| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mar 31 Mar 2020 - 7:46 | |
| Un sourire heureux ne quittait pas mon visage. Malgré l’ascenseur émotionnel que mes frères et moi avions vécu ces derniers jours, je me sentais sur un nuage. Discuter par sms avec Livio créait de drôle de papillons dans mon ventre, si bien que j’avais l’impression d’avoir seize ans. Emotionnellement, c’était sans doute le cas d’ailleurs. Il y avait aussi Enzo, Enzo qui avait enfin osé parler avec son cœur, qui avait avoué à Gisella qu’il l’aimait. Gisella qui lui avait dit qu’elle l’aimait en retour. Cette nouvelle avait fait gonflé mon cœur d’une joie immense ! Enzo et Gigi, c’était quelque chose. C’était naturel, c’était écrit. Mon âme romantique ne pouvait s’empêcher d’être heureuse pour eux. Je rentrai de l’épicerai en chantonnant et passai en cuisine, en activant l’enceinte bluetooth du salon. Quand Enzo rentra, j’avais cuisiné pour douze, autant de salé que de sucré et la voix d’Andrea Bocelli emplissait l’appartement. Je fonçai vers mon frère en me servant d’une spatule en bois comme d’un micro pour entonner les paroles de Vivo Per Lei. — Vivo per lei perchè mi fa, vibrare forte l’animaaaa, vivo per lei e non è un peso, Vivo per lei anch’io lo sai ! J’éclatai de rire, après avoir chanter à tue tête avec mon jumeau, puis m’éclipsai dans ma chambre pour passer une tenue. Je passai un temps fou dans mon miroir à changer de vêtement jusqu’à finalement passé une robe bleu nuit toute simple mais dans laquelle je me sentais bien. J’accrochai des boucles en or à mes oreilles, relevai mes cheveux en chignon, puis appliquai un peu de mascara sur mes cils. Quand je rejoignis Enzo dans le salon, il était prêt lui aussi – depuis bien plus longtemps que moi. Mon sourire n’avait pas tari. J’étais si heureux. — T’es prêt pour ce soir ? fis-je en haussant significativement les sourcils, faisait évidemment référence à Gisella. @enzo luciano @gisella santini @livio manzoni |
| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mar 31 Mar 2020 - 12:08 | |
| Il s'en était passé des choses dans les derniers jours. Malgré que je sois affectée par la situation avec la mafia italienne, une certaine jeune femme avait réussis à me les faire oubliés quelques instants, même s'ils restaient toujours dans un coin de mon esprit. D'ailleurs, ce soir Aura avait eu l'idée de faire un souper et une soirée avec quelques amis pour se détendre un peu et aussi profiter de l'occasion pour poser quelques questions à mes amis, histoire de voir si nous avions encore plus de raison de s'inquiéter. Livio était dans le coup, maintenant qu'il connaissait toute l'histoire. Sans oublier Gisella, qui avait acceptée mon invitation. C'était encore difficile à croire, je me disais que je finirais par revenir à moi et me rendre compte que j'ai tout imaginé, mais non elle m'avait bel et bien avouer ses sentiments, comme je l'avais moi aussi fait.
J'arrive devant la porte de l'appartement et je sens déjà l'odeur de la bonne bouffe italienne. Je suis certain que plusieurs de nos voisins sont jaloux de notre cuisine. J'entend aussi la voix d'Andrea Bocelli accompagnée de celle d'Aura. Je souris malgré moi et déverrouille la porte avant d'entré dans l'appartement. Ma jumelle accourt en me voyant, apparemment j'ai droit à un concert privé à deux centimètres de mon visage. Je ris, ce n'est pas mon genre de musique, mais ma soeur aime bien, alors je la laisse écouter ce qu'elle veut. Aura s'en va dans sa chambre, probablement pour se préparer et j'en profite pour me diriger vers la cuisine. Décidément elle sait recevoir. Déjà je sais qu'il y aura probablement trop de bouffe, tant mieux j'aurai des restants pour plus tard. Je trempe un doigt dans la sauce et le lèche, délicieux, bien entendu.
Je file à mon tour vers ma chambre où je change mon t-shirt pour une chemise blanche et mon jean pour des pantalons noirs. Je ressors cinq minutes plus tard et retourne à la cuisine histoire de remuer le contenu des chaudrons. J'attrape le limonadier et ouvre une bouteille de vin, je remarque d'ailleurs qu'Aura a achetée plusieurs bouteilles, elle a l'intention de faire la fête ce soir on dirait. Je nous verse chacun une coupe. Lorsque ma soeur réapparaît finalement, je lui tend la sienne et cogne nos deux verres ensemble avant de prendre une gorgée du liquide bordeaux. Je crois que oui. En vérité j'ai un peu le trac, mais je suis certain que ça passera, Gisella me met habituellement à l'aise. Je ne poserai même pas la question, je crois que je connais la réponse. Dis-je en regardant autour de moi, la table était mise, la nourriture était prête et les lumières étaient tamisées.
