éclipser pour remplir leurs verres, revenant fièrement avec une bouteille à la main avant qu’il n’aperçoive Aelya et ses yeux rivés sur son portable, fronçant les sourcils en revenant vers elle, la prenant par surprise. « A qui t’écris à cette heure-ci ? » Dit-il, cherchant à ne pas être intrusif bien qu’il était curieux de savoir avec qui elle avait échangé. Il fronça les sourcils devant son silence qui l’incita à regarder sur son écran, apercevant le nom de Kid, cet homme avec qui elle avait eu quelques brefs échanges par le passé. « Ah ouais. Ok. Dis le moi directement si je te dérange la prochaine fois, ça sera plus facile que de m’envoyer chercher une bouteille pour parler à tes ex. » Se vexa-t-il, posant la bouteille sur la table à côté d’elle, la jalousie lui brouillant la vision alors qu’il s’éloigna, à la recherche d’air.

Elle aimait se perdre dans ses bras, sentir ses poumons s'essouffler dans leur étreinte passionnée qui gagnait en puissance, animée par leur amour inépuisable qui guidait Aelya à valser dans le plaisir, celui qui portait uniquement son prénom, elle qui découvrait tout avec Niels et qui n'avait de cesse de s'illuminer dans son regard embrasé la même envie. Elle captait son oxygène dans chaque baiser qu'il lui donnait, dans chaque coup de rein qu'elle percevait et qui approfondissait leur lien indestructible, son âme s'enroulant autour de la sienne, s'ancrant à lui pour ne jamais s'en voir arrachée.

- C'est pas quelque chose que je saurais faire bébé... T'es en moi pour toujours, répondit-elle amoureusement, s'abandonnant à son plaisir dans un gémissement qu'elle éteignit contre sa peau.

Elle peina à le laisser se détacher, Aelya se rapprochant de lui pour trouver le sommeil, incapable de se tenir à distance de sa chaleur dont elle ne voulait jamais s'en voir privée, elle qui était dans la crainte constante qu'il ne parte définitivement. Elle se réveilla sous l'effet de ses doux baisers, Aelya faisant basculer ses mains sur sa peau nue pour le voir s'infiltrer une nouvelle fois en elle, son désir se mêlant à son amour explosif avant de reprendre la route. Elle fut happée par la frustration lorsqu'elle comprit que le van ne pouvait plus rouler, ayant soudainement peur que cela ne suffise à teinter leur souvenirs qui brillaient déjà dans son esprit.

- Merci de me dire ça... Tu me rassures, répondit-elle, attendrie par ses mots qui la réconfortaient, son regard le détaillant de manière profondément amoureuse, faisant ensuite le nécessaire pour se faire remarquer par un homme qui vint les ramener jusqu'à la station la plus proche en voiture, Aelya et Niels s'enjouant de sa proposition qu'ils ne pouvait refuser alors qu'il les laissèrent tous les deux devant leur destination. Si t'es doué pour reconnaître les regards intéressés, tu devrais plutôt regarder le mien parce qu'il brille que pour toi et personne d'autre, le rassura-t-elle, comprenant sa jalousie qu'elle partageait malheureusement trop souvent, dès que quelqu'un s'approchait de trop près de son trésor.

Elle l'embrassa tendrement, s'occupant des démarches pour qu'on vienne récupérer leur van afin de le réparer, Aelya et Niels restant coincés tous les deux sans aucun moyen de transport. Quelque part, elle s'en fichait, parce que si elle était incapable de voyager physiquement, elle usait de son envie de vagabonder contre ses lèvres qu'elle cherchait dans des baisers, ses mains rejoignant bien trop souvent les siennes qu'elle serrait entre ses doigts, son corps ne se délestant jamais de son contact. Ils montèrent tous les deux dans le van quelques heures plus tard, Aelya comprenant qu'il était enfin en état de marche alors que Niels roulait jusqu'à la propriété de l'homme qui les avait aidé.

- J'ai juste besoin de toi, moi, j'en ai jamais assez, admit-elle tendrement, ses doigts caressant sa main qui se logea contre sa cuisse.

