| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| (#17) Des parents sous anxiolitiques | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: (#17) Des parents sous anxiolitiques Sam 5 Jan 2013 - 19:31 | |
| Pandore Ҩ Jolann « Des bénéfices aux actionnaires et toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir. » Un texto, un seul, et me voilà devant mon dressing. Je regardais chaque chemises, chaque veste de costard, et chaque pantalons noirs, que prendre ? Certains auraient pu se foutre de moi vu le bon nombre de vêtements que j'avais, et qui se ressemblaient, mais chaque vêtement est unique. Je pris une chemise rose D&G, avec une veste de costard gucci, celle-ci avec le rebord en cuir, quoi de plus élégant ? Puis le pantalon noir qui allait avec. J'enlevai la serviette que j'avais autour de la taille, et enfilait mes fringues, je les plaçais comme il se devait, pour être sûr d'être parfait, Pandore méritait bien ça.
Je regardai l'heure sur la montre que j'avais au poignet, je terminai de ciré mes chaussures et les mit par la suite, attrapant mes clefs de voitures, et mes papiers. Sur la route, j'avais prévu de passer chez le fleuriste, encore ouvert par chances, et je pris le plus beau bouquet de rose qui soit. J'avais laissé mon jumeau en plan dans la maison, lui s'occuperait avec une de ses conquêtes, et aurait la maison pour lui seul.
Je m'arrêtais enfin devant le fameux fleuriste, la patronne avait l'habitude de me voir ici, et ne cessait de me complimenter sur mon style vestimentaire, je lui lâcher un ou deux mots gentils, car après-tout, toutes femmes méritent compliment, et ça leur fait plaisirs. Je prit le bouquet de rose que j'avais en tête, rajoutant une rose blanche juste au milieu. Elle me fait la plus belle des présentations, et déposa un "je t'aime" sur le papier, car oui, j'étais très proche de Boite de Pandore, et je l'aimais énormément, comme deux amis sincères et respectueux l'un envers l'autre. Si elle avait besoin de moi, j'étais toujours dispo, et vice versa. Opé, plus précisément, oui parce que nous ne faisions pas que tout tourner les pouces en se regardant dans le blanc des yeux.
Le temps passait, j'étais enfin devant l'immeuble de Pandore, je me garais sur une place, qu'importe soit-elle, puis j'accourus en direction de la porte, le froid s'emparant de moi, heureusement, j'avais mit une écharpe noire, et une longue veste de la même couleur. Une vieille dame sortit, je lui souris, la remerciant de me laisser le passage. Je pris l'ascenseur et me retrouvai quelques minutes après devant la porte de la demoiselle. Je m'approchai de celle-ci, et je rentrai comme chez moi dans l'appartement.
« Ma beauté, c'est moi ! »
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 0:54 | |
| •• Elle agite la main en direction de la porte. « Ouais, passez une bonne soirée ! » Elle a décidé de faire son asociale, elle a prétendu vouloir être seule, elle a laissé ses colocataires sortir sans elle. En fait, elle a envie de voir quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'elle ne reçoit ici que quand elle est parfaitement seule. Un sms et hop, elle n'a plus qu'à espérer que son prince charmant attitré vienne. Puis, en petite tenue, elle file en direction de son dressing. À chaque fois qu'elle fait venir Jolann, elle se fait encore plus belle que lorsqu'elle sort. Comme si elle voulait être à sa hauteur. Il faut dire qu'il a un look vestimentaire digne des plus beaux princes de la planète. Le décevoir ? Trop peu pour elle. Elle passe une bonne demie-heure avant de sortir un chemisier blanc à léger décolleté ainsi qu'une jupe, ni trop courte ni trop longue, bleu pâle pour faire ressortir ses prunelles bleutées. Elle se coiffe avec une tresse, se maquillant à peine; juste à temps elle entend alors la porte s'ouvrir. Jolann a toujours fait ici comme chez lui.
