i look at you now and i want this forever (aelya)

C’était son regard qui s’était illuminé alors qu’il venait de poser les yeux sur ces photos derrière l’écran de l’ordinateur, sur cette annonce qui ressemblait déjà à la plus belle des promesses, qui sonnait comme un espoir d'avenir. Une maison. Rien à voir avec le luxe qu’avait pu offrir Evan à Aelya, loin des dorures et du confort qui s’étaient présentés à elle lorsqu'elle avait emménagé avec lui. Il se rappelait de la grandeur des lieux, de l'espace ridiculement immense qu'ils avaient eu pour eux deux. Mais cette maison qu'il avait repéré, elle était d’une authenticité sans nom et d’un coup d’oeil, Niels en avait perçu le potentiel, l’idée de construire un véritable cocon entre ces quatre murs lui venant immédiatement à l’esprit. Ils étaient capables du meilleur tous les deux, parce-qu'ils s'aimaient et possédaient en eux un espoir intouchable, plus précieux que n'importe quelle richesse. Il s’était empressé de se saisir de son portable, envoyant un message à son amour qui l’avait informé qu’elle n’était pas de fermeture ce soir. « Bébé, j’viens te chercher au boulot. J’ai quelque chose à te montrer. » Lui envoya-t-il, se perdant de nouveau sur les photos de cette maison en ruines qu’il ne parvenait pas à quitter des yeux, Niels imaginant les travaux qu’ils pourraient faire ensemble pour l’aménager, pour en faire la maison de leurs rêves, celle qu’ils bâtiraient à la sueur de leur front. L’offre était bien plus avantageuse que tout ce qu’ils avaient pu dénicher jusqu’ici, eux qui n’avaient pas une montagne d’argent de côté, ayant conscience que ce genre de compromis pourrait les aider à obtenir ce qu’ils souhaitaient. Il avait vu son écran afficher le nom d’Aelya, Niels comprenant qu’il avait attisé sa curiosité avec son message. « J’suis là à la fin de ton service bébé, tu peux patienter jusque-là ? » S’amusa-t-il, désirant garder la surprise jusqu’au bout, Niels laissant le mystère planer jusqu’à voir l’heure annoncer la fin de service de son amour. Il prit ses clés, caressant Hank au passage avant de monter dans sa voiture, prenant la direction du club où il se gara, allumant une cigarette pour patienter jusqu’à la venue de sa fiancée. Il savait probablement que ses collègues avaient repéré sa voiture et qu’ils alerteraient Aelya de sa présence sur le parking.

Elle s'était envolée à son travail, après avoir profité de la matinée dans les bras de son amour qui n'avait pas encore repris sa fonction professionnelle, le cœur toujours lourd lorsqu'elle devait s'échapper de son étreinte, de leur cocon qui abritait tout cette affection qu'elle n'avait de cesse de quémander sur ses lèvres. Elle l'aimait, et cette délicieuse affliction s'aggravait, augmentant en volume dans le creux de son cœur qui s'étirait pour contenir tous les souvenirs amoureux qu'elle partageait avec Niels. Prenant sa pause au travail, elle prit en main son portable comme à chaque fois, désirant ne jamais manquer un seul de ses messages pour continuer à lui signifier ses sentiments et son manque, son sourire s'étirant sur son visage en lisant les mots de son fiancé, lui qui savait continuellement attiser sa curiosité : "C'est quoi ? Ca doit être super important pour que ça puisse pas attendre", envoya-t-elle à Niels, le cœur battant d'excitation sous les idées qui fusaient dans son esprit. Elle avait envie de l'appeler, regardant le cadran dans le vestiaire qui lui rappelait qu'elle n'avait pas le temps pour ça, son regard vrillant de nouveau sur l'écran de son portable au deuxième message de son amour. "T'es horrible bébé... T'es trop dur en affaire", répondit-elle par message, amusée par leur échange et son incapacité à tenir en place, Aelya répartant à son travail lorsque sa pause fût terminée. Les heures ne défilaient pas assez vite quand elle était loin de l'homme de sa vie, Aelya rejoignant rapidement le vestiaire lorsque sa collègue lui annonça que Niels l'attendait dehors. Elle ne se fit pas prier pour se dépêcher, s'habillant à vitesse grand v pour lui sauter dans les bras, égayée par sa volonté de savoir ce qu'il lui cachait.

Elle poussa la porte du club pour s'engouffrer dans la nuit déjà bien installée, un air joueur se frayant un chemin sur son visage lorsqu'elle vit son amour l'attendre devant sa voiture.

- Alors... On me fait des cachotteries ? Lança-t-elle, amusée, rompant la distance pour venir encadrer son visage, ses lèvres se scellant amoureusement sur les siennes. Tu m'as manqué quand même, ajouta-t-elle.

Il tentait d’occuper ses journées comme il le pouvait à partir du moment où Aelya devait se rendre au club, le laissant derrière elle avec leur chiot. Tous les matins, il profitait encore de pouvoir la sentir contre lui, eux qui se réveillaient ensemble, traînant dans les draps autant qu’ils le pouvaient, conscients que tout cela prendrait fin lorsque Niels retrouverait son travail. Pour le moment, il réapprenait doucement à vivre, s’adonnant de nouveau à ses activités favorites, faisant en sorte de ne pas être dehors et seul trop longtemps pour ne pas inquiéter son amour qui peinait encore à rester calme vis-à-vis de tout ce qui lui était arrivé. Ce jour-là, il s’était posé derrière l’ordinateur pour continuer à faire des recherches, eux qui envisageaient de plus en plus l’idée d’emménager dans un espace plus grand bien que leur budget restait restreint. Il était tombé sur une offre qui en aurait repoussé plus d’un, parce-que la maison qui apparaissait sous ses yeux ressemblait bien plus à un tas de ruines qu’à la plus belle des demeures. Pourtant, ça ne l’avait pas empêché de s’y intéresser plus sérieusement, Niels ayant même l’impression que cette offre pourrait être ce qu’ils recherchaient, eux qui rêvaient d’un toit sous lequel ils construiraient leur vie de famille. Sans plus attendre, il avait envoyé un message à son amour, souriant à sa réponse qui soulignait parfaitement sa tendance à être impatiente. « Ça peut attendre la fin de ton service… » S’amusa-t-il à répondre, conscient qu’elle devait bouillonner d’excitation derrière son écran de portable, Niels qui la connaissait par coeur pour savoir que ce genre de nouvelles devait éveiller sa curiosité. « Je sais, c’est pour ça que tu m’aimes. » Renchérit-il à son deuxième message, la laissant mariner jusqu’à ce qu’il ne débarque devant le club, cigarette en bouche alors qu’il attendait patiemment que son amour ne sorte de son lieu de travail pour le retrouver. Leur histoire avait beau ne pas dater d’hier, il ressentait toujours cette boule d’excitation à l’idée de la retrouver, de recevoir son premier baiser, de voir sa peau se réchauffer au contact de la sienne. Un sourire s’était d’ailleurs instinctivement dessiné sur ses lèvres lorsqu’il la vit passer les portes du club, se dirigeant vers lui avec cet air malicieux qui lui allait si bien. « Faut croire que j’suis un mec mystérieux… » S’amusa-t-il, ses bras venant s’enrouler autour de sa taille lorsqu’elle l’approcha pour lui donner un baiser. « Toi aussi tu m’as manqué. » Souffla-t-il, avant de lui voler un second baiser, relâchant son étreinte. « T’as pas l’air de m’en vouloir plus que ça, je m’en sors bien… On y va bébé ? » Proposa-t-il, son sourire ne le quittant pas, Niels prenant place dans la voiture, laissant Aelya le rejoindre. « Juste pour te prévenir, je lâcherai pas une seule info pendant ce trajet. » Pouffa-t-il, connaissant les talents d’Aelya pour le faire céder, démarrant le moteur pour se rendre jusqu’au terrain de cette maison dans laquelle il avait fondé ses espoirs.

