Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Et comment la voyait-il Blanche ? Si elle lui avait dit ouvertement que cet excès de confiance ne lui allait pas, il ne lui avait pas dit ce qu'il pensait d'elle. La trouvait-il sensible, la trouvait-il trop désinvolte, la trouvait-il insupportable par moment. Quels étaient ses qualité et ses défauts, aux yeux d'Emerson. Qu'est-ce qui le faisait fondre et qu'est-ce qu'il n'arrivait pas à supporter ? Sur quoi devait-elle travailler pour devenir une meilleure personne. Elle était explosive, Blanche. Parfois trop réactive, trop rapide sur la gâchette quand il fallait agir. Elle était sensible, rêveuse, artiste. Elle aimait, du fond du coeur. Et elle détestait, du fond du coeur aussi. C'était blanc ou noir, rarement gris. Rarement, pas jamais. Elle avait ses habitudes parfois étrangers, prenait son café en faisant les mots-croisés le matin, elle ne touchait pas à son téléphone avant que la journée n'ait réellement commencé. Elle détestait faire un tour chez la coiffeuse et discuter comme si elles se connaissaient depuis des années. Introvertie, elle préférait regarder les gens de loin dans les fêtes plutôt que s'y mêler. Mais tout ça, c'était sa vision des choses, qu'elle était celle de Léo ? Elle l'écouta lui parler de son endroit favoris avec un sourire au visage, une rougeur par moment lorsqu'il pelait de la fille avec qui il avait partagé cet endroit avant qu'il ne lui demande si c'était une mauvaise chose à faire que de parler de ses ex conquêtes lors d'une première rencontre. Blanche mentionna qu'elle était chanceuse, cette dite fille, et rougit quand il lui confirma que le plus chanceux des deux c'était lui. Il tentait de la rendre jalouse d'elle-même, ce que Blanche trouva délicieux. S'il avait toutes les cartes pour la rendre jalouse des autres, il avait choisi de ne pas les aborder. Et elle entra dans son jeu, jouant la fausse jalousie à son summum. Peut-être que j'aurai cette chance moi aussi articula la blonde en haussant les épaules pour clore le sujet avant qu'elle ne parle de son plus grand rêve et le plus gros regret de Emerson, deux sujets qui demandaient un peu plus de sérieux. Blanche le questionna quant à son choix, s'approchant de lui pour briser cette proximité étrangère qui ne leur allait pas. Mais Léo ne bougea pas, comme concentré dans leur conversation. Être courageux, ça ne veut pas nécessairement dire avoir une meilleure vie, soupira-t-elle en référence à son propre courage. Ça lui avait demandé gros de s'émanciper. Mais ça ne voulait pas dire que sa vie avait été bien meilleure. Blanche avait eu du mal à se reconstruire, elle avait vécu la misère, elle s'était trouvé deux ou trois emplois en même temps pour arriver à tout payer à la fin du mois. Ça avait fini par payer, par donner quelque chose de beau, oui, mais elle aurait pu tout risquer aussi. Et son émancipation n'était pas la seule option possible pour se dissocier d'une famille trop contrôlante. Et ce sont dans ces souvenirs que Blanche se plongea quand il lui demanda sans arrière pensée son plus beau souvenir d'enfance. Elle aurait pire dire ces fois où ils s'enfuyaient pour jouer, ça aurait été simple et bien qu'ils en faisaient partie, la réalité voulait que son moment de tendresse avec son paternel soit au sommet de la liste. C'est qu'il était le seul et unique moment de tendresse qu'ils aient partagé. Gênée, Blanche se montra ses insécurités auxquelles Léo su répondre de la plus douce des façons, la rassurant, la prenant dans ses bras, rompant indéfiniment cette distance irritante entre eux. Pas de sept minutes supplémentaires, il demandait la nuit, embrassant le front de la blonde avec tendresse. Il lui promettait une nuit à parler, à se créer de nouveaux souvenirs, une nuit à poursuivre leurs confessions jusqu'à tomber de fatigue, l'un contre l'autre. Tant pis pour Lisa. Tant pis pour Marc. Tant pis pour tout le reste. Blanche sourit à Léo, un l'heure dans son regard. Je croyais que tu n'allais jamais me le demander, souffla-t-elle en hochant la tête à sa proposition. On arrête chercher un truc à manger au passage ? Ils mettaient fin à tout ce cinéma, ils se choisissaient. La réaction la plus normal aurait été qu'ils ne s'embrassent pour sceller ce passage en avant, mais Blanche se laissait encore un peu désirer, ne saisissant que la main de son Léo pour qu'il la guide dans la nuit. En chemin, ils arrêtèrent pour commander une pizza, rien de bien gastronomique, mais réconfortante pour passer la nuit. Et ils s'étaient dirigés vers le photographe. Depuis qu'elle avait claqué la porte de la maison, la blonde n'y était pas revenue. Et un pincement lui serra le coeur quand il entra les clés dans la serrure, son trousseau elle ne lui avait jamais remis, elle le réalisait maintenant. Ça lui faisait étrange de revenir, de retrouver ce décor qui les avait abriter tous les deux dans un tout autre contexte. Mais elle ne le débita pas, choisissant leur bonheur qu'aborder des sujets sensibles qui créeraient des émois. Blanche retira ses chaussures à talon, les laissant dans l'entrée. Pieds nus, elle suivi Léo jusqu'à l'îlot de la cuisine où ils installèrent la boîte de pizza. Ta meilleure phrase de séduction ?, demanda Cambridge en croquant dans sa pointe de pizza, la tête légèrement inclinée, un sourire joueur sur les lèvres. Il avait dit confessions, les voilà qui reprenaient de plus belle.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 7/3/2020, 08:30
Cet amour à toute épreuve, cette fidélité aveugle malgré les mensonges et les départs de son amants. Toutes ces nuits où il disait la trouver magnifique, où des mots d'amour se trouvaient un chemin à travers les soupirs et les râles de plaisir, alors qu'une fois qu'il avait obtenu ce qu'il voulait il la laissait désespérément seule dans ses draps froissés, sans promesse de retrouvailles. Et pourtant à chaque fois elle lui ouvrait les bras, inlassablement. Voilà ce que Léo avait autant aimé et détesté chez Blanche durant des année. Parce qu'avec ses sentiments trop fort elle le faisait se sentir minable face à elle, lui qui était incapable d'être stable. Mais depuis quelques temps tout changeait petit à petit, Emerson apprenait la patience et la douceur à ses côtés. Durant les quelques mois de leur cohabitation il avait su apprécier la simplicité d'une relation sans conflits, la stabilité à laquelle il prenait goût avec cette femme qui ne demandait rien de plus. Il avait appris à la découvrir sous beaucoup d'aspects, ne serait-ce que ses petites habitudes qu'il observait à la dérobée. Il s'en mordait les doigts de l'avoir laisser filer, depuis l'instant où il avait vu la porte de sa maison se fermer derrière elle sans qu'il ne bouge pour la retenir, alors peu lui importait ses défauts, elle en avait, il n'était pas naïf ni aveugle, mais ce n'était rien d'insurmontable. Et elle avait raison, Blanche, quand un peu plus tard elle lui dit qu'être courageux ne voulait pas dire avoir une meilleure vie. Mais Léo aurait aimé avoir autant de cran qu'elle, de tout plaquer, de dire merde à ses parents bien plus tôt, sans transiger, sans compromis comme il en avait accepté, comme celui d'accompagner sa mère aux galas de charité pour lui faire plaisir et aussi parce que ça faisait bien d'être accompagné par l'héritier du nom Emerson. Comme de participer à chaque repas de Noël même si c'était signe de dispute avec son paternel. En contrepartie il ne crachait pas sur l'argent que sa famille avait laissé sur son compte en banque et qui le mettait à l'abri pour une vie entière. Mais l'argent ne faisait pas son bonheur et il le rendait arrogant aux yeux des autres qui le jalousaient. Tout comme le fait de tourner le dos à sa famille ne signifiait pas oublier les moments de tendresse qui avaient rendu la vie plus douce, comme en témoignait la blonde qui confessait avec pudeur son plus joli souvenir d'enfance. C'était bon de passer un moment si simple avec Blanche, de se retrouver à nouveau, comme ce soir chez Marc et Lisa, à parler sans s’économiser, sans penser au temps qui passait, sauf que là il y avait l'ultimatum de ces sept minutes comme une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes. Léo proposa alors d'arrêter ce jeu pour ne pas prendre le risque que Blanche lui file entre les doigts et finalement elle semblait soulagée qu'il mette fin à ce speed-dating qui, soyons honnêtes, n'en portait plus que le nom depuis un moment déjà. On s'arrêtera en chemin oui. Il attrapa sa main et ce fut ensemble qu'ils quittèrent ce lieu qui ne leur ressemblait pas. Ils s’arrêtèrent devant un camion à pizza, en vérité Léo se moquait bien de ce qu'il aurait dans son assiette ce soir. A la porte de chez lui il réalisa que Blanche était à nouveau étrangère à cette maison, elle en avait encore le double mais elle n'y vivait plus depuis des mois, aucun de ses vêtements n'en remplissait les tiroirs, plus rien ne pouvait témoigner de son passage dans la vie du photographe. Cette nuit elle était son invitée alors qu'elle devrait être tellement plus que ça. Ils s'installèrent dans la cuisine, Léo alluma quelques lumières pour les éclairer un peu de façon tamisée et il attrapa deux bières dans le frigo. Cambridge était déjà installée sur un tabouret, croquant dans sa première part de pizza, il avait toujours été impressionné par les quantités qu'elle pouvait manger en restant toujours si mince. Je ne vais pas révéler tous mes trucs de séducteur ! Il sourit en attrapant une part à son tour pour croquer dedans. J'ai pas de phrase… Bien qu'un "Salut bébé" fonctionne toujours ! Il se moquait, jamais il ne disait ça. Il ne mentait pas, il n'avait pas de phrase, il faisait au feeling généralement, souvent ça marchait un compliment bien placé, un regard, un sourire, parfois ça ne marchait pas. Et toi love. Il insistait sur ce mot, comme la réponse à sa question, avec Blanche, c'était ce qui fonctionnait, ce petit surnom qu'il lui donnait depuis un moment déjà, sans se souvenir comment ça avait commencé. La tenue qui les fait tous tomber ? Ils entraient presque dans un nouveau jeu, sans tellement le chercher, avec ces questions plus légères, ces regards appuyés, ils glissaient progressivement dans un peu à côté des confidences, ils cherchaient à se séduire.
