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Si ton voyage t'avait fait découvrir de nouvelles choses, celle que tu avais gardé en tête en revenant à Bowen, c'était la consommation d'un joint de temps en temps. Tu n'étais pas une grande adepte de la drogue en général, parce que le sport te fournissait déjà ce dont tu avais besoin. Mais depuis ton accident, le sport se faisait plus rare. Tu avais mis du temps à comprendre le ressenti de Lisandro, ça ne serait jamais plus pareil. Tu ne pouvais pas vraiment pratiquer un sport seule en fauteuil, alors tu n'en faisais presque plus. Mais tu avais besoin de planer un peu, de t'évader. Et s'il y avait une personne à qui tu pouvais demander un coup de main, c'était bien à Jeremy. Tu ne mis pas longtemps à te rendre à son club même si tu ne l'avais pas vu depuis plusieurs années maintenant. Il ne devait même pas savoir que tu avais eu un accident. Mais tu étais aussi à blâmer, tu ne pouvais pas te prétendre son amie puisqu'après la mort d'Amélia, tu n'as jamais été prendre de ses nouvelles. Aujourd'hui, tu venais le voir par intérêt et tu te trouvais horrible d'agir ainsi mais tu ne savais pas vers qui te tourner. Entrant dans le club, tu essayais de te frayer un chemin à travers les tables, les hommes de main te reconnaissant, ils t'indiquèrent de la tête, la table où se trouvait le boss. Tu t'y rendais donc sans attendre. « Salut Jeremy ! Ça faisait longtemps ! » soufflais-tu avec un léger sourire aux coins des lèvres. Il n'y avait pas à dire, le temps le rendait encore plus beau. « Comment vas-tu ? Et ton petit ? » Tu ne savais même plus si c'était un petit gars ou une petite fille, faut dire qu'avec l'arrivée d'Amélia dans sa vie, tu avais bien pris tes distances. Elle était quand même venue chez toi pour te menacer si jamais tu osais encore tourner autour de son mec. Tu te rappelais à quel point cette fille là n'avait pas eu froid aux yeux et tu l'avais trouvé irrésistible à ce moment là. Elle t'avait fait plus d'effet que lui et pourtant tu en avais passé des soirées avec Jerem'. Tu avais l'impression de replonger dans le passé en un clin d'oeil.

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Ma vie s’était mise en place dans une sorte de routine. Il y a encore quelques années, j’aurais tout fait pour changer ça, quitte à prendre les pires décisions imaginables, mais aujourd’hui … Aujourd’hui, je dois bien avouer que la routine à de bon côté … Oh bien sûr, ma routine a moi n’est pas celle de tout le monde mais j’y prend gout et ça m’aide à ne pas réduire à néant les efforts que j’avais fait. Changer prenait un temps infini mais revenir à son état sauvage, cela ne prenait que quelques secondes et une bonne dose de décisions discutables.

« Salut Jeremy ! Ça faisait longtemps ! » Je tiquais légèrement à cette voix familière alors que j’étais plonger devant un peu de comptabilité. Tout ce que j’adorais, vous vous doutez bien … Refermant le dossier devant moi, je levais la tête pour poser mes yeux sur son visage d’ange, ses yeux de biche, son magnifique sourire et ce truc en plus qu’elle avait toujours eu. Sans m’en empêcher, mon regard s’intensifia sur elle, l’englobant tous entière, l’observant sans faire de commentaire. Un sourire apparu sur mon visage. « Ça alors … Est-ce que je rêve ? » La taquinais-je alors qu’elle s’approchait de moi. « Comment vas-tu ? Et ton petit ? » Me demanda-t-elle ensuite. Je glissais une main dans mes cheveux. « Comment je vais ? Voyons voir, plutôt pas mal. Il s’est évidement passer beaucoup de chose depuis le temps mais maintenant, ça va. » Lui répondis-je alors qu’elle savait à mo avis que c’était beaucoup plus compliqué que ça. Ca l’était toujours avec moi. « Mes fils vont bien aussi. L’ainé est toujours aussi chiant et le dernier a bien grandit. Une maison remplit de mec, je te laisse imaginé … Surtout quand on a mes gènes ! » Avouais-je, amusé. Je lui souris. Ouais, ce n’ était pas tout les jours faciles et parfois me retrouver dans le boulot m’offrait une porte de sortie bienvenue. Il semblait que dernièrement, les surprises en tout genre s’enchaîner.

