Be brave & want me back + charliam

« Je peux y réfléchir, je peux retourner la situation une centaine de fois, mais l'issue reste la même. Je te veux toi, dans ma vie. Mais je ne peux pas te promettre d'être l'homme qu'il te faut.. » Elle était belle. Et l'obscurité du bar la rendait encore plus magnifique. Là, maintenant, tout de suite, il aurait pu l'embrasser. Liam aurait voulu le faire, mais il avait trop de respect pour Charlie. Elle était blessée, dévastée par les mots de l'Espagnol alors qu'il tentait seulement de lui faire comprendre que dans son monde déréglé, il voulait d'elle pour le ramener à la réalité. Non, il ne pourrait pas lui offrir une vie amoureuse typique, mais qu'est-ce que ça pouvait faire ? S'ils établissaient les règles, si elle savait à l'avance qu'est-ce qu'il pouvait lui livrer. La brune ne voulait pas et Liam, lui, n'insistait pas plus. Encore une fois, par respect. Mais il énonça sa peine, sa déception, parce qu'il s'agirait alors que la dernière fois où elle se tiendrait aussi près de lui. C'est bien ce que la belle Charlie lui faisait comprendre. Une dernière soirée. Liam lui esquissait un sourire et il l'entrainait avec lui, la guidant par la main jusqu'au bar, là où elle était assise juste avant qu'il ne vienne lui gâcher la soirée. « Qu'est-ce que tu bois ? » C'était au fond, leur réel premier rendez-vous, celui qu'ils n'avaient pas eu. Et quand elle eut commandé, et qu'il eut commandé lui même une bière, il se pencha pour oser l'embrasser. Seulement, près de ses lèvres, il se résigna. « Je peux ? », demanda-t-il, incertain, sans moindrement avoir l'envie de la blesser davantage. Seulement, ce baiser, il en avait envie. Il lui brûlait les lèvres de sentir celles de la pâtissière pour une dernière fois.

Il pourrait être l'homme qu'il me faut" si sa vision de l'amour aurait été differente. Comment concevoir que l'on puisse partager quelqu'un? Quelqu'un pour qui on a des sentiments. Pour moi, à ce stade d'attachement, c'est impossible. Il veut de moi dans sa vie. Il tient à moi. Ma consolation se repose sur ça. Même si il m'a énormément blessé, cela m'aidera à aller de l'avant. Je prends cette fin de soirée comme un aurevoir à un "nous". Mon cœur se resserre quand il prend ma main pour aller jusqu'au bar. Un jus de pomme, s'il-te-plait. Trop d'émotions pour ce soir, je préfère rester lucide. La commande apportée, je ne m'attend pas à ce qu'il se penche vers moi pour m'embrasser. Je suis interloquée, surprise et choquée, d'autant plus qu'il se ravise pour m'en demander l'autorisation. Mais sans prévenir, sans répondre, c'est moi qui vient à ses lèvres. Un baiser qui me sembla si long, si passionné . Un baiser qui veut rattraper ce temps où nous nous sommes disputés et déchirés. J'ai l'impression de tomber dans un tourbillon. Personne n'est autour de nous. Le brouhaha est devenu silencieux. Les lumières sont éteintes. Comme si il n'y a que lui et moi dans ce bar vide. Je n'ai pas envie d'arrêter, je veux juste, qu'il me prenne la main et me ramène chez lui. Et d'un coup, alors que ce baiser est en train de s'embraser, je prends peur et détache mes lèvres des siennes. J'ose affronter son regard, bien que je voudrais le détourner. Je ne sais pas comment je vais gérer ça. Te croiser dans le couloir... Sans pouvoir te toucher. Sans pouvoir t'embrasser... dis-je en essayant douloureusement de sourire. Mais c'est mieux ça, que de ne plus t'avoir dans ma vie . J'ai dû mal à définir cette nouvelle relation qu'il y aura entre nous. Être amis m'est impossible, être en couple non plus, être amant, c'est un non catégorique. Nous sommes juste deux personnes qui ont des sentiments l'un pour l'autre, rien de plus.