Il l'avait sauvé, de toutes les manières possibles, de sa propre malédiction à laquelle il avait mis un terme en s'incrustant dans le décor chaotique de sa vie. Elle ne savait plus faire sans lui, et c'était à un point où chacun de ses pas devenait douloureux quand elle devait les effectuer pour prendre de la distance avec son amour. Son regard ne reflétait que la lassitude lorsqu'il n'était pas posé sur Niels, et si ses clients se satisfaisaient de ses efforts, elle savait bien qu'elle se donnait davantage à son fiancé, de manière plus réelle, sans masque, sans volonté de dissimuler tout ce qu'elle contenait en elle et qu'elle n'avait pas peur de montrer quand c'était pour lui. Parce qu'il l'acceptait, la prenait avec ses blessures et l'aspect tourmenté de son vécu sans jugement. A chaque fois qu'elle partait en pause, elle se jetait sur son portable, désireuse de passer les quelques minutes de son temps libre avec la personne qu'elle aimait le plus, son amour qui s'amusait à attiser sa curiosité à distance, Aelya peinant à retenir son excitation : "Je t'aime beaucoup trop, et tu le mérites pas là", s'amusa-t-elle à le taquiner via son message envoyé, ses yeux vrillant sur son fond d'écran qui les représentait eux deux, cette seule image suffisant à continuellement animer une étincelle de vie impérissable dans ses veines.

A la fin de son service, Aelya rejoignit la porte d'entrée du club par où elle sortit, retrouvant rapidement le regard tendre de son amour, le sien traduisant sans un mot toute la curiosité qui lui avait taquiné les entrailles pendant des heures.

- T'aimes juste me torturer surtout, s'amusa-t-elle en venant l'embrasser, ses paumes encadrant son visage pour émettre un contact plus rapproché avec Niels qui l'enferma dans son étreinte, Aelya répondant de nouveau à son baiser avant de pouffer de rire à sa remarque. Tu t'en sors bien parce que tu vas me la montrer maintenant ta surprise. Si c'était demain, j'aurais boudé, ajouta-t-elle, amusée, acquiesçant à sa proposition avant de prendre place du côté passager de la voiture. Bébé ! T'es pas cool ! Moi j'l'aurais fait pour toi, se plaignit-elle, faisant mine de bouder, son visage se pointant vers le paysage nocturne qui défilait au travers des vitres. J'espère que tu sais que tu prends des risques de te mettre à dos ta chérie ce soir, le menaça-t-elle, légèrement amusée, trépignant d'impatience alors que la route défilait, jusqu'à ce que Niels ne vienne s'arrêter sur le bas côté. On est où ?

Il savait que leur relation était sa plus belle histoire, le meilleur choix qu’il ait pu prendre de toute sa courte existence, parce-qu’il s’était laissé une chance de s’en sortir en permettant à Aelya de le découvrir. Elle était parvenue à inverser la balance, à lui faire prendre confiance en lui, lui répétant qu’il était capable d’y arriver quand les autres s’étaient évertués à le voir échouer. Niels savait pertinemment qu’il lui devait tout, et c’était aussi la raison pour laquelle il voulait se lier à elle pour toujours et construire cette vie qui leur avait toujours été interdite. Aujourd’hui, les choses étaient différentes, eux qui comprenaient qu’à deux, ils étaient capables de tout, de surmonter leurs peurs et de laisser leurs démons de côté pour simplement vivre. Le temps était toujours d’une lenteur atroce lorsqu’il ne se trouvait pas avec son amour, Niels passant la plupart du temps à jeter un coup d’oeil sur l’horloge, comptant les heures jusqu’à la fin de service d’Aelya. Il savait que le manque était aussi bien plus incisif parce-qu’il n’avait toujours pas repris son activité professionnelle, convaincu que le temps serait moins long lorsqu’il retrouverait le chemin de l’hôpital. Cette journée avait été bien plus productive qu’il ne l’aurait imaginé, Niels ayant déniché une offre qui pourrait les intéresser, en faisant immédiatement part à Aelya en l’informant qu’il viendrait la chercher à la fin de ses heures de travail. Il avait souri aux messages qu’ils s’étaient envoyés, lui qui adorait jouer sur le suspense pour rendre la surprise plus belle, bien qu’il savait que la patience de son amour était mise à rude épreuve. « Bien sûr que si je le mérite… J’suis un ange mon bébé d’amour, tu le sais bien. » Joua-t-il, laissant son portable de côté pour ne pas la déranger plus qu’il ne le faisait déjà, se mettant en route lorsque l’heure fut venue. Il retrouva son regard et en un instant, son monde s’illumina de nouveau, Niels qui ne pourrait jamais mettre de mots sur ce qu’il ressentait lorsqu’Aelya se trouvait dans les parages. « Ouais c’est possible qu’il y ait de ça aussi… » Dit-il pour la taquiner, recevant son baiser avec tendresse, ses avant-bras venant enlacer sa taille pour profiter de cet instant d’amour qu’il prolongea en lui volant un second baiser. « C’est bien parce-que t’es vachement patiente toi… » S’amusa-t-il en pouffant de rire, s’installant derrière le volant, son regard s’arrêtant sur Aelya lorsqu’elle se plaignit de son comportement. « J’le fais pour toi là. Si j’te dis tout, c’est pas drôle. » Se justifia-t-il, démarrant le moteur pour dévaler les quelques kilomètres qui les séparaient de cette fameuse maison. « Je saurais me faire pardonner. J’vais la traiter comme une reine ma chérie, elle pourra pas me bouder trop longtemps. » S’amusa-t-il, reprenant ses mots avant d’arriver au lieu de destination quelques instants plus tard. « Viens avec moi. » Sourit-il, sortant de la voiture pour l’inviter à faire de même, sa main venant enlacer la sienne pour qu’ils puissent s’approcher de cette grande bâtisse qui faisait déjà naître des étoiles dans ses yeux. « Ça a l’air glauque comme ça mais… ça pourrait devenir la maison de nos rêves mon amour… » Souffla-t-il, le regard s’étendant sur la devanture de la maison. « On va visiter ? »

