| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Lun 1 Fév 2021 - 18:09 | |
| Tu as l'impression que ça fait une éternité que vous parlez de cet emménagement Nevaeh et toi. Pourtant, vous avez pris votre temps pour enfin réaliser ce souhait parfois par ta faute, parfois par manque de temps ou de voyages improvisés. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, il est vraiment temps que vos chemins se retrouvent tous les deux parce que la séparation devient de plus en plus difficile, un peu plus chaque jour. Ce sentiment qui t'envahit à chaque fois que la brune est dans les parages n'a jamais faibli. Au contraire, même, tu as l'impression qu'il est encore plus fort chaque jour comme si votre amour était infini. Garé devant l'immeuble de Nevaeh, tu entres côté conducteur, la voiture bien chargée par les derniers cartons. La journaliste te suit avec sa voiture pour prendre le chemin vers cette maison qui est désormais la vôtre. Bien que la jeune femme maintienne que c'est ta maison, tu ne vois pas les choses de la même façon. Tu veux que cet endroit devienne votre foyer et qu'il soit à votre image. Tu veux refaçonner la maison selon les goûts de Nevaeh pour qu'elle ne se sente aussi bien nulle part ailleurs qu'à tes côtés, dans votre cocon. Après quelques minutes, tu te gares dans l'allée de la maison, récupérant progressivement les derniers cartons dans le coffre de la voiture pour les placer dans le hall d'entrée. Une fois les voitures vidées, tu refermes la porte d'entrée derrière vous, attrapant Nevaeh par les hanches pour l'attirer à toi. « Alors qu'est-ce que ça te fait d'habiter ici, maintenant ? » Demandes-tu en lui souriant. Tu ne comptes plus le nombre de nuits qu'elle a passées ici mais y vivre c'est totalement différent. Et puis, c'est une nouvelle façon d'appréhender votre relation et de la faire évoluer, grandir. C'est un nouveau tournant dans votre histoire que tu es impatient de commencer. Il n'y a aucune autre femme sur Terre avec qui tu aurais aimé vivre cet emménagement. Et il a fallu attendre trente-et-un ans pour que tu sois sûr et certain de tes sentiments envers quelqu'un. Avec la journaliste il n'y a aucun doute possible. Tu l'aimes plus que tu n'as jamais aimé. Plus que tu ne le croyais jamais possible. C'est fort, c'est beau et c'est le genre de choses capable de vous faire tomber à la renverse. « Désormais tu vas voir que c'est un calvaire de vivre avec moi. » Plaisantes-tu avant de capturer ses lèvres l'espace d'une seconde. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 3 Fév 2021 - 3:59 | |
| Il ne restait plus rien à l'appartement de Nevaeh. Enfin, presque rien. Son bureau de travail y était toujours, ainsi que des dossiers, des photos de voyage et quelques meubles. La brune avait laissé le salon et la cuisine meublés, ne touchant presque pas à ses pièces lorsqu'elle avait fait ses cartons. Elle n'avait pris que ses biens sentimentaux, des photos de famille qu'elle voulait absolument embarquer avec elle ou, même, des articles de cuisine qu'elle soupçonnait être inexistant chez Juliann, elle qui avait une plus grande passion que lui pour faire à manger aux autres. C'était plutôt la chambre à coucher qui avait subit les frais de son départ. Elle en était presque dépouillée. Il restait le cadre du lit et le matelas, parce qu'un lit Juliann en avait déjà un, mais tous les tiroirs et les placards avaient été vidés. Et toute sa vie, à présent, était dans des cartons. Quelques uns reposaient déjà chez le pompier, d'autres étaient dans sa voiture. Les derniers venaient d'être glissés dans la bagnole de Juliann, prêt à décharger le tout dans leur cocon.
Elle ne regardait pas son appartement pour la dernière fois, pas comme ils l'avaient convenu au départ. L'idylle d'une vie à deux, elle miroitait depuis maintenant des semaines, des mois même. Elle avait commencé par l'envie de ne pas renouveler son bail qui allait prendre fin au mois de janvier. Cette première discussion d'un avenir à deux qui ne s'était finalement pas passé comme prévu, ce retard d'emménagement, Tahlia qui s'était sentie repoussée. Nevaeh était revenue sur sa position, ne préférant pas s'imposer entre les deux amis, sa présence qui n'était visiblement pas désirée par l'un des deux parties de cette colocation. Elle avait finalement renouvelé son bail, se disant qu'en fin de compte garder son appartement comme lieu de travail ne serait pas une mauvaise idée, lorsque le temps serait finalement venu d'emménager avec Juliann. Et c'est bien ce qu'elle faisait à présent. Elle n'accrochait pas totalement les clés de sa vie de célibataire, faisant un peu sa Carrie Bradshaw des temps modernes, gardant non pas son appartement au cas où le couple avait besoin de temps séparés, mais plutôt comme un endroit où bosser des heures durant sans déranger Juliann.
