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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.

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grand kangou
Tiffany Sawyer
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MessageSujet: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyVen 10 Juil 2020 - 12:28

Des semaines, des mois avaient passés depuis la petite fête de Freja. Fête qui aurait pu tourner à la catastrophe mais par chance, les pompiers étaient vite arrivés sur place. Freja ne s'en sortait pas indemne, tu ne l'avais pas vu mais quelques personnes avaient mentionné des brûlures sur le bras. Tu avais été raccompagnée par Lux ce soir là, sans même avoir l'occasion de parler à Aaron. En même temps tu avais peu cherché à le mettre mal à l'aise en te trémoussant avec Lux mais ce n'était pas volontaire. Tu ne savais pas s'il serait présent, tu savais que les fêtes ce n'était pas son truc. Pourtant tu n'arrivais toujours pas à avancer dans ta vie. Il te manquait quelque chose. Et tu avais essayé de changer la donne. Tu avais rendu visite à certains de ses amis pour avoir des infos, pour essayer de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête mais aussi dans sa vie. Tu avais finalement eu un coup de pouce pour le prendre au piège. Il n'allait sûrement pas aimer cette idée mais vous n'aviez pas six ans, il fallait prendre votre courage à deux mains et discuter. Tu entendais la porte s'ouvrir, cachée, tu attendais qu'elle se referme pour sortir de ta cachette. Tu avançais à pas de souris pour te faufiler jusqu'à la porte d'entrée que tu fermais à clé avant de te retourner. Il avait avancé jusqu'à la cuisine, ou peut-être le salon. Tu fis quelques pas, l'avantage de ne presque plus avoir le fauteuil c'est que tu pouvais vraiment faire en sorte d'être discrète maintenant. « Tu ne vas pouvoir prendre la poudre d'escampette cette fois ! Aaron, il faut qu'on parle, ça ne peut plus durer tout ça. » Devant l'entrée, les bras croisés, tu espérais vraiment que Mali avait pensé à tout et qu'il n'y avait pas de fenêtre ou de porte secrète par lesquelles il pourrait s'enfuir.

@Aaron A. Grant

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyDim 16 Aoû 2020 - 21:46

La trahison de Maliyan
Comment est-ce que j'ai bien pu en arrivé à une situation pareil?
la proie
&
l'araigner
La dernière fois que j'ai vu Tiffany, c’était à la fête de Freja, en train de draguer une autre femme. Mais ce qui me reste tout le temps le plus en tête, c'est le fait que j'ai failli l'embrasser le soir d'Halloween sur le bateau... Alors qu'elle aime les femmes ! Et que je ne veux pas être en couple ou connaître la déception qu'à pu connaître ma fille quand elle a tenté de déclarer sa flamme ! Et au-delà de tout ça, je veux rester libre, seul, libre sans avoir à appartenir à quelqu'un ! Comme toujours, je tente de ne pas y penser, j'en dors peu la nuit et commence à fatiguer de plus en plus. Je ne sors plus de crainte de la croiser de nouveau, même à moto vu que je sais qu'elle peut en faire avec mes modifications apportées dessus. 

Bien entendue, mon enfermement en a inquiété quelques-uns dont Maliyan. Ce mec ça a toujours été le pote qui veut toujours prendre soin des autres. Plusieurs fois, j'ai refusé de venir chez lui, prétextant avoir du travail. Cependant la vérité, c'est qu'à force de travailler, j'ai pris beaucoup trop d'avance. Je n'ai plus aucune moto ou voiture à réparer et financièrement, je n'ai jamais été aussi aisé par tout le travail que j'ai fourni à mon garage. C'est seulement au bout de la quatrième fois que j'ai fini par accepter de venir passer la soirée chez lui. Il était super insistant, allez savoir pourquoi, sans doute trop inquiet ou alors qu'il n'aime pas le fait que cette fois on passe si peu de temps ensemble. C'est vrai qu'en général, je passe des bons moments avec lui et ses deux petits monstres. Ça me fera sans doute du bien de les voire un peu. 

J'arrive donc chez lui à l'heure convenue, je gare ma moto à l'endroit habituel et prends mon pack de bière que j'ai pris l’initiative d'emmener pour me faire pardonner mon absence et surtout pour qu'il ne s'inquiète plus pour moi. Ce soir, il fallait que je le convainque que tout allait bien, quitte à mentir en lui disant que j'ai oublié Tiffany. Par contre, je ne voyais pas sa voiture... Sa moto était bien présente, mais pas la voiture... Peu être qu'il l'a prêté à un membre de sa famille pour emmener ses gosses ailleurs. Une soirée entre hommes pour bien s'aérer les crânes sans avoir la crainte de choquer les plus petits. L'idée me plaît bien, je toque à la porte, mais pas de réponse, je fronce les sourcils septique. Je trouve ça bizarre qu'il ne réponde pas. Je vérifie si la porte était fermé, mais elle était ouverte. J'entre et m'enfonce à la cuisine pour poser le pack de bière sur la table.

« Mal ? T'es là ? »

Je m'enfonce jusqu'au salon regardant autour de moi, les lumières étaient allumées dans cette pièce, mais il n'y avait personne.

« Mal ? »

Je reçois une réponse derrière moi, mais ce n'était pas Mal'. Une voix féminine que je reconnaissais trop bien. Elle déclare que je ne pouvais plus fuir maintenant et qu'il fallait qu'on parle. J'ai été piégé, trahi et piéger. Mais pourquoi ?! Je reste figé sur place n'osant pas me retourner. Je tente de chercher vainement une issus, mais il n'y en avait pas, en effet. Tous les volets étaient fermés et mon interlocutrice à l'air de faire obstacle entre la porte d'entrée et moi. Je me crispe, je ne sais pas quoi faire et encore moins quoi dire. Dans ma tête, si je ne me retournais pas, je ne serais pas confronté à ce que j'ai tenté de fuir pendant plusieurs mois. Ma gorge se serre, je ne bouge plus d'un pouce et revérifie encore et encore s'il n'y avait pas une possibilité d'issue sans avoir à me retourner. Je ne me retourne pas et je ne bouge pas, avec un peu de chance, il n'y aura pas de conversation qu'elle réclame tant que je ne bouge pas. Bon, je sais bien que ça serait trop beau pour que ça marche, mais ça vaut le coup d'essayer. 


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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyLun 24 Aoû 2020 - 21:26

Tu n'avais aucune idée de la tournure de cette situation, tu espérais simplement tout mettre à plat, retrouver Aaron, comme avant ton départ. Même si tu avais l'impression que rien ne pourrait être comme avant ton départ. Tu ne savais pas ce qu'il c'était passé dans sa vie pour qu'il ait autant besoin de te fuir. Tu le connaissais assez bien maintenant et tu te doutais qu'il devait essayer de se protéger, les femmes ça avait toujours était un problème pour lui mais tu pensais être une exception, comme Freja. Visiblement, ce n'était pas le cas. Tu l'avais entendu prononcer le prénom de son ami à deux rerpises, puis quand ce fut bon, tu mis ton plan en marche. Derrière lui, tu avais le coeur battant à tout rompre, ta main serrait ta canne. Tu aurais peut-être dû prendre ton fauteuil mais tu avais voulu éliminer le risque de te faire griller avant de pouvoir lui barrer la route. Tu sentais que tes jambes commençaient à flageoler. Pourtant, tu essayais de ne pas le laisser paraître, il fallait tenir bon. En entendant le son de ta voix, tu le vois se figer sur place. Comprenant ce qu'il lui arrivait, et pourtant, il restait dos à toi, comme s'il essayait de faire le mort. « Tu ne crois quand même pas que tu vas disparaître si tu ne bouges pas ? Tu n'es pas un caméleon. » Tu ne le quittais pas du regard, te demandant s'il allait oser te regarder ou s'il allait continuer à faire le mort. Quoiqu'il en soit, tu étais là pour lui parler, alors autant aller droit au but. Tu avais un assez mauvais pressentiment alors tu n'avais pas envie que cette situation traine plus que nécessaire. Cela faisait déjà des mois que tu subissais son silence. « Je n'ai pas l'intention de te coincer longtemps, mais si tu ne veux plus qu'on soit amis, dis-le moi, je n'aurais pas à courir après tout tes amis pour te tendre un piège. » Il ne le saurait sans doute pas mais tu détestais autant cette situation que lui. Tu aurais aimé ne pas en arriver là, tu ne trouvais pas que c'était une bonne façon de faire. Mais tu lui avait laissé du temps, beaucoup de temps, tellement de temps que ta réeducation avançait vraiment bien et qu'il ne le savait probablement pas. A moins que Jeff lui ait donné des nouvelles mais tu en doutais.