Jolann, c'est différent. C'est pas juste un bon coup régulier, c'est pas juste un pote, c'est pas juste le genre de type super classe qu'on croise une fois dans la rue et qu'on ne reverra plus. Non, Jolann, c'est un peu tout ça à la fois mais en plus intense. C'est parfois un confident, un complice, un ami sincère, un conseiller, un associé, le mec avec qui elle adore plaisanter, celui qu'elle aime bien taquiner, celui pour qui elle a énormément de respect, et celui qui peut lui faire oublier tous ses problèmes en un claquement de doigts. Si si, possible. Elle sort alors de sa chambre, se dirigeant vers l'entrée. Il est, comme toujours, ravissant. Il a un goût démentiel, et Pandore adore ça. Elle lève la tête, un air un peu fier sur le visage mais son sourire témoigne qu'elle est touchée par le bouquet de fleurs. En plus, il est attentionné. Elle se demande souvent pourquoi il est toujours célibataire, en fait. Elle s'approche, l'embrasse doucement au coin des lèvres avant de prendre lui prendre les fleurs des mains. « T'es un amour, elles sont magnifiques. Et puis elles sentent super b... Ah mais non c'est ton parfum qui sent si bon ? » Elle plonge le nez dans son cou avant de laisser échapper un rire naturel, enfantin. Elle se détourne, s'éloigne de lui pour aller mettre les roses dans un vase. Il fera comme chez lui de toute façon, il a l'habitude, n'est-ce pas ? « Je te sers quoi à boire ? » demande-t-elle en se tournant vers lui, se demandant comment elle peut avoir la chance d'avoir régulièrement dans son lit (ou même dans sa maison) un dieu pareil.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 14:58 | |
| Pandore Ҩ Jolann « Des bénéfices aux actionnaires et toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir. » Le bouquet dans les mains, Pandore passait enfin une des portes de son appartement, elle était comme toujours magnifique, et j'en avais le souffle coupé. Ce que je ne comprenais pas, c'était qu'elle se fasse toujours aussi belle, elle n'en avait pas besoin, c'était naturel chez elle. Elle m'embrassa en coin des lèvres, et j'eus le réflexe de fermer les yeux, comment une femme aussi splendide pouvait faire attention à moi ? Elle prenait le bouquet dans ses mains, toute sourire. « T'es un amour, elles sont magnifiques. Et puis elles sentent super b... Ah mais non c'est ton parfum qui sent si bon ? » J'adorais les compliments qu'elle me lançait, l'attitude qu'elle avait envers moi, et je comprenais comme ça que pour elle, j'étais différent des autres, totalement. En même temps, je devais être un des rares hommes à ne pas la considéré comme un objet quel qu'il soit.
Elle partait enfin mettre les roses dans l'eau, et je la suivais du regard. Je pris soin de retirer ma longue veste, ainsi que mon écharpe, dévoilant le reste de mes vêtements. Je la suivais, les mains dans les poches, prenant soin de dévorer ses moindres formes du regard. Pandore était la femme qui me fascinait le plus, j'aurais été capable d'aimer, ou quoi que ça soit, je reste persuadé qu'elle pourrait être la femme de ma vie. « Je te sers quoi à boire ? » Avant même qu'elle me demande ça, j'avais ouvert un placard et sortit deux verres à cocktail, je me tournai vers la jeune femme, un large sourire sur les lèvres.
« Laisses moi nous faire deux cocktails chérie, tu ne seras pas déçue. »
Oui, j'avais prit la mauvaise -ou bonne- habitude de faire comme chez moi, chez elle. En même temps, je venais quasiment souvent, bien qu'il nous ai arrivé des fois de se retrouver chez moi également, je me souviendrais toujours du jour où elle est tombée sur mon dressing, jalouse se disait-elle à la vue du nombre de vêtements, de chaussures, etc... Parce que oui, je n'avais pas non plus que des costard. Je me clarifiais comme Alfie, dans le film "Incroyable Alfie" avec Jude Law. Et c'est vrai que j'étais comme lui, ou il était comme moi, qui sait ?
