all i dream is for our shadows to spend a little more forever together (aelya) -hot-

Le réveil avait sonné comme à son habitude, à une heure plus que matinale, Niels ouvrant difficilement les yeux, tâtant la table de nuit pour éteindre la sonnerie de son portable, se tournant finalement vers Aelya avec un sourire presque amusé. « Je t’avais dit que c’était pas ce qu’il y avait de plus amusant. » Murmura-t-il, faisant référence aux réveils dès l’aube auxquels elle devrait s’habituer pour travailler à l’hôpital avec lui. Parce-que c’était aujourd’hui le grand jour, celui où elle devrait faire ses preuves pour pouvoir espérer décrocher le job à ses côtés. Se tournant sur son flanc, il s’approcha de son amour pour caresser son visage, plongeant ses lèvres dans son cou pour que son réveil soit moins abrupt, pour qu’elle puisse recevoir un peu de douceur avant la longue journée qui les attendait, ses doigts venant se faufiler sous sa nuisette pour caresser son dos tendrement. « Mon pauvre amour... t’as l’air crevée. » Lâcha-t-il, voyant qu’Aelya avait du mal à ouvrir les yeux, sa main venant dégager son visage de quelques mèches, Niels pressant doucement ses lèvres contre sa mâchoire, remontant progressivement contre ses lèvres. « Tu veux qu’on aille prendre une douche bébé ? » Proposa-t-il, continuant à s’imprégner de sa douce chaleur, ses doigts faisant des aller-retours contre son échine, Niels entraînant son amour sous l’eau chaude, la rassurant sur le fait qu’elle réussirait haut la main son essai, ne doutant absolument pas du fait qu’elle était tout à fait apte à devenir brancardière. « Tu vas gérer mon amour, t’es la meilleure du monde. » Ils s’engouffrèrent dans sa voiture une fois prêts, Niels gardant sa main dans celle de sa fiancée alors qu’il conduisait jusqu’à l’hôpital. « T’es prête mon amour ? » Souffla-t-il, éteignant le moteur de sa voiture, esquissant un doux sourire en regardant son amour.

Elle avait du mal à émerger, à se tirer du sommeil alors que le réveil sonnait, agressant ses sens encore endormis. Elle bougea pour simplement remettre sa couverture sur son corps, pas du tout motivée à l'idée de se réveiller à cette heure.

- On y va pas bébé au pire... Lâcha-t-elle d'une voix endormie.

C'était aujourd'hui son premier jour d'essai à l'hôpital, elle qui avait attendu ce jour depuis plusieurs semaines tant elle s'ennuyait à tourner en rond dans leur maison, dans l'attente que son amour ne lui revienne. Elle sourit légèrement en sentant les lèvres de son fiancé dans son cou, ses doigts faisant frissonner sa peau sous leurs tendres caresses. Elle attira son corps contre le sien avec son bras qui passa dans son dos, sa cuisse entourant la sienne pour le garder auprès d'elle.

- J'le suis bébé, tu m'as épuisé hier soir... Se plaignit-elle, amusée, repensant à leur nuit de folie qui avait laissé les draps en bataille, Aelya restant blotti dans son étreinte alors qu'il grignotait amoureusement sa peau, ses lèvres venant doucement attraper les siennes. Il me faut au moins ça pour me réveiller bébé... Admit-elle d'une voix lasse, son visage se confinant contre son cou alors qu'il caressait doucement son dos, Aelya suivant son amour sous l'eau chaude qui la revigora, souriant aux encouragements de Niels au sujet de cette journée qui l'attendait. Je vais être docile aujourd'hui, je vais t'écouter au doigt et à l'œil, profite, s'amusa-t-elle, attendrie par ses mots, Aelya rejoignant rapidement la voiture avec Niels, sa main enlacée à la sienne. Ouais, ça va le faire, hocha-t-elle la tête, appréhendant le déroulement de cette journée qui était une première pour elle.

Elle embrassa une dernière fois son amour avant de sortir de la voiture, arrivant jusqu'au hall d'entrée de l'hôpital avant de regarder Niels.

- J'dois aller me changer nan...?
- Aelya ! C'est ça ? Niels m'a dit que tu faisais ton premier jour ici, lança le collègue de Niels qui vint à leur rencontre. Tu verras on est cools ici, y'a pas de raison que ça se passe mal. Tu seras bien entourée, ajouta-t-il en souriant.

Il savait combien il était difficile de retrouver un rythme, le sien étant en plus particulièrement rude, ses obligations professionnelles le poussant à se lever tôt pour se rendre à l’hôpital. Sauf qu’aujourd’hui, il ne serait pas seul, Aelya étant conviée à le rejoindre pour la journée, elle qui ferait ses premiers pas à l’hôpital pour espérer obtenir le poste. Dans sa tendresse habituelle, Niels était venu réveiller son amour, la sortant progressivement de son sommeil alors qu’il avait éteint la sonnerie de son portable, souriant d’amusement à ses mots lorsqu’elle replaça la couverture sur son corps. « Au pire, ouais... Mais ça nous mettrait dans la merde bébé. » Répliqua-t-il d’une voix douce, venant se blottir à elle pour caresser sa peau, pour lui offrir le réveil le plus doux qui soit, ses paumes prenant place sur ses courbes encore chaudes. « C’est toi qui l’as voulu en même temps amour... » S’amusa-t-il malicieusement en songeant lui aussi à la nuit qu’ils avaient passée, eux qui s’étaient donnés sans compter, sans s’intéresser à l’heure plus que tardive. « Tu regrettes pas quand même ? » Souffla-t-il avec un air joueur, ses lèvres venant finalement chercher les siennes avant d’être déraper dans le creux de son cou qu’il mordilla pour lui rappeler les délicieuses brûlures de la veille. Finalement, il entraîna Aelya sous la douche avec lui, profitant du temps qu’ils avaient pour la rassurer, pour lui faire comprendre que rien n’était insurmontable. « J’ai hâte de voir ça, ça me changera. » La taquina-t-il, lui envoyant un clin d’œil complice avant qu’ils ne prennent tous les deux place dans la voiture pour rouler jusqu’à l’hôpital, y parvenant en quelques minutes. « T’es la meilleure mon amour. » L’encouragea-t-il, sa main serrant la sienne amoureusement, lui accordant un dernier baiser avant de sortir de la voiture, Niels guidant Aelya jusqu’au hall, hochant la tête à sa demande avant qu’un de ses collègues n’apparaisse devant eux pour saluer sa fiancée. Il arqua un sourcil curieux à sa tirade, finissant par pouffer de rire quand il eut fini. « Bah alors mec, qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’es jamais aussi enjoué quand y’a des nouveaux d’habitude. » Remarqua-t-il avec un regard inquisiteur qui cherchait à le mettre mal à l’aise. « T’en fais pas, elle est avec moi aujourd’hui, j’vais m’occuper d’elle. » Lâcha-t-il finalement, cherchant silencieusement à mettre les choses au clair avec son collègue qui s’intéressait de trop près à son goût à son amour. « Viens bébé, j’vais te montrer les vestiaires. »

Habituée à vivre la nuit, elle n'avait absolument pas l'habitude de se lever aux aurores pour aller travailler, ce rythme de vie convenant davantage à Niels qui fonctionnait comme ça dès le départ. Elle soupira à l'entente du réveil que son fiancé arrêta, remettant la couverture sur son corps comme en signe de protestation vis-à-vis de ce réveil matinal.