Je me tournais totalement vers elle. « Est-ce que je peux t’offrir à boire ? Autre chose ? Je pense que tu as des choses à me dire n’est-ce pas ? » La regardais-je intensément mais sans en dire plus. Elle devait bien avoir une raison pour revenir ici, reprendre contact avec moi après tout ce temps. Je ne l’obligerais pas à tout déballer sauf si elle le décidait elle-même. « Alors, et toi, comment ça va ? » Demandais-je, plutôt heureux de la voir et désireux de prendre de ses nouvelles.

Son regard n'avait pas tardé à se lever pour se poser sur toi et dès que tes yeux ont croisés les siens, tu te sentais absorbée. Tu n'avais pas ressenti ça face à un homme depuis un bail. Jeremy avait toujours eu cet effet là sur toi, même si pendant longtemps, tu t'étais évertuée à le repousser. Peut-être parce que tu savais que si tu ne le faisais pas, si tu succombais, alors tu aurais du mal à t'en défaire. Jeremy était typiquement le genre de mauvais fréquentation que tu aimais avoir mais qui n'était jamais bonne pour toi. Tu avais longtemps lutté pour te protéger. Aujourd'hui, tu te demandais, en le revoyant, si ça avait vraiment valu le coup. « J'en avais presque oublié les traits de ton visage. » soufflais-tu, un sourire sur le visage. Très rapidement, tu demandais de ses nouvelles, ainsi que de ses enfants, oubliant même qu'il y en avait deux. Preuve que ça faisait vraiment longtemps. « Je suis heureuse de savoir que ça va bien, je me doute que les choses n'ont pas toujours dû être facile, je suis désolée de ne pas être venue te voir plus tôt. » C'était bien facile de s'excuser mais malgré tout, elles étaient sincères. « Trois mecs, ça doit être sacrément explosif oui ! » D'autant plus s'ils avaient son caractère. Mais en y repensant, Amélia avait aussi un bon caractère alors ça n'aurait sûrement pas été facile la vie de famille à quatre. Rien que de l'imaginer, cela te fit sourire. Pour autant, savoir qu'il s'en sortait bien te soulageait, tu avais longtemps eu peur qu'il ne sombre, qu'il ne tienne pas le coup mais il était bien plus fort que tu n'avais pu le croire. « Je ne dirais pas non à un cocktail maison, vous avez toujours eu les meilleurs de la ville. » Une chose que tu ferais aussi quand tu pourrais remarcher, si tu peux le faire un jour, ce serait de revenir dans le club de Jeremy, de monter sur une table et de danser comme tu n'as jamais dansé de ta vie, laissant l'alcool couler le long de tes veines. Tu aurais l'impression d'avoir à nouveau vingt ans et ce sentiment te rassurait. « Disons que la vie n'a pas été facile non plus de mon côté mais comme tu peux le voir, je le vis plutôt bien, c'est pas si pire dirons-nous. » ajoutais-tu en haussant doucement les épaules. Ton accident avait eu lieu il y a près de deux ans maintenant, ce n'était plus quelque chose de nouveau, tu t'y étais habituée, même si pour lui ça devait être étrange de te découvrir ainsi. Pour autant, tu ne te laissais plus abattre. Maintenant il y avait une petite lueur d'espoir au bout du tunnel et tu allais t'y accrocher tant que tu le pourrais. « J'vais pas tourner autour du pot, tu te doutes que si je suis là aujourd'hui, c'est parce que j'aimerais faire appel à tes services, y a qu'en toi que je peux avoir confiance. » Tu préférais jouer carte sur table, tu étais très heureuse de le revoir et tu avais vraiment envie de prendre de ses nouvelles mais tu voulais être aussi honnête que possible.