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 15:35 | |
| •• De toute façon, Pandore ne pourrait clairement pas qualifier leur relation. Elle est à la fois étrange et fascinante, inexplicable et pourtant très simple. Elle sent son regard sur elle et ça lui plait. Rien que dans ses regards ou dans ses gestes, elle a l'impression qu'il sait tout ce qui lui plaira, tout ce qui la poussera toujours à le considérer comme mieux à chaque fois. Parfois, ça lui fait peur de voir comme il semble la connaître ; parfois, elle préfère simplement ne pas y penser. Comme ce soir, par exemple. Alors qu'elle lui demande ce qu'il veut boire, elle constate en se retournant qu'il a déjà pris les devants. Elle esquisse un sourire sincère et amusé. « J'espère bien. » Bien sûr que non qu'elle ne sera pas déçue, elle le sait déjà d'ailleurs ! Mais c'est histoire de le provoquer un peu, elle est comme ça, toujours ce besoin de provoquer les autres comme pour dire hého, j'existe ! Comme si elle avait besoin de ça. Pendant qu'il prépare leurs cocktails, elle le détaille de haut en bas. Elle admire cette façon qu'il a de s'habiller, elle ne croise jamais un mec à Bowen habillé comme lui. Même à Paris, elle n'en voyait que lorsqu'elle devait interviewer de grandes icônes de la mode. Aguicheuse, elle s'approche doucement de lui, un éclat digne d'un prédateur traversant ses prunelles azuréennes. Elle laisse sa main glisser sur son torse, puis se détourne, le contournant simplement en le frôlant, un air innocent sur le visage. Le pire, c'est qu'on y croirait vraiment. Du moins oui, il pourrait réellement croire Pandore comme innocente et naïve s'il ne la connaissait pas déjà si bien. « Merci d'être venu. » murmure-t-elle doucement. Ce n'est pas dans le jeu, ce n'est pas dans la comédie ; non, la petite Panda est tout ce qu'il y a de plus sincère. On sait tous qu'elle n'a peur de rien dire et que bien souvent, ce qui sort d'entre ses lèvres salvatrices est franc. Elle sort quelques biscuits d'apéritifs, qu'elle va poser sur la petite table à côté du canapé, revenant ensuite vers lui, tout près, comme pour attirer son attention, son regard. Elle esquisse un sourire en quoi et de son accent français qui s'entend encore énormément, murmure un : « Et tu es comme toujours délicieusement habillé, un jour je viendrais te cambrioler pour voler toutes tes fringues, tu seras obligé de venir me voir en caleçon. » Oui, parfois, ça lui fait presque de la peine de devoir le dévêtir, vous comprenez. Elle lui fait un clin d'oeil, lançant un petit rire subtile.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 17:01 | |
| Pandore Ҩ Jolann « Des bénéfices aux actionnaires et toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir. » La taquinerie, quoi de plus important dans une relation, quelle soit ou non amical ? Pandore, ou Boite de Pandore comme vous voulez, ne me laissais pas du tout indifférent. Le moindre de ses gestes, la moindre de ses paroles me faisait frémir, surtout quand elle me parlait tout près. « J'espère bien. » Avait-elle osé me dire à propos de mes cocktails, ce n'est pas comme si elle ne les avait jamais goûtés. Son accent était tout ce qu'il y a de plus mignon, j'aimais cet accent français, j'aimais cette touche française qu'elle avait, et ce qui me plaisait le plus, c'était quand au lit, elle me parlait en français, cette langue que je connaissais pas, ou que je ne comprenais pas plutôt.