Ce qu'il était, c'était tout le contraire de ce qui plaisait à Charlie. Elle aimait l'idéal de Liam. Le Liam attentif et attentionné qu'il était quand il se trouvait en sa présence, le Liam sauvage au lit, le Liam romantique sur les bords. Mais ce qu'il était réellement, au fond, elle ne l'aimait pas. Le Liam incapable de fidélité, incapable de se contenter d'une seule, incapable de se poser dans une relation officielle, traditionnelle. L'idée du couple avec Charlie ne lui déplaisait pas, mais il ne l'entendait pas comme la majorité des couples de la société. Il pouvait lui promettre de n'avoir que de sentiments pour elle, de n'être qu'amoureux d'elle, ça, il pouvait le faire, mais il ne pouvait promettre de ne pas avoir envie de se laisser aller à la séduction, au plaisir charnel avec d'autres. Ils pourraient établir de règles, entre eux, du genre toujours porter un préservatif, éviter les relations à plusieurs, ne pas trouver de surnoms pour ses conquêtes. Ils pouvaient apposer leurs limites, si elle le voulait. Mais ce n'était pas ce dont Charlie avait envie. Elle le voulait pour elle seule. Et ça, ça lui était impossible, même s'il essayait de toutes ses forces. Au bar, la brune lui demanda un jus de pomme. Il haussa un sourcil, taquin. « Tu sais qu'on est dans un bar pour adulte, hein ? », lassa-t-il planer avant de commander ledit jus de pomme et une bière, pour lui. « Et tu sais que je n'abuserai jamais de toi, même si tu prends un verre de trop ? » Avait-elle peur de lui, au point de devoir se contrôler quand il était là, d'éviter de consommer un verre d'alcool ? Attiré par le bleu de ses yeux, Liam se penchait vers la brune, se résignant au dernier instant à lui demander la permission. Elle ne répondit pas, du moins pas par des mots, mais laissa ses lèvres venir attraper celles de Liam dans un baiser plus que fougueux. Au contact de la peau de Charlie, Liam frissonna, l'embrassant en mêlant sa langue à celle de la brune, venant agripper son visage entre ses grandes mains. Yeux fermés, il avait l'impression, lui aussi, que rien autour d'eux n'existait. Et quand elle brisa leur étreinte, c'était comme si elle venait de lui arracher le coeur. Liam attrapa le banc sur lequel elle était assise avec fermeté, l'attirant près de lui pour que leurs visages soient très près, trop près. Et il caressait sa cuisse, tendrement, incapable de rompre tout contact avec elle. « Ne pense pas à ça maintenant », lui demandait-il avec sincérité dans le regard. « On a dit une nuit, une dernière nuit. Ne brisons pas nos coeurs maintenant. » Il avait envie de profiter, ce soir, de la façon dont elle l'entendait. À faire les gamins ou à faire l'amour, ou tout ça à la fois. Et ils parleraient demain de leurs coeurs meurtris. C'était ça, le deal.

Cela me paraissait insupportable pour moi de renoncer à mon idéal. Je crois, non, j'en suis même sûre, que, autrefois, j'aurais supporté d'avoir une relation spéciale mais non-exclusive avec Liam. Tout a basculé, je ne sais à partir de quand, où mes sentiments m'ont emporté. J'ai un peu trop abusé de la boisson ces derniers temps, à me mettre minable, juste parce que je voulais l'oublier lui. Alors qu'on vivait notre dernier moment intime ensemble, je ne voulais rien oublier de lui. Donc je prétend avec malice J'ai déjà bu un verre et je conduis. Le silence n'a pas eut le temps de s'installer, qu'il se penche vers moi pour m'embrasser. Mais avant que ses lèvres touchent les miennes, il m'en demande l'autorisation. Je lui réponds par un baiser passionnel et ardent. Mon coeur s'emballe et tout mon corps frissonne en moi. Ses grandes mains qui caressent mon visage me donnent l'impression de l'appartenir. Je ne veux pas rompre ce lien, mais quand mon désir monte en pression, je relâche notre étreinte. J'espère qu'il lit en mon regard que je suis désolée. Je sens mon cœur qui a dû mal à reprendre son calme, d'autant plus qu'il attire mon banc contre le sien. Sa main me caresse la cuisse. Lui entier va me manquer et c'est ce que j'essaie de lui expliquer. Il ne veut pas l'entendre, ni même y penser. Ne brisons pas nos cœurs maintenant avait-il dit. Je réalise que lui aussi, a mal et il me coûte de lui offrir un sourire. Okay. Je l'embrasse tendrement puis me rapproche de son oreille. Moi j'ai envie que tu me fasses l'amour une dernière fois, comme tu ne l'as jamais fait à personne lui dis-je dans un murmure, embrassant sa bouche, sa joue, encore sa bouche. Et toi, qu'est-ce que tu as envie de faire, ce soir?