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« J'en avais presque oublié les traits de ton visage. » Un sourire apparu aux coins de mes lèvres. Amusé, je la regardais avant de poser la main sur mon torse, sur le cœur, faussement touché par ses mots. « Tu me blesses Sawyer ! Je n’ai jamais oublié ton joli minois pour ma part. » La taquinais-je, comme a mon habitude, flirtant, taquinant. C’était ma façon de faire, ce que j’étais. Un beau fouteur de merde. Je lui donnais donc les dernières nouvelles me concernant. Je remarquais que ça me plaisait assez de rattraper un peu le temps perdu avec elle. « Je suis heureuse de savoir que ça va bien, je me doute que les choses n'ont pas toujours dû être facile, je suis désolée de ne pas être venue te voir plus tôt. » Je la rassurais d’un geste de la main. « Ne t’en fais pas, je ne t’en veux pas. Et puis, aujourd’hui, ça va mieux. C’est le principal. » Avouais-je en haussant les épaules, ne souhaitant pas m’éterniser sur les épreuves que j’avais vécu, préférant de loin m’ancrer au présent, ce que j’avais mis toute une vie à pouvoir faire. « Trois mecs, ça doit être sacrément explosif oui ! » J’éclatais de rire et hochais la tête. « Oh que oui ! Surtout le dernier, il est petit mais c’est un mixte de moi et d’Amélia donc je te laisse imaginer … » Je roulais des yeux, n’osant à peine imaginer comment se passerait les choses quand mon dernier serait adolescent.

C’était maintenant à mon tour de lui demander de ses nouvelles. Je lui proposais avant qu’on ne reprenne notre discutions si elle voulait boire quelque chose. « Je ne dirais pas non à un cocktail maison, vous avez toujours eu les meilleurs de la ville. » Je souris et hochais la tête. Je fis signe à l’une de mes serveuses. « Deux cocktails du jour s’il te plait Holly. » Elle sourit et repartit vers le bar. J’étais de nouveau seul avec Tiffany. « Disons que la vie n'a pas été facile non plus de mon côté mais comme tu peux le voir, je le vis plutôt bien, c'est pas si pire dirons-nous. » Je l’observais et effectivement, elle semblait aller plutôt bien malgré le fauteuil sur lequel elle était assise. Je lui souris. « Tant mieux. Cela ne m’étonnes pas de toi. » Lui dis-je en esquissant un sourire en coin. Je passais ensuite une main dans mes cheveux alors qu’Holly revenait avec nos verres. « Merci ma jolie. » Un clin d’œil, un rire et elle repart. Je me reconcentre sur Tiffany, plus sérieux. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » M’enquis-je avec de tempérer. « Enfin si ça te gène pas d’en parler. T’es pas obliger. » Lui assurais-je pour qu’elle ne se sente pas mal à l’aise si en parler était encore douloureux.

« J'vais pas tourner autour du pot, tu te doutes que si je suis là aujourd'hui, c'est parce que j'aimerais faire appel à tes services, y a qu'en toi que je peux avoir confiance. » Je reposais mon verre duquel j’avais siroté quelques gorgées pour la regarder. Effectivement, même si je n’en avais rien dis, je me doutais bien que sa visite était bien plus qu’une simple visite à un vieil ami. Je hochais la tête. « Vas-y, parles. Tu sais que si je peux t’aider, je le ferais. Quel est le problème ? » Lui dis-je, l’encourageant à me parler sans craintes. Ce que peu de personne pouvait faire.

