Et c'est parti pour la p'tite veine du bibi ! (Morgan)

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Bébé Lara est avec son père. Si au début j'avais dû mal à la lui confier, je dois dire que le voir en mode papa poule c'est mignon à voir. Mais c'est toujours l'abruti de première. Une fois seule, j'en avais profité pour finir quelques meubles pour Bébé Lara, tout en ayant fini de mettre sa chambre en place. Bon sang, j'ai dû rapatrier mon bureau dans le salon c'est hyper triste. J'm'imaginais pas maman maintenant moi ! M'enfin, selon Willow et Jay j'm'en sors méga bien. Voire même mieux que Jay lui-même donc c'est pour dire !

Une fois les rangements faits, je prends mon sac de sport, ma canne et me voici partie pour la salle. Mes jambes se sont encore fragilisées depuis l'accouchement. Mais heureusement que je vais souvent à la salle ! Ya pas à dire tiens ! Le temps du trajet avec les transports en communs finis, je rentre dans la salle, salue les profs et pars dans les vestiaires pour me changer et mettre mes affaires dans les casiers que je verrouille. Je rentre ensuite dans la salle et me dirige vers les machines. Je commence d'abord par m'étirer et m'échauffer le corps puis, je me dirige vers le tapis de courses. Pendant une trentaine de minute, je me mets d'abord à marcher puis je trottine et enfin je cours.

Je finis par m'avancer vers la presse à cuisse, m'installe et commence à lever les poids avec mes jambes, serrant des dents à cause de la douleur qui commence à me dire "bonjour". Et puis ... je le vois « Salut ... » fis je avec de la peine « J'suis sûre t'étais en train de mater mon cul quand je courais et tu le feras après quand j'vais faire du squat » lâche je en riant, les dents serrés par la douleur, tout en lâchant les poids en douceur. J'avais mis des poids, ceux que j'arrive à lever habituellement et il va falloir que je m'arme de patience pour les soulever encore. J'ai le cœur brisé, je dois encore reprendre à zéro « Tu veux être un amour et me soulager de quelques poids s'il te plait ? » lui demande je avec un petit regard de Bambi et une bouille mignonne, pour éviter de pleurer

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Aujourd'hui t'as rien à faire. Ta pris une journée. Faut dire que juste ton dimanche comme jour de congé c'était pas assez. Tu dormais de moins en moins à cause de ton boulot et cela se voyait sur ton caractère. Tu devenais de plus en plus exécrable envers tes collègues. Et plus violent lors des interrogatoires lorsque vous interrogiez des personnes. Ton chef t'avais proposé de prendre ton samedi en plus de ton dimanche. Et qu'ils appelleront qu'en extrême urgence. T'avais bien besoin d'un jour en plus, t'avais peur de faire un burn out. T'en avais vu des collègues qui en avaient fait. Ils étaient arrêtés pendant pas mal de temps. Et c'était pas du tout pour s'la couler douce. Toi tu pourrais pas arrêter ton boulot pendant un mois voir plus. Tu passais la plupart de ton temps au boulot. Même si t'étais pas le flic le plus sympathique tes collègues reconnaissaient que tu faisais du bon boulot. Même si tu partais un peu trop au quart de tour. En six ans que tu travaillais à Bowen ils avaient eut suffisamment de temps pour trouver une manière pour te calmer. Fallait utiliser la manière forte avec toi. Tu comptes plus le nombre de coups que tu t'es prit de tes collègues. Quelques fois sa ne marche pas et tu pars pendant une heure ou deux faire un tour pour te calmer. Après un verre ou deux ça allait beaucoup mieux. Tu évitais de boire trop alors que tu allais reprendre le boulot, tu voulais pas retourner au boulot bourré. De toute façon la consommation d'alcool au travail était interdit et si tu te retrouvais éméché au boulot tu penses pas que tu resterai bien longtemps. T'avais une toute autre façon de te calmer, moins légale cette fois. Tu comptais pas en parler à tes collègues. Tu sais très bien comment ils réagiront. Alors tu leur dit rien. Tu penses que tout le monde a ses petits secrets. Tu penses que même le chef en a. Aujourd'hui t'as pas envie de boire au bar du coin. Tu sais qu'il existe de meilleurs bars en ville mais des fois ta pas envie d'aller trop loin. Aujourd'hui ta pas envie d'boire ou de te défoncer. Tu f'rais bien un p'tit tour à la salle. T'y allais une fois par semaine, de toute façon tu pouvais pas y aller plus à cause de ton boulot. Tu prends des affaires, deux serviettes, de quoi te changer ensuite et un gel douche. Tu met le tout dans un sac et part en direction de la salle. Tu prends les transports ne souhaitant pas prendre ta moto aujourd'hui. Une fois arrivé à la salle tu te dirige vers les douches. Tu prends une douche rapide. Tu retournes ensuite vers les vestiaires pour mettre tes affaires de sport. Tu prends ensuite une serviette. Tu entres ensuite dans la salle. Tu commences par quelques étirements pour commencer. Tu vis de loin Zelda. Tu la voyais souvent a la salle. Tu l'avais draguée un jour mais elle t'avais arrêté en disant qu'elle était en couple. T'avais appris que c'était assez compliqué en ce moment, tu l'avais déjà vue énervée, s'acharnant sur les machines, voir un peu trop pour finir épuisée. Tu fais d'autres exercices a une machine pendant une trentaine de minutes puis tu te dirige vers une machine pour travailler les cuisses. Tu met un poids en plus par rapport à la dernière fois. Tu entends une voix familière. Comme a son habitude Zelda place une phrase qu'elle seule pouvait prononcer. Tu secoues la tête et souris. "Bien sur comme d'habitude.". Non tu l'avais pas du tout maté mais tu lui répondait sur la plaisanterie. Tu vois qu'elle peine à soulever les deux poids qu'elle avait mit. Elle te demande ensuite si tu pouvais enlever un des deux poids tout en faisant des yeux tel les yeux du Chat Potté. Tu acceptes, te levant pour enlever le poids. Une fois ceci fait tu te place a côté d'elle. "Qu'est ce qui t'arrives ? La dernière fois t'arrivais à les soulever."