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"Is that alright ?"
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Sujet: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 7/3/2020, 20:30
De toutes les choses qu'il avait pu lui arriver, emménager avait été la plus belle chose que Blanche aurait pu vivre. Après tous les doutes, toutes ces fois où elle ne s'était pas sentie aimée, à sa place, assez pour lui, c'était comme de lui offrir la possibilité de croire au rêve qu'elle s'était toujours fait dans sa tête, mais qu'elle avait aussi toujours tu. Parce qu'elle préférait nettement voir Léo heureux avec une autre, que de le voir s'éloigner d'elle de peur de la blesser davantage. Mais bien que cette histoire avait pu être la meilleure chose à lui arriver cette année, cela avait également été la pire. Elle s'était mise à nue devant Emerson, sur un tout autre niveau que de retirer ses vêtements. Elle s'était montrée vulnérable, elle n'avait jamais vécu quelque chose d'aussi intime avec un autre que lui. Et elle s'était fait briser le coeur à nouveau. Mais, cette fois, ça n'avait rien eu de tel que dans leur passé, cette fois elle s'était fait prendre au jeu de la confiance. Elle avait donné, encore une fois, une aveugle confiance à cet homme qui n'avait pas été en mesure de se contenter de ce qu'il avait à la maison. Il avait fallu qu'il aille vers Grace. Inévitablement, il allait toujours vers Grace. Mariés, avec des enfants, heureux ensembles, il aurait été vers Grace. Elle était sa faiblesse. Elle était son âme soeur. Elle était la bonne. Et la seule raison qui marquait leur séparation, c'était le manque de stabilité dans leurs vies mutuelles. Si Garce n'avait pas voulu fuir Bowen, si elle avait été prête à offrir à Léo tout ce qu'il voulait avec Blanche, ce soir, dans cette maison qui était maintenant étrangère pour la blonde, ce ne serait pas elle qui partagerait une pointe de pizza et une conversation profonde avec lui, mais plutôt une fleuriste qui avait toujours su lui rendre le sourire. Blanche voulait le savoir heureux, avec ou sans elle, c'était le plus important, même si ça lui faisait mal de l'avouer, même si elle aurait préféré qu'il n'y ait pas de débat dans la tête d'Emerson, que ce soit elle qu'il choisisse depuis le début, sans la prendre en défaut, parce qu'elle avait choisi Bowen et non la fuite. Et pour ça, il fallait accepter d'être blessée. Il fallait accepter de tomber, sans être en mesure de se relever. Elle voulait y croire, Blanche, à cette histoire qui pouvait être générée de leur amour intemporel. Mais cette fois, si elle réalisait que tout ça n'était qu'illusion à nouveau, jamais elle ne s'en remettrait complètement. Les mots de Charlize résonnaient dans sa tête en écho à cette histoire impossible, elle qui avait souhaité à sa meilleure amie d'être la première à mourir si jamais l'amour devait s'éteindre. Dans leur situation, il s'agissait plus d'être le premier à se tromper, si jamais l'amour devait s'éteindre. Dans la beauté et la légèreté de leur soirée improvisée, leur arrangement qui qualifiant la fin du jeu des inconnus, Blanche demeurait prudente, se rappelant tous les sentiments qu'elle avait ressentis quand elle avait appris qu'il avait passé la nuit avec son ex. Elle luttait contre l'envie de se jeter dans le vide, alors que son coeur lui disait de le faire. Elle l'aimait, qu'est-ce qu'elle l'aimait, Emerson. Le seul à la mettre dans une telle position, à lui faire revoir toutes ses convictions. Parce qu'au fond, l'amour, c'était plus que tout ça. C'était les papillons qui naissaient dans son ventre quand il ne faisait que prendre sa main pour déambuler dans les rues de la ville ou le regard qu'il posait sur elle avant d'insérer les clés dans la serrure, comme pour lui faire comprendre, silencieusement, qu'elle était encore chez elle, même si elle s'y sentait intruse. Au diable le bien. Au diable le mal. Elle l'aimait. Et c'est tout ce qui comptait. Son coeur allait très certainement en souffrir, elle finirait par regretter, mais qu'est-ce qu'elle s'en fichait, à l'instant. Nus pieds, assise au tabouret dans la cuisine, part de pizza en main, sourire moqueur sur ses lèvres, Blanche choisit une nouvelle avenue à leurs confessions. Oh, allez Emerson, tenta-t-elle de le convaincre. Léo s'était emparé d'une part de pizza à son tour, croquant dedans à pleine dent, Blanche ne le quittait pas des yeux, plongeant son regard émeraude dans celui de son amant comme pour sonder son âme, attendant qu'il réponde à sa question. Ce qu'il fit, sourire narquois au bord des lèvres, Blanche qui arquait un sourcil amusé. C'est la chose la plus horrible que j'ai entendue de ma vie, gloussa Blanche en référence à la phrase d'approche qu'il venait de lui lancer et dont elle savait qu'il n'y croyait pas du tout, sans scrupule pour les hommes qui l'utilisaient réellement. Ce n'était pas lui, ce n'était pas Léo. Du moins, pas le Léo qu'elle connaissait. Il était plus distingué, avait plus de charme. Et s'il pouvait ce montré torride dans l'intimité, il ne l'avait jamais abordé de la sorte. Seulement, quand il s'apprêta à lui retourner un nouveau questionnement, marquant son introduction du surnom qui désignait Blanche et aucune autre. À l'audition de love, Blanche rougit, tournant la tête légèrement vers son épaule droite, ses longues mèches blondes recouvrant son visage pour cacher les rougeurs de ses joues. Il savait comment s'y prendre, il savait comment la faire flancher. Et ce même lorsque les pensées de la blonde étaient brouillées. Blanche finit par relever la tête pour écouter Léo, ses yeux se plissèrent avant qu'elle ne lui réponde, espiègle. Pas besoin de vêtement pour les faire tomber. Je pourrais te montrer si tu veux, lança-t-elle sur un ton qui ne lui ressemblait presque pas, beaucoup trop séductrice pour elle, avant de glousser en secouant la tête, couvrant son visage de ses mains. Elle avait honte de se montrer si vorace, alors qu'elle ne l'était pas du tout. C'est ridicule, je ne sais pas pourquoi je t'ai dit un truc comme ça, articula-t-elle contre ses mains qui cachaient toujours son visage. Ça ne me ressemble pas du tout, confia-t-elle en reprenant sa couleur habituelle, le rouge de ses joues qui disparaissait petit à petit avant qu'elle ne vienne mordre sa lèvre, une question qui lui brulait les lèvres. Tu penses toujours à elle ? Et elle le regretta, à la seconde où elle osa poser la question. Évidemment qu'il pensait toujours à elle. Ça serait de lui mentir que de dire non.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 8/3/2020, 23:03