Derniers cartons déposés, Juliann referma la porte de chez lui. Chez eux. Nevaeh soufflait, regardant la maison qui serait aussi la sienne, et ses cartons posés ici et là. Ça lui semblait encore si surréel, toute cette histoire. Comment était-il possible qu'elle soit l'heureuse élue du coeur de Juliann? Comment se faisait-il qu'il l'avait choisi elle, elle et pas une autre? Qu'avait-elle fait pour mériter cette chance? Ça lui semblait si fou, comme un rêve duquel on n'arrive pas de se réveiller. Le pompier vint sortir la brune de ses rêveries, attrapant ses hanches, la forçant à faire volte-face pour le regarder. Instinctivement, parce qu'il posait ses yeux sur elle et parce qu'il lui souriait, elle imitait son émotions, étirant les lèvres dans un sourire franc, entourant ses bras autour du cou de l'homme. La maison, elle la connaissait par coeur. Et tous les recoins n'avaient plus de secrets pour leurs idées tordues. Et, pourtant, ça avait toujours été chez Juliann. À présent, il fallait dissocier le souvenir associé à la maison et le reconstruire, y ajouter et Nevaeh au libellé Chez Juliann. Et ça, ça ne se ferait certainement pas en criant ciseaux.
Comment se sentait-elle? La vérité? Nerveuse. Elle avait vécu avec Felix, à New York, mais leur relation n'avait rien de celle qu'elle entretenait avec Juliann. Et chaque fois qu'ils s'étaient vu depuis le début de leur histoire, elle avait cherché à lui plaire, à le séduire. Ils étaient encore dans cette phase, celle de la séduction et du charme, celle dans laquelle on se mettait sous son plus beau jour pour attendre son compagnon qui rentre du boulot. Mais, à présent, ils allaient vivre la vraie vie de couple, celle qui impliquait qu'ils se voient sous des jours bien moins glamour que ce qu'ils avaient connu à présent. « Je suis heureuse », fit-elle en soufflant de contentement. C'était vrai, aussi. Après la nervosité qu'il ne la trouve plus aussi attirante sous toutes ses coutures, Nevaeh était heureuse que leur relation prenne cette avenue. Et tellement comblée avec lui à ses côtés. « Je le sais déjà », gloussait la brune à la blague de son petit ami avant de se laisser embrasser avec tendresse. Lorsque leur baiser fut rompu, elle détourna ses craintes derrière une nouvelle blague. « Ou c'est plutôt toi qui voudra prendre tes jambes à ton cou en me voyant à mon naturel »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mar 16 Fév 2021 - 21:50 | |
| Pour certaines personnes, le fait que Nevaeh garde son appartement pourrait être un signe de demi-engagement ou de craintes que ça ne fonctionne pas. Mais pas pour toi. Tu sais pertinemment que l'Australienne est la femme avec qui tu vas passer ta vie ou du moins, jusqu'à ce qu'elle ne veuille plus de toi. Ce qui, tu l'espères bien, n'arrivera jamais. Tu vous vois sans difficultés couler des jours heureux entourés de cette grande famille que vous aurez créée ensemble. Quoi qu'il en soit, tu te sens heureux que vous passiez enfin cette étape qui donnera un nouveau souffle à votre histoire. Pas que vous en manquiez jusqu'ici, au contraire. Entre Nevaeh et toi, c'est aussi passionnel et intense qu'au premier jour. Mais cet emménagement va donner une nouvelle dynamique à votre histoire, vous mettre plein de projets communs en tête autres que les voyages. Vous ne les laisserez pas tomber pour autant, vous avez toujours ce voyage au Sri Lanka qui vous attend et tu ne te lasseras jamais de voyager aux côtés de la brune. Ce n'est que le début d'une longue série de découvertes, c'est une certitude. Après avoir déposé les derniers cartons à l'intérieur de la maison, tu attires Nevaeh vers toi, collant ses hanches aux tiennes. Ton sourire s'élargit bien plus lorsque la jeune femme affirme être heureuse. C'est ton plus grand souhait, de la rendre heureuse et épanouie. De pouvoir lui offrir tout ce qu'elle désire et plus encore. Elle le mérite plus que quiconque et tu lui dois tout. Sans elle, tu n'aurais jamais connu le grand amour, le vrai. Tu as déjà aimé passionnément par le passé mais jamais comme ça. Jamais aussi fort. Jamais aussi intensément. Chaque jour l'amour te consume et prend possession de ton corps pour te rendre plus heureux que jamais. « Je le suis moi aussi. » Souffles-tu du bout des lèvres. Après l'avoir taquinée, tu lui voles un baiser sûrement trop chaste pour vous, riant à sa plaisanterie. Evidemment qu'elle sait déjà que tu as un caractère de merde. Un vrai emmerdeur quand tu veux. « Comme si je ne t'avais jamais vue au naturel... Je t'aime autant naturelle qu'apprêtée. » Affirmes-tu sans une once de doute dans la voix. Nevaeh a cette chance, que beaucoup de femmes ne possèdent pas, d'être aussi belle naturellement qu'avec un peu de maquillage. Relâchant légèrement votre étreinte, tu balaies l'entrée du regard, posant les yeux sur les nombreux cartons. « Est-ce que tu veux déjà commencer à déballer quelques cartons ? Au moins ceux avec tes vêtements ou tes effets personnels ? » Demandes-tu en glissant ta main dans la sienne, entremêlant vos doigts, ayant ce besoin de toujours garder le contact. Tu l'attires vers le salon, attendant ses directives pour voir si vous vous posez un peu avant d'entamer ce qui risque de vous prendre des heures voire même des jours. Au moment où vous arrivez, Attila, ton chien, fonce sur vous, visiblement heureuse, elle aussi, que Nevaeh ait élu domicile à vos côtés. « Il y en a une qui être encore plus gâtée maintenant que tu es là. » Dis-tu en souriant du coin des lèvres, t'abaissant en lâchant la main de Nevaeh pour caresser la tête de ton chien. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mar 16 Fév 2021 - 22:22 | |
| C'était une certitude, écrit dans le ciel, entre les étoiles et le lune, que Juliann et Nevaeh étaient faits l'un pour l'autre. Et même si la vie n'avait pas fini de leur réserver des surprises, quelque chose lui disait qu'ils finiraient toujours par retrouver le chemin de leur coeur. Ça en était d'une évidence, aussi logique que le jour et la nuit qui se levait et se couchait. Cette étape, elle ne concrétisait pas quoi que ce soit au final. Tout ce qui avait à être concrétisé, entre eux, l'avait déjà été bien avant leur emménagement. C'était seulement la suite logique des choses, de deux êtres qui s'aimaient tellement qu'ils avaient envie de passer leur quotidien ensemble et de partager toutes les parcelles de leur vie.
