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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)

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MessageSujet: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMar 24 Mar 2020 - 2:00

Sur ton corps danse une constellation de réflexions phosphorescentes au rythme de la musique bourdonnante. Dans tes mains règne le fond d'un verre alcoolisé, les glaçons qui n'ont pas eu le temps de fondre tellement tu l'as englouti rapidement. Le raisonnement de la basse sonore faire grouiller les cubes glacés dans le verre et si seulement la musique n'était pas aussi forte on pourrait les entendre teinter contre la paroi de leur abri. Sur tes jambes se dessine, au travers des taches et des tatouages toujours présents, la nudité laissée par ta jupe de simili-cuir noir bas de gamme, perchée du haut de tes chaussures trop affinées. Tu sais comment la soirée se terminera, y'a que deux issues possibles avec de tels talons. La première, quelqu'un te portera jusqu'à la caravane. Dans ce genre d'option, la personne passe une partie de la nuit à tes côtés, le temps de lui donner le plaisir désiré. Et tu te réveilles seule dans tes draps, ta jupe à l'autre bout de la pièce, avec des souvenirs un peu flous. Seulement, ce soir, cette option ne te dit rien. T'as pas envie de te noyer au travers des inconnus. Ça te semble si futile, comme si la raison t'étais revenue. L'autre issue comporte tes pieds nus, un retour à la caravane seule, mais plutôt chambranlante. L'avantage à retirer ses chaussures, c'est l'augmentation de contrôle à se tenir debout sans osciller de droite à gauche, menaçant de tomber à chaque pas. Pour l'instant, t'en es pas là, t'as quelques verres dans le corps, ouais, mais pas assez pour adopter une démarche titubante. C'est le prochain stade, la prochaine phase et quand tu seras rendue là, tu quitteras les lieux. Ce soir, t'as pas envie d'oublier à ce point. Tes lèvres peintes d'un rouge ne te ressemble pas, toi qui ne portes jamais de rouge à lèvres, t'es plus du genre naturelle quand il est question de maquillage, tes taches font le travail d'elles-mêmes, tu soulignes ton regard de mascara, quelques fois d'un trait d'eye-liner, mais y'a une première à tout. Tes cheveux de feu relevés dans une queue de cheval basse, lichée à la base de ta nuque, dégagent ton visage. T'as l'air de la plus belle version de toi alors qu'à l'intérieur t'as envie de crever. Les mois qui ont passé depuis ton agression ont été une montagne russe d'émotions. Ce soir, tu sembles t'en tête remise, être si forte, personne ne sait qu'au fond ton coeur saigne encore. Mais y'a une chose que t'es sur le point de pouvoir oublier, c'est la putain de dette que t'as encore sur la tête. T'as fait tes devoirs, t'es prête à rembourser et s'il ose te charger des intérêts supplémentaire, merde il sait pas encore ton nom. T'as plus peur de lui. Qu'il te tue, pour voir, après avoir mis au courant Sacha la première fois, tu sais pertinemment qu'il saura faire le rapprochement si le journal de la ville publie demain matin, dernière heure, ton assassinat dans une ruelle derrière le bar. Niels pourra comprendre. Aelya aussi, même si elle t'en veut encore. Ils sauront tous qui est derrière tout ça. T'as pas peur de passer aux oubliettes. T'as pas peur de mourir. Tu l'as déjà frôlé, la mort. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de pire ? Tu laisses ton verre au bar, le serveur te lance un regard, il te propose de t'en resservir un autre, tu secoues la tête. Non, pas maintenant, c'est l'heure du rendez-vous, deux heures moins quart tapent sur ton portable. Tu sors à l'arrière de la boite, fais attention pour que personne ne te voit, t'as pas envie d'attirer l'attention. Et t'es face à lui, l'agresseur. Tu sais plus si c'est lui qui t'a fait les marques que t'as toujours sur les côtes, parce qu'à cet instant t'arrivais plus à regarder leurs visages. Mais tu le reconnais, tu sais que c'est lui l'investigateur. Ses mains sortent des poches de son froc, ouais c'est lui, tu peux encore les sentir autour de ta nuque. Tu souris malicieusement, t'en fais sans doute trop, mais putain que ça t'amuse alors que ça devrait t'effrayer. Mains qui ne tremblent pas, tu lui tends la liasse d'argent. « Tout y est, si tu m'fais pas confiance, recompte. Y'en a plus que nécessaire. On est quitte. », craches-tu, prête à faire demi-tour. « T'es sûr que t'en veux pas d'autres ? », demande l'homme. Il sort un sac de cocaïne de sa poche, le tend vers toi. Tu repousses sa main, le sac tombe dans l'obscurité de la ruelle. « Plutôt crever. » Ça t'a tout pris pour lui répondre non, parce que t'as envie de consommer un de ces trucs-là, peu importe la méthode, tant que tu te sentes engourdi par tout ça. Mais t'es clean. Tu prends plus de trucs chimiques. Du canna, parfois, ouais, de l'alcool, mais pas de drogue dure. Plus maintenant, t'as assez donné. « Toujours un plaisir de te voir, la rousse », lance l'homme en s'avançant vers toi. Tu recules. « C'est pas partagé. » Tu grognes presque, il aime pas. Il crache à tes pieds, s'éloigne. T'aurais pu y passer. Mais pas ce soir. Soulagée, ton corps se met à trembler. Merde, une fois l'adrénaline passée, ça n'a plus le même effet, t'es pas certaine d'être en sécurité ici. Tu retournes sur tes pas, retrouves l'intérieur du club, là où tu te fonds à la foule. Ou pas. Parce qu'au travers de ces gens, tu réussis à reconnaître une silhouette. Et si toi tu y parviens, n'importe qui pourrait le faire. L'homme est affairé dans un sofa, c'est pas le mec de tout à l'heure, lui il est plus ténébreux, sur son nez règne un piercing qu'il avait enlevé la dernière fois que tu l'as vu. Sacha. Kheinov. Là, dans un club, adossé au sofa de la partie lounge. Qu'est-ce qu'il fou ici. Tu t'avances, laisses tes courbes parler dans tes mouvements et sans t'annoncer tu t'assoies à ses côtés. Il parle à une nana, tu la regardes de travers. « Oh, chérie, t'es faux-cils décollent. C'est pas très élégant », lâches-tu avant de lui sourire et de lui faire signe d'au revoir de la main. « C'était qui cette fille ? », demandes-tu à ton ex. Tu roules des deux. « Et pis merde, j'veux pas savoir. »

@sacha kheinov
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMar 24 Mar 2020 - 6:13

no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love
Une soirée de plus, une soirée de moins, j'suis clairement pas à ça près. Y'a que ça de vrai, en ce moment. J'en peux plus, j'pète un câble à rester chez moi. Ma fille elle est repartie chez sa mère. J'ai plus de nouvelles, c'est bien comme ça. Mais du coup, j'suis seul avec mes clopes, seul avec mes lames. Parfois, j'ai envie de me taillader les veines pour me sentir plus vivant, mais chaque fois que j'commence à faire tourner la lame pivoine entre les doigts, j'me dis que putain, j'suis con. J'suis con, de pas me bouger le cul, d'pas vouloir me sortir de là. Alors je sais pas ce qu'il m'a pris, mais j'ai re-foutu mes piercings, j'suis sorti, et depuis, j'peux plus m'arrêter. J'enchaîne, j'me torche quand j'peux, et j'me laisse perdre l'esprit, j'abandonne la raison. J'prends ma moto quand j'ai bu, j'laisse des nanas me coller, mais ces nanas, elles sont pas toi. Et ce soir, j'ai envie de remettre le couvert. J'ai envie de me déglinguer la tête, j'ai envie de plaire, j'ai envie de changer d'air. Alors j'fous mes piercings, encore, j'mets du noir autour de mes yeux, je laque mes cheveux, j'enfile ma veste en cuir dont le dos affiche en grand le mot prophète. C'est comme ça que j'veux me sentir. Et quand j'y arrive, à cette boîte de nuit avec la musique de merde, j'me sens pas bien, j'ai envie de faire demi-tour. Sauf que quand j'y songe, on me pousse à l'intérieur, et j'me dis je m'en fous. J'suis là, j'me trimbale entre les corps, je m'enfile un verre, deux verres, on me paie le troisième. Et là, j'sais pas, y'a les barrières qui lâchent. Au milieu de cette foule, j'essaie de faire comme eux, j'me sens mieux. Mais ça dure qu'un moment, parce que ça redescend et j'finis par aller m'asseoir parce que mes jambes me font mal. Et quand j'suis le cul sur le sofa, y'a une nana qui vient me coller. Je souris, je discute, ça me plaît bien. C'est ça, que j'recherche. Qu'on me fasse exploser les barrières. Mais quand j'la regarde, j'te vois pas, et ça me bloque, y'a plus rien qui marche, j'me remets à tirer la gueule. Si bien que j'te vois pas arriver dans mon champ de vision. J'remarque que t'es là parce que quand t'approche, c'est ton parfum qui vient me coller à la peau. Je lève la tête, j'regarde l'autre conne se casser, puis j'te regard, le nez retroussé, presque dépité, comme un gamin pris au piège. « Non, t'as pas envie de savoir. » Je rétorque, je roule des yeux, je trempe mes lèvres dans mon whisky pur, parce que c'est bizarre mais d'un coup j'ai besoin de boire, et j'ai l'impression qu'un seul whisky me suffit pas. Ma gorge me brûle, j'ai p't'être avalé trop vite, ou alors c'est l'effet que ça m'fait chaque fois que j'te vois. J'sais pas ce que tu fous là, j'sais pas pourquoi t'es fringuée comme une pute, mais j'aime pas. Si j'sais que c'est toi, c'est que j'pourrais jamais oublier le regard que tu poses sur moi, c'est que ton odeur est la seule que je veuille encore sentir, c'est que t'as tes tatouages, ta rousseur et tes taches qui me rendent fou. Mais putain, cette tenue, c'pas toi. J'te reconnais pas dans cette jupe, ni ces chaussures, et encore moins dans ce rouge à lèvres. J'regarde tes lèvres, et quelques secondes j'crois que j'ai ce mouvement en avant naturel parce que j'ai envie de t'embrasser, pour que t'effaces ce rouge qui n'est pas le tien, pour que j'te laisse plus jamais repartir. Mais j'recule, j'me redresse, je soupire d'un air las. J'préfère jouer les cons, m'en veux pas, c'est l'alcool qu'est dans mon sang qui me fait ça, c'est les médocs que j'me mets à reprendre, et qui me font encore plus péter les plombs quand j'bois. « Qu'est-ce que tu fous là, tu t'cherchais quelqu'un pour baiser ? » J'veux pas montrer que j'suis soulagé que tu m'aies sauvé de cette connasse qui parlait trop. J'veux pas te montrer que putain tu me manques, même si mes doigts en tremblent. Je tapote le verre, j'me remets à boire, ça me fait toujours cette boule dans la gorge mais au moins ça m'anesthésie l'esprit. D'toute façon, j'peux même pas regarder ailleurs que sur toi. J'lève la main, j'te désigne tout entier, j'comprends pas à quoi rime tout ça. J'suis saoul, de toute façon, j'vais pas prendre de pincettes. J'suis fou d'imaginer qu'avec cette tenue tu puisses attirer les regards. J'ai envie de casser la gueule du premier qui pose les yeux sur toi, là, tout de suite, là, là-bas. « Désolé, babe, j'suis pas la bonne personne pour baiser, et c'est certainement pas ta tenue qui va me faire bander. » M'en veux pas Brooke, mais j'suis pas en état. Tu m'fais péter tous les neurones, et j'suis plus capable de penser. J'aime pas comment t'es habillée. Mais putain, si tu savais comme j'suis soulagée que tu sois venue me parler.