Il n'y avait rien qu'elle ne ferait pas pour ses beaux yeux, et si elle avait pu, elle serait restée avec lui, dans la douceur de leur amour qui ne connaissait pas fin. Il y avait toujours ce déchirement lancinant lorsqu'elle s'apercevait qu'elle devait le quitter, pour eux, pour leur stabilité financière, bien consciente que les factures continuaient de tomber malgré l'accident de son amour. Et si elle voulait qu'il prenne le temps de se rétablir de la manière la plus stable qui soit, il fallait que l'argent ne devienne pas un problème, sans quoi Niels serait obligé de grignoter ses jours de convalescence pour l'aider. Dans sa tête, cette option était inconcevable parce qu'Aelya avait pour besoin de le voir rayonner sous un soleil plus prospère, sans aucun nuage à l'horizon qui prédirait encore un autre orage. Alors, elle travaillait, les pensées s'envolant continuellement vers son fiancé qui lui manquait à en crever, comme à chaque fois que la vie les séparait. Retrouver ses messages lui permettaient de calmer les soubresauts de son cœur souffrant de la distance, Aelya sentant celui-ci palpiter d'excitation vis-à-vis des tourments que son amour cherchait à lui administrer par rapport à son mystère : "T'auras le droit à des bisous si l'attente vaut le coup alors, je t'aime", répondit-elle, un sourire en coin sur ses lèvres, rangeant son portable pour se remettre au travail jusqu'à ce que l'heure de la fin de son service vint se présenter, Aelya rejoignant l'extérieur pour retrouver son amour, qui l'attendait comme prévu. La brune secoua la tête d'un air amusé suite à sa remarque, avant de venir s'approprier ses délicieuses lèvres qui la faisaient rêver.

- J'suis pas sûre que tu pourrais me donner des cours sur la patience toi, le taquina-t-elle, sachant pertinemment qu'ils étaient pareils sur ce point, Aelya s'installant dans sa voiture, commençant à faire la moue devant la réaction de Niels. Mais tu fais tout pour me rendre la tâche difficile, tu connais mes points faibles, lança-t-elle en boudant. Putain... En plus c'est vrai, je sais jamais te bouder trop longtemps, à cause de ta bouille, râla-t-elle avant de sourire, laissant Niels se garer dans une rue, Aelya sortant de la voiture pour retrouver son amour, attrapant sa main pour marcher dans la pénombre, ses yeux se plantant devant une maison à l'aspect vétuste. C'était ça alors... Sourit-elle, amusée, comprenant qu'il avait cherché à nourrir leur projet aujourd'hui. C'est clair qu'elle sera dans nos moyens au moins, et vu le terrain, y'a clairement du potentiel, remarqua-t-elle, avant d'acquiescer à sa proposition, faisant quelques pas dans la direction de la maison. Tu t'es renseigné sur le nombre de meurtres ou de suicides qu'il y a eu ? Non parce qu'on sait jamais, pouffa-t-elle, avançant dans le noir avec son amour, poussant la porte d'entrée qui grinça. On va essayer d'être discret, mais c'est pas notre fort, ajouta-t-elle en grimaçant, s'invitant dans le lieu en tenant fermement la main de son amour.

Il aurait aimé retrouver entièrement sa place, ne pas laisser Aelya gérer toute seule le règlement de leurs factures qui continuaient de pleuvoir dans leur boîte aux lettres. La vie ne s’était pas arrêtée malgré les circonstances, et si Niels avait souhaité reprendre son travail dés son retour chez eux, Aelya s’était montrée plutôt claire, refusant qu’il ne puisse utiliser ses jours de convalescence pour reprendre du service. Alors, il l’avait laissé faire, sentant son coeur se serrer à chaque fois qu’il la regardait partir, à chaque fois qu’elle l’embrassait avant de rejoindre le club. Il savait à quel point il avait de la chance d’avoir Aelya dans sa vie, personne n’ayant jamais été aussi inquiet à son égard, elle qui était la première à prendre soin de lui. Il cherchait son contact même lorsqu’ils se séparaient pour quelques heures, Niels prenant soin de lui envoyer des messages, décidant de jouer avec sa patience alors qu’il leur avait prévu une suite pour leur soirée. « Ça vaudra le coup. Je t’aime bébé. » Avait-il répondu, un sourire aux lèvres, finissant par se mettre en route pour retrouver son amour avant qu’elle ne finisse son service, patientant devant sa voiture en fumant une cigarette. Il ouvrit ses bras pour l’accueillir avec tendresse, leurs retrouvailles se marquant toujours par un souffle de soulagement, Niels qui reprenait vie en percevant la chaleur de son amour. « T’es en train d’insinuer que j’suis pas un mec patient ? » S’amusa-t-il, faisant mine de s’offusquer pour la taquiner, eux qui étaient atteints de ce même désir de voir leurs envies se concrétiser, détestant attendre. Rejoignant la voiture, il s’intéressa aux mots de son amour, le sourire toujours collé aux lèvres. « Boude pas mon bébé, tu seras pas déçue. » Joua-t-il, sa main se posant affectueusement sur sa cuisse pour la caresser, pouffant de rire à ses mots suivants. « J’veux juste tes bisous moi… j’fais pas ça pour t’embêter. » Ajouta-t-il, de manière faussement innocente, sortant de la voiture avec son amour une fois qu’ils eurent rejoint leur destination, sa main glissant amoureusement dans la sienne alors qu’il l’attira jusqu’à la maison. « C’est exactement ce que je me suis dit… » Sourit-il, Niels incitant son amour à le suivre, s’intéressant avec elle à l’ambiance particulière qui régnait autour de la demeure. « Ouais, mais vaut mieux pas que je te le dise sinon tu voudras jamais y entrer. » S’amusa-t-il, plaisantant, faisant quelques pas à l’intérieur de la maison, Niels cherchant son portable pour pouvoir se repérer avec plus de clarté. « On va faire au mieux. » Répondit-il, concernant leur tendance à manquer de discrétion, alors qu’il éclaira le sol pour avancer dans la maison, sa main toujours accrochée à celle d’Aelya. « Ça a l’air super grand ici, ça change de l’appart. » Remarqua-t-il, mettant les pieds dans une pièce semblait être le salon de la demeure. « Avec un peu de travaux et un coup de peinture aux murs, j’suis sûr qu’on pourrait en faire quelque chose de sympa. T’en penses quoi bébé ? » Souffla-t-il, s’intéressant à l’avis de son amour qui était primordial pour lui, convaincu qu’ils ne se lanceraient jamais dans un projet qui ne leur plairait pas à eux deux.