Cette histoire commençait aujourd'hui, dans la maison qui avait d'abord logé Juliann et Cassandre, puis Tahlia. On aurait pu dire qu'il s'agissait de son quartier général, à lui et toutes ses dames. Peut-être même que Nevaeh le charriait dans les prochains jours à ce sujet, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'était de eux dont elle avait envie. Pas d'ombre ou de nuage. Elle était déjà bien assez nerveuse ainsi pour s'ajouter une raison de paniquer, de se dire qu'elle n'était pas réellement la seule fille à l'avoir vu sous tous ses angles. Il y avait eu Pippa, aussi, mais cette histoire vieille comme le monde commençait à être démodée, il fallait sérieusement que la brune arrête de la ramener. De toute façon, collée à lui, elle oubliait tous ces détails. Ils s'échangèrent un doux baiser, rapide, mais tellement rempli de cette tendresse qui les caractérisait, avant d'entamer le sujet sérieux. « Le bordel commence déjà à te donner mal à la tête ? », gloussa Nevaeh qui se laissait guider vers le salon, main dans celle du pompier. Elle caressait du bout de son pouce le revers de sa main avant de la perdre, volée par la tête de Attila qui réclamait des caresses. « Évidemment », gloussa la brune qui adorait la bête. Elle avait toujours voulu avoir un chien, mais n'avait jamais franchi le pas, effrayée que ses horaires de travail complexes l'obligent à s'en débarrasser. Avec eux, elle avait le meilleur des deux mondes. « Par contre, elle risque de ne pas trop m'aimer lorsqu'elle comprendra qu'elle n'a plus sa place près de toi dans le lit. » Parce que cette place, elle ne comptait pas s'en passer. « Tu me montres mes tiroirs et ma partie du dressing ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mar 16 Fév 2021 - 23:17 | |
| S'aimer, le mot te semble si faible, parfois. Oui, vous vous aimez, c'est une évidence. Mais en même temps, c'est tellement plus que ça. Plus fort encore que l'amour. Tu es persuadé que beaucoup de personnes ne connaissent pas ce sentiment de toute leur vie. Ils pensent le connaitre mais sont loin d'imaginer à quel point un lien peut être fort. Celui que tu partages avec Nevaeh est paré pour affronter toutes les épreuves qui se mettront sur votre route parce qu'au bout du tunnel, vous finirez forcément par vous retrouver. Pourtant, votre histoire n'était pas gagnée d'avance avec la présence de Pippa dans vos vies et la culpabilité de Nevaeh, au début de votre histoire. Toi, tu as toujours eu un peu plus de recul sur tout ça même si la peur de perdre Pippa existait bel et bien, au début de votre histoire. Aujourd'hui, tout cela te semble si futile à côté de ce que tu partages avec la journaliste. Tout cela te semble sans importance. Qui plus est, la blonde semble filer le parfait amour avec son mari et vous a apporté sa "bénédiction" depuis un moment. « Non mais je me dis qu'en installant tes affaires, tu te sentiras peut-être plus vite chez toi. » Tu hausses légèrement les épaules avant de joindre ta main à la sienne et de prendre la direction du salon. Là-bas, vous êtes accueillis par ta chienne qui a adopté Nevaeh depuis un moment déjà. Malgré les mots de Nevaeh, tu sais qu'Attila trouvera sa place parmi vous deux, peut-être à vos pieds ou dans son panier aux pieds du lit. Cela fait des années que tu essaies de la laisser dans son panier la nuit mais étonnamment, chaque fois que tu te réveilles le matin, elle est à tes côtés. « Ah non ? Ce n'est pas avec elle que je vais dormir la nuit ? » Demandes-tu en arquant un sourcil, l'air taquin. Tu hoches la tête à sa question, te relevant après une dernière caresse à ton chien avant de prendre la direction de votre chambre. « Je veux bien vider le carton de tes sous-vêtements. » Souffles-tu en lui jetant un regard malicieux. Avec la brune, ta tête est toujours bourrée d'images pas très catholiques. Mais ça, c'est parce que ton désir pour elle n'a aucune limite, aucune fin. La chambre est assez grande pour faire office de dressing également et tes placards bien plus que suffisants pour accueillir les vêtements de Nevaeh. D'autant plus que jusqu'ici, ils n'étaient même pas remplis. « Tu as toute la partie de droite pour toi, c'est bien plus que ce que moi j'utilise. Tu crois que tu auras assez ? » Demandes-tu en relevant un sourcil, en te retournant vers la jeune femme. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 17 Fév 2021 - 0:00 | |