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMer 25 Mar 2020 - 14:40

Il ne t'a pas remarqué, bien trop occupé à en mater une autre, évidemment, mais quand ton parfum enveloppe son espace personnel et que tu rembarres cette pétasse qui le colle un peu trop, il pose enfin les yeux sur toi. Regard dur, c'est presque qu'avec dégoût qu'il te regarde alors qu'avant, t'étais la seule chose qui pouvait faire briller ses yeux. T'as pas envie de savoir, il te le confirme, tu l'imites en roulant les yeux et les poses sur le verre qu'il porte à ses lèvres. Il boit. Il a recommencé. Ça ne devrait rien te faire, de toute façon c'est pas ta putain de vie, s'il veut s'éclater la tête en même temps de prendre ces foutus médocs, ça te regarde pas. Mais garder ta langue pour toi, ça tu connais pas. Brooke, tu vas le regretter, mais t'oses répliquer. « Le whisky ça ne te fait pas, mon chou. T'aurais pas su scorer avec elle de toute façon. » C'est que tu diras pas que t'es jalouse, tu diras pas qu'au fond tu veux pas savoir parce que ça te fous la rage de l'imaginer avec une autre. T'façon, elle était moche. Moche et bien trop sage pour lui. Pas de tatouages, pas de piercings. Elle avait l'air bien trop prude. Peut-être que l'endroit le plus fou où elle a baisé c'est la table de la cuisine. Alors que toi, putain, tu comptes plus les endroits inusités où t'as posé tes fesses. Pis, même, s'il le voulait, tu serais capable de le baiser au beau milieu de ce club, juste là, sur le sofa. Avec la jupe que tu portes, y'aurait rien de plus facile de toute façon, un geste et elle serait relevé, un geste et il serait en toi, son corps contre le tien. Faut que t'arrêtes de penser à ça, merde, parce que tu vas succomber à l'envie de le faire. Et tu peux pas. Sacha joue au con, continue de te regarder comme si t'étais une pute en service ce soir. Pourtant, autre fois, il aurait bandé juste à te voir dans ce genre de tenue. Faut dire qu'au cabaret, souvent, tu portais même moins que ça. Et il te le fait savoir, t'accuses de te chercher un plan cul. Tu souris, s'il veut continuer sur cette lancée, ouais, t'auras pas de mal à embarquer dans le jeu, à mentir pour le faire rager encore plus. Il n'avait juste qu'à pas commencer. Faut pas te chercher, il le sait, il le sait mieux que personne, t'es explosive, merde, tu sais plus en quelle langue faut que tu le dises pour qu'il le comprenne. « T'as tout compris, mon vibromasseur n'est plus suffisant, j'ai besoin d'une bite pour me sentir vivante », craches-tu en lui accordant un clin d'oeil vulgaire, alors que lui il retrempe ses lèvres dans son verre. Toi, t'as plus rien à boire. C'est que t'as vidé ton verre avant de sortir pour payer tes dettes et que t'as pas eu la chance de retourner en prendre un nouveau avant de le voir au travers de la foulée. Il te répond que le mec que tu cherches, c'est pas lui. Il confirme que t'es habillée comme une traînée que ça ne l'aidera sans doute pas à sentir du désir pour toi. Tu ris, tu te permets de caresser sa joue faussement tendre. « T'en fais pas, bébé, t'étais pas dans ma ligne de mire ce soir. » C'est ce qu'il veut entendre de toute façon, non ? Tant pis si ça le fait rager, tant pis s'il est en rogne pour ça, il n'avait qu'à pas te chercher. Tu t'avances vers lui, bien trop dangereusement, bats des cils en attrapant son verre duquel tu prends une grande gorgée sans même grimacer quand le whisky traverse ta trachée et atteint le fond de ton estomac, brûlant tout sur son passage, juste avant de lui repasser le verre. Tu continues à t'avancer, il regarde tes lèvres teintées de rouge, maquillage que tu ne portes pas en temps normal, mais ce soir ce n'est pas normal, ce n'est pas habituel. « J'te souhaite de trouver quelqu'un qui t'aidera à bander ce soir », souffles-tu à quelques centimètres de son visage. Tu joues avec la tentation, feintes de l'embrasser, viens lécher ses lèvres dont le goût te revient comme un frais souvenir. « Mais y'en aura aucune qui pourra te faire jouir comme moi », pousses-tu en mettant une main sur la cuisse du russe, trop près de son entrejambe, trop près de son membre dont la sensation te revient, vos souvenirs qui ne cessent de te revenir en mémoire. Et tu te lèves, tu le plantes là, ta jupe qui s'est légèrement remontée par cause de ta position assise sur le sofa, la proportion de peau sur tes jambes plus visible qui augmente par la même occasion. T'as pas parlé de ton ravisseur, t'as pas parlé de tes dettes, t'as pas parlé de la drogue, t'as pas évoqué ton agression, à quoi bon ? Rien du tout. T'as juste cherché à le faire chier, autant qu'il peut le faire à se pavaner avec des nanas trop moches pour lui. Plus il joue au con, plus tu joues à la conne, c'est comme ça que ça marche entre vous. Tu t'es pas retourné, tu t'accoudes au bar, commande un bourbon, n'importe quoi pour engourdir ton corps encore plus, toujours plus. Le barman te sert, un mec s'adosse près de toi. Tu souris, il te regarde, Sacha, tu le sais, tu le connais trop bien. Et ça te fait rire. Tu joues le jeu, discutes. Le mec est ennuyeux, sans doute qu'il n'a regardé que ton cul avant de venir te parler. T'en as rien à faire, t'as pas prévu le marier, ni même vraiment coucher avec lui, mais tu tires sur son collet pour venir plaquer tes lèvres contre les siennes. Il ne s'attendait pas à ça, le mec, il ne pensait certainement pas choper une fille aussi rapidement, sans effort. Pauvre mec, il ne sait pas qu'il n'est qu'un appât pour faire réagir ton ex. Tu mêles sa langue à la tienne, fais exprès pour que ça paraisse, juste assez pour que Sacha peste et jure dans sa langue natale, qu'il fasse ressortir la bête en lui. Tu lui donnes raison d'avoir du mal à bander.
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMer 25 Mar 2020 - 16:24

no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love
Je roule des yeux, je soupire, mais je me crispe. C'est pas un verre de whisky que j'ai envie d'avaler. J'veux m'enfiler tous les shots de vodka possibles, j'veux me brûler la langue à force de boire pour éviter de te renvoyer chier. J'ai jamais eu l'intention de score avec cette nana-là. J'ai p't'être eu du mal par le passé à tenir mes mots, mais depuis toi, j'l'ai fait. Depuis toi, j'ai baisé personne d'autre. Bloqué, coincé, y'a plus rien qui marche, et j'ai même pas voulu essayer pour me soigner. Toi, t'étais la seule que je revenais voir. On a pas merdé quand on a couché ensemble, quand tu m'as permis de te revoir. C'était la meilleure chose, c'était la dose de drogue dont j'avais besoin. « J'comptais pas poursuivre au whisky. » J'sais que t'aimes pas quand je bois. T'aime pas parce que ça veut dire que j'peux péter les plombs à tout moment, que j'vais peut-être finir par vomir sous la table. Mais j'continue à le faire, sous tes yeux, parce que toi comme moi on a décidé de jouer au même jeu, on a décidé de faire les cons. Ce jeu, il m'a toujours plu. Ce soir, il me plait encore plus. Parce qu'en se faisant fulminer, on s'excite. C'est comme si on reprenait tout depuis le début, mais que cette fois, on avait la chance de mieux faire. Et putain, j'suis prêt à faire mieux, et ce soir, t'es certainement pas prête pour le jeu auquel on va se livrer. Alors ouais, parle moi de ton vibro, parle moi des bites que tu chasses pour ton propre bonheur, je sais que ces mecs-là ils te feront rien ressentir. Parce que même s'ils ont une bite, ils ont pas la mienne, ils sont pas mon parfum, ils ont ni mes doigts, ni ma langue, ni mes tatouages. Tous, ils ne sont pas moi. Et j'te jure que ce soir, t'auras envie que de moi, et j'aurais envie que de toi.  « J'espère qu'elle sera assez grosse pour que tu regrettes ton vibro. » Et que tu me regrettes moi, par la même occasion. J'peux pas m'imaginer avec un autre. Si j'le pouvais, j'te le choperais pas le cou, j'l'étranglerais, j'ferais tout pour vous séparer. Alors ouais, j'souhaite qu'il puisse pas la rentrer, qu'il soit forcé de dégager. J'tire une grimace que t'as pas pu louper. Joue pas à ça avec moi. Viens pas me déranger pour me dire que tu veux pas de moi ensuite. J'sais pas ce que t'as derrière la tête, mais putain, si tu viens juste me faire chier parce que j't'ai pourri la vie, c'est bon, j'ai compris. Mais quand j'te regarde, j'ai envie de croire que c'est pas pour ça que tu dis tout ça. T'as toujours eu cette malice dans le regard, et même si j'commence à être sévèrement attaqué par l'alcool, j'crois la voir encore ce soir. J'grogne quand tu prends mon verre, ça y'est, j'crois que de toute façon tu m'as coupé toute envie d'aller voir ailleurs. Maintenant, mon verre est teinté de ton rouge à lèvres, et j'suis sûr que le whisky lui-même a le goût de tes lèvres. J'ai envie de continuer à le boire, d'le savourer, parce que j'ai l'impression que c'est la seule fois où nos lèvres seront aussi proches. Tu me souffles ton haleine de whisky au visage, j'me crispe sur mon siège quand j'me perds sur les taches de ton visage. Souffle court, quand t'approches comme ça, j'y crois. J'pense vraiment que tu vas m'embrasser, mais tu recules. Tu me fais chier, tu me fais languir. J'te déteste de me faire t'aimer autant. Et ta langue sur mes lèvres, ça me fait frémir. Je bouge pas, c'est pas le moment, mais quand tu t'écartes j'peux pas m'empêcher de lécher mes propres lèvres, affamée du goût que tu me procures. Sauf que t'en fais trop. J'panique quand tu me dis que tu te barres. Et j'm'accroche des deux mains à la table, j'ai le dos qui se redresse, les muscles des cuisses qui se tendent quand tu passes ta main. M'en faut pas plus pour ressentir ce putain d'électrochoc que j'ressens toujours. J'ai le cœur qui va défoncer ma cage thoracique, j'vois déjà flou, et j'ai cette partie de moi qui me fait comprendre que le tissu, j'en voudrais pas longtemps. J'veux l'arracher, j'veux te rattraper, j'veux que tu passes encore ta main jusqu'à ce que je m'élève. J'veux te prendre, comme j'le faisais toujours avant, j'veux revenir à tout ça, j'veux pas que tu te permettes de le faire à un autre. J'veux qu'à chaque fois que j'te touche, t'en puisses plus, que ton souffle soit la seule chose que j'entendrais encore et encore. J'veux te faire l'amour, j'veux te faire jouir, j'veux qu'on soit qu'un, enfin, encore, et pour toujours. « T'inquiète, j'trouverai. C'est ça, amuse-toi bien avec tes bites. » J'te regarde partir, de ce regard noir, parce que tu m'as foutu en rogne. Tu t'en taperas pas d'autre ce soir, j'te jure. J'te laisserais repartir avec personne. Toi et moi, j'te l'ai déjà dit, on joue au même jeu, j'le sais, j'le sens, j'comprends ce que tu fais maintenant. Si t'essaie de m'allumer, tu sais que ça marche. Tu me connais, tu sais comment je fonctionne, et j'crois avoir compris ton fonctionnement aussi. Tu veux que j't'allume aussi, t'as les mêmes envies que moi. Alors j'te regarde fuir, j'mate ton dos, j'regarde ton cul. J'l'imagine sous le tissu, j'm'imagine passer ma main sur tes jambes, pour te faire mienne. Et j'détourne pas un instant le regard quand j'porte le verre de whisky à mes lèvres. J'pose mes lèvres où t'as posé les tiennes, j'finis cul sec le verre, j'le repose, je m'essuie du revers de la main. Et j'te regarde, encore, parce que j'peux pas en regarder une autre. De longues minutes comme ça, et lui, il arrive, il t'allume, il a le droit à ce que j'ai pas le droit. J'vois vos lèvres, j'vois vos langues, j'vois rouge et j'me lève. P't'être brusquement, parce que y'a des yeux qui se posent sur moi. J'fais toute ma taille, et plus encore, maintenant que j'suis debout. J'mets quelques secondes à me stabiliser, et j'avance. J'pousse les gens, j't'ai en vue, et j'débarque. Encore deux pas, et j'suis à côté de vous. « Tu permets ? » Une main lourde sur l'épaule du mec, j'le tire en arrière, parce que j'veux qu'il te lâche ce con. Et je souris, comme un con moi aussi, parce que j'suis désolé Brooke pour ce que je vais faire, mais j'vais pas regretter. Oh non, c'est pas à lui que j'demande la permission, c'est à toi. J'te regarde dans les yeux, puis j'le regarde lui. Pas de chance, t'es tombé sur un bi. Parce que ouais, j'l'ai vu autant allumer des nanas que des mecs tout à l'heure, et j'te jure que ça, il va le regretter, j'vais en jouer. J'vais t'offrir ce que t'as jamais vu, du grand spectacle, un show que tu reverras jamais sur scène. J'l'attrape par le col, et j'crois qu'il ressent toute la tension qui émane de nous. Nous, pour une fois qu'il revient, ce mot, je m'en délecte. J'vois la lueur animale dans les yeux du mec. Il s'apprête à se défendre, mais la seconde d'après, c'est un sourire qu'il fait. Il a compris le truc, et ça me va. C'est mon poitrail contre le sien, ma grande taille contre la sienne. Et moi aussi j'l'embrasse. Lèvres contre lèvres, langue contre langue, il me prend la nuque, j'sens son autre main sur mon cul. Puis j'le repousse, presque avec tendresse, juste pour toi, juste pour que tu te rendes compte de ce que ça m'a fait, quand j't'ai vu l'embrasser lui. « C'est tout ce que t'auras pour ce soir. » Il sourit, il te regarde, puis il se casse. J'prends place à sa place, j'te regarde, j't'avoue, j'suis fier de mon coup. Et comme tu m'as emmerdé tout à l'heure, j'prends ton verre de bourbon, et j'en prends une gorgée avant de te le laisser. J'pose ma main sur ta cuisse, j'me glisse sous ta jupe, j'tire ta culotte, puis j'laisse ma main revenir sur ma propre jambe. J'me penche vers toi, pour que tu puisses entendre c'que je te dis tout bas. « Y'en a aucun qui pourra te faire jouir comme moi. » J'reprends tes mots, j'reprends tes gestes. Puis j'me redresse, j'commande un autre verre. Cette fois, j'veux juste de l'eau, parce que putain j'ai chaud. Tu peux m'en foutre une, tu peux me le verser sur la tête, j'm'en fous. T'es à moi, et tu le sais.