C’était là tout le nœud du problème, il ne s’agissait pas de la stabilité de Léo, ni de sa fidélité, ni de ses envies de liberté. Non, c’était bien plus profond, bien plus douloureux et bien plus épineux aussi. Au-delà de toutes les embûches sur leur chemin, celle qui les empêchait réellement d’avancer, l’éléphant dans la pièce, le vrai, c’était Grace, ce serait toujours elle, l’éternelle rivale, la muse, l’adorée, la redoutée. Emerson était capable de fidélité et de stabilité, il l’avait prouvé, avec cette femme-là, la seule pour laquelle il avait été capable par le passé de révoquer tous ses principes, même celui de l’anti-mariage. Il lui avait fait un enfant et avec celui-ci des promesses d’avenir, il avait rêvé de l’épouser, sincèrement, devant Dieu même, si ça pouvait lui faire plaisir, tout ce qu’il exécrait et rejetait habituellement, tout ce en quoi il ne croyait pas. Alors si tout ça faisait partie de son passé actuellement, il ne pouvait pas non plus s’en défaire totalement, on ne pouvait pas effacer une histoire telle que celle qu’ils avaient vécu d’un claquement de doigts. Et jamais il n’avait fait ce genre de plans, de promesses, à Blanche. Il lui avait ouvert les portes de sa maison, fait de la place dans ses placards, dans sa vie, il avait vécu avec elle durant des mois et fini par lui avouer qu’il l’aimait, parce qu’après tout c’était un secret de polichinelle. Mais serait-il capable de lui offrir une bague, ou de se projeter avec un enfant ? Ça il était honnêtement incapable de le dire. Pour l’instant non, c’était sûr, alors qu’ils avaient tout à reconstruire. Et probablement que cet inconnu effrayait la blonde, alors qu’elle savait qu’il en avait aimé une autre, tellement fort. Il ne savait pas comment lui dire qu’il avait fait un choix, en restait à Bowen, qu’elle n’était pas la seconde mais bien la première cette fois-ci. Ce serait maladroit de lui dire qu’il ne savait pas comment il imaginait l’avenir avec elle mais qu’il voulait essayer, simplement parce qu’il l’aimait et que pour lui c’était une raison suffisante, autant que cette sensation qu’il avait lorsqu’elle vibrait dans ses bras, dans cette union de leurs corps qu’il n’avait jamais retrouvé avec aucune autre, cet amour physique, qui le faisait toujours revenir à elle, peut-être illusoire mais qui révélait à quel point il se sentait bien avec Cambridge. Ce soir pourtant ils se retrouvaient avec plus de légèreté, viendrait le temps de la mise au point, plus tôt que Léo ne le pensait, mais pas au moment où Blanche s’installait dans la cuisine avec sa pizza à la main en le questionnant sur ses méthodes de séduction. C’était con, il était mal à l’aise de parler de ce sujet, pas forcément parce que c’était la tatoueuse qui amenait le sujet, mais véritablement parce qu’il ne se considérait pas comme un séducteur, il n’avait jamais vraiment fait grand-chose pour attirer les femmes, il avait simplement le contact facile, avec tout le monde, homme, femme, vieux, jeunes, que ce soit pour simplement discuter ou autre, c’était naturel pour Léo de savoir quoi dire en public. Alors peut-être que cette aisance l’aidait dans son rapport de charme et c’était pourquoi on pensait souvent de lui qu’il était un homme à femme. Sûrement aussi qu’il était difficile pour les autres d’imaginer qu’au départ il avait été un garçon timide et réservé, peu sûr de lui, qui avait dû forcer sa nature pour aller vers les autres. Aujourd’hui c’était comme si ça avait toujours fait partie de lui, mais ça n’avait pas toujours été le cas. Horrible, pourtant elle te fait rire ! Rire comme une fille amoureuse, sous le charme, rire comme elle rougissait à l’entente de ce petit mot si anodin en apparence et qui pourtant ne l’était pas. Love, comme un mot doux déposé au creux de l’oreille, tendre comme une caresse subtile sur le bras, réconfortant comme un câlin, sensuel comme un baiser furtif dans le cou, ce mot rien qu’à elle comme s’il l’avait inventé. Cette prochaine question qu’il posa, après l’avoir scruté quelques secondes, après avoir pris le temps de boire une gorgée de sa bière, bizarrement il ne voulait pas en entendre la réponse, il se foutait royalement de ce qui faisait tomber les autres hommes, pire, il les détestait de simplement la regarder, parce qu’il était possessif, Emerson, ce n’était plus à prouver. Il avait envie qu’elle lui détaille la tenue qu’elle porterait pour le faire flancher, de l’imaginer dans ces vêtements comme pour mieux s’imaginer les lui retirer. Et il n’eut pas besoin de pousser loin l’imagination avec la réponse qu’elle lui servit. Face à Blanche, Léo arqua un sourcil et laissa entrevoir un début de sourire. Elle le provoquait, plus qu’il ne l’aurait pensé, pourtant il savait que pour le séduire elle ne reculait devant rien, il n’était pas difficile à convaincre et ils entraient facilement tous les deux dans le jeu. Alors il hésita une seconde à lui proposer de lui montrer, là, tout de suite, parce qu’il avait promis une nuit à parler, pas une nuit à s’aimer comme il savait trop bien le faire, une seconde de trop visiblement, puisque Cambridge se ravisa, elle se confondait presque en excuse. Non, c’est pas... ! Je trouve que ça te ressemble, si. Tu n’hésites jamais avec moi… Du moins elle n’hésitait jamais, avant. Parce que depuis septembre tout avait changé. Et sur ce léger froid qui venait de s’immiscer entre eux, cette gêne, cette peur d’en faire trop, ou pas assez, comme de gâcher l’instant de ces retrouvailles, Blanche lâcha sa bombe, cette question qu’elle avait sûrement sur le cœur depuis longtemps, sans oser le formuler, l’éléphant dans la pièce, le fameux. Le photographe baissa les yeux sur sa part de pizza. Il hésita, prit son inspiration puis se ravisa, releva la tête vers elle, pour mieux fuir son regard. Oui, quelques fois. A quoi bon mentir, ce serait idiot, puisque cette soirée était celle des confidences, autant être honnête. J’y penserai toujours, Blanche… Comme il m’arrivait de penser à toi quand j’étais avec elle. Et je l’aimerai toujours, comme je t’ai probablement toujours aimé sans réussir à l’admettre. Il se leva de son assise, bière à la main, pour aller s’adosser au mur un peu plus loin, comme pour mieux s’éloigner, les protéger tous les deux de ces mots qu’il n’était pas sûr de vouloir dire, incertain de l’impact qu’ils auraient. Je comprends tes craintes, quand il s’agit d’elle. Un jour tu comprendras peut-être qu’avoir peur ne sert à rien, parce qu’on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait. Je ne peux pas te jurer que je ne la reverrai jamais plus, ni quel comportement j’adopterais si ça devait arriver. Alors c’est soit on met tout ça derrière nous et on essaye… quelque chose. Soit tu t’enfermes sur tes peurs et on arrête tout, les regards, les mots tendres, les soirées à se chercher. Et dans ce cas tu rencontreras d’autres hommes qui ne seront pas moi, qui te feront te sentir en sécurité, qui t’aimeront sûrement mieux que moi. Mais pas plus que moi. Il avala quelques gorgées de bière en fermant les yeux, il ne voulait pas paraître si arrogant et sûr de lui, parce qu’il était loin de l’être pourtant. Elle m’a demandé de la suivre, qu’on quitte Bowen ensemble. Et j’ai refusé.