Ton regard ne quittait plus son visage, même si tu le pouvais, tu n'en avais pas envie. Avoir Jeremy te rappelait le souvenir d'une vie où tu pouvais marcher. Une vie qui te semblait plus agréable. Une vie où tu faisais la fête sans te soucier du reste. Aujourd'hui tu avais une vie parasité par d'autres chose comme ton fauteuil, ou encore ta relation avec Aaron. Ou plutôt non-relation si on voulait être précis. « Il faut croire que je marque plus les esprits que toi, mon cher. » ajoutais-tu avec un petit sourire narquois en le voyant faire son petit numéro. Tu n'avais pas réalisé à quel point il t'avait manqué. Tu avais l'impression d'agir différemment en sa compagnie, tu te sentais plus frivole, ta voix se faisait plus mielleuse. « C'est le principal alors ! J'imagine que d'avoir que des hommes à la maison ça ne doit pas aider non plus ! » Tu n'avais jamais connu la vie avec ton demi-frère, tout au plus c'était quelques semaines pendant les vacances d'étés mais jamais très longtemps. Alors lui et ses deux garçons, ça devait donner à la maison, ce qui te fit sourire. Après avoir commandé des boissons, il se tourne à nouveau vers toi, qui ne l'avait toujours pas lâché du regard pour te demander ce qui t'étais arrivée. « Ce n'est pas indiscret, ne t'inquiètes pas, maintenant je vis avec. J'ai fais une chute lors d'un concours d'escalade avec ce bon vieux Woody, et j'ai perdu l'usage de mes jambes. » C'était une banalité pour toi maintenant, tu le disais sans le moindre tremblement dans la voix. Tu avais fini par accepter ta faute et par vivre avec. Mais tu ne perdais pas l'espoir de remarcher un jour, tu savais qu'une opération se présenterait à toi et qu'elle te sauverait peut-être la vie. « C'est pas vraiment un problème, j'aurais besoin d'un peu d'herbe disons. » Tu avais fini ta phrase en chuchotant, comme si tu voulais être discrète pourtant tu savais que tu n'avais rien à craindre dans ce club. C'était d'ailleurs pour ça que tu étais venue le voir lui. Pourtant, tu savais le caractère illégal de ta demande et tu ne pouvais t'empêcher de vouloir faire ça le plus discrètement que possible.

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Je la regardais, faisant le tour des changements qui attiraient mon œil. Il y en avait. C’était inévitable. Elle n’était plus la même tout comme je n’étais plus le même moi aussi. Pourtant, en sondant son regard et dans sa répartie, elle était toujours là, toujours la même. Espiègle et prenant la vie du bon côté. J’en étais soulagé. « Il faut croire que je marque plus les esprits que toi, mon cher. » J’éclatais de rire en levant les mains, amusé. « Ça je n’ai aucun mal à la croire. Tu n’es pas du genre qu’on oublie facilement ma belle ! » Lui assurais-je, hilare. Oui, Tiffany ne laissait personne indifférent. Pas moi en tout cas. Un visage d’ange, une énergie incroyable que, j’étais heureux de le constater, les coups dures n’avaient en rien entâchés. On parla ensuite de nos vies, enfin plutôt de la mienne. Je lui racontais mon quotidien de businessman/père, lui confiant que de n’avoir que des mecs à la maison n’était pas de tout repos. « C'est le principal alors ! J'imagine que d'avoir que des hommes à la maison ça ne doit pas aider non plus ! » Je hochais la tête. « Clairement pas, non. Mais d’un autre côté, je ne changerais ça pour rien au monde. » Avouais-je en haussant les épaules, souriant. Rien n’avait jamais été facile pour moi et ce que j’avais gagné, je l’avais eu aux prix de bien du sang et de larmes. Jamais je ne tiendrais tout cela pour acquis et c’était pour cela que je faisais de mon mieux pour ne pas faire marche arrière.