Ils arrivèrent sur les lieux, reconnaissant bien rapidement l'hôte qu'ils avaient rencontrés plus tôt, Aelya suivant Niels au travers de la foule avant qu'elle ne vienne l'inciter à les servir avec le premier alcool qui leur tomba sous la main, laissant son verre remplit de gin s'entrechoquer avec le sien pour trinquer avant d'ingurgiter la liqueur, la brune s'emparant rapidement de la bouteille pour les resservir de nouveau, son regard joueur croisant celui de son amour.

- C'est l'avantage de pouvoir dormir dans sa voiture, on est pas à la rue au moins. Combien de fois on aurait pu s'y retrouver après des soirées toi et moi, rit-elle, repensant à toutes ces soirées qui avaient fini dans l'excès, mais surtout dans l'amour.

Son esprit plongeant peu à peu dans la désinhibition déjà incrustée entre ces murs, elle attendait sagement qu'il revienne avec une nouvelle bouteille, Aelya s'amusant avec son petit ami entre les sourires et les baisers volés, s'évertuant à ne donner de l'attention qu'à lui, le seul qu'elle aimait, avant qu'elle ne soit interpellée par les vibrations de son portable qui mit en lumière les sms de son ex conquête. Elle fût légèrement embarrassée par la question de Niels lorsqu'il la surprit sur son portable. Elle ne chercha pas à le cacher, bien qu'elle savait que la réponse ne lui plairait pas et que son silence parlait à sa place. Son coeur loupa un battement à sa réaction vive qu'elle avait craint, Aelya soupirant, détestant l'idée qu'il puisse se faire des films. Elle le rattrapa rapidement quelques mètres plus loin, tirant sur sa main pour qu'il puisse la regarder.

- Bébé, dis pas ça, tu sais très bien que j'veux que toi. Tu peux lire les messages, j'dis rien de bizarre, j'ai pas arrêté de dire que j'étais en couple, et il a pas cherché à me draguer en plus, se défendit-elle en captant son regard. Niels, c'est toi que j'ai amené ici, pas lui, on s'est envoyés deux messages, rien de plus, et c'était juste en t'attendant, continua-t-elle, sa main venant chercher la sienne.

