1 + 1 = 2 ? (Charlie)

Il faisait beau et chaud. Les cheveux encore un peu humide de sa session de bodyboard, Esras était tranquillement posé sur le terrasse d’Imogen. Il adorait cet endroit, ce petit café, pâtisserie où il était bon de se poser pour goûter à un des délices du jour tout en sirotant une douce boisson. Esras avait découvert cet endroit presque au tout début de son arrivé. A l’époque il trouvait son appartement petit et il voulait profiter de la chaleur australienne lui qui avait été habitué au froid irlandais. Avec le temps, il avait fait de cet endroit son endroit préféré pour travailler. Il avait passé des heures sur ces tables à réviser et maintenant il y venait avec ses copies à corriger et ses cours à corriger. Attendant sa commande, il lisait sa première copie. Esras n’était pas vraiment patient, pas assez pédagogue et assez stricte. Pour lui si le résultat était faux ça ne valait pas le point, même si le raisonnement était bon. Il releva la tête lorsqu’une ombre cachait sa copie. Une serveuse lui apporta son café et sa pâtisserie. « Merci. » Disait-il avec un sourire charmeur. Elle retournait à l’intérieur alors qu’Esras la suivait des yeux. Mais il a fallu un coup de vent et deux copies s’envolèrent. « Merde. » Se levant d’un bond, il courait pour en rattraper une. Au même moment une jolie brune lui apportait la deuxième. « Oh merci beaucoup. »

@Charlie Keynes

Dès mon arrivée à Bowen j'avais pris la décision de reprendre immédiatement le travail, sans prendre le temps de prolonger mes congés. Parce qu'il n'y avait que le travail qui m'aidait à évacuer toute la douleur des événements derniers. D'ailleurs récupérer les fourneaux ce matin a été un réel plaisir, malgré que la fatigue commençait à dessiner de petites cernes sous mes yeux. Je n'avais pourtant pas hâte de rentrer chez moi, bien au contraire. Billie étant encore au travail, je redoutais de me retrouver seule. Seulement, la fournée des pâtisseries étaient terminée et je n'avais plus rien à préparer. Je me résignais alors à astiquer mon plan de travail et tous les ustensiles, puis à me rhabiller. Tandis que je sortais de la boutique, un courant d'air fit envoler une feuille jusqu'à moi. Je pus l'intercepter à temps. Un homme, stylo à la main, venait jusqu'à moi pour la récupérer. Piquée par curiosité, j'y jetais un œil. De toute évidence il s'agissait d'un contrôle de mathématiques.0 point. Pas cool, le raisonnement était bon pourtant. ne pouvais-je m'empêcher de commenter dans un léger sourire. Je m'étonnais de le penser mais il était vraiment bel homme. Rien que ça, voulait dire que je pouvais aller de l'avant. Que je pouvais aller mieux.

Parfois Esras se demandait pourquoi il avait accepté ce poste. Il détestait ses étudiants qui le regardaient comme-ci il leur apprenait à compter jusqu’à dix. Ce n’était pourtant pas si compliqué. Il soupirait et il était heureux de croquer dans sa petite religieuse. Sauf qu’il n’eut pas le temps. Deux feuilles s’envolaient et Esras râlait encore plus. Après avoir couru quelques mètres il retournait à sa place où une jeune blonde l’attendait. Un sourire charmeur il lui souriait, parce qu’elle était très belle. Et sa remarqua la fit rire. « Et alors ? La NASA peut avoir un bon raisonnement mais si elle se trompe de résultat la fusée s’échoue. » Disait-elle avec une logique certaine. Il posa une fesse sur sa table. « Alors dis-moi … où est-ce que cet étudiant s’est trompé ? » Demanda-t-il curieux et charmeur. Esras la tutoyait de suite. Le vouvoiement lui rappelait trop son ancienne vie, celle qu’il voulait oublier. Puis avec sa main, il lui proposa la chaise en face de la sienne. Esras était sûr de lui et au final, il rencontrait peu de personne qui pouvait en si peu de temp se rendre compte du bon raisonnement mais de l’erreur sur le score final.