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mar 31 Mar 2020 - 13:04 | |
| « Sei ridicolo ! » lâcha Livio dans sa chambre d'hôtel, alors qu'il sortait une autre tenue de sa grosse valise. Il venait encore de changer d'avis... pour la quatrième fois consécutive. A ce rythme-là, il allait arriver dans son plus simple appareil, avec cette simple serviette de bain autour de la taille et les cheveux encore mouillés. Livio était déjà très attentif à son apparence, en temps normal, mais ce soir, il mettait les bouchées doubles. Il avait vraiment envie de plaire à Aura. Aura, qui le faisait agir comme un pauvre adolescent de 17 ans, complètement empoté. C'était... étrange comme sensation. Finalement, il revint vers son premier choix, en enfilant un jean noir, un pull léger blanc, rehaussant son look avec une veste en cuir. Classe, mais sans tomber dans le trop-plein. Une fois prêt, et juste avant de partir, il remit sa minerve autour de son cou, s'observa une dernière fois dans le miroir et soupira. Bien qu'il ait pu faire quelque chose pour son look, et dissimuler quelque peu son plâtre, son visage, lui, gardait les traces de son accident. Il donnait l'impression de s'être pris un bon coup de poing dans la figure. ça lui donnait un air bad boy, comme il avait plaisanté avec l'équipe médicale. Il récupéra la bouteille de vin – en provenance d'Italie, s'il vous plaît – et sortit de la chambre afin de rejoindre le taxi qui l'attendait au bas de l'hôtel. Il donna l'adresse des Luciano au conducteur et, quelques minutes plus tard, arriva devant l'immeuble où Enzo et Aura résidaient. Il vérifia le numéro de l'appartement sur les boîtes aux lettres et chercha enfin la porte de l'appartement. Quand il arriva devant, il sentit le stress s'emparer de lui. Et si Enzo remarquait tout ? Et s'il posait trop de questions en voyant que ce n'était plus aussi froid entre Livio et Aura ? Il fallait la jouer finement, avait dit Aura. Mais finement, pour Livio, c'était du jamais-vu. Il fonçait dans le tas, lui. Sur ses pensées qui le firent rire intérieurement – advienne que pourra, dirons-nous – il frappa à la porte de l'appartement. Sous le coup de l'impatience, il était peut-être un peu en avance... |
| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mar 31 Mar 2020 - 14:27 | |
| Ella cherchait ses chaussures dans le fond de sa valise, convaincue qu'elle avait emporté avec elle, dans le peu d'items qu'elle avait pu rapatrier avant son départ d'Italie. Mais plus elle cherchait, moins elle trouvait. Assise au beau milieu de la pièce, vêtue seulement d'une petite culotte, Gisella pris sa tête entre ses mains en grognant un soupire d'exaspération alors que les dix-neuf heures quarante tapaient sur l'horloge virtuelle de son téléphone. Rapidement, elle ramassa le tsunami qu'elle avait fait dans la chambre, les vêtements qui gisaient partout sur le sol, cette fois ce n'était pas des vêtements qui avaient été enlevés par le propriétaire des lieux, avant de se tourner vers sa précieuse paire de bottes à la cheville noire, talons assez larges pour lui donner un style plutôt décontracté malgré la hauteur qu'elles lui donnaient. Elle était plutôt nerveuse, Gisella, d'autant plus lorsqu'elle repensait aux échanges qu'elle avait eus avec Enzo la veille. Ses mots qu'elle n'avait pas encore entendus de vive voix lui revenaient, créant un ouragan d'émotions dans son bas ventre, ses joues semblaient vouloir exploser tant elles prenaient une teinte rosée malgré la quantité de blush qu'elle y avait déjà appliqué. Trois petits mots qui étaient venus changer tout l'ordre des choses, qui étaient venus bouleverser leurs vies, sans même savoir encore ce qui allait en résulter. Tout était flou, tout était incertain, mais ciel qu'elle avait envie de découvrir jusqu'où cela pourrait les mener. Lorsqu'elle fut finalement habillée, un ensemble tailleur et pantalons à taille haute aux motifs tartans agencés à la perfection qui surmontaient un haut côtelé laissant la peau de son ventre un peu à découverte, la brune se lança un énième regard dans la glace, ébouriffa ses cheveux et pris la direction vers la sortie. Zak n'était pas à la maison, il avait retrouvé un semblant de vie normale, devant bosser au restaurant pour payer ses gains, elle ne lui avait envoyé qu'un sms le prévenant qu'elle risquait de rentrer tard. Elle ne savait pas grand-chose sur cette fête, Gisella. Pas qui allait y