Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: la blague de l'année (ft devon) Lun 19 Oct 2020 - 19:51
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la blague de l'année ; devon & prune
— ‘’Putain de bordel de merde’’ Une chose utile quand on est un étranger, c’est qu’on pouvait juré avec un grand sourire aux lèvres, comme-ci de rien n’était autour de tous ses australiens aussi mignons que naïfs pensaient que la langue de Molière est gracieuse et romantique. Mais sous ce visage imperturbable Prune venait de ce souvenir d’un détail crucial, elle savait qu’elle avait oublié de faire quelque chose avant de partir, mais impossible de savoir quoi… Elle avait bien son ipad, sa sacoche, ses clés, son gel hydroalcoolique, un baume à lèvre… Mais par contre, pensait à prendre la clé usb qui se trouvait à côté de ses clés de maison, non. L’objet sacré, le saint Graal… Jamais, cela aurait été bien trop intelligent de sa part. Et maintenant il est bien trop tard pour descendre du tram et faire demi-tour, elle serait en retard à son rendez-vous, quand bien même elle a tout sur son cloud, elle sait pertinemment que Monsieur Smith serait furieux sur le moment avant de se détendre après un café et une réprimande plus que désagréable… Elle soupira entre ses dents, le rendez-vous allait être un désastre, car quand bien-même à la fin il était cotent de son travail il y aura toujours cette erreur qui flottera entre eux.
Pas réellement le temps de s’apitoyer sur son sort, elle secoua légèrement la tête afin de se retirait cette pensée négative puis descends quelques secondes plus tard à son arrêt. Ses pieds atterrissaient à pieds joints sur le goudron, une bonne dizaine minutes de marche l’attendait et plus la pression montait a chacun de ses pas. Cela faisait trois mois qu’elle avait été embauché dans cette maison d’édition et c’était pas aussi simple que ce qu’elle s’imaginait, loin de là même, elle qui pensait naïvement pouvoir dessiner de chez elle, un thé à côté tout en écoutant des playlists cosy avec une maison d’édition et des auteurs qui aiment toujours tout… mais qu’elle était crédule cette enfant. Elle franchit les portes automatiques, dégaina son badge attaché à ses clés, puis grimpa dans l’ascenseur en tapotant nerveusement du pied. ‘’Prune Petit, putain mais t’es un boulet n’empêche, mais garde le sourire, il fait pas siiiiiiii peur que ça.. Si mais bon… rassure-toi tout va bien se passer, il va aimer tes dessins c’est certain, puis détends-toi, vous devez discuter d’un nouvel album ou l’autrice te voudrais en illustratrice, c’est cool ça non ?’’ Deux étages plus haut les portes s’ouvrit, mettent fin à son monologue dans sa langue maternelle.
‘’Bonjour, j’ai rendez-vous avec Monsieur Smith, elle détourna les yeux sur l’horloge mural derrière la secrétaire, oui je vais patienter à côté, merci Linda’’ Elle lui sourit chaleureusement puis partie s’asseoir sur l’un des fauteuils en velours ou trônait sur la petite table à côté les parutions précédente de la boite, pas des centaines, mais une bonne vingtaine depuis leur ouverture l’année précédente, des ouvrages en tout genre. Elle en attrapa un au hasard et commença à lire la quatrième de couverture.
(c) SIAL
Invité
Sujet: Re: la blague de l'année (ft devon) Dim 25 Oct 2020 - 11:32
Il y a quelques mois, mon boulot ne me convenait plus, être directeur de banque c'est bien, mes parents étaient fiers de moi, mais ce n'est pas ce que je voulais faire non plus. Donc dans le plus grand secret, j'avais repris mes études pour devenir éditeur, j'ai réussi avec succès sans que personne ne sache rien, pas même ma jumelle et pourtant on vivait ensemble. Mais quand j'ai appris que j'allais être greffé, je n'ai pas vraiment apprécié, je me suis renfermé sur moi-même, je ne voulais plus aller travailler et puis ce boulot était tellement prenant, j'étais tout le temps absent, mais mes collègues savaient que j'avais une grave maladie. Ce n'est que quelques semaines plus tard que je postule en tant qu'Éditeur, le diplôme était la, j'avais même amener quelques pages de ma biographie que je n'ai jamais publier encore, je ne trouve pas encore le courage. J'ai quitter mon poste de directeur de Banque avant d'être embauché en tant qu'Éditeur, je savais que mon père allait être furieux, mais peut importe, c'est ma vie qui est importée et pas la sienne de toute façon, il n'a jamais été présent que ce soit pour moi ou même pour Charlie. D'ailleurs Charlie n'était pas au courant que j'avais changé de travail, je comptais lui dire très rapidement, mais nos horaires n'étaient pas les mêmes et c'était difficile de se voir, même si nous vivons ensemble.
Une nouvelle journée commence, habillé en costume comme tous les jours, je prends ma mallette, je prends ma voiture et direction la maison d'édition. Je prends mes cachets en même temps que mon petit déjeuner, je fais bien attention a ne pas en oublier un, car sino ma jumelle m'arrache les yeux, elle tient à ce que je puisse avoir cette greffe rapidement et je le souhaite aussi. Arriver sur place, je salue tout le monde, je vais dans mon bureau, puis je reçois un appel de Monsieur Smith la direction de la maison d'édition, je vais dans son bureau et nous parlons des prochains manuscrits que je dois corriger, il trouve que je fais du bon travail. La secrétaire appel, son rendez-vous été arriver, mais nous n'avions pas fini, il m'indique de me suivre. Nous continuons donc sur le chemin de l'accueil, puis arriver a la salle d'attente, il me regarde, regarde la jeune femme, je fais de même, je bloque devant elle, je dois halluciné. "Prune ?" Monsieur Smith est surpris que je connaisse cette jeune femme, je reste un peu bouche bée, mais que fait-elle à Bowen et c'est un très bon français que je commence à lui parler. "Qu'es-tu fais ici ?" Je souris au directeur et il indique à la jeune femme de le suivre dans son bureau, malheureusement je ne vais pas pouvoir assister à leur réunion, je dois me mettre au travail, arriver a mon bureau, j'ouvre la porte, je m'installe et je regarde dans le vide, Prune Petit, mon ancien petit ami, que j'ai rencontré en France est ici, dans les locaux de la maison d'édition pour lequel je travaille, c'est dingue.