HJ:

Le professeur n'avait pas tort quant à sa remarque, cependant je me devais de commenter de la façon stricte qu'il avait de corriger l'équation. Dur! fis-je remarquer avant qu'il me propose de lui montrer où l'élève s'était trompé. Un défi? J'adorais ça. Le professeur m'arracha un sourire sincère et intrigué. Je me posais alors sur la dite chaise et y déposa mon sac. Les cours de mes études physique cantique restaient encore frais dans ma tête et ce simple calcul me parut le plus simple du monde. Désignant du doigt l'équation, je lui montrais la ligne où il y avait l'erreur. Il n'a pas été au bout de son développement. Il a sauté une étape, là ici. Je mimais les chiffres et les lettres comme si j'écrivais sur la feuille. La solution est donc 3(x-2)-4(x-3)=3 lui répondis-je en haussant une épaule d'un air évident. J'ai fait des études de physique cantique, honte à moi si je me serais trompée! repris-je sur un ton faussement offusquée. Clairement, j'étais en train de céder à son charme. Il avait du charisme et un sourire à tomber. Et puis il faut dire que ma vulnérabilité ne m'aidait pas à résister.

♡:

Il souriait à son « dur ». Mais Esras était comme ça, soit c’était faux, soit c’était juste. Peu importe le raisonnement. Il n’avait qu’à se relire ou recompter. Par contre, il était curieux de la rapidité qu’avait fait preuve la jolie blonde pour commenter sa notation. Et ses dents blanches apparaissaient lorsqu’elle s’asseyait en face d’elle, piquée par son défi. Il l’écoutait. Elle était intelligente ou du moins elle était calée en math. Et Esras il les aimait belle mais intelligente. Un sourire charmeur, il l’écoutait jusqu’à la fin. « Bravo, tu as vingt. » Elle avait raison et c’était très remarquable de trouver où l’erreur était faite. « Ah mais tout s’explique. » Disait-il en riant. « Tu m’as impressionné. » Et elle pouvait en être heureuse, lui qui était rarement admiratif de l’intelligence des autres. Il prit un gorgée de son café avant de plonger ses yeux dans les sien. « Je peux t’inviter ? Tu pourrais m’aider pour les autres copies. » Disait-il avec un clin d’œil. Et il espérait qu’elle n’était pas pressée pour accepter son invitation.

Mes conaissances mathématiques me permettaient, pour une fois, d'impressionner un homme. Flattée, je répondais moi aussi à son rire. Enfin un homme qui ne s'intéressait pas aux grosses poitrines écervelées. Une invitation du beau prof' de maths? Ça ne se refuse pas. lui dis-je sans aucun sous-entendu. Au moins c'était clair. Trop tard pour reculer maintenant, je rentrais dans son jeu. Enlevant ma veste, je me mis plus à mon aise. Sinon ton prénom c'est? lui demandais-je ensuite, avide d'en d'avoir plus sur mon interlocuteur. Charlie, tu ne serais pas en train de combler le manque d'un bel espagnol? Je fis taire ma conscience. Chut. Il n'y a pas de mal à se faire du bien. Et puis lui, m'avait déjà oublié, j'en étais persuadée.

Il a été élevé Esras avec un certain standing et même s’il voulait s’en échapper un peu, dans ses relations humaines, même pauvre, il ne voulait que la perle. Et cette jolie blonde avait l’air de l’être. Aussi intelligente que belle. Il souriait du plus belle à sa remarque. Au moins il était fixé, il lui plaisait autant qu’elle lui plaisait. « Alors qu’est-ce que tu veux ? Je peux te recommander cette religieuse, elle est délicieuse. » Mais pas autant que toi, pensa-t-il Il était bien heureux d’être tombé sur elle aujourd’hui, sa séance de correction allait être bien plus agréable. « Esras. » Disait-il en lui prenant la main pour l’embrassé. « Enchanté … ? » Il voulait lui aussi savoir son prénom.