« On habite dans le même building, Charlie. » Son excuse était mauvaise. Et elle cachait quelque chose. « Je te raccompagne, si t'es pas en état de conduire. Ce n'est pas un problème », lui rappela-t-il sans évoquer qu'il avait compris qu'elle ne disait pas tout. Il ne savait pas si elle avait peur d'elle ou si c'était de lui qu'elle tentait de se protéger. Elle finit par l'embrasser. Baiser volé à sin investigateur, avec une fougue qui l’animait. Il avait besoin de plus, il avait envie de plus que ses lèvres et que la douceur de son visage. Déjà, dans sa tête, les images du corps de Charlie tournaient, défilaient, il en retirait un vêtement à la fois jusqu'è ce qu'elle se retrouve dépouillée, complètement nue et offerte à lui. Il revoyait leurs corps s'entrechoquer, sa bouche appeler la sienne, son bassin en redemander. Ce baiser inspirait à l'amour charnel, langues mêlées, respirations saccadées. Ce fut Charlie qui mit fin à ses fantasmes, s'éloignant de lui. Et il eut sa réponse. Ce n'était d'elle qu'elle avait peur, Charlie. C'était de lui. La distance entre eux lui faisait mal, Liam attirait déjà la brune vers elle pour pouvoir mieux observer son visage dans la pénombre, lui demandant une trêve à laquelle la pâtissière répondit d'un ok mêlé à un baiser. Sa prochaine proposition fit arquer un sourcil au danseur. « Je t'ai toujours fait l'amour comme je ne l'ai jamais fait à personne », affirmait-il, sourire malicieux aux lèvres. « Oh, Charlie, tu me prends par les sentiments là », riait-il. « Je n'ai pas envie de jouer aux cartes avec toi, si c'est ce que tu veux savoir. Je vais te faire l'amour. » De la plus douce des façon, comme personne ne lui avait fait avant lui. C'était cruel, mais d'une part, il avait envie qu'elle n'ait plus jamais envie de partir après ce soir. « Mais avant, je veux en apprendre plus sur toi, comme on l'aurait fait à notre premier rendez-vous. » Parce que mis à part le sexe, leurs corps et leurs points faibles, côté personnel, ils ne connaissaient pas grand chose l'un de l'autre. Et comme Charlie aimait poser des questions le premier, Liam choisit de la devancer. « Chocolat ou vanille ? L'amour dans un lit ou dans un endroit inusité ? Lève tôt ou lève tard ? », la bombarda-t-il de questions. « Ton plus beau souvenir ? »

Je hausse les épaules, en guise de réponse. Je ne boirais pas, un point c'est tout. Si il savait à quel point j'ai abusé de l'alcool ces dernières semaines, il m'aurait sermonné. À présent je compte bien profiter de mon Liam, qui m'a tant manqué. C'est pourquoi je n'hésite pas à, moi, l'embrasser. Un baiser langoureux et passionnel. Un baiser qui fait monter l'amour et le désir et ça, ça m'effraie. Je lui explique à ma façon qu'il va me manquer et que ce sera douloureux. Que j'ai envie qu'il me fasse l'amour comme il ne l'a jamais fait à personne. Mon corps tout entier s'embrase lorsqu'il me dit qu'il va me faire l'amour.

Mais avant tout, Liam, décidée, tient à considérée cette soirée comme notre premier rendez-vous. Il souhaite apprendre à me connaître. Je suis très étonnée par cette initiative qui m'arrache un grand sourire, un rire même. Il enchaîne des questions à la volée. Je me prends au jeu et réponds du tac au tac. Vanille ou chocolat? Vanille. Faire l'amour dans un lit ou dans un endroit inusité? L'amour bien fait, peu importe où. dis-je d'un air trop entendu. Liam savait y faire. Couche-tard ou couche-tôt? Couche-tard mais lève tôt. Je dors peu et l'insomnie me gagne trop souvent. Mon plus beau souvenir Mon plus beau souvenir, tu ne te souviens pas? Je te l'ai dit sur BowenBowTie. Je n'en ai pas vraiment. Quand on était gosse, avec Devon, on passait des journées entières à la fête forraine. C'est des bribes de souvenirs, et ceux-là me font énormément de bien quand j'y pense. Je n'ai pas vécu de mariage ni de naissance et je n'ai pas non plus d'attache avec mes parents. Ma vie a toujours tourné autour de mon frère, nous avons toujours tout partagé, c'est ce qui a crée notre lien si unique.

À mon tour je lui demande Et toi? Voyons si je te connais bien... Je sais que tu aimes faire du skate, boire de la bière, les voitures ; je roule les yeux les femmes. je toussote Malgré ce que l'on peut croire tu es romantique. Tu es sincère, travailleur, impulsif... J'ai tout bon jusqu'à présent? Parfois, j'ai l'impression de le connaitre si bien.

