(hot) i wear a halo when you look at me (nevaeh)

Et toi, le sens-tu comme tu m’excites ? Oui, tu le sens et surtout tu le vois dans son regard qui semble capable de lire dans le fin fond de ton âme. Quand Nevaeh te regarde, tu as l'impression qu'elle te voit tel que tu es, qu'elle voit le vrai Juliann, celui qui n'a d'yeux que pour elle. Même s'il n'est probablement pas encore prêt à l'assumer. Par contre, bien que tu ne sois pas encore prêt à lui donner ta personne, dans son entièreté, ton corps, lui, est tout à elle. Chaque geste, chaque caresse, chaque gémissement sont dédiés à l'Australienne. Pour elle, rien que pour elle. « Tu me fais le même effet, Nev... » Dis-tu en soupirant de plaisir quand elle vient à nouveau unir vos corps. Tu ne peux pas lui montrer de la même façon, tu ne peux pas lui faire goûter à ton excitation, mais elle est pourtant bien là. Tu ne te rappelles pas avoir déjà bandé comme tu bandes aujourd'hui. Et tu es persuadé que l'attente n'est pas la seule responsable de cette érection. Alors une fois en elle, tu la laisses guider vos mouvements, onduler du bassin, pendant que tes mains et tes lèvres partent à l'assaut de sa poitrine. L'embrassant du bout des lèvres puis à pleine bouche, titillant le bout de ses seins pour les faire durcir davantage alors qu'ils pointent déjà vers toi. « Tu as des seins magnifiques... » Murmures-tu en continuant de les embrasser, de les lécher, alors que l'Australienne confirme aimer tes caresses et tes baisers. Tu sais que beaucoup d'hommes négligent cette partie du corps de la femme mais pas toi, pas alors que tu sais pertinemment que ça fait partie des zones érogènes de la femme et qu'un simple coup de langue peut suffire à la faire basculer vers l'orgasme. Après t'être allongé sur le dos, tu accentues vos mouvements de reins, continuant à caresser du bout des doigts la peau de Nevaeh. Elle est si belle, tellement belle que tu ne peux pas te retenir de le lui dire. Elle justifie cela par ta faute mais tu n'es pas d'accord. Ce qui la rend si belle c'est sa personnalité, son caractère et la façon dont elle s'offre à toi. Comme si son corps t'appartenait. C'est complètement déroutant mais tu te sens tellement chanceux de l'avoir à tes côtés. « Non, ta beauté tu ne la dois qu'à toi... » Rectifies-tu avec un léger sourire aux lèvres. Et alors que vos corps bougent en parfaite harmonie, tu sens le sexe de Nevaeh se contracter autour du tien, signe que l'orgasme la submerge. Il ne t'en faut pas plus pour basculer avec elle, éjaculant dans le préservatif. Vos respirations sont saccadées, vos regards ne se lâchent pas ou du moins, jusqu'à ce que le corps de la brune faiblisse et vienne se blottir contre ton torse. « Wow, c'est le mot, oui. » Dis-tu alors que ton corps est encore submergé par l'orgasme et que ta respiration parvient difficile à se calmer. « C'est ma faute, je sais... Je nous ai obligés à attendre mais quand je vois ce qu'il vient de se passer, je me dis que ça en valait la peine. » Ajoutes-tu en riant, passant une main sous son menton pour qu'elle te regarde et surtout pour retrouver ses lèvres avec tendresse. « C'était merveilleux. » Affirmes-tu en cherchant son regard. Et après avoir posé un autre baiser sur ses lèvres, tu laisses la brune se coucher à tes côtés sur le lit avant de retirer le préservatif, de faire un noeud et de le jeter au sol. Tu le ramasseras plus tard, là, tu as trop besoin de sentir Nevaeh blottie contre toi. Attirant son corps contre le tien, tu soupires de contentement en fermant les yeux.