- C'est pas grave bébé, on trouvera autre chose, on se démerde toujours, avança-t-elle sans réfléchir, la fatigue prenant le dessus sur ses mots, Aelya se laissant habiller par les paumes chaudes de Niels qui valsait tendrement sur son corps. Parce que toi tu l'as pas voulu peut être ? Lança-t-elle, amusée, elle qui aurait voulu faire perdurer leur moment toute la nuit, toute la journée, pour toujours si elle le pouvait. Je regrette jamais quand c'est pour te donner pleins d'amour bébé... Mais là, j'en paye le prix c'est tout, pouffa-t-elle, ses bras l'amenant contre son corps, Aelya souriant en sentant ses dents mordiller son cou, comme un clin d'œil à leur nuit passée qui avait laissé des marques sur leurs peaux avant qu'ils ne rejoignent la douche. Dis tout de suite que je suis insupportable ! Lança-t-elle, faisant mine de bouder devant sa taquinerie, se préparant pour finalement s'immiscer dans la voiture. C'est toi mon bébé. Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Je t'aime trop... Murmura-t-elle tendrement, caressant ses doigts emprisonnés dans les siens avant de l'embrasser pour atteindre le hall d'entrée de l'hôpital, un homme semblant être le collègue de Niels venant à leur rencontre pour accueillir Aelya de manière enjouée. C'est normal que je sois content Niels. Je sais à quel point ça te fait plaisir qu'elle soit là. En tout cas t'es chanceux, lança l'homme en regardant Niels et Aelya à qui il souriait. Je suis chanceuse aussi, ajouta-t-elle, entendant dans le ton de Niels une pointe de jalousie qu'elle lui connaissait plus que bien, Aelya acquiesçant à la proposition de son amour, le suivant dans les couloirs. Ils ont l'air sympas tes collègues bébé, avança-t-elle, faisant référence à l'homme qui l'avait salué, tous deux arrivant devant le vestiaire. À tout à l'heure mon cœur. Dommage que tu sois pas là pour me déshabiller... Souffla-t-elle à son oreille de manière malicieuse, avant de disparaître derrière la porte pour enfiler sa tenue.

C’était sûrement ce qui allait être le plus dur pour son amour qui avait toujours côtoyé un rythme presque inverse au sien, elle qui était habituée à vivre la nuit et à profiter tranquillement de sa matinée. En travaillant avec Niels, Aelya allait devoir se caler sur des horaires différents, sur un emploi du temps auquel elle n’était certainement pas habituée. Il avait d’ailleurs tenté de lui faciliter la tâche en étant le plus doux possible, ses mains s’appropriant ses courbes pour les caresser tendrement. « Mon bébé du matin est pas très raisonnable… » S’amusa-t-il en entendant  ses propositions, ses lèvres venant rapidement parsemer sa peau de doux baisers. « Evidemment que je l’ai voulu… Mais j’crois bien que je t’avais mis en garde pour le réveil… » Pouffa-t-il pour la taquiner, esquissant un sourire amoureux à ce qu’elle ajouta, eux qui ne s’imposaient aucune limite lorsqu’il s’agissait de s’aimer plus fort. « Tu dormiras mieux ce soir mon amour, j’essayerai d’être sage. » Joua-t-il, plongeant son visage dans son cou alors qu’elle le maintenait contre son corps, se rappelant parfaitement de tout ce qu’ils avaient fait la veille, de chaque instant de chaleur, de chacun de ses soupirs qui était venu mourir près de son oreille. Ils finirent par se motiver, se retrouvant sous la douche pour faciliter leur réveil. « J’ai pas dit ça bébé, t’interprètes mes mots trop vite. » Se défendit-il avec un air malicieux, déposant un baiser sur sa joue avant de rejoindre la voiture, ses paroles se voulant rassurantes, lui qui ne désirait en aucun cas que son amour ne se mette la pression pour sa journée d’essai. « T’as pas à me remercier bébé, c’est normal. Je t’aime comme un fou, j’veux que t’aies confiance en toi. » Sourit-il, répondant à son baiser avant de pénétrer dans le hall de l’hôpital, Aelya se voyant rapidement interpelée par un des collègues de Niels qui lui souhaita la bienvenue, chose qui l’étonna et qu’il ne se priva pas de lui dire, son ton se marquant d’une pointe de jalousie. Il fronça les sourcils à ce qu’ajouta son collègue, ces derniers mots qu’il ne savait pas comment interpréter, n’ayant pas le temps de répliquer qu’Aelya se chargea de le faire. Lâchant un dernier regard à l’homme, il accompagna Aelya devant les vestiaires, roulant des yeux à sa remarque. « Ouais, sûrement. Il va surtout te mâter toute la journée, ça va pas passer. » Lâcha-t-il, lui montrant déjà son agacement, tentant de se calmer avec les mots de sa fiancée. « On trouvera un moment dans la journée pour que ça soit moi qui le fasse… A tout de suite bébé, je t’attends devant. » Souffla-t-il à son tour, ses yeux suivant la silhouette d’Aelya qui disparut derrière la porte, Niels en faisant de même pour aller se changer, sortant de la pièce en même temps que son amour. « Même comme ça t’es sexy… J’sens que j’vais devoir forcer ma concentration moi. » Joua-t-il, faisant quelques pas vers elle avant que son collègue ne vienne de nouveau les interpeler. « Niels, tu veux que je m’occupe de lui faire visiter le service ? Ça me dérange pas de le faire. » Il soupira, serrant la mâchoire pour retenir l’énervement qui commençait à se créer dans son organisme. « Bon. J’vais pas te le dire deux fois. Lâche-la, c’est moi qui m’occupe d’elle, on aura pas besoin de toi. Et tu me feras le plaisir d’arrêter de la regarder comme ça aussi. Je me suis fait comprendre ? »

Elle avait décidé de tourner la page du club, de se trouver une identité dans un autre métier qui ne mettrait plus à mal la patience de son amour. Loin d'être un sacrifice, elle l'avait fait pour leur bien être mutuel, elle qui ne pouvait accepter que son travail ne vienne à force de l'usure, les briser.

- C'est cette heure qui est pas raisonnable... Râla-t-elle dans l'oreiller, laissant son amour couvrir son corps d'affection. J'aurais dû t'écouter, peut être bien qu'on fera plus l'amour à ces heures-là, lâcha-t-elle, consciente qu'elle serait incapable de résister aux avances de son amour qu'elle désirait toujours et pour toujours. Surprends-moi et sois sage ouais, ça peut être drôle à voir, pouffa-t-elle, taquine, sachant qu'elle serait apte à tenter son fiancé jusqu'à le pousser à bout, juste pour le voir sombrer dans ses bras, Aelya attirant son corps contre le sien, frissonnant sous la tendresse de ses baisers dans son cou avant qu'ils ne s'immisçent sous l'eau chaude. Mouais. On va dire que t'as le bénéfice du doute, s'amusa-t-elle de manière suspicieuse, recevant son baiser avant de se préparer à partir, tous deux rejoignant la voiture où Niels la confortait sur ses capacités, son cœur se laissant caresser par ses paroles qui la touchaient constamment. J'ai surtout confiance en toi. Y'a que toi qui est apte à me former bébé, je veux que toi pour le faire, répondit-elle amoureusement, Aelya qui lui vouait une confiance aveugle.