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyVen 2 Oct 2020 - 19:41

Bon d'accord ok
Tu me fais flipper, mais mettons enfin les choses au clair...
perplex
&
franche
Sur le coup, par une sorte d'instinct chelou primitif, je me suis arrêté de bouger lorsque j'ai entendue la voie de Tiffany. La peur, la surprise ou autre truc dans le genre m'a fait espérer que l'immobilité me permettrait de passer inaperçus. C'est un peu comme si je faisais le mort en fait. J'ai vite compris la situation comme n'importe qui l'aurait compris, je me suis fait salement piégé. Mais tout le monde saurait aussi que ne plus bouger n'allait pas me faire disparaître pour autant et Tiffany me le fait remarquer à sa manière bien entendue. Malgré ce temps d’absence, je n'avais pas l'impression qu'elle avait changer. Putain, mais quand j'y repense, la maintenant de suite, j'aurais adoré être un caméléon. Chuis sûr que j'aurais fait un super caméléon, libre et invisible au moindre danger. Ouais, j'aurais vraiment kiffé d'être un caméléon et changer de couleur pour me fondre dans le décor, une invisibilité naturelle. J'inspire un grand coup et prends le risque de jeter un coup d’œil derrière moi. Elle était debout, putain, elle était débout ! Cette révélation me fait réaliser que ça va faire perpette que je la fuis. Je ne sais clairement pas si je devais en être triste ou fier. Mais il y avait un sentiment dont j'étais certain, c'est que j'étais content de savoir qu'elle peut maintenant marcher de nouveau. Même si c'est avec l'aide d'une canne. 

Mon cœur s'emballe au point que j'ai cette putain d'impression que sa monte dans ma gorge. Je ne sais clairement plus ce que je veux. J'ai toujours tout fait pour être heureux et éviter tout danger surtout ceux concernant les femmes. Mais la en faisant ça, j'ai bien vu que je n'étais plus aussi enjoué qu'avant. À cause de cette foutue maladie qu'elle m'a déclencher. Après, quand je vois Jeff et sa fiancé et les autres couples autour de moi, est-ce que j'avais raison de considérer ça comme une maladie ? Est-ce que dans le fond, je n'avais pas... Tords ? Ouais non pas moyens. Je ne dis encore plus rien, donc forcement elle reprend la parole, des paroles auquel je ne m'attendais pas au point de me faire complètement retourner vers elle d'un air étonner. J'étais encore un ami pour elle ? Et elle a vraiment contacté tous mes potes pour me tendre ce piège ? Chuis paumé, je n'y comprends plus rien.

« Attends... Tu as quoi ? »

Je grimace inspire un grand coup et fixe le sol en me pinçant l'arrête du nez. Je pensais que les choses étaient claires, mais la, je vois bien qu'elles ne le sont pas du tout. Je lui ai dit que je la contacterai si jamais je voudrai la voir. Chose que je n'ai pas faite certes, mais de là à magouiller avec tous mes amis pour seulement me voir ?! Alors qu'elle m'a fui lors de mon réveil d'un coma simplement à cause d'une proposition? Tiffany a bien ressorti son côté féminin incompréhensible. J'ne sais clairement pas ce que j'étais censé faire.

« Bon écoute, déjà pour moi le fait que tu te sois barré après ma proposition de faire coloc, pour pouvoir t'aider par rapport à ton siège, que tu n'as plus d'ailleurs, c'est cool. Ça voulait clairement dire en langage de nana que tu ne voulais plus être ami avec moi. Que j'étais trop encombrant au point de te faire partir à perpette pendant perpette sans prévenir ou donner de nouvelle. »

Je tente de tenir mon regard sur elle. Maintenant que je dis cette hypothèse à voix haute je la trouve plutôt con. Parce que si ça avait vraiment été le cas, alors pourquoi est-ce qu'elle serait revenue chez moi après tout ça ? Bien sûr, j'aurais tendance à me dire que c'était pour me prévenir son retour et qu'elle veut qu'on se croise le moins possible. Mais est-ce vraiment le genre de Tiffany ? Quand je me remémore tous ces moments passé ensemble, je vois une évidence : non ce n'était pas du tout son genre. Et puis je n'ai pas cherché à la joindre non plus. Mais ça je l'ai justifié par ma manière de comprendre sa réaction. Mais l'ensemble est complètement con, je m'en rends bien compte à présent. Je soupire et secoue la tête.

« Donc, comme tu dis, essayons de la faire courte. Si pour toi nous sommes encore amis et que visiblement j'ai faux sur toute la ligne. Alors pourquoi tu t'es barré sans rien dire ? Et pourquoi revenir juste après et tenir absolument à discuter avec moi au point de devenir flippante en allant magouiller avec mes potes ? » 

Pas franchement à l'aise, je croise les bras et serre la mâchoire en la regardant. Chuis pas sur de vouloirs connaître la réponse. Mais si c'est le seul moyen pour avoir de nouveau la paix, ou mieux, faire revenir les choses comme avant. C'est un sacrifice que je suis prêt à faire. Peu importe comment ça se passera, j'aurais cette fois Cosima à la maison pour retrouver le moral. Parce qu'ouais, elle m'a contacter et m'a demander de revivre à la maison. Elle est censée arriver dans deux jours. Et quoi de mieux que de l’accueillir avec un poids en moins. Je ne veux pas inquiéter ma fille, je l'ai déjà assez inquiété comme ça, involontairement. 



HRP: chuis vraiment désolée pour mon retard impardonnable TT

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyJeu 5 Nov 2020 - 13:52

Il avait essayé de se rendre invisible et si tu n'étais pas agacée par son silence, son attittude t'aurait sûrement fait rire. Tu te sentais perdue dans cette relation et visiblement tu n'étais pas la seule mais tu ne le savais pas encore. Tu lui avouais la vérité parce que ça ne servait à rien de lui mentir et il semblait surpris. Mali avait vraiment bien joué son rôle et tu lui devrais une faveur pour ce coup de main. « J'ai rencontré Morgan, Mali et si ces deux là ne m'aidaient pas, j'allais demander de l'aide à Jeff ! Mais Mali a accepté, comme tu peux le deviner. Mais ne lui en veux pas, d'accord. » Tu n'osais pas lui avouer mais tu étais un peu despérée pour en arriver là. Ce n'était vraiment pas ton genre d'agir ainsi. Tu t'étais très peu battue dans ta vie, encore moins pour des relations amoureuses, mais pour Aaron, pour comprendre ce qui se passait, tu étais prête à tout, la preuve. « Visiblement tu ne comprends pas grand chose aux femmes, ce n'était pas une nouveauté pour moi mais je pensais pas que ça irait aussi loin ! » Tu savais que Aaron se tenait aussi loin que possible des personnes ayant un sexe opposé au sien et tu te demandais parfois comment tu avais fait pour réussir à devenir son ami quand on connaissait ce qu'il pensait de la gente féminine. Mais tu été passé outre sa mauvaise expérience pour découvrir la personne qu'il était et tu devais avouer qu'il était un ami fantastique. Tu n'avais jamais trouvé ça chez les autres. Par contre, tu n'avais jamais vécu un tel épisode avec lui, tu ne pensais pas qu'il interprêterait ton départ ainsi. « Aaron, j'avais un fauteuil roulant, je ne voulais pas être un fardeau pour toi, ta proposition était vraiment adorable et je suis touchée que tu me l'aies proposé mais je ne voyais pas venir chez toi et chambouler toute ta vie. L'opération approchait aussi à grand pas, tu as été dans le coma, et j'ai compris que c'était maintenant qu'il fallait vivre, pas six mois après alors oui, j'ai acheté un billet d'avion et je suis partie vister l'Inde parce que j'aime ce pays et leur culture. Je suis partie sans rien dire parce que je ne savais pas comment le dire, c'est ridicule je sais. C'était un coup de tête et même si je n'ai pas donné de nouvelles, ça ne voulait pas dire que je tirais un trait sur toi, sur ma vie et sur mes relations. » Tu ne le quittais pas du regard, tu sentais que tes jambes commençaient vraiment à faiblir. C'était idiot pour toi de ne pas avoir ton fauteuil. Le medecin t'avait pourtant bien prevenu de ne pas trop forcer et tu faisais l'exact opposé. Tout ça parce que tu voulais parler à Aaron, tout ça parce que tu voulais comprendre ce qui se passait entre vous. Tu attrapais une chaise pas très loin pour t'asseoir un peu. Cela t'avait permis de marquer une pause dans ta réponse. Il voulait savoir alors tu lui répondais mais sans être convaincue que cela lui convienne vraiment. Qui part sur un coup de tête sans rien dire ? Personne ne fait ça dans la vraie vie. Peut-être parce que tu te voilais vraiment la face sur pourquoi tu avais choisi de prendre une certaine distance. Ce voyage t'avait au moins permis de voir que tu aimais Bowen plus que tu ne le pensais, mais pas que. Pourquoi etait-ce si dur de réaliser à quel point tu l'aimais ? « Je ne pensais pas que mon départ aurait pu remettre en cause notre amitié. Je t'apprécie vraiment Aaron, et je ne voulais pas te faire mal. C'est un peu tard maintenant, mais je suis désolée. » Et s'il y a bien une chose que tu n'allais pas lui dire, mais que tu avais sur le coeur, c'est que tu aurais dû lui proposer de partir avec toi, de te suivre au bout du monde pour partager ton rêve avec lui. C'est ce que tu avais compris au cours de ton voyage. Mais tu n'avais pas voulu bousculer sa vie en allant vivre chez lui, alors tu aurais été incapable de lui demander de mettre son garage en pause pendant plus de six mois.