| C'est plus fort que l'amour, oui. Il n'y a pas de mots pour le décrire. Plus fort que toute la tendresse de ce monde. Et ça donne parfois le tournis, parce que c'est tellement fort et que la peur que ça prenne fin un jour est foudroyante. Mais bien vite, la certitude que la vie vous retournerait l'un vers l'autre prenait place, rassurant le coeur de la brune. Après tout, c'était déjà le cas. Ils avaient été ramenés l'un vers l'autre il y a près d'un an, se croisant après des années de silence sur cette appli de rencontre qui avait fait naître le désir de se revoir. Puis, il y avait eu leurs disputes, surtout la dispute, celle qui les avait fait s'éloigner. Sa connerie, celle de regarder dans le portable de Juliann, d'abord, mais aussi ses mensonges quant à sa relation avec Pippa. Relation intimide qui s'était reproduite, deux fois plutôt qu'une, et qui avait laissé une cicatrice dans le coeur de la brune. Encore aujourd'hui, elle se surprenait à penser, par moment, à cet impasse qu'ils avaient su surmonter. Avec fierté, surtout, puisque plusieurs n'y auraient pas survécus. « Je t'ai déjà dit, chez moi c'est où tu es », confiait Nevaeh, cette fois avec sérieux. Il est vrai que cette maison n'était pas la sienne, qu'elle était celle de Juliann. À son goût, à son image. Mais, au fond, Nevaeh ne demandait pas plus que ça, un toit. Elle n'était pas attaché au matériel. Ce qu'elle trainait dans ses cartons, ce n'était pas des babioles ou des tonnes d'objets accumulés avec les années. C'était de la vaisselle de cuisine, ce qu'elle avait besoin pour satisfaire le ventre de son homme, ses vêtements, des souvenirs de voyages, son matériel de photographie et ce qu'elle gardait en souvenir de ses articles. Ça paraissait beaucoup, mais en réalité, c'était très peu.
« Je comptais dormir avec toi », répondit la brune d'une toute petite voix, « mais je comprends, Attila gardera sa place. Je dormirai dans le panier. » Ou dans a chambre d'amis. Mais elle n'avait pas oser plaisanter sur ce sujet-là, parce que cette chambre, c'était aussi l'ancienne chambre de Tahlia et ils n'avaient pas vraiment discuté des possibilités de ce que pourrait devenir la pièce. Il y avait aussi l'ancienne chambre de Thaïs, qui était sans doute parfaite pour un petit bébé.. Ou un bureau, selon ce qu'ils avaient en tête. « Je savais, au fond, que tu ne voulais que de moi pour te faire à manger. Le reste, tu t'en fiches hein », gloussait Nevaeh, pas du tout sérieuse, avant de prendre le pas vers leur chambre à coucher. Tout était maintenant leur. Tout était maintenant à deux. « Je te laisse ce privilège », fit-elle dans un clin d'oeil, souriant à son obsédé de petit ami. Il, d'ailleurs, lui montrait la partie du dressing qui lui serait réservée, un bien plus grande section que la sienne. « Ce sera parfait. » Ce n'était pas nécessaire, Nevaeh n'avait pas grand chose. Elle se contentait de peu de vêtements, elle qui était habituée aux vacances de courtes durées et aux voyages avec qu'un sac sur son dos. « On a jamais fait l'amour dans le dressing.... »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 17 Fév 2021 - 0:33 | |
| Tu aimes penser que vous avez franchi un cap, lorsque Nevaeh a accepté de te pardonner et de donner une nouvelle chance à votre histoire. Tu aimes penser que depuis ce moment-là, vous êtes voués à finir votre vie à deux. Une vie sûrement semée d'embûches et de disputes - sinon ce ne serait pas vous - mais une vie à deux avec tout cet amour incommensurable que vous vous portez. « C'est vrai. Je veux juste que la maison soit plus agréable pour toi, que tu te sentes bien ici. » Soulignes-tu avec un fin sourire. De toute façon, tu as déjà dit à la journaliste que tu voulais rafraichir la décoration et peut-être même faire quelques travaux par-ci par-là dans la maison. Un peu de peinture, de nouveaux meubles, de quoi donner une atmosphère nouvelle à la bâtisse. De quoi démarrer un nouveau chapitre avec la brune. Malheureusement, tu sais que Nevaeh n'est pas si facile à convaincre surtout quand elle affirme qu'elle ne veut pas chambouler tout dans ta maison. Sauf qu'aujourd'hui c'est la vôtre même si officiellement celle-ci est à ton nom. Malgré que tu essaies de te retenir, tu ne peux pas faire autrement que de rire quand la journaliste affirme qu'elle dormira dans le panier du chien. « Dans le panier, à mes pieds ? C'est une bonne idée ça, femme. » Plaisantes-tu en prenant un air faussement misogyne. Tu ne l'es absolument pas, ce ne sont pas les valeurs que t'a inculquée ta mère. Et puis de toute façon, même sans elle, tu as toujours prôné l'égalité des sexes. « Exactement... si tu n'étais pas si bonne cuisinière, il y a bien longtemps qu'on ne serait plus ensemble. » Dis-tu, l'air pas du tout sérieux. Il est clair que cuisiner faire partie des nombreux talents de Nevaeh mais si elle n'avait que ça, votre relation serait bien creuse. A la place, vous vous complétez parfaitement ce qui vous permet d'avoir une relation fusionnelle, stable et durable. Une fois dans votre chambre, tu fais savoir à l'Australienne que tu rangeras volontiers sa lingerie, complètement