bringing in a brand new year (sujet commun)

Lorsque Charlie posa sa main sur sa cuisse et qu’elle affirma qu’elle aimait l’idée de terminer la nuit chez lui, Woody se sentit tout de suite un peu moins oppressé par la foule autour. Il serait capable d’endurer un moment encore ces gens bourrés, au moins jusqu’au décompte, aux feux d’artifices et aux souhaits. Parce qu’après, il retrouverait Charlie dans l’intimité et dans le silence. La pâtissière lui demanda ses résolutions pour l’année et le trentenaire fut capable d’en trouver assez rapidement, même s’il n’avait pas du tout songé à cela. À sa question, il haussa les sourcils, surpris. « Tu veux me challenger, toi, cette année ! » Il rit. Comme si ses deux premières idées n’étaient pas assez. « Promis j’essaierai de la tenir. Vas-y je t’écoute. » Il aurait peut-être dû attendre d’entendre la proposition, avant de promettre. Au moins, il avait promis l’effort, pas le résultat. Parce que s’ouvrir, Woody avait bien du mal avec cela. Il l’avait fait avec Charlie un peu par la force des choses, après cet incident de ce qui aurait pu être leur première fois. Le regard de la jeune femme le convainquait cependant d’essayer, pour de vrai. Il lui rendit son sourire gêné. « Je ferai de mon mieux. » Au tour de l’aîné des Rutkowski de questionner sa compagne sur ses objectifs de l’année. Elle changea complètement d’attitude, il la sentit se refermer, hésiter, avant qu’elle ne lui demanda à lui, ce que pourrait être sa résolution. Woody reconnut le même évitement que celui qu’il avait constaté chez elle lorsqu’il avait été question du décès de sa mère. Et si parfois ça l’arrangeait de ne pas avoir à gérer les émotions des autres, il savait aussi que pour bâtir quelque chose, il fallait se parler. « Que t’arrêtes de fuir ou d’éviter les sujets douloureux. » Mais qui était-il pour lui proposer une telle résolution alors que lui-même le faisait ? Ils pourraient avancer, ensemble, et éventuellement aller mieux. C’est à ce moment que Bessie fit irruption à côté d’eux, prenant Woody par surprise. Il était cependant ravi de la voir … jusqu’à ce qu’elle se mette à insister et à insinuer beaucoup à propos de Charlie et lui. Il rit, gêné. « Euh … Bessie, je te présente Charlie. » Il se tourna vers la pâtissière. Ne pas se définir avait ses avantages, mais aussi quelques inconvénients auprès des autres. « C’est Bessie, une de mes très bonnes amies et redoutable adversaire en sport. » Expliqua-t-il en lançant un sourire amusé à sa meilleure amie. En espérant qu’elle ne termine pas la nuit chez lui complètement ivre comme l’année dernière. Pour une fois, il ne serait pas seul.

@Charlie Keynes @Bessie Baratti

Le nouvel an. Tu n'avais pas spécialement grand chose de prévu ce soir. Tu reçus un message de Bessie, l'avocate qui était passée à la salle et a qui tu avais donné un cours de boxe. Tu acceptas son invitation par message. Tu décidas ce soir de t'habiller d'une simple chemise noire et d'un jean noir. Tu mis ensuite un collier ainsi qu'une montre noire et quelques bracelets. Tu décidas de ne pas y aller trop tôt, tu n'avais pas vraiment envie d'être en compagnie d'autres personnes que tu ne connaissais pas en attendant la jeune femme. Une fois l'heure arrivée, tu sortis de chez toi pour te diriger vers le bar de la plage. Tu vis déjà la jeune femme en train de discuter avec un homme. Sûrement une personne qu'elle connaissait bien. Tu pris une coupe de champagne et te dirigea vers la jeune femme, proche d'elle et un peu en retrait par rapport au jeune homme. "Bonsoir"