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyJeu 26 Mar 2020 - 1:12

C'est la jalousie qui t'anime, qui te fait réagir. C'est elle qui t'a mené jusqu'à lui, d'abord, alors que t'étais pas là pour lui, alors que tu faisais que rentrer pour prendre un dernier verre avant de quitter le club, t'as fait ce que t'avais à faire, t'étais venue payer tes dettes, pas danser la rumba toute la nuit. T'en as rien à faire de ces gens, de ces mecs ou de ces nanas qui voudraient ton corps et ta peau, t'en as rien à faire de ceux qui ne poseraient pas de questions et qui ne rendraient pas les lendemains difficiles. T'as juste dévié de ta direction quand tu l'as remarqué au beau milieu de la foule, avec ces filles, si tu l'arrêtais pas il s'en serait tapé une. Et cette simple idée-là, elle te faisait cracher du sang par les oreilles. T'arrives pas à l'accepter. Alors, ouais, t'es allée gâcher ses plans de la soirée, sans pour autant lui laisser comprendre que toi, coucher avec n'importe qui, tu l'as fait au départ, mais que là ça te dit plus rien. C'est comme si t'es rendue ailleurs dans le deuil de votre relation et que si au départ t'as voulu tout oublier en engourdissant ton corps et ta tête, en pensant que plus tu couchais, plus son odeur sur ta chair partirait, tu réalises bien que c'est faux, que y'a rien d'autre que le temps pour panser les maux, que tout ça ce n'est que temporaire, le temps d'un coït pas si désiré et d'un plaisir charnel pas si bon. Mais, après, y'existe plus rien. Y'a plus rien qui se passe, plus rien qui se créer, c'est mort, déprimant. Le voir avec des nanas, ça rallume la flamme en toi, celle que t'as toujours eu, quand au début tu jalousais tous ses plans cul et que tu t'arrangeais toujours pour lui donner les meilleures baises, pour qu'il revienne vers toi et non ces autres, celles du cabaret, celles qui étaient clientes, celles qu'il ramassait dans des bars à quatre heures du matin. Sacha, ce soir, il est aussi con que dans vos débuts explosifs, il essaie de faire ressortir la lionne en toi. Et quand il dit qu'il compte pas poursuivre au whisky, tu t'emportes. Il ni pas qu'il veut pas la baiser, il ni pas qu'il ne cherche pas un plan pour ce soir, quelqu'un d'autre que toi pour remplacer l'espace que t'avais dans ses bras. Ça te fou en rogne, encore plus que l'alcool qu'il ingère. « Alors, fais-toi plaisir », rétorques-tu seulement comme réponse, ne montrant presque pas l'irritation dans ta voix. Il fait n'importe quoi, Sacha. Et dans quelques jours, tu sais que t'auras un appel sur ton portal de sa psy, comme avant, d'un Sacha en panique psychique, sans ses médocs, qui se morfond en exigeant ta présence près de lui. Il sait pas se contrôler, il sait pas faire, il vit dans l'excès, toujours. Et si parfois ça t'excite, là, plutôt, ça t'effraie, c'est qu'il ne fait plus attention à lui, sous prétexte qu'il va mal. Lui aussi, il dénote ta présence ici, il y a une pointe de jalousie dans sa voix. Vous êtes pas possibles, tous les deux. Et au lieu de vous dire que vous vous aimez, que vous pensez encore bien trop l'un à l'autre, vous préférez vous provoquer. Merde, Brooke, ça va finir par te retomber dessus cette histoire, ça va finir par te retomber direct au visage, tu vas te faire prendre à ton sale jeu. « Tu me connais, j'sais bien les choisir mes bites », finis-tu par lui flinguer quand il commente la grosseur et le plaisir qu'elles pourraient te donner, ces verges droites que pour toi. Ça le fait surement pester dans sa tête, il mord peut-être l'intérieur de sa joue, tant mieux, au fond, il mérite ce qu'il a. Toi, t'es pas bien plus gentille, tu l'as chauffé, exprès, t'as mis ta langue où il fallait pas, t'as touché son corps où il fallait pas, t'as bien vu son regard qui te déshabillait, t'avais qu'un mot à dire et il était à toi cette nuit. Tu l'as laissé en plan, tout seul avec son début d'érection et ses envies qui fanent alors que tu t'éloignes et que tu le laisses miroiter ses fantasme de façon solitaire, fantasme qu'il peut s'imaginer alors que toi tu lui donnes de quoi l'allumer, la langue dans la bouche d'un mec que t'as rencontré y'a deux secondes à peine, ses grandes mains qui se posent près de ta poitrine nue sous ton haut ajusté qu'il presse avec vigueur. Et comme si c'était pas assez pour le russe de regarder la scène au loin, il s'approche, il s'interpose. Il va peut-être le frapper, le mec, c'est bien ce que le pauvre type se dit en voyant ton ex débarquer, mais toi tu reconnais son regard, c'est pas cette lueur qui apparaît quand il est en colère jusqu'à violenter, ça c'est autre chose, tu vois le défi dans ses yeux jusqu'à ce qu'il prend ta place, le mec qui réponds à ce baiser en tâtant les fesses de Sacha. Tu regardes la scène, neutre, pas de réaction sur ton visage, s'il s'attendait à te faire perdre le contrôle, il a tort Sacha, il ne te connait pas. Tu gardes le sang-froid, tu respires, parce que tu sais que ce mec il ne lui fait pas d'effet. Les mecs, ça ne l'excite pas autant que les nanas. T'as pas peur, tu ne te sens pas menacé. S'il avait voulu te faire chier, il en aurait embrassé une autre sous tes yeux. Et là, putain, t'aurais sans doute pas répondu de tes actes, t'aurais perdu ton sang froid, t'aurais pété un câble jusqu'à la tuer, la nana qui aurait osé insérer sa putain de langue dans la bouche de celui que t'as jamais cessé d'aimer. Le mec quitte, il comprend bien qu'entre Sacha et toi c'est complexe et qu'il ne gagnera rien, qu'il aura pas de partouse possible entre vous trois, que sa place n'y est pas. Et Sacha s'approche de toi. Tu ris parce que tout ça, c'est ridicule. Il imite tous tes gestes, prends ton verre, y trempes ses lèvres. « Vas-y, ne te gênes pas », lui susurres-tu. « Ce qui est à moi est à toi » T'es mauvaise, Brooke, tu vas sur une pente glissante, t'oses faire des allusions de mariage alors que tout ça, entre vous, c'est détruit. C'est comme si le russe te maudit de trop parler, il vole tes actions précédentes, glisse sa main dans ta culotte. Tu fermes les yeux, gémis assez fort pour faire sourciller le barman. Ça t'excite et ça te met en colère, tout ça en même temps. « Tu joues à quoi, Kheinov, t'essaies de me rendre jalouse avec un mec ? », demandes-tu en prenant ton verre qu'il a souillé entre tes mains. « J'sais qu'il te fait pas bander, ce mec. » tu lèves le verre de bourbon, lèche la partie où il a posé ses lèvres, ta langue qui se heurte contre le verre du récipient, qu'il peut voir en action embrasser le vide. « Vas-y, Kheinov, rends-moi folle, rends-moi jalouse pour de bon, c'est ce que tu veux, non ? » Tu l'attaques, ton sourire séduisant au bord des lèvres alors que tu t'approches près de sa nuque où tu y déposes un baiser qui se termine en morsure. Tu montes jusqu'à son lobe, le lèches avant de murmurer à son oreille. « Je te l'ai dit, y'en a aucune ici qui peut te faire jouir comme moi. Arrête d'essayer, Sacha, c'est perdu d'avance. Même ta Effy n'y pourrait pas. »
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyJeu 26 Mar 2020 - 6:23

