on rêve d'un goût inconnu dans la bouche (léo) HOT

Emerson était bon nageur, il ne craignait pas que la brune le coule ou lui fasse boire la tasse. Et dans ces eaux fraîches c'était même agréable de s'amuser sans sentir sa peau brûler au soleil. C'était un contexte étrange que ce voyage sur un coup de tête, ils avaient tout laissé derrière eux pour quelques jours alors que l'Australie peinait encore à éteindre les dernières braises d'un feu qui avait tout dévasté, fait tant de mal sur son passage. Léo était conscient qu'ils n'allaient pas seulement s'amuser ici, ils étaient là pour aider, à leur façon, les soigneurs, les animaux qui avaient souffert. Ils étaient privilégiés tous les deux et ils le savaient. A la vue de toute ce qu'il se passait dans leur pays, c'était presque malvenu de s'amuser de façon si insouciante, comme si rien ne les atteignait. Mais c'était peut-être simplement leur façon à eux de gérer les problèmes, peines de cœurs ou planète qui saignait, ils savaient ce qu'ils avaient à faire, mais ils ne se laissaient pas abattre, c'était peut-être ce qui les rendait plus fort. Découvrir l'île des Kangourous par les eaux, en profiter pour chahuter comme des gosses, pour mieux se rendre utiles par la suite. Si tu essayais de me faire du mal je ne serais déjà plus de ce monde, je n'en doute pas ! Il sourit, amusé, conscient que Freja était le genre de femme avec une détermination à déplacer des montagnes. Sans trop réfléchir à ses mouvements, Léo se rapprochait de la belle brune et elle fit le reste du chemin en entourant sa nuque de ses bras. Quelques secondes suspendues alors que leurs corps se réchauffaient au contact de l'autre et que Freja venait jouer avec sa bouche sans pour autant la toucher. Les lèves de Léo qui s'étiraient en un sourire séducteur. Et la question qu'elle posa qui le fit rire en rejetant la tête en arrière. On a laissé masques et tubas dans le canoë. Tu veux que j'aille les chercher ? Sous l'eau ses mains cherchaient pourtant déjà les hanches de Freja pour la rapprocher de lui.

Cette matinée légère à l’ambiance bon enfant n’est qu’une aparté dans ce voyage car dès cette après-midi, vous serez à nouveau confronter à l’injustice, à la tristesse et à l’espoir, malgré tout. L’espoir de voir les choses s’améliorer et l’espoir que votre aide apporte quelque chose à ceux qui en ont vraiment besoin. Pour l’heure, en tout cas, vous vous laissez aller à des jeux dignes d’adolescents tout en profitant de la fraîcheur de l’eau et du cadre qui vous entoure. « Ca, c’est clair. » Plaisantes-tu avant de t’approcher de Léo, entourant sa nuque de tes bras. Même si vous êtes venus ici pour faire de la plongée et observer les poissons, pour l’instant, c’est un autre scénario qui se glisse dans ta tête. Et alors que tu tentes de résister à l’envie de te perdre dans les bras du photographe, il ne te facilite pas la tâche. Bien au contraire. Tu te laisses faire quand Léo t’attire et pose ses mains sur tes hanches pour rapprocher davantage encore vos corps. « J’sais pas… » Murmures-tu contre ses lèvres quand l’Australien propose d’aller chercher tout votre attirail dans le canoë. « Je crois que j’ai plutôt envie que tu m’embrasses. » Dis-tu en souriant plus largement alors que tes jambes viennent s’enrouler autour des hanches du photographe. L’ambiance est bien plus électrique à présent et on peut voir à travers vos regards à quel point vous vous désirez. Tu aimes pouvoir être à la fois l’amie de Léo et son amante quand ça vous chante. Tu aimes le fait que vous ne vous mettez pas de barrières, pas de limites, vous vous laissez simplement porter.