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Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 10/3/2020, 11:21
Le problème, ce n'était pas Grace. C'était plutôt ce qu'elle représentait. Ça aurait pu être n'importe quelle autre fille qu'elle, que le sentiment aurait été le même. C'était impossible de demander à Léo de l'effacer de ses pensées. Et ce n'était pas ce que Blanche désirait non plus. Elle n'était pas ce genre de fille et même si la jalousie l'avait souvent habité, jamais elle n'aurait imposer un tel contrôle. C'était comme lui demander d'effacer Léo de sa tête, d'envoyer les souvenirs aux oubliettes et de ne plus jamais l'évoquer. Si leur relation venait à s'éteindre, si elle ferait sa vie avec un autre, il n'aurait pas le culot de lui demander un tel oubli de sa part. Et, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne le ferait pas au sujet de Léo et Grace. Seulement, ça ne l'empêchait pas d'avoir peur, de douter. Parce que chaque fois qu'elle s'était opposée à la belle blonde, Blanche avait perdu. C'était systématique. Elle n'était pas assez. Pas suffisante pour Léo, pour le satisfaire. Il avait besoin de plus. Il avait besoin d'elle, de sa muse, de son âme-sœur. Et si pour Blanche, cette personne était Emerson, pour lui la vision n'était pas partagé. Elle ne doutait pas qu'il l'aimait. Elle n'en doutait plus, pas maintenant qu'il le lui avait montré. C'était que cet amour était plus fort que la tentation qu'elle doutait. Et de sa capacité à le supporter à nouveau. A trente-deux ans, elle en avait assez de tourner en rond, de chercher l'impossible, de se briser. Elle voulait partager sa vie avec quelqu'un qui pourrait la soutenir, dans une relation à leur manière. Elle voudrait peut-être des enfants un jour, adopter ou en avoir de son propre chef, elle voudrait peut-être acheter une propriété. Mais pas demain. Pour l'instant, ce qu'elle voulait c'était le bonheur. Et le bonheur, loin de Léo, c'était impossible. Elle le savait bien. Elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle était malaisante. La tatoueuse ne s'était pas posé de question, elle avait aborder la séduction comme si c'était normal entre eux, en reprenant leurs travers. Mais c'était sans doute trop, sans doute pas ce qu'il fallait pour leur relation nouvellement née. Et pourtant, elle le connaissait par coeur Léo. Elle l'avait vu évoluer. Et c'était sans doute pour ça qu'elle ne le voyait pas comme l'égocentrique coq que sa confiance pouvait parfois laisser paraître. Elle l'avait connu timide, la première fois qu'ils avaient été introduit il avait refusé de jouer avec elle. Il était resté dans les jupes de sa mère, Blanche qui semblait lui faire peur. Ce n'était que parce qu'elle avait un livre à colorier qu'il avait fini par oser lui parler, s'inviter à jouer ensemble. Elle l'avait vu grandir, prendre confiance à mesure que les femmes s'approchaient à lui. Petites et grandes. Il les charmaient toutes. Les mamans, les enseignantes, les filles de leur école. Tous étaient sous le charme Emerson. Même Blanche. C'est tellement mauvais que ça me fait rire oui, bébé, gloussa-t-elle à nouveau, toujours inconsciente du mal-être qu'elle avait instauré. Il demanda la tenue qui les ferait tous tomber, dont lui, et la blonde répondit de sa repartie légendaire. Mais ce soir, tout semblait fautif. Et c'est bien là qu'elle le réalisa, se ravisant. Pourtant, Léo avait retrouvé son sourire, prêt à accepter la proposition, bien que sa promesse pour ce soir avait été de lutter contre le sommeil en parlant et non en laissant leurs corps parler. Il avait raison, elle n'hésitait pourtant jamais. Et la voilà qui le faisait. C'est que sur ses lèvres, quelque chose brûlait. Quelque chose qu'elle lâcha, maladroitement. Ils l'étaient tous les deux, ensemble, maladroit. C'était peut-être l'effet de l'amour. La question effaça la séduction qui aurait pu s'installer entre eux, accentuant le froid qui commençait à naître. Les voilà relancer sur une mauvaise note. Et Blanche s'en voulu. T'es pas obligé de répondre, s'empressa-t-elle de répondre quand Emerson avoua que ça lui arrivait. Mais il était lancé et il continua. Le brun les compara, compara leur amour. Et le fait qu'il pensait à l'un ou à l'autre quand il se trouvait avec sa rivale. Blanche baissant les yeux. C'était bon et douloureux à entendre à la fois. Léo, lui, se leva, comme pour instaurer une nouvelle distance. Comme s'il n'arrivait plus à être aux côtés de Blanche. Et ça effrayait la blonde. Ça et le ton qu'il emprunta pour poursuivre la conversation. Et le reste de ses sentiments se mélangèrent à leurs tour. Il était incapable de lui promettre de l'aimer assez pour ne pas succomber à l'irréparable, du moins, c'est ce qu'elle en comprenait. Elle comprenait qu'elle ne serait jamais assez, carrément. Et que le risque serait toujours là. Et, par dessus tout, il lui disait, égoïstement, égocentrique ment, ce Léo qui n'était pourtant pas lui, que si elle n'arrivait pas à passer outre ça, et qu'elle choisissait de trouver le bonheur ailleurs, jamais elle serait aussi heureuse qu'avec lui. Et sur cette phrase, Blanche se leva à son tour, soupirant, se trouvant idiote de leur avoir laisser une nouvelle chance. T'es sérieux ?, demanda-t-elle en secouant la tête. Tu joues la carte du "tu seras jamais heureuse avec un autre que moi" alors que tout ce que je veux, c'est toi. Que je me tue à essayer de te faire comprendre que j'ai peur, merde. J'ai putain de peur. Et si coeur saignait. Elle n'avait plus faim, la pizza était restée sur la table. Pourquoi t'as choisi de rester? Pourquoi tu ne l'as pas suivi?, demanda Blanche en s'approchant de Léo, l'émotion dans les yeux. Pourquoi moi? Elle avait besoin de savoir qu'elle n'était pas un choix par défaut.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 10/3/2020, 21:26
L’âme-sœur, l’amour avec un grand A, cette personne si spéciale avec laquelle on se voyait avoir un avenir, passer notre vie. Beaucoup de personnes n’y croyaient pas, peut-être parce que c’était un concept trop romantique, trop fleur bleue pour elles, peut-être parce qu’ils n’étaient pas capables d’aimer aussi on qu’ils n’avaient simplement pas rencontrer quelqu’un qui les fasse penser ainsi. Léo, lui, avait un moment pensé avoir l’avoir rencontré en la personne de Grace, il était fou amoureux d’elle, prêt à tellement de choses qui ne lui ressemblaient pourtant pas, pour elle. Sans qu’elle demande quoi que ce soit, juste parce qu’il l’aimait, parce que oui, il l’avait aimé, à s’en faire mal. Et pourtant à présent il n’était plus sûr de rien, il ne rejetait pas ce qu’il avait éprouvé pour elle ni ces sentiments qui ne le quittaient pas lorsqu’il pensait encore à elle, elle était sa muse, celle qui l’inspirait de par son côté évanescent. Mais il avait compris avec le temps et leurs nombreuses disputes qu’ils n’avaient pas les mêmes envies, ni les mêmes besoins. Et ça changeait tout, sur cette vision de l’avenir qu’il n’avait vu qu’avec elle durant une période. Petit à petit il avait réalisé qu’il fallait qu’ils s’éloignent pour être heureux, qu’ils fassent leur vie chacun de leur côté. Ainsi il n’était plus en mesure d’affirmer qu’elle était son âme-sœur, puisqu’à présent il était bien plus heureux, bien plus apaisé sans elle. Et ce qui était certain c’est que Blanche n’était pas étrangère à ce changement, au bien-être qu’il éprouvait à présent. Même si ce n’était pas simple entre eux, puisqu’il devait regagner sa confiance, il aimait l’idée qu’elle soit là, qu’elle respire le même air que lui, il aimait leurs rencontres plus ou moins fortuites, celles où ils réapprenaient à se séduire, à se connaître différemment. Peut-être devait-il arrêter de chercher la perfection dans chaque histoire, l’étincelle qui la rendrait si exceptionnelle, probablement que ce qu’il y avait d’exceptionnel c’était tout simplement d’être toujours autant attiré par une fille qui l’avait fait craquer alors qu’il n’était qu’un gamin et qui lui faisait toujours autant d’effet malgré les années et le temps qui passait. C’était bien pour cette raison qu’il avait fait le choix de rester à Bowen, parce qu’elle lui manquait depuis qu’elle avait quitté sa maison, Blanche, plus que Grace lui manquait depuis qu’elle était partie parcourir le monde. Finalement ce n’était pas compliquer, de