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On sait tous comment ça va finir. On fait les cons, on fait comme si on le savait pas, mais y'a qu'une putain d'issue possible. Chauffe-moi tant que tu le peux, Brooke. Vas-y, fais-toi plaisir, j'suis ton homme pour ce soir et toutes les autres nuits. T'sais ce que je pense ? Que c'est sur un coup de tête qu'on devrait se marier. Sans personne autour, juste nous, peut-être un peu torchés et j'm'en fous. Pas de repas, pas de famille autour. Juste toi et moi, en pleine nuit, p't'être même à Las Vegas, j'm'en fous. On s'casserait ensuite, j't'emmènerai loin sur ma moto, j'saurais même pas où on ira mais on s'arrêtera juste pour faire l'amour, tout le temps, encore. T'vois, c'est encore ça mon rêve. J'te veux toi, et tant pis si on se le dit pas. J'te veux toi dès ce soir, dès cette nuit. On a qu'à continuer comme ça, on a qu'à arrêter de se dire qu'on s'aime à en crever. On peut juste baiser, non ? Non. Parce que tu me fuis, mais j'te suis. J'te laisse pas partir, j'peux pas te laisser à un autre. J'ai l'impression d'être marqué à blanc depuis toi. Sauf que j'ai été marqué au noir. Sur ma poitrine, t'es là, et j'pourrais jamais changer ça. Sur mon bras, t'es là, et j'changerais jamais ça. T'es marquée en moi. T'as encore rien vu de tout ce que je pouvais faire pour toi. T'as cru que j'allais rester assis, que j'allais t'regarder avec lui ? J'aurais dû lui dire de t'baiser devant moi aussi, tiens, pourquoi pas, on est plus à ça près. Au moins j'aurais eu le plaisir de sortir mon couteau. J'lui aurais arraché les couilles et j't'aurais laissé regarder. J'l'aurais attaché pour qu'il voit ensuite c'que j'te faisais à toi. J'me fous des clichés, tu le sais. C'est ça, t'as qu'à bien les choisir, j'm'en fous. J'les arracherai toutes pour que t'aies plus personne que moi. J'supporterai pas, sinon. Et si les nanas s'en mêlent, j'sais pas ce que je ferais, mais j'le ferais. Oublie pas que ta bague, j'l'ai encore sur moi. Toujours autour de mon cou, à cette chaîne que j'ai acheté juste pour ça. Comme ça, t'es toujours avec moi. Normal qu'aucune nana n'me fasse plus aucun effet. Dès que j'tourne les yeux, j'vois mon bras, j'te vois toi, j'vois mon reflet dans le miroir, j'te vois toi. T'es partout, t'es encrée en moi, t'es en moi. J'peux pas te laisser loin de moi, j'peux pas te laisser partir comme ça. T'as voulu jouer avec moi, t'as voulu me chauffer, t'as réussi ton coup. Raison de plus pour que putain, tu rentres avec moi. J'sais que ça te fait rien que j'embrasse ce mec. T'as raison, ça me fait aucun putain d'effet. C'est peut-être la seule personne que j'embrasse à part toi depuis des mois. A l'époque, avec un peu d'alcool et d'ecstasy ça m'aurait peut-être procuré plus de plaisir. Tu sais déjà que j'en ai connu, moi aussi, des bites. Bon, pas des, p't'être qu'une, mais j'en ai connu. J'aurais pu y prendre goût, mais c'pas le cas, et j'ai pas envie d'y prendre plaisir quand j'te vois là. Tu me fais flancher, et j'suis pas sûr que quelqu'un d'autre puisse m'faire le même effet. C'est fou, j'ai l'impression que ce sera comme ça jusqu'à ma fin. J'sais pas c'que tu m'as fait, mais tu l'as fait, et t'as fait fort. Et j'te pique ton verre, j'veux t'en faire voir de toutes les couleurs, mais t'es carrément imperméable à tout ça. Ta phrase, elle me fait tiquer, j'te regarde un instant, j'essaie de comprendre c'que tu sous-entends. J'sais pas trop si ça me plait, j'ai pas encore décidé. Mais c'qui me plait, c'est d'essayer d'te retourner le cerveau à toi aussi. J'veux que tu m'désires. T'sais, j'ai toujours pas digéré qu't'ai annulé qu'on se voit l'autre soir. Tout ça, ça aurait pu être différent. Est-ce qu'on en a envie, au fond ? Puisqu'on est pas normaux, ça sert à rien de faire semblant, d'faire comme tout le monde. Tu m'le prouves encore. Quand j'tire ta culotte, qu'tu lâches ce genre de couinement qui passe pas inaperçu. T'as vu comment ça m'a fait sourire, hein ? J'en peux plus. « Non, Oxley. Si j'voulais te rendre jalouse, j'prendrais la première nana qui passe. » J'cherche pas la sympathie quand j'te parle comme ça. J'm'en fous d'être sympa, j'en ai ras le bol, j'ai trop de rage dans le ventre, trop de whisky dans le sang pour me préoccuper de tout ça. J'veux juste que tu m'regardes moi. J'veux que tu saches que si j'lève mon cul de ce  tabouret, c'est pour aller en voir une autre. J'sais que tu m'regarderas. Et tu choisiras quoi, après ça ? Tu viendras t'interposer, m'reprendre à toi ? Ou tu choisiras d't'en taper un autre pour te venger ? J'crois que cette curiosité elle me donne envie d'tenter pour savoir. J'veux te voir folle. J'veux savoir à quel point t'es prête à tout pour m'reprendre. J'tape déjà du pied par terre, c'est nerveux, parce que mes yeux ils te quittent pas et c'que t'es en train de faire, ça me plait. Au lieu d't'emmerder à embrasser le verre, pourquoi c'pas moi que t'embrasse ? Hein, pourquoi ? « J'y pensais pas, mais si t'insiste. » J'lève les yeux au ciel, j'reprends ton verre pour boire un coup. J'ai besoin de plus, là, parce que j'ai plus envie d'me contrôler. Ouais, t'as raison, j'vais te rendre folle. Aussi folle que tu m'rends fou à me coller comme ça. Je grimace à ta langue dans mon cou, à tes dents, et quand t'es à mon oreille, j'ai le ventre qui se contracte. Et j'crois que l'pire, c'est quand tu parles d'Effy. Là, tu m'fous en rogne. Parce que tu sais rien, parce que tu me casses les couilles à parler d'elle. Qu'est-ce qu'elle vient foutre là ? « Elle a fait mieux que ça. » Tu veux vraiment que j'te fasse piquer une crise ? J'suis saoul comme un âne mort, j'sais plus ce que je fais, et j'sais à peine c'que je dis. J'jette un œil au bar, j'crois que le barman a un œil sur nous. Normal, ils ont pas envie que ça se transforme en putain de piste de baise. Mais j'm'en fous. J'pose ma main à ta gorge, j'veux que tu t'écartes. J'veux pas te faire de mal, j'veux juste que t'imagine tout ce qu'elle a pu me faire, l'année dernière, avant qu'toi et moi ça commence à être nous. J'te regarde entre quatre yeux, non, j'te prends de haut en fait. « T'es pas la seule à savoir t'y prendre avec moi. » J'souris, j'ris, putain j'dis que des conneries, mais j'me fous de mentir. Vas-y, montre-moi dans le fond de tes yeux ta putain de rage. J'laisse ma main glisser jusqu'à t'a poitrine. Sous le tissu, j'peux sentir ton piercing, j'm'attarde sur cette sensation. J'me penche pour venir embrasser ta gorge, j'sens le pendentif qui sort de mon tee-shirt et qui se révèle au monde. J'la quitte pas pour une raison, cette bague. J'meurs d'envie de t'la remettre au doigt. Et moi aussi, j'laisse mes dents courir ta gorge, je remonte, je frôle tes lèvres des miennes, puis j'm'écarte brutalement en me levant de mon siège. « Tu veux savoir si j'préfère ses lèvres ou les tiennes ? » Les lèvres que tu veux, ouais, c'est à double sens et j'm'en fous. J'le fais exprès. T'as réveillé le con qui était en moi. J'm'approche encore, je glisse mes lèvres près de ton oreille. Moi aussi, j'te murmure des mots qui vont te rendre folle. J'te jure que tu vas l'être. « Demande à ma langue, demande à ma bite, et demande à ma lame, babe. » J'laisse mes doigts caresser ta joue, avec tendresse. « Oxley-Kheinov. » Je souris. C'est beau, quand ça roule sur ma langue. J'en meurs, que ça devienne réalité. « J'vais te rendre folle, Oxley-Kheinov. Mais j'crois qu'il y en a d'autres qui ne rêvent que de moi. » Viens me chercher, suis-moi, avant que j'fasse une connerie. Je m'en lèche les lèvres rien que d'imaginer ce qui nous attend. J'recule d'un pas, puis deux, et j'te tourne le dos pour avancer vers la foule. J'me retourne une dernière fois pour t'envoyer un baiser, et j'disparais dans la foule. Viens me chercher, avant que j'fasse une connerie.Tu sais pourquoi je m'éclipse, tu sais pourquoi j'me mêle à la foule de corps dansants, tu sais pourquoi j'vais me coller aux autres blondes sans pudeur. J'n'attends que toi, et en attendant, j'hésite pas, j'laisse leurs seins se coller à mon torse, leurs mains découvrir mes bras, ma nuque, mes cheveux. Viens, si tu l'oses. J'te jure que j'vais te rendre folle.

Codage par Libella sur Graphiorum
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyLun 30 Mar 2020 - 0:24