Le fauteuil sur lequel était installé Tiff me brisa un peu le cœur. Elle semblait s’en être accommodée mais je me doutais que cela n’avait pas dû être facile pour elle. Elle était si pleine de vie et maintenant elle devait se sentir un peu coincé parfois. Curieux, je lui demandais ce qu’il s’était passé tout en lui assurant qu’elle pouvait tout à fait ne pas m’en parler si c’était trop gênant ou douloureux pour elle. La dernière chose que je voulais c’était qu’elle se sente mal à cause de ma curiosité. « Ce n'est pas indiscret, ne t'inquiètes pas, maintenant je vis avec. J'ai fais une chute lors d'un concours d'escalade avec ce bon vieux Woody, et j'ai perdu l'usage de mes jambes. » Je la regarde, désolé pour elle. « Waw. Tu pourras sortir de ce fauteuil un jour ? Que disent les médecins ? Je suis vraiment désolé pour toi. » Lui dis-je, sincère, n’imaginant pas ce qu’elle avait dû endurer. Une nouvelle preuve qu’elle était forte. « Mais bon, t’es toujours incroyablement canon donc … J’imagine qu’il y a pire. » Soufflais-je en souriant en coin pour changer de sujet, ne voulant pas lui rappeler de mauvais souvenirs et plomber l’ambiance.

Elle commença à me parler de la raison de sa visite. Quoi qu’elle soit, je serais heureux de l’aider si je le pouvais. « C'est pas vraiment un problème, j'aurais besoin d'un peu d'herbe disons. » Je la regardais, amusé. Il me semblait que dernièrement, certaines des femmes ayant été dans ma vie reviennent vers moi pour que je les fournisse. Même si les situations étaient totalement différentes. Charlize était dans une spirale destructrice, Tiffany, elle, c’était autre chose. « Je vois … Donc c’est pour ma came et pas pour mes beaux yeux que tu es là. Tu brises mon cœur fragile Sawyer, encore. » Clamais-je, laissant ressortir mon tragédien intérieur. Je ris et me penchais vers elle, les sourcils froncés, soucieux. « Est-ce que c’est à cause des douleurs ou c’est juste pour t’éclater de temps en temps ? » Lui demandais-je, détestant l’idée qu’elle souffre. « Combien tu en voudrais ? » Lui demandais-je, reprenant mon côté businessman alors que je me recule sur ma chaise, déposant mon dos contre le dossier et tendant la main pour prendre mon verre.

HJ : sorry d'avoir été si longue a rep :hug:

Sujet: Re: it seems good to see you again -r. Jeu 1 Oct 2020 - 22:07

Tu l'avais dit sur le ton de la plaisanterie, tu n'en pensais pas un mot. Si tu marquais tant les esprits, tu serais sûrement courtisée de toute part et ce n'était pas vraiment le cas. Et tu te doutais que Jeremy devait aussi laisser quelques souvenirs dans la vie de ceux qu'ils avaient pu croiser. En tout cas, tu n'as jamais pu l'oublier, tu as réussi à le mettre de côté dans un coin de ta tête pendant plusieurs mois mais ça ne voulait pas dire que tu l'avais complètement occulté. Si tu voulais le voir, tu savais très bien où le trouver. La preuve, tu l'avais bien fais ce soir. Après quoi, tu prenais des nouvelles de sa famille, de sa vie de jeune papa et de combien ça devait être éprouvant de vivre avec des garçons. Tu n'avais pas d'enfants et tu n'imaginais pas en avoir un jour, ce n'était pas un but à atteindre pour toi dans ta vie. Tu aimais ta tranquilité. « C'est gentil mais ça va presque faire un an maintenant, c'est mon quotidien. Quant à la vie sans fauteuil, c'est un futur envisageable, je devrais me faire opérer dans quelques mois pour libérer la pression sur la colonne vertébrale et avec un peu de chance et pas mal de séances, je pourrais peut-être retrouver l'usage de mes jambes. Ce n'est pas une garantie à ce stade là. » Tu lui avais dit ça avec une voix assez douce, tu ne voulais pas donner de faux espoirs aux autres, tu ne t'en faisais déjà pas pour toi alors tu ne supporterais pas l'optimisme des autres. « Et toi tu sais toujours charmer ! » D'ailleurs tu te demandais pourquoi il n'avait personne à son bras pour l'accompagner dans la vie. Peut-être qu'il ne s'était pas encore remis de la mort d'Amelia. Ou alors peut-être qu'il était juste très discret. Entre lui et toi il y a toujours eu cette alchimie et ça vous faisait du bien de vous retrouver comme ça. Tu devrais le revoir plus souvent. « Mais je n'ai pas dis que je ne venais pas pour tes beaux yeux, j'en profite pour faire ma petite affaire, après la reste de la soirée est pour nous ! » Tu plongeais ton regard dans le sien, dessinant un grand sourire sur ton visage. Tandis que ta main se rapprochait dans la sienne. Et dire qu'avant c'était toi qui essayait de garder tes distances lorsqu'il te faisait des avances, ce soir tu étais prête à tout pour la briser. « Plutôt pour me détendre et pas grand chose, de quoi tenir quelques soirées je dirais » On voyait bien que tu ne savais pas comment t'y prendre. Tu ne savais pas vraiment quelle quantité demander, tu ne savais pas comment tu allais le doser, comment tu allais le consommer. Si juste un de temps en temps, ça t'irait, ou si tu comptait t'éclater la tête. De toute façon, si la marchandse te plaisait, tu savais très bien que tu pourrais te rapprocher à nouveau de lui pour faire ton affaire.