Il ne savait pas qu'elle avait abusé dans les derniers jours, c'était sans doute pour le mieux. S'il avait su, il aurait été le premier à l'engueuler d'abord pour se foutre en l'air physiquement, mais aussi pour se foutre en l'air pour un mec comme lui qui n'en valait pas tant la peine finalement. Liam n'avait rien entendu, même s'il dormait dans l'appartement d'à côté. Peut-être une fois, un soir, il avait entendu ses talons rentrés tard, après sa propre heure de coucher qui était plutôt tardive, compte tenu de son emploi du temps d'oiseau de nuit, mais sans plus. Il ne s'était pas posé de question, elle avait le droit de sortir, Charlie, de rencontrer des gens, de s'amuser sans lui. Sans doute que cette nuit-là, il s'était laissé bercé par le claquement de ses escarpins et s'était imaginé qu'elle s'était mise belle pour lui, s'endormant avec les fantasmes de son corps nu contre lui, fantasmes qu'il mettrait à réalité ce soir. Mais, d'abord, il comptait profiter de l'instant avec elle, avant qu'elle ne puisse plus le regarder sans avoir envie de pleurer, que son coeur se brise par cet éloignement forcé. Il comptait lui faire voir de quoi aurait pu avoir l'air leur premier rendez-vous, s'ils en avaient réellement eu un, et tout le charme qu'il avait en réserve. Il l'a bombarda donc d'une avalanche de questions, découvrant non pas sans surprise qu'elle était plus vanille que chocolat. Il sourit aux autres confidences jusqu'à ce qu'il lui demande quel était son plus veau souvenir. À nouveau, elle lui parla de son après-midi à la fête foraine avec son frère, il sourit, étouffant un rire. « Oui, je me souviens », lâcha-t-il en s'approchant d'elle pour lui souffler à l'oreille : « Je pensais qu'il avait changé, ton plus beau souvenir, depuis notre première nuit. » Son murmure était chaud, Liam se reculait pour mieux la regarder, lui accordant un sourire en coin avant que ce dernier ne s'élargisse aux suppositions de la brune. « Tu as tout vrai », hocha-t-il la tête en accord avec sa façon de le voir. « Il y a autre chose que tu voudrais savoir sur moi ? » Cette soirée de prêtait aux confidences. Liam s'appuyait sur les cuisses de Charlie, cherchant son regard. « Ton style de mecs ? Ta meilleure baise ? Ta position sexuelle favorite ? Qu'est-ce qui t'excite chez un homme ? », lâcha-t-il taquin, dans une deuxième ronde de questions, cette fois plus intimes.

Je ne parviens pas à saisir pourquoi Liam tient tant à avoir ce dernier rendez-vous en tête-à-tête, comme si nous pouvions rattraper le temps. Nous avions enfreint des règles irréversibles. De toute façon, même si je le pouvais, je ne voudrais pas revenir en arrière. J'ai aimé céder à la tentation et bien que maintenant j'en paie les pots cassés, si c'était à refaire, je le referais.

Soit. Profitons de ce dernier soir pour tourner la page ensemble, en mettant de côté à quel point le après sera douloureux. Je joue le jeu et réponds à ses questions sans réfléchir. Il me déstabilise. Il pensait que notre rencontre était devenue mon plus beau souvenir. Tu es trop prétentieux lui dis-je pendant que mes joues s'enflamment d'un rouge écarlate. Alors qu'en réalité, c'est vrai que ce souvenir était merveilleux. Il l'aurait été davantage si nous serions ensemble. Aujourd'hui quand j'y pense, je me sens un peu triste. Peut-être que je le serais un peu moins, à présent que je ne connais ses sentiments à mon égard.Et toi alors, ton plus beau souvenir? Encore troublée, j'ose à peine le regarder dans les yeux. Je déteste qu'il me fasse cet effet-là!

Le défilés des questions suit son cours. Des questions plus intimes. Ton style de mecs? Les hommes grands. Avec un beau sourire. Je lui touche ses petites faussettes, là où un trait se creuse à son sourire. Ta meilleure baise ? Sérieusement? Tu me poses la question? Tu m'énerves! Tu le sais bien. Toi. Je lui tourne délibérément la tête et affiche un air faussement boudeur. Ta position sexuelle favorite ? T'as qu'à deviner. Éprouvant de grosses difficultés à garder mon sérieux, je me mets à rire. Qu'est-ce qui t'excite chez un homme ?  Comme si tu avais besoin de savoir tout ça! lui fait-je remarquer en levant les yeux au ciel, l'air amusé. Avec toi, j'ai pris mon pied. Parce que tu as pris les devants, parce que t'as pris des risques, parce que t'es doux et dur à la fois... Tes grandes mains, quand tu me soulèves, et quand tu m'embrasses... j'sais pas... Dès que je t'ai vu j'étais inexplicablement attirée par toi. Mais ce n'était pas qu'une attirance charnelle. je préfère le préciser. Je tiens tellement à lui, que c'est si difficile de ne pas le lui dire sans gâcher notre soirée.

