and then she just left + twin Keynes

Tout organiser c’était assez difficile, heureusement que ma sœur n’étais pas seule pour organiser, j’étais là pour l’aider. Ma mère je l’aimais, j’aimais tellement parler avec elle, elle prenait de mes nouvelles toutes les semaines quand j’avais rendez vous avec le médecin elle me réconforter, j’avais tellement peur et quand j’ai appris pour ma future greffe, je l’ai appeler, c'était la meilleure chose pour moi. J’aurais aimais la voir après ma greffe, pour lui dire que j’étais en pleine forme, mais elle ne me verra jamais avec mes nouveau poumons. J’acquiese, je souris à ma sœur après avoir parler des modalités pour l’avion. Ce qu’elle venait de dire me faire me retourner pour la regarder, elle était sérieuse de mettre ça sur le tapis ? Ma mère avait raison de demande de l’argent avec tout ce qu’il nous a fait subir pendant notre enfance, ses magouilles et compagnie. « Pardon ? Mais tu es sérieuse là ? C’est leur problèmes après tout. Ça ne me concerne pas et toi non plus. C’est leur arrangement...C’est fou comment tu la descend plus bas que terre Charlie, je ne te pensais pas comme ça. » J’étais clairement déçu de ma sœur, je pensais qu’elle aimait bien notre mère mais je pense que j’avais faux. Comment pouvait elle parler ainsi de notre mère ? Je regarde ma sœur elle m’avait tellement déçu, on venait de la perdre et elle lui crache dessus. Je file dans ma chambre, je n’ai même pas envie de l’entendre parler de notre père, s’il vient c’est bien pour lui il a le droit d’être là pour l’enterrement. Je me couche sur le lit et je prends ma photo que j’avais de ma mère sur la table de chevet et je la sers contre moi, elle me manque déjà.

La colère pouvait me faire dire des choses blessantes. Je pris conscience de l'ampleur de mes paroles lorsque Devon quitta la pièce pour rejoindre sa chambre. Je préférais attendre de me calmer avant de le rejoindre. Selon moi, ma mère n'était pas irréprochable. Elle se faisait entretenir avec l'argent donné par mon père et restait officiellement mariée avec lui pour cet argent. Alors si il voulait payer l'enterrement, je n'étais pas contre. Il s'avèrait que Devon ne partageait pas mon point de vue. Il pensait que c'était leurs histoires et que nous n'avions pas à nous y mêler. Je devais me résoudre à avouer qu'il n'avait pas complètement tort. Tout d'un coup j'avais horrible sensation d'avoir blasphémé sa mémoire. Les décisions à prendre pour les obsèques seront encore nombreuses, alors il fallait que j'apaise la situation. Au bout d'un moment je me décidais à rentrer dans sa chambre, où il était allongé. Il portait dans ses mains la photo de notre mère. Désolé. soufflais-je honteusement. On ne va pas se disputer maintenant. lui fais-je remarquer avec tristesse. Je supportais déjà mal qu'il soit fâché avec moi.

Mes parents étaient encore mariés certes, mais ils n'habitaient plus du tout ensemble. Je savais que ma mère recevait de l'argent de mon père, mais ce n'était pas mes affaires. Peut être que ma mère a remarqué quelque chose chez lui qui l'a dérangé, une tromperie et pour éviter un scandale ou un divorce qui pourrait mal tourner, il a proposé cet arrangement la tout simplement. Mais ma soeur ne sais pas tout ça, moi non plus, car je le disais à ma mère je ne veux rien savoir ce n'est pas mon problème. Il m'arrivait de l'écouter quand elle avait besoin de parler, mais cela ne servait à rien. Après m'être disputé avec ma soeur, j'étais parti m'enfermer dans ma chambre. La photo de ma mère dans les bras, je serrer fort le portrait, mes larmes coulèrent le long de mes joues, je me demande encore pourquoi on me l'avait enlevé. J'entends la porte s'ouvrir, je sèche mes joues, je ne veux pas qu'elle me voie à nouveau pleurer. Je l'écoute et je tourne la tête vers elle et je hausse les épaules, je m'en foutais, si elle voulait qu'on se dispute et bien grand bien lui fasse. Mais moi je n'avais pas envie, je voulais être tranquille, on avait perdu notre mère aujourd'hui c'était assez difficile. "Laisse tomber c'est déjà fait" Je me remets correctement et je ferme les yeux, on aurait très bien pu aussi ce rappeler les moments que l'on a passés avec notre mère, des souvenirs, certes douloureux, mais ce sont des souvenirs.

Une fois de plus, j'avais été trop loin dans mes propos. De nous deux, je pense avoir été le moins touchée du décès de notre mère. C'était moche à dire mais c'était le cas. Ayant moins d'affection maternelle, je ne me suis jamais sentie proche d'elle. En grandissant, mes études au bout du monde n'ont pas arrangé les choses. Au contraire la distance nous a éloigné encore plus. Loin des yeux, loin du cœur. Je trouvais sur le coup Devon bien trop indulgent sur ce point, notre mère a profité de l'argent reçu par mon père. Néanmoins il avait raison sur le fait que ce n'était pas nos affaires. De plus je n'avais pas à avoir ces mots si durs à son sujet. Pas maintenant. Pas quand mon frère avait le plus besoin de moi. Apparaissant derrière la porte de sa chambre, je le trouvais allongé sur son lit, a mine mausade. Désolé, ok? murmurais-je avec insistance pour une réconciliation. Je m'affairais près de lui et le pris dans mes bras. Désolé. répétais-je à nouveau. Brisée de le voir si triste, je savais qu'en cet instant nous devions avancer à deux. Comme nous le faisions toujours, comme nous le ferons toujours.

Terminé