Ça valait toutes les randonnées, tous les pique-niques sur la plage, toutes les balades en mer, toutes les baignades, toutes la glaces et toutes les vues de Holbourne Island. Juliann, Neveah, seuls à l'autre bout de Bowen, loin de tout ce qui pouvait rendre leur eux compliqué. Il faisait par de son excitation verbalement, ce qui arracha un sourire à la brune. Il n'avait ni besoin de lui dire ou de lui faire goûter, elle le sentait contre son propre sexe, son excitation, alors qu'elle le titillait, le faisait languir. Mais l'attente avait été assez longue, trop longue. Et rapidement Nevaeh le guida pour retrouver le chemin vers son intimité, le laissant la remplir, la posséder, faire d'elle sienne pour l'instant de leur étreinte. Elle avait l'impression de n'être que la seule, d'être unique, d'être spéciale à ses yeux. Et elle voulait y croire. À la façon dont il la regardait, à la façon dont sa queue était fièrement brandit vers elle, bien dure, bien droite, elle osait croire qu'elle était unique, spéciale, la seule à lui procurer un tel effet. Et alors qu'elle guida le tempo, Juliann s'emparait à nouveau des seins de la journaliste, les embrassant, faisant tourner sa langue contre ses mamelons, l'excitant davantage à croire qu'il souhaitait l'entendre jouir à nouveau rapidement. « Tu m'excites tellement quand tu me parles comme ça », vint-elle lui murmurer à l'oreille, alors qu'il la complimentait sur son corps qu'elle trouvait pourtant si banal. Beaucoup d'hommes négligeaient cette zone érogène, oui. Et même dans le peu qui osait la stimuler, rare étaient ceux qui le faisaient ainsi, à croire qu'ils se connaissaient intimement depuis toute une vie. Et pour l'instant, plus rien d'autre n'existe. Pas ces exs qui vous ont détruits, pas les non-dits concernant Pippa, pas même le reste du monde. Lui, elle, cette étreinte que la brune ne voudrait jamais voir se terminer. Juliann la complimentait, la trouvant magnifique, tellement belle, gênant la brune au passage. « Alors regarde-moi », lui demanda-t-elle, lui qui jurait que sa beauté, elle ne la devait qu'à elle. « T'es incroyablement sexy, tu sais pas l'effet que tu me fais », avoua-t-elle, la voix plus roque, prête à se laisser porter par l'orgasme qui venait à grand pas titiller, chatouiller son intimité alors que tous ses muscles se contractaient.

Elle succomba à l'excitation, il la suivit de près, presque à l'unisson. Et quand enfin la tension fut retombée, Nevaeh se laissa elle aussi retomber contre le corps de son amant, exprimant sa satisfaction. Comment avait-il pu lui faire autant de bien en si peu de temps, alors que toutes ses anciennes relation n'avaient pas eu la moitié de cette sensation? « C'est pas ta faute », souffla-t-elle alors qu'il ne se doutait même pas qu'en réalité, si elle n'avait pas été aussi maladroite, elle aurait tenté de le charmer il y a plus de dix ans. Il l'attirait vers elle, Nevaeh répondait à son baiser avec une tendresse absolue. « Merveilleux, oui », fit-elle alors que l'envie de tout lui raconter lui passait par la tête. Elle se blottit encore plus contre lui, la tête sur son torse, dessinant de ses doigts les tatouages qu'elle pouvait atteindre. « C'est la mienne. Ma faute, je veux dire », avoua-t-elle, le souffle toujours coupé. « Faut que je t'avoue un truc, Juliann », lâcha la brune en se redressant pour mieux le regarder, appuyée contre ses coudes. « J'ai un crush sur toi depuis le lycée. T'étais genre mon premier amour secret.. », avoua-t-elle en se cachant le visage entre ses mains. « Mais quand j'ai vu que Pippa s'intéressait à toi, j'ai préféré lui laisser toute la place.. Et j'ai jamais osé te le dire. » Ça, c'était elle tout craché. Les autres avant sa propre personne. « J'arrivais à peine à te regarder dans les yeux, une vraie nulle, je te jure! »