Il y a des luttes qui sont inutiles et qui n'ont plus de sens, aussi douloureuses soient-elles. Liam aimait Pippa et il me l'avait dit il reviendra toujours vers elle. Parce qu'elle était mieux que moi, qu'elle avait quelque chose de plus que moi. Alors c'était bon de se sentir belle aux yeux d'un autre homme. Quelle femme n'aurait pas aimé être à ma place? Ne serait-ce que pour... aller mieux, tout simplement. Ce fut si facile de tomber sous le charme d'Esras. Sa recommandation pour la religieuse me fit rire. Bien entendu il ne savait pas que je travaillais à l'arrière boutique. Je le prends comme un compliment. Je riais, sachant que j'allais l'étonner, une fois de plus. C'est moi la pâtissière. Je n'étais pas peu fière de le dire. Charlie. me présentais-je à mon tour. Je jetais un coup d'oeil inquiet aux alentours. Je t'avoue que je n'ai pas tellement envie de rester sur mon lieu de travail. Pas que je n'ai pas envie de rester un peu avec toi, hein. me précipitais-je de rajouter, pour lui faire comprendre que je ne dirais pas non si il me propose d'aller ailleurs.

Cette jeune femme lui plaisait et Esras ne le cachait pas. Et elle non plus. Parfait. Mais elle n’était pas qu’une jolie fille, elle avait aussi un brillant cerveau. Elle avait multiplié les points très facilement, pas qu’Esras notait les femmes, pas du tout. Il l’invita et prit un bouchée de sa religieuse. Et elle lui fit un petit sourire. Haussant un sourcil, il ne comprenait pas. Pourquoi se sentait-elle complimentée alors qu’il parlait de la religieuse. Puis elle s’expliqua et un sourire. Il était bien heureux Esras d’être tombée sur cette très charmante jeune femme. « Alors Charlie, tu as d’autres surprise comme ça ? » Disait-il avec un rire. Elle lui indiqua qu’elle souhaitait partir et Esras fut presque déçu. Mais elle continua sa phrase et il comprit. Forcément, qu’elle n’avait pas envie de flirter en plein milieu de son lieu de travail. Un grand sourire s’affichait sur les lèvres d’Esras. Il finit son café en seul coup. Emballa sa religieuse dans sa serviette. Il aurait pu demander un carton mais pas le temps. Et il se leva. Il lui prit sa main. « Viens, on va autre part. » Où il n’en avait aucune idée. Ils marchaient un peu et quand Esras estimait être assez loin d’Imogen il se retournait vers elle. « Tu veux faire quoi ? »  Il lui aurait bien proposé d’aller chez lui mais il ne voulait pas être insistant. Oui, il avait envie de cette jolie femme mais ce n’était pas une raison pour être irrespectueux.

Sous le charme du professeur de mathématiques, je m'étonnais à me laisser si facilement séduire. Tout comme je semblais l'étonner, lui aussi. Je te laisserais les découvrir. répliquais-je d'une voix mystérieuse avec l'ombre d'un sourire énigmatique. Silencieusement je me disais que j'aurais aimé être cette belle religieuse qu'il a croqué. Sans m'y attendre il rangea ses affaires, se leva et prit ma main. Euh... oui. fis-je, visiblement interloquée. J'eut ce réflexe stupide de regarder si il avait une alliance à sa main et je fus soulagée de ne pas en voir une. Les hommes mariés, c'est non, plus jamais. Nous marchions à quelques mètres suffisamment éloignés d'Imogen. Puis Esras s'arrêta et se retourna vers moi.On a qu'à se balader jusqu'à la plage pour jeter tes copies à la mer. répondis-je avec légèreté, un sourire malicieux aux lèvres. Maintenant que nous étions seuls, je pouvais le dévorer des yeux sans aucune pudeur. Comment c'est, d'être prof'? T'aimes bien? Derrière cette question, je m'attendais à découvrir un peu plus sur sa personnalité. Paraît-il qu'il faut savoir être patient pour enseigner.