être, ni même comment tout allait se terminer. Et c'était sans doute la recette parfaite pour une fête réussie. Seulement, elle ne pourrait, dans l'éventualité où Zak lui posait des questions, répondre à l'avance. Sur le chemin, elle demanda au taxi de s'arrêter à une pâtisserie italienne qui faisait les meilleures sfogliatelles napolitaines qu'elle avait mangées à l'étranger. Aura avait sans doute cuisiné toute la journée, en bonne italienne qu'elle était, Gisella, elle, n'avait pas été dotée de ce don pour la cuisine, mais elle ne pouvait arriver les mains vides. Et quand elle fut finalement arrivée, les vingt heures trente-sept tapaient sur l'horloge virtuelle de son téléphone. « Merda », lâcha-t-elle dans sa barbe avant de toquer, légèrement en retard. Elle ne savait pas vraiment qui était venu lui ouvrir, elle qui, nerveusement, regardait la boite de pâtisseries qui lui servait de bouclier. Quand la porte s'ouvrit, Gisella tendit la boite devant elle. « Je n'ai pas pu arriver les mains vides, je trouvais ça trop impoli. Pardon pour mon retard... »
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mar 31 Mar 2020 - 15:51 | |
| À mesure que l’horaire du début de la soirée approchait, mon stress grimpait. Lentement, doucement, comme un serpent s’insinuant le long de ma colonne vertébrale. Le verre de vin que me servit mon frère ne fit pas long feu, je l’avalai presque d’une traite avant même que le premier invité n’arrive. Je n’avais aucune raison d’être stressée, du moins pas aux yeux d’Enzo. Je devais donc faire comme si de rien n’était. Quand je le vis me lancer un regard interrogatif par rapport au vin, je ricanais. — J’avais…soif, dis-je maladroitement. Heureusement pour moi, on toqua à la porte et Enzo alla ouvrir à deux de ses potes, des australiens qu’il avait rencontrés ici, créant ainsi la diversion. Un autre arriva ensuite et je filai en cuisine pour sortir des mini-pizzas maison du four. Mon anxiété, mêlée à un doux sentiment d’excitation, prenait de l’ampleur. Parmi tous les amis d’Enzo, il y en avait un que j’attendais. Il n’y en avait qu’un seul que j’avais envie de voir. Une émotion contradictoire me faisait appréhender le moment où il arriverait cependant. Livio. Je me sentais comme une adolescente, avec toute la maladresse que ça impliquait. On toqua à nouveau à la porte et mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine. La plupart des potes de mon jumeau étant déjà là, les chances que Livio se trouve dans notre vestibule étaient plus grande. — J’y vais ! hurlai-je en me précipitant. Quand j’ouvris et tombai sur l’homme qui me chamboulait tant, j’arrêtai un court instant de respirer. Il était beau. Vraiment…vraiment beau. Et très chic. Il avait de l’allure, Livio…Son visage tuméfié n’enlevait rien à son charme. — Ciao Livio, fis-je italien, alors qu’un sourire béat se collait sur mes lèvres, tu…euh…tu vas bien ? Pour gommer mon malaise, j’esquissai un geste vers son visage, comme pour m’assurer qu’il n’avait pas trop mal puis me ravisai, me rappelant que je n’étais pas censée être si prévenante envers lui. Je rabattis ma main derrière mon dos, puis baissai les yeux en rougissant, gênée. — Euh…entre. Nous rejoignîmes Enzo, au salon, qui distribuait déjà les apéritifs. J’allai m’asseoir sur le canapé, sans rien dire, évitant au maximum de laisser mon regard se fixer sur Livio. L’envie ne manquait pas pourtant. Je laissai tout le monde s’installer puis sursauté quand l’un des potes australien se laissa choir à côté de moi, passant son bras derrière moi sur le dos du canapé. Technique de drague vieil comme le monde. Je serrai les dents. J’avais horreur de ça, qu’on flirt avant si peu de subtilité… — Hey salut belle Aura, lâcha-t-il avec un sourire qu’il croyait sans doute très charmeur, je m’appelle Colin. Ton frère m’a beaucoup parlé de toi… — Mio Dio, questo ragazzo è pesante, soufflai-je dans ma langue natale, en le gratifiant d’un sourire faux. Le mec haussa un sourcil. — C’est très sexy quand tu parles italien, j’adore ! Ca veut dire quoi ? Que tu me trouves irrésistible, c’est ça ? Je levai les yeux au ciel. — Ouais, c’est ça… Au moment où je me levai pour me débarrasser du type, un nouvel invité se manifesta à la porte. Je m’éclipsai à nouveau vers l’entrée et accueillais Gisella, cachait derrière une boite de pâtisserie. Du sucre, il allait m’en falloir une bonne dose pour tenir la soirée… — Grazie a Dio sei qui !