Pour être parfaitement honnête, Léo n'avait aucune idée de ce qu'ils allaient faire sur cette île, il savait qu'elle servait actuellement de refuge pour les animaux qui avaient subi les incendies et que Freja était sensible à cette cause, mais elle ne lui avait pas dit grand chose sur leur programme. Et il ne s'était pas montré curieux, il n'était pas contre les surprises et il faisait confiance à la brune pour concocter un séjour dont ils se souviendraient. Mais pour le moment c'était lui qui avait choisi l'activité de la matinée, bien qu'elle ne se déroule pas tellement comme il l'avait imaginé. Il ne s'en plaignait pas non plus, sentir cette attirance entre la norvégienne et lui, cette électricité dans l'air et son corps qui s'enroulait autour du sien c'était mille fois plus intéressant que les poissons qui, de toute façon, seraient toujours là une fois qu'ils seraient rassasiés l'un de l'autre. Emerson connaissait la réponse à sa question, du moins il espérait sa réponse et son sourire s'élargit un peu plus alors que Freja lui fit une toute autre proposition. Masques et tubas resteraient donc dans l'embarcation, meilleur ami qu’il trahissait et blonde à qui il ne faisait que penser ces derniers temps furent finalement bien vite oubliés au profit des cuisses de Freja autour de sa taille et des sensations qu’elles provoquaient dans son bas-ventre ainsi que de sa poitrine qui se soulevait au rythme de leurs respirations s’accélérant sous le désir pressant. Elle était redoutable, Freja et elle savait parfaitement comment l’avoir, sûrement aussi que Léo n’était pas difficile à convaincre. Il respira bruyamment en baissant la tête sur la nuque de la brune, respirant les odeurs de sel et de crème solaire mêlées, laissant son souffle glisser sur sa peau et ses mains descendre de son dos à ses fesses. Jusqu’à ce qu’une des deux remonte pour mieux la plaquer contre lui et l’attirer pour l’embrasser avec envie sans la quitter du regard avant qu’il ne finisse par fermer les yeux tellement la sensation était bonne.

C’est tellement facile de se laisser aller dans les bras de Léo et tellement évident à la fois. Avec lui, tu n’as pas besoin de réfléchir à ce que tu vas dire ou faire, tu le fais et puis c’est tout. Avec le photographe, vous laissez vos envies parler comme en ce moment alors que tes jambes s’enroulent autour de ses hanches et que vos deux visages se rapprochent dangereusement. Jusqu’à ce que l’inévitable se produise et que vos lèvres se scellent par un baiser fiévreux. Alors que Léo rapproche davantage vos corps, tu viens coller ton bassin au sien, sentant son sexe se durcir à ce contact. Ta langue vient trouver la sienne avec douceur pendant qu’une de tes mains remonte vers les cheveux bruns de l’Australien. Après quelques secondes, à bout de souffle, tu quittes les lèvres de Léo pour venir dessiner une ligne de baisers le long de sa mâchoire et puis jusqu’à son cou. Ecartant légèrement vos deux corps, tu laisses ta main libre glisser contre le torse du photographe puis venir se loger dans son maillot de bain pour caresser son érection. Sans détacher ton regard du sien, un sourire se dessine au coin de tes lèvres au moment où ta main saisit son sexe pour commencer des mouvements de haut en bas. Bien que, l’endroit où vous vous trouviez n’aide pas vraiment pour les préliminaires, tu mets toute ton énergie dans ces caresses, voulant donner un petit avant-goût à l’Australien. Même si, à présent, vous n’êtes plus vraiment dans la découverte puisque vous n’en êtes pas à votre premier voyage rien que tous les deux.