Peut-être que ça lui donnait le sentiment de ne pas tout avoir perdu en leur imposant comme dernière fois un vrai rendez-vous, comme ils auraient dû avoir. Peut-etre que ça lui donnait le sentiment de ne garder que les bons souvenirs et pas les disputes que leur relation avait déjà des embûches à son actif. Il osa lui demander son plus beau souvenir, sachant qu'il lui avait posé la question déjà par le passé, mais espérant qu'elle lui réponde qu'il s'était frayé un chemin dans sa boite de souvenir mentale. Elle ne répondit cependant pas une nouveauté reprenant ce jour à la fête foraine. « J'aurais peut-être dû t'emmener à la fête foraine, dans ce cas. J'aurais sans doute pu rivaliser avec Devon », lâcha-t-il en lui accordant un clin d'oeil alors qu'elle le traitait de prétentieux. Oui, il l'était, peut-être. Mais il était aussi sincère avec elle ce soir, attrapant les mains de Charlie pour trouver son regard alors qu'elle rougissait. « C'est toi, mon plus beau souvenir, à ce jour. » Il en avait d'autres, des beaux souvenirs. Mais ils n'avaient aucun intérêt, alors qu'elle était là, belle Charlie, devant lui. « T'as le droit de me traiter de prétentieux à nouveau », riait-il en reprenant. « Quand j'étais petit, ma mère me racontait toujours une histoire avant d'aller dormir. Ma préférée, c'était le petit chaperon rouge, parce qu'elle prenait toutes les voix des personnages, du petit chaperon rouge au chasseur à la fin. » C'était une ouverture sur sa vie, quelque chose que Liam ne faisait que très peu. Il venait de se livrer à Charlie, lui accordant toute sa confiance. « Ma mère est une femme exceptionnelle. Mon père ne la mérite pas. » Comme lui, il ne méritait pas Charlie. Elle était trop bien pour lui, et Liam le savait.

Et comme si c'était la première fois qu'ils se voyaient, Liam enchaîna sur une série de questions d'abord plus chaste, puis plus intime. Quand Charlie répondit à la première question de la seconde tournée, il sourit, lui offrant donc ce qui la faisait craquer. Et à la seconde, il la nargua d'un sourire triomphant. « Sérieux, je suis ta meilleure baise? » Il lui vola un baiser avant de la laisser poursuivre. « J'sais pas... La levrette? » Derrière elle, prise par ses hanches, il l'avait entendu jouir plus intensément qu'autrement. Mais Liam prenait une chance, ne sachant pas ce qu'elle préférait réellement. « Oui, j'ai besoin de savoir tout ça. » Surtout s'il voulait la satisfaire davantage ce soir, une fois partit du bar. Liam pianotait ses doigts sur les cuisses de Charlie, impatient qu'elle lui réponde. « Mes grandes mains? », répétait-il en souriant, les refermant sur les cuisses de la brune. « Elles se perdraient sous ta petite culotte, mes grandes mains, si tu veux tout savoir. Mais je te trouve trop belle, ce soir, pour te ramener sous les draps tout de suite », confia-t-il en se levant pour attirer Charlie. « Viens, on va danser. J'suis certain que ton autre rencard t'aurait pas proposé ça, ça se voyait que tout ce qu'il voulait s'était de t'avoir dans son lit. » Il attirait Charlie par la main, leur frayant un chemin sur la piste de danse. « Lâche tes cheveux, tu me rends fou quand tes petites mèches rebelles se collent sur ton visage », fit-il en attrapant le noeud qui retenait les cheveux de Charlie pour les libérer de son emprise.

Mon plus beau souvenir, je n'en ai pas vraiment. Sur le coup je ne réfléchis pas et lui donne la même réponse dite lors de nos premiers échanges. Les moments de fête forraine avec mon frère Devon. Dis pas de bêtises. Mon frère est toute ma vie mais il n'a pas à le considérer comme un rival.

Comme ça JE suis son plus beau souvenir? Oh. Mes joues s'empourprent. Il y a bien longtemps que je n'avais pas rougis ainsi. Menton baissé, je feins un sourire gênée. Je ne suis peut-être pas véritablement son plus beau souvenir, mais je devais en faire partie. Et ça, ça me rend toute chose. Son véritable souvenir était sans doute celui-ci : quand sa mère lui racontait l'histoire du petit chaperon rouge. Je m'attriste à sa dernière confidence. Sa mère est exceptionnelle et son père ne la mérite pas. Elle doit l'être. lui dis-je avec douceur. Je lui prend sa main avec précaution et le regarde, attendrie. Il s'est ouvert à moi et je considère ce geste comme quelque chose de précieux. Tes parents sont toujours ensemble? Je sens un schéma familial tout aussi compliqué que chez nous, les Keynes.

S'en suit des questions d'ordre plus intime. Franchement, je ne devrais pas être étonnée. Lui non plus, d'ailleurs, quand je lui avoue qu'il a été mon meilleur coup. Il a de quoi jubiler. Tais-toi! Pas si fort! je me mets à rire, ignorant si les personnes autour de nous ont entendu qu'il est ma "meilleure baise". Il a vu juste. Ma position préférée est la levrette. Exaspérée, je soupire. Oui c'est ça... Tu vois, t'as pas besoin de savoir tout ça! Et voilà, c'est repartie. Il m'excite rien qu'avec ses mots. Puis ses mains qui me tiennent fermement... Il est irrésistible mon Liam. Qu'il m'entraîne sur la piste de danse, ou au bout du monde même, j'ai envie de le suivre. J'adore ce petit soupçon de jalousie dans ta voix. alors qu'il détache mes cheveux, je suis mon impulsion et lui vole un baiser.