Elle avait pensé Concho ces derniers jours. Le vernissage des photos de Milo avaient été une bonne excuse, mais ça lui avait fait plaisir d’avoir quelques mots de lui. Leur relation à peine commencé s’était vite arrêtée. Mais par pur hasard, comme dans le train, ils se croisaient. Bien vite, elle remarqua Alba qu’il avait bu, assez pour qu’il parle plus fort que d’habitude et ces gestes soient moins naturel. Elle souriait à cet enthousiasme, heureuse de le croiser. Ses explications n’étaient pas très claires mais amusait la jeune femme. Après cette journée compliquée, elle était heureuse de trouver cette légèreté. Ce soir elle allait découvrir une facette de cet homme, et elle souriait amusée de cette moue un peu blasée. « Je suis sûr qu’ils sont à ta recherche. » En tout cas si elle était l’amie de Concho, elle ferait tout pour le retrouver. Il ne restait plus beaucoup de temps avant la nouvelle année et elle était persuadée que ses amis aimeraient la commencer avec lui. Un peu maladroite, elle lui demandait par rapport à Freja, son rendez-vous du soir. Elle ne s’attendait à ça. Il se refermait sur lui, le regard un peu méchant tanguant en avant et arrière. Elle posa ses deux mains sur ses épaules essayant de l’aider à trouver l’équilibre et encaissant ses remarques. « Je suis désolée. » Disait-elle en regardant le sol. Elle aurait aimé le voir plus souvent et partager d’autres moments complices. « Je ne veux pas la blesser. » Disait-elle avec une voix assez calme qu’il y avait peu de chance qu’il l’entende, surtout qu’au même moment une jeune femme qu’Alba ne connaissait pas se joignait à eux. Très naturellement elle se moquait de Concho et du taux d’alcool dans son sang. Immédiatement, Alba s’éloignait du danseur et coupant le contact physique. Elle avait l’air tout autant alcoolisé que Concho, alors qu’Alba elle était totalement sobre, n’ayant encore prit aucune goutte d’alcool. « Alba. » Répondait-elle naturellement et riant légèrement à la remarque de Waverly sur le charleston.

Pourquoi t'étais venu à la fête prévue au bar de la plage. Tu sais pas trop. T'aurai pu rester au boulot comme tous les soirs de l'année. Mais si tu serais resté au commissariat, Evangeline serait venue pour te faire sortir de là à coup de pied au cul. Alors t'avais accepté de participer à la fête. Que personne ne t'oblige à participer à des jeux idiots ou à danser une danse ridicule. T'y allais de toute façon simplement pour profiter de l'alcool. Et peut être aussi un peu surveiller les invités au cas où il se passerait quelque chose. Tu savais que si des personnes faisaient un coma éthylique, Eva serait la première à appeler les secours. Toi tu mettrais un peu plus de temps. Non. Il n'y avait aucune chance qu'il se passe quelque chose de grave ce soir. Tu devais arrêter pour une fois à penser à ton boulot. Une seule fois dans l'année, le dernier jour de l'année 2020. Et simplement profiter. Profiter de quoi ? T'aurais tout aussi bien pu rester chez toi avec un verre de whisky. Besoin de personne pour s'amuser. T'as jamais été une personne très sociable. Tes amis tu pouvais les compter sur les doigts d'une seule main. Tu sais pas si tu pouvais compter Eva comme étant une amie. Une collègue oui c'était sur mais une amie, tu savais pas trop. Peut-être qu'elle te considérait simplement comme un pauvre con qui appréciait utiliser des méthodes pas très légales. Peut être. Mais elle ne te considérait pas comme un ennemi. Et toi non plus.