lui expliquer tout ça à Blanche, de la façon la plus simple. Mais il n’était pas doué pour ça, Léo, il ne facilitait pas les choses en la prenant de front et se braquant tout de suite, en utilisant de mauvais arguments qui délivraient un mauvais message. Ce soir, pour la seconde fois de la soirée, le froid s’était emparé de la pièce qu’ils occupaient, il les glaçait et les éloignait, parce qu’ils étaient mauvais pour communiquer, parce Cambridge avait besoin de réponses, de sécurité, que son amant n’arrivait pas à lui donner. Non, il le savait, il n’était pas obligé de répondre, il aurait pu s’en sortir avec une pirouette, la prendre par les sentiments ou par la taille et trouver un moyen de rendre cette soirée encore plus agréable. Mais il savait que ce n’était pas une solution alors il mit les deux pieds dedans, il lui servit des arguments peu pertinents, il osa comparer ses deux maîtresses, les deux rivales, alors que ça ne se faisait pas, parce que chaque histoire était différente. Blanche baissa les yeux et lui se leva, conscient qu’il recommençait à la perdre, mais il était lancé et peut-être un peu trop piqué par cette question qui remuait bien trop de choses en lui. Elle comprenait de travers, la tatoueuse, en croyant qu’elle ne serait jamais assez, ce n’était pas ce qu’il disait, simplement que lui, n’était jamais sûr de lui lorsqu’il s’agissait de croiser son ex, il l’avait bien prouvé quelques mois plus tôt, mais il en était plus ou moins de même avec elle également, elles étaient les deux seules femmes capables de lui faire tourner totalement la tête au point de commettre l’irréparable. Ce n’était donc pas en Blanche qu’il ne croyait pas assez, mais en lui, comme toujours. Après tout dérapa, il ne réalisa pas l’énormité de ce qu’il venait de dire, c’était violent et méchant, les paroles d’un homme jaloux et possessif qui ne contrôlait pas ses paroles. Il passa la main sur son visage alors qu’elle montait le ton, encore, se mordant les doigts et regrettant ses mots. C’est pas c’que je voulais dire, excuse-moi. Il soupira, se redressant pour lui faire face. Moi aussi j’ai peur Blanche ! J’dis et j’fais n’importe quoi quand j’ai peur. Il avoua alors que Darwin lui avait demandé de le suivre et qu’il avait choisi de rester. Blanche s’approcha de lui, il enfonça les mains dans les poches de son jean en haussant les épaules. La suivre c’aurait été fuir. Et j’en ai marre de fuir tout le temps. Nouveau soupire, il la fixa quelques secondes sans rien dire avant de sortir une main de sa poche et de la tendre pour caresser ce visage qui suppliait simplement qu’il l’aime correctement pour une fois. Parce que c’est toi ! J’pouvais pas partir encore, parcourir le monde, alors que j’pensais sans cesse à toi. C’est ça la vérité, c’est ce que j’aurais dû te dire depuis le départ. Ce ne serait peut-être pas suffisant pour chasser les doutes de la blonde, ni pour rattraper tout ce qu’il avait dit plus tôt, mais enfin il ne se cachait plus derrière des excuses, des mots agressifs pour taire ses sentiments.
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"Is that alright ?"
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Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 11/3/2020, 02:07
Être amoureux, c'est terrifiant. Ça prend au coeur, ça donne le tournis. Et bien que ça peut rendre heureux, le plus heureux du monde, donner des ailes, rendre les humains si légers, ça peut tout aussi bien détruire, brûler, tordre de douleur. C'est une roulette russe. C'est de se jeter dans le vide sans savoir ce que l'avenir peut nous apporter, en acceptant aveuglément de donner toute sa vulnérabilité à la personne choisie. C'est de faire confiance déllusionnement. D'accepter les défauts comme les qualités. La vision de l'amour était différente de personne en personne. Et, au fond, il n'y en avait pas une meilleure qu'une autre. Il fallait simplement trouver celle qui nous convenait et un partenaire qui pensait de la même façon. Et la perfection dans tout ça ? Existait-elle ? Impossible de le dire pour Blanche. Aveugle amoureuse, elle ne voyait plus des travers. Ces imperfections se transformaient en grain de beauté. C'était pourtant humain de chercher constamment ce qui est parfait. De la chasse. De passer d'âme en âme pour trouver mieux. C'était la société d'aujourd'hui. Toujours vouloir mieux, meilleur, plus grand, plus beau. Et le danger dans tout ça, c'était de se brûler indéfiniment. De passer à côté de bien des choses, parce qu'elles n'étaient pas toujours belles. Blanche, elle aimait le laid. Elle aimait rendre le laid beau. Parce que la vie, ce n'était pas toujours parfait et fleur bleue. Ce n'était pas un ramassis de conte de fées rempli de princesses et de princes qui tombent amoureux en un claquement de doigts. Parfois, c'était plus compliqué que ça. Comme dans le cas de Léo et elle. Ça avait pourtant commencé comme un conte de fées. Deux gamins issus du même milieu, dont les parents rêvaient de voir s'unir pour former l'une des familles les plus influentes de Bowen. Deux gamins qui s'étaient laissé prendre au jeu de l'amour, qui avaient tenté leur chance et qui s'étaient perdus dans le périple normal de la vie. À la fin de l'histoire, ils se retrouvaient, formait un avenir commun. Mais ça, c'était trop simple pour eux. Il fallait qu'ils se déchirent un peu, pour éviter les contes de fées. Et se déchirer, c'est ce qu'ils faisaient. Ce soir en était un bon exemple. Elle avait osé évoquer les questions qui faisaient mal. Il avait choisi l'honnêteté. La douloureuse vérité. Celle qui la mettait encore en deuxième choix, encore insuffisante. Il avait le culot de comparer deux amours différents, deux femmes différentes, deux rivales. Et de les mettre presque sur le même pied d'égalité. Il disait de ses mots qui heurtaient qu'il ne pouvait promettre de ne jamais succomber à nouveau à sa muse. Et c'était exactement ce que Blanche redoutait, exactement ce qu'elle avait voulu éviter. Alors, pourquoi ne pas être parti avec elle, alors ? Pourquoi avoir choisi Blanche, s'il ne pouvait dire lui être fidèle ? Pourquoi lui donner tant d'espoir ? Il s'était éloigné, elle avait fait de même. Sa tête tournait. Il avait été trop loin. Le balancier retournait, elle qui l'avait malmené au speed-dating. Un rire cynique s'échappa de la part de Blanche quand Léo daigna demander pardon. C'était trop tard. Elle secoua la tête, désolée à son tour. C'est exactement ce que tu voulais dire, souffla-t-elle, incapable de le regarder encore. Tu ne l'aurais pas dit sinon. Ses mains vinrent s'écraser contre son crâne, ses longues mèches blondes se décoiffaient alors qu'elle prenait sa lourde tête entre ses mains comme pour supporter la douleur. Je t'ai toujours souhaité d'être heureux. Jamais je t'ai dit que je te rendrais plus heureux qu'une autre, jamais je n'ai dénigré tes choix. Même si ça me crevait le coeur de te voir t'enfuir avec n'importe qui excepté moi. C'est affreusement égoïste, Léo. Tu ne penses qu'à toi dans cette histoire. Et il lança la bombe, avoua qu'elle lui avait demandé de quitter la ville avec lui. Emerson avait refusé. Elle ne comprenait pas, Blanche. Elle ne comprenait pas pourquoi. Il disait qu'il en avait marre de fuir. Au moins, sur ça, ils étaient sur la même longueur d'onde. Mais ça ne l'attendrissait pas, pas encore totalement. Léo avait levé la main, il l'avait logé contre la joue de Blanche qui, elle, s'était approchée de lui pour mieux scruter ses yeux, pour percer la vérité, quand elle lui avait demandé pourquoi, pourquoi elle. Blanche recula. Autant que ce geste lui caressait la peau, autant il l'épinait. Et ce n'était pas ce dont elle voulait. De la tendresse, elle en voulait. Mais pas avant d'avoir des réponses à ses questions. Et c'est ce qu'il lui livra. Ok, et qu'en est-il de nous alors ?, demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine rebondie. Tu pensais sans cesse à moi. Et t'as pas pu partir avec elle. D'accord. Mais, maintenant. Si toi et moi on se mettait ensemble, ne penserais-tu pas sans cesse à elle aussi ? Après tout, c'est ce que tu semblais dire... Qu'elles étaient comparables. J'ai plus la force de me battre, Léo, souffla-t-elle à nouveau en attrapant ses mains. Jai trente-deux ans. J'en ai marre d'être une amante interdite. Je suis essoufflée. J'ai juste envie de toi.