Il aurait souhaité passer sa vie entière contre elle, à l’aimer et le lui montrer par la meilleure manière qui soit, ces étreintes qui avaient toutes le goût du bonheur. Son amour pour elle grandissait chaque jour, se voyant inarrêtable, comme une tempête déchaînée qui menaçait de tout emporter sur son chemin. Il esquissa un faible sourire à ses mots, comprenant qu’ils étaient liés pour la vie, parce-que même dans la séparation, ses pensées n’étaient vouées qu’à elle, son visage tapissant les murs de son esprit. Il finit par se détacher d’elle, prêt à s’endormir alors qu’il avait pris soin d’enrouler son bras autour d’elle pour continuer à sentir sa chaleur, à percevoir son parfum qui se frayait un chemin jusqu’à son coeur, Niels passionné par tout ce qu’elle était. Ils reprirent la route le lendemain matin après avoir succombé une nouvelle fois à leur désir, roulant sur les routes néo-zélandaises qui s’offraient à eux, jusqu’à ce que leur voyage ne soit soudainement remis en question à cause de leur van qui s’arrêta subitement de fonctionner. Choisissant de ne pas dramatiser la situation, Niels fit en sorte de rassurer son amour, elle qui avait déjà déplacé des montagnes pour ses beaux yeux, pour ces vacances qui continuaient de ressembler au paradis pour lui, même avec cette petite ombre au tableau. « Tu fais tellement tout pour moi bébé… Tant que nous on va bien, c’est le principal, non ? » Dit-il amoureusement, déposant un baiser sur sa tempe avant de prendre leur chance lorsque cet inconnu se présenta à eux, leur proposant de les ramener jusqu’à la prochaine station. « J’peux faire les deux. Toi j’te regarde tout le temps, tu me fais tourner la tête. Et ce qui m’énerve, c’est que j’suis pas le seul à être sensible à ça… » Dit-il, contrarié par cette jalousie qui le frustrait à chaque fois qu’un homme posait ses yeux sur elle. Il profita de ses lèvres quelques instants, se rassurant tout contre elle, grâce à cet amour qu’elle continuait de lui donner à chaque fois qu’elle le pouvait. Ils s’étaient occupés de faire le nécessaire pour que leur van soit pris en charge, attendant la journée, se tournant autour comme ils adoraient le faire, ses lèvres retrouvant les siennes dés qu’il le pouvait, ses bras entourant son corps pour la garder contre lui. Et finalement, le temps passait toujours rapidement lorsqu’il pouvait lui délivrer de l’affection de la sorte, Niels qui adorait passer du temps avec son amour, même s’il s’agissait des moments les plus futiles du monde. Ils remontèrent dans leur van à la fin de la journée, décidant de rejoindre l’adresse que leur avait indiqué l’homme plus tôt, ressentant le besoin de se défouler avec cette mésaventure qui leur avait coûté la journée. « Tu m’auras autant que tu voudras, ça tombe bien. » S’amusa-t-il, tournant la tête pour admirer son visage, ses doigts s’entrelaçant aux siens amoureusement alors qu’ils arrivèrent sur les lieux de la soirée, surpris par la foule qu’ils y trouvèrent, Niels prenant les devants pour leur servir de quoi boire après avoir eu le feu vert par leur hôte. « On prend les choses à coeur quand il faut faire la fête, c’est pas de notre faute. » S’amusa-t-il, cherchant à justifier leurs comportements parfois excessifs. Il but un premier verre avec elle, un sourire joueur étirant ses lèvres lorsqu’Aelya prit l’initiative de les resservir dans la foulée. « J’en connais une qui a envie de se défouler. » Souffla-t-il avec un air amusé, profitant de la soirée avec l’amour de sa vie, ses yeux brillant d’amour pour elle, appréciant les effets que l’alcool lui procurait et qui le désinhibait. Il se chargea d’aller leur chercher une nouvelle bouteille, parcourant les pièces avant de tomber sur ce qu’il leur fallait, revenant vers Aelya en perdant immédiatement son sourire, sa bonne humeur laissant place à de l’étonnement. Il comprit rapidement pourquoi elle ne lui répondit pas, son regard déviant sur l’écran de son téléphone qui afficha le nom de sa conquête, Niels perdant patience, explosant de jalousie. Il s’éloigna d’elle, peinant à rester calme alors qu’il avait l’impression d’étouffer, la peur de la perdre le prenant une nouvelle fois aux tripes. Il se retourna en sentant sa main être retenue, croisant le regard d’Aelya. « Le problème c’est qu’on devait passer un moment rien qu’à deux, et il a fallu que ton ex vienne te contacter et que toi tu lui répondes. » Lâcha-t-il, amer, son regard fuyant le sien. « Il est toujours derrière toi lui, ose me dire qu’il te drague pas. J’crois qu’il a pas compris en fait… Faut que je lui fasse comprendre, c’est ça qu’il veut ? » S’emporta-t-il, serrant la mâchoire, son regard s’assombrissant. « J’ai plus envie d’en parler. J’vais fumer un pétard. » Sa main se détacha de la sienne alors qu’il se dirigea vers la porte, s’installant sur les marches devant la porte pour être tranquille, sortant de quoi rouler un joint, sa tension ne redescendant pas.

Elle aurait vendu son être tout entier aux ténèbres les plus obscures pour s'approprier un peu plus celle de Niels, elle aurait déjoué la mort elle-même encore et encore, juste pour sauver l'amour de sa vie qui se prenait au parfois dans les filets de son propre sort, tous deux combattant pour la survie de leur amour qui se voulait indestructible. Il n'y aurait aucune fin qui serait permise, parce que l'histoire d'Aelya ne comportait aucune page où Niels n'y était pas inscrit, et c'était son quotidien qui s'arrêtait lorsqu'il en était absent. Sa peau s'asséchait sans la douceur de la sienne qui venait toujours la surplomber amoureusement, harmonieusement, comme si son corps n'était fait que pour s'allier au sien dans une étreinte où tout se passait de mots dans le bruit de leurs souffles qui s'entrechoquaient. Elle reprit la route le lendemain, son être encore embrasé par l'empreinte de ses lèvres dont sa marque se retrouvait un peu partout, Aelya perdant patience lorsqu'elle comprit que le van ne coopérait pas aujourd'hui alors qu'elle avait besoin de savoir que leurs vacances n'étaient pas fichues.