désolée, c'est trop long ! |
| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mer 1 Avr 2020 - 9:17 | |
| J'observe Aura, perplexe. Elle n'a pas l'habitude de boire du vin cul sec, ça m'étonne d'elle. Elle me donne comme raison qu'elle avait soif, mais naïvement, je pense que la situation actuelle doit la stresser. Je m'approche donc de ma soeur et dépose un baiser sur ses cheveux. Ça va aller tresoro. Je ne me doute pas un instant que la cause de son stresse est tout autre... Et heureusement d'ailleurs. C'est au même moment qu'on cogne à la porte, je me dirige vers celle-ci et accueille quelques uns de mes potes. On se dirigent au salon et je pose un regard bienveillant sur ma soeur qui sort des mini-pizzas du four. On parle un peu du beau temps et on se met à jour sur les vies l'un de l'autre. D'autres arrives entre temps et je leurs offre des apéritifs. Je me dirige vers la cuisine pour prendre des coupes de vin et des bouteilles de bière, lorsque j'arrive au salon, je vois que Livio est arrivé. Je dépose tout sur la table basse et donne la main et une accolade à mon meilleur ami. Merci d'être venu, tu veux quelques chose à boire? Aura a achetée un million de bouteilles de vin, sinon y'a de la bière au réfrigérateur. Je ris, puis je me dirige à la cuisine. Je reviens ensuite avec la commande de Livio. Je prend une gorgée de ma coupe. Merde je stresse mec, j'ai invité Gisella ce soir. Je marque une pause. Je ne me doute pas une seconde que Livio est déjà au courant de toute l'histoire par le biais de ma jumelle. J'lui ai dit que je l'aimais hier soir. Je suis gêné, mais en même temps j'ai un sourire niais sur le visage, je prend un gorgée de vin, puis je vois du coin de l'oeil mon ami Colin qui a passé un bras sur les épaules d'Aura. Je fronce les sourcils et avant que je ne puisse intervenir, on cogne de nouveau à la porte, je vois le soulagement sur le visage de ma soeur alors qu'elle s'empresse d'aller répondre. En plus de draguer ma soeur, il la dérange. Je sens la colère monter en moi. Je le siffle et lui fait signe de venir me voir. Il approche, complètement nonchalant, comme s'il ne venait pas de draguer ma soeur sous mes yeux. Je pose une main sur son trapèze. Je serre de plus en plus en fort ma poigne, jusqu'à ce que je sente qu'il se retienne de ne pas grimacer. Si je te prend à ne serais-ce que regarder ma soeur ce soir, je te sors avec un coup de pied au cul, et pas par la porte d'entrée, capiche? Dis-je en pointant la porte qui mène sur le balcon arrière. Une chute de quelques étages lui remettrait certainement les idées en place. Je prend son visage surpris pour un oui et le relâche. Il ne se fait pas prier pour s'éloigner et je me tourne vers Livio. Non mais tu y crois toi? Perverso... Je prend une gorgée et je vois Gisella à l'entrée, mon coeur ne fait qu'un bond. Je vois qu'elle a apportée une boite que Aura va porter à la cuisine, j'en profite pour aller vers elle. Je passe une main derrière son dos et pose ma joue contre la sienne pour lui faire la bise. Bellissima. Chuchotais-je à son oreille. J'embrasse sa joue puis l'observe un instant. Je te sers quelques chose à boire? On a du vin et de la bière. Depuis que je lui ai avoué mes sentiments, on dirait que tout à changer, comme si j'appréciais encore plus chaque parcelle de ce qui la rend irrésistible.
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mer 1 Avr 2020 - 12:53 | |
| Quand la porte s'ouvrit, ce fut un large sourire qui prit place sur les lèvres de Livio. Il avait devant lui la plus belle apparition. Aura était magnifique, avec ses cheveux relevés qui dévoilaient sa nuque, ses grands yeux légèrement rehaussés de mascara et cette robe bleu qui flattait sa silhouette. Et dire que cette femme ne voyait pas à quel point elle était sublime... « Buonasera, Aura. » souffla-t-il de cette si belle langue natale. « ça va bien et toi ? » Malgré les sourires, il y avait une certaine timidité – et un certain recul – qui teintait leur échange. Pourtant, il crut bien voir cette main qu'elle avança jusqu'à lui avant de stopper son geste en plein élan. Le jeune italien esquissa un sourire en coin, malicieux, alors qu'il entra dans l'appartement. Il aurait aimé lui glisser à quel point elle était belle, mais les éclats de voix démontraient que les autres invités étaient bien trop proches. Enzo arriva dans le salon, les mains pleines. Une fois débarrassé des boissons, il vint saluer Livio, qui lui rendit son accolade. Il se mit à rire quand le jeune Luciano évoqua les bouteilles de vin achetées par Aura, montrant alors celle qu'il avait amené en cadeau : « ça en fera une de plus ! Mais je veux bien un verre de vin, s'il te plaît. » Enzo s'éclipsa quelques instants pour ramener sa boisson. Quand il revint, le verre en main, Livio posa son téléphone à côté de lui, jetant un rapide regard à Aura, avec qui il échangeait subtilement quelques messages. Néanmoins, il reporta son attention sur Enzo, son regard se teintant d'intérêt quand son ami évoqua Gisella. « C'est bon signe si tu stresses. » dit-il en souriant. Il était déjà au courant de l'histoire et c'était difficile de jouer la surprise, surtout quand Enzo avoua avoir fait sa déclaration à la belle brune. « C'est vrai ?! Putain, mec, c'est bon ça ! » Encore plus quand il voyait le sourire niais sur le visage de son ami. « ça se voit comme le nez au milieu de la figure que tu es accro à cette femme ! » Et