Ce dont il était loin de se douter, c'est qu'un autre mec aurait eu la brillante idée d'inviter sa Charlie à la fête foraine comme premier rendez-vous. Et s'il l'apprenait, sans doute qu'il s'en voudrait d'avoir pensé avec sa queue plutôt qu'avec son coeur. Mais comme il ne se doutait pas de ce que l'avenir leur réservait, pour l'heure, il plaisantait sur ce souvenir qui était le meilleur de la brune. « La vérité, c'est que t'embrasser alors que ta bouche goûte la barbe à papa, c'est mon plus grand fantasme », fit-il d'un air joueur. Puis, il décida d'ouvrir un peu plus son coeur. Si Charlie savait combien ça lui demandait de le faire, lui qui ne parlait jamais de sa vie, de sa famille, lui qui s'efforçait de ne pas impliquer son coeur dans ses relations. Charlie avait tout changé. « Oui, ils le sont. » Malheureusement, oui, ils étaient toujours ensemble, ses parents. « Ma mère l'aime. Et elle est de cette génération à toujours tenter de réparer les choses plutôt que de les jeter quand elles sont brisées. » Il caressait la main de Charlie, avant de poursuivre avec des questions qui le rendait plus confortable.

« Quoi, qu'est-ce que je dois dire moins fort? », fit-il faussement innocent. « Que je suis ta meilleure baise? », répéta-t-il un peu plus fort, mais pas assez pour que les voisins de bar l'entendent. « Évidemment que j'ai besoin de le savoir. Comment je pourrais te satisfaire, sinon? », précisa Liam alors que Charlie s'obstinait à lui faire comprendre qu'il n'avait pas besoin de ses informations.

Alors qu'ils auraient pu seulement d'enfuir vers l'appartement de l'un ou de l'autre, Liam proposa à Charlie de danser, l'emmenant sur la piste de danse. Elle supposait, à son dernier commentaire, qu'il était jaloux. Liam rit à gorge déployée. « Moi, jaloux? » Peut-être l'était-il, oui. « J'suis pas jaloux de ce type, je sais que je suis plus beau. Et que je bouge mieux que lui. » Il attrapa la hanche de Charlie pour l'attirer près d'elle, ondulant son corps sensuellement au sien.

À cet instant, je suis très loin d'imaginer que j'irais à la fête forraine avec un autre homme. Que ce même homme, embrasserait mes lèvres imprégnées au goût de barbe à papa. Je suis juste euphorique de retrouver mon Liam, moi qui vivait mal son silence appuyé. Je ne savais pas que je faisais partie de tes fantasmes! Mes yeux se plissent de malice. Là, maintenant, j'ai juste envie de profiter de lui. Les yeux brillants, je chéris ce temps précieusement.

Ce rendez-vous improvisé me fait découvrir une autre nuance de Liam. Le Liam, qui s'ouvre à moi et qui me parle de ses parents. Je ne sais pas bien ce qu'il reproche à son père, je crois que le sujet est sensible et je n'ose pas l'accabler de questions. Ta mère n'a peut-être pas tort. Peut-être que ça en vaut la peine. Nous faisons partie de cette génération intransigeante où quand un couple bat de l'aile, on se braque et laisse tomber. Et il y a cette ancienne génération qui tente en vain de recoller les morceaux, qui cherche à tout prix que leur couple perdure. Ça me fait réfléchir. Et si moi aussi, j'acceptais de prendre mon Liam tel qu'il est? Est-ce que je pourrais accepter qu'il puisse me tromper? Je suis de moins en moins sûre de moi.

Puis je tente de clore les questions coquines. Chut! Je lui mets un doigt devant sa bouche et me met à éclater de rire. Quelle manie! J'ai souvenir d'avoir eut plusieurs orgasmes, moi. Je ne pense pas que tu aies besoin de conseil. lui dis-je avec dédain, tandis qu'un large sourire trahit le ton de ma voix. Avant de me mettre dans ses draps, il veut m'entraîner sur la piste de danse. Je le suis, me moquant de son brin de jalousie. Parce que moi ça fait bien longtemps que je ne pense plus à mon rencard raté.Tu es trop prétentieux. Je le laisse mener la danse, accompagnant ses mouvements au rythme de la musique. Ce n'est pas une légende, les espagnols ont le rythme dans la peau. Moi qui adore danser, je prend énormément de plaisir à être dans ses bras. Puis sans prévenir, je me détache de son étreinte, colle mon dos contre son torse et continue à danser.