Elle le faisait toujours passer avant tout le monde, même avant sa propre personne, parce qu'elle savait dans le fond qu'il n'y avait plus rien de concevable sans Niels, que s'il s'envolait, il partirait avec les étoiles qu'il avait inscrit dans ses yeux, avec la lumière de son sourire qui ne répondait qu'au sien. Elle savait bien qu'elle tomberait en cendres s'il n'était plus là, elle qui ne vivait que pour lui, qui avait choisi de lui consacrer son âme dans son entièreté juste parce qu'elle avait compris que c'était pour elle, son seul moyen d'exister. Alors, c'était tout naturel qu'elle venait à prendre soin de son amour. Parce qu'en plus de lui donner toutes ses chances de se réparer, c'était aussi elle, qui se réparait à ses côtés, eux qui formaient finalement les deux faces d'une même pièce. Elle s'était rapidement avancée vers lui lorsque la fin de son travail avait été annoncée, Aelya qui rayonnait de par la simple pensée de se dire qu'ils avaient maintenant la nuit à eux.

- Parce que tu l'es ? Tu te connais pas bébé. J'suis une valeur sûre en terme de connaissance de toi, moi, s'amusa-t-elle, le cherchant amoureusement dans la taquinerie entre quelques baisers qui vinrent se déposer sur ses lèvres, avant qu'elle ne rentre dans la voiture. J'ai hâte de voir là, tu sais pas, lança-t-elle, excitée par le mystère qui régnait dans sa manière d'énoncer les choses, sa main caressant la sienne lorsqu'elle vint effleurer sa cuisse. Non pas du tout, toi tu prends aucun plaisir à faire mariner ta fiancée pour lui soutirer encore plus de bisous, c'est pas du tout ton genre, pouffa-t-elle ironiquement, amusée par sa manière de l'attirer continuellement dans ses filets même sans le vouloir, Aelya portant son attention vers la rue où Niels vint s'arrêter pour descendre de la voiture, sa main rejoignant la sienne alors que ses yeux se fixèrent sur une vieille maison, comprenant où son fiancé voulait en venir. T'es un génie quand même toi, le complimenta-t-elle, trouvant cette idée extrêmement bonne que de bâtir leur propre nid à partir de ruines qui ne valaient plus rien. Bébé... T'es censé me vendre ton idée là, pas de me faire fuir en me disant à mi-mots qu'il y a eu des trucs glauques, affirma-t-elle, joueuse, se laissant entraîner par son amour à l'intérieur du lieu sombre et vide, Aelya gardant sa main dans la sienne alors qu'il avait déclenché la lampe torche de son portable pour les éclairer, son regard tentant de capter l'espace qui les entourait. Hank va pouvoir grandir sans faire de carnage avec sa taille, renchérit-elle, faisant référence à la taille de la maison qui dépassait largement celle de leur appartement. Je suis du même avis que toi bébé, ajouta-t-elle en s'invitant dans une pièce qui ressemblait à un salon. Mais faut quand même un bon gros coup de peinture à ce stade, grimaça-t-elle en voyant l'état dans lequel cette maison était. Le jardin est super grand. On pourra même faire une terrasse. Peut être même que y'aura de la place pour ta rampe de skate, sourit-elle, égayée par leur projet, ses yeux se posant sur l'extérieur au travers de la fenêtre brisée. T'as vu y'avait combien de chambres ? Demanda-t-elle, entraînant Niels dans le couloir. Histoire de savoir si on fait pleins de bébés ou pleins de chambres d'amis, rit-elle, attendrie.

Jamais personne ne s’était intéressé à lui de la sorte, Aelya qui était la première à lui montrer autant d’importance, à prendre soin de lui comme si sa vie en dépendait. Il était éternellement reconnaissant d’être celui qui avait réussi à la conquérir, Niels sentant combien il était aimé dans le creux de ses bras, les seuls qu’il voulait sentir autour de son corps pour la fin des temps. Il avait dû capituler devant la volonté de son amour, elle qui désirait qu’il puisse encore se reposer chez eux, même après les mois qu’il avait passé à l’hôpital. Le but n’était certainement pas de l’inquiéter davantage, Niels ayant conscience des efforts surhumains qu’elle devait faire rien qu’en le laissant derrière elle lorsqu’elle devait se rendre au travail et le laisser seul pour quelques heures. Ils avaient appris de leurs mésaventures, comprenant que rien n’était éternel, qu’à tout moment, tout pouvait prendre fin subitement. Adossé sur le capot, il avait souri en la voyant venir jusqu’à lui, son regard s’attendrissant dés qu’elle apparaissait dans son champ de vision. « Ouais ok… t’as peut-être raison. » S’amusa-t-il, faisant mine de douter alors qu’ils étaient tous les deux bien au courant que ni l’un ni l’autre n’était doué pour patienter. Il profita des quelques baisers qu’ils s’échangèrent avant de rentrer dans la voiture, amusé par l’impatience d’Aelya. Sa main sur sa cuisse, il esquissa un sourire à leur échange, à ses mots faussement accusateurs qui faisaient référence à sa propension à vouloir obtenir plus d’attentions de son amour. « Pas du tout, c’est vraiment mal me connaître… » Dit-il, appuyant sur ses mots pour exagérer son expression, souriant à sa fiancée lorsqu’ils eurent atteint la maison qu’il voulait lui faire visiter, Niels prenant un air fier à sa remarque. « J’peux avoir des bonnes idées quand c’est pour nous deux. » S’enjoua-t-il, sortant de la voiture pour s’avancer avec Aelya jusqu’à l’entrée de la maison. « Je blague amour. En vrai, j’en sais rien, mais j’la sens bien. » La rassura-t-il, sans savoir si la maison possédait un passé sombre, lui qui préférait mettre en avant chacun de ses avantages aux yeux de son amour. Il avança avec Aelya en éclairant leur pas pour éviter tout accident, eux qui avaient compris qu’ils avançaient sur un tas de ruines, l’état des pièces laissant à désirer. « Il va avoir de quoi s’amuser, ouais. Quoique le connaissant, il serait capable de tout saccager. » Pouffa-t-il, pensant à leur chiot qui ne faisait jamais dans la délicatesse, lui qui était une véritable boule d’énergie. « J’savais que tu serais partante. » Remarqua-t-il, sourire aux lèvres, ravi de savoir qu’Aelya partageait ses idées. « Tu connais pas encore mes talents de rénovateur, c’est pour ça que t’es sceptique. Attends de me voir avec un pinceau dans la main. » S’amusa-t-il, restant positif, son regard se penchant sur le jardin qu’évoquait Aelya. « Je l’avais repéré le jardin. Y’a de la place pour ma rampe, en effet. T’auras plus d’excuses pour pas apprendre le skate mon bébé. » La taquina-t-il, reposant son regard sur elle à sa question, riant à ses mots joueurs. « Ça se trouve qu’on pourra faire les deux, t’avances pas trop bébé, tu risquerais de regretter tes mots. » La chercha-t-il, Niels qui n’avait aucun problème à s’imaginer fonder une grande famille avec l’amour de sa vie. « Viens on va voir le reste. » L’attira-t-il, gardant sa main pour continuer à visiter le rez-de-chaussée, tombant sur une pièce qui s’apparentait à une ancienne cuisine. « Ta partie préférée amour. » Se moqua-t-il gentiment, déposant un baiser sur sa joue avant de continuer à visiter, se rendant à l’étage où d’autres pièces les attendaient. « Bon, j’crois qu’on peut faire une dizaine de bébés, ça devrait rentrer. On commence quand ? » Joua-t-il, amusé.