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptySam 7 Nov 2020 - 21:00

Chuis à la ramasse
Donnez-moi un dico sur les femmes c’est urgent.
perdu
&
déterminée
Du temps à tellement passé que j’ai zappé que Tiffany a toujours été du genre franche voir cash. J’avais toujours apprécié ça parce que ça m’évitait des prises de tête et qu’il n’y aurait jamais de magouille. Mais faut croire que ce trait de caractère n’empêche pas de faire des salles coup et en plus de ça elle les avoue sans que j’aie eu à lui tirer les verres du nez. Ouais bon après, en toute honnêteté, ma question n’était pas une vraie question, mais plutôt une réaction en apprenant qu’elle est allée voir mes potes dans l’espoir de pouvoir me reparler de nouveau. Franchement, je n’aurais jamais cru. Je ne la pensais vraiment pas capable de ça, et encore moins pour avoir l’espoir de me parler de nouveau malgré tous mes efforts pour éviter ça. Dans tous les cas, elle allait avoir ce qu’elle veut, parce qu’au fond chuis casi certain que Jeff l’aurait aidé avec plaisir et que je me serais fait avoir. Elle avait gagné d’avance, et ça à mes yeux, c’était typique de la gente féminine.

« C’pas tellement nouveau que je ne pige rien aux femmes. Donc pour ce qui est du degré d’à quel point… »

J’en lâche un rire nerveux. J’n’arrive toujours pas à la regarder droit dans les yeux. Je me contente de fixer le vide, les yeux ronds et la mâchoire serrée. Je veux éviter son regard, c’est comme si ma vie en dépendait. Si je croise son regard et qu’on se fixe droit dans les yeux comme le soir de l’incident du bateau. J’ai la putain de crainte de refaire encore une connerie, la même connerie que ce soir-là. J’ne veux pas de ça, j’ne veux pas des prises de tête et encore moins empirer les choses. Je l’ai dans le fond, assez fait comme ça, s’est limite un putain de miracle incompréhensible qu’elle ait décidé de s’accrocher pour ne pas coupé les ponts avec moi, alors que moi j’ai tenté de le faire.

Je n’ai pas pu m’empêcher de grimacer et de frissonner d’horreur quand elle me rappelle que j’ai été dans le coma. Une expérience super chelou qui m’a poussé à proposer à Tiff’ de venir vivre avec moi. J’estimais à ce moment-là qu’on a qu’une seule vie, et qu’il nous est impossible de savoir quand elle se terminera. J’avais donc sauté le pas, j’ai prétexté que c’était pour l’aider, mais je sais que c’était surtout parce que j’en avais envie. Un coup de tête, oui, certes, je suppose que ça devait ce passé comme ça de toute façon. Parce qu’ironiquement, c’est sur un coup de tête aussi qu’elle a décidé de partir. J’écoute ses explications et fait un léger oui de tête pensive. Ça reste chelou, mais qui je suis pour juger, son départ m’a tellement fait péter un plomb que moi aussi, j’ai fini par me barrer à moto sans réfléchir à la destination pendant 3 mois. Ouais, bon, je ne suis pas allé aussi loin qu’elle, mais c’était le pied. Bien qu’elle a malheureusement occupé toutes mes pensées. Plein de penser à la con du style « Oh chuis sûr qu’elle aurait adoré cet endroit » ou alors « Tiens ! Cette route aurait été parfaite pour une course avec Tiffany ! » et encore « J’me demande comment ça se serait passé si elle avait été là avec moi… ». Ça m’a gavé, car je m’interdisais de penser à elle. Ce road-trip avait pour but de me faire passer à autre chose et l’oublier une bonne fois pour toute, mais a ça a eu l’effet complètement inverse. Un grincement de chaise me tire de ses pensées et me fait prendre le risque de jeter un bref coup d’œil, comme le bruit l’indiquait, c’était seulement Tiffany qui s’assoit sur une chaise. Un silence se fait parce que je ne savais pas quoi dire et encore moins quoi pensé. C’est à peine si je sais ce que je veux alors. Dans l’espoir de me mettre à l’aise, je recule un peu et m’appuie contre le mur bras croisé. Un silence s’installe de nouveau, qu’est-ce que je veux réellement ? Lui pardonner et tout faire comme avant ? Faire comme si rien ne c’était passé et se refaire des balades à moto comme on adorait le faire ? J’adorerai, mais comment oublier son coup de tête d’un départ et d’aucun signe de nouvelle malgré tout sans explication ? Y a un truc qui cloche, mais je ne sais pas quoi. Maintenant mes hypothèses ne tiennent plus la route vu tous les efforts de nana qu’elle a fait pour pouvoir avoir ne serait-ce que l’occasion de pouvoir me parler. C’est chelou et contradictoire, chuis censé en penser quoi ? Est-ce que ce n’est pas de nouveau un piège ? Je finis par soupirer.

« Très franchement, j’ne sais pas du tout quoi penser là. »

J’ai tellement envie d’une bière, mais n’importe quel crétin aurait capté que ce n’était pas le moment. N’aimant pas trop ce vide et cette embrouille qui se fait dans mon crâne, je tente de combler de gagner du temps. On va improviser, on verra bien ce que ça donne.

« Chuis partie sur un coup de tête moi aussi pendant ton absence. J’ai pris le minimum syndical, ma moto, et chuis partie pendant trois mois sur les routes sans destination précise… C’était cool. »

Qu’est-ce que je pouvais dire d’autres… ?

« J’n’ai pas vraiment donné de nouvelle non plus… Sauf à Cosima à la limite et j’avais prévenu que Mal tardivement. J’ai aussi évité Freja, mais elle m’a passé un savon quand elle a enfin fini par me croiser. »

Je tourne autour du pot, je tente de gagner du temps, mais je me rends vite compte que ça ne m’aide pas des masses. Je murmure à moi-même.

« Ouais… On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. »

J’inspire un grand coup et soupir. J’ne sais vraiment pas quoi dire et encore moins quoi faire là. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure… Essayons de la faire courte et demandons à la principale concernée de ma prise de tête.

« Du coup… On est censé faire quoi maintenant ? »

Elle s’est excusée, je veux de nouveau lui parler comme avant ce boire des bières et faire de la moto, mais deux choses me hantent. Ce que j’ai failli faire sur ce putain de bateau et la crainte que tout ça ne soit qu’un piège pour me la foutre encore à l’envers. Peut-être que si je la regarde droit dans les yeux, je saurais si elle ment ? Oui, mais non ! Souviens-toi de la dernière fois que tu as fait ça ! T’as approché ton visage pour l’embrasser et l’arrivé de Jeff t’a sauvé in extremis. Ouais, mais non arrête tes conneries, t’es loin là ! Peu de chance que je fasse la même connerie deux fois ! Je prends alors mon courage et lève enfin la tête pour la regarder droit dans les yeux. Je sais que je ne suis pas doué, mais il fallait que j’essaye de voir si on tente ou pas de me tendre un piège. Je me liste tous les arguments qui prouve que je me plante et que je psychote sans doute pour rien. Elle m’a tout expliqué, elle s’est excusée, c’est prise la tête pour me parler alors qu’elle n’aimait pas ça. Et surtout elle est revenue me voir dès son retour et a accepté mon souhait d’être seul pendant plus de trois mois… Je trouve plus d’arguments qui montre qu’elle est sincère que d’argument qui prouve que c’est une arnaque.