On sait pas comment ça va finir, parce que toi et lui vous êtes imprévisibles. Explosifs, vous passez par toutes les émotions possibles. Tantôt l'envie, tantôt le désir, tantôt la colère, tantôt la démence, y'a rien qui vous échappe. Et dans la cacophonie de ce soir, c'est prétentieux de dire qu'il sait comment ça se terminera. Comme s'il te mène par le bout de sa bite, comme s'il pense qu'il peut t'avoir aussi facilement parce qu'il fait aller sa langue avec celle d'un autre. Il aime pas ça, non. C'est pas toi, c'est ce qu'il tente de s'imaginer alors qu'il laisse danser sa bouche avec celle de l'inconnu, mais il n'y ressent rien. Tu le vois bien à son visage. Quand il t'embrasse, y'a toute sa mâchoire qui détend, y'a ses mains qui viennent entourer ton corps, qui palpent tes seins, qui caressent ta cuisse. Là, y'a tout son corps qui se crispe parce que, visiblement, t'es dans sa tête, mais pas dans sa bouche que l'autre, lui, le mec dont vous ne connaissez pas le nom, remplit avec sa stature. Mais c'est pas toi. Et tu lui fais bien remarquer, après qu'il ne joue avec le feu de ton intimité, t'accrochant au passage un gémissement que t'aurais pu reporter à l'infini, s'il avait osé insérer un doigt pervers dans ton antre. Mais il ne le fait pas, il joue, il titille. Il pense que ça te rend folle. Peut-être, peut-être un peu. Mais faut pas lui montrer, faut pas lui donner ce qu'il veut. C'est ce qu'il fait en te parlant de d'autres nanas, tu hausses les sourcils, tu le crois pas une seule seconde, pas alors qu'il est venu te déranger pendant que t'en embrassais un autre, tu crois pas un mot de ce qu'il dit. « Alors vas-y », lui lances-tu comme défi alors que ton nom claque dans sa bouche. Ça sonne faux. Ça sonne mauvais. Ça sonne pas toi. Toi, t'es pas Oxley pour lui. T'es pas Brooke non plus. T'as pas envie d'entendre ça. Tu veux l'entendre te supplier de le délivrer de ses envies, par des doux mots que seuls l'un l'autre peuvent vous dire sans que ça sonne niais. Tu veux qu'il t'appelle bébé comme avant, qu'il claque tes fesses en le répétant pour que t'aies lui chercher une autre bière dans le frigo de la caravane, qu'il te mette en garde en te martelant de ce surnom de bien vouloir rentrer à la maison avant les trois heures du matin parce qu'il ne supporte pas que tu sois dehors sans lui, parce qu'il pourrait défoncer tous les mecs qui se trouvent sur ton chemin. Tu veux qu'il le murmure à ton oreille, juste avant votre show, comme il avait l'habitude de le faire, comme un gage de chance, comme un porte-bonheur, avant de lancer les lames, parfois les yeux bandés, parfois conscient de ce qu'il fait. Oxley ça sonne comme si t'étais sa mère ou sa proviseur. Et ça, ça ne te ressemble pas. Et comme tu veux lui montrer que tu sais jouer toi aussi, t'embrasses autre chose que lui, il te regarde faire, lèches presque ses lèvres par réflexe, tu sais qu'il a envie que tu lui fasses la passe à lui aussi, que tu fasses danser ta langue sur sa bouche, que tu poses enfin tes lèvres contre les siennes. Toutes les fois où vous vous êtes retrouvées, t'as presque proscrit ce geste, ça te semblait tellement trop, tellement sérieux. Mais tant pis pour ce soir, vous l'avez dit, c'est impossible de savoir comment ça se terminera. Tu lèches sa peau, caresses ses oreilles de tes mots jusqu'à venir l'effriter du nom de ta rivale, il se crispe, tu souris. Tant pis pour lui, chacun son tour de se faire du mal. Mais t'es allée trop loin. Il réplique. Et ça te coupe la respiration. La colère monte. Y'a plus de plaisir du tout. Il a osé. Tu fronces les sourcils. Tu ris plus. Alors que lui, il est mort de rire. T'es pas la seule à lui donner du plaisir. « Vas la baiser fils de pute », lâches-tu dans une haine qui te dépasse, tu cales ton bourbon, ça brûle mais tu t'en moques, tu repousses violemment le verre contre le comptoir, le barman qui vous a à l'oeil l'attrape avant qu'il ne s'écrase sur le sol en un fracas de mille morceaux. Mais il comprend pas. Il lit pas les signaux sur ton visage. Il comprend pas que t'as plus aucun plaisir. Le con, il a encore pris sa défense à elle. Cette putain de prostituée qu'il a jadis mise dans son lit. Et si elle est si bonne, merde, qu'il se la tape à nouveau. Au fond, elle n'attend que ça. S'il aime les putes qui couchent contre de l'argent, c'est pas ton problème, t'as pas mal plus de classe que ça, toi. Et là, il commet l'irréparable. Il met sa grande main autour de ta gorge, la serre, juste assez pour te couper l'air. T'as les souvenirs de la musique qui devient sourde et de la tête du putain de dealer qui te revient, tu suffoques alors que Sacha ne presse à peine sur ta peau. Mais t'aimes pas ça. Tu détestes. T'es pas bien. T'as besoin d'air. Et lui il y prend plaisir. Il voit même pas que t'es terrifiée, que t'es traumatisée par ce geste qui a laissé un bleu sur ta peau le soir de ton agression. Il continue, il lèche ta peau, il mordille ton cou, il presse tes seins, il parle, il parle, mais tu l'écoutes plus jusqu'à ce qu'il parle des autres. Là tu reviens à la vie. Tu recules d'un pas, tu t'es levé de ton banc. Et tu le regardes s'éteindre dans la foule, caresser le corps des autres, onduler contre ces autres qu'il ne connait pas. Des blondes, pour te faire chier. T'en as rien à chier. Y'a qu'à choisir Effy ce soir, y'a qu'à lui envoyer un sms, un petit booty call. Toi, t'es out. Qu'il aille toutes les baiser, le fils de pute, qu'il les baise devant toi, dans le club, là au beau milieu du plancher de danse, si t'avais des couilles t'en aurais rien à les battre. C'est bon, tu t'en vas. Tu passes dans la foule, le repère, y'a deux nanas qui se frottent à lui. T'en attrapes une par les cheveux, lui glisses à l'oreille : « Fais gaffe à lui, tu vas chopper la chlamydia », avant de quitter en le laissant regarder ton cul. Ah, merde, t'as peut-être fait chier son plan cul de ce soir, mais qu'est-ce que t'en as à foutre, hein ? Il a vite oublié ce qu'il a dit, une fois, que des plans cul, il en avait qu'un, que t'étais le seul de A à Z. Ça aussi, c'était un mensonge. Comme le reste de votre histoire, non ?
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMar 31 Mar 2020 - 7:08

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T'as dépassé les bornes. Que tu m'insultes moi, j'peux supporter, j'te laisserai faire sans me défiler, que t'insulte Effy, j'veux bien tolérer mais j'trouverai toujours le moyen de la défendre, mais que t'en prennes à ma mère, non, j'te laisserai pas faire. J'dis rien, mais j'en pense pas moins. Parce que t'as en étais pas une, peut-être ? C'est c'que tu me fais comprendre à chaque fois que tu parles d'elle. Mais ma mère, même si elle a fait des conneries, même si elle a eu le malheur d'aimer mon père, même si elle a pas levé un seul petit doigt pour me défendre quand il m'frappait, c'est grâce à elle que j'suis là. J'pensais pas qu'un jour tu t'en prendrais à elle pour me piquer dans mon ego, et j'crois que c'est c'qui me vexe le plus. J'aurais jamais insulter ta mère, peu importe c'que tu m'aurais fait. Mais toi, t'as été pire que moi ce soir. Et crois-moi, j'bouillonne, j'ai envie de piquer une colère noire, mais j'me retiens. Parce que j'ai ces foutus anti-dépresseurs qui m'empêchent de tuer quelqu'un pour me défouler, mais que j'aurais été capable d'le faire sinon. Parce que j'l'ai déjà pensé, à tuer. J'suis qu'un con, un psychopathe, et j'crois que tout ça nous surpasse. L'homme n'a jamais été foncièrement ni bon ni mauvais, mon cul, oui. J'suis pourri jusqu'à la moelle. On est tous un peu pareils dans ce monde. Sauf que j'veux pas te montrer à quel point j'suis foutu, une cause perdue. J'préfère nier, j'préfère fuir et me cacher, comme je l'ai toujours fait. J'préfère te foutre en rogne que d'me foutre en rogne. Parce que si j'le fais, j'vais regretter. Y'a une fois déjà où c'est parti en couilles, tout ça parce que j'étais mal. Ouais, parfois j'rêve encore de cette falaise dans laquelle j'ai voulu me jeter. J'me revois en train de prendre ce rail de coke que j'ai volé à Milo pour l'empêcher de se droguer. J'me revois en train d'en faire usage alors que j'sais déjà c'que ça va me faire. C'est pas ma première fois, j'en prenais, quand j'étais ado, instable. Quand j'y repense, j'ai honte, j'ai envie d'me taillader les veines pour m'rappeler que j'suis vivant, parce que j'ai l'impression d'être mort. Mens pas, toi aussi tu l'as déjà eu cette sensation. On est pareils, on est aussi cons l'un que l'autre, à avoir envie d'se foutre en l'air quand tout va mal. Crois-moi, ça me fait mal de me casser de ce bar où on aurait pu discuter normalement. J'supporte pas non plus l'idée qu'on va me foutre un autre parfum que le tien sur la chemise, mais j'le fais quand même. J'prie pour que l'alcool me retourne le cerveau, mais ça vient pas. A la limite, ça me retourne juste l'estomac, mais j'm'en rends même pas compte. J'ressens plus rien, j'suis mort, une coquille vide. Et j'continue à penser qu'elles pourront m'aider à t'oublier ces nanas-là, j'pourrais peut-être imaginer que c'est toi quand j'serais au lit avec elle. D'ailleurs, j'ai l'impression que t'es l'une d'elle. Non, en fait, c'est vraiment toi. Et c'que tu dis, ça me plait pas, ça me fout en rogne. Forcément qu'elles se cassent les deux-là. Forcément que plus personne veut de moi. J'sais pas pourquoi tu fais ça, mais j'aime pas. Fin' si, j'ai une idée, mais est-ce que c'est vraiment ça ? Si tu me veux, t'as qu'un mot à dire. Mais tu le dis pas, cette fois, c'est toi qui fuit. J'm'enfonce les ongles dans la peau, je grimace, je passe une main dans mes cheveux et j'regarde autour de moi. T'as attiré l'attention sur ton passage, et ça me fait chier. J'voudrais qu'ils détournent les regards, qu'ils nous foutent la paix. Mais comme toujours, ils jugent. Ils savent faire que ça. Et moi, ça m'affecte, j'veux pas de tout ça, pas ici, pas comme ça. D'habitude, ils nous regardent parce qu'on est beaux, parce qu'on fait le show, là, ils nous regardent parce qu'on a envie de se foutre des claques. Moi, j'ai envie d'm'en foutre une ou deux tellement je vois flou. Et j'me mets à te suivre. J'attrape le poignet, j'm'approche de toi, j'me glisse dans ton dos et j'serre mes bras autour de toi. Juste un peu, juste une étreinte, juste envie de sentir que t'es encore là et que ton cœur il bat pour moi. « Donc elle se résume à ça notre putain de vie ? A se courir après, à s'appeler, à se fuir, à se violenter, à s'aimer, tout ça parce qu'on est pas fichus de s'attraper ? On est tombés bien bas, babe. Trop bas même, p't'être qu'on est juste en train de se creuser nos tombes à la seule force de nos doigts. » J'sais pas même pas d'où il me vient, le souffle pour dire tout ça. J'sais pas non plus d'où je sors ces mots, alors que mon cerveau n'est qu'une bouillie de whisky et de vodka. Mais j'sais une chose, c'est que je t'aime encore et que j'arrive pas à passer à autre chose. Ma vie elle sera plus jamais la même maintenant que t'es passée dedans comme un ouragan. T'as laissé des traces, t'as laissé ta trace et ça, ça change tout à ce que je suis. Non, en fait, ça m'a pas fait changer, j'me trompe. T'as juste réussi à trouver ce que j'étais vraiment. Oui, c'est  ça la vérité, c'est que j'avais fini par me perdre au fond de moi-même et que t'es arrivée pour m'aider à retrouver mon chemin. T'es ma boussole, pour vrai. « Reste. S'il te plait, reste. » J'te relâche, parce que j'veux pas te faire mal, parce que j'sens en te soufflant ça à l'oreille que t'as pas envie de moi comme ça. Le moi un peu con il revient. Le trop doux, le trop amoureux de toi. Parce que j'ai bu, parce que le mélange de ces substances me donne l'impression que y'a encore de l'espoir. Y'a qu'à voir au bar comment tu m'as repoussé, j'devrais être en colère définitivement, sauf que j'le suis pas. Juste un peu, mais contre le monde entier, pas contre toi. J'me sens con, tu sais. Mais c'est parce que j'le suis que j'me sens comme ça. Et j'suis même pas capable de te retenir, y'a trop de sentiments qui se mélangent là. Dans ma tête, c'est la tempête. J'veux pas des autres, tu le sais déjà. Sauf que t'as pas l'air de vouloir de moi. Alors je m'arrête, je me fige, putain je sens que ça tourne ici comme sur un bateau. Ça y'est, ma fin est proche, ma fin est là.