Je préparais mes cocktails sagement, shakers, technique, etc... Tout y était, je versais l'alcool dans les deux verres, celui-ci avait une jolie couleur rosâtre, puis j'y déposai à cheval une fraise rouge, magnifique. Un genre de salade de fruit frais, à boire et alcoolisé. Je me retournai pile au moment où Panda s'approchait de moi, elle avait ce regard incroyable, j'avais pu, je lui aurais certainement de suite fait l'amour, mais un peu de tenue, voyons. Sa main sur mon torse, je la cherchai du regard, j'avais des yeux perçants, pleins de sous-entendus, et un petit rictus au bord des lèvres, puis elle s'éloigna de nouveau, murmurant un simple « Merci d'être venu. », mais il va de soit que c'est normal. Je hochais doucement la tête, puis je pris les verres pour l'accompagner jusqu'au salon. Je veillais à ne pas salir ma chemise, et mon costume. « Et tu es comme toujours délicieusement habillé, un jour je viendrais te cambrioler pour voler toutes tes fringues, tu seras obligé de venir me voir en caleçon. » Je l'accompagnais à rire, que disait-elle ? Me voir en caleçon, comme si elle ne m'avait jamais vu comme ça. Je posai les verres, l'attrapant ensuite par la main pour l'attirer contre moi? J'étais tout de même bien plus grand qu'elle, avec ou sans ses talons. J'aurais pu lui voler un baiser, mais je n'en avais pas envie, elle me cherchait, et c'était à moi de jouer.
« Patience trésor, patience... Tu as bien le temps de me voir à nouveau en caleçon, énormément de temps même. »
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 17:28 | |
| •• Chaque geste est calculé, chaque geste semble réfléchi, prévu à l'avance dans ces élans de sensualité et de séduction qu'il y a entre eux. Notre petite française n'a jamais eu une réellement relation comme celle-ci. Vous savez, à Paris, c'est pas forcément bien vu d'avoir un sexfriend, surtout quand celui-ci semble tout droit sorti de Vogue. Elle sait qu'il aime son accent et sa "french touch", il lui a déjà dit. Et elle, elle aime bien lui parler français de temps en temps (elle jure quasiment que dans sa langue natale de toute façon) et elle adore le voir se demander ce qu'elle peut bien raconter. Elle capte son regard aussi souvent qu'elle le peut, manquant de s'y accrocher pour ne pas le lâcher à chaque fois, mais elle finit toujours par le détourner pour ne pas se retrouver à moitié hypnotisée. Elle déraille un peu, elle aime bien rire, elle raconte souvent n'importe quoi et il parait que ce côté inopiné et spontané lui donne un charme frais. Son rire résonne dans la pièce et tinte agréablement aux oreilles de la Parisienne. Elle se laisse entraîner, se retrouvant tout contre lui, humant son parfum enivrant. Elle fronce les sourcils et se dégage, se redressant.
Il veut jouer ? Ils vont jouer. Elle compose sur son visage une mine faussement déçue et taquine. Excellente comédienne qu'elle est, elle mime toute expression à la perfection. Elle hausse les épaules et sa voix résonne de façon presque triste quand elle marmonne un : « Comment ça énormément de temps ? » Elle soupire, feignant d'être impatiente, puis se déride de suite avec un sourire, le dévorant littéralement du regard. « Bon, à la notre alors. Tchin ! » lance-t-elle en utilisant l'expression française, lui faisant un clin d'oeil avant d'entrechoquer son verre au sien, buvant une gorgée. C'est délicieux, elle le sait, il le sait. Il est doué en tout, a-t-elle l'impression. Elle repose alors son verre et s'empare de sa fraise posée en biais sur le bord du verre. Elle pose sa main sur la cuisse de Jolann, tournant la tête vers lui alors qu'elle croque dedans, posant sur lui un regard mutin et ardent.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 17:47 | |
| Pandore Ҩ Jolann « Des bénéfices aux actionnaires et toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir. » Quelle garce, quelle magnifique garce... Une séductrice à l'état pur, brut, natif, volcanique ! J'avais entendu dire des françaises qu'elles étaient coincées, mais portez votre attention sur Panda, elle vous démontrera le contraire. Elle s'amusait de moi, comme je m'amusait d'elle, nous étions jeune après-tout, il va de soit qu'un peu de jeu ne fait de mal à personne. Elle me repoussait, et je l'aurais croqué avec la mine qu'elle me faisait, vous savez, le genre de visage auquel on ne peut résister ? « Comment ça énormément de temps ? » Je ne voulais pas me justifier, pas que je n'en avais pas envie, mais de peur de craquer, justement. Si je l'écoutais, je serais déjà en caleçon en ce moment-même, et ça ne serait pas du jeu. On finit par s'asseoir sur le canapé, je pris mon verre, regardant la blonde de mon plus beau regard, un air angélique sur le visage. « Bon, à la notre alors. Tchin ! » Tchin... Je ne connaissais pas ce mot là, encore un nouveau mot français, mais vu le cas de figure, et notre verres qui s'entre-choqués, cela signifiait peut-être trinquer. Je me mis à sourire, essayant de répéter ce qu'elle avait dit.