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Si je me mets à courir sur le tapis, je risque de courir trop longtemps, d'avoir des crampes ou mes jambes qui m'disent "MERDE" et PAF je tombe. Je préfère éviter. Alors, j'ai décidé de tester leur puissance et pour le moment, c'est assez complexe. Je tente de soulever mes poids habituels, or mes jambes se mettent à trembler. Je gémis et soupire agacée, tandis que Morgan débarque dans les parages. J'eus un sourire en coin à son "bien sûr, comme d'habitude"« En même temps, qui n'aime pas mon boule ... » fis je en essayant de me faire rire. Oui, c'est important de se faire rire mais en ce moment, c'est assez compliqué pour moi-même de me faire rire. Idem pour mes amis. Je soupire, agacée et fatiguée, alors que je viens à peine de commencer. Je dois ENCORE tout recommencer. Comme si j'avais que ça à foutre de ma vie que de recommencer encore et encore à habituer mes jambes à une vie normale. Non, ça ne sera JAMAIS normal. Je regarde Morgan, mon coeur se brise, mes sentiments sont beaucoup trop controversés. De la rage, la haine, le sentiment de trahison, la fatigue, l'amour, le bonheur, l'envie d'être heureuse, l'espoir, l'envie de foutre des raclées ou de lancer des parpaings. Ouais. Des parpaings rose à paillette. J'en veux à lancer sur des sales gueule. Je soupire « Oooh on va dire que depuis le 16 décembre c'est un peu la merde » je m'arrête et le regarde « Bon ok. Depuis beaucoup plus longtemps que ça » je soupire et me mets assise, les jambes entre mon pseudo siège. Je déglutis et regarde Morgan sans trop savoir comment commencer « Dans les épisodes précédents de la vie complètement What The fuck de Zelda ! » commence je avec une pseudo voix off et des mouvements de mains pour bien imitier et caricaturer les séries à la noix genre Amour Gloire et Beauté. « Je suis plus avec Concho, qui s'est tapé sa coloc' et donc mon amie et pendant notre break, j'ai cassé en disant que c'était un gros connard de lâche. Je crois qu'il a dû sauter comme un lapin sur tout ce qui bougeait et tandis que je tentais de vivre ma vie çà mon rythme PAF ..... j'ai accouché d'une fille » au PAF je claque le dos de ma main gauche sur la paume de ma main droite. Là, je regarde Morgan pour une réaction, mais il verra très bien que j'suis sérieuse « J'ai pardonné à mon amie son écart, après tout, une baise pendant un break c'est pas la mort et puis, les histoires de cul c'est toujours chiant à gérer alors j'préfère laisser courir » fis je agacée et fatiguée « J'ai fait un déni de grossesse » dis je triste, baissant la tête avec encore envie de pleurer. Mes yeux s'embuent de larme et je les retiens comme je peux. J'hausse mes épaules et déglutis difficilement, la gorge sèche « Tu t'souviens l'attentat quand j'ai eu une balle en bas du dos ? Bah ... si cette balle avait traversé ... elle aurait pu mourir et ... » je m'humecte les lèvres et grogne, enlevant les larmes qui ont décidées de tomber sur mes joues. je racle ma gorge et reprend mon souffle « J'ai l'impression que j'ai loupé un truc. J'ai quand même couché avec deux gars quand même pendant ça ... j'ai pas vécu pleinement ma grossesse et ... j'me sens coupable de tellement d'choses ... c'est horrible ... mais ... » je me lève, m'approche de mon petit sac que j'emporte souvent, où j'ai toujours ma gourde d'eau et mon téléphone. Je me mets ensuite à ses côtés et lui montre mon téléphone où il peut voir des photos de ma fille ou encore ma fille et moi « Elle s'appelle Lara et ... même si au début j'avais énormément de mal à l'accepter, maintenant on apprend doucement à se connaître et ... je sais pas ... j'voudrais échanger ma vie pour rien au monde » fis je avec un léger sourire « Même si j'dois encore me coltiner son abruti d'père du nom de Concho' ! » fis je faussement blasée, mais avec un sourire en coin « J'compte pas me remettre avec lui, j'ravale pas mon vomi, faut pas déconner ! Non, j'compte ... réessayer d'être au moins une amie, j'veux pas qu'on soit en guerre et qu'elle soit au milieu » dis je en espérant que ça au moins, ça fonctionnera entre nous