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyLun 9 Nov 2020 - 21:42

Tu esquissais un sourire en l'entendant dire que ce n'était pas nouveau. Dans un sens, ça l'était pour toi. Tu avais l'impression de franchir un nouveau cap dans ta relation avec Aaron, tu ne saurais pas dire lequel mais cette histoire te donnait un aperçu d'une facette de sa personne que tu n'avais jamais réalisé. Peut-être parce qu'à aucun moment tu ne t'étais posé la question. « Je dois admettre que tu vas loin quand même ! » Et tu n'étais que son amie, tu n'imaginais pas ce que ça pouvait donner quand il était engagé dans une relation plus sérieuse. Mais vu ce qu'il avait pu dire des relations amoureuses, tu doutais qu'il ait vraiment été autant engagé. Après tout tu ne savais pas vraiment comment ça s'était passé avec la mère de Cosima. Tu avais déballé ton sac et il semblait perdu, confus. Il ne tardait pas à te le dire d'ailleurs. Mais tu n'ajoutais rien, lui laissant le temps d'assimiler toutes les infos. Puis il prit à nouveau la parole pour te raconter ce qu'il avait fait pendant ton absence. Enfin, pendant trois mois. Tu dessinais un nouveau sourire sur ton visage, tu imaginais très bien la tête de Freja et elle n'avait pas dû être ravie de le revoir après autant de temps sans signe de vie. Tu te demandais même pourquoi il avait voulu l'éviter, elle était gentille Freja, elle aussi, avait su gagner son coeur. Pas de la même façon que toi, pour autant. « Dans l'fond on est pareils tous les deux. Ce voyage t'a fait du bien ? » finissais-tu par ajouter. Il s'était mis dans ta situation, partir sans rien dire. Tu te demandais s'il l'avait fait à cause de toi ou s'il avait eu besoin de prendre du recul sur sa vie, s'il avait eu besoin de s'éloigner un peu de la ville pour réfléchir. Tu en avais profité pour faire un point sur la tienne, lors de ton voyage et la seule chose que tu avais constaté, c'était le manque que tu ressentais envers Aaron. Tu n'avais pourtant pas cherché à creuser ce sentiment, de peur de comprendre de quoi il en retournait réellement. Ou alors, tu te protégeais simplement, sachant pertinamment qu'il n'y avait aucune chance pour que les choses puissent être différentes. « Est-ce que tu as toujours de la rancune contre moi ? Est-ce que tu as toujours envie d'être mon ami ? Est-ce que tu crois que je manigance quelque chose ? » demandais-tu, posant ton regard dans le sien. Tu savais très bien que pour lui, les femmes avaient toujours une idée en tête et la seule que tu avais à présent, c'était de retrouver ton ami. Tu n'avais même pas eu l'occasion de revoir avec lui ce qu'il s'était passé sur le bateau et tu ne comptais pas aborder ce sujet, il n'était pas si important. « Parce que je sais bien que tes relations avec les femmes sont compliquées, mais loin de moi l'idée de te pièger, je t'aime bien Aaron, et je dois admettre que ne pas te voir, ne pas boire une bière avec toi, ou encore faire un tour en moto, ça me manque. Les choses sont dites maintenant, si tu veux partir, tu peux. »  Tu n'avais rien de plus à ajouter, tu avais promis de ne pas le retenir trop longtemps et tu comptais bien tenir ta parole. Mais au moins maintenant, il savait et tu verrais bien comment aller évoluer les choses.

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyVen 13 Nov 2020 - 20:16

La torture
Ce moment où je suis tiraillé entre mes envies et mes peurs.
indécis
&
pressée
La situation actuelle était vraiment chelou. Il était impossible de savoir si on était dans un règlement de compte ou une discution entre deux ados. J’ai peut-être merdé oui, certes, je lui ai un peu menti pour me débarrasser d’elle. Mais qu’à moitié ! Je rattrapais vraiment le retard que j’avais accumulé suite à mon départ pendant trois mois. Mais je ne l’avais pas recontacté pour autant quand j’ai rattrapé le retard. Je m’enfermais même de force au garage m’étant trop avancé à présent au point de pouvoir prendre pas mal de vacance de nouveau pendant genre quoi… Deux mois ? Je me confrontais au quotidien de métro-boulot-dodo dans l’espoir de l’oublier de rester calme et qu’elle m’oublie elle aussi idéalement. Mais la situation actuelle montre bien que, un peu comme Freja, elle était loin de m’avoir oublié. Et j’en ignore totalement la raison. Parce que bon, il va falloir qu’on m’explique en quoi, je suis si inoubliable. Chuis juste un mec qui aime la bière et la moto, rien de bien extraordinaire et ce n’étais pas comme si je n’avais pas été clair sur ce que je pense des femmes. Bien que Eryne, Tiffany et Freja ont dérogé à mes principes sans vraiment que je sache pourquoi. Chuis resté sur mes gardes et pourtant tout, c’était fait tout seul… Je ris un peu nerveusement me frottant la nuque quand Tiffany me fait la réflexion que j’allais plutôt loin. Peut-être que oui, peut-être que non. Dans tous les cas, je n’ai pas été suffisamment loin pour que les quelques femmes présente dans ma vie ne s’intéressent pas à moi. Puis bon, il n’y avait pas que la peur des femmes, mais aussi cette envie de garder ma liberté. J’n’ai pas envie de me mettre en couple et de m’enchaîner à de nouvelle règle qui prenne la tête. Mais là n’était clairement pas la question. Non là, il est question d’une amie qui était désolée et voulait que tout reprenne comme avant. Une chose à laquelle je ne me suis pas attendue en vérité… J’ai essayé de comprendre avec des hypothèses que je lui ai expliquées, mais visiblement j’avais tout faux. Peut-être le manque de bière durant mon coma qui me fait perdre la boule ? Non parce que j’en ai perdu mon bide de bière ! Et même si ça fait genre un an ou deux que j’en suis sortie, va savoir pourquoi, impossible de retrouver mon petit bedon d’avant.

Bon, je m’égare encore ! À croire que je le fais exprès pour fuir la situation ! Je tente même de tourner un peu autour du pot pour gagner du temps. Pour trouver une solution introuvable. Il n’y avait pas d’autre choix que d’affronter la situation en face. Je prends tout de même la peine de lui répondre par rapport à mon road-trip pour gagner encore quelques secondes. Elle n’avait vraiment pas tort quand elle dit qu’on était pareil sur ce point. Agir sur un coup de tête sans prévenir personne et partir pour se vider le crâne… Elle est juste partie encore plus loin que moi.

« Si on veut ouais… »

Ça m’avait fait du bien, mais n’a as procurer l’effet que je voulais. Mais il vaut mieux ne pas le dire à voix haute. Ça empirera la situation qui à mes yeux étaient déjà assez compliqué comme ça. Et comme toujours malgré mes tentatives de gagner du temps toujours bras croisé et appuyé contre le mur, Tiffany va de l’avant de nouveau. Une astuce pour m’empêcher de réfléchir ? MH, non… J’pense plutôt qu’elle en a eu marre d’attendre, sinon pourquoi est-ce qu’elle serait venue voir mes potes pour me piéger ? Je soupire quand elle me fait revenir sur le sujet principal, la raison même de toute sa stratégie pour se retrouver seule avec moi. Elle n’avait clairement pas la langue dans sa poche et elle avait l’air sincère, ce qui renforce les arguments contre le fait qu’elle me manigance un coup tordu. Une réflexion me vient alors, une révélation complètement what the fuck auquel je n’y avais pas réfléchi. Cette révélation remonte à notre toute première rencontre au bar, ce jour-là, je n’avais pas considéré Tiffany comme une femme. Ses airs un peu masculins, son amour pour la moto et la bière m’ont mis à l’aise de suite ce qui a permis par la suite un an plus tard de devenir de bon ami, excellent ami même peut-être. Je me remémore tous ces moments passé ensemble, ces balades, ces soirées d’Halloween. Puis je me rappelle aussi des moments un peu plus tristes, comme la fois ou elle m’avait demandé de vendre sa moto par rapport à son handicap. Ce déchirement que j’avais que je l’ai su si mal, pour finir par enfin de compte la secouer et lui faire réaliser qu’on pouvait vivre avec un siège sans problème. Je n’avais pas tellement réfléchi ce jour-là, et pourtant mon improvisation avait suffit pour lui faire retrouver le sourire et peut-être même de l’espoir. Ce souvenir me fait alors réaliser que je réfléchissais trop. Fallait que je reste moi-même et me contente d’improviser comme je l’ai toujours fait. Réfléchir et me prendre la tête ça n’a jamais été mon truc ! Et elle m’avait accepté jusque-là quand j’agissais comme tel, et son départ n’était pas lié à ma proposition. Donc autant continuer comme ça. ALLER AARON ! ON NE RÉFLÉCHIT PLUS ET ON AGIT ! Ma réflexion à laisse le temps à Tiffany de s’exprimer de nouveau alors que je décidais enfin de la regarder droit dans les yeux, me promettant de ne pas trop m’approcher d’elle pour éviter un dérapage similaire à celui du bateau. Parce que cette fois, il n’y aura personne pour m’arrêter à temps. Je connais mes sentiments envers, mais je sais avec certitudes qu’ils ne sont pas réciproque. Nous avons trop d’écart en âge, et j’ai totalement conscience que je ne suis clairement pas fait pour attirer quelqu’un amoureusement parlant.