Léo Emerson
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Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 11/3/2020, 22:55
Blanche aimait le laid. Alors que Léo, lui, passait sa vie à chasser le beau. De toutes les façons possibles, de la pointe d’un crayon avec lequel griffonnait sur une feuille, de son objectif d’appareil photo avec lequel il capturait tout ce qu’il voyait, de son œil curieux, avide de découvertes, beaux paysages, jolies filles, scènes de vie qui valaient le coup d’être vues, … Et même dans l’art, dans le cinéma, dans la lecture, même dans l’alignement des étoiles, il aimait la beauté, la pureté des formes, la douceur d’une étoffe. Il était perfectionniste et il ne s’en cachait pas, il était exigent envers lui-même, surtout, mais aussi envers les autres. Ainsi dans toutes les femmes qui l’avaient séduit, beaucoup avaient ces traits fins, cette blondeur solaire, ce regard angélique, cette discrétion presque effacée, cette façon de vous charmer sans avoir l’air d’y toucher. Toutes plus ou moins semblables, jusqu’à trouver sa muse, sa perfection à lui. Et se rendre compte à force que tout ça n’était pas suffisant si le reste n’était pas partagé, si on ne regardait pas dans la même direction. C’était dur de tomber de haut, de comprendre qu’on s’était peut-être planté et qu’il fallait tout recommencer. Mais la perfection il ne la cherchait plus, il était fatigué de courir après une chimère. Et aussi, surtout, parce que dans un coin de sa tête en une bonne partie de son cœur il y avait une fille depuis toujours, pas plus belle que les autres, pas aussi parfaite, avec ses cheveux fous et ses tâches de rousseur que le soleil dessinait sur sa peau à longueur d’année. Pas aussi discrète non plus, parce qu’elle disait haut et fort ce qu’elle pensait, charmeuse, sans s’en excuser, parce qu’elle savait ce qu’elle voulait. Et ce qu’elle voulait, justement, c’était lui. Peut-être que Léo était laid de l’intérieur, pourri par des principes qu’il s’obstinait à ne pas suivre, par une éducation qu’il révoquait et qui avait pourtant façonné l’homme qu’il était, par un père si mauvais exemple dont il ne voulait pas suivre les pas mais à qui il ressemblait malheureusement trop. Pourri par des histoires bancales et des mauvais choix qui le rendaient parfois cruel sans qu’il s’en rende compte. Sous ses ais de séducteur, avec son sourire à faire tomber n’importe quelle femme, il n’était pas, beau, quand on le connaissait bien. Il était toxique, même. Et pourtant Blanche l’aimait, elle voyait au-delà de leurs différents et du mal qu’il avait pu lui faire. Alors Léo espérait vraiment qu’elle pourrait le rendre beau en l’aimant assez fort, il espérait qu’elle retrouverait confiance en lui s’il arrivait à trouver les bons mots. Mais ceux-là ne venaient pas ce soir et dans l’intimité de sa cuisine, alors qu’ils étaient tous les deux, loin des autres, prêt à tout se dire, il se sentait infiniment seul en sentant qu’elle s’éloignait encore. J’suis un connard quand je suis en colère, tu le sais, quand je t’imagine avec un autre aussi… Alors non, c’est pas c’que je voulais dire. Parce que je te souhaiterais bien de trouver mieux que moi, je sais bien que ça existe et ça me fou la trouille. J’aimerais te le souhaiter sincèrement mais j’peux pas me résigner à te laisser dans d’autres bras. Il baissa la tête en passant la main dans sa nuque. Mais j’avais pas à te dire ça, peu importe ce que je pense. Elle en remettait une couche, Cambridge et elle avait raison, de lui dire, clairement, qu’il était égoïste, il le savait mais ce n’était jamais mauvais de le lui rappeler, les mauvaises habitudes ne se perdaient pas si facilement. Il ne pensait qu’à lui, qu’elle disait, probablement, sûrement. Néanmoins pour la première fois il avait fait un choix qui ne le concernait pas que lui, il était resté à Bowen en espérant pouvoir à terme recoller les morceaux avec elle, sans savoir si elle finirait par lui pardonner. Il aurait pu rester seul, ça aurait pu ne pas fonctionner, il n’était d’ailleurs encore sûr de rien concernant leur avenir. En tendant la main vers elle, pour caresser sa joue, pour saisir une part d’émotion chez elle et pour qu’ils se radoucissent, Léo ne réalisait pas qu’il l’agressait presque et Blanche eut un mouvement de recule pour éviter sa main alors il baissa les yeux en pinçant les lèvres, signe de contrariété. C’est vrai, c’est ce que j’avais l’air de dire. Alors t’as aucune raison de me croire. De croire que je peux changer. Ni de croire qu’il n’y a personne d’autre que toi depuis un moment. Il laissa se peindre sur son visage un sourire désabusé, sentant qu’il perdait la bataille. Cambridge était fatiguée et lui était à court d’arguments pour ce soir. Tu as toute ta place ici, dans cette maison, je ne compte pas faire de toi ma maîtresse. Elle avait saisi ses mains et comme s’il s’en rendait à peine compte il les serra avant de tirer dessus pour l’attirer plus près de lui. Je sais que ce n’est pas parfait, qu’il y a encore tellement de choses qui te font peur. Mais merde Blanche, on est capables de s’aimer ! C’est pas pour rien qu’on revient toujours l’un vers l’autre. Il passa la main dans ses mèches blondes, sur sa peau dorée. Peu lui importait qu’elle ait peur de lui ou qu’elle ne veuille pas qu’il la touche, lui avait besoin de ce contact, il avait besoin de lui prouver qu’il était capable de douceur Ne m’échappe pas. Reste ici cette nuit.