Elle aurait pu le regarder pendant des heures, lui, l'ange qui était venu réparer ses ailes pour lui conférer le droit d'acquérir sa liberté déchue. Elle lui donnait toutes les qualités du monde parce que ses défauts s'alliaient aux siens de manière complémentaire, s'imbriquant à merveille dans les brèches de sa personnalité, qui était complète depuis qu'il était dans sa vie. Elle n'aurait jamais cru donner autant de confiance à quelqu'un, Aelya qui s'était forgée une carapace assez solide pour qu'aucun être ne puisse venir l'érafler, jusqu'à se couper elle-même de n'importe quelle émotion, jusqu'à devenir vide. Niels lui avait rendu sa lumière, lui donnant la possibilité d'être ce qu'elle était sans craindre quoique ce soit. Elle l'aimait à en perdre la tête et son sourire qui s'était glissé sur le coin de ses lèvres traduisait tout ce que ses mots ne disaient pas, au milieu de cette alchimie qui emplissait son champ de vision afin de les enfermer à ciel ouvert dans leur intimité retrouvée.

- J'ai toujours raison, surtout quand il s'agit de toi, s'amusa-t-elle, gardant cet air malicieux qui imprégnait l'atmosphère de légèreté, Aelya suivant son amour dans la voiture qui l'amènerait jusqu'à ce fameux mystère, ses yeux roulant de manière amusée à sa remarque. Je t'aime même si t'es clairement de mauvaise foi, soupira-t-elle, feignant l'agacement avant de sourire à son amour, arrivant tous deux devant une vieille demeure, Niels se garant devant. T'as géré bébé, merci d'avoir continué à chercher, ajouta-t-elle tendrement, touchée par son engagement envers leur projet qu'elle voulait voir se concrétiser. De toute façon, c'est une opportunité, on peut pas la laisser passer, renchérit-elle en s'avancant vers la maison avec son amour, enjouée à l'idée qu'ils puissent se donner cette chance même si l'aspect de la maison n'inspirait rien, Aelya sachant pertinemment qu'ils allaient dans tous les cas tout retaper du sol au plafond. Ouais c'est vrai, c'est Hank, il trouve toujours le moyen de faire du bazar, rit-elle en s'avancant avec Niels dans le lieu éclairé par son portable. Je suis toujours partante quand c'est avec toi ! Affirma-t-elle, eux qui étaient toujours sur la même longueur d'ondes, s'acharnant dans leur volonté à confirmer à la vie elle-même qu'ils n'allaient jamais abandonner leurs ambitions et l'amour qu'ils se portaient. Je connais tes talents à être bordélique par contre bébé. Mais j'attends de voir, j'viendrais t'aider et je te récompenserai pour tous tes efforts... Sourit-elle en coin, déjà tentée par le fait de rénover la maison qui semblait s'écrouler sur elle-même alors qu'elle s'intéressa au jardin. T'auras du coup plus trop d'excuses pour aller skater partout toi aussi, tu resteras un peu plus avec moi comme ça. Ça me va parfaitement de t'avoir en prof toi, ajouta-t-elle, joueuse. Tu pourras vraiment me partager avec tous nos milliers de bébés ? Avança-t-elle, un air espiègle sur le visage alors qu'elle marchait dans le couloir, suivant l'initiative de Niels de se balader au travers des pièces. Tu me connais bien, j'vais y passer ma vie ici je sens, pouffa-t-elle ironiquement alors qu'elle faisait référence à la cuisine où ils s'étaient invités, Aelya souriant à son baiser sur la joue, sa main caressant la sienne avant de monter à l'étage. Si c'était pas aussi glauque ici bébé, on aurait commencé maintenant, joua-t-elle en venant lui voler un baiser, ses bras s'enroulant autour de sa nuque. Je veux tout ça avec toi... On voit pour l'acheter mon bébé ? En attendant en plus, on pourra se concentrer un peu sur la décoration qu'on veut, proposa-t-elle. Genre, on pourra aussi peut être faire une salle de danse pour moi ? Comme ça, quand je quitterai le club, je pourrais quand même en faire, ajouta-t-elle, sa tête se nichant dans son cou.