« Bon… J’vais arrêter d’essayer de comprendre ou bien même de réfléchir ça me prend trop la tête. Et on sait tous les deux que ce n’est franchement pas mon truc. »

Improvisation, improvisation.

« Pour moi une femme ça manigance toujours quelque chose. Mais quand on s’est rencontré pour la première fois, j’me souviens que je ne te considérais pas vraiment comme ça. Tu n’étais pas une femme comme je me l’imagine depuis perpette. »

Ouais, enfin, sauf ce coup-là ou elle est allée voir tous mes potes pour me piéger et me parler… Cependant, je rigole au souvenir de ses accusations de sexisme quand on s’était rencontré au bar.

« Même quand tu m’avais accusé d’être misogyne ou sexiste, je ne sais plus trop… Me souvient avoir été direct à l’aise avec toi à notre rencontre au bar. Et ça aucune nana à réussis à me le faire ressentir du premier coup. »

Pas même Freja, mais ça c’est une tout autre histoire… Là, il s’agit de Tiffany, une personne dont je sais que j’en suis amoureux, mais que je préfère me contenter d’une possible amitié.

« Et même encore aujourd’hui, maintenant que j’ai tes explications…J’ai plein d’arguments en tête qui contredit le fait que tu tentes de me piéger… J’ne sais pas comment tu t’y es prise, mais toi et la vision que je me suis fait des femmes vous n’êtes plus du tout compatible ça n’a plus rien à voir… »

Bon, j’ai très vite pensé qu’elle était enfin de compte comme la vision que je me faisais des femmes. Mais je vois bien que ses explications étaient sincères, incomplètes, mais sincères. Je me fais sans doute encore une fois avoir, mais improvisation et non prise de tête oblige. Une pensée vient alors vers Cosima qui est maintenant retournée vivre avec moi… Qu’est-ce qu’elle pensera si elle apprend que je fréquente nouveau Tiffany ? Si mon improvisation mène bel et bien à cette conclusion bien sûr.

« Et enfin… Pour conclure le tout de mes pensées… Les balades à moto, nos courses et les bons petits moment qu’on passe ensemble autour d’une bière m’a toujours manqué… Du coup, bah… »

J’inspire un grand coup et ferme les yeux un moment pour les réouvrir.

« Du coup, si je pars d’ici ça serait plutôt pour aller boire une bière et fêter ton rétablissement. Si tes jambes peuvent te le permettre bien sûr. »

J’ai craqué, j’ai cédé à mes sentiments plutôt qu’à mon éternelle méfiance, sans trop savoir comment ça va se passer. Et en espérant que ça se passera bien avec la persuasion que soit ça passera et on sera pote comme avant, soit ça cassera et on ne se parlera plus jamais. J’ne vois pas d’autre possibilité. Maintenant reste à voir ce que je dois dire à ma fille… Je n’avais même pas pris la peine de lui dire que Tiffany était revenue et que je l’avais fait partir, pour ne pas dire envoyé balader sur le coup de la panique.

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Dernière édition par Aaron A. Grant le Dim 6 Mar 2022 - 21:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyDim 6 Déc 2020 - 17:05

Aaron se décidait à te regarder, pour la première fois depuis qu'il avait conscience qu'il avait été piégé et le voir enfin lever son regard vers toi, te fit sourire. Il te suffisait de pas grand chose pour oublier, un regard, un sourire ou même une petite blague autour de la bière - qui n'en était pas vraiment une parce que quand on connait bien le personnage, on comprend bien vite qu'une bière c'est primordial. Et pourtant tu n'en avais pas apporté pour passer ce moment, mais tu savais que si vous sortiez de là bras dessus, bras dessous, ce serait pour aller boire un coup après. « J'suis bien d'accord, surtout si c'est pour inventer n'importe quoi !  »  Tu le disais avec un grand sourire, loin de lui en vouloir, après tout, tu étais bien partie sans rien dire, dans un timing assez compliqué où il s'était proposé de t'héberger alors tu pouvais bien le laisser un peu tranquille avec cette histoire, surtout mainteant que tu avais enfin compris le malentendu et que tu pouvais changer la donne. Si tu avais su plus tôt qu'il était parti dans cette idée, tu aurais été le trouvé plus rapidement, mais tu pourrais le savoir si la situation se reproduisait à l'avenir. « Peut-être parce que ta vision des femmes se résument qu'à la mère de Cosima qui n'a pas vraiment assurée, mais je confirme qu'on est pas mal différentes, je suis pas le même genre que Freja et tu t'entends aussi bien avec qu'avec moi. Mais je comprends que tu veuilles te protéger. » Après tout, tu le ne savais pas, mais tu avais réussi à briser le coeur d'Aaron, sans le vouloir, tu ne te rendais pas compte qu'il y avait plus qu'une simple amitié entre vous deux. Enfin, tu avais fini par réalisé ce qu'il y avait de ton côté, sans comprendre que ça puisse être réciproque. Tout simplement parce qu'il t'a tellement mis des freins dès le départ que tu dis qu'il n'y a aucune chance pour que vous puissiez être plus que ça. Tu te contenterais d'être son amie si c'est ce dont il avait besoin. Tu accourrerais toujours pour lui et tu savais qu'il en ferait de même pour toi. Tu esquissais un nouveau sourire quand il t'annonçait qu'il n'avait qu'une envie, c'est d'aller prendre une bière avec toi pour fêter ta guérison. Qui était encore loin d'être vraiment établie, tu avais encore pas mal de séances de kiné avant de pouvoir dire que c'était bon et tu ne savais pas si tu n'aurais pas besoin de ta cane pendant quelques mois après la rééducation.  « Mon fauteuil est caché dans la cave si jamais, mais je suis bien partante pour laisser tout ça derrière nous et aller prendre une bonne bière dans le premier bar qui s'offre à nous. » S'il y avait bien un bon moyen pour lui faire oublier tous ses complots qui n'existent que dans sa tête, c'était bien celui-ci. Tu te lèves à nouveau pour t'approcher de lui, le sourire sur tes lèvres ne diminuait pas, et à mesure que tu avançais vers lui, tu sentais ton coeur se serrer doucement. « Et puis il faudra que tu me racontes ton voyage, jusqu'où t'es allé, ce que t'as vu et surtout si y a des spots simpas pour se remettre en selle et faire une petite course ! » ajoutais-tu, avec la volonté de vraiment laisser toute cette histoire derrière vous et de reprendre le cours de votre vie, comme si ça ne s'était jamais produit. « Mais avant je crois que j'vais encore avoir besoin de tes talents pour m'aider à m'offrir une nouvelle moto, j'ai envie de nouveauté, envie de prendre un nouveau départ. » Tu aimais la tienne, c'était la première que tu avais acheté quand tu avais enfin eu assez d'économies pour te l'offrir, mais elle commençait à avoir pas mal d'années sous le capot et maintenant que tu avais quelqu'un qui s'y connaissait bien en mécanique, c'était une bonne occasion pour te faire un nouveau cadeau.  

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyDim 20 Déc 2020 - 22:57

Un happy end en apparence
Mais est-ce que j’ai vraiment fait le bon choix ?
instable
&
raison du tourment
La regarder… Quelle connerie, mais c’était plus fort que moi. La voir de nouveau la en face de moi m’a de suite attendri et fait prendre la décision de renouer avec elle sans réfléchir plus que ça. En la regardant, je ne pouvais pas lui dire que je ne voulais plus la voir. La fois où je lui ai dit ça, c’était derrière une voiture que je répare, et je ne me sentais pas très bien après ça. Puis ce sourire… Ça m’a rappelé une des raisons pour lequel j’ai attrapé cette satanée maladie qu’est l’amour envers elle. Y a que Mal qui le sait, c’est le seul a qui je lui ai confié ça. À tous les coups, c’est pour cette raison qu’il a accepté de magouiller avec Tiff pour qu’elle et moi, on se voit. Plutôt sadique de sa part… J’ai un peu de rancœur contre lui, je ne pense pas qui confier quoi que se soit de sitôt si c’est pour que ça se termine comme ça. Mais le connaissant, il a fait ça pour m’aider, pas dans le but de me nuire, c’est Maliyan après tout. La distance entre nous deux me rassure encore par rapport à la boulette que je m’étais apprêté à faire sur le bateau quand on était seul elle et moi. J’ne veux pas ressentir de nouveau cette envie, je ne veux pas tout gâcher et encore moins qu’elle commence à capter quelque chose.