« Évidemment que tu fais partie de mes fantasmes », avouait Liam le regard surpris, dirigé vers Charlie. En doutait-elle réellement? Sa beauté sans pareille transgressait tous les rêves possibles, elle hantait tes pensées et ce même quand elles étaient occupées ailleurs. Charlie finissait inlassablement par revenir se loger au fond de sa tête, dans un petit coin, juste assez présente pour alimenter ses rêves la nuit et ses envies de se satisfaire lui-même en se remémorant les courbes de son corps. « Si tu savais combien de fois dans une journée je pense à ton corps et à te prendre par surprise », ajoutait-il pour la faire réagir, souriant en attendant la réaction de la brune.

Le sujet de la famille était effectivement sensible. Si parler de sa mère lui était facile, sans retenue, parler de son père s'avérait tout un défi. C'est que toute sa vie, il avait été son plus grand ennemi. Comme si jamais Liam n'avait été suffisant, comme si jamais il ne le rendait fier. Ça avait commencé par sa scolarité, l'Espagnol n'avait rien d'un élève studieux, il préférait sécher les cours et se battre pour gagner le coeur d'une belle demoiselle que d'ouvrir ses livres de mathématiques et de chimie. Et quand il eut enfin terminé l'école, ce fut son avenir le problème. Son père avait toujours eu une raison de le malmener. Et lorsque monsieur Reyes n'était pas satisfait, il le faisait savoir par des mots, des insultes, des façons de traiter une personne avec un non respect. Si sa mère avait le malheur d'oser défendre son fils, elle aussi se retrouvait sous les lumières des colères de son père. « Pas dans le cas de ma famille », souffla Liam, bien plus pour lui que pour autre chose. Quant à lui, il était aussi d'avis qu'il valait mieux réparer que acheter neuf, seulement jamais une fille n'avait accepté ses conditions pour qu'il puisse en faire preuve.

Liam esquiva les questions sur sa famille par une série de questions plus coquines dont Charlie sembla intimidé. « Quoi, ça te gêne que les gens sachent qu'on a couché ensemble? », demandait-il taquin et sérieux à la fois. « Tu sais que c'est humain d'avoir des pulsions sexuelles? Et que sans doute que la majorité des gens de ce bar couchent », fit-il en riant. « Et je te parie qu'une bonne partie d'ente eux se trouveront un coup d'un soir, ici même, pour assouvir cesdites pulsions », concluait-il en pointant du menton un homme et une femme adossés près d'un mur. « Genre eux, là-bas, ça se sent juste qu'ici qu'ils quitteront le bar avant la fin de la soirée pour baiser. J'vois pas où est le mal », murmurait-il pour prouver à la brune qu'il n'y avait aucune gêne à ça. « Et quant à tes orgasmes, faudra me rappeler ce soir ce que j'ai fait pour t'en donner plusieurs », riait-il, se rappelant très bien ce qu'il avait fait pour qu'elle atteigne l'extase à plusieurs reprises.

Sur la piste de danse, il dénota le rancard raté de la pâtissière sans lequel elle ne serait pas dans ses bras actuellement. Alors qu'il se défendait de sa clairement forte jalousie, disant qu'en réalité il n'était pas jaloux d'un mec comme lui puisqu'il savait qu'il était plus charmant, elle le qualifiait de prétentieux. « Regarde-moi dans les yeux et jure-moi qu'il est plus beau que moi », le mit-il au défi. Il n'avait pas peur, il savait ce qu'il avançait. Et ça le faisait bien rire. Entre temps, il menait la danse, ondulant contre la belle Charlie, laissant ses mains glisser sur ses hanches. Et sans qu'elle le prévienne, la brune se retourna, fesse contre le bassin de Liam. Il vint loger son visage au creux du coup de la jeune femme. « Vous êtes bien taquine, mademoiselle Keynes. Vous n'avez pas peur que l'on puisse lire vos intentions envers moi par ces pas de danse? », demandait-il alors que ses mains venaient agripper la taille de la brune et plaquer son bassin contre elle, lui laissant comprendre combien il avait envie que leurs vêtements tombent pour que leurs corps nus dansent à deux.

Je suis persuadée qu'il en fait des tonnes, là. Moi, faire partie de ses fantasmes? J'y crois pas, non. Des filles, il peut en avoir plein à la pelle. Je cache mon manque d'assurance par des rires et rentre dans son jeu. C'est ton truc, ça. Prendre... par surprise. Surprise, je l'ai été un million de fois avec lui. Notre première rencontre. Notre première dispute. Mes sentiments, pour lui. Je ne pensais pas être encore surprise ce soir. Pour moi, l'entendre parler de ses parents signifie qu'il ouvre une porte fragile de lui-même. Je lui suis tellement reconnaissante de l'avoir fait, que je préfère ne pas insister pour comprendre ce qu'il se cache derrière son enfance. Je comprend juste que son père a dû faire souffrir sa mère. Si il veut se confier davantage, il le fera en temps voulu.