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Zelda fait un petit commentaire sur ce que tu as dis précédemment, te faisant sourire. Tu avais l'habitude avec elle. Pour des personnes la rencontrant pour la première fois, celles-ci pourraient penser qu'elle est folle ce qui n'était bien sur pas le cas. C'était juste son style d'humour. Certains peuvent l'apprécier d'autre non. Depuis le temps que tu la voyais en salle de sport t'avais l'habitude de son humour et elle te faisait bien rire. T'en avais pas beaucoup des collègues au boulot qui plaisantaient. Eux c'était surtout l'humour noir. Quelques fois tu l'appréciai et d'autres fois non, tout dépendait du contexte. Tu entends Zelda soupirer. Tu vois qu'elle n'est pas trop comme d'habitude. D'habitude elle est plus énergique. Enfin tu l'avais pas croisée la dernière fois. Là, elle a l'air épuisée alors qu'elle n'est à la salle que depuis peu de temps. Peut être à cause du boulot. Tu espérais que tout allait bien pour elle de ce côté là. Ou alors peut être des problèmes personnels. Zelda te regarde et commence alors. Elle parle du 16 décembre. Que c'était la merde depuis ce jour là. C'était bien quelque chose de personnel. Tu saurais pas trop quoi lui dire t'étais pas du tout fait pour donner des conseils. Toi t'étais plus le mec à dire à quelqu'un de porter plainte après avoir entendu toute son histoire au poste. Tu donnais pas trop de conseils. On pourrait même croire que tu n'as pas de cœur lorsque tu écris la déclaration d'une personne sans broncher. Peut-être..Mais tu sais au fond de toi que t'es pas un gars qui s'en fout des autres. T'évite de trop t'attacher. Mais tu écoutes la jeune femme attentivement. Elle a envie de te raconter sa vie. Comme au boulot sauf que là t'étais pas enfermé entre quatre murs assis à une table avec des collègues t'observant derrière une vitre. Le lieu et la personne étaient différents. Zelda continue en complétant, disant que les problèmes avaient commencés depuis avant le 16 décembre. Elle se place bien sur son siège et te regarde une nouvelle fois. Elle arrive à faire de l'humour alors qu'elle allait te raconter un truc important. Tu souris légèrement mais il disparaît rapidement. Zelda te raconte alors des histoires personnelles avec son ex mari. Elle a pas besoin de te le présenter, elle t'en avais déjà parlé avant. Tu savais plus trop pourquoi elle avait fait une pause avec lui, t'avais pas trop retenu. Normalement les histoires de couples les filles en parlaient entre elles. Tu sais pas trop comment réagir, ta jamais connu ça toi. Du moins tu ne penses pas que ta femme décédée t'aurais caché des choses, t'avais confiance. T'aimais pas les gars qui trompaient leurs femmes. Après c'était pas ton problème t'allais pas t'immiscer dans la vie des autres ça apporterait que des problèmes et tu voulais pas en avoir d'autre. Zelda termine alors en parlant d'accouchement. Tu l'avais pas vu venir ça. Alors qu'avant tu ne réagissais pas lorsqu'elle te parlait des problèmes entre elle et son ex mari, là t'es étonné. Elle ne porte pas son attention sur son accouchement, te disant qu'elle avait pardonné son amie. Toi tu sais pas trop si tu aurais pardonné s'il t'aurai arrivé une chose pareille. Tu pardonnes pas facilement. Zelda te dit alors qu'elle a fait un déni de grossesse. Wait what ? Tu pensais qu'elle serait contente d'être enceinte. Elle a du apprendre cette grossesse avant toutes ses conneries. Si elle l'aimait pourquoi faire un déni de grossesse. Peut être qu'elle ne se sentait pas d'être mère. Ou peut être que le bébé n'était pas de lui mais d'une autre personne. C'était trop compliqué pour toi. Tu remarques que Zelda a les larmes aux yeux. Tu sais vraiment pas comment réagir. Faudrait peut être que tu changes de sujet non ? Ta pas envie qu'elle se mette à pleurer à chaude larmes devant toi, tu la préférai déconneuse. Elle te rappelle le moment de l'attentat. C'était il y a quelques temps déjà. Tu sais même pas où tu étais ce jour là. Elle avait été touchée ce jour là. Elle t'en avais parlé. T'aurais pu éviter ça. Eviter des morts. Mais t'étais pas là ce jour là. Tu t'en veux. Comme ce jour là. Zelda parle au féminin. Elle aurait pu mourir. C'est donc une fille. Elle a survécu pendant qu'une est décédée. Une naissance pour une mort. Elle avait décidé de garder son enfant. Des larmes coulent sur ses joues qu'elle enlève d'un mouvement de la main. Elle peut pleurer devant toi sa te dérange pas. T'écoutes pas ce qu'elle te dit ensuite, ne la regardant plus, les yeux dans le vide. Tu ne la vois même pas se lever un instant. Tu vois alors un téléphone posé devant toi, te faisant sursauter. Des photos de Zelda et d'un bébé. Du nom de Laura. Intérieurement ton cœur se serre mais extérieurement tu restes de marbre. Tu souris. Tu es content pour elle. Faut pas qu'elle voit que t'es pas bien. Elle t'explique qu'elle avait eut du mal à l'accepter au début. C'était souvent ça avec les grossesses non désirées. Soit un détestai son enfant toute sa vie soit on commence à l'accepter et a l'aimer comme on a jamais aimé quelqu'un avant. Tu penses même que ces femmes deviennent un peu trop protectrice envers leur enfant plus tard. Tu connais pas grand chose dessus. Elle voudrait échanger sa vie pour rien au monde. Je voudrai échanger cette vie pour rien au monde. Est ce qu'elle aurait pu la prononcer ? Tu vois sur les photos que te montres Zelda que sa fille est en parfaite santé. L'accouchement s'était bien passé. Elle aurait pu la perdre ce jour là. Comme toi tu l'a perdue ce jour là. Intérieurement pendant une seconde, tu as pensé que tu aurais préféré que ce bébé en parfaite santé ne voit jamais le jour. Cette pensée est repartie aussi vite qu'elle n'était apparue dans ton esprit. Tu entends la voix de Zelda à côté de toi qui continue de te parler de son ex-mari mais tu n'y fais plus attention, restant focalisé sur les photos qu'elle ta montrée. Tu ne l'entends plus. Elle a du terminer de parler. Tu te focalise maintenant sur elle. Tu souris. Tu sais très bien que c'est pas un sourire de joie. Tu sais pas si elle va le remarquer. T'espères pas. Ta pas envie de lui raconter ça. Ta pas envie de la rendre triste alors qu'elle est heureuse de te parler de sa fille. Ta pas envie de t'emporter. Ta pas envie d'lui dire des conneries que tu sortiras et que tu regretteras ensuite. "Elle est magnifique. Heureusement que tu l'a accepté. Tu verras c'est pas une partie de plaisir au début mais après tu retiendras que les bons moments". T'en sais rien, tu connais pas tout ça.