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyJeu 2 Avr 2020 - 2:39

C'est ridicule. Toute cette situation l'est. T'en as marre. T'as l'impression de tourner en rond dans un bocal, de chercher l'air mais y'en a plus. Tu te noie dans cette relation. C'est le jeu du chat et de la souris, mais de façon permanente. Et tu viens même à te demander si y'a encore de l'espoir. Parce qu'à force de vous chercher et de vous éteindre, ouais, tu te demandes à quoi ça rime tout ça. Ça sera ça, toute votre putain de vie ? De vous faire du mal ? C'est pas de ce Sacha-là que t'es tombée amoureuse. Toi, t'as craqué pour le Sacha un peu dur sur le bord, autoritaire, mais pas celui qui te manque de respect. Ok, t'as peut-être été crue, trop franche quand tu l'as traité de fils de pute, en même temps, sa mère, elle ne t'aime pas. Et elle te l'a fait rapidement ressentir chez elle. Elle aime pas plus Sacha, il le sait, merde, mais c'est sa mère, t'imagines que c'est ça quand t'aimes tes parents, malgré toi. Toi, t'as pas cette merde-là, t'en as pas de famille. C'est lui, ta famile. Lui et personne d'autre. Sauf que là, vous vous éteignez. En même temps, il avait qu'à pas dire qu'elle était bonne, la Effy. Il sait ce qu'elle créer en toi. Tu perds le nord. Tu perds le sud aussi. Peut-être même l'est et l'ouest. Ça te rend folle, et pas dans le bon sens. Tu pourrais tout péter autour de toi plutôt que de l'entendre te dire qu'elle baisait bien et qu'elle le faisait bien jouir. Ça, c'est tout sauf sexy. Et il devrait le comprendre. S'il veut te récupérer, faut arrêter de prendre sa défense à elle. Faut arrêter de la faire passer avant toi. Faut arrêter de dire qu'elle baisait bien, qu'il passait du bon temps avec elle. Faut arrêter de la mettre sur un piédestal. Parce que sinon, ce sera elle ou toi. Il peut pas avoir les deux de cette façon-là. Merde, il peut pas se remémorer ses baises avec elle et avoir les tiennes en arrière. Ça n'a rien à voir avec son amitié, ça n'a rien à voir avec tout ça, c'est que leur relation d'amants que tu supportes pas. Et qu'il la fasse passer elle avant toi. Tu veux être sa reine. Tu veux être la première chose dans ses pensées. C'est égoïste, mais t'as jamais caché de l'être. T'as besoin qu'il t'aime de cette façon, c'est le seul amour que tu connais, l'amour qui fait mal tellement il est fort. Et c'est ce que tu peux lui donner, si c'est ça qu'il cherche aussi. Mais pas des amours niais. Pas des amours trop cons. Pas des amours vanillés. Toi, t'es une crème glacée trois couleurs, avec au centre du sucre pétillant qui claque dans sa bouche, qui fizz. La seule chose qui t'a plu dans cette nouvelle guerre, c'est de rembarrer la connasse qui le collait de trop près, celle que ses seins mochement refaits frôlaient ta peau. Elle, tu l'as rembarré en laissant supposer que le russe avait chopé une ITS. Ça t'a fait rire. C'était bien fait pour lui. Il avait qu'à pas les coller comme ça, les connes. Mais quand tu penses t'enfuir, il te retient. Mais plus doux, cette fois. Moins sec qu'avant. Juste assez rude pour te faire arrêter de le fuir dans la foule, mais assez doux pour te faire sentir confiante de rester. « Je ne veux plus jamais que tu me prennes à la gorge », le menaces-tu alors que ça n'a aucun lien avec sa déclaration, alors qu'il enlace ton corps comme une caresse qui fait du bien. Mais ta voix est pas menaçante. Elle fait que lui implorer de faire attention, que t'es peut-être cinglée, conne, détraquée et folle, mais qu'en dessous de tout ça, y'a encore bien juste qu'une meuf qui a des sentiments. Et des peurs. Et ça, c'est trop dur à expliquer avec des mots. Alors tu fais que tu tourner vers lui quand il te lâche, t'espères qu'il le verra dans ton regard que ce que tu veux c'est pas le quitter, c'est juste de trouver un moyen de vous entendre à nouveau. Mais pour ça, faudra bien qu'il change un peu. Toi aussi, t'inquiètes, tu le sais. Mais là, tu parles de lui. C'est plus facile de parler de lui. « J'reste », claques-tu au travers de la musique qui bourdonne dans vos oreilles comme un dérangement. « Mais faut que tu m'aimes mieux. » Faut pas s'aimer à s'étouffer. Et pour ça, ça prendra d'un peu de vous deux. Un peu de toi, un peu de lui. Faudra que tu lui fasses confiance, mais faudra qu'il te mette aussi en confiance. Faudra qu'il te dise quand Effy sera dans les parages, ou même n'importe quelle autre Bimbo. Faudra qu'il accepte ta jalousie, même si t'es prête à essayer de la contrôler, mais merde elle fait partie de toi. Faudra qu'il comprenne que t'es pas toujours la Brooke confiante que tu laisses voir, que t'as peur, toi aussi. Et que parfois t'as pas d'amour propre. Et peut-être qu'ainsi tu pourras accepter de redevenir sa femme. « Viens, on s'casse », craches-tu contre l'endroit, alors que tu mènes le pas. La nuit est jeune, t'as faim, pourquoi pas vous trouvez de quoi manger sur la moquette de ta caravane avant de baiser pour souligner les réconciliations ?
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyJeu 9 Avr 2020 - 7:04

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 Il m'en faut du temps pour comprendre ce que j'ai fait. Te prendre à la gorge comme ça, c'était pas forcément pour te blesser. J'avais oublié, putain, comme un con j'me rappelais pas de l'agression. J'suis trop embrumé pour me souvenir de quand t'es venue chez moi. Quand t'avais le visage bleu de contusions, quand ton cou n'était que le reflet de c'qui venait de se passer. Mais j'recommencerais pas. J'te jure, ça se reproduira pas. J'veux juste que tu restes, et t'imagine pas le soulagement que c'est quand tu me dis que c'es tbon, tu vas rester. C'est comme si j'venais de prendre la douche froide nécessaire pour revenir à la raison. Ouais, l'effet de l'alcool il retombe d'un coup, après l'euphorie que j'viens de traverser. J'ai l'impression de devenir un autre d'un coup. Et j'te suis, parce que ouais, j'suis pas à l'aise dedans. Y'a trop de corps chauds, t'es trop loin de moi. Et se retrouver soudainement à l'extérieur, l'air frais venant réveiller mes yeux endormis, ça fait bizarre. C'était comme si d'un coup d'un seul j'étais passé dans un autre monde, un que je ne comprends plus depuis longtemps. Dedans, c'était chaud, bruyant, vivant. Dehors, c'est calme, froid, et mort. Je ne sais pas pourquoi mais je me fige quelques secondes avant de reprendre ma marche, et je me rends compte que ma tête me tourne un peu. J'oublie parfois que j'ai plus quinze ans et que je tiens moins l'alcool qu'avant. J'en ai le double, j'suis censé être raisonnable, mais y'a pas moyen, en ce moment. « Une cigarette ? » Ma tête elle va exploser, j'pense qu'une cigarette pourrait me sauver et j'me dis que ça pourrait t'faire du bien aussi. J'sais pas pourquoi j'fais tout ça, j'sais pas pourquoi j'laisse mon corps dévaler la pente glissante des Enfers sans rien faire. Peut-être que c'est ce que j'attendais, qu'on me foute en face su Styx et qu'on me donne le pass pour le bateau, pour quitter les mortels et ne rejoindre que ceux qui purgent leur peine pour l'éternité. Au fond, y'a bien longtemps que j'aurais voulu être mort, j'crois. Y'a bien longtemps que j'ai plus d'estime pour moi. Si je suis encore en vie, et si j'ai pas envie de le prendre le ticket qu'on me tend, c'est parce que j't'ai vu et que j'ai aussitôt pensé que j'pouvais p't'être être sauvé. C'est le problème, les nanas pensent qu'elles peuvent sauver un mec torturé, mais le mec, il sait que c'est foutu d'avance, il changera pas, parce que s'il oublie tout ce qu'il a vécu, il deviendra un autre et il sera détesté. Putain, ça me fout la gerbe de réfléchir autant, j'ai les oreilles qui bourdonnent et la clope à mon propre bec me dégoûte. J'recrache la fumée mécaniquement, j'me concentre sur la sensation que ça fait de sentir la toxicité de la cigarette m'emplir les poumons jusqu'à m'empêcher de vraiment respirer.  « On va où ? » J'pensais pas que j'pousserais un tel râle, mais là, c'est trop. Je m'arrête pour écraser la clope, j'crache un molard sur le bord du trottoir, j'm'essuie la bouche, parce qu'il y a le goût de bile et d'alcool qui est encore là. Si j'aimais ça tout à l'heure, maintenant, j'déteste ça. Mais j'veux pas montrer que ça va pas. J'te suis à nouveau, d'un peu plus prêt, mains dans les poches. Toi et moi côté à côte comme avant. J'voudrais te dire que tu me manques, mais j'me tais parce qu'à chaque fois que j'pose mon regard sur toi, j'me rappelle ce qu'il vient de se passer dans le bar. « Pourquoi t'as embrassé ce mec ? » J'veux pas relancer les hostilités, mais c'plus fort que moi. Oui, j'suis jaloux, j'aime pas ce que t'as fait et j'voudrais bien comprendre pourquoi t'as fait ça devant moi. Tu sais que j'aurais pu le tuer, j'supporte pas qu'on te touche comme ça. T'as p't'être été voir ailleurs, mais maintenant, c'est fini, Brooke. J'te laisserais pas y retourner, pas comme ça, pas tant que j'serais là. Et j'suis en colère contre toi pour tout ça. Dedans, j'bouillonne, et avec ce putain d'alcool, j'deviens con, non, j'l'ai toujours été, mais j'le deviens encore plus. « J'ai pas aimé. » Les mots sont sortis tout seul, j'avais besoin que tu saches ce que ça m'a fait. Ça m'a blessé dans mon ego, et j'ai plus envie que ça recommence. J'serre le poing rien que d'imaginer ce qui aurait pu se passer ensuite si j'étais pas intervenu, si j't'avais laissé faire. Sauf que j'suis pas un mec comme ça. J'suis de ceux qui vont se battre avec toute leur rage pour regagner ce qu'ils ont déjà tout perdu et qu'ils veulent pas que ça recommence. Parce que c'est pas comme ça que ça ira mieux, y'a qu'en me battant pour que toi qu'on peut s'en sortir. J'suis persuadé qu'on veut tous les deux que ça s'améliore, mais si on veut vraiment y arriver, va falloir mettre notre ego de côté. J'suis sûr qu'on peut y arriver. Juste, faut qu'on soit ensemble. Tu vois, j'suis bourré, mais j'ai encore ma tête, t'es encore dans ma tête, et j'veux que tu reviennes dans mon bras, parce que j'me souviens plus de cette sensation, et j'crois que ça me tue à petit feu. J'suis en manque de te sentir contre ma peau. J'suis en manque de toi.

