hundred miles (judas) - hot

Même si nous étions plus à l’abri dans cette pièce, je savais bien que nous n’avions pas non plus la nuit pour nous. Cette impression d’urgence et d’être surpris à tout instant m’excitait. Au moins ici nous pourrions aller plus loin sans avoir personne autour pour venir nous dénoncer. La réflexion qu’a eu Judas avant que l’on entre me fit sourire. Par chance il semblerait que personne ne soit endormi ou alors avec un sommeil très profond et sans ronfler. Je continuais ce que j’étais en train de faire avant que l’on ne quitte la piste de danse, ayant cette fois plus d’espace pour laisser ma main glisser contre son membre bien dur. Rapidement il m’arrêta pour ma plaquer contre un mur, à l’aveugle. J’aimais bien être dans le noir, dans une pièce inconnue en plus, ça changeait un peu de juste coucher ensemble sur un lit. Il faut bien pimenter un peu les choses. Je sentis son sexe contre moi tandis que sa bouche descendait sur mon corps. J’avais envie de lui, le petit jeu que nous avions eu avait éveillé mon excitation qui n’avait plus vraiment envie d’attendre à présent. Il remonta ma robe et vint embrasser mes seins. Je passais une main dans ses cheveux, tirant un peu dessus. J’essayais de ne pas faire trop de bruits, on ne sait jamais mais il devait quand même comprendre que j’aimais bien. Lorsque je le sentis descendre encore et retirer mes culotte, je tirais un peu plus sur ses cheveux en faisant attention à ne pas lui faire mal. Il y allait doucement, juste pour me frustrer mais je ne voulais pas lui donner la satisfaction de le supplier d’y aller plus. Je me tordais un peu et je finis par tirer un peu plus fort ses cheveux pour le forcer à remonter. Je l’embrassais alors sans ménagement, faisant glisser son jean et sa caleçon contre ses jambes. Je me collais à lui. Je ne voulais plus attendre. Je glissais quelques baisers fougueux dans le cou avant de venir vers son oreille pour lui dire « Je te veux. » J’espère qu’il sera sur la même longueur d’onde que moi et n’attendra pas plus longtemps pour que l’on en vienne au vif du sujet.

L’issue de cette soirée ne faisait plus vraiment de doute pour moi depuis que nous avions posé les yeux l’un sur l’autre. Même avant ça, le voir n’était qu’une confirmation des échanges que nous avions eu. Tous les deux on voulait quelque chose de simple, sans prise de tête, fun, pour nous faire oublier nos soucis respectifs. Ce qui fonctionne plutôt bien, je dois le dire. Sentir sa langue contre mon intimité me fait oublier tout le reste, me laissant seulement me concentrer sur l’instant présent, les sensations. Il s’en sort plutôt bien car je n’ai pas envie qu’on tourne autour du pot pendant trop longtemps, on l’a déjà suffisamment fait. Je sens qu’il a aussi envie qu’on aille plus loin, je lui fais comprendre et il s’exécute. Je glisse un préservatif sur son membre avant qu’il m’attrape pour me soulever. Je me retrouve le dos collé contre le mur, mes jambes enroulées autour de sa taille. Je l’embrasse avec plus de ardeur lorsque je sens son sexe rentrer en moi. Il n’y va pas trop fort et c’est plutôt appréciable. Il vaut mieux d’abord commencer doucement pour voir si tout va bien des deux côtés plutôt que d’y aller comme un bourrin et qu’au final ça ne soit pas du tout agréable. Cette position n’est pas la plus agréable du monde, mais à défaut d’avoir mieux je m’en contenterai. Et l’excitation d’être dans un lieu interdit me fait oublier que l’on ne pourra pas tenir une éternité comme nous sommes. Je veux bien croire qu’il est musclé et que je suis plutôt fine mais il finira bien par ne plus avoir de force, surtout que son attention ne doit pas vraiment être sur le faire de me tenir dans ses bras. Je suis ses mouvements du mieux que je peux, enfouissant ma tête dans son cou. Je laisse échapper quelques gémissements tout en lui mordillant la peau du cou, plus ou moins fort suivant les moments. Mes main s’agrippent à son dos un peu plus fort et je bouge un peu plus rapidement mon bassin.

Je ne pensais pas qu’il tiendrait aussi longtemps. Enfin pas en terme de sexe et de jouissance mais à me tenir contre le mur. Je pèse pas bien lourd mais quand même, ça ne doit pas être le plus simple. Je tente de l’aider en ma plaquant un maximum contre le mur mais ma préoccupation n’est pas forcément mon dos collé contre le mur. A chaque coup de bassin je gémie, tentant de faire le moins de bruit possible en étouffant mes cris dans son cou et contre épaule. Il va peut-être avoir quelques marques demain mais je ne peux pas m’empêcher de mordiller sa peau pour faire moins de bruit. Ça ne donne peut-être pas très envie comme ça mais moi j’aime bien l’adrénaline de savoir qu’on peut se faire surprendre, ne pas devoir faire trop de bruits, c’est assez excitant. Judas continue à accélérer et je sens l’orgasme monter en moi, presque au même moment que le sien. Je tire sur ses cheveux, ma tête collée à lui, essayant de contenir ma jouissance comme je peux. J’ai le souffle court et je pose ma tête contre le mur avant qu’il ne me lâche et que je retrouve la terre ferme. Je reste collée à lui, en silence, le temps de reprendre mes esprits et que ma respiration se calme. Pour conclure cet échange, nous nous embrassons. Même s’il ne peut pas le voir, je souris. « J’espère qu’on a été assez discrets. » je lâche en riant doucement. Sinon je pense qu’on serait déjà venu nous déranger mais il ne faut pas trop qu’on traîne là. Je dépose un baiser sur son torse avant de chercher à tâtons mes affaires, dont mon téléphone. La scène doit être assez cocasse, moi à quatre pattes nue en train de chercher mon téléphone. Je le trouve parmi différents vêtements et j’allume la lampe torche pour y voir un peu plus clair. J’en profite pour pointer la lumière vers Judas, histoire de voir à quoi il ressemble vraiment tout nu. « Ça doit être pas mal avec de la lumière aussi. » je lui dis en parlant du fait de coucher avec lui. J’attrape ensuite ma robe, ma culotte et mon minuscule porte monnaie et je commence à me rhabiller.