T'avais pas envie de mettre de costume ce soir. Tu t'habillas simplement d'une chemise noire et d'un jean ainsi que de chaussures noires. Tu aurais très bien pu venir en t-shirt mais c'était une fête pour le nouvel an après tout, tout le monde devait faire un minimum d'effort. T'avais décidé d'aller à la fête une vingtaine de minutes environ avant le décompte. Pas trop envie de participer en début de soirée. De toute façon t'allais rester à côté des boissons. La plupart des personnes se connaissaient à la soirée. Heureusement que tu étais en compagnie d'une de tes collègues sinon tu te ferais vraiment chier. La voix de ta collègue te demandant ce que tu souhaitais pour la nouvelle année te fis sursauter. T'étais un peu dans la lune pendant quelques secondes. Tu te tournas vers elle, ton verre de whisky à la main. "Me parle pas de tous ces trucs. J'en sais rien, on verra bien.". Tu reprends ensuite. "Me dit pas que t'as prévu de faire une liste de résolutions pour cette année.". Une fois avoir trinqué avec ta collègue, tu bus une gorgée de ta boisson. Elle était dégueulasse mais tu devais faire avec. Tu préférais les whisky que te servais Leo.

HJ:

Une nouvelle année se finissait. 2020 avait été un peu l’enfer et encore l’Australie avait été moins touché par l’épidémie que dans d’autres pays. Il pensait à l’Irlande, et pour une fois, il était heureux Esras d’être loin de sa terre natale. Pour conclure cette année, Esras avait décidé de profiter de la soirée au bar de la plage. Cette fin d’année se finissait mieux qu’elle avait commencé. Il se rappelait encore précisément des quelques jours dans le train de noël et de cette douce rencontre. Mais depuis, il ne l’avait pas revu Jackson, peut-être ce soir ? Il ne savait pas. Pour le moment, l’irlandais profitait pour boire un cocktail. Pour une fois, il n’avait pas pris de whisky. Il se promettait qu’en 2021, il ferait attention à la consommation de ce liquide si réconfortant. A la place il sirotait un mojito. Il n’était pas très fan de rhum mais avec le citron et le sucre ça passait bien. Il se perdait un peu dans ses pensées, il regardait les autres personnes avec un regard vide. Il sursauta quand il sentit une main sur son épaule. Le brun se retournait et il souriait à la demande de l’inconnu. « Evidemment. » Répondit-il lui prêtant son épaule. Il était plutôt gentil ce soir, heureux de mettre fin à cette année.

Il avait une vue plongeante sur son décolleté. Il le vit Esras, mais il détournait les yeux rapidement. L’irlandais aimait les formes des seins, et même si parfois il pouvait leur manquer de respect dans la façon qu’il avait de parler d’elle avec certains potes, il ne comptait pas mettre mal à l’aise la femme. Si elle le voulait il pouvait regarder, mais sur le coup elle ne lui avait autorisé. Enfin pied nue, elle se retournait vers Esras. « Avec plaisir. » Disait-il en souriant. Il était d’humeur gentille ce soir l’irlandais, comme-ci cette fin de l’année était la meilleure chose de l’année. Elle regardait son verre à moitié plein et à sa remarqué Esras sourit. « Oh ça peut s’arranger ça. » Il lui fit un petit clin d’œil avant de boire d’une traite son verre. « J’accepte ton verre. » Il l’entraînait vers le bar, après tout elle lui avait proposé. Mais s’ils s’entendaient bien, Esras lui ferait un plaisir de lui en offrir un en retour. Il était bientôt minuit et l’irlandais ne pouvait décemment pas commencer l’année sans un verre dans la main et sans compagnie. « Je crois bien. » Il haussait les épaules. « Tu n’as personne à embrasser à minuit ? » Demanda-t-il avec un sourire. Pas qu’il comptait l’embrasser elle. Il n’aimait pas cette tradition en plus, celle d’embrasser quelqu’un à minuit.