- Oui... J'veux juste que tu sois heureux, c'est ça le principal pour moi, ajouta-t-elle en captant son regard, cherchant une réponse positive à sa remarque afin de rassurer sa conscience nerveuse, savourant son baiser sur sa joue avant de se laisser embarquer par cet inconnu qui voulait les aider. On s'en fiche des autres amour... Qu'est-ce que ça peut vraiment faire si le monde entier me veut si moi, j'veux que toi ? Demanda-t-elle, essayant de le réconforter, consciente qu'elle peinerait à raisonner sa jalousie puisqu'elle était aussi irraisonnée que la sienne.

Elle lui tournait autour comme au premier jour, s'effondrant contre ses lèvres à la première occasion parce que ce n'était que comme ça qu'elle aimait profiter de son temps, Aelya attendant presque trop sagement que leur van ne leur revienne réparé parce qu'elle était bien trop occupée à l'admirer, à le dévorer de son regard émerveillé par beauté alors que ses mains cherchaient constamment sa peau. Elle se plaça dans le van lorsqu'il fut re-fonctionnel, Aelya souriant à la remarque de son petit ami avant de le laisser conduire en direction de la fête qui les attendait le soir même, l'hôte les accueillant dans une bonne humeur plus que palpable tandis que la foule vint les entourer dans une ambiance festive, les yeux d'Aelya recherchant l'alcool avant que Niels ne vienne la devancer.

- On se ressemble vraiment trop à ce sujet, s'amusa-t-elle en secouant la tête, repensant à tous ces excès qu'ils avaient en commun, la brune avalant un premier verre pour les resservir une deuxième fois. Peut-être bien que j'essaye de te bourrer plus vite pour mieux abuser de toi qui sait, lança-t-elle malicieusement, lui envoyant un clin d'oeil.

Elle se laissa retomber amoureuse de lui entre les verres, égayée par son charme et son amour qui pulsait dans ses veines au milieu de l'alcool, Aelya occultant toutes les autres présences pour s'intéresser qu'à Niels, son petit ami qu'elle attendit quand il se chargea de leur trouver une autre bouteille au travers de la foule, le regard rapidement happée vers son portable qui s'inscrivit de messages de son ex conquête. Elle vit les traits de son amour changer subitement lorsqu'il revint à sa hauteur, lui qui comprenait directement qui était le destinataire de ses messages, Aelya ayant peur de le perdre sur un malentendu qui n'avait pas lieu d'être, poussant les corps qui la distançaient de Niels pour le rattraper.

- Je suis désolée bébé, je pensais pas que ça allait autant t'affecter, j'prenais juste de ses nouvelles pendant que t'étais pas là, c'était juste en t'attendant, se justifia-t-elle, les traits tirés dans le regret. Bébé, il m'a pas dragué par message là, tu peux regarder, je t'assure. Pourquoi il serait pas passé à autre chose lui aussi ? Tenta-t-elle de le raisonner, ne sachant même pas où en était Kid dans ses relations depuis le temps, Aelya roulant des yeux en voyant qu'il était braqué sur ses positions, soupirant d'exaspération. Comme t'as besoin d'être seul à ce que je comprends, j'te laisse hein, amuse toi tout seul si c'est ce que tu veux, je sais pas quoi te dire d'autre là, perdit-elle patience en haussant les épaules, le regardant s'isoler dans un coin avant de souffler bruyamment pour montrer son agacement, rentrant pour se servir un autre verre qu'elle descendit rapidement, puis encore une autre, avant d'être interpellée par leur hôte.

- Ca va pas ? Demanda-t-il, concerné.
- Si c'est bon, j'ai un remontant là, lança-t-elle, continuant à boire.

Ils sympathisèrent ensemble, Aelya tentant d'oublier que son petit ami était de l'autre côté, à l'extérieur, avec son coeur qui ne voulait que lui.