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Je sais pas pourquoi j'lui raconte tout ça. Pourquoi j'lui montre des photos de moi et Bébé Lara, incroyablement petite d'ailleurs, mais qui, heureusement, se porte bien. J'hausse une épaule et mets mon téléphone en veille pour ensuite le mettre dans la poche de mon pantalon de sport « J'aurais pu la faire adopter oui. Mais j'me voyais pas faire ça ... j'avais pas conscience qu'elle était ... là. C'est bizarre comme sensation, comme si on m'a volé ma grossesse ... j'espère qu'on va réussir à vivre ensemble » fis je en regardant l'homme qui semble plus absent qu'autre chose. Même s'il a réagit à ce qu'il venait de me dire, à ce qu'il venait de voir. Il semblait ailleurs, pensif. J'ose pas trop demander plus, ya comme un malaise. J'ai pas envie d'créer de malaise. Je sais pas trop quoi faire dans ces moments-là. Je racle ma gorge « BON. Finis d'chouiner et d'flemmarder » fis je avec un sourire aux lèvres. Là, j'lui donne un coup d'coude dans les côtes « Merci pour les poids, j'vais poser mon cul et mater l'tiens » fis je malicieuse en riant. Je replace mes jambes, je sors mon portable et le jette sur mon sac, enfin il atterrie dans mon sac. Je m'installe en faisant attention à ne pas me casser la gueule puis, je place mes jambes et je commence les exercices. Les poids en moins, mes jambes ont moins de mal à soulever. Je souris, ravie, contrairement à ... l'accident, quand mes jambes galéraient, même à un poids, je crisais silencieusement, me levais et partais de rage, là, j'suis ravie que ça s'passe bien. Ok Zed', petit à petit. Les efforts vont revenir. J'inspire, expire et fait mes exercices. Laissant mes jambes faire les mouvements, je regarde Morgan avec un sourire en coin « Hey p'tit cul qui mets des photos d'lui avant le sport ... tu veux pécho des meufs où quoi ? » fis je en riant « Faudrait qu'on s'boit un coup à l'occasion » dis je ensuite plus sérieusement en regardant le mouvement de mes jambes