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMar 14 Avr 2020 - 18:24

Dehors, y'a l'air qui entre dans tes poumons et qui agit comme une libération. C'est comme si tous les parfums à l'intérieur t'empêchent de penser avec logique, te brouillent le cerveau. T'as qu'une envie, c'est que le sien, son parfum, n'embaume ta caravane et ta peau, que tu ne sentes que lui jusqu'à la fin des temps. Que vous arrêtiez un peu de vous aimer mal, que vous laissez à la vie et au temps leur chance de tout effacer, de tout recoller. Le voir avec les autres filles, ça t'a rendue folle. Ça t'a aussi fait comprendre que t'en pouvais plus d'être loin de lui, de vous empêcher de vous toucher. Qu'il faut que tout ça, ça suffise. T'as besoin de lui. T'aurais jamais pu l'avouer avant aujourd'hui. C'est peut-être parce que à l'instant, t'es comme libérée d'un fardeau parce que t'as plus cette emprise qui pèse sur toi. Et l'alcool fait son effet, aussi, faut le dire. Ça facilite les échanges, un peu. Surtout quand entre Sacha et toi c'est difficile. Il propose une clope, tu hoches la tête, accepte sans rien dire, la première bouffée te détend, la seconde t'assomme presque, t'aurais besoin de t'assoir. T'assoir et ventiler un peu. Laisser sortir ce qui va pas entre vous. Parler des vraies choses, de ce qui fait mal encore. De ce qui ne fonctionne pas entre vous. Ce qu'il faut régler avant de passer à d'autres choses. Mais, merde, t'es pas assez saoule pour ça, pas assez engourdit pour tout dire ça. C'est que la communication, c'est pas votre fort. Vous, vous engueulez, vous hurlez et vous êtes hystériques. C'est vos trois phases. Ou, alors, dans les meilleurs moments, vous baisez. Mais sinon, le reste, c'est pas votre fort. « J'sais pas », lâches-tu quand il demande où vous allez. « Au bout de la nuit », ajoutes-tu en haussant les épaules. Il crache, tu fronces les sourcils. « T'es franchement deg' bébé » Cette fois, le surnom n'a pas de connotation négative. C'est comme avant, comme quand tu lui lâchais avant de lui dire que tu l'aimes. C'est doux, mais pas trop mielleux. Tu t'éloignes parce que ça te répugne, mais au fond tu ris parce que c'est tout à fait lui, le mec il en a rien à faire d'être classe ou pas. Et il se rapproche. Ses bras frôlent les tiens dans votre marche nocturne, quand à nouveau il pose ses yeux sur toi pour t'assainir d'un second questionnement. « Pour la même raison que tu l'as embrassé toi aussi », lui réponds-tu en lançant le mégot de cigarette sur le sol, fuck la pollution. « Pour les mêmes raisons qui t'ont poussée à mettre des photos de cette blonde sur ton insta. » T'as vu clair dans son jeu. T'as compris ce qu'il a tenté de faire. T'es conne, mais pas aveugle. « Faut que je te donne d'autres exemples ? » Il répond qu'il a pas aimé. Tu souris. « Y'a bien des choses que j'ai pas aimées, Sacha », lui confies-tu. « J'ai pas aimé que tu retournes voir Effy, alors que nous deux on saignait encore... » La conversation semble plutôt plus facile, tout à coup. Comme si marcher ça vous a donné du courage. Ou pas, c'est peut-être juste une illusion. « J'ai pas envie de te lancer un ultimatum babe... Mais un jour, ce sera elle ou moi. J'ai pas envie que ce jour arrive, j'sais que tu choisiras pas moi », confies-tu en osant le regarder. « Pas que tu m'aimes pas, mais tu me détesteras de te l'avoir imposé. Et j'te ferai tellement chier que tu préfèreras elle plutôt que moi. » Tu hausses les épaules, ça serait son genre et le tien. Et t'as pas envie d'en arriver là. « Me déteste pas... Y'a déjà toute ta famille qui me déteste. Et Aelya me déteste aussi. »
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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyMer 15 Avr 2020 - 6:11

no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love
Le bout de la nuit, ça me va. J'ai pas besoin de savoir où je vais si t'es là et si j'te suis. Le bout de la nuit ou le bout du monde, c'est du pareil au même. Même la plus belle maison de Bowen serait vide si t'étais pas là. Mon appart, il est vide sans toi. J'aimerais que t'y reviennes, un jour. Non, pas dans cet appart, mais tu te souviens de cette maison qu'on voulait ? Ouais, c'est ça que je veux. J'te veux toi. J'veux plus vivre dans un cauchemar. J'dis pas qu'on vivra un rêve, on en est pas capables, on a trop de choses en tête pour ça, mais on pourrait vivre quelque chose qui s'y rapproche. J'aurais plus à me bourrer la gueule ni à cracher pour virer le goût âcre qui me torture les papilles. J'veux juste le goût de ta langue contre la mienne à jamais. Et t'as pas besoin de cette jupe de pute ni de ce rouge à lèvres pour ça. J'te prends sans tout ça, sans artifices, j'te prends comme je te connais, tu sais. « Je sais. » Je peste aussitôt, avec un rire dans la voix. Ouais, c'est deg de cracher par terre, j'sais pas si c'est autorisé mais j'avalerai pas mon mollard pour faire plaisir à qui passe par là. J'peux pas rester avec ça dans la gorge. Et puis, comme ça, y'a pas un pauvre con qui sera de tenter de venir à nous. Au moins, ils resteront là et ils nous foutront enfin la paix, non ? Parce qu'ils me font tous chier. J'digère toujours pas quand ils s'en prennent à toi sur les réseaux sociaux. Tu te souviens de ces pauvres cons quand on était encore au cabaret ? Toujours là à te traite de pute, comme si j't'avais recruté pour ton cul plutôt que tes talents. C'est bête, mais ça me manque ces moments-là. Ceux où j'avais envie de tous leur défoncer la gueule pour tenir des propos pareils. J'aime p't'être le cabaret, mais j'aimais encore plus notre duo. J'voudrais y revenir, j'voudrais avoir à te défendre contre vents et marées. J'voudrais que tout rentre dans l'ordre, j'veux plus être chanteur là-bas, ça me plait pas. J'veux le lancer de couteaux, j'veux que tu sois avec moi. J'continue de fumer, j'garde la face, j'pose la question qui me brûle les lèvres, même si quand tu m'réponds, je savais déjà tout ça. J'ai voulu te rendre folle, te rendre jalouse, te récupérer. T'as voulu faire pareil avec moi, alors ? J'pensais que tu me détestais. Que j'avais été trop con pour avoir le droit de te retrouver. J'suis soulagé, c'est fou mais c'est la première fois depuis des mois que j'ai ce sentiment. J'me sens mieux, ça va mieux. J'veux te prendre dans mes bras, j'veux t'embrasser. Au lieu de ça, je continue de marcher à tes côtés. Sauf que, si jusque là j'avais réussi à sourire, ça finit par se tordre en grimace, et j'tire un peu plus sur ma clope, parce que même si j'en arrive au bout, j'ai l'impression que y'a que ça qui pourra me sauver. J'pensais pas que tu me reprocherais ces photos sur insta. Parce que les tiennes, elles sont pas mieux. Te foutre à poil en public comme ça, appeler les gens à te baiser, j'déteste ça. Quand tu le fais, ça me fout en rogne. Elles devraient être juste pour moi ces photos, pas pour les autres, mais non, tu t'efforces quand même à les poster pour m'emmerder, et ça marche. J'ai presque un mouvement de recul quand tu te remets à parler d'Effy. J'pensais que c'était fini, que t'arrêterais de parler d'elle, parce que tu sais qu'on s'engueule dès que ça la concerne. Tu me casses les couilles à la citer dès que j'te blesse pour mon comportement. J'laisse la cigarette tomber au sol, j'fourre les mains dans les poches de ma veste en cuir, et j'regarde délibérément ailleurs pour me retenir de dire quelque chose de méchant. J'ai pas couché avec elle, putain. Et c'que tu me demandes de faire, d'arrêter de la voir, de te choisir toi, j'aime pas. Pourquoi on serait obligés de faire un choix ? « Tu m'casses les couilles, babe. » J'fronce les sourcils, et j'm'arrête parce que j'peux pas continuer à avancer après ce que tu viens de dire. J'fronce les sourcils, j'ai l'impression que ma tête va exploser et que j'vais vomir mes tripes. « Vous êtes pas comparables, toi et elle. » Je grogne avant de me remettre en marche, parce qu'au moins, ça m'éviterait avoir d'envie de me cogner la tête contre un mur. « J't'ai déjà choisi toi. J't'ai toujours choisi toi. Et j't'ai jamais demandé de choisir entre moi ou Jackson. Si tu me demandes de choisir entre toi ou Effy, j'te demanderai de choisir entre moi et Jackson. » Mon ton est plus froid, j'suis piqué dans mon ego et j'me sors une nouvelle clope alors que j'm'assois sur le premier banc qui passe, parce que j'ai la tête qui me tourne comme sur un bateau en pleine mer. « Attends, ça tourne. » Je grommelle alors que j'essaie de respirer l'air pur entre deux bouffées de cigarette. J'vois mes mains qui tremblent, c'est pas bon signe. « Ma famille te déteste pas. Alek et Nastya sont passés au dessus de tout ça. Même ma mère, elle regrette. » Je soupire, j'me sens complètement à l'ouest. J'espère que tu comptais pas baiser peu importe où on va parce que j'suis pas sûr d'être en état tant j'ai abusé. Je ferme les yeux deux secondes, et quand j'les rouvre, tout redevient à peu près calme. Un soupir et j'me relève pour revenir vers toi, un peu bancal j'dois l'avouer. « Te fâche pas, s'il te plait. » Pourquoi tu te fâcherais ? J'sais pas, j'imagine que j'perds les pédales. J'voulais dire un truc mais j'sais plus quoi. Alors j'laisse mon cerveau parler pour moi. « J't'aime tu sais. Et j'te détesterai pas. J'pourrais pas même si je le voulais. » Je hausse les épaules, je regarde ma clope se consumer entre mes doigts comme si c'était ma propre vie qu'était en train de l'être.

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyVen 17 Avr 2020 - 3:46

Tu. Lui. Casses. Les. Couilles. Ça te fait rire. T'aurais pu prévoir sa réaction. Il insinue qu'il y'a toujours choisis. Tu tournes les yeux vers le ciel, tu sais qu'il déteste quand tu fais ça, tant pis. Il ment. Il te ment en plein visage. Il t'a pas toujours choisi. Pas face à elle. Dans vos disputes, il a préféré fuir et la choisir elle. Tu pourrais le lui reprocher, mais tu fais que soupirer en secouant la tête, la déception qui se lit sur ton visage est bien pire que des mots. T'aurais espéré qu'il soit plus honnête cette fois, mais il a pas changé au fond. Et il parle de Jackson. « Peut-être que le couple traditionnel c'est pas pour nous », souffle-tu dans un murmure. Tu l'aimes. Tu l'aimes plus que tout. Tous les deux, toujours vous reviendrez un vers l'autre. Peu importe. Mais y'a clairement quelque chose que vous ne faites pas comme il le faut pour vous déchirer de la sorte. Peut-être qu'au fond, ce qu'il vous fait, c'est de vous autorisez à aller voir ailleurs, quand les tensions sont trop grandes, mais de toujours vous promettre de revenir l'un à l'autre le soir tombé. C'est sûrement une erreur de lui dire ça, il va rager. Mais tu sais plus comment vous pouvez vous aimez s'il a ce besoin de garder Effy dans sa vie et toi Jackson. Et si vous continuez à vous chercher, c'est peut-être que vous avez besoin de quelque chose d'unique. Quelque chose que juste vous,  pis pouvez comprendre. « J'sais pas, j'trouve que ça nous ressemble. Pas de règles, sauf de s'aimer, liberté d'actions. Pas d'attaches avec les autres, qu'avec toi. » Il va te demander de te taire. Il va te dire de fermer ta gueule. Tu sais qu'il va craquer. Tu lâches un rire lasse. « Ou pas... Mais je pourrai pas quitter Jackson. Et tu pourras pas quitter Effy. Et chaque fois que t'es avec elle, j'pense qu'elle a pu te toucher, te faire bander, te faire venir en elle. Et ça me fait chier, tu peux pas savoir comment. » Tu l'avoues, finalement, ce que ça te fait de penser qu'elle et lui, ils ont partagé un truc. « Jackson, c'est pas pareil babe. C'est braiment loin d'être la même chose. » Tu ries. Il comprend pas comment il peut pas comparer Jackson et Effy, c'est pas le même enjeu. « D'abord, Jackson c'est mon meilleur ami. Il me connaît mieux que personne. » Même que Sacha, même si c'est dur à entendre. Mais il le faut. Il faut qu'il comprenne ce que Jackson représente pour toi, s'il veut te ravoir dans sa vie. « Puis, il aime les hommes. Oui, il couche avec des femmes. Mais il peut pas les aimer. » Non, parce que s'il aimait les femmes, vous seriez sans doute ensemble. T'aurais pas rencontré Sacha. T'aurais pas postulé pour ce job d'assistante. Mais c'est pas ça, la vie dans laquelle vous vivez. Et y'a Sacha, tu l'aimes. Tu veux pas changer de vie. Mais il faut qu'il comprenne. « Effy, c'est pas la même chose merde. Elle aime les hommes. Et elle te veut, ça se voit. Si j'étais pas là, merde, tu serais avec elle. Alors que moi, même si t'étais pas là, je pourrais pas être avec Jackson. Tu comprends un peu ? Tu peux comprendre, oui ? » C'est la rage dans ta voix qui transparaît. Ça te fait pas bien, mais tu veux qu'il comprenne. « T'as vécu quoi avec Effy, à part deux ou trois baises mémorables ? Hein ? T'as presque eu un enfant avec elle ? T'as passé des jours avec elle dans la même caravane ? T'as travaillé avec elle ? » Parce que tout ça tu l'as fait avec Jackson. Et avec Sacha, l'enfant en moins. Et ça vaut bien plus que deux ou trois baises de merde. « Laisse tomber, j'ai plus rien à dire sur ce sujet. » Que tu lâches, avant de lui dire que tu ne veux pas qu'il te déteste. Chose qu'il fait sûrement. Mais l'amour lui fait dire autre chose, au travers de son tournis qu'il contrôle bien alors qu'il s'avance à nouveau vers toi. « Je t'aime aussi. » Tu le confies, la larme à l'œil. « Je peux te demander un dernier truc ? »