Par ce simple échange de regard et décision de ne plus réfléchir, ça m’a fait tout déballer. Parlant pendant perpette sur ma méfiance des femmes, ressentie passé envers elle, pour conclure le tout par ce que j’ai envie de faire. Contre toute attente, elle répond sur le fait que je me méfie de toutes les femmes à cause de ma persuasion qu’elles finiront toute un jour par me faire un coup foireux. Selon elle, je me base seulement sur l’expérience avec la génitrice de Cosima. Elle n’a pas tort dans le fond, mais je n’ai pas osé la contredire sur le fait que je l’appréciais autant que Freja. Ça confirme juste le fait qu’elle me voit que comme un simple ami, et ce n’est pas plus mal. Ça me préservera et me permettra de garder ma liberté. Et la contredire sur ça, ben ça serait juste suspect, en plus ça a l’air de bien se passer, il ne faut pas que je gâche tout. Je me suis donc contenté de faire un petit haussement d’épaule sans rien dire de plus laissant donc la suite se dérouler. Elle accepte la proposition d’aller boire un coup dehors, même si elle estimait que sa guérison n’est pas encore totale. C’est à ce moment-là que je frôle la crise cardiaque, elle s’approche de moi ! Je me retiens de reculer ne pouvant de toute façon pas à cause du mur. Mon cœur se met à battre plus vite, je serre la mâchoire et me répète en boucle de ne pas déconner une seconde fois. C’est une question de vie ou de mort !

Heureusement, je n’ai pas eu l’occasion d’y penser plus. Elle aimerait changer de moto malgré qu’elle tienne à l’ancienne et aimerait avoir mes conseils. Je souris l’air de rien, comme content de savoir qu’elle va toujours vers moi quand ça concerne la moto. La bière va devoir attendre apparemment, je survivrais, parce que ce sera pour voir et conseiller de belle bécane. Je lève ma main voulant machinalement mettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille et m’arrête à temps faisant mine de vouloir me gratter la nuque. Il ne faut pas que je déconne, faut surtout pas que je déconne.

« J’avais posé ma journée de base, du coup voilà le programme que je te propose. On va voir les bécanes pour t’aider pour choisir et ensuite, on va aller se boire une bière pour se raconter nos voyages respectifs. Ça te va ? »

Challenge du jour mon vieux, résister à mes envies, me répéter que ça va tout foirer et mal se terminer et que pour couronner le tout, c’est contre ma propre nature. J’aime la liberté et on est loin d’être libre quand on se retrouve avec quelqu’un. Je saisie la chance du fait que ce ne soit pas réciproque et me contenterait de reste avec elle en tant qu’amie. Reste à voir comment le prendra Cosima… Mal sans doute vu comment elle a pris son départ, je devrais trouver le temps de lui parler, mais de quelle manière ? Sans trop m’en rendre compte, je croise les bras et reste appuyer contre le mur.

« Pour ta future moto, j’aurais besoin de connaître ton budget pour que je sache par quel magasin on peut commencer et s’il faudra regarder dans les ventes d’occasions. »

Puis un détail refait surface. Ma moto, je suis venu à moto de base et cette fois, je n’ai pas de casque à prêter à Tiff'. Je l’avais laissé chez moi.

« Mh, par contre je suis venue à moto et je n’ai pas de casque à prêter cette fois… J’ai laissé celui de Cosima chez moi. »

Je regarde autour de moi, me souvenant que j’étais chez Mal un grand amoureux de la moto lui aussi ! Une chance dans le fond du coup…

« On peut toujours voir si on ne peut pas en emprunter un à Mal, il me doit bien ça pour le coup ! Reste plus qu’à voir si toi, tu te sens de monter derrière moi à moto ou si tu veux que je bricole vite fait quelque chose pour te faire tenir les jambes. »

Comme la fois où elle voulait vendre sa moto et que je l’ai convaincue qu’elle pouvait encore vivre sa vie comme elle l’entend même avec des jambes paralysées. Cette improvisation et modification de sa moto m’ont donné une bonne renommée. Je suis maintenant le seul garagiste à pouvoir adapter les motos à l’handicap de son conducteur ! Oh merde… Fallait pas que je parle de ces bidouillages alors ! Ça risque de lui rappeler de mauvais souvenir ! RAH, mais quel con je suis moi parfois… Bon… Reste à voir sa réaction et sa réponse surtout. Après bon, normalement ça devrait aller ! Elle a réussi à tenir debout ! Du coup, c’était complètement con de lui avoir posé la question ! Mais savoir qu’elle a emmené et cacher son siège en cas m’a clairement fait penser qu’elle avait potentiellement encore un peu de mal à marcher. Bordel pour quelqu’un qui n’aime pas se prendre la tête quand je suis avec elle ne peut pas m’empêcher de réfléchir pour tout est n’importe quoi ! Foutue maladie qu’est l’amour… Faudrait en trouver le remède un jour... Parce que c'est bien plus handicapant que ce qu'on pense !

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyMer 30 Déc 2020 - 23:31

Tu avais demandé de l'aide à Aaron pour choisir ta nouvelle moto, maintenant que tu avais commencé la rééducation, que tu étais capable de marcher à nouveau, tu avais besoin de ça pour te relancer dans la vie. Tu ne pouvais pas en faire tout de suite encore, mais au moins tu pouvais te l'offrir, d'ici quelques semaines, ça devrait faire l'affaire pour toi. Par contre, ce que tu n'avais pas prévu, c'était qu'il te propose d'y aller maintenant. Tu savais comment il était dès qu'on parlait mécanique, mais tu n'étais pas prête pour ça. Surtout quand tu l'écoutes te dire tout ce qu'il attendait de toi comme infos. « J'pensais pas qu'on y serait allés aussi vite, j'ai pas vraiment pris le temps d'y réflechir pour tout te dire.. » Ni même pris le temps de faire les comptes et voir combien tu pouvais apporter, voir si tu aurais besoin d'un prêt ou non. Tu aurais aussi besoin de vendre l'ancienne pour t'apporter un peu de cash supplémentaire. Tu avais eu un coup de tête passager et tu lui avais soufflé ton enive, sans arrière pensée particulière « Du coup je te propose d'aller boire une bière maintenant et je te dis dans la semaine pour la moto, est-ce que ça te va ? » proposais-tu, avec une petite moue sur le visage. Tu sais qu'il était comme un enfant, prêt à aller faire du lèche-vitrine, et tu te sentais un peu triste de lui faire faux-bond, même si toi ce que tu voulais, c'était simplement en parler pas être dans l'achat immédiat. « Si t'en trouves un, ça peut être sympa oui, sinon on devra y aller à pied ! » Tu n'osais pas trop fouiller dans l'appartement de son ami, tu n'étais pas là pour ça, tu étais là pour parler à Aaron et cette partie avait plutôt bien fonctionnée. Maintenant, tu avais l'impression de pouvoir partir comme si de rien n'était. Mais tu n'allais pas pouvoir monter derrière lui sans un casque, c'était bien trop dangereux si vous aviez un accident. Tu pourrais croire à la bonne étoile et penser que tu ne risques rien mais vu vos aventures à tous les deux, vallait mieux ne pas prendre le moindre risque. « Et pour les jambes, ça devrait le faire, j'dois éviter le sport juste, mais c'est bon si c'est toi qui conduit. » ajoutais-tu avec un léger sourire, tandis qu'il s'activait à chercher un casque dans l'appartement de son ami. Pour le moment, ça semblait assez mal engagé pour vous deux.  

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyDim 7 Fév 2021 - 2:19

Je suis complètement à côté de la plaque.
Et c'est elle qui me fait cette effet là tout le temps là? Genre elle me fait perdre les moyens?
perdu
&
perturbatrice
J'étais persuadé que c'était pour maintenant la moto. Genre qu'elle avait prévu de me reparler pour ensuite mieux pouvoir me demander service. Mais j'ai encore tout faux apparemment, me gourer complètement sur les femmes que je connais, c'est ma spécialité, il faut croire. Elle me fait perdre la boule, c'est flippant et je n'arrive pas à savoir si décider de lui reparler est une bonne chose ou pas. Je tente un sourire forcé pour avoir l'air naturel.