Dans ces eaux tièdes il en fallait peu pour que la température monte d'un cran, surtout entre deux personnes au sang chaud comme Freja et Léo, deux amants qui, sans être forcément affamés du corps de l'autre, aimaient se retrouver pour partager leurs plaisir. Souffles mêlés, respirations qui s'accéléraient, ils s'enflammaient déjà, à présent avides de ne faire plus qu'un. La brune, séductrice hors paire, menait largement la cadanche là où lui ne faisait que soutenir leurs poids pour leur éviter de dériver dans l'eau. Il sentait sa bouche qui s'aventurait dans sa barbe, descendait dans son cou pour mieux lui hérisser les poils. Et il se laissait faire à ces délicieuses caresses tandis que ses mains descendaient dangereusement vers l'interdit, là où généralement il aimait mener la danse, il se laissa aller à quelques râles de plaisir difficiles à contenir alors qu'elle s'amusait avec son sexe. En effet ils n'étaient pas à leur première fois ensemble, ils n'avaient plus rien à se prouver mais c'était toujours bien plus agréable de faire monter la tension. Pendant qu'elle jouait avec son intimité, leurs regards ne se quittant pas, Léo s'amusa à défaire les nœuds de son deux pièces pour lui retirer les quelques morceaux de tissus qui couvraient son corps, il dévoila ainsi ses seins qu'il caressa doucement sans trop se presser. Il se rapprocha d'elle pour l'embrasser à nouveau alors qu'elle touchait visiblement un point sensible de son membre tendu, s'empêchant ainsi de soupirer trop bruyamment, lui arrachant peut-être une morsure au passage. Cette main posée sur sa poitrine descendit à son tour vers l'intimité de Freja qu'il caressa furtivement avant d'y insérer ses doigts, preuve d'un peu plus d'empressement de sa part. Il sentait à présent l'urgence de venir en elle et d'éveiller tous leurs sens. Par un geste un peu maladroit il retira son short de bain et failli boire la tasse au passage. Le sourire de Freja le fit rire. Tu te moques ? Ma vengeance sera terrible ! Elle savait de quelle vengeance il parlait, celle dont ils avaient envie tous les deux, il l'attira alors à lui et se rua en elle dans un geste sec. Merde, Freja, c'est trop bon. Se rendait-il compte, comme dans un éclair de lucidité, presque gêner de la désirer à ce point alors que ce plaisir devrait leur être interdit, comprenant que même s'il ne l'aimait pas, s'il y avait rien de sentimental entre eux, elle serait toujours une tentation pour lui. Mais pour l'instant ils étaient sans attaches, sans personne pour leur reprocher leurs ébats. Alors sa main dans son dos pour mieux la faire sienne, sa bouche dans sa nuque qui la mangeait presque, il profita de l'instant comme ils l'avaient toujours fait.

Bien que les sentiments n'aient pas leur place entre Léo et toi, l'attirance, elle, est toujours bien là. Même après toutes ces fois où vos corps se sont retrouvés, où vos lèvres se sont cherchées, tu ne te sens pas rassasiée du photographe pour autant. Et ce qui est amusant c'est que c'est toujours lorsque vous voyagez tous les deux que tu le désires le plus. C'est comme si tu t'interdisais d'éprouver ce genre d'envies à Bowen alors que vous êtes entourés de toutes ces personnes qui bouleversent vos quotidiens. Pourtant, vous avez déjà cédé à la tentation dans votre ville mais bien moins qu'à travers le monde. A des milliers de kilomètres de Bowen, tu t'autorises à laisser parler tes envies et tous ces points communs que tu partages avec Léo. En sentant sa main se glisser dans ton dos pour libérer ta poitrine de ce bikini devenu trop serrant, tu souris du coin des lèvres puis soupires peu discrètement en savourant ses doigts sur tes seins. Comme la plupart des femmes sans doute, tu apprécies particulièrement quand un homme, ou une femme, s'occupe de cette zone de ton corps. Bien trop d'hommes ont tendance à l'oublier d'ailleurs. Alors que l'Australien glisse quelques doigts en toi, joignant ses lèvres aux tiennes, tu soupires contre sa bouche, passant une main dans sa chevelure brune que tu tires légèrement du bout des doigts. Et avant que tu n'aies le temps de le faire, Léo fait glisser son short de bain le long de ses jambes, manquant au passage de boire la tasse. Tu ris et reportes un regard taquin sur le photographe qu'il ne manque pas. « Alors venge-toi. » Le supplies-tu, le regard lascif. Et sans tarder, l'Australien entre en toi ce qui vous arrache, à tous les deux, quelques gémissements de plaisir. « Putain... » Murmures-tu à ton tour, toi aussi, prise de court par ce sentiment de bien-être intense que tu ressens. Et alors que tu entoures les hanches de Léo de tes jambes, tu tentes tant bien que mal de faire des mouvements de haut en bas avec ton bassin. La situation dans laquelle vous vous trouvez ne rend pas les choses très faciles mais vous n'avez jamais aimé la facilité après tout. Et surtout, cela ne t'empêche pas de ressentir Léo dans son intégralité. Mêlant tes lèvres aux siennes ainsi que ta langue, tu continues de l'embrasser avec cette fougue qui traduit bien de ton envie et ton désir à cet instant précis.