c'était beau à voir. Toutefois, leur attention fut détournée par le numéro de Colin, un pote d'Enzo qui draguait ouvertement Aura. Tendant l'oreille, Livio ne put s'empêcher de sourire en entendant la phrase en italien dite par la jolie brune, levant ensuite les yeux au ciel en même temps qu'elle, en constant que Colin n'avait rien compris. En voilà un qui n'était pas subtil... Ce qui l'inquiéta, par contre, fut le regard d'Enzo quand il appela Colin. Evidemment, Colin en prit plein la figure, se confrontant à de belles menaces s'il venait à draguer de nouveau Aura. Livio, lui, se fit tout petit, en se disant qu'il allait sûrement passer par cette étape – et par la fenêtre – lui aussi. « Laisse tomber... » souffla-t-il à destination du jeune Luciano. Heureusement, Gisella arriva à ce moment-là et détourna l'attention d'Enzo. « Va voir ta belle. » dit-il, tout sourire, alors qu'il salua la nouvelle arrivante d'un signe de la main. Ce que Livio constata en revanche, c'était que sa belle, à lui, était partie en direction de la cuisine. « Je vais voir si Aura a besoin d'aide. » dit-il assez fort, au moins à destination des amis d'Enzo, vu que ce dernier roucoulait. Dans la cuisine, dos à lui, Aura posait la boîte de pâtisseries amenée par Gisella. Il s'avança doucement jusqu'à elle et dit, sourire aux lèvres, malice dans la voix : « Je peux t'aider ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mer 1 Avr 2020 - 15:34 | |
| Le coeur qui faisait des siennes, qui battait tellement fort qu'on aurait pu l'entendre résonner dans le couloir de l'immeuble, elle fixait cette porte, se reposant sur la boite de pâtisserie qui lui servait de bouclier. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Ce n'était pourtant pas le genre de Gisella, elle qui fonçait, elle dont la personnalité était fracassante, elle qui se montrait d'ordinaire féline, chasseuse, elle était bien petite ce soir. C'est qu'Enzo lui faisait terriblement tourner la tête. Et qu'avec lui, c'était loin d'être un jeu. C'était bien ça le problème. C'est que maintenant que les sentiments avaient été dits, qu'il y avait des mots sur ce qu'ils vivaient silencieusement depuis bien trop d'années, il n'y avait plus de marche arrière possible. Et s'ils se trompaient, s'ils se déchiraient, ils se perdraient pour de bon, pour toujours, à leur dépens. Et c'était bien trop effrayant. Derrière la porte, on entendait les bruits de la musique et des conversations en sourdine, des invités qui s'amusaient jusqu'à ce qu'on vienne lui répondre. C'était Aura. Gisella lui sourit, lui tendant la boite de pâtisserie. « T'as vraiment cru que je ne viendrais pas ? » Ça lui était passé par la tête, oui. Mais l'envie de le voir, de sentir son odeur quand il s'approcherait d'elle, et ce même s'ils demeuraient sages ce soir, avait emporté sur tout. Ça, et la promesse qu'elle avait faite à Aura. Elle accorda un clin d'oeil à la plus jeune des Luciano avant de la serrer dans ses bras et quand son oreille arriva à la hauteur de l'ex-avocate, elle lui murmura. « Alors, ça va, tu tiens le coup ? T'as pas trop mouillée ta culotte. » Elle éclata de rire avant d'ajouter : « Ça va Aura, respire, tout va bien » et de lui tendre la boite de pâtisserie que la belle alla porter à la cuisine sans attendre. À peine un Luciano de parti, le second arriva, le sourire de Gisella s'agrandit alors qu'elle le vit s'approcher au loin quittant son acolyte, Livio, que la brune salua de loin. « Hey », lui lança-t-elle quand Enzo s'approcha d'elle. Et lorsque sa main se posa dans son dos, Gisella crut perdre le pied. Comment agir avec lui alors qu'ils s'étaient dit que ce soir, ils étaient amis, juste après d'être avouer de s'aimer ? Il approcha son visage d'elle pour lui faire la bise, le contact de sa peau la fit frémir. Et à son deuxième baiser, se fut le coin de ses lèvres que la brune caressa. « Un verre de vin, per favore », lui demanda-t-elle avant de lever les yeux vers la cuisine et Livio qui y avait rejoint Aura. Elle attrapa la main de Enzo. « Attends, pas maintenant... », dit-elle en l'approchant d'elle. « Tu m'as manqué, je veux profiter de toi un peu avant que tu m'abandonnes »
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Jeu 2 Avr 2020 - 5:13 | |
| C’était étrange, cette sensation de flotter à quelques centimètres au dessus du sol, ces fourmillements dans mon ventre à chaque fois que mon téléphone affichait un nouvel sms de Livio. Nous ne pouvions flirter ouvertement sous le nez de mon frère, alors nous avions très rapidement et naturellement adopté cette solution de repli. Malgré tout, Livio parvenait à me faire rougir à distance, et Enzo, j’en étais sûre finirais pas remarquer quelque chose. Il fallait que je me calme. Je croisai le regard du milanais au moment où je répondais à Colin, le pote lourdingue de mon jumeau. La situation le faisait sourire. Il était encore plus beau quand il souriait. Même avec son œil au beurre noir. Ok. Aura, ressaisis-toi. Tu vas te griller devant tout le monde. Heureusement, l’esprit de mon frère était occupé à autre chose. Je pouvais presque sentir son anxiété dans mon ventre. Le lien qui existait entre mon jumeau et moi était parfois si fort que nos émotions se mélangeaient. Je n’avais pas besoin de lui parler pour savoir ce qui se passait dans sa tête. Il discutait avec Livio, ce qui me rendait, moi, encore plus anxieuse que je ne l’étais déjà. Pour ne pas