sous le charme de tous ces ensembles qu'elle porte et qui te font tourner la tête. « Trop aimable, merci bébé. » Réponds-tu avec un air faussement angélique comme si tu n'avais aucune arrière pensée dans la tête. Mais des arrières pensées, cette fois, elles viennent plutôt de la jeune femme. Après lui avoir montré les parties du dressing désormais libres, Nevaeh souligne que vous n'avez encore jamais baptisé cette partie de la maison. Vous avez déjà fait l'amour dans beaucoup d'endroits mais il est vrai que celui-ci ne figure pas sur la liste. « Pourtant je t'ai déjà imaginée, complètement nue, pendant que je te défonçais contre la porte du placard... » Souffles-tu en t'approchant un peu plus de la brune. « Pourquoi on n'y a jamais pensé ? » Demandes-tu en arrivant à sa hauteur, sans pour autant la toucher, vos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Tu sens le souffle de Nevaeh venir caresser ton cou alors que tes yeux témoignent de toute cette tension, tout ce désir, que tu éprouves à son égard. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 17 Fév 2021 - 0:57 | |
| Des deux, il n'y avait pas de doute : Juliann était le vrai plus attentionné. Depuis que l'idée d'emménager ensemble avait bourgeonné, il tentait de convaincre la journaliste de mettre sa touche dans la maison, une part d'elle qui concrétiserait leur nouvelle vie à deux. Et si jusqu'à aujourd'hui, l'idée d'habiter tous les deux n'avait que bourgeonné, maintenant qu'elle fleurissait, Juliann remettait cette proposition entre les mains de sa douce. Nevaeh s'y opposerait, comme toutes les autres fois, parce qu'elle était d'avis que cette maison plaisait à Juliann, comme elle l'était, et qu'elle pouvait bien se satisfaire de tout et n'importe quoi, tant qu'ils étaient tous les deux. « Tu penses qu'une nouvelle cuisine serait ce qui me fera sentir bien ici? », demandait la brune avant de lui sourire amoureusement. « Je me fiche de tout ça, ce n'est pas important. Toi, moi, ça », elle pointait le toit avant d'entourer le visage du pompier dans ses mains, « c'est tout ce qui compte. » Elle n'avait besoin de rien de plus. Sauf, peut-être, sa place dans le lit. Place qui était mise en péril avec la chienne du brun qui réclamait sa part de la maisonnée. « Femme », répétait Nevaeh avec dégoût, une grimace qui accompagnait le ton de sa voix. Heureusement qu'il n'avait rien du personnage qu'il incarnait, naturellement, parce que la journaliste aurait sans doute plié bagages assez rapidement en l'entendant la traiter comme ça. Et comme si ce n'était pas suffisant, il répliquait de nouveau, sautant à deux pieds dans les ouvertures de sa douce. « Femme, cuisinière... Au fond, ce n'est pas une petite amie que tu recherchais, mais plutôt une esclave... », soupira-t-elle en baissant le regard sur Attila. « Mais comment tu as fait pour l'endurer toutes ces années... », demandait-elle à la chienne avant de rire et d'embrasser l'homme sur la joue, lui qui mena ensuite le pas vers leur chambre.
Ranger les vêtements, c'était la mission du jour. S'ils y arrivaient avant de se tomber dans les bras l'un de l'autre, ça serait plutôt pas mal... Mais les connaissant, c'était plutôt peine perdue, Juliann qui lançait déjà les sous-entendus en s'imaginant ranger la lingerie de la brune. Et Nevaeh, elle n'était pas mieux que lui, lançant elle aussi le bal des avances. Il était vrai qu'ils avaient testé bien des coins de la maison, déjà, mais ils leur en restaient quelques uns. Le dressing en était un, d'ailleurs. Juliann s'avançait dangereusement vers l'Australienne, le regard remplit de désir. Ses mots heurtaient le bas ventre de la brune de plein fouet, incendiant sa petite culotte alors qu'il ne l'avait pas encore touché. « J'ai eu la même vision », soufflait-elle, la chaleur de sa respiration qui heurtait le cou de l'homme. « Mais dans la mienne, c'est plutôt toi qui fracassait le placard pendant que je te suçais... » Elle lui sourit faussement innocente, s'approchant elle aussi de lui. « Je ne sais pas... faudra y remédier... » Et quand elle arriva près de ses lèvres, elle s'arrêta net. Ses lèvres affichèrent un sourire narquois alors qu'elle reculait, tirant un carton. « Mes sous-vêtements sont là-dedans. »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 17 Fév 2021 - 1:31 | |