En vivant en bord de mer et n'étant jamais contre des expériences différentes que le sexe conventionnel dans une chambre à coucher, Léo avait déjà plusieurs fois expérimenté de le faire dans l'eau, c'était fastidieux, souvent acrobatique, selon la fille ça ne fonctionnait pas toujours et généralement ça finissait sur le sable qui offrait plus de stabilité. Cette fois-ci rien n'était prémédité, Freja et lui avaient laissé parler ce désir qui n'était jamais bien loin quand ils se retrouvaient seuls et loin de Bowen tous les deux. Et la tension monta rapidement entre les deux amis, alors que la brune jouait déjà avec son membre et que lui avait retiré les ficelles de son maillot pour plus d'aisance. Il ne fut pas bien long à la soulever, aidé par la légèreté de l'eau, pour qu'ils ne fassent plus qu'un. L'eau pouvait être une aide mais en effet le plus souvent elle déstabilisait le jeu et alors qu'Emerson s'approchait d'un récif pour s'y agripper, les jambes de Freja toujours enroulée autour de sa taille, il repéra une toute petite crique juste derrière les rochers, qu'ils n'avaient pas remarqué avant. Il se retira alors d'elle, soupirant, suis-moi, non pas pour mettre fin à leur étreinte mais pour la prendre par la main. Il attrapa la corde de leur canoë et ils marchèrent rapidement jusqu'à la petite plage. Ils étaient seuls au monde et même s'il y avait quelques yeux curieux pour les observer ça n'effrayait pas le photographe. Une fois sur le sable, ils tombèrent ensemble pour reprendre leurs ébats là où ils les avaient laissé, Léo au dessus de Freja, le corps ruisselant sur le sien, il lui fit l'amour au rythme des vagues qui remontaient parfois jusqu'à eux pour presque les submerger, c'était une sensation délicieuse, l'eau, le soleil qui les chauffait bien qu'ils n'en aient pas eu besoin, le sentiment d'interdit également, un cocktail explosif pour qu'il prenne du plaisir tout en fixant Ivanova qui semblait s'amuser tout autant.

Attrapant la main de Léo, avec un fin sourire aux lèvres, tu le suis jusqu’à cette petite crique passée inaperçue jusqu’ici. Il est vrai que faire l’amour dans l’eau requiert une certaine stabilité que vous n’aviez pas, probablement à cause de la profondeur de celle-ci. Une fois votre canoë amarré, tu te laisses tomber sur le sable, le corps du photographe venant rapidement surplomber le tien. « Ne seriez-vous pas un peu romantique dans l’âme, Monsieur Emerson ? » Demandes-tu en souriant plus largement. Le romantisme n’a pas vraiment sa place entre vous, puisque pour ça, il faudrait que vous ayez des sentiments amoureux l’un pour l’autre. Mais cela ne t’empêche pas pour autant de reconnaître que le cadre est magnifique et parfait pour retrouver l’étincelle dans un couple. En ce qui vous concerne, vous n’avez pas vraiment besoin de retrouver cette étincelle puisqu’il est question d’attirance et que celle-ci n’a jamais réellement disparu entre vous deux. A chaque fois que vous partez en voyage, vous ne pouvez faire autrement que laisser parler vos corps. Et aujourd’hui en est la preuve, alors que Léo te fait l’amour comme il sait si bien le faire, sur cette petite plage. Cela ne vous empêchera pas d’avoir des moments amicaux, de rire, de joie et de partage. Bien au contraire. Et c’est ce que tu aimes sincèrement dans votre relation : cette liberté, cette spontanéité. Alors que tes jambes s’accrochent à l’Australien, entourant ses hanches, tu viens à la rencontre de ses coups de rein, accentuant vos mouvements. Ton regard ne se détache pas du sien et encore moins quand, au même instant, vous atteignez tous les deux l’orgasme. Ton corps encore prit de spasmes, tu viens embrasser le cou de Léo puis joindre tes lèvres aux siennes. Tu l’embrasses tendrement pendant quelques secondes encore avant qu’il ne se laisse tomber sur le sable à tes côtés. « J’comprends vraiment pas comment tu es encore célibataire. » Plaisantes-tu en tournant la tête vers lui.