Elle sortit de la voiture avec Niels pour atteindre le hall, faisant la connaissance du collègue de son fiancé qui le laissa perplexe, Aelya sentant directement que son approche n'avait pas plu à son amour. Elle décida de rester neutre, de ne pas faire vague sur un malentendu, préférant s'attarder sur le commencement de cette journée, tous deux s'arrêtant devant le vestiaire.

- Bébé... Si ça se trouve il voulait juste être sympa avec moi. Je vois pas pourquoi il se permettrait alors qu'on est ensemble, tenta-t-elle de le rassurer. J'ai déjà hâte de te voir le faire... Sourit-elle en coin, s'éclipsant dans le vestiaire pour enfiler sa tenue de travail, en sortant en même temps que son amour qu'elle détailla de manière charmeuse. J'ai jamais eu un formateur aussi sexy pour ma part, le complimenta-t-elle, son regard s'attardant sur ses lèvres devant lesquelles elle luttait pour ne pas les embrasser avant que son collègue ne revienne à la charge. Bébé... Souffla-t-elle, son regard captant le sien pour tenter de calmer sa jalousie qui ne devait pas exploser. C'est gentil de proposer mais je crois que Niels a été assez clair. C'est avec lui que je vais travailler, renchérit-elle calmement pour couper net ses intentions même si elles étaient louables bien qu'insistantes. C'est sur que ça change du strip tease, j'espère que tu croiseras pas de clients ici, ça risque d'être bizarre, admit-il, faisant arquer un sourcil à Aelya qui se contenait. J'crois pas que Niels ait pu te raconter ma vie, donc si tu sais ce que je faisais, c'est que t'étais forcément un client. Et tu sais quoi ? Je m'en fou. C'est peut être justement mes clients qui devraient la jouer fine, pas moi qui ait juste fait mon métier, ajouta-t-elle en insistant sur son regard, affirmée sur ses positions. Bon, on doit travailler là, lâcha-t-elle, attirant Niels loin de ce type.

Il savait quelque part que c’était à cause de lui si Aelya avait décidé de changer de carrière, lui qui avait dû vivre avec son métier pendant deux ans, s’habituant à cette peur qui le prenait au ventre à chaque fois qu’il l’avait vu partir pour se rendre au club. Et leur amour avait une nouvelle fois parlé, Aelya qui avait choisi leur couple envers et contre tout pour éviter de les mener jusqu’au déchirement. « Bienvenue dans mon monde. » Pouffa-t-il, nichant son visage dans son cou, déposant quelques baisers sur sa peau encore chaude pour s’enivrer de son parfum dont il était accro. « Peut-être ouais… On verra ce qu’on peut faire. » Répliqua-t-il, faisant mine de penser qu’il pourrait se retenir de ne pas lui sauter dessus, alors qu’il savait très bien qu’il en était incapable. « J’vais faire de mon mieux. » Répondit-il d’un air malicieux, arquant un sourcil joueur, Aelya qui était la première à savoir que la sagesse ne faisait définitivement pas partie de son vocabulaire, ni de son mode de vie. Il se colla amoureusement à elle, profitant de la chaleur de ses lèvres pour se motiver, finissant par s’immiscer sous l’eau brûlante, leurs corps presque collés l’un à l’autre. Il s’amusa de ses paroles, se mordant innocemment la lèvre avant de l’embrasser, finissant de se préparer pour rejoindre la voiture et continuer d’encourager son amour. « J’te laisserais seule pas de toute façon mon amour. On va faire ça tous les deux, comme d’habitude. » Répondit-il avec un air rassurant et amoureux, sa main cherchant la sienne pour la caresser, pour lui montrer qu’il l’encouragerait jusqu’à la fin, persuadé qu’elle décrocherait le job sans aucune ombre au tableau. Ils arrivèrent rapidement dans le hall de l’hôpital, Niels s’agaçant du comportement un peu trop collant de son collègue qui semblait vouloir s’accaparer la présence de son amour. Il confia d’ailleurs à Aelya sa frustration, incapable de lui cacher sa jalousie qui se frayait toujours un chemin dans son coeur lorsqu’il s’agissait de l’amour de sa vie. « J’me méfie de tout le monde bébé. C’est pas mes potes ici, j’fais confiance à personne. » Lâcha-t-il, se confiant à sa fiancée, se détendant légèrement aux mots joueurs d’Aelya. « On se trouvera un coin tranquille… » Rétorqua-t-il en arquant un sourcil joueur, la laissant s’échapper pour s’habiller, Niels revenant devant la porte du vestiaire lorsqu’il fut prêt à son tour. « Bébé… Tu m’excites déjà en me disant ça. » Souffla-t-il, son regard cherchant ses lèvres qu’il aurait voulu s’accaparer, conscient qu’il devrait se comporter un peu plus professionnellement avec elle bien que l’envie de l’avoir contre lui viendrait forcément le ronger au cours de la journée. Son sang ne fit qu’un tour lorsque son collègue refit apparition, s’adressant une nouvelle fois à Aelya, le regard de Niels s’assombrissant soudainement lorsqu’il entendit sa réplique qui visait à la déstabiliser. « Attends tu joues à quoi là ? T’essayes de faire quoi exactement, tu crois impressionner qui comme ça ? » Lâcha-t-il, s’approchant de manière menaçant vers l’homme. « T’approches pas de ma meuf, ose même pas la regarder sinon j’te fais bouffer le sol et crois-moi, j’me ferais un malin plaisir à pousser ton brancard. » Ajouta-t-il, captant le regard de l’homme avant de se laisser attirer plus loin par Aelya, Niels tentant de reprendre son calme, écoeuré de savoir que son collègue avait pu voir son amour danser par le passé. « Tu te rappelles plus de lui ? » Souffla-t-il, cette question tournant dans sa tête depuis qu’Aelya avait compris qu’il avait été un de ses clients.

Elle choisirait Niels envers et contre tout, laissant le monde entier se plier à cet amour qui n'avait aucune limite. Rien n'importait si ce n'était Niels, pas même sa passion qui avait longtemps été son seul exutoire à son désespoir. Maintenant qu'elle avait l'homme de sa vie à ses côtés, c'était comme si elle pouvait se passer de tout.

- Mon monde à moi, c'est toi, admit-elle tout en gardant son amour contre elle, se laissant tirer délicatement de son sommeil dans la chaleur de son étreinte, Aelya venant mordiller sa mâchoire de manière joueuse à sa rétorque, conscience qu'ils ne tiendraient jamais devant l'envie de s'abandonner l'un à l'autre.