Amusée par sa réponse, il souriait. Elle lui faisait clairement du charme et Esras appréciait. Peu importe si elle faisait ça pour oublier quelqu’un ou juste pour passer le temps, l’irlandais n’allait pas dire non à une femme aussi jolie qu’intelligente. « J’ai bien hâte. » Disait-il avec un clin d’œil. Il comprenait son envie de partir. Il s’imaginait à la même situation à l’université. Les personnes avaient tendance à parler trop rapidement et Esras ne voulait pas que cette rencontre s’avorte à cause d’un regard trop curieux. Alors il lui prit la main et s’en allait. Plutôt surprise de cette instantanéité elle se laissa guider à quelques mètres plus loin. Il lui laissait le choix, il voulait qu’elle ait le choix. Et il ria. « C’est une bonne idée mais pas sûr que mes étudiants apprécieraient. » Même si l’idée était tentante, il avait arrêté les conneries trop grosses. Puis il était assez respecté à l’université ce n’était pas pour devenir le prof qui perdait les copies. Ils marchaient en direction de la plage et Esras sentait ce regard sur lui. « C’est … instructif. » Disait-il après un petit moment de réflexion. « Je ne sais pas si j’aime mais ça ne me déplait pas. » Esras aurait pu faire des tonnes de choses avec ses compétences intellectuelles. Il n’était pas patient, prétentieux mais il aimait bien fêter la réussite de ses élèves. Accrochant son regard il était curieux aussi d’en savoir plus sur elle. « Dis-moi, comment une physicienne quantique a-t-elle fait pour devenir une pâtissière talentueuse. » Disait-il malicieux.

Une fois que nous étions à l'extérieur, je me sentais plus à mon aise. Je m'autorisais à flirter sans détour. Il avait du charme, Esras. Et ces derniers temps, j'étais bien trop vulnérable pour repousser quelconque attention ou quelconque affection. J'aime le son de rire, surtout quand je sais que j'en suis la raison. Tes élèves ne t'ont jamais fait le coup désolé m'sieur, mon chien a mangé mon devoir? Un classique. À son hésitation, je perçus qu'il n'était pas très emballé par son job. Est-ce que tu avais une autre vocation? Exercer un métier qui ne me plaisait pas, très peu pour moi. Surtout que l'enseignement impliquait un gros investissement de soit. Lorsque j'ai pris conscience que mes études ne me correspondaient plus, ne me passionnaient plus, je n'ai pas hésité à tout abandonner. Il m'a suffit d'une rencontre pour réaliser que la physique cantique ne me faisait plus vibrer. La pâtisserie c'est bien plus passionnnant, bien plus prenant. Et j'aime faire plaisir aux gens. Je suis toujours derrière les fourneaux, même à la maison. J'hésitais un instant avant de rajouter : Tu le verras peut-être avec le temps. lui dis-je en sous-entendant que je voulais qu'on aprenne à se connaître.

Elle était belle à sourire comme ça. Elle flirtait avec lui et Esras était forcément réactif et il lui rendait ses sourires et ses petits regards en coin. Il n’était pas peut-être pas le plus attentif au bien-être de ses étudiants mais de là à jeter les copies à la mer, il y avait tout un monde. « Une fois j’crois, mais ils sont plutôt créatifs pour inventer des excuses. » Disait-il en riant. Il n’était prof que depuis un an et demi mais il pouvait déjà écrire un livre sur les perles de ses étudiants. Elle l’interrogeait sur sa profession et Esras n’était pas un passionné. Les questions commençaient à devenir intime. Une autre vocation ? Reprendre l’entreprise de son père, devenir astronaute, devenir ingénieur, oui il y en avait d’autres mais aucune qu’il pouvait faire ici, alors il préféra mentir. « Non. Ça m’est tombé dessus et pour le moment ça me convient. » Ce n’était qu’un demi-mensonge. S’il avait été en Irlande il aurait fait surement autre chose mais ce n’était pas le cas. Alors il préférait changer de sujet pour parler d’elle. Charlie était bien plus intéressante que ses vocations avortées. Et il était curieux Esras de savoir comment on pouvait passer de la physique quantique à la pâtisserie et il l’écoutait attentivement. Son sourire s’élargissait à sa dernière remarque. « On vient à peine de se rencontrer que tu envisages déjà de satisfaire mon appétit ? » Disait-il avec un large sourire. « Je suis partant. » Insinuant qu’il voulait aussi la connaître. Ils arrivaient sur la plage et il la regardait. « Je dois avouer que je n’envisageais pas de finir ma journée comme ça. Mais c’est tellement plus sympathique. » Il lui souriait tout en l’entraînant avec lui sur cette plage au sable doux.