Il était complètement fou d’elle, de tout ce qu’elle était et de ce qu’elle représentait pour lui. Parce-qu’elle n’avait sans doute pas idée du bien qu’elle lui avait fait en lui accordant cette chance, celle que personne n’avait osé lui donner avant elle. Jamais il n’aurait simplement espéré aimer de cette manière, lui qui s’était convaincu pendant des années que ce mode de vie ne serait jamais le sien, qu’il aimait bien trop sa liberté pour prendre le risque de l’abandonner. Et finalement, il s’était rendu compte qu’il ne s’était jamais senti aussi libre que depuis qu’il était tombé amoureux d’Aelya. Elle lui avait ouvert les yeux sur la vie, sur lui-même, appréhendant des parties de son âme qu’il n’avait jamais soupçonné avant qu’elle ne mette le doigt dessus. Il avait souri à ses mots, Niels qui savait pertinemment qu’Aelya le connaissait par coeur. « Moi aussi je t’aime, même si t’as vraiment une mauvaise image de moi. » S’amusa-t-il, taquinant son amour comme il avait toujours aimé le faire, la cherchant, lui tournant autour pour mieux la trouver. Il esquissa un doux sourire à son remerciement, Niels prenant sa main pour l’embrasser, ravi de voir qu’Aelya était satisfaite de ses trouvailles. « T’as pas à me remercier amour, je fais ça pour nous deux. » Souffla-t-il tendrement, ses yeux venant observer cette maison qui s’érigeait devant eux, comme la plus belle des promesses. Il avait envie de croire à cette opportunité, eux qui avaient déjà épuisé beaucoup de temps et d’énergie dans la recherche d’une demeure, se rendant compte que leurs moyens ne leur permettaient pas de prétendre à un bon nombre de biens. « C’est peut-être notre chance à nous cette maison bébé. » Ajouta-t-il, confiant, gardant tout de même la tête sur les épaules en entrant avec Aelya dans ce tas de ruines qu’ils devraient rebâtir en long, en large et en travers pour construire leur propre nid. « En même temps, on l’aimerait pas autant s’il était trop sage. C’est comme toi avec moi, t’aimes bien que je sois un vilain garçon parfois... » Joua-t-il, sa main lâchant celle de son amour pour glisser autour de sa taille puis jusqu’à sa chute de reins pour la taquiner. « On n’a pas peur des défis toi et moi bébé, j’aime trop ça. » Remarqua-t-il, fier d’eux, de leur volonté de s’en sortir et de réussir tous les deux, Niels faisant mine de se jeter des fleurs sur ses talents de bricoleur, son sourire ne le quittant pas aux remarques de son amour. « Ça pourra que me motiver tout ça... » Souffla-t-il malicieusement, faisant référence aux efforts récompensés dont parlait sa fiancée, Niels qui était toujours intéressé par ce genre de propositions venant d’elle. Leurs yeux vinrent se poser sur l’extérieur de la maison et ce terrain qui paraissait gigantesque. « J’quitte plus la maison moi si j’sais qu’on a une rampe dans notre jardin. T’auras juste à passer ta tête dehors pour me trouver. » S’amusa-t-il, lui qui était aussi excité qu’un gamin à l’idée de posséder son propre terrain de jeu chez eux, sur place. « Tant que j’suis le dernier des bébés à recevoir de l’attention, j’crois que je pourrais m’en remettre. » Répondit-il, espiègle, Niels qui ne perdait jamais une minute pour demander de l’amour à celle qu’il aimait depuis toujours. Ils continuèrent de visiter les pièces de la maison, eux qui pouvaient déjà se projeter malgré les rénovations à faire, Niels ne s’arrêtant pas à la montagne de travaux qu’il leur serait demandé. Il s’invita avec Aelya à l’étage, s’intéressant à l’espace qui était réservé aux chambres, Niels s’amusant à taquiner Aelya, passant ses bras autour de sa taille pour approcher son visage du sien. « C’est vraiment dommage ça... » Souffla-t-il, faisant mine d’être déçu, avant que ses traits ne s’illuminent à ses mots. « T’es convaincue mon amour...? Tu la veux vraiment ? » Demanda-t-il, cherchant son regard, hochant la tête à ses paroles suivantes, comprenant qu’elle était réellement partante pour s’investir dans ce projet. « C’est une bonne idée ça. On installera un fauteuil dans cette salle aussi, comme ça je pourrais venir te contempler... si tu m’y autorises. » S’amusa-t-il, resserrant son étreinte autour de son corps, une de ses mains plongeant dans la poche arrière de son jean alors qu’il répondit à son baiser. « Je t’aime mon amour... J’suis prêt à tout quitter pour toi. » Souffla-t-il à son oreille, d’un air amoureux, Niels qui n’aurait aucun regret à quitter leur appartement si c’était pour continuer à écrire la suite de l’histoire avec son amour. « J’veux que tu me fasses confiance... On va être bien ici. »

Elle n'avait jamais eu aussi peur de la solitude que depuis qu'elle avait laissé entrer Niels dans sa vie, parce qu'elle s'était beaucoup trop habituée à sa présence qui emplissait le creux qu'elle avait dans la poitrine, heureuse de pouvoir enfin entendre le doux son de ses sentiments au travers de ses parois sans que cela ne provoque aucune douleur, Aelya ayant choisi de se donner entièrement à lui plutôt qu'à ses démons, parce que quelque part Niels, il resterait toujours son plus beau pêché, celui pour lequel elle plongerait droit dans l'Enfer pour récupérer son âme afin de la lier à la sienne pour l'éternité. Elle se damnerait pour n'importe lequel de ses sourires, pour ses soupirs qui caressaient ses maux silencieux, qui s'infiltraient dans ses poumons pour lui rendre la vie qu'elle ne s'était finalement jamais permise qu'avec lui.

- J'ai la plus belle et la plus vraie image qui soit, protesta-t-elle. Même ta mauvaise foi me fait encore plus m'accrocher à toi, le taquina-t-elle tendrement, consciente que Niels enchantait son monde désenchanté rien que de par l'unique son de sa voix, et c'était comme s'il ouvrait à lui tout seul le champ de toutes les possibilités. Je sais mais... Je te remercie surtout d'exister bébé. T'es parfait toi, renchérit-elle amoureusement en sortant de la voiture, venant rapidement se réfugier près de son amour pour la visite de la demeure qui se dressait dans l'obscurité. C'est ce que je me dis. Et vu qu'on a pas énormément de chances nous, ce serait pas raisonnable de la refuser, pouffa-t-elle, sachant pertinemment qu'une opportunité comme celle-ci n'allait sans doute pas se présenter deux fois, Aelya entrant avec son amour pour constater le gros travail de rénovation qui les attendait. J'adore que tu sois un vilain garçon tout le temps bébé... Le corrigea-t-elle, joueuse, son regard s'illuminant à la sensation de sa main qui vint glisser jusqu'à sa chute de reins. J'ai peur de rien si c'est pour nous que je le fais mon amour, et j'aime trop ça aussi, sourit-elle tendrement, elle qui ne reculait devant rien pour faire briller le trésor de cette relation qu'elle chérissait plus que tout au monde. J'aurais toujours les mots pour te motiver, admit-elle en lui lançant un clin d'oeil, l'esprit baigné par toutes les délicieuses tortures qu'elle pourrait lui faire entre les murs de leur nouveau départ, Aelya jetant un coup d'oeil autour d'elle pour se concentrer sur l'extérieur. Tu me l'aurais dit plus tôt j'aurais fait en sorte de te faire construire une rampe même dans notre appartement, ça aurait arrangé mon addiction à toi, s'amusa-t-elle, juste pour lui rappeler à quel point elle adorait l'avoir au plus près d'elle, tout le temps. Bon alors, c'est déjà prometteur ce projet bébé si ça finit pas en crise de jalousie, rit-elle, attendrie, suivant son amour à l'étage pour s'immiscer dans une des nombreuses pièces, Aelya venant rapidement émettre un contact avec Niels, son corps effleurant le sien sous les rayons lunaires qui s'invitaient dans la maison. On se rattrapera très bientôt... Répondit-elle, amusée par son air faussement triste. Elle doit pas être chère nan ? D'ailleurs, vu l'état elle aurait du être donnée, mais je me dis qu'en la remettant en état, on pourra vraiment être tranquille niveau espace. C'est ce qui me plaît, avoua-t-elle, confiante. Tu sais très bien que tu seras toujours le seul qui y sera autorisé à venir me voir comme ça... Je danserai plus que pour toi, lança-t-elle, le regard charmeur, celui-ci ripant sur ses lèvres alors qu'elle savourait leur proximité, ses mains caressant son torse alors que la sienne s'était logée dans la poche de son jean, Aelya venant l'embrasser amoureusement. Je suis prête à m'engager encore avec toi mon ange, pour toute la vie d'ailleurs, murmura-t-elle, frissonnant à ses mots d'amour qui résonnaient partout en elle. Je suis bien partout avec toi, mais j'adore nous voir évoluer comme ça. T'as toute ma confiance mon coeur, ajouta-t-elle amoureusement, prenant sa main. On rentre mon bébé ? Et on fait les démarches demain ? Proposa-t-elle. En espérant que la maison s'écroulera pas d'ici là, rit-elle, faisant référence à son état qui laissait à désirer.