| Pourtant, durant tes précédentes relations, attentionné n'est pas forcément le mot qui serait ressorti à tous les coups. Tu l'es bien davantage avec Nevaeh parce qu'elle te rend la pareille comme personne ne l'a jamais faut auparavant. C'est pour cette raison que tu te plies en quatre pour qu'elle se sente aussi bien que toi dans cette maison. Il est clair qu'il y aura des aménagements à faire et de la décoration à changer. Pour ça, d'ailleurs, la journaliste est bien plus douée que toi. Et puis, il y a certaines choses, dans cette maison, qui appartiennent au passé et dont tu te déferais bien. Mais comme tu t'y attendais, la journaliste ne démord pas en refusant de changer quoi que ce soit. Sous prétexte que ce qui est important au final, c'est vous et le fait que vous ayez un toit au-dessus de votre tête. Elle n'a pas tort, évidemment, mais ce n'est pas à cela que tu faisais allusion. Tu déposes une main sur la sienne, encadrant ton visage. « Je sais. C'est toi mon monde. Je m'en fous bien, moi, de la décoration et de tous ces trucs-là. Mais il faut avouer que tu es plus douée que moi là-dedans alors si tu veux laisser parler ta créativité, tu peux le faire. » Expliques-tu afin de clore le sujet une bonne fois pour toutes. Les choses sont dites, maintenant c'est à Nevaeh de faire un pas dans cette direction ou de clore ce chapitre à son tour. Tu ris en l'entendant répéter le mot femme avec dégoût, bien qu'elle sache pertinemment que tu n'en penses pas un mot. Tout comme lorsque tu insinues que sans ses talents culinaires, vous ne seriez plus ensemble. « Mmmh une esclave... que je pourrais attacher au lit... » Souffles-tu avant de rire du bout des lèvres. « Elle m'aime, voilà comment elle a fait pour me supporter... Je lui apporte tout ce dont elle a besoin, qui plus est. » Te défends-tu à moitié sérieux. Une fois dans la chambre, comme à votre habitude, vous ne pouvez pas vous empêcher de faire grimper la tension. Quand ce n'est pas toi c'est Nevaeh et inversement. Il y a constamment cette petite flamme qui ne cesse jamais de brûler. Cette flamme inépuisable. Et c'est tant mieux parce que lorsqu'il est question de l'Australienne, ton appétit est grand. « Nos deux visions sont envisageables... Tu me suces puis j'te prends ou j'te prends puis tu me suces. Au choix. » Susurres-tu en rapprochant ton corps du sien, vos visages se frôlant. Mais alors que la tension grimpe encore d'un cran, Nevaeh la brise avec un sourire fier en s'éloignant à nouveau de toi. Te montrant au passage le carton contenant sa lingerie. Tu soupires avant de rire et de secouer la tête. « C'est moi qui ai inventé ce petit jeu-là. » Souffles-tu en retrouvant tes esprits, sentant malgré tout ton érection qui commençait à prendre place dans ton pantalon. « Ah non ce carton-là c'est ta collection de vibromasseurs. » Plaisantes-tu en ouvrant la boite en question, découvrant une panoplie de sous-vêtements que tu as déjà vu sur Nevaeh, ou non. Tu en saisis un, d'ailleurs, un bleu pâle sans doute neuf puisque tu ne l'as pas encore vu sur elle. « Pourquoi n'ai-je pas encore découvert celui-là ? » Demandes-tu en relevant la tête vers la journaliste, l'air incrédule. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 17 Fév 2021 - 4:02 | |
| Elle s'en fichait, Nevaeh, de ses anciennes relations. Juliann avait un passé relationnel complexe. Et même s'il ne voudrait pas lui avouer, il avait beaucoup donné et accepté pour Alejandro. Ça, c'était aussi une forme d'attention, même si elle était différente de celle qu'il offrait à la journaliste à présent. En l'accueillant chez lui, il cherchait à la faire sentir bien. Et si cela passait par le remodelage des lieux, il était prêt à lui offrir. Mais Nevaeh n'avait, sincèrement, pas besoin de ça. Seulement, elle ignorait qu'un part de lui cherchait à effacer les fantômes de son passé en changeant de décor. Et si seulement elle savait, Nevaeh aurait accepté. Parce qu'elle savait à quel point le départ de Tahlia et Thaïs avait affecté le pompier. Il l'était encore, même s'il ne le montrait pas, même s'il se montrait fort pour elle, pour eux, parce que la vie continuait. Si seulement elle savait... Mais il clamait que ça n'avait pas d'importance. Nevaeh lui sourit. « Je peux toujours laisser parler ma créativité pour autre chose... », lançait-elle, taquine, les sous-entendus qui ne pouvaient pas se taire plus d'une seconde. Son sourire se transforma en un rictus plus doux. « On pourrai peut-être commencer par changer la table de cuisine », proposait-elle, sérieuse. Elle pourrait être un peu plus grande, pour accueillir toute sa famille et la maman de Juliann s'ils décidaient de faire un grand repas.
Dans la chambre, évidemment, les sous-entendus et les plaisanteries continuaient. Mais, cette fois, ce n'avait rien de sexuel. Juliann jouait au matcho sexiste, décrivant sa petite amie comme une esclave de la cuisine. Nevaeh feinta de vomir juste avant d'entendre la suite de sa remarque. Elle releva le regard vers le ciel. « Obsédé ! » Pourtant, dans son regard, on pouvait lire l'envie que Juliann mette cette proposition à exécution. « Tu vas faire ça avec moi aussi ou.... ? », demandait-elle le visage incrédule avant de rire.