y penser, je me précipitai sur la porte d’entrée quand quelqu’un y toqua. J’allais ouvrir à Gisella et cette dernière m’étreignit avec amitié. Gisella était mon alliée, ce soir, et j’étais heureuse de la voir arriver. Je lui avais parlé de mon attirance pour Livio. Je manquai de m’étouffer avec ma salive en entendant les mots qu’elle me souffla à l’oreille, avec malice. — Je euh…non...mais euh… Mon visage chauffa d’un seul coup, et je me doutais, sans le voir, qu’il avait pris une teinte écarlate. Gisella sembla s’amuser de l’effet que sa question produisit chez moi. Mal à l’aise, j’attrapai la boite de gâteaux qu’elle avait apporté, suivis son conseil en respirant un grand coup et m’éclipsai dans la cuisine tandis que mon jumeau s’avançait pour l’accueillir. Légèrement tremblante, je posai la boite sur le plan de travail et attrapai un plat pour y transférer les pâtisseries. Je sursautai en poussant un petit cri quand la voix de Livio résonna derrière moi. Je me retournai à la hâte et fis tomber par terre le gâteau quand j’avais dans les mains. Mes joues roussirent davantage lorsque je constatais que la distance qui nous séparait était mince, très mince. — Tu…tu m’as fais peur, dis-je en posant une main sur ma poitrine. Mon cœur se mit tout à coup à battre la chamade. Ok. Nous n’étions plus en train de flirter par sms cette fois, il se tenait devant moi, un sourire mutin accroché sur le visage, irrésistible et si réel. Je m’étais imaginé la scène depuis la veille, ce moment où j’allais me retrouver seule avec lui. J’avais pensé à mille scénarii, mais dans chacun d’eux, il m’embrassait avec ferveur, soit en me planquant contre le frigo, soit en me serrant tout contre lui. Le moment était-il venu ? Non, c’était trop tôt. Bien trop tôt. Pourtant, j’en avais envie. Si intensément. Du coin de l’œil, par la porte de la cuisine ouverte, je vis Gisella accaparer l’attention de mon frère. Elle faisait tout pour nous laisser le champ libre. — Tu euh… Aura respire. Respire ! C’est pas le moment de t’évanouir. Je ne savais pas quoi dire, pas quoi faire. Ma timidité me paralysait. J’avais promis par sms que je ne le stopperais pas s’il tentait une approche. Ca n’était pas le moment de me dégonfler. Mécaniquement, je passai une main derrière mon oreille, comme pour replacer une mèche alors que mon chignon était impeccable. J’osai enfin lever les yeux pour rencontrer ceux de Livio. — Tu prends le risque de passer par la fenêtre alors ? dis-je en faisant référence à la menace qu’avait proférée mon frère à son pote qui m’avait draguer sous ses yeux.
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Jeu 23 Avr 2020 - 9:47 | |
| Livio arrive et je lui offre quelque chose à boire, il choisit un verre de vin. On voit bien qu'on est italiens, Aura, Livio et moi, on boit tous du vin tandis que le reste de mes amis ont préférés la bière. Je lui apporte sa coupe et lui avoue que je stresse de voir Gisella arriver. Il me dit que c'est bon signe. J'imagine qu'en un sens oui, ça veut dire que je tiens à elle et que je n'ai plus envie de tout gâcher avec mon ego... et ma stupidité, avouons-le. Ouais t'as raison. Je prend une gorgé de vin et lui apprend que je lui ai même dit les trois magiques hier. Il est surpris, mais il semble aussi content pour moi. J'arrive pas à retenir un sourire niait que je cache derrière ma main tout en frottant ma lèvre inférieure. Accro? T'exagères, je ne suis pas un harceleur non plus. À vrai dire, il avait probablement raison puisque quand je ne suis pas avec elle, je pense à elle. Rapidement, mon attention est plutôt dirigée vers Colin qui agace ma soeur. Je ne tolère pas et le lui fait d'ailleurs bien comprendre. Livio me dit de laisser tomber quand il voit bien que je n'arrive toujours pas à le lâcher du regard. Je lui fais un signe de la tête pour lui faire comprendre qu'il a raison. De toute façon je crois qu'il n'osera pas reparler à Aura de si tôt.
Gisella arrive tout juste au bon moment pour me changer les idées, je vois que ma soeur lui a déjà ouvert la porte et je me dirige vers elle pour la saluer. Mon ami me dit qu'il rejoint Aura à la cuisine, mais je l'écoute à peine, mes yeux sont rivés sur la reine qui vient d'arriver. Je passe ma main dans le dos de la brune et lui fait la bise. Au deuxième baiser, Ella semble faire exprès d'embrasser le coin de mes lèvres. Un frisson me parcourt le ventre, Livio a raison, je suis accro. Je lui offre un sourire en coin et lui demande si elle veut boire quelque chose. Une coupe de vin pour l'italienne. Subito, bellezza. Je me tourne pour partir vers la cuisine, mais Gisella me retient par la main, m'obligeant à me tourner face à elle. Je fronce les sourcils avec un regard interrogateur alors qu'elle me tire vers elle, plus près que le feraient de simples amis. Je me détend et lui sourit. Ça fait du bien d'entendre ces mots sortir de sa bouche. On s'est promis qu'on prendrait notre temps et qu'on commencerait par être amis avant de voir plus loin, mais j'ai l'impression que ni l'un, ni l'autre n'en a envie. Bien entendu, je ne me doute pas une seconde que la simple raison pour laquelle elle m'a retenue, c'est pour ne pas dérangé les deux tourtereaux qui se drague dans mon dos. C'est vrai? Je baisse la voix et lui dis, telle une confession; J'ai pas arrêté de penser à toi depuis notre conversation. C'est loin d'être un mensonge, je crois même qu'elle était dans mes rêves.