Ils s’étaient habitués à la vie à deux, se rendant compte qu’elle n’était pas si désagréable qu’ils avaient pu le penser auparavant. Niels avait même pris conscience du fait qu’il n’était clairement pas fait pour être et rester seul, lui qui broyait du noir dés lors qu’il devait se retrouver sans l’amour de sa vie, ayant toujours peur que ses démons ne viennent de nouveau l’accabler. Il avait peur d’être de nouveau livré à lui-même, de devoir gérer un quotidien qui serait forcément dénué de couleurs sans son amour. Il l’aimait à n’en plus finir, à en perdre la raison, Niels qui désirait la faire crouler sous son amour encore longtemps, parce-qu’il était capable de la chérir jusqu’à son dernier souffle, et même au-delà. Il s’amusa de ses mots taquins, roulant des yeux aux paroles de son amour qui visaient à le chercher avec malice. « Si ça m’avantage, j’veux bien continuer à être de mauvaise foi, comme tu dis. » Lança-t-il, joueur, Niels qui ne reculait devant rien pour s’accaparer son amour, son regard s’attendrissant à ses remerciements et à ses mots flatteurs. « Si j’le suis, c’est uniquement parce-que je t’ai toi… T’es la meilleure mon amour. » Souffla-t-il, le coeur à la renverse face à toute cette affection qui régnait entre eux. Main dans la main, ils s’avancèrent vers cette maison que Niels avait déniché après quelques heures de recherche, présentant sa trouvaille à son amour qui semblait comprendre l’opportunité qui se présentait à eux. « Tu marques un point là. » Pouffa-t-il à son tour, tous les deux conscients de cette chance qui semblait unique pour eux qui n’étaient pas habitués à ce qu’une telle opportunité ne s’offre à eux. Ils découvrirent la demeure ensemble, les lieux semblant assez sombres et pour l’instant loin de ressembler à la maison de leurs rêves. « Ça tombe bien, j’adore être pas du tout sage quand on est que tous les deux… » Renchérit-il, se mordant la lèvre alors qu’il vint faire glisser sa main sur sa chute de reins de manière joueuse, palpant ses courbes parfaites qu’il aimait ne savoir qu’à lui. « Tu sais que je t’aime toi…? » Souffla-t-il tendrement, son coeur palpitant à ses mots amoureux qui répondaient aux siens, Niels adorant l’entendre lui confirmer qu’elle était prête à sauter le pas avec lui, à s’engager dans ce projet qui leur tenait tous les deux à coeur. « J’en ai jamais douté bébé… J’aurais toujours le droit à tes bisous, même si j’me foire un peu ? » S’amusa-t-il, s’imaginant déjà à l’oeuvre, à rénover les murs de cette maison, posant ses yeux sur l’extérieur pour remarquer l’espace du terrain, Aelya parvenant à faire naître un sourire sur les lèvres de Niels lorsqu’elle évoqua la possibilité de lui installer une rampe. « Je te l’ai toujours dit bébé, mais tu râles déjà parce-que mes skates prennent trop de place. » Dit-il, faisant mine de rejeter la faute sur elle pour la taquiner, pouffant de rire à la remarque de son amour. « J’pourrais pas être jaloux de nos terreurs bébé, je vais trop les aimer nos milliers de bébés. » S’amusa-t-il, attendri par ses mots, sa main attirant celle de son amour à travers les différentes pièces de la maison, jouant avec sa fiancée qu’il tentait sans cesse de séduire. « J’espère. » Répondit-il, s’intéressant ensuite à ses mots qui semblaient montrer tout son intérêt pour cette maison. « Elle est accessible pour nous bébé. On aura même de quoi financer les travaux si on fait tout nous même. » La rassura-t-il, un sourire aux lèvres, son regard s’illuminant à la proposition qu’elle lui fit concernant cette pièce où elle pourrait exercer sa passion. « J’ai déjà hâte d’y être. » Souffla-t-il, l’attirant contre son corps qui brûlait toujours de désir pour le sien, sa main s’invitant sur ses courbes, se réfugiant dans la poche de son jean pour rapprocher leurs peaux, ses lèvres répondant amoureusement aux siennes. « J’aurais jamais fait tout ça si c’était pas avec toi bébé. Tu me mets en confiance amour. » Souffla-t-il, déposant un baiser sur sa tempe avant d’hocher la tête à sa question, pouffant de rire. « Ouais on fera tout ça à tête reposée demain. » Sa main toujours dans la sienne, il l’attira à l’extérieur de la maison, déverrouillant la voiture pour s’y engouffrer. « Alors, elle mérite un bisou cette surprise ? » Dit-il, ne perdant jamais le nord pour recevoir de l’affection d’Aelya. Il démarra le moteur, reprenant la route pour arriver devant leur immeuble, Niels garant la voiture avant de rejoindre la cage d’escaliers avec son amour.

Elle était dévouée à son amour pour toujours, Aelya qui n'avait jamais connu d'être aussi similaire à sa personne, trouvant en Niels tout ce qu'elle avait toujours cherché sans jamais l'avoir trouvé, jusqu'à cette nuit où elle avait choisi de se perdre dans ses bras. Elle avait continué de le faire, encore et pour toujours, comprenant aisément qu'il n'y avait aucun autre moyen viable pour elle d'accéder au bonheur qu'il distillait partout sur sa peau.

- Prends-y pas trop goût quand même hein, renchérit-elle en arquant un sourcil curieux, Aelya s'amusant dans cette atmosphère qu'ils baignaient de leur complicité. On est meilleurs à deux mon ange, ajouta-t-elle, le regard tendre qui valsait sur le doux visage de son amour qu'elle suivit jusqu'à se rendre devant cette maison dont le temps l'avait marqué, Aelya ne lâchant pas la main de Niels alors qu'ils s'étaient aventurés à l'intérieur où l'obscurité et l'insalubrité régnaient, bien qu'elle arrivait à discerner le potentiel que ses murs pouvaient leur offrir. J'ai très envie que tu passes ta vie à me montrer à quel point tu peux être déchaîné mon bébé... Le chercha-t-elle, envieuse, son corps se tendant vers le sien lorsqu'il posa sa main sur ses courbes qui ne s'offraient qu'à lui, son regard brillant de désir pour lui. Je sais... Tu sais que je t'aime à la folie moi ? Demanda-t-elle de manière rhétorique, son coeur palpitant pour tout ce qu'ils comptaient mettre en place à deux. T'auras toujours le droit à mes bisous, ouais... Je t'autorise une marge d'erreur, t'as de la chance, joua-t-elle amoureusement, consciente qu'elle se donnerait toujours corps et âme à l'homme de sa vie, Aelya imaginant leur projet au travers des pièces et du jardin. On leur fera un espace dédié à tes skates, comme ça y'aura moins de bazar, ajouta-t-elle, amusée, conquise par toutes leurs idées. Moi aussi je vais les aimer... J'vais adorer les voir courir partout avec nous, répondit-elle, rêveuse, elle qui ne se serait jamais vue devenir mère autrement que pour Niels, suivant celui-ci à l'étage pour rejoindre une des pièces vides où elle s'amusa comme à son habitude à se laisser tomber dans ses filets. Je pense que y'a une grosse partie qu'on fera pas bébé. Genre... Refaire les portes, les fenêtres... L’électricité. Mais en tout je pense qu'on va très bien s'en sortir ouais. On va y arriver, ajouta-t-elle, confiante et déterminée à réussir là où la vie voulait les voir échouer, Aelya souriant en coin à sa remarque, sa peau s'électrisant déjà à son contact rapproché, à l'image de son corps qui se dévoilait juste pour ses yeux. Fais jamais ça avec personne d'autre amour. Promets-le moi, lança-t-elle, égayée par l'affection qu'elle ressentait pour lui, Aelya acquiesçant à sa réponse, prenant sa main pour rejoindre l'extérieur. Elle en mérite même plusieurs, s'amusa-t-elle après être rentrés dans la voiture, ses lèvres se tendant vers son visage pour l'accabler de tendres baisers pour l'amuser, tous deux rejoignant leur appartement.