Léo était un véritable romantique, oui, mais ça, peu de femmes le savaient, peu de personnes s’en doutaient, parce qu’il avait sa réputation de séducteur invétéré qui lui collait à la peau depuis des années maintenant. On le pensait coureur, incapable de sentiments plus que quelques heures et encore, pas de vrais sentiments. Sauf qu’il aimait les femmes, Léo, il les respectait, malgré ce qu’on croyait et sa réputation qui le précédait. Il aimait les gestes tendres et les marques d’affection, celles qui partageaient sa vie, il aimait les couvrir d’attentions et de cadeaux. Celles qui ne partageaient que son lit étaient en général plutôt bien loties également, si on partait du principe qu’après l’amour il ne fallait plus rien lui demander quand ne comptait pas s’attarder. Et puis dans tout ça il y avait Freja, ce n’était pas une amoureuse mais pas une maîtresse d’un soir non plus. Elle l’avait été, le premier soir, dans ce bar douteux, elle avait été le coup d’un soir, celui qui soulage brièvement les peines trop ouvertes et ça aurait pu en rester là, peut-être que c’aurait été mieux, ça leur aurait évité quelques déboires. Mais ils n’étaient pas destinés à avoir une relation normale tous les deux, ça c’était pour les autres. Et comme s’ils n’avaient pas appris, voilà qu’ils se retrouvaient sur cette plage à s’étreindre comme ils aimaient le faire, loin de Bowen, loin des regards, loin de se poser mille questions. Emerson sourit à la question de sa maîtresse, est-ce qu’elle parlait de sa main de la sienne pour la guider jusqu’à cette crique paradisiaque ? C’est vrai que le lien était à couper le souffle, mais très honnêtement, il se foutait pas mal du cadre à ce moment-là. Et comme pour le lui prouver il ne la ménagea pas, retrouvant leur fougue habituelle pour s’échouer sur le sable et reprendre leur corps à corps là où ils l’avaient laissé. Non, le romantisme ce n’était pas pour eux, ils n’en avaient pas besoin, ils savaient parfaitement chacun où ils pourraient aller le chercher s’ils en avaient besoin, même si ça leur foutait la frousse autant à l’un qu’à l’autre. C’était pour ça que ça marchait si bien entre eux, ensemble ils n’avaient aucune pression, seulement du plaisir, bien loin de leurs relations amoureuses respectives alors que tous les deux semblaient être les rois pour se mettre dans des histoires compliquées. Léo aimait le regard de la brune sur lui, elle ne lâchait pas des yeux alors que leurs corps se confondaient dans le sable, il sentait qu’il partait et laissa la vague de plaisir libérateur l’envahir, avant qu’Ivanova ne le mange de baisers. Ils restèrent encore l’un contre l’autre un instant avant que Léo ne s’échoue sur le sable à côté d’elle. Il tourna la tête en sa direction. Ça ne vient sûrement pas de moi, mais d’elles, j’vois que ça ! Il rit, preuve qu’il ne se prenait pas au sérieux. Il savait bien que si tout était tombé à l’eau la plupart du temps c’était de sa faite à lui, soit parce qu’il ne voulait pas trop s’engager, soit parce qu’il se laissait séduire par une autre. Il retourna la tête pour fixer le ciel d’un bleu limpide. Pourquoi c’est toujours plus simple quand y a pas de sentiments ? Pas d’enjeu, pas de pression… C’était facile de se poser ce genre de question pourtant la réponse était simple, sans sentiment il n’y avait pas d’amour et Léo avait besoin de l’amour pour vibrer. Quand tu divorceras de toi-même, épouse-moi, au moins on se compliquera moins la vie ! Il lui sourit,espiègle, resta un instant sans bouger, un peu perdu dans le vague, se remettant de leur étreinte, puis se redressa. On visite notre île déserte ou on retourne au canoë ?