Cette flemme, elle ne cessait de grandir. Alimentée par l'un, par l'autre. Parfois même pas les deux amoureux à la fois. Elle ne cessait d'être ravivée. Et elle ne cesserait de bruler. Et avec des visions comme celles qu'ils avaient eu, en imaginant le dressing, ça en était bien la preuve. « Au choix... », fit-elle en s'approchant encore plus, comme si c'était possible, si près de lui que leur peau se frôlait sans vraiment se laisser se toucher. « Tu me prendrais, je jouirais, je te sucerais. Ça te va, comme ordre ? », demandait-elle avant de fixer longuement ses lèvres, comme si le temps s'était arrêté, avant de se retirer de leur attraction qui aurait sans doute terminé en embrassade et en baptême du dressing. Mais Nevaeh, elle avait envie de le faire attendre. De le torturer un peu. « De quel jeu tu parles ? », soufflait-t-elle dans un rire alors qu'elle tirait un carton près d'eux. « Mes butt plugs tu veux dire... », laissa-t-elle planer avant d'éclater de rire. Elle tira un autre carton où des vêtements pas mal moins intéressants y avait été emballés, laissant la lingerie à Juliann qui l'avait réclamé. Puis, elle releva les yeux vers lui alors qu'il tenait un ensemble bleu clair entre les mains. « Tu ne me l'as jamais demandé. » Un sourire s'élargit sur ses lèvres. « Je te fais un défilé ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Mer 17 Fév 2021 - 11:53 | |
| Aujourd'hui, alors que votre histoire frise le paradis, vos anciennes relations, vos anciennes histoires de coeur, semblent derrière vous. Aujourd'hui, tu sais que tout ce que Nevaeh a vécu jusqu'ici avec un autre homme, n'a jamais égalé ce que vous vivez, vous. Tu le sais parce que tu perçois votre relation de la même façon. C'est peut-être aussi pour ça que tu aimerais réinventer ton intérieur, à votre image, afin de tirer un trait sur le passé. Peut-être même qu'acheter une maison à deux, par la suite, serait un meilleur compromis mais vous n'en êtes pas encore là. « Pour la cuisine ? » Demandes-tu en feignant d'être innocent et de ne pas percevoir son sous-entendu. Evidemment que Nevaeh peut être créative au lit, elle te l'a déjà prouvé et plus d'une fois. Des dizaines de fois, même. Tu n'es pas toujours l'initiateur de vos parties de jambes en l'air - aussi folles soient-elles - et c'est tant mieux. « Parce qu'on a fait l'amour dessus ? » Rétorques-tu, un sourire malicieux scotché aux lèvres. « En vrai c'est une bonne idée avec ta grande famille. » Ajoutes-tu assez rapidement, sincère. De ton côté, il n'y a jamais eu que ta mère et toi. Enfin ce n'est pas tout à fait juste, tu as quelques cousins-cousines avec qui tu t'entends bien dont Nova mais vous ne vous voyez pas si souvent finalement. Dans votre chambre, alors que la journaliste fait allusion à une forme d'esclavagisme, tu ne peux t'empêcher de faire un sous-entendu graveleux qui fait tiquer Nevaeh. Elle réagit mais tu vois sans aucune difficulté que tes mots ne la laissent pas insensible. « Et t'aimes ça. » Souffles-tu avant de rire à ses mots, à propos de tout ce que tu fais pour Attila. « Tout dépend si tu es aussi fidèle, gentille et obéissante qu'elle. » Tu peines à garder ton sérieux mais tu y parviens malgré tout. Nevaeh et obéissante, ça ne va vraiment pas dans la même phrase. Mais heureusement parce que tu ne l'aimerais pas autant si elle n'avait pas son petit caractère capable de faire des étincelles avec le tien. Vos caractères ne sont pas les seules choses capables de faire des étincelles entre vous. Il y a également ce désir qui vous consume un peu plus chaque jour. Ce désir qui provoque d'énormes incendies que seul le sexe semble capable d'apaiser. Pas d'éteindre mais d'apaiser. Alors que le corps de Nevaeh frôle le tien, ses mots viennent résonner dans ton bas ventre, attisant cette flamme entre vous. « Cela me semble parfait... à une exception près... » Souffles-tu en déviant le regard vers ses lèvres l'espace de quelques secondes. « Quand est-ce que, moi, je te lèche, je te suce, je t'embrasse... ? » Demandes-tu avec intensité dans le regard. Malheureusement pour toi - et surtout pour ton érection déjà pressante dans ton pantalon - Nevaeh semble vouloir faire grimper la tension. Faire durer le plaisir. Tu souris, affirmant que ce petit jeu, c'est toi qui l'as inventé. « Tu sais très bien de quoi je parle. » Mais tu n'as pas le temps d'en dire davantage parce que la journaliste fait allusion à un carton remplit de plug anal. Tu feignes un air choqué d'entendre ces mots sortir de sa bouche. « Est-ce que c'est moi qui te rends si dépravée ? » Demandes-tu avec une certaine fierté dans le regard sans même t'en rendre compte. « Il n'y a donc qu'avec moi que tu refuses d'être sodomisée. Me voilà choqué. » Rétorques-tu en finissant par rire, pas du tout sérieux. Tu sais que cette partie-là n'intéresse pas du tout Nevaeh et c'est très bien comme ça. Dans le sexe, il ne faut jamais se forcer. Déballant le carton avec la lingerie de l'Australienne, tu remarques un ensemble bleu que tu n'avais jamais vu jusqu'ici et évidemment, tu le lui fais remarquer. Ce à quoi elle rétorque que tu ne lui as jamais demandé et pour pallier à cela, visiblement, Nevaeh a une idée derrière la tête. « Attends. » Souffles-tu en te relevant pour prendre la direction de la cuisine. Tu embarques une chaise avec toi pour venir la déposer devant le lit et t'y asseoir. « Le lit sera le podium, comme ça je pourrai te voir sous tous les angles. Je suis prêt. » Dis-tu, un sourire malicieux aux lèvres et le regard déjà éprit de désir. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Jeu 18 Fév 2021 - 5:39 | |