« Ah, ok d'accord pas de soucis. J'avais compris que c'était pour de suites sur le coup va savoir pourquoi. »

L'empressement ? La simple passion pour la moto ? En tout cas une chose est sûre, elle n'a pas l'air d'avoir prévu qu'on se reparle. Maintenant, qu'elle dit que ce n'est pas pour de suites, ça ressemble à un de ses coups de tête et envie de renouveau qui l'a poussé à me demander ça. Un caractère encore qui me ressemble pas mal, et me rappelle violemment et intérieurement comment j'en suis arrivé à l'apprécier à un point un peu trop dangereux. Et comme toujours, elle arrange la situation en proposant ce que nous pouvons faire aujourd'hui.

« Ok, ça roule, on fait comme tu dis. Je vais aller chercher un casque au garage de Mal du coup. On lui rendra quand je te ramènerai ici. »

Ouais, parce qu'elle est bien venue d'une certaine manière ici non ? En voiture, je suppose ou par taxi ? Ouais, bon, j'aviserai, moi, je vais dans tous les cas devoir revenir ici pour rendre le casque que je trouverai.

« Boh ne t'en fait pas, chuis sûr qu'il a un casque en rab comme moi. »

Je lui rends instinctivement son sourire avant de me diriger dans le garage à la recherche de casque qui protégera Tiffany lors du départ à moto. C'est complètement con, mais rien que l'idée de la savoir de nouveau sur ma moto avec moi aux commandes ça me fait quelque chose... Je l'ai déjà fait une fois, mais maintenant que c'est dans un autre contexte... Ouais bon, pas le moment de rêvasser, on est de nouveau pote pas plus et on va se boire une bière entre potes. Rien de plus, et faut me mettre dans le crâne que ça n'ira pas plus loin pour notre bien respectif. Puis bon, qui serai assez con pour vouloir d'un mec comme moi hein ? Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour trouver un casque pour Tiffany. Il a été limite posé en évidence de sorte à ce que je trouve facilement, je soupire, parce que je pourrais presque croire qu'il a fait exprès de le laisser ici espérant que cette magouille tourne comme voulu. Ça me donne franchement l'impression de me faire avoir, mais la clairement y a plus moyen de revenir en arrière et dans le fond, je n'en ai pas trop envie. Je prend donc le casque et vais de nouveau dans le salon, je me dirige vers elle la gorge un peu serrée et lui tend le casque ce qui permet de rester à une distance raisonnable. Autant en profiter, parce que cette distance ne sera largement pas respectée quand elle sera sur ma moto. Oh bordel, mais pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt... Tant pis, se sera dos à moi, ça va le faire, il n'y aura aucun dérapage. Je ne répéterai pas les mêmes conneries qu'avant.

« Voilà le casque, on peut y aller du coup. Une idée du bar où tu aimerais aller ? »

Une fois le casque donné, je prends les devants et sors de chez Maliyan pour me diriger vers ma moto. Je m'y installe et surveille la porte d’où elle est censée sortir, j'ai bien entendue écouté sa réponse concernant le bar. C'est qu'une fois qu'elle s'approche de moi que je mets mon casque et commence à faire ronronner mon petit bijou. Une fois installer derrière moi, je m'assure que tout soit bon comme à mon habitude.

« Prête ? »

Une fois que j'ai eu sa confirmation, je démarre enfin.

« Bon ben go alors. »

La moto quand même... Ça fait un bien fou. Ça fait tout oublier. C'est à peine si je réalise que je me suis fait piéger et qu'en ce moment même la femme qui m'attire malgré moi est juste derrière, à profiter elle aussi des bienfaits de la moto. Ça va faire combien de temps qu'elle n'est pas monté à moto d'ailleurs ? Elle a pu profiter un peu de l’emménagement que je lui avais fait ? J'arrive enfin au bar prévu et balance sans réfléchir.

« Bon nous y voilà, c'est moi qui paye la première tourné par contre. Pas négociable. »

C'est un peu comme si je voulais me faire pardonner de m'être fait des idées. Ouais, non, c'est clairement dans l'espoir de me faire pardonner de m'être fait de film et d'intérieurement continuer à psychoter sur ce qui pourrait se passer encore maintenant qu'on reprend contact. Que va penser Cosima ? Elle avait tellement mal pris son départ et encore plus son retour... Alors si jamais elle apprend qu'on se reparle, je n'arrive pas vraiment à imaginer ce qui pourra nous tomber sur la tronche. Une fois les verres servis, je trinque sans rien dire et entame une bonne gorgé de mon éternelle et sainte bière. La moto... La bière... Que demander de mieux ?

« Bon, et du coup ? C'était.... Comment ton voyage ? »

J'aurais bien parlé de sa future moto, mais elle m'a dit qu'elle n'y a pas encore réfléchi donc bon... Je n'ai pas eu d'autre idée sur le coup. Chuis pas super original pour cette fois. 



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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyDim 14 Mar 2021 - 19:03

Aaron avait fini par mettre la main sur un casque et votre projet d'aller boire une bière, pouvait voir le jour. Tu allais pouvoir monter derrière lui et profiter quelques instants de faire la route derrière lui. Tu n'étais pas montée sur une moto depuis ton départ, et tu n'avais pas pris le temps d'essayer la tienne qu'Aaron t'avait bricolé. Tu l'avais attendu pour faire une balade avec lui mais l'occasion ne s'était jamais présenté puisqu'il avait décidé de faire le mort, pensant que tu ne voulais plus être son amie. Maintenant que la situation était clarifiée et que tu avais retrouvé l'usage de tes jambes, tu pourrais en profiter quelques temps, avant de faire un grand changement. Tu avais envie de nouveauté et tu pouvais compter sur lui pour t'aiguiller. Mais pas maintenant. « J'suis prête ! » Tu sortais de l'appart de Mali, refermant la porte derrière lui, et cachant la clé comme il te l'avait indiqué lors de vos échanges. Il faudrait que tu penses à le remercier pour son coup de main, sans lui, tu n'en serais pas là aujourd'hui. Et Aaron non plus, au moins, vous aviez enfin pu clarifier la situation. Tu laissais Aaron s'installer avant de se caler derrière lui, de t'accrocher au niveau de se taille, posant ta tête contre son dos, profitant de ses quelques minutes de trajet. Ce n'était pas très loin et tu aurais aimé que ça dure bien plus longtemps mais une fois arrivés, tu te détachais rapidement de lui, retrouvant une certaine distance, tu avais un sentiment de malaise si tu t'approchais trop près, de peur de lui envoyer les mauvais signaux. Il ne devait pas savoir ce que tu ressentais sinon, il ne te parlerait sûrement plus jamais. « J'dois avouer que ça m'avait pas mal manqué tout ça. » ajoutais-tu avec un mince sourire, retirant le casque avant de rentrer dans le bar. « Tant que je peux payer la mienne juste après, ça me convient. » Tu n'allais pas te battre avec Aaron, vous aviez déjà eu cette conversation la première fois et maintenant, c'était donnant-donnant. Les bières servies, vous trinquiez en silence avant d'en prendre une bonne gorgée. Ce fut ton tour de te lancer dans ton récit de voyage. « J'pensais que j'aurais été plus heureuse que ça. J'ai toujours eu une fascination pour la culture indienne, pour le cinéma Bollywood, pour ce qu'on peut s'imaginer de la vie en Inde et pour le bouddhisme mais le vivre seule, c'était quand même assez triste. J'ai quand même fini à Paris et quand on y pense, c'est la ville des amoureux, je suis allée sur le pont aux cadenas mais je n'ai pas ressenti grand chose. » Menteuse. Tu avais ressenti de la peine d'être là toute seule, de ne pas partager ce moment là avec lui. Tu aurais aimé louer une moto et faire le tour de la campagne parisienne, de prendre la route dans les petites routes d'Amsterdam ou des autres villes européennes que tu avais visité sur ton passage. « Je crois que j'étais plus heureuse une fois que j'étais intallée dans l'avion qui allait me ramener à la maison. » Parce que tu ne pensais qu'à le revoir une fois que tu serais à Bowen. Tu pensais à toutes les balades que vous alliez vous faire pour rattraper le temps, à toutes les bières que vous alliez déguster. Ta déception avait été grande lorsqu'il t'avait vite envoyé boulé, y a des semaines de ça, mais maintenant que tu savais pourquoi, tu pouvais le comprendre. Même si tu avais trouvé ça dommage qu'il ne cherche pas à t'en parler plutôt que de faire le mort. « Et toi alors, t'es allé jusqu'où ? » demandais-tu, curieuse. Lui aussi était parti en voyage, peut-être avait-il quitté l'Australie lors de son road-trip.