hj : ne t'en fais pas, je suis pas mieux pour ça it seems good to see you again -r. 649379823

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Je la regardais, m’en faisant pour elle en la voyant sur ce fauteuil. « C'est gentil mais ça va presque faire un an maintenant, c'est mon quotidien. Quant à la vie sans fauteuil, c'est un futur envisageable, je devrais me faire opérer dans quelques mois pour libérer la pression sur la colonne vertébrale et avec un peu de chance et pas mal de séances, je pourrais peut-être retrouver l'usage de mes jambes. Ce n'est pas une garantie à ce stade-là. » Ecoutant sa réponse, je me dis qu’elle avait vraiment beaucoup de courage. Bien sûr, je me doutais aussi qu’elle avait dû mettre un moment à accepter sa condition. Mais elle semblait plutôt sereine, positive et c’était rassurant. Je hochais la tête. « J’espère que ça s’arrangera. Tu es forte et déterminée. Si quelqu’un peut bien s’en remettre, c’est toi ! Et bientôt, tu danseras de nouveau sur mon bar. » Lâchais-je avec un sourire en coin.

« Et toi tu sais toujours charmer ! » Je ricanais avant d’hausser les épaules, malicieux. Je venais glisser une main dans mes cheveux avant de lui répondre. « Oh tu sais, on ne se refait pas. Je ne serais plus vraiment moi-même si je perdais ça, pas vrai ? » Me confessais-je, amusé. Croyez—le ou non mais il y a des fois ou je ne fais pas exprès, c’est simplement qui je suis. Je suis taquin, charmeur et ce sont de bonnes armes pour arriver à mes fins. Je ne serais pas ou j’en suis aujourd’hui sans ça. Taquin je le fus quand elle me demanda de la fournir en herbe et que, comme souvent, je ramenais ça à moi, faisant mine d’être déçu qu’elle ne soit pas là exclusivement pour moi. « Mais je n'ai pas dit que je ne venais pas pour tes beaux yeux, j'en profite pour faire ma petite affaire, après le reste de la soirée est pour nous ! » Je souris, content qu’elle soit à mes côtés ce soir. La revoir me faisait tellement plaisir ! La complicité que nous avions m’avait manqué. Elle avait parfois été houleuse mais j’étais apprécié les choses faciles et fades. Mes anciennes histoires que cela soit en amour ou en amitié en sont la preuve. Non, rien n’est jamais facile pour moi et si parfois j’en viens à le regretter, je sais au fond de moi que c’est ce qui me maintient en vie. Aussi délirant que cela puisse être pour les autres. Ses yeux se fondent dans les miens alors qu’un sourire illumine son visage et je souris, secouant la tête. « Voila un programme bien alléchant. » Remarquais-je, amusé.