Et dire que vous aurez tout le week-end pour faire l'amour encore et encore, pour que tu déposes des baisers partout sur sa peau, pour que tu la sentes jouir contre tes lèvres ou autour de ton sexe. Quel week-end, qui s'annonce. Mais au-delà du sexe, ce sera également le moyen pour toi d'apprendre à mieux connaitre Nevaeh, de discuter de vos vies respectives, de ce qui vous fait vibrer ou vous met en colère. De tout. Et ces moments-là, tu sais à quel point ils sont précieux. Comme cet instant précis, d'ailleurs, alors que la jeune femme s'offre à toi et que tu t'offres à elle. « C'est parce que tu as un corps de rêve. » Murmures-tu à ton tour. Un corps qui te fait bander comme jamais, un corps que tu aimes autant toucher qu'embrasser. Et alors que tu la détailles des yeux, tu es obligé de reconnaitre qu'elle est vraiment belle. Le genre de beauté qu'on ne voit pas partout ni chez tout le monde. Le genre de beauté unique qu'on ne croise pas souvent dans une vie. Tout le monde n'est pas aussi beau intérieurement qu'extérieurement mais concernant Nevaeh, c'est bel et bien le cas et c'est ce qui la rend encore plus attirante. De quoi te faire perdre la tête. « Je veux te rendre folle. » Réponds-tu en plongeant ton regard dans celui de la journaliste comme elle te le demande. L'effet que tu lui fais, elle te le fait aussi. C'est comme si le plaisir de l'autre était au centre de toute votre attention. Vous n'essayez pas de vous faire jouir, vous, mais bien de faire jouir l'autre avant toute chose. Et c'est peut-être cela qui rend ce moment si unique, si fort. Tellement fort que l'orgasme ne met pas très longtemps avant de pointer le bout de son nez. En sentant le sexe de Nevaeh se contracter autour du tien, tu plonges avec elle, l'orgasme t'atteignant de plein fouet. Tes gémissements se mélangent aux siens, rapidement transformés par des soupirs et une respiration saccadée. Vous sortez de la douche et pourtant, tu te sens déjà transpirant. Tu aimerais faire couler un bain pour vous deux mais pas tout de suite, pour l'instant, tu profites simplement du corps de la jeune femme blottit contre le tien. Petit à petit, votre respiration reprend le contrôle, se faisant bien moins audible qu'auparavant. Heureux d'apprendre que cette partie de jambes en l'air a été aussi belle pour toi que pour Nevaeh, tu fermes les yeux, caressant du bout des doigts sa peau. Mais alors que la journaliste avoue que c'est sa faute si l'attente a été si longue entre vous, tu ouvres à nouveau les yeux, redressant légèrement la tête pour la regarder. « Je t'écoute. » Dis-tu, intrigué. Quand elle t'avoue qu'elle avait un crush pour toi au lycée et qu'elle se cache le visage, tu retires ses mains de celui-ci pour pouvoir la regarder. Et pour qu'elle voit ton sourire, pas du tout gêné par ce qu'elle t'explique. En fait, tu es plutôt heureux de savoir que tu ne l'as jamais laissée indifférente. Sans doute que s'il n'y avait pas eu Pippa, à l'époque, tu aurais pu craquer pour elle, toi aussi. « T'es pas nulle. Au contraire, c'est beau de s'être effacée pour ta meilleure amie. C'est un beau geste et j'espère que Pippa est consciente de la chance qu'elle a, de t'avoir dans sa vie. » Mais tu n'en doutes pas vraiment, ton ex est plutôt quelqu'un de reconnaissant. « Mais quand j'y pense, heureusement qu'on s'est retrouvé maintenant parce qu'à l'époque j'aurais pas été capable de te faire jouir comme aujourd'hui. » Plaisantes-tu avec une once de vérité, tout de même. « Et puis j'crois que tu es arrivée au bon moment dans ma vie. » Après ta rupture, tu avais vraiment besoin de rencontrer quelqu'un comme Nevaeh pour pouvoir te reconstruire.

« J'suis déjà folle de toi », faisait-elle entendre entre gémissements, soupirs, plaisirs qu'elle lui faisait part vocalement, incapable de se taire quand il la touchait de la sorte, incapable de contrôler les gémissements qui, petit à petit, se transformaient en cris de plaisir. Son corps était humide, ils auraient sans doute besoin de retrouver la douche pour se rafraichir - et se retrouver à nouveau nu l'un contre l'autre, à apprendre par coeur le tracer de leurs corps. Et à peine que l'orgasme était arrivé, Nevaeh avait de nouveau envie de le retrouver.

Juliann vint dégager le visage de la brune. Il souriait. Visiblement, il n'était pas surpris. Ou du moins, s'il l'était, il le gardait pour lui. Il ne semblait pas gêné non plus. À l'époque, Nevaeh connaissait plus d'une fille qui fantasmait sur le pompier. Déjà à l'adolescence, il était séduisant. Et encore plus maintenant que l'âge l'avait muri. « C'est moi qui a de la chance de l'avoir », fit Nevaeh. Il lui était toujours plus facile de trouver les qualités des autres - et de prendre l'ombre qui lui revenait quand il était question de sa meilleure amie. « C'était la moindre des choses, elle était très amoureuse. Et moi, j'ai pas été assez rapide... » Elle avait toujours été timide, Nevaeh, quand il était question de garçons. Autant elle fonçait à l'aventure, autant elle n'avait jamais eu de mal à parler devant une foule ou de rencontrer des nouvelles personnes, mais quand il était question de garçons qui lui plaisaient, elle devenait complètement muette. Heureusement qu'aujourd'hui, ce n'était plus totalement le cas. « Oh arrête, j'suis certaine que tu aurais fait mieux que le mec à qui j'ai donné ma virginité », gloussa Nevaeh, se joignant aux plaisanteries de Juliann. En réalité, la première fois, elle n'avait même pas atteint l'orgasme. Ni la deuxième. Ni la troisième. Il lui avait fallu du temps pour ressentir l'extase avec un garçon. « Toi aussi, tu es arrivé au bon moment », confirma la brune, se blottissant dans les bras de Juliann. « C'était quoi, ton activité préférée ici, quand t'étais petit ? », demanda l'Australienne, curieuse, la chair de sa peau qui se hérissait alors que son corps reprenait une température normale. « Petite, je pense que j'aurais adoré jouer dans cette maison. J'aurais été une chevalière courageuse qui affronte les dragons dans la forêt derrière la maison », fit-elle en souriant. Quand ils étaient petits, les Rutkowski jouaient à des jeux comme ça, surtout Woody et Nevaeh. Et jamais elle n'avait le rôle de la princesse en détresse. Ça, c'était évident.