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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyMer 14 Avr 2021 - 1:07

Retour comme avant?
Ou une simple illusion pour pouvoir se voiler la face?
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Lorsque Tiffany monte à l'arrière de ma moto, une décharge électrique parcours tout mon corps lorsqu'elle s'accroche à ma taille allant même jusqu'à posé sa tête contre mon dos. Ça me déroute, mais je tente de rien laisser paraître. Ce n'est pas la première fois pourtant qu'elle est derrière moi et collé à moi, cette fois là où je lui ai fait comprendre qu'elle pouvait continuer à vivre sans ses jambes... Alors pourquoi maintenant ça me fait cette sensation pourrie ? Une piqûre de rappel sur ce que je ressens pour elle ? Une tentative du destin qui veut me prévenir dans quoi je m'engage ? Le trajet n'était pas bien long, une partie de moi était soulagée, mais un autre moins rationnel et dangereux ce plaint que ce moment soit si court. J'me contente de prendre un air surpris quand elle annonce que la moto lui manquait.

« Tu n'as pas pu reprendre depuis ton retour ? Punaise, j't'avoue que moi je ne pourrais clairement pas m'en passer plus de deux jours... »

Une vraie passion, une sensation que je veux vivre tous les jours. Si on pouvait vivre des road-trips, je pense que je me serais lancé dans cette vocation sans hésiter. Je lui impose d'offrir le premier verre, un réflexe à la con que j'ai craint sur le coup qu'elle interprète d'une mauvaise manière, mais putain merci tout va bien en fait... Comme souvent, quand je passe du temps avec elle quand j'y pense...

« On fait comme ça alors. »

On entre dans le bar, je commande deux bières, on s’installe on trinque une fois nos boissons reçues et engage la conversation concernant son voyage. Elle s'est barré sur un coup de tête, mais est-ce que ça valait le coup au moins ? Dans le fond, je l'espère, parce que son absence a été dure... Très dur, trop dur. Et ça me fait vraiment chier de penser ça. Je la fixe pendant qu'elle parler et détourne parfois mon regard sur mon verre par crainte de la rendre mal à l'aise. Je ne sais même plus comment je me comportais avant, avant qu'il y ait ces foutus sentiments. C'est la merde, la merde totale, j'aurais peut-être dû la jeter afin de ne plus être confronté à ce que je crains le plus : être grillé côté sentiment. Mais mes foutues envie et improvisation foireuse en on décidé autrement. Et je ne sais toujours pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Je ris nerveusement lorsqu'elle raconte regretter d'avoir vécu ça seule, parce que c'est exactement ce que je me suis dit quand je suis rentré du road-trip. C'était cool, mais ça aurait été beaucoup meilleur accompagné d'un super pote, voir par elle. Combien de fois je me suis maudit à pensé qu'elle aurait sans doute adoré cette route ou cette vue, ou l'ambiance de dormir à la belle étoile contre sa moto ? Trop de fois.

« Ah ouais Paris carrément. Ça doit être chelou de passé de l'Inde à la France... »

Ouais, je n'ai rien trouvé de mieux à dire... J'ai volontairement pas relever le fait qu'elle est aller dans la ville de l'amour et qu'elle a même visiter ce pont à cadenas dont j'ai vaguement entendue parlé. Intérieurement, je sens bien un petit coup de poignard sur le fait qu'elle n'y a rien ressenti. Comme si dans le fond, j’espérais qu'elle ait ne serait-ce qu'un tout petit peu pensé à moi dans cette ville romantique. Bordel ce que je déteste toutes ces pensées et cette sensation. J'avale une bonne gorgé de ma bière comme pour tenter d'apaiser tout ça. Elle termine de résumer son voyage en disant que le meilleur moment était celui où elle rentrait à Bowen. Tout ça pour ça... Toute cette absence à être loin de moi pour enfin de compte-pas appréciés pleinement... J'aurais tellement préféré qu'elle se soit éclatée. Je pince les lèvres.

« Chuis désolée que ce long voyage ne t'a pas entièrement satisfaite. »

C'était sincère. Mais, boulette oblige fallait que j'ajoute cette connerie.

« Peut-être que si tu y retournes accompagné, ce sera complètement différent, voir mieux ! »

Si ça ce n'est pas une demande d'invitation, je ne sais pas ce que c'est... Ce que je peux être con sérieux. Heureusement, on passe à autre chose, plus précisément sur mon voyage à moi. Fallait bien trouver les mots et surtout au grand surtout ne pas montrer et encore moins dire que j'aurais préféré vivre ça avec elle.

« Oh... Bah moi, c'est moins exotique que toi ! Chuis resté en Australie, plus précisément j'ai fait le tour de Queensland et j'ai entamé un peu les Nouvelle-Galles du Sud en allant vite fait à Sidney. J'ne réfléchissais à rien, j'agissais que par coup de tête, ce qui m'a valu plus d'une fois à dormir à la belle étoile, mais très franchement, c'était cool. Mon seul regret, c'est d'avoir fait durer ça que trois mois, faute d'argent pour l'essence. »

Bon, c'est bon, j'ai géré. Pfiou... On a réussi à éviter toutes les parties qui auraient pu être gênantes. Comme sur qui mes pensées allait majoritairement durant le voyage. Je bois encore quelques gorgées de ma bière et me contente d'ajouter.

« J'recommencerais bien quand je pourrais me le permettre, histoire de continuer ma visite du pays. Pourquoi pas avec quelqu'un cette fois... Voir même pourquoi pas ailleurs qu'en Australie, ouais, pourquoi pas. »

Les deux dernières phrases étaient clairement de trop. Bordel, de merde, bon allée, ça va ça reste innocent j'ne pense franchement pas qu'elle va se douter de quelque chose. Ça serait abusé sinon. Je soupire l'air de rien pour paraître faussement détendue, faire comme si rien ne c'était passé, comme s'il n'y avait aucun sentiment amoureux, aucune blessure ou autre connerie dans le genre.


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MessageSujet: Re: pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r.   pour oublier que je n'ai pas de quoi te plaire -r. EmptyDim 16 Mai 2021 - 14:38

Tu lui avais avoué ne pas avoir touché à ta bécane depuis ton retour, tu l'avais laissé chez tes parents, dans leur garage, où elle prenait la poussière depuis plusieurs mois maintenant mais à chaque fois que tu la voyais, tu pensais à Aaron et tu ne te sentais pas d'en faire sans lui. « Disons qu'à mon retour, j'avais une opération à préparer, j'ai eu la tête pas mal ailleurs mais maintenant j'ai qu'une envie, c'est de reprendre ! » Parce que maintenant, Aaron était à nouveau ton ami, parce que vous aviez réussi à mettre à plat la situation, vous pourriez à nouveau faire des ballades à deux. Et puis physiquement, tu avais retrouvé une partie de ta fougue d'avant. « C'est assez différent, j'avoue, et je suis bien contente d'être rentrée. » avouais-tu avec un léger sourire sur le visage. Après toi, ce fut son tour de te raconter son périple. « Je pense que c'est plus sympathique quand ça dure moins longtemps, comme ça tu prends le temps touts les ans ou tous les deux de faire une grosse virée, d'aller toujours plus loin, d'autant que les paysages sur la côté sont tous aussi beaux les uns que les autres ! » Tu avais déjà eu l'occasion d'y partir plusieurs fois, de prendre le large le temps d'un long week-end, ou lors de tes vacances. Tu avais aussi souvent l'habitude de te rendre à Perth par le passé, pour le boulot, et rentrer dans les terres australienne, c'était toujours un paysage agréable à découvrir. Tu n'y étais pas allée depuis tellement longtemps que tu avais dû mal à t'en souvenir. « C'est vrai que c'est toujours plus agréable de faire ça en bonne compagnie, peut-être qu'un jour tu pourrais partager ça avec Cosima ! » Ou encore avec Jeff, avec Mali et peut-être avec toi. Secrètement, tu espérais qu'un jour ce soit avec toi, tu avais une vision de vous deux, marchant main dans la main sur une plage, les motos derrière vous, une bière dans l'autre main. Un cliché romantique qui te donnait un frisson d'effroi. Depuis quand avais-tu ce genre d'envie toi ? Tu terminais ta bière cul sec, commandant une nouvelle tournée comme promis. Histoire de finir votre journée tranquillment. Après quoi, il te racompagna chez Mali, pour que tu puisses récupérer ton fauteuil, avant de regagner ta maison, qui n'était pas qu'à quelques maisons de là.

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