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Jeu 23 Avr 2020 - 12:42 | |
| « Etre accro, ce n'est pas être harceleur. Y a rien de malsain dans tout ça. » dit-il avec un sourire. Et au fond, même s'il ne le disait pas, Enzo devait être accro à Gisella. Retomber dans ses bras après tant d'années sans la voir en était déjà une belle preuve. Et le fait qu'il lui dise qu'il l'aimait était la preuve ultime. Toutefois, ils ne purent en parler davantage puisque Colin entra en jeu. La colère d'Enzo et les menaces proférées vers lui auraient peut-être dû pousser Livio à prendre du recul, à ne pas se jeter dans la gueule du loup. Mais c'était plus fort que lui. Les beaux yeux d'Aura valaient bien plus que ces menaces. Les sms échangés avec elle, teintés de flirt, n'étaient pas suffisants aux yeux de l'italien. Il avait ce besoin viscéral de l'approcher, de lui parler, de la regarder. Jouer l'homme distant, absolument pas intéressé, était décidément un rôle bien difficile. Alors, quand Gisella arriva et qu'elle accapara toutes les pensées de son ami - merci Gisella ! - Livio, lui, en profita pour filer dans la cuisine, non sans clamer haut et fort qu'il allait apporter son aide. Mais bien sûr, Livio ! Arrivé dans la cuisine, il fit son petit effet. « Je ne voulais pas te faire peur. » dit-il en riant, s'approchant d'elle pour nettoyer ses dégâts. Quand cela fut fait et qu'il se trouva proche, très proche d'elle, il sentit pertinemment qu'il ne la laissait pas indifférente. Il aimait voir ces gestes gauches, ces phrases qu'elle ne terminait pas et ce regard fuyant. Livio avait l'habitude d'avoir près de lui des femmes sûres d'elles, trop sûres d'elles, même. Aura détonnait totalement. Et c'était cette timidité,cette sensibilité et cette maladresse qui le faisaient complètement craquer. Il n'en donnait pas l'air, Livio, avec son sourire malicieux et sa nonchalance, mais au fond, il n'en menait pas large. Il était aussi paumé que la belle italienne. Seulement, il savait qu'il n'avait pas cinquante ans devant lui, que Gisella ne pourrait retenir l'attention d'Enzo bien trop longtemps. Et à côté de cela, il ne savait pas vraiment ce que Aura voulait. Il mourrait d'envie de l'embrasser, d'éveiller ce souvenir vieux de sept ans, quand il avait ses lèvres tout contre les siennes. Il voulait retrouver cette sensation grisante. Mais il ne voulait pas la brusquer, l'effrayer ou qu'elle croit que ce ne sont que les pulsions d'un mâle qui veut simplement la mettre dans son lit. Ce n'était pas ça. Loin de là. Et la question de la brune le lança sur le sujet, par le biais des menaces proférées par Enzo. Est-ce que cela valait le coup de se mettre son ami à dos ? Peut-être, même si ce schéma-là ne lui plaisait pas. Alors qu'il soutint son regard, il hocha doucement la tête et lâcha du bout des lèvres : « Oui, je prends le risque. » Il regarda derrière lui, jetant un bref coup d'oeil vers la porte. C'était sûrement maintenant ou jamais. Il reposa son regard sur Aura, toujours un sourire aux lèvres. Il se pencha légèrement pour récupérer la boîte de pâtisseries afin de lui laisser plus d'espace, mais il s'arrêta dans son élan en constant qu'il n'était qu'à quelques centimètres de son visage. Il sonda son regard, afin d'essayer de comprendre ce qu'elle voulait, puis murmura : « Quitte à passer par la fenêtre, autant que ce soit pour une bonne raison. » Sur ces mots, sa main libre vint entourer sa taille pour l'amener tout contre lui, alors que sa main plâtrée se dressa à hauteur de son visage pour frôler sa joue. Pris dans son élan, il combla la distance entre eux et l'embrassa, dans un baiser teinté de timidité. Mais le sentiment d'urgence et le flirt qui avait nourri leurs échanges le poussèrent à être bien vite plus langoureux, les laissant ainsi se porter par cette ferveur qui les animait depuis quelques jours... |
| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Dim 26 Avr 2020 - 20:30 | |