Elle sourit à ses mots, atteignant la douche avec son amour contre qui elle se collait, toujours aussi demandeuse de son affection qu'elle désirait constamment sur sa peau, dans le creux de son coeur qui palpitait sous ses paroles encourageantes et rassurantes. Elle savourait la douceur de son corps contre le sien, ses lèvres qu'elle était venue trouver dans un baiser succinct, chargé d'amour, Niels qui avait toujours le tact nécessaire pour expier les mots qu'il fallait avec elle.

- J'ferai plus rien sans toi mon coeur. J'me passe plus de toi, avoua-t-elle alors qu'il roulait en direction de l'hôpital, sa main se liant à la sienne pour se donner du courage, elle qui savait que son amour serait toujours derrière elle pour la soutenir et la guider, même quand elle errait dans le noir complet.

Ils entrèrent dans l'hôpital, Aelya se laissant accueillir par le collège à Niels qui lui fit une drôle d'impression, confirmée par la réaction de son amour qui expia sa jalousie de manière plutôt calme pour le moment, Aelya craignant que cette journée ne vire au fiasco à cause de leur impulsivité.

- De toute façon amour, j'me laisserais embarquer par personne. Y'a qu'en toi aussi que j'ai confiance, tu le sais, le rassura-t-elle tendrement, aimant lui faire savoir qu'elle ne suivrait que lui pour toujours. J'aime quand t'es pas sage comme ça... Ajouta-t-elle, le regard illuminé par la malice avant de rentrer dans le vestiaire pour en sortir avec sa tenue de travail. Tu m'excites à la folie là bébé... Tes lèvres me manquent... Susurra-t-elle, le regard valsant fiévreusement entre ses lèvres et ses yeux.

Elle peinait à se contenir, Aelya ressentant une vive brûlure longer les contours de son coeur alors qu'elle subissait le besoin de lui céder toute entière. Le collège de Niels revint se poster devant eux, agaçant finalement Aelya qui ne comprenait plus à quoi il jouait alors qu'il semblait lui faire savoir qu'il connaissait son passé. Si ça ne lui faisait absolument rien qu'il puisse connaître son ancien métier, elle n'appréciait pas vraiment les paroles qu'il pouvait admettre, et qui animait une tension beaucoup plus lourde entre eux. Aelya tira sur le bras de Niels alors qu'il s'approcha vers lui de manière menaçante, restant en retrait en toisant son collègue avant d'attirer son amour plus loin pour ne pas qu'ils éclatent tous les deux contre lui.

- Non. J'ai croisé tellement de monde bébé, surtout que la salle est mal éclairée, je pourrais pas te dire si je l'ai vraiment croisé ou pas. Aussi, parce que comme je te l'ai toujours dit, y'a qu'à toi que j'pense, j'remarque plus personne, tenta-t-elle de l'apaiser, prenant sa main pour rejoindre le coin d'un couloir histoire de leur donner un peu d'intimité. On s'en fou bébé de lui, te mets pas dans états pareils pour un gars qui pense avoir une emprise sur moi alors qu'il est rien, souffla-t-elle, cherchant son regard, liant ses mains aux siennes avant de lui offrir un baiser amoureux. Je sais que t'en avais besoin... Et moi aussi en plus, sourit-elle légèrement, essayant de le détendre.

Il serait toute sa vie reconnaissant d’être tombé sur une femme comme Aelya, prête à mettre toute sa vie en parenthèses pour pouvoir vivre leur histoire d’amour avec ferveur. Il n’avait connu quelqu’un qui avait fait autant de sacrifices pour lui, par amour, Niels qui avait immédiatement su qu’elle était le grand amour de sa vie et que pour elle, il serait prêt à déplacer des montagnes, même à décrocher la lune pour un seul de ses sourires. « T’es mon monde aussi... mon univers entier même. » Souffla-t-il, délivrant de l’affection et de la tendresse à son amour qui vivait un réveil compliqué, venant se réfugier dans son étreinte dans laquelle il pourrait se perdre à tout jamais. Il esquissa un sourire en sentant des dents mordiller sa mâchoire, Niels qui n’avait en aucun cas l’envie de devoir se contenir avec elle, aimant cette manière de vouloir lui céder dès qu’il le pouvait. Il avait fait couler l’eau brûlante sur leurs deux corps qui se cherchaient toujours, Niels rappelant l’essentiel à son amour, combien elle était forte et talentueuse, lui qui croyait dur comme fer qu’elle décrocherait sa place haut la main. « Moi non plus bébé, et on aura jamais à le faire. » Souffla-t-il, sûr de lui, lui accordant un baiser et un regard profondément amoureux avant qu’ils ne prennent la direction de l’hôpital, Niels ne lâchant pas la main de sa fiancée jusqu’à leur arrivée devant le bâtiment. La présentation de son collègue le dérangea, Niels qui détestait savoir que son amour l’intéressait bien qu’il fit l’effort de se contenir, conscient que ce n’était ni l’endroit, ni le moment de faire un scandale. Il guida Aelya jusqu’aux vestiaires, se confiant à elle sur ses impressions, son ton rassurant venant adoucir ses brûlures. « J’le sais bébé, mais ça me soule qu’on te convoite partout. » Souffla-t-il, jaloux, finissant par se détendre alors qu’il imaginait déjà passer sa prochaine pause avec son amour, loin des autres. « Moi aussi j’aime bien ne pas être sage... » Joua-t-il, ses yeux se permettant de caresser ses courbes alors qu’elle se retourna pour aller s’habiller, Niels la retrouvant quelques minutes plus tard. « Embrasse-moi... je m’en fous des autres. » La tenta-t-il, son regard venant se fondre dans le sien avant que son collègue ne vienne de nouveau rallumer le brasier, cherchant à les déstabiliser alors qu’il s’était visiblement vexé. Sans plus attendre, Niels s’était avancé vers lui pour lui faire comprendre qu’il ne savait certainement pas dans quoi il mettait les pieds avec lui, parce-qu’il n’aurait aucun scrupule à en venir aux mains avec lui si c’était ce qu’il désirait. Il avait senti la main d’Aelya le retenir, lâchant un dernier regard noir à l’homme avant de se laisser attirer par son amour dans un coin plus tranquille. « Lui, il a été marqué en tout cas... Putain fallait vraiment qu’on nous fasse chier aujourd’hui. » Lâcha-t-il agacé, se mordant la lèvre d’énervement avant qu’Aelya ne vienne l’apaiser, trouvant les mots justes pour le rassurer. « T’as raison bébé... Pardon, j’veux pas tout gâcher. » Souffla-t-il sincèrement, regardant leurs mains se lier avant de recevoir son baiser, Niels le prolongeant tendrement, une de ses mains se détachant de la sienne pour venir glisser contre sa joue. « Ouais... ça me fait du bien. T’es trop parfaite toi. » Murmura-t-il, profitant du calme pour lui voler un second baiser, plus vif mais tout aussi tendre. « Allez viens, j’vais te montrer comment je travaille. » Sourit-il, plus apaisé, se dirigeant vers le service pour vérifier les entrées et sorties des patients, expliquant tout le fonctionnement à son amour. « On a un patient à récupérer, j’te laisse faire. » Dit-il, lui donnant déjà quelques responsabilités pour l’habituer, Niels la suivant à travers les couloirs. Il la regarda appréhender son premier cas, souriant en voyant qu’elle s’en sortait parfaitement, accompagnant Aelya jusqu’au service où devait reposer le patient. « T’as été parfaite bébé, j’crois que t’as le droit à ta pause. »

Elle était capable du pire comme du meilleur pour ses beaux yeux qu'elle voulait continuer d'illuminer, ces étoiles qu'elle décrochait dans le ciel de leur espoir juste pour animer son sourire autour duquel sa vie entière tournait. Elle avait abandonné son passé pour lui, laissant le futur les blottir dans une vague chaleureuse qui rendait le moindre de leur rêve possible.