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Zelda ne répond pas à ton commentaire et range son téléphone dans son sac. Intérieurement tu es rassuré qu'elle n'ai pas continué à te montrer les photos de sa fille. Tu penses que tu aurais pu craquer. Elle te dit qu'elle aurait pu faire adopter sa fille mais qu'elle ne se voyait pas du tout le faire. Zelda espère qu'elle réussira à bien vivre avec sa fille. Bien sur tu n'en doute pas. Tu vois qu'elle aime sa fille et qu'elle ne l'abandonnera pour rien au monde. ça ne pouvait que bien se passer. La période adolescente sera compliqué mais tous les parents passent par là. Tu espères que sa fille ne sera pas trop rebelle et qu'elle sera plus une adolescente calme et studieuse. Peut être même qu'elle aura les mêmes passions que sa mère. "Mais oui aucun problème. Je suis sur qu'elle aura les mêmes passions que toi." Tu l'entends se racler la gorge prononcer un "bon" fort et dire d'arrêter de chouiner et de flemmarder. Ah c'est bon tu retrouvais la Zelda que tu connaissais bien. T'aimais pas la voir triste. Faut qu'elle se change les idées avec son ex. Elle avait sa fille et elle était heureuse avec elle. Elle te donne un coup de coude en reprenant son humour bien a elle, te faisant sourire de bon cœur. Elle reprend alors en reprenant les exercices pour travailler les cuisses. Tu ne fais rien pour l'instant, la regardant travailler. Elle fait ensuite un commentaire par rapport à la photo que tu as posté sur instagram avant d'aller à la salle de sport. Elle te demande si tu veux pécho des meufs. Pecho des meufs...ça faisait longtemps que tu avais pas parlé de cette manière. Depuis le lycée si tu te souviens bien. Mais tu ne fais pas de commentaire sur sa façon de parler. Tu secoues la tête. "Non ! C'était surtout pour le haut". T'avoues tu sais pas trop pourquoi ta mis une photo comme ça sur insta. Tu sais que y'en a qui en mettent donc ta voulu faire pareil. Zelda reprend alors en te proposant de boire un coup un jour. Ouais pourquoi pas. La plupart du temps vous vous retrouviez à la salle, assez rarement à l'extérieur. "Ouais pourquoi pas." Pourquoi pas après la salle peut être. Tu sais pas trop si elle avait des trucs à faire après. Tu te lèves alors. Tu as terminé avec la machine. "Bon si tu veux mater mon cul faut que j'aille sur les tapis de course alors. Tu peux me rejoindre quand t'auras fini si tu veux, même si je t'ai déjà vu courir ça fera peut être un peu trop pour toi.". Une fois ces mots dit tu te dirige vers les tapis de courses. Tu commences doucement au début. Une personne court à côté de toi. Tu remarques qu'il s'agit d'un ancien collègue qui était à Sydney. Tu lui parles, lui demandant de ses nouvelles. Il t'expliques qu'il a déménagé à Bowen car il en avait marre des grandes villes. Tu ne l'as pas vu au boulot il doit être dans un autre commissariat. Vous parliez tu ne sais pas pendant combien de temps et il commence alors à te parler de choses personnels, te disant qu'il a eut un deuxième enfant avec sa femme. Il te pose des questions par rapport à toi. Si tu as réussi à refaire ta vie. Il se fout de ta gueule ou il le faisait exprès ? Comme si un meurtre s'oubliai en six ans. Un meurtre ne s'oublie jamais. Tu lui répond pas. Il continue alors. Tu lui jettes un regard noir sans lui répondre et il arrête aussitôt. Il sait quand quelqu'un va trop loin avec toi. Ta pas besoin d'utiliser tes poings. Pour les personnes qui te connaissent. Ton regard suffit. Ton ancien collègue continue à courir sans te parler. Au bout d'un moment il arrête et part. Tu sais pas s'il reste et tu t'en fous. Quelqu'un se place ensuite à côté de toi. Zelda ta rejoins. Tu tournes la tête vers elle en souriant. "Alors ta bien maté ?"