-

Quelques semaines avaient passé, et ils s'étaient tous les deux affairés à se donner les moyens d'acheter cette maison, en partie financée par un prêt bancaire pour le plus gros des travaux. Elle s'était endormie dans ses bras, comme à son habitude, profitant de son jour de congés qu'elle partageait avec Niels pour voir l'évolution de leur cocon qui prenait peu à peu forme, son corps entremêlé au sien au milieu des draps, sa peau se réchauffant sous les lueurs du soleil qui venaient percer les volets. Elle ouvrit doucement les yeux, l'amour baignant son regard lorsqu'il se posa sur le visage endormi de son fiancé.

- Mon bébé d'amour... Susurra-t-elle à son oreille pour le réveiller en douceur, rapprochant son corps pour l'enlacer, ses doigts venant doucement caresser son dos, ses lèvres déposant de tendres baisers dans son cou.

Il n’avait jamais connu d’histoire aussi forte, à la fois aussi pure et aussi vraie, Niels qui n’avait jamais fondé d’espoir en l’amour avant qu’il ne comprenne qu’il était lui aussi capable d’entretenir une relation amoureuse. Et il savait que rien de tout ça n’aurait pu lui arriver si ça n’avait pas été Aelya, parce-qu’elle était l’élue de son coeur, la seule et l’unique qui aurait pu changer la donne. Il s’amusa de ses mots, lui adressant un clin d’oeil joueur, son visage s’attendrissant à ses paroles qui reflétaient la force qu’ils possédaient lorsqu’ils étaient ensemble. « J’serais rien sans toi bébé. » Admit-il, Niels prenant la main d’Aelya pour avancer jusqu’à la maison qui avait marqué ses esprits depuis qu’il l’avait repéré, comprenant qu’il y avait de grandes choses à accomplir avec aussi peu, parvenant à trouver du potentiel là où personne n’aurait osé s’aventurer. « Promis, je ferai ça toute notre vie… Même ce soir si tu veux. » S’amusa-t-il, l’air séducteur, sa main caressant ses courbes qu’il aimait posséder, Niels qui ne se lassait jamais de contempler le corps ravissant d’Aelya. « J’le sais pas assez, tu pourrais encore me le dire… » La chercha-t-il, elle qui savait combien il aimait entendre ses mots d’amour qui résonnaient en boucle dans son esprit, Niels adorant se laisser bercer par leur affection mutuelle qui ne prenait jamais fin. « J’suis très chanceux ouais… heureusement que t’es plus tolérante avec moi. » S’amusa-t-il, amusé par leur manière de se trouver des excuses pour pouvoir se retrouver l’un contre l’autre, eux qui ne perdaient jamais en vue ce désir d’être ensemble, coûte que coûte. Ils s’intéressèrent ensemble à ce jardin, à leurs projets qu’ils parvenaient à imaginer alors qu’ils se projetaient dans chacune des pièces de cette maison pourtant en ruines. « Tu verras, il finira par te manquer mon bazar, ça va te faire bizarre de voir le sol. » Pouffa-t-il, lui qui avait hâte d’avoir de l’espace pour ranger toutes ses affaires, eux qui pourraient dédier certaines pièces à leurs passions respectives pour ne pas empiéter l’un sur l’autre. Il esquissa un sourire heureux à ses mots qu’il partageait, Niels rêvant de voir leur famille s’agrandir, de voir leur enfant s’épanouir au sein de cette maison qui serait la leur. « On va être épuisés mais ça vaudra le coup. » S’amusa-t-il, persuadé que leur progéniture serait une copie conforme de leurs deux caractères, n’ayant aucun doute sur le fait qu’il serait une véritable furie. Il hocha la tête aux paroles d’Aelya, conscient qu’une partie des travaux devra être réalisée par des professionnels, eux qui ne pourraient probablement pas tout gérer par eux-mêmes. « On fera ce qu’on pourra bébé, et ça sera déjà très bien. » Répondit-il, rassurant, déterminé à l’idée de mener à bien ce projet, Niels gardant Aelya contre lui, ses mains caressant tendrement son dos. « J’te le promets mon amour. C’est avec toi ou rien. » Souffla-t-il amoureusement, lui volant un baiser avant de rejoindre la voiture, Niels souriant à l’élan d’affection qu’il put recevoir, se laissant volontiers embrasser avant de rejoindre l’appartement, l’esprit parsemé d’espoir.

Les choses avaient pu évoluer rapidement, Aelya et Niels signant les contrats pour acheter ce bien qui était maintenant le leur, contractant un prêt pour pouvoir commencer les travaux à l’intérieur de la maison. Ce matin-là, il avait senti les lèvres d’Aelya parsemer son visage d’amour, Niels bougeant légèrement pour se tourner vers elle et l’enlacer tendrement, amoureux de ces instants de tendresse qu’ils se donnaient dés le matin. « J’en veux encore… » Souffla-t-il, d’une voix à peine réveillée, demandant les baisers de son amour dont il était complètement accro, tendant la nuque pour augmenter sa surface de jeux, les mains de Niels venant soulever sa nuisette pour recouvrir ses courbes. « Ce que je les aime tes réveils mon bébé… » Murmura-t-il, un sourire aux lèvres, les yeux encore fermés, Niels basculant sur elle, sa tête plongée dans son cou pour l’embrasser à son tour. « On a une grosse journée qui nous attend amour. » Souffla-t-il, faisant référence aux travaux qui avançaient, eux qui passaient la plupart de leurs repos dans leur maison pour faire avancer le chantier. « Tu me fais un câlin pour me donner du courage ? » S’amusa-t-il, d’un air faussement innocent.