- Je veux continuer à l'être amour, j'en ai jamais assez... Souffla-t-elle amoureusement.

Elle laissa son amour la confiner dans ses bras, les siens venant l'entourer, elle qui aurait pu rester comme ça une éternité, juste pour l'aimer sans limite. Elle aurait pu se perdre avec Niels entre les aiguilles du temps, incapable de se délester de sa chaleur qu'elle avait besoin de sentir sur sa peau, Aelya désirant le tatouer dans la profondeur de son âme qui s'ouvrait constamment à la sienne dans chacune de leur étreinte. Elle le suivit sous l'eau chaude, son corps effleurant le sien, accablée par sa beauté qui l'émerveillait alors qu'il la rassurait sur ses capacités, Niels qui avait toujours les mots justes pour la couvrir de confiance. Elle acquiesça à ses paroles, consciente qu'elle crevait d'amour pour Niels, son coeur se flétrissant rien qu'à l'idée d'errer sans lui, cette lumière qui s'éteindrait définitivement dans ses yeux si on lui enlevait le Soleil de sa vie. Ils prirent la direction de l'hôpital, sa main accrochée à la sienne durant le trajet en voiture, tous deux s'avançant dans le hall pour faire la rencontre du collègue de Niels. Ils les laissèrent perplexes, en proie à leurs doutes, Aelya préférant se concentrer sur la tâche qui l'attendait plutôt que de laisser la jalousie envenimer leur journée de travail, tous les deux se dirigeant vers le vestiaire.

- Mais moi j'en convoite qu'un seul... C'est le plus beau d'ailleurs, sourit-elle, son regard charmeur captant le sien alors qu'elle se voyait déjà s'abandonner contre son corps. T'es vraiment dangereux toi... J'pourrais jamais être sage avec toi dans les parages, admit-elle, amusée, se retournant pour rentrer dans le vestiaire afin de se changer, revenant quelques minutes plus tard devant son amour qu'elle détaillait avec amour et désir.

Son coeur fit un bond dans sa poitrine à sa demande, Aelya se rapprochant doucement pour céder à sa tentation la plus impérieuse, juste avant que leur collègue ne vienne briser ce moment. La tension augmenta d'un cran, Aelya voyant Niels bouillonner de rage face aux paroles de l'homme, sa main tentant de le retenir pour lui rappeler qu'ils ne pouvaient pas se laisser dévastés par la colère bien qu'il cherchait les ennuis. Elle rompit le contact abruptement en amenant son amour dans un coin pour qu'ils puissent avoir un peu d'intimité.

- Il va pas nous faire chier bébé, on va travailler tranquilles tous les deux tu verras... Je le calculerai même pas, admit-elle, essayant de rassurer son amour. Tu gâches rien mon ange... J'te comprends tu sais, je veux juste t'aider à te sentir mieux moi... Souffla-t-elle tendrement, liant ses doigts aux siens pour l'embrasser amoureusement. J'suis toujours là pour mon bébé d'amour un peu trop jaloux, s'amusa-t-elle tendrement, savourant son baiser. J'te suis chef, lança-t-elle, enjouée, suivant son amour dans les couloirs en écoutant sa manière de fonctionner, le déroulement de son travail. Tu me mets la pression là, admit-elle, espérant donner le meilleur d'elle-même pour impressionner son amour, Aelya accueillant le patient sur le brancard pour le pousser au travers de l'hôpital, jusqu'au service où il devait être. C'est vrai, tu trouves ? Sourit-elle, confiante et flattée. Tu veux qu'on la prenne où la pause ? Nan parce qu'on la prend ensemble, sinon je reste avec toi, moi, lança-t-elle, regardant autour d'elle avant de voir son collègue marcher dans les couloirs. On va rester loin de lui bébé, proposa-t-elle, sentant les ennuis revenir en force.

Il était blotti contre elle, contre son coeur qu’il percevait doucement palpiter sous sa poitrine, se faisant la réflexion que c’était la meilleure sensation du monde que d’aimer et de l’être en retour. Il savait combien il était chanceux de connaître ça quand certaines personnes passaient une vie entière sans trouver l’amour de leur vie. « Ça changera pas mon amour. T’es en moi, t’es gravée dans ma peau et dans mon coeur. J’vais t’aimer jusqu’à la fin mon bébé… » Souffla-t-il, trouvant refuge contre elle, englobé dans sa douce chaleur, Niels qui ne pouvait rêver de meilleurs réveils, son visage enfoui dans le creux de son cou où il embrassait doucement les brûlures qu’il lui avait laissé la veille. Ils parvinrent jusqu’à la douche ensemble, eux qui seraient encore plus inséparables maintenant qu’ils avaient l’occasion de travailler ensemble, Niels ne doutant pas une seule seconde du fait que son amour décrocherait le job. Entre deux baisers, deux mots d’amour et des sourires amoureux, il lui confiait combien il était fier d’elle, lui faisant savoir qu’elle n’avait aucune raison de s’inquiéter de cette journée qui les attendait. Ils se retrouvèrent dans la voiture, leurs mains liées l’une à l’autre dans cette envie de ne jamais se quitter, Niels conduisant jusqu’à l’hôpital où il montra à son amour où est-ce qu’il prenait service. Il tenta de ne rien montrer lorsque son collègue vint les trouver pour souhaiter la bienvenue à son amour, tentant de rester plus ou moins courtois dans ses mots. Ses pensées, il les confia à son amour qui était la seule à pouvoir les entendre et les appréhender, elle qui avait toujours les mots justes pour le rassurer. « Le plus amoureux aussi… Et faut pas trop le chercher justement. » Lâcha-t-il, ayant du mal à redescendre en songeant au ton un peu trop enjoué et intéressé de son collègue. « Qui t’a demandé d’être sage…? » Souffla-t-il, tentant doucement ses lèvres avant de la laisser disparaître derrière la porte, enfilant lui aussi sa tenue pour pouvoir commencer leur journée de travail. Avant ça, il chercha une nouvelle fois à faire basculer son amour dans leur petit jeu de séduction, lui demandant sans la moindre gêne de l’embrasser, ses yeux dévalant ses courbes avec une envie sans nom avant que l’homme ne refasse son apparition, agaçant Niels qui commençait à perdre patience avec lui. Il savait d’ailleurs que la présence de son amour l’empêchait d’être violent, parce-qu’il n’aurait certainement pas hésité à faire comprendre de manière plus concrète à ce type qu’il n’avait pas intérêt de s’immiscer entre eux, ni même de les menacer d’une quelconque façon. Il se laissa attirer plus loin par Aelya qui tentait de calmer les choses, Niels peinant à rester parfaitement calme. « Si jamais il t’emmerde bébé, tu me le dis tout de suite hein. J’lui ferai regretter ses actes. » Souffla-t-il, respirant un peu mieux maintenant qu’Aelya était face à lui, Niels cherchant son doux regard. « J’suis heureux que tu sois là avec moi bébé… Faut juste qu’on arrive à se contenir un peu ici… » Répondit-il, s’avançant vers elle pour recevoir son baiser, ses lèvres valsant tendrement contre les siennes, Niels y puisant tout ce dont il avait besoin. « Je sais pas ce que je ferais sans toi bébé. » Murmura-t-il, s’amusant de ses mots taquins avant de l’emmener avec lui jusque dans les couloirs, la laissant prendre ses marques en lui donnant plus de responsabilités. « Tu vas y arriver. » Affirma-t-il avec un air serein, suivant Aelya qui prit son patient en charge, souriant lorsque cette première mission fut terminée. « Bien sûr, t’as fait tout ce qu’il fallait. J’ai rien à redire. » Ajouta-t-il, lui proposant une pause, Niels hochant la tête à ses mots, comptant bien passer un peu de temps avec elle sans qu’ils ne soient obligés d’être distants loin de l’autre. « Tu veux qu’on aille squatter une chambre…? » Proposa-t-il, l’air malicieux, suivant son regard qui s’arrêta sur son collègue, son regard s’assombrissant immédiatement alors qu’il le vit s’approcher d’eux. « Tentez pas de faire quoique ce soit ici, j’hésiterai pas à le faire remonter à la direction. »