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Je lui souris, me demandant ce qu'il se passe dans sa tête. Je me demande même s'il est en couple tiens ... mais vu sa tête ... je sais pas. J'ai l'impression qu'il y a un malaise ou un truc en suspend bizarre. Je décide de couper court à tout ça, j'hausse les épaules et me remets en position pour faire quelques exercices pour mes jambes. Je sais que ça va prendre encore quelques séances, mais ça reviendra. C'est juste frustrant que ça reparte en cacahuète comme ça. Que mes jambes décident de me lâcher, parce qu'elles en ont envie ces vilaines. Je pousse donc quelques poids, tandis que Morgan se justifie sur sa photo, je souris, amusée « hey papie, j'te taquine hein, mais c'est marrant comme tu fonces tête baissée » dis je en lui tirant la langue. J'suis vraiment une gamine des fois. Mais c'est drôle. « On verra si tu bouges bien ton boule, je viendrais tet' te féliciter » dis je en souriant. Et tandis que je continue de gainer, monter, descendre, Morgan part faire ses quelques exercices dans son coin.

Le coach de la salle vient me voir. On discute un peu et je lui explique pourquoi j'ai dû enlever quelques poids. Il sourit et est très étonné par ma réponse. Je lui demande de me filer mon téléphone et lui prouve mes dire, tout en levant mes jambes. On discute un peu et il m'aide à me remettre droite et à faire quelques efforts. Les exercices sont sérieux, j'hoche la tête quand il rajoute quelques poids et je continue. Je peine quelques instants, mais ça va un peu mieux. Il décide de ne pas trop insister, de peur que mon corps mâche complètement, c'est déjà arrivé que j'sois tombée après m'être relevée de la machine et que j'ai eu dû mal à me remettre sur pied. Ouais, vaut mieux être prudent dans ce genre de situation.

Ma série terminée, je me lève doucement et fais quelques étirements. Je bois ensuite de l'eau et souffle un peu, marchant pour être un peu au repos. Mes jambes ne sont pas encore en coton. Je sautille légèrement et décide de me diriger vers Morgan pour l'embêter un peu. Je commence à marcher sur la machine pour reprendre un petit rythme et la règle en fonction des besoins de mon corps « Et bien figures toi que je n'ai pas eu cette chance malheureusement, j'en suis bien triste d'ailleurs » fis je en riant. Je commence ensuite tout doucement à accélérer le mouvement de mon corps, pour me mettre doucement mais sûrement à trotter légèrement

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