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Invité
Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 13/3/2020, 04:22
Sa perfection à elle, ça avait toujours été Léo. Dans le beau, dans le laid. Au fond, la vie, c'était ça. Des successions d'épreuves, certaines bonnes, certaines mauvaises. Et l'humain cherchait quelqu'un dans l'espoir de partager toutes ces petites choses du quotidien, celles qui étaient banales et celles qui bouleversaient. Évidemment, la vie à deux ne serait toujours grandiose, couverte de formidables aventures. Parfois, il y aurait la routine. Parfois, il y aurait des accros. Mais le quotidien, aux côtés d'une personne aimée, ne devenait-il spécial inévitablement ? Les simplicités de la vie comme prendre un café en lisant le journal le matin, caressant au passage les jambes de sa douce moitié qui s'engloutit deux ou trois rôties, devenaient, dès lors, spéciales lorsque partagées avec la bonne personne. Une personne composée de beau, de laid, de gris, de blanc, de noir. De tout ce qui la faisait elle, humaine. Parfaitement imparfaite. Et c'était toujours ce qu'elle lui avait dit, à Léo. Blanche s'était montrée transparente, toujours honnête, que le quotidien avec lui ne lui faisait pas peur. Et, pourtant, il avait épuisé sa patience, à force d'en profiter. À force de croire qu'elle serait toujours là, l'attendant les bras ouverts, même s'il retournait tâter l'herbe des voisins. Et autant elle aimait le laid, autant elle aimait le vrai, autant elle n'avait pas peur des défauts, celui-là, elle devait avouer avoir du mal à l'accepter, à passer par dessus comme Léo tentait de lui demander. T'avais pas à dire ça, non, répéta-t-elle avec un douceur désarmante. Ce que tu as fait le soir où tu es allé rejoindre Grace, c'était inacceptable Léo. Pas alors que je t'attendais ici. Pas alors qu'on s'était promis un avenir. Un long soupire s'échappa d'entre ses lèvres qui tremblaient, elle vidait enfin son sac, comme si elle en avait réellement besoin avant d'envisager un pardon possible. Inversons les rôles. Comment l'aurais-tu pris ? Comment aurais-tu réagi ? Serais-tu capable de me pardonner ? Blanche était incapable de prédire la réponse du photographe. Elle le connaissait possessif, de nature plutôt jalouse, aurait-il était en mesure de laisser passer une telle trahison ? Et ce même s'il ne s'était rien passé ce soir-là. D'autre part, serait-il en mesure de l'avouer ? Toutes des questions dont Blanche ne connaissait pas les réponses, toutes des questions qui ne feraient certes par avancer leur situation, mais dont elle avait besoin d'adresser, de vider de son coeur, pour oublier une fois pour tout cette histoire. Et enfin tenté de repartir sur de bonnes bases. Léo tentait d'attendrir son amante, levant une main incertaine pour caresser la joue de Blanche. Instinctivement, elle recula d'un pas, forçant toujours la séparation entre eux. Elle n'était pas prête. Pas maintenant. Elle ne voulait pas d'affection fast-food, sans que les choses soient au moins établies un minimum entre eux. Elle ne voulait pas brouiller sa tête de tendresse qui la ferait flancher inévitablement, incapable de lui résister. Elle avait besoin de toute sa tête, tout son esprit, pour écouter ce que son coeur voulait lui crier. Il battait, son coeur, tellement fort contre sa poitrine qui elle se déchirait alors que son corps s'éloignait de son amant qui montrait clairement sa déception. J'ai envie d'y croire.., confia Blanche avant de retrouver le pouvoir d'attraction qui les pourchassait, de laisser ses mains se glisser contre celles de Léo, lui qui lui miroitait qu'elle avait sa place, dans sa vie et dans sa maison. Il osait caresser sa peau, ébouriffer ses cheveux, l'attirer contre lui. Et Blanche finit par loger la tête contre le torse du brun, d'entourer sa taille de ses fins bras, de resserrer l'étau de son étreinte alors qu'il l'implorait de rester, au moins pour cette nuit. La blonde hocha la tête, contre le coeur de Léo qui se débattait, elle pouvait le sentir au travers de sa poitrine. Je reste ici, souffla-t-elle, laissant ses doigts caresser le dos de l'homme avec une douceur infinie. Ton plus grand rêve ? Elle tentait de retrouver leur légèreté. Il lui avait promis une nuit à parler, fallait-il lui rappeler ?
Léo Emerson
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Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 18/3/2020, 14:39
Emerson le roi des pirouettes, des mensonges par omission, du détournement de la vérité pour mieux s’en sortir. Il l’avait toujours fait, depuis l’enfance alors autant dire qu’aujourd’hui, avec l’expérience, c’était presque devenu un art. Et avec Blanche d’autant plus. Peut-être parce qu’il avait toujours pensé qu’elle buvait ses paroles, que ses sentiments ou sa gentillesse envers lui la rendait plus naïve, plus docile. Sauf qu’elle ne voulait plus y croire, à ses mensonges, à ses douces paroles pour mieux la cueillir. Dommage, parce qu’il avait décidé d’arrêter de mentir, parce qu’il lui sortait la vérité, aussi moche soit-elle, il ne jouait plus avec le feu ni avec elle. Enfin il était transparent, quitte à se montrer faible et moche, quitte à ne pas lui plaire. Il n’était plus le prince charmant, en vrai il ne l’avait jamais été, même s’il avait pu le laisser croire. Cet homme là n’existait que dans les contes de petites filles. Lui il était humain, comme tous les autres, bourré de défauts. Certes elle aimait le laid, elle était prête à accepter les mauvais côtés, mais encore fallait-il qu’elle pardonne les erreurs pour mieux pouvoir avancer. Et ce soir c’était mal parti. Il fallait avouer que Léo n’aidait pas, il se montrait tour à tour charmeur ou détestable en mettant en avant des vérités grinçantes qui ne plaisaient pas à Blanche, pour juste après tenter de l’amadouer avec des caresses qu’elle refusait. On était sur la soirée de l’honnêteté, après ça plus rien ne serait pareil entre eux et pour l’instant le photographe était incapable de savoir si ce qu’il en ressortirait serait positif ou non. Je ne suis pas allé la rejoindre. Je n’ai jamais prévu de tomber sur elle dans la rue. Il aurait pu continuer mais à quoi bon ? Elle se moquait pas mal de savoir comment il s’était retrouvé à passer la nuit avec son ex, ce qu’ils avaient bien pu se dire ou ce qu’ils avaient fait. La simple vérité c’est qu’il avait découché sans la prévenir et pour passer son temps avec une autre. Il aurait beau lui donner toutes les meilleures excuses au monde, même parler de la façon dont ils s’étaient retrouvé, de cet homme qui agressait Grace et menaçait sa sécurité, passer pour un chevalier blanc, ça ne changerait rien, à un moment lui et lui seul avait fait le choix de glisser sa main dans celle de la blonde et d’oublier celle qui l’attendait à la maison. Il baissa alors la tête, fautif, se sentant idiot, comme il se sentait à chaque fois qu’il revoyait la scène, la porte qui claquait derrière une Blanche qui quittait la maison, qui le quittait lui. Il releva la tête pour écouter sa question, fronçant les sourcils pour mieux réfléchir à sa réponse. Puis il ouvrit les bras, contrit, désolé. On l’avait quitté, on l’avait blessé, mais jamais on ne l’avait trompé, alors comment savoir ? Lui qui était si jaloux, si possessif, si rancunier parfois. Il savait pardonner beaucoup de choses, mais ça… ? Il était incapable de répondre. J’en ai aucune idée Blanche. J’aimerais croire que oui, dire qu’au fond s’il y a toujours des sentiments il reste un fond de confiance, mais la vérité c’est que je n’en sais strictement rien. Dans ce combat perpétuel du cœur contre la raison, de l’attirance physique contre la recherche de vrai, de quelque chose de plus profond, ils passaient leur temps à revenir vers l’autre pour mieux s’éloigner… et revenir à nouveau. Inlassablement, ils étaient incapables de mettre des limites à leurs gestes qui se montraient trop tendre face aux paroles si dures qui venaient d’être prononcées. Blanche tentait de résister alors que Léo avait déjà rendu les armes, il aurait aimé céder à la tentation de sa peau alors qu’il lui avait promis une nuit à discuter. Quelque part c’était certainement plus simple pour lui, il savait ce qu’il voulait, il savait où il en était dans ses sentiments pour la tatoueuse, il n’avait pas à chercher la vérité parce qu’il la connaissait déjà. Et ce n’était pas encore le cas de Blanche qui avait besoin d’être rassurée, de réponses, elle avait besoin de savoir qu’elle n’était pas juste un corps dont il se servait pour assouvir ses envies. Alors sans détour il lui redit, de la façon la plus simple, que cette