Avant de la fournir, je cherche à savoir de combien elle a besoin et l’usage qu’elle en fera. C’est une amie et je voulais m’assurer qu’elle ne se mettait pas en danger. « Plutôt pour me détendre et pas grand-chose, de quoi tenir quelques soirées je dirais » Rassuré, je hochais la tête. J’esquissais un sourire, voyant qu’elle semblait perdue. Elle n’avait clairement pas l’habitude de faire ce genre de « deal ». J’étais plutôt content qu’elle soit venue vers moi. Elle pouvait me faire confiance. Je bu une autre gorgée de mon verre avant de le reposer sur la table et de me lever. « Bouge pas, je reviens. » Dis-je en serrant doucement sa main tendue vers moi. Je circulais entre les tables et me dirigeais dans mon bureau. Refermant la porte derrière moi, je me dirigeais vers mon coffre-fort. Rapidement, je tapais ma combinaison et déposé mon pouce sur le scanner biométrique. Nous n’étions jamais trop prudents. Un bip se fit entendre et je pu ouvrir la porte. Dans le bas du coffre, je tirais un petit sachet d’herbe considérant que cela devrait suffire à Tiffany pour l’utilisation qu’elle voulait en faire. Je refermais ensuite le coffre avec soins et retournais auprès de la jeune femme. Je me rassis en face d’elle avant de poser le petit sachet devant elle. « Madame est servie. » Dis-je en souriant. « Cela devrait suffire, mais sinon tu sais où me trouver. En tous cas, sache que c'est de la bonne marchandise, tu ne risques rien à part un bon moment. Tu peux en profiter sans craintes.» La rassurais-je pour finir. en me ne dépâtissant pas de mon sourire.

Sujet: Re: it seems good to see you again -r. Sam 21 Nov 2020 - 19:20

Jeremy avait toujours des mots rassurants, tu aimais l'entendre te dire que tu étais forte. Tu te connaissais assez pour savoir que tu l'étais, mais c'était toujours plaisant qu'on te le dise, surtout de la part de quelqu'un qui te connaissait aussi bien. Après tout, vous aviez été assez proche tous les deux pour qu'il le sache. « Je l'espère, ça me manque de ne pas pouvoir danser ! » Ce n'était pas la seule chose qui te manquait dans la vie depuis ton accident. Le sport aussi, tu ne passais pas deux jours sans en faire alors te retrouver clouer dans une chaise, ça t'avait fait un sacré choc. Tu avais finalement perdu pas mal de masses musculaires. Tu pouvais toujours en faire mais ça n'avait pas la même saveur. Le sentiment d'accomplissement à la fin n'était pas la même. Tu n'avais pas su te motiver, tu avais préféré mettre ça de côté en attendant le jour où tu pourrais recommencer. « C'est bien vrai, oui. » Si Jeremy n'était pas charmeur, alors effectivement, il ne serait pas le même. Et bizarrement, tu n'arrivais pas une seule seconde à l'imaginer sans ce trait de personnailté. Il lui allait comme un gant. Et sans ça, vous n'auriez pas cette complicité tous les deux. « Il suffit de trouver les bons mots et j'arrive toujours à te changer les idées. » ajoutais-tu avec un grand sourire. Très vite, il te demandait de ne pas bouger, tu lui aurais bien répondu que de toute façon, tu ne pouvais pas aller bien loin mais il était déjà parti. Il ne mit que quelques minutes avant de revenir vers toi, et de déposer un petit sachet. Tu le regardais avec un nouveau sourire, posant ta main sur le sachet, comme si tu voulais le cacher. Tu savais pourtant qu'entre les murs de ce club, tu ne risquais rien. « Pour la qualité, je n'en doutais pas, c'est bien pour ça que je me suis tournée vers toi. » Tu le lui avais vite dis d'alleurs, parce que tu savais que tu pouvais lui faire confiance. Tu n'avais pas peur d'y mettre le prix, ni même de venir le quémander. Mais au moins, tu ne finirais pas par fumer des herbes de provence ou tu ne savais quelle autre connerie. « Tu en partages un avec moi ? » lui proposais-tu doucement, avec un sourire charmeur sur le visage.

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