| « Pour la cuisine, oui... », fit-elle en levant les yeux au ciel. « Depuis quand tu ne captes plus mes sous-entendus? », s'offusqua-t-elle faussement avant de lui tirer la langue. « Oui, oui, je suis aussi créative en cuisine. Je te le prouverai tout à l'heure », lâcha Nevaeh dans un sourire taquin. « On mangera sur ton torse. » Et ce n'était pas parce qu'elle parlait, quelques minutes plus tard, de changer la table de cuisine. Elle, elle était réellement sérieuse, mais Juliann retrouvait leurs habitudes des taquineries et ramenait dans leurs souvenirs cette fois où ils avaient baptisé la table de cuisine et où il avait fallu la faire briller pour éviter que Tahlia s'en rende compte. « Tu veux vraiment qu'on fasse le prochain repas de Noël, avec ta famille et la mienne, sur cette table souillée? », lançait-elle, narquoise. « Ta mère mangera là, juste où mes fesses étaient posées », fit la brune, innocemment avant de retrouver son sérieux. « Ta famille », le corrigeait-elle. « Ma famille, c'est ta famille. Tu es avec moi, tu en fais parti. » Et il n'avait plus jamais à se sentir seul à présent. Ils formaient une grande famille. Et ce, même si les relations n'étaient pas toutes roses, encore. Enfin, surtout celles avec Woody. Parce que concernant la mère de la journaliste, elle adorait Juliann. Et son père, lui, ne souhaitait que voir sa grande fille heureuse. De son côté, Nevaeh et Eva s'entendaient à merveille. Pas étonnant que Juliann était devenu l'homme qu'il était, avec une mère pareille. Une mère qui se retournait sans doute le coeur à distance alors que son fils lâchait des blagues graveleuses à sa nouvelle colocataire. Fidèle, gentille, oui. « Obéissante ? » Non. Nevaeh grimaçait davantage. Elle n'était pas du tout obéissante. Et il le savait trop bien.
Leurs sous-entendus ne s'étaient pas arrêtés à la cuisine et au séjour. Ils se poursuivaient dans la chambre où, innocemment, Nevaeh avait demandé à voir sa place dans le placard. Rapidement, son esprit avait divagué. Et rapidement, Juliann avait enflammé son bas ventre. Échange plein d'avances, respirations qui se croisaient, ils savaient comment faire monter la tension, chacun trop près de l'autre, sans même se toucher. « Toi ? », fit la journaliste en mordillant sa lèvre inférieur, sachant très bien que les yeux de son petit ami s'étaient posés sur elles. « Pas aujourd'hui. » Elle lui sourit, lui qui refuserait évidemment. Pour Nevaeh, ce n'était pas grave. Mais Juliann avait cette obsession avec le corps de la brune. Ce n'était pas pour lui déplaire, bien que dans cette vision qu'elle avait d'eux, c'était elle qui le rendait fou. Et ça lui plaisait bien. De toute façon, tout ceci n'était pas d'actualité pour maintenant puisqu'elle avait décidé de faire monter la tension et de le faire languir, lui qui ne pourrait résister très longtemps. Encore moins en défaisant le carton contenant toute sa lingerie et non pas les plugs anales qu'elle lui faisait croire. « Tu as de mauvaises influences sur moi », confirmait-elle en commençant à défaire un tout autre carton, lui laissant le soin de fouiller dans ses dessous. « Qui t'as dit que je me faisais sodomiser? Peut-être que j'aime le faire aux autres... », laissa planer la brune, sans même regarder le pompier. Son regard ne se releva que lorsqu'il mentionna l'ensemble bleu pâle tout neuf qu'il n'avait encore jamais vu. Ce n'était pas un secret, elle ne cherchait pas à le lui cacher, et parce qu'il semblait dans son regard vouloir dire qu'il désirait le voir sur elle, Nevaeh proposa de l'essayer. Juliann entrait dans ses folies, présentant leur lit comme le podium du défilé, installant une chaise au pied de ce dernier sous les rires de la journaliste. « Ok, ok... Attends une minute... » Et elle s'empara de la lingerie, disparaissant deux instants dans le placard pour se changer. Non pas parce qu'il ne devait pas voir son corps ou parce qu'elle en était gênée, mais plutôt pour lui garder une surprise. Et elle réapparut, sous les yeux de l'homme, dans cette toute fine lingerie bleu pâle, cheveux relâchés. Passant près de lui, Nevaeh caressa du bout des doigts le cou de Juliann avant de grimper sur le lit, faisant un tour sur elle-même. « Alors ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Jeu 18 Fév 2021 - 13:32 | |
| Le jour où tu ne comprendras plus les sous-entendus de Nevaeh n'est pas près d'arriver. Comme le jour où vous ne ferez plus de sous-entendus d'ailleurs. Il y a toujours cette tension qui plane constamment entre vous, vous empêchant parfois de vous tenir correctement en société ou entourés de vos proches. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tes mains se sont posées sur ses cuisses, bien trop proches de son sexe, sous la table alors que vous étiez chez ta mère. Cette attirance, elle ne vous quitte jamais. « Depuis que tu es devenue encore plus obsédée que moi. » Rétorques-tu sans pour autant en croire un