J'suis déjà folle de toi. Les mots de Nevaeh te poussent à accentuer davantage encore tes coups de rein, à vouloir la faire basculer vers un orgasme intense et dont elle se souviendra. Tu veux que votre première fois ensemble soit inoubliable et le début d'une nouvelle aventure qui s'offre à vous. Tu veux que cette première fois soit suivie de nombreuses autres fois où vous vous offrirez l'un à l'autre sans retenues, sans peur. Et une fois l'orgasme atteint, tu espères que tous tes souhaits sont exaucés. Après vous être allongés sur le lit, l'Australienne t'explique qu'à l'époque, au lycée, elle éprouvait un crush secret pour toi. Tu ne peux pas dire que tu n'es pas étonné parce que tu ne l'as jamais soupçonné mais en même temps, à l'époque, sans prétention aucune, tu attirais déjà le regard. Néanmoins, savoir que tu ne laissais pas la journaliste indifférente est plutôt plaisant. Surtout quand on sait qu'aujourd'hui c'est toi qui es irrémédiablement attiré par elle. « Oui, peut-être. Mais tout le monde ne l'aurait pas fait... » Affirmes-tu à propos du fait que Nevaeh s'est effacée pour laisser sa meilleure amie vivre une belle histoire d'amour. Une histoire d'amour qui aurait pu finir à l'autel si Pippa et toi, n'aviez pas tout annulé à la dernière minute. Un choix que tu ne regrettes pas mais qu'il t'arrive, parfois, de remettre en doute. « Il n'a pas été à la hauteur ? J'suis sûr qu'il ne t'arrivait même pas à la cheville. » Réponds-tu en souriant, à propos de celui qui lui a volé sa virginité. A l'époque, tu n'étais pas très doué non plus, il faut bien l'avouer. Vous étiez encore dans la découverte, Pippa et toi. Heureusement, avec le temps, l'alchimie s'est installée et vous êtes devenus bien plus habiles. Quand Nevaeh se blottit dans tes bras, avouant que pour elle aussi, ton arrivée s'est présentée au bon moment, tu l'attires un peu plus vers toi, déposant un baiser sur le haut de son crâne. Il faut croire que vous vous êtes trouvés pile au moment où vous en aviez le plus besoin tous les deux. Pour pouvoir vous reconstruire ensemble. « Ma grand-mère a toujours été une grand-mère "cool", bien plus jeune dans son esprit que dans son corps. Alors, quand on se retrouvait tous les deux ici, on prenait les matelas des chambres et on se faisait un toboggan géant sur les escaliers. Le pire c'est qu'elle prenait autant de plaisir que moi. » Dis-tu en riant, rien qu'en y repensant. « Et dans le jardin on avait construit une cabane avec ma mère. J'y passais tout mon temps. J'crois qu'elle y est toujours, d'ailleurs. » Tu n'es pas certain mais il te semble l'avoir déjà aperçue au loin, dans le jardin, même si tu n'y as plus mis les pieds depuis des années. Tu ne sais même pas si elle tient encore la route ou si elle risquerait de s'effondrer si vous y mettiez les pieds. « Une chevalière, évidemment. » Dis-tu en souriant à ton tour, pas étonné du tout. Il faut dire que Nevaeh c'est le genre de femmes forte, indépendante, qui n'a besoin de personne pour avancer. « Et qui jouait le dragon ? L'un de tes frères ? » Demandes-tu en imaginant cette petite tête brune en train d'affronter les monstres les plus tenaces. Et c'est comme ça que vous vous lancez dans cette grande discussion concernant votre enfance, apprenant petit à petit à vous connaitre et à vous découvrir sous toutes les formes.

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