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyVen 17 Avr 2020 - 6:33

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J'aurais dû me douter que tout ça te plairait pas. Mais j'ai plus de filtres ce soir, je m'en fous d'en avoir. J'crois que j'avais besoin de dire tout ça, et si ça te plait pas, j'suis désolé, mais j'peux pas faire autrement. Mais de là à imaginer que le couple traditionnel c'est pas pour non, non, c'est trop.  « Pardon ? » Je grimace un peu, je sais pas quoi dire de plus que ça. Je fronce les sourcils, je comprends pas où tu veux en venir. Si c'est pas pour nous tout ça, alors qu'est-ce qu'on doit faire ? Juste aller voir ailleurs quand ça nous chante mais continuer à coucher ensemble ? Putain Brooke, c'est pas de ça que je rêvais pour nous. Donc tu veux plus te marier, tu veux me garder pour toi mais tu me propose qu'on aille voir quand même ailleurs ? Je comprends pas et ça me fait mal tout ça. J'veux pas croire qu'on puisse y arriver comme ça. J'ai envie de péter les plombs, et je sais même pas comment je fais pour me retenir.  « Babe... » Mais tu t'arrête pas, tu t'arrêtes plus.  « Arrête, c'est exactement la même chose. » Je hausse le ton, parce que c'est bon la colère elle est là, mêlée à cette putain de panique de te voir t'éloigner de moi. C'est tout ce qu'il va se passer, si on vit comme ça. Et puis ça t'arrange, tu retourneras coucher avec lui, hein ? Alors que moi j'serais toujours bloqué là à t'attendre comme depuis des mois parce que j'aurais pas la conscience tranquille, parce qu'à chaque fois que j'aurais envie d'aller voir ailleurs tu seras là pour me piquer une crise alors que toi tu feras ce que tu veux. Non. J'peux pas tolérer ça. A chaque crise que tu me piqueras, je t'en piquerai une. Parce qu'on est aussi con l'un que l'autre sur ce point-là. « Parce que tu crois que ça me rend pas fou que tu te sois envoyé en l'air avec lui ? Ou avec n'importe qui d'autre ? » J'peux pas respecter ton choix. Parce que même si tu veux pas de règles à tout ça, y'en aura toujours. J'peux pas y croire. « Que ce soit Effy ou une autre, c'est la même chose. On en parle de Sahara ? Si t'as le droit de voir ton meilleur ami, j'ai le droit de faire pareil. » Combien de fois t'as pas apprécié la relation que j'entretiens aussi avec ma meilleure amie ? Si t'as envie de ramener le sujet Jackson sur le tapis, très bien, je ramènerais le sujet Sahara aussi.  « Tu peux pas comprendre. » Je reprends tes mots, parce que ça m'agace. « Elle me veut pas, putain, sors-toi ça du crâne. » Non ça j'peux pas y croire, j'pense pas que ça se passe comme ça. Tu me fais une blague, ça peut pas en être autrement. « Tu veux savoir ce que j'ai vécu avec elle ? C'est pas qu'une question de baise, merde. Elle est aussi détruite que moi. Elle est aussi tarée que moi aussi. Et quand t'étais pas là, que t'étais avec Jackson, elle m'a pas foutu à la porte. Ça te semble peut-être rien, mais ça me fait du bien quand j'vais la voir juste pour fumer des joints et juste lui balancer ce que j'ai sur le cœur. Et ça me fait du bien aussi quand elle me propose au milieu de la nuit d'aller défoncer des bagnoles pour se défouler. Sans ça, j'me serais sûrement foutu en l'air. Alors non, ça vaut peut-être pas tes années de baise et le gosse que t'as failli avoir avec Jacks, mais ça compte tout autant pour moi qu'il compte pour toi. » Je peste, j'aime pas entendre ma voix résonner au milieu de cette rue alors que les gens peuvent passer ici. J'voudrais te dire que t'as qu'à aller retourner voir Jackson, si tu tiens tant que ça à lui. Vis avec lui dans ta caravane, baise avec lui, travaille avec lui. J'peux pas le supporter au même titre que tu peux pas me supporter avec Effy. Y'a des choses qui changeront pas. Très bien, je m'y ferais. Mais arrête de me faire croire qu'il peut pas tomber amoureux de nanas. C'est d'la connerie, j'peux pas le croire quand ça te concerne toi. Tout le monde tomberait amoureux de toi. « Moi non plus. » T'as raison, on a plus rien à dire sur le sujet. C'est pas la peine, ça sert à rien. J'ai compris, on fait semblant d'être ensemble, on continue à baiser, et tu continues à te taper Jacks si ça te fait plaisir. Un meilleur ami, tu parles. Coucher avec son meilleur ami, ça le laisse au même rang ? Non, j'y crois pas, j'veux pas, j'serais toujours dans le déni. Mais j't'avoue quand même que je t'aime. Tu vois, t'as beau essayer de me repousser j'suis encore là. J'tiens plus sur mes jambes mais j'trouve quand même la force de revenir vers toi. C'est la simple définition de ma vie. Et quand j'te vois, quand j'entends que tu veux me demander un truc, un dernier truc, je tique sur dernier. « Tout ce que tu veux. » Je soupire, j'ai l'intuition que j'avais pas aimer ce que tu vas me demander. J'ai l'impression que t'as envie de signer la fin de quelque chose. J'ai mal au cœur rien que d'y penser, et j'suis à deux doigts de vomir dans le caniveau. Fais pas la conne, Brooke. Babe, s'il te plait, déconne pas. Si tu me demandes d'arrêter de me battre pour toi, j'y arriverai pas.

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MessageSujet: Re: no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha)   no, there's nothing that i wouldn't do to make you feel my love (brookcha) EmptyDim 3 Mai 2020 - 23:27

C'est comme si t'as largué une bombe, tu le vois à son visage à son à air dépité quand il arrive enfin à prononcer le seul mot qui lui vient en tête. Tu souffles, au moins il t'a pas giflé d'y avoir pensé, c'est déjà ça. C'est pas gagné, mais c'est déjà ça. T'as pas envie de vivre dans des secrets, de te demander s'il te sera fidèle éternellement, parce qu'à la première dispute il te remettra sur le nez ton écart avec Jackson et il ira retrouver Effy. Et même s'il baise pas, t'auras l'impression qu'il te trompe. Parce que baiser, ça veut rien dire au final, mais les connections qu'il y à, là-dedans, dans l'organe qui vous maintient en vie, qui une fois éteint propulse la mort, ça, c'est mortel, ça, c'est tromper. Vous, vous êtes marginaux, depuis toujours, et, au fond, c'est peut-être ça qu'il vous faut, un truc à votre image, un couple pas comme les autres. Mais il veut rien entendre. Et il tente de placer un mot, mais t'es lancée dans cet ultime dialogue sans espace pour lui, t'es lancée dans ton monologue que tu étouffes depuis des mois. Tu parles, tu parles, t'arrêtes pas de parler, t'arrêtes pas de laisser les mots fuser, c'est tout ce que tu sais faire, là, parler, parler, parler. Et quand il en place trois, de mots, c'est en haussant la voix. « Hey ! », cries-tu pour l'avertir. « Tu me parles sur un autre ton ! » Il avait pas le choix d'hausser la voix, pour que tu l'entendes, mais tu prends ça comme une attaque et ça te fait mal. T'avais pas envie que ça se transforme en hurlements. « Bah fallait y penser, avant de me laisser croire que tu préférais les bras d'une autre aux miens », beugles-tu. C'est la première fois que vous adressez la situation, que vous percez l'abcès, en personne du moins. Souvent, vous aviez laissé vos mots à l'écrit dicter les contacts, mais ça n'avait pas la même portée. Là, il comprend l'émotion dans ta voix et tu vois le feu dans ses yeux. « On en parle de Sahara, on en parle tant que tu veux », lâches-tu en soupirant. « J'm'en balance, j'suis capable d'avouer mes torts. Ouais, j'étais jalouse. Encore plus parce que t'as fait exprès d'entretenir ce sentiment en posant avec elle, en postant des photos d'elle alors que t'étais censé être à moi. » Mais, dans les faits, tu l'avais largué, il pouvait bien baiser, poser, et tout ce qu'il voulait, avec qui il voulait. « J'peux pas comprendre ? J'peux. Pas. Comprendre !? » Le ton monde, tu roules les yeux au ciel. « Oh putain, oui j'peux comprendre. J'peux comprendre que t'auras toujours envie d'elle. » Et tant qu'à vous mentir, tant qu'à avoir peur, t'avais proposé le couple ouvert, les règles que tu veux. « Je peux m'empêcher de coucher avec Jackson, parce que notre relation c'est bien plus fort que juste du cul. Lui et moi, c'est à jamais. Et ça, c'est à prendre ou à laisser. T'auras beau me faire des crises Sacha, me menacer, Jackson fait partie de mes bagages, tu pourras jamais m'en départir. Mais, toi, ce qui te lie à elle, c'est le cul. Le cul et la drogue. Oh, well, seems like there is none of those anymore. » T'es irritée, t'aurais pu cracher du venin. « Parce que maintenant, tu me reproches de t'avoir mis à la porte ? » Les choses n'allaient pas de mieux en mieux, mais c'est une étape à franchir pour retrouver le calme. « J'peux pas accepter que tu retournes vers elle à chacune de nos disputes. Parce que des disputes, si t'as envie de moi, Sacha, y'en aura. Des tonnes... C'est moi, j'peux pas faire autrement. Mais j'peux pas accepter que tu retournes la voir. J'peux pas accepter qu'elle prenne cette place pour toi... J'peux pas. J'veux bien accepter que tu la vois, de temps à autre, mais pas ça. » Tu prends ta tête entre tes mains, instable. « Tu veux pas de couple ouvert, ok, mais faut bâtir nos règles. Parce que sans ouverture, j'accepte pas que tu me remplaces par elle. » Et chaque fois, c'est la même chose, c'est Effy qui gagne son attention. T'en as marre, ça mène à rien, tu préfères changer de sujet. Le prochain ne sera sans doute pas plus joyeux, mais ça aussi, faut que tu le sors de ton système avant d'appuyer sur la touche delete et de tout recommencer. Tu tiltes, tu t'attends à un refus. « T'as vraiment envie de te remettre avec moi ? » C'était pourtant presque d'une évidence. « Faut que tu saches que j'ai toute ta famille à dos, ton cousin est le plus récent sur la liste, d'ailleurs. » Tu ries, mais c'est pas drôle. « Selon lui, j'te mérite pas. J'ai encore sa salive sur mes pieds, d'ailleurs, quand il m'a craché dessus comme si j'étais le pire déchet de Bowen. »
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