(-18) i guess this sounds like another sad love song (zak)

Rare étaient les femmes qui faisait brûler en moi un feu si fort. Gisella semblait être la manifestation de l’un de mes fantasmes, une puissance érotique se dégageait d’elle et m’attrapait dans ses filets. J’étais comme pris de frénésie à son contact. Sa peau chaude et sucrée contre la mienne, ses chairs intimes, plus brûlantes encore et douce comme un écrin de satin, me rendaient fou. Ses réactions, son dos qui se cambrait, ses gémissements ne faisait que décupler mes propres sensations, comme si son plaisir, celui que je lui donnais, percutait le mien, de plein fouet. J’augmentai la cadence, la tenant toujours plus fermement contre moi, alors que ses jambes se resserraient autour de mes hanches. L’un comme l’autre, nous cherchions le contact. Mon souffle se saccadait, comme le sien. Quand son regard capta le mien, quand je vis le plaisir danser comme une flamme dans ses iris noirs, je sentis que l’orgasme n’était pas loin. Pour elle, comme pour moi. Amorçant mes derniers coups de reins, je veillais à ce qu’ils soient amples, et légèrement plus lents pour lui laisser le loisir de me sentir aller et venir en elle. La délivrance vint, quelques minutes après que son sexe se soit contracté délicieusement autour du mien, mes gémissements noyant presque les siens. Mais, alors que les frissons se dissipait, que mon souffle ralentissait et que mes muscles me faisait sentir l’effort que je leur avais demandé de fournir, je sentis Gisella tremblante contre moi. Je fronçai les sourcils, puis, en percevant un sanglot, je me redressai pour la regarder en face, caressant sa joue et la détaillant d’un regard inquiet.
— Hé…ça va ?