« Tch... tchin ! »
Je bus une gorgée du cocktail que j'avais tout juste préparé, je ne m'étais pas vraiment sur-passé, j'avais connu meilleur de moi-même. Sa main sur ma cuisse, et voilà qu'elle tournait à nouveau sa tête vers moi, croquant dans la fraise que j'avais déposé. Je me rapprochai d'elle en posant mon verre sur la table basse, lui arrachant de mes propres lèvres l'autre partie de la fraise qu'elle avait dans la bouche. Je l'observai attentivement, tel Edward regardant Bella. Mais là, il s'agissait seulement de Pandore, et moi. Puis je l'embrassai.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Dim 6 Jan 2013 - 19:56 | |
| •• Pandore n'aime pas aller trop vite. Ça gâche le plaisir, selon elle. Si à chaque fois qu'ils se voyaient, ils couchaient ensemble dès les premières minutes, ça serait franchement moins drôle, non ? Enfin, c'est son avis. Son air angélique ne la dupe pas, mais elle se prend au jeu, affichant elle aussi son air innocent et naïf. Il essaie de répéter ce qu'elle vient de dire. À la place de "cheers" quoi. Et ça la fait rire. Même son rire est français. Plus cristallin, à la fois libre et réservé. Elle pose alors sa main sur sa cuisse, son regard plongé dans le sien. Bon sang, si elle s'écoutait, elle en se marierait avec lui juste pour pouvoir le regarder tous les jours. Mais bon, le mariage avec Pandore, faut y réfléchir plusieurs années, car je vous garantis qu'elle n'est pas facile à vivre, la petite journaliste. Peut-être parce qu'elle voile sous son sourire provocateur et sûre d'elle des failles qu'on ne soupçonne même pas. Son regard la brûle, et elle adore ça, quand il la regarde avec une intensité pareille. Il vient lui prendre sa fraise et elle se mordille délicatement la lèvre inférieure. « Je t'apprendrai la langue.. » murmure-t-elle tout bas, quelques secondes avant qu'il se penche plus encore pour déposer enfin ses lèvres sur les siennes. Elle glisse une main dans sa nuque, sans avoir ôté l'autre sur sa cuisse. Se rapprochant légèrement de lui, elle ne fait durer le baiser que quelques (trop) courtes secondes, avant de se détacher de lui, espiègle. Trop facile. Elle prend une autre gorgée de son cocktail et lui pique sa fraise, le regardant avec malice avant de croquer d'un côté puis de se pencher pour qu'il fasse de même. Oui, elle est assez enfantine, la de Balzac, mais elle assume totalement son remake de la belle et du clochard.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Lun 7 Jan 2013 - 12:26 | |
| Pandore Ҩ Jolann « Des bénéfices aux actionnaires et toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir. » Je la voyais, depuis le temps que je la voulais pour moi, mais après mûre réflexion, je l'avais pour moi, car il n'y avait qu'avec moi qu'elle était comme ça, douce, mais à la fois joueuse... « Je t'apprendrai la langue.. » Elle répondait à mon baiser, mais seulement quelques minutes avant de le rompre, un air espiègle sur le visage, qu'est-ce que j'aimais quand elle faisait ça. Je lui remis une mèche de cheveux derrière l'oreille, m'empêchant d'admirer son délicat visage. J'avais appris quelques mots en français, mais vraiment pas beaucoup, et mon accent était vraiment à chier.