maison c’était aussi un peu la sienne à présent et qu’elle y avait sa place, en même temps dans chaque pièce il y voyait son fantôme, son ombre qui se calait sur le canapé ou qui dormait dans le lit, l’odeur de son shampooing dans la douche, sa voix dans la cuisine qui lui demandait ce qu’il voulait manger. A elle de voir après tout, il ne pouvait pas la forcer. Sans effusion, sans emphase, elle vint se loger contre lui et Emerson retrouva sa chaleur, il ferma les yeux en écoutant ses mots, lui ne dit rien, il savait que parfois le silence valait mieux que toutes les réponses. Ils restèrent l’espace d’un instant suspendu dans cette position, sans bouger, sans rien dire, avant que Cambridge ne reprenne la parole et reprenne leur jeu. Son plus grand rêve elle le connaissait, il n’avait pas changé depuis l’enfance, c’était un rêve inaccessible, impossible, un véritable rêve en soi, celui de conquérir l’espace, de s’envoler pour la lune ou simplement en orbite, de voir la Terre d’au-delà le ciel, il rêvait de tutoyer les étoiles, d’avoir presque l’impression de les toucher. Il sourit alors en coin, avec une toute autre idée en tête. Je rêve… de trouver de quoi t’attacher au lit pour être sûr que tu n’aies pas l’idée de t’enfuir, de te bâillonner pour qu’on arrête ce jeu parce qu’à un moment il ne sert plus à rien de parler. De te déshabiller longuement et de prendre le temps de t’admirer, nue, presque vulnérable, puis de redécouvrir toutes les parties de ton corps comme si c’était la première fois. Jusqu’au moment où je t’enlèverais ton bâillon pour te libérer et mieux t’entendre soupirer, crier. Il avait déjà commencé à caresser sa nuque pour sentir sa peau se hérisser sous ses doigts qui glissait doucement vers les bretelles trop fines de son haut, l’une des deux descendit le long de son épaule. Tu vois, c’est bête, avant j’aurais pas penser rêver ce genre de gestes, je l’aurais fait sans me poser de questions. Maintenant j’hésite, j’veux pas mal faire, je n’veux pas te brusquer ni te braquer, pourtant qu’est-ce que j’en ai envie, pas parce que j’ai envie de sexe, mais parce que j’ai envie de toi, de toi, pas d’une autre, Love. Il la força doucement à relever la tête vers lui et la fixa deux secondes avant d’avancer pour l’embrasser, ce genre de baiser qu’on pourrait voir au cinéma, dans les vieux films en noir et blanc, plein de romantisme et de passion. Puis il se redressa. Ta pire obsession ? Il voulait arrêter ces questions, il le lui avait bien fait comprendre, mais restait joueur malgré tout, prêt à tester la résistance de la blonde dans ses bras.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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Sujet: Re: Let's see what our hearts wanna do + Léanche 19/3/2020, 00:10
Pardonner. Blanche l'avait fait, souvent. Et c'était comme si on l'avait épuisé de ses minutions. Où devait-elle puiser maintenant pour lui pardonner ? Si chaque fois elle semblait lui donner l'impression d'y arriver, une nouvelle vague de querelles se lançait sur eux, donnant à la blonde plus de difficulté à faire avaler la pilule, à accepter qu'il l'avait peut-être trompé ce soir-là, commit le redoutable geste qu'elle aurait tant espérer éviter. Dans ce genre de situations, il fallait accepter pardonner, effacer et passer à autre chose. Mais qu'est-ce que Blanche avait du mal à le faire, sachant que la complice de son amant dans toute cette erreur, c'était celle qui avait toujours pris le plus de place dans son coeur. C'est que même advenant un pardon, la peur, elle, resterait toujours bien présente, peur que tout cela ne se reproduise à nouveau si jamais sa belle muse venait à revenir à Bowen, de passage ou pour de bon. Et qu'en adviendrait-il de Blanche ? Serait-elle à nouveau relayée au second plan, malgré les nouvelles belles promesses de Léo ? Au fond, elle savait bien que si. Qu'elle ne ferait jamais le poids contre Grace. Et il fallait donc accepter de vivre dans la constante incertitude ou dans l'éternelle insatisfaction. Et alors que Blanche pointait ce qui était inacceptable, Léo, lui, la reprenait sur des banalités. Elle leva les yeux au ciel, se fichant bien de savoir, en effet, s'il avait été la rejoindre ou s'il était tombé sur son ex en plein milieu de la rue. Le geste en restait le même, croisement volontaire ou pas, il avait passé la nuit avec elle et non pas avec sa petite-amie du moment. Et c'était le moindre de ses soucis de débattre sur un détail comme rejoindre ou croiser. S'il l'avait trompé, il n'y en avait que faire de celui qui avait insisté leur rencontre. Et elle lui en voulait de la reprendre sur cette futile parcelle de son discours précédent, préférant nettement qu'il la laisse penser qu'il l'avait rejoint. C'était moins effrayant de cette façon, que de se dire que chaque fois qu'il risquerait de la croiser, il finirait par la suivre chez elle. Quant à ce qu'ils avaient fait, s'embrasser ou consumer l'amour, le geste restait le même. Il avait passé la nuit sans Blanche, c'était tout ce qui comptait. Alors qu'il ne vienne pas mettre des nuances à ce sujet aussi, à préciser que ce n'était qu'une main dans la sienne ou un baiser sur sa joue. Elle n'en avait que faire des excuses. Et ce n'était réellement pas de cette façon qu'il pourrait la récupérer, en tentant encore de se cacher derrière des semis-vérité qui sonnaient bien juste pour tamponner ce qui faisait mal. Blanche inversa les rôles, lui demanda s'il était en mesure de lui pardonner, lui, simplement pour lui prouver que ce n'était pas aussi facile que ce qu'il lui demandait. Et si Blanche choisissait de le pardonner, cela voulait dire de ne plus jamais en parler. De mettre aux oubliettes cette partie de leur vie, sans quoi ça ne servait à rien de bâtir quelque chose ensemble. Et elle voulait s'assurer d'être en mesure de le faire. Pouvait-on lui en vouloir pour ça ? « Alors comprends ma difficulté à le faire », lui demanda-t-elle, le suppliant presque. « C'est pas aussi facile que ça, même si les sentiments sont là... », ajouta la blonde en soupirant, alors que Léo la martelait à nouveau de belles promesses qu'elle envie de croire. Mais dans sa tête et dans son coeur, il y avait des disputes. L'un croyait que c'était mieux de tout abandonner, l'autre avait encore envie de se battre un peu pour eux. L'un des deux avait raison, il restait seulement à trouver le gagnant. Dans un soupir, logée contre son amant de toujours, Blanche donna partiellement à l'un des deux, murmurant qu'elle voulait y croire. Qu'elle ne bougeait plus. Pour la nuit, du moins. Nuit qu'il lui avait promise à parler, à lutter contre le sommeil. Nuit qui voulait les rapprocher encore plus. Et ils restèrent quelque temps silencieux, à apprécier la présence l'un de l'autre, à en apprécier la chaleur, enlacée comme deux amoureux, jusqu'à ce que Blanche ne leur fasse revenir au but de leur soirée, le dialogue. Elle voulait entendre son rêve, redécouvrir l'histoire des étoiles et de leur beauté de sa question à l'apparence beaucoup trop sage pour ce que Léo avait en tête. Ce n'était pas ce qu'il lui répondit, parlant de la clouée au lit, de l'empêcher de crier son nom, de faire subir à son corps de doux châtiments, de le faire languir avant de le faire gémir, d'en admirer la beauté absolue, le travail déjà commencé alors qu'il caressait sa peau, Blanche qui fermait ses yeux de plaisir, déjà. « Léo... », soupira-t-elle alors que la bretelle de son débardeur quittait son épaule comme pour lui accorder toutes ces choses ton il rêvait, bien qu'il lui en demandait la permission. Et c'était si séduisant de le faire. Il chercha le regard de Blanche pour à nouveau capturer ses lèvres, un frisson qui parcourut tout le corps de la blonde jusqu'à lui faire poser ses paumes contre les joues de Léo, forçant le baiser à ne pas se terminer. Et quant enfin il se termina, message contradictoire, il osa une nouvelle question. Joueur, jusqu'au bout, il avait demandé de cesser les paroles, mais il rappliquait. Sa pire obsession, il la connaissait. Mais il posait tout de même la question, un sourire presque moqueur sur les lèvres mélangé à une pointe de séduction. « Ton corps », souffla-t-elle aussi séductrice qu'il pouvait l'être. Elle s'écarta, l'instant de reprendre son souffle, sa respiration entrecoupée, sans même le quitter des yeux. Puis, elle fit descendre la seconde bretelle de son débardeur avant de le retirer complètement, lui offrant son corps comme il le lui demandait. Pas par envie de sexe, mais par envie d'elle. « Viens, mon coeur, que l'on se retrouve. »
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