Nous profitons de ce rencard improvisé pour qu'il me pose une série de questions plus coquines. Il me désigne du menton un couple clairement sur le point de conclure. J'éclate de rire. Il sourit comme un gamin qui a fait une bêtise dont il est fier. Tu ne t'arrêtes jamais! Je place un doigt sur sa bouche pour le faire taire. J'étais intimidée par les mots, bien plus que par les actes. Je serais ravie de te rafraîchir la mémoire. Une, deux, trois fois, si tu veux. j'enchéris par de petits baisers qui partent de sa joue à son cou. Puis je me laisse emportée par sa main jusqu'à la piste de danse. L'idée que son parfum colle à ma peau, me plaît. L'idée qu'il ressente une pointe de jalousie me plaît encore plus. Il n'a pas besoin d'être rassuré. Les rencards qui ont suivi notre dispute au Tabù, n'étaient qu'une tentative désespérée pour le faire sortir de mes pensées. Jusqu'à présent personne n'égale Liam, et je ne parle pas que d'un critère physique. Il n'est pas plus beau que toi, tu le sais. Je le sais. Le barman le sait. La piste de danse le sait. La terre entière le sait. Il n'y a pas plus beau que toi. lui dis-je avec un ton bien trop solennelle, les yeux dans les yeux. Il peut être déstabilisant quand il s'y met! Je lui tourne délibérément le dos, me déhanche contre lui. Ma respiration se coupe lorsqu'il loge son visage au creu de mon épaule. Au son de sa voix, je devine qu'il sourit. Je souris à mon tour. Et alors? Je le provoque et m'immobilise. Tu veux que j'arrête?

« Prendre, oui, ça aussi c'est mon truc », lâcha-t-il dans un clin d'oeil en référence à leurs intimes nuits où il l'avait pris, effectivement, de toutes les façons possibles. Par surprise, ça, c'était secondaire. Dans le discours de Charlie, il n'entendait que leur désir. N'était-ce pas ce qu'elle voulait, de toute façon? Il lui apparaissait comme si elle cherchait à le rendre fou. Fou d'elle. Mais ça, il l'était déjà, ne le savait-elle pas? Et lui, il cherchait à la rendre folle à son tour. Folle de lui. Et aussi à la taquiner. Pour ça, il faisait tout ce qui la rendait mal à l'aise, juste pour voir son sourire et ses joues devenir rougies. Il la trouvait belle dans sa timidité. Charlie posait un doigt sur la bouche de Liam pour le faire taire. Ce dernier riait contre la sensation de sa peau sur ses lèvres. Il embrassa cedit doigt. « Jamais, non! », décrétait-il alors qu'il précisait qu'il faudrait lui rappeler ce qu'il devait faire pour l'entendre jouir à nouveau. Charlie, taquine, lui répondit. Il ne s'était pas attendu à ce que la brune le fasse, dans un bar bondé où n'importe qui aurait pu surprendre leur discussion. Excité, Liam la gratifia d'un grand sourire charmeur avant d'ajouter : « Pourquoi pas quatre et une fois contre mes lèvres? » Il termina sa phrase avec un clin d'oeil joueur. À cet instant, il aurait voulu la pousser dans les toilettes du bar et faire descendre sa petite culotte pour la sentir, réellement, jouir contre ses lèvres. Il avait envie d'elle, plus que jamais. Mais il avait aussi envie que cette trêve, ce moment de pause soit aussi une belle soirée, une soirée comme ils auraient dû avoir dès le début. Un rencard improvisé qu'il scella d'une main dans la sienne et d'une invitation à danser.

Sur la piste de danse, Liam cachait sa jalousie derrière son égo. Il n'avait pas le droit d'e l'être alors qu'il avait dit clairement qu'il ne cherchait rien de sérieux. Puis, elle, elle s'était joué de lui à son tour, ne voyant avec lui que du sexe, rien de plus. Elle avait droit de chercher l'amour, Charlie. Et elle n'avait aucune permission à lui demander. Mais elle finit par lui donner raison. Et il lui souriait, fier. « Je ne suis pas que le plus beau. J'suis aussi le meilleur au lit. Mais ça, chut, il ne faut pas le dire trop fort. »

Et alors? Il haussa les sourcils avant de rire. « C'est toi qui voulait que je me taise quand je disais haut et fort qu'on a déjà couché ensemble.. Je dois te le rappeler? » La provoquait-il gentiment. Mais elle s'immobilisait. « Non », lâchait-il en plongeant son bleu dans celui de la brune, la forçant à faire volte-face. « Ne t'arrêtes surtout pas », la suppliait-il du regard. Elle était si belle, si désirable, si excitante. Et elle ne se rendait même pas compte à quel point elle le rendait fou. Fermement, il l'attirait contre lui, ondulant son corps à celui de la pâtissière. Si elle savait danser, il pouvait lui rappeler qu'il savait bouger. C'était son gagne-pain.