| Le visage d'Aura tournait au rouge cramoisi, Gisella s'en délectait, riant de plus belle. Enzo la tuerait, s'il savait qu'elle était au courant non seulement de l'attraction entre Livio et sa soeur, mais qu'elle était aussi l'alliée et l'oreille attentive du duo. Et, encore plus, en sachant qu'elle conseillait à la dernière des Luciano de se laisser aller avec le meilleur ami de son frère et qu'elle la guidait sur les routes hasardeuses de la sexualité, petit à petit. Aura s'empressa de prendre la boite de pâtisserie des mains de Gisella et quitta vers la cuisine, laissant la Sicilienne seule dans l'entrée de l'appartement, à regarder autour. Elle remarquait Livio, lui faisait un signe de tête en guise de salutation, mais tous les autres étaient inconnus à ses yeux. Mis à part Enzo qui s'approchait déjà de la brune. Il faisait quelques pas vers elle et tout son corps s'enflammait, elle revoyait les conversations précédentes, les mots doux qu'ils s'étaient échangés par écrit, mais encore jamais dit à haute voix depuis leurs retrouvailles, et qui résonnaient sans cesse dans son esprit. En bon Italien, Enzo lui propose de lui servir à boire, ce qu'elle acquiesce, demandant du vin, bouteille qui seraient sans doute seulement consommée par eux quatre, typique de leur culture. Levant les yeux vers la cuisine, elle remarqua Livio et Aura en pleine discussion, ce n'était pas le moment de les déranger. Gisella remplit son rôle d'alliée, retenant Enzo par la main. Ce qu'elle lui dit, par la suite, était vrai, même si elle précipitait l'échange pour sauver la peau d'Aura et, surtout, celle de Livio. Il lui avait manqué, Enzo. Plus qu'il ne le pensait. Gisella hocha la tête à la question de son amant, un sourire timide sur ses lèvres, et ferme les yeux le temps de sa confession qui chatouille son bas ventre. Quand elle les ouvrit à nouveau, les lèvres de Livio s'étaient posées sur celles d'Aura dans un baiser timide, aussi timide que le sourire sur le visage de l'ex-avocate quand elle avait entendu la confession d'Enzo. « Moi aussi, je n'ai pas arrêté de pensé à toi », fit-elle en resserrant son étreinte sur la main de l'Italien. Elle s'assura que Livio et Aura ait retrouvé une distance raisonnable pour adresser la cuisine. « Tu veux que je t'accompagne en cuisine ? J'irais saluer Livio au passage. »
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| | | Invité | Sujet: Re: Qui dove me la luccica (enzo, livio, gisella & aura) Mar 12 Mai 2020 - 7:20 | |
| J’avais imaginé ce moment dès lors qu’Enzo avait accepté que nous invitions ses amis à l’appart pour une soirée. Les films avaient commencé à se jouer dans ma tête dès que Livio avait accepté l’invitation. J’étais plutôt douée pour rêver, et cela depuis que j’étais petite. J’étais capable de me faire tout un monde, dans ma tête, et de faire en sorte que tout fonctionne comme je le souhaitais. Mon problème était souvent de matérialiser tout ça, de concrétiser ces choses que je fantasmais dans le monde réel. Cette étape-là, bien souvent, coinçait. Cela me faisait peur, je devais l’admettre. J’avais envie que Livio m’embrasse ce soir, les sms que nous échangions depuis quelques jours, et encore plus ceux que nous nous étions envoyés ce soir, nourrissait de plus en plus cette envie mais je ne pouvais nié la boule que j’avais dans le ventre. Le stress qui saisissait tous mes membres et qui me faisait bégayer. L’appréhension me rendait gauche…enfin, encore plus que d’ordinaire, disons. Malgré tout, cela ne semblait pas faire reculer Livio qui se retrouva bientôt si proche de moi que je pu sentir son souffle sur ma joue. Ma respiration, à moi, s’arrêta aussitôt. Mon coeur battait si fort dans ma poitrine que je pouvais sentir le sang pulser jusque dans mes tempes. J’avais chaud d’un seul coup et mes joues devant être rouges écrevisse. En moins de temps qu’il ne me fallu pour le réaliser, les lèvres du milanais fur sur les miens et le monde s’effaça autour de moi. Le sol sembla se dérober sous mes pieds, comme si mes jambes n’étaient soudain plus capable de me porter. Heureusement, la main de Livio dans mon dos me ramenait fermement à la réalité. Ses lèvres cherchaient les miennes dans un mélange de douceur et d’avidité. Mais une chose était sûr, la réalité dépassait le rêve haut la main. Quand le contact se rompit, mes joues étaient encore en feu et je mis une seconde avant de retrouver la terre ferme. Je m’écartai doucement de Livio, un sourire heureux aux lèvres. Un petit moment plus tard, Gisella entra dans la cuisine, incarnant parfaitement son rôle d’éclaireur. Le signal lancé, j’imposai à nouveau une distance entre Livio et moi, à contre coeur. J’affichai un large sourire, puis me saisi du plat dans lequel j’avais déposé les pâtisseries apporter par Gisella. — La bouteille a été finie, dis-je à Enzo quand il entra dans mon champ de vision, tu en ouvres une autre ? Je devais avoir l’air normal et espérai sincèrement que ma voix de trahissait pas mon émotion. Mes directives donné, je retournai au salon pour déposer le plat sur la table basse, jetant un dernier regard en cuisine et croisant celui de Livio avec complicité.
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