Réceptive au charme d'Esras, j'avais mis en sourdine mon mal-être. Bien que son attention me réconfortait, je trouverais ça moche d'affirmer qu'il fut mon pansement à mon chagrin Liamien. J'apprenais juste à connaître le professeur de mathématiques, tout comme lui apprenait à me connaitre. Donc je peux t'amadouer avec une pâtisserie? lui demandais-je, avide de savoir si il avait cette faille que beaucoup d'hommes ont. C'est ton genre de fille, les pâtissières? plaisantais-je pour en réalité, qu'il me décrive son type de femme.

De plus en plus proches de la mer, j'admirais le paysage près de lui. Il avait l'air de se sentir aussi bien, ce qui m'arrachait un sourire plus que sincère. Je dois t'avouer que moi aussi. lui dis-je avec douceur. Non, je n'avais pas imaginé terminer la journée ainsi et j'étais bien contente d'avoir eut cette rencontre hasardeuse. Pendant un moment je réfléchissais pour moi-même, luttant intérieurement. Puis, je me décidais enfin à poser la question. Excuse-moi si je pose cette question comme un cheveu sur la soupe... Mais t'as quelqu'un?

Ces derniers temps, Esras devenait plus appréciable, surement à cause de Tobias qui avait un peu dompté la bête. Sept ans qu’il était ici et c’était la première fois qu’il laissait une chance à quelqu’un. Charlie allait peut-être la deuxième privilégié surtout qu’elle avait gagné des tonnes de point. D’abord son intelligence qui avait impressionné Esras puis son métier. Taquin, Esras voulait savoir jusqu’où Charlie allait dans ce flirt. « Oui mais il n’y pas de que ça. » Disait-il en lui faisant un clin d’œil. Il prit une bouchée de sa pâtisserie amusé. « Pas qu’elles. Je les aime bien intelligente et jolie. » Jolie était très subjectif mais Esras n’était pas vraiment difficile. Par contre pour l’intelligence, peu de personne homme comme femme arrivait à impression l’irlandais. Esras huma l’air marin, il avait toujours aimé cette odeur. Il était plus heureux de cette rencontre spontanée et marcher près de la jeune femme était plutôt agréable. Il lui rendit son sourire doux. Pendant quelques secondes elle avait l’air ailleurs, perdue dans ses réflexions. Esras lui laissa le temps qu’il lui fallait. Et sa question le désarçonna un peu. Il voulait rire, lui avec quelqu’un c’était presque improbable. Sauf qu’en la voyant si douce et légèrement mal à l’aise ne donna pas envie à Esras. « Non pas du tout. » Puis il lui reprit la main avant de trouver un coin un peu à l’écart. Il s’asseyait relâchant sa main. Il ne savait pas pourquoi mais pour une fois, il voulait être honnête avec lui. « Je ne sais pas ce que tu as vécu ou ce que tu vis. Mais moi, je ne compte pas me mettre avec quelqu’un. » Insinuant qu’elle ou une autre personne ne l’intéressait pas pour une longue et belle histoire d’amour parce que l’irlandais n’y croyait tout simplement pas. Il voulait que ce soit clair.