Comme chaque nouvel an, l'heure des résolutions avait sonné. Woody se donnait celles d'être plus positif et celle d'être plus spontané. Charlie voulut en rajouter une. Je croyais que tu aimais les défis? lui rappela t-elle dans la taquinerie. Elle ne demandait pas la lune, Charlie. Bien au contraire, pour l'instant elle aimait leur relation telle qu'elle était et elle ne voulait pas que cela change. Elle était d'ailleurs reconnaissante de voir que Woody avait retiré certaines barrières, ce qui n'était pas toujours pas le cas pour Charlie qui elle aussi avait du mal à se confier. Quand alors il lui révéla la résolution qu'il lui donnait pour cette nouvelle année, elle en eut le cœur serré. Oui, il commençait à bien la connaitre pour savoir qu'elle fuyait les sujets douloureux. Elle lui jeta alors un regard attendri et lui déposa un baiser furtif sur sa bouche comme pour sceller sa promesse. Je ferais des efforts. À cet instant elle était remplie de sincérité et il ne s'agissait pas de paroles en l'air. Avant qu'elle ne puisse approfondir le sujet, une jeune femme fit interruption, éclatant la petite bulle où ils s'étaient confinés. Elle semblait éloger les compétences de Charlie pour être parvenue à faire sortir Woody, mais le gros malaise se fit quand il dût la présenter. Les joues de la pâtissière devenaient alors écarlates, se demandant si il allait la présenter comme une simple amie. Il se contenta de la nommer et étrangement elle ne sentit pas pleinement satisfaite par sa réponse. Elle tenta tant bien que mal à dissimuler ses émotions par un sourire embarrassé. Enchanté! Elle pourra toujours prétendre que le champagne lui avait monté à la tête. Et puis il y avait de plus en plus de monde, il faisait donc de plus en plus chaud.
@Woody Rutkowski @Bessie Baratti

Quand il fut de retour à leur table et qu'il remarqua l'absence d'Aura, le sang de Livio ne fit qu'un tour. Très vite, il s'engagea parmi la foule de fêtards afin de chercher sa petite amie, paniqué. Son anxiété était complètement déraisonnée. Aura était probablement partie aux toilettes. Peut-être avait-elle même eu une de ces nausées qui lui pourrissaient son quotidien. Ce n'était sûrement rien de grave mais cela n'aidait pas Livio à se rassurer. Il était déjà protecteur quand Aura n'était pas enceinte, mais maintenant qu'elle portait son enfant, son instinct de protection s'était décuplé. Et il n'aimait pas ce genre de situation, sans savoir où elle était partie. Cela le poussait à flipper comme un con, lui qui, d'ordinaire, était si nonchalant et qui pensait que jamais rien ne pouvait les atteindre. Fort heureusement, cet instant de panique ne dura pas éternellement puisque la belle brune fut la première à le retrouver. Il tourna vivement la tête quand il sentit des mains l'étreindre, poussant un long soupir de soulagement quand il entendit la voix de sa petite amie. "Je me demandais surtout où tu étais passée !!" s'exclama-t-il, afin de lui faire comprendre qu'il avait quelque peu paniqué. Mais la chaleur de son corps contre le sien, ses lèvres contre son cou et l'amusement dans la voix de la jeune femme finirent par faire redescendre toute l'anxiété de l'italien. Il restait encore sept mois de grossesse, s'il voulait que son coeur tienne jusque là, il allait devoir lâcher prise et ne pas céder à la panique. Il secoua la tête, ses lèvres finissant par s'étirer dans un sourire face à ce constat. Très vite, cet instant ne fut plus qu'un mauvais souvenir. Aura semblait bien joueuse ce soir. Ses mains baladeuses se posèrent sur le torse du jeune homme, osant même déboutonner un autre bouton de sa chemise. Les yeux de Livio se teintèrent d'abord de surprise, mais très vite, une autre lueur, complice, vint éclairer son regard si bleu. "Et après, ça ose dire que je suis toujours à moitié à poil..." la taquina-t-il. Il se retourna vers elle et vint planter son regard dans le sien, un sourire en coin sur le bout des lèvres. "Mais les calculs ne sont pas bons, mia cara...." Il arqua un sourcil, amusé. "... J'ai deux verres dans les mains." Il se pencha vers elle pour venir frôler ses lèvres avant de se diriger jusqu'à son oreille où il susurra : "Et puis, ce n'est pas du jeu. Moi je vais devoir attendre la fin de la soirée pour descendre la fermeture éclair de ta robe."