Elle adorait sentir ses bras autour de son corps, son souffle qui venait doucement réchauffer son réveil abrupte, elle qui n'avait pas l'habitude de se tirer de son sommeil à cette heure si matinale. Elle l'aimait pour toutes ces petites choses simples qui le rendaient justement exceptionnel, Aelya n'ayant de cesse de l'attirer contre elle comme dans une volonté de le voir piéger dans son étau pour l'éternité.

- Personne t'aimera jamais comme je t'aime mon amour. T'es partout sur moi, renchérit-elle, savourant ses doux baisers dans son cou à l'endroit même où elle était marquée au fer rouge de sa passion.

Elle profita encore un peu de sa chaleur, Aelya distillant des baisers sur son beau visage avant de le suivre sous la douche, animée par ses encouragements qui la mettaient en confiance. Il n'y avait que Niels pour la rassurer, pour la conforter dans ses doutes quand elle en avait, lui qui la connaissait par cœur, qui avait entrevu au fur et à mesure la moindre de ses failles qui n'avaient plus aucun secret pour lui. Ils arrivèrent à l'hôpital peu de temps après, Aelya peinant à détacher sa main de la sienne lorsqu'ils arrivèrent dans le hall, le manque s'infiltrant déjà dans ses pores. Elle rencontra son collègue, tentant d'alléger la jalousie de son amour qui était plus que palpable en le rassurant alors qu'ils se dirigeaient vers les vestiaires.

- Je sais à quel point mon bébé peut être déchaîné quand on le cherche... Ça se voit aussi dans le lit, sourit-elle, amusée, tentant de le détendre, ses yeux brillant pour lui et lui seul. Me regarde pas comme ça amour... J'ai déjà assez envie de toi comme ça... Lâcha-t-elle, son regard se gorgeant d'une lueur fiévreuse qui valsa sur toute sa stature, entrant dans le vestiaire pour le retrouver juste après.

Elle aurait pu l'embrasser là, devant tout le monde suite à la demande de son amour qu'elle était incapable de refuser, parce que c'était lui, parce qu'il était et serait toujours la priorité devant la raison qui essayait de les assagir. Son collègue vint encore une fois mettre en péril leur calme qui n'était qu'apparent, Aelya tentant de rattraper son amour pour ne pas qu'il explose sur son lieu de travail, le conduisant dans un coin loin des autres pour qu'elle puisse adoucir sa colère acide.

- Tu sais très bien que j'arrive à rien te cacher mon cœur. J'te le dirai mais je peux aussi me défendre bébé, t'inquiètes pas pour moi, d'accord ? Lança-t-elle doucement, son regard se voulant tendre et compréhensif. Je sais que c'est pas simple mais on y arrivera mon cœur. Au pire si jamais on en a trop marre, on le fout sur un brancard, on le sangle, et on l'oublit dans une chambre, proposa-t-elle d'un air malicieux, ses lèvres venant amoureusement l'attendrir, ce simple échange lui faisant à elle aussi un bien fou. Je te lâcherai jamais mon ange... Jamais, promit-elle tendrement, suivant Niels dans l'hôpital, son cœur s'activant lorsqu'il lui proposa de prendre en charge son premier patient. Merci bébé, sourit-elle légèrement, s'occupant de la personne comme Niels lui avait dit, enjouée en le voyant aussi ravi. J'ai eu un excellent formateur aussi, ça aide, le complimenta-t-elle sincèrement, acceptant leur pause avec une immense envie de retrouver son amour dans un cadre plus intime malgré leurs obligations professionnelles. Pourquoi pas... Murmura-t-elle, joueuse, son regard complice répondant au sien, avant qu'elle ne perçoive son collègue roder autour d'eux. T'as pas autre chose à foutre putain ?! Lâcha-t-elle, énervée, ses mains le poussant violemment. C'est bon, j'ai essayé d'être gentille, patiente, mais faut pas abuser non plus. C'est quoi ton problème ? T'as pas d'autres gens à faire chier ? Tu veux vraiment que j'te fasse la misère ? Nan parce que j'en suis capable aussi. Joue pas à ça. Ça te regarde pas ce qu'on fait ou pas avec Niels, alors calme toi espèce de mec désespéré, cracha-t-elle, le regard noir, s'apercevant qu'elle commençait à attirer l'attention des autres.