« Je sais parlé un tout petit peu le français. Mais pas très bien. »
Bon, j'avoue, j'avais juste appris de quoi charmer une petite française et la mettre dans mon lit, c'est vrai. Je l'observai dans ses moindres faits et gestes, elle buvait à nouveau, le cocktail passait très bien, très sucré et ça masquait le goût de l'alcool. Elle reprit la fraise, mon dieu qu'elle était sexy avec ça... Elle se penchait sur moi, la fraise entre les dents, et je croyais sensuellement l'autre morceau qu'elle me laissait. Tout sourire, je finis par me lever sortant une cigarette de mon paquet pour aller la fumer à la fenêtre. Je voulais lui montrer que moi aussi je pouvais l'esquiver quand je voulais. J'allumais ma drogue, ma seule et unique drogue après le sexe, j'avais cette posture sexy que j'arborais naturellement et ce, depuis tout petit. Tel un mannequin posant directement pour un magazine de Vogue, mais ce n'était pas le cas, ça en était même très loin, la mannequinat je n'y connaissais rien, et ce n'est pas faute de ne pas me l'avoir proposé, j'ai juste refusé, naturellement.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#17) Des parents sous anxiolitiques Lun 7 Jan 2013 - 15:56 | |
| •• Quand il se met à lui dire une phrase en français, elle se met à rire franchement. Elle adore quand il fait ça, elle adore l'accent qu'il a lorsqu'il lui parle dans sa langue natale. Elle lui caresse la joue d'un revers de la main sensuel et attentionné. « Nul besoin de savoir le parler. » lui lance-t-elle alors avec un clin d'oeil appuyé. Oui, ça n'est pas vraiment la peine. Savoir le comprendre et le deviner suffit largement à notre Parisienne. Alors qu'il se prend au jeu et croque dans l'autre moitié du fruit sucré et juteux, il se dérobe de suite après. Pandore savoure sa légère frustration. Oui, ce n'est qu'en se faisant désirer qu'elle n'aura que plus envie de lui. Et souvenez-vous : elle adore jouer. Elle le suit des yeux, immobile, reprenant un peu de son cocktail. Il se pose à la fenêtre et là comme ça, elle pourrait en prendre une photo et l'envoyer à toutes les plus grandes coupures de New York qu'il serait prit pour intégrer n'importe quelle agence de mannequinat. Elle en aurait le pouvoir, en plus. Mais elle est bien trop possessive pour montrer ce petit bijou au monde entier ; quand il n'est qu'à elle, même le temps d'une soirée ou d'une nuit, c'est le mieux. Elle ne partage pas. Elle se lève alors enfin, le rejoignant pour se poser à côté de lui, son corps contre le sien. Elle se tourne pour se mettre face à lui, appuyée à la rambarde dans son dos, cherchant de son regard taquin et allumeur celui du beau brun. Sans un mot, elle lui prend sa cigarette sans aucune gêne, la portant à sa bouche avant d'en inspirer une longue bouffée sans le lâcher des yeux. Elle se penche et, provocatrice, lui recrache la totalité de la fumée sur le visage. Puis, elle lui rend, avec un petit sourire innocent. Elle tend la main, la posant sur sa joue, puis dessinant tour à tour chaque détail de son visage. Les pommettes de ses ganaches, l'arête de son nez, la peau douce de son front, ondulant ses cheveux rebelles quelques secondes avant de la laisser descendre jusqu'à contourer ses lèvres salvatrices. Avec un regard effronté, elle laisse courir sa main sur son cou, puis le haut de son torse, avant de l'ôter brusquement, étouffant un rire mutin pour attraper de nouveau sa clope et en profiter elle aussi. Elle peut tellement profiter de lui rien qu'en le regardant qu'elle se demande bien comment un type comme lui peut s'intéresser à elle.
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