Il aimait prendre soin d’elle, lui offrir toute la tendresse qu’elle demandait et ce, dés les premières lueurs du soleil qui venaient transpercer les rideaux de leur chambre. Il savait qu’il était capable de tenir ce rôle toute sa vie, lui qui ne se plaindrait jamais de donner de l’affection à n’en plus finir à la femme de sa vie. Parce-qu’à chaque fois qu’il se réfugiait dans ses bras, il avait l’impression de vivre un rêve éveillé, sa chaleur lui donnant tout ce qu’il n’avait jamais eu avant qu’il ne la rencontre. « J’veux personne d’autre que toi mon amour. J’te veux toi, et pour toujours. » Souffla-t-il, embrassant lentement son cou, ses lèvres parsemant de baisers doux et rapides sa peau encore rougie par les brûlures qu’il lui avait laissé la veille, dans la fougue de l’instant. Il se laissa embrasser par sa future femme, esquissant des sourires à chacun de ses baisers avant qu’ils ne rejoignent la douche, prenant quelques instants pour eux, Niels en profitant pour faire savoir à son amour qu’il croyait en elle plus qu’en n’importe qui d’autre. Ils sortirent de chez eux quelques instants plus tard, se retrouvant main dans la main devant le bâtiment avant de se lâcher, non sans le moindre mal. Niels tenta de faire abstraction de l’intervention de son collègue qui se permit d’avoir des mots un brin trop enjoués à son goût. « C’est là où je le montre le mieux je crois… Mais ça marche aussi sur un brancard bébé… » Souffla-t-il, comme pour la tenter, pour mieux inscrire des images brûlantes de leurs deux corps qui se cherchaient sur leur lieu de travail. « Tu veux que je te regarde comment mon amour…? J’fais pas exprès… » Murmura-t-il, Niels se pinçant la lèvre alors qu’il continuait à la dévorer du regard, ses yeux contemplant ses courbes qu’il avait envie de toucher avec ses mains, se retenant de ne pas lui sauter dessus lorsqu’elle réapparut devant lui en tenue. Ils avaient d’ailleurs été à deux doigts de craquer, de s’embrasser alors que le lieu n’était pas propice à leurs émois, Niels finissant par se calmer en écoutant les fausses menaces de son collègue envers Aelya, son désir s’éteignant pour laisser place à une ambiance bien plus lourde et plus menaçante. « Je sais que tu peux le faire toute seule bébé… Mais j’accepte pas qu’on te veuille du mal. J’peux pas juste rester les bras croisés sans rien faire. » Souffla-t-il, hochant doucement la tête à ce qu’ajouta son amour, pouffant de rire à ce qu’elle ajouta par la suite. « On le pousse même dans les escaliers. Ça ira plus vite. » Ajouta-t-il avec un sourire amusé, s’avançant vers son amour pour recevoir son baiser plein de tendresse, ses lèvres s’activant contre les siennes, la sensation chaude et humide de sa bouche le faisant frissonner. « Jamais, j’y arriverai pas sans toi. » Répondit-il sur le même ton qu’elle, captant son regard avant qu’ils ne décident de se mettre au boulot, Niels laissant Aelya réaliser sa première mission, lui donnant la responsabilité d’un patient qu’elle prit en charge parfaitement, l’emmenant jusqu’à son service sans la moindre encombre. « Faut pas lui faire trop de compliments, il risque de vite tomber amoureux de toi. » S’amusa-t-il, lui lâchant un clin d’œil complice, lui qui était déjà fier de tout ce qu’elle faisait, impressionné par son adaptabilité. Il fit quelques pas vers elle pour lui proposer une pause loin de leurs obligations professionnelles, lui qui avait bien d’autres idées en tête pour écouler les quelques minutes qu’ils avaient devant eux, un sourire marquant ses lèvres à sa réponse positive. « Alors suis-moi… » Souffla-t-il, prêt à emmener son amour avec lui avant que son collègue ne vienne une nouvelle fois s’immiscer entre eux, cherchant visiblement à leur attirer des ennuis. Avant de pouvoir lui sauter à la gorge, Aelya prit les devants, s’emportant contre lui, son ton devenant plus intense à mesurer que ses mots s’alourdissaient, Niels venant doucement poser sa main sur sa taille pour la ramener à ses côtés alors qu’elle l’avait poussé, son regard toisant l’homme. « Dégage de là mec. C’est la dernière fois que j’te le dis. J’suis pas ton pote, et t’es personne pour nous dire quoi faire. » Lâcha-t-il, serrant la mâchoire pour ne pas exploser. « Faites ce que vous voulez. Vous viendrez pas chialer quand vous serez tous les deux virés. » Le regard noir de haine, Niels se retint de lui faire la peau, conscient que ça ne mènerait à rien, qu’ils risquaient de perdre le peu de stabilité qu’ils avaient. « Laisse-le bébé. J’le retrouverai en dehors de l’hôpital et il regrettera d’avoir fait le malin avec nous ce connard. » Pesta-t-il, sa main se réfugiant dans celle de son amour pour l’emmener plus loin, trouvant une chambre de repos où il avait pour habitude de se réfugier, Niels prenant soin de fermer le verrou derrière eux. « Faut pas qu’on le craigne bébé, c’est un vieux type, il fera rien du tout. Si on a envie de faire l'amour ici, on fait l'amour. C'est tout. »

Sa beauté lui faisait tourner la tête, sa douceur lui donnait des ailes, comme si elle était capable de s'envoler sous l'impulsion de leur amour passionné. Elle rêvait de lui nuit et jour, n'ayant même pas besoin de sombrer dans le sommeil pour se laisser happer par les doux songes qu'il administrait en masse dans ses pensées. C'était lui ou personne, c'était Niels jusqu'à la mort.

- Je t'ai choisi mon amour. T'es mon homme pour l'éternité... Souffla-t-elle à son oreille, comme une promesse qu'elle s'apprêtait à concrétiser devant l'autel.

Elle nicha son visage dans son cou, inspirant à plein poumons son parfum dont les effluves lui rappelaient à quel point elle était accro à tout ce qu'elle était, Aelya laissant ses doigts valser doucement le long de son dos alors qu'il déposait de légers baisers sur sa peau. Elle adorait porter ses marques, les signes passionnels de son appartenance qu'elle lui offrait pour toujours, Aelya terminant de se réveiller sous l'eau chaude, égayée par le soutien sans faille de son amour, tous deux arrivant devant l'entrée de l'hôpital où leurs mains se détachèrent. Elle ne s'intéressait qu'à Niels, lorsque son collègue était venu accueillir Aelya, la brune comprenant qu'il n'était pas comme ça à l'habitude, tentant de refroidir la colère qui montait dans les yeux de son fiancé.

- Faudrait que je vienne confirmer tes dires alors... Se laissa-t-elle tenter, happée par cette aura séductrice qui ne faisait que de les rapprocher n'importe où, n'importe quand. Bébé... Pourquoi t'es aussi beau ? C'est trop de la torture de te résister là, avoua-t-elle, se mordant la lèvre sous la fièvre de son regard qui glissait sur ses courbes, Aelya s'éclipsant derrière la porte pour se changer avant de retrouver son amour, son envie de l'embrasser la dévorant de l'intérieur jusqu'à ce que son collègue ne vienne encore fois briser leur moment, décimant des flammes dans leurs regards sous ses menaces qui brûlaient sa patience déjà fine. Je sais mon bébé. J'me sens en sécurité avec toi. Je sais qu'il peut rien m'arriver grâce à toi mon ange. T'es parfait, répondit-elle, touchée par sa dévotion qu'il puisait comme elle dans la profondeur de leur attachement. T'as raison bébé. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple. Avec un peu de chance il sera amnésique en plus, ce sera juste un misérable accident, renchérit-elle malicieusement, s'avançant pour l'embrasser tendrement, ce contact la revigorant, éteignant le feu de sa colère qui s'apaisait toujours auprès de Niels. T'es ma moitié mon ange, ajouta-t-elle amoureusement, désirant lui confirmer à quel point sa vie n'aurait aucun sens sans sa présence, son identité entière tombant en morceaux si Niels n'était plus là pour la consolider, lui qui la poussa à prendre en charge son premier patient, ce qu'elle fit sans broncher, animée par la lueur fière qui brillait dans les yeux de son amour. Peut-être que c'est tout ce que j'veux... Qu'il tombe fou amoureux de moi... ? Joua-t-elle malicieusement, acceptant de prendre sa pause qu'elle voulait embraser par le contact fiévreux de son corps contre le sien, Aelya ayant déjà le coeur qui palpitait à la seule idée de le retrouver dans leur intimité, jusqu'à ce que son collègue ne débarque, mettant encore une fois à mal sa patience qui explosa, la brune se laissant ramener par la main de son amour qui les rapprocha. C'est toi qui viendra chialer si tu continues, j't'en fais la promesse, lâcha-t-elle, la mâchoire serrée, à deux doigts de lui sauter à la gorge tant elle voulait lui faire ravaler son arrogance qui n'avait pas sa place ici, et surement pas entre eux. Je t'aiderai amour. Parce que j'me vois pas le laisser continuer indéfiniment, renchérit-elle, prenant la main de son amour en accordant un dernier regard noir à son collègue, suivant Niels dans une chambre vide, un léger sourire s'animant sur ses lèvres en le voyant fermer le verrou. Je le crains pas... Je crains personne à part toi et ta beauté irrésistible qui me rendent carrément faible... Souffla-t-elle, s'approchant de lui sensuellement, le regard chargé d'excitation. J'ai bien besoin de me détendre en m'amusant un peu bébé... J'pense qu'on l'a bien mérité... Le chercha-t-elle, joueuse, ses mains remontant le long de son torse. J'ai envie de toi mon coeur. T'as pas idée d'à quel point je crève d'amour pour toi... Murmura-t-elle, son regard s'arrêtant sur ses lèvres avant qu'elle ne vienne sauvagement les emprisonner contre les siennes, ses mains se réfugiant sous son haut pour presser ses muscles.

C’était sans doute ce qu’il avait vécu de plus beau dans sa vie, Niels ayant vite pris goût à tous les sentiments qui l’avaient submergé lorsqu’il avait rencontré Aelya, sans encore se rendre compte qu’elle deviendrait l’amour de sa vie. Aujourd’hui, c’était une évidence qui le faisait encore et toujours frissonner dés qu’il y songeait, ayant conscience de la chance qu’il avait d’être tombé sur cette âme si douce et si parfaite qui avait bouleversé son quotidien. « Pour le meilleur et pour le pire mon amour… » Souffla-t-il, faisant référence aux mots qu’ils échangeraient lorsqu’ils se marieraient, son regard évoquant toute la dévotion qu’il lui vouait. Leur réveil, bien que matinal, se voulut doux et tendre, Niels venant se blottir contre son amour, la réveillant lentement dans ses bras qui la recouvraient encore, ses lèvres venant doucement parsemer son cou de doux baisers, à l’endroit même où il l’avait marqué de sa passion la veille, dans la fougue de leurs ébats. Ils s’étaient finalement rendus à l’hôpital ensemble, Niels s’étonnant de l’attitude de son collègue qui n’avait jamais agi de la sorte avec n’importe quel autre nouveau, ayant cette désagréable impression que sa fiancée lui avait tapé dans l’oeil. « Ouais j’pense aussi… » Répondit-il avec cet air faussement innocent, son regard ne laissant aucun doute sur les intentions et les images qu’il avait en tête, ses yeux ne pouvant s’empêcher de l’imaginer nue contre lui, nue dans ses bras. « J’peux te renvoyer la question bébé… J’ai pas envie que tu me résistes. » Lâcha-t-il avec cet air intéressé, soutenant son regard brûlant avant qu’ils n’aillent tous les deux se changer, troquant leurs habits pour leurs uniformes de travail. Niels comprit que son collègue avait décidé de les avoir en ligne de mire, sûrement vexé du peu d’intérêt que lui vouait son amour. « Je protège ma femme, ça me paraît normal. J’ai pas envie que tu te retrouves entre les mains de n’importe qui. » Avoua-t-il, lui qui s’inquiétait toujours pour elle, ayant peur de la perdre. « Carrément bébé. Ça sera du travail bien fait nous connaissant. Ni vu ni connu. » S’amusa-t-il avec malice, profitant du baiser de son amour pour s’apaiser, Niels en redemandant davantage alors qu’il était revenu à la charge, ses lèvres s’activant contre les siennes. « Je t’aime pour toujours. » Répondit-il avec un regard profondément amoureux, emmenant finalement Aelya avec lui pour lui dévoiler sa première mission, la plongeant directement dans le bain pour l’habituer à son rythme de travail. Et comme il l’avait prédit, elle s’en sortit parfaitement, réussissant haut la main son premier transfert. « C’est bien parti en tout cas… Peut-être même que c’est déjà le cas. » La tenta-t-il avec un air malin, Niels lui proposant une pause pour qu’ils puissent profiter tous les deux du peu de temps qu’ils avaient loin de leurs obligations professionnelles. Rapidement, il sentit le vent tourner de nouveau lorsque son collègue revint à la charge pour les menacer une fois de plus, Niels observant son amour perdre patience de manière légitime, faisant tout de même en sorte de la ramener près de lui pour ne pas qu’ils ne dérapent dans leurs gestes. Il lança un regard noir de haine et de menace à l’encontre de son collègue, prenant la main de son amour pour l’emmener plus loin, dans une pièce où ils pourraient profiter de leurs uniques présences. « C’est un con fini ce type, on peut plus rien pour lui. » Lâcha-t-il, fermant le verrou derrière lui, se retournant vers la femme de sa vie qui prononça des mots qui activèrent les battements de son coeur. « J’te rends faible jusqu’à quel point bébé…? » Souffla-t-il, se mordant la lèvre lorsqu’elle s’approcha de lui, frémissant au contact de ses mains sur son torse. « On l’a carrément mérité ouais. » Murmura-t-il, ses mains longeant ses hanches, se retrouvant sur sa chute de reins. « Fais-moi l’amour… » Lâcha-t-il, se laissant sauvagement embrasser par Aelya, lâchant un soupir de soulagement lorsqu’elle prit possession de son torse, Niels venant passer ses bras sous ses cuisses pour la porter, son bassin butant contre le sien alors qu’il la plaqua contre la porte, sans rompre le baiser. « J’suis excité comme un fou… » Souffla-t-il, amenant Aelya jusqu’au lit où il l’allongea sur le matelas, son corps surplombant le sien tandis que ses mains s’affairaient à lui enlever son haut, passant fiévreusement sur son bas, sa paume venant recouvrir son entrejambe. Après l’avoir tenté quelques instants au-dessus du tissu, il plongea sa main dans l’élastique de son sous-vêtement, caressant sa peau chaude et humide d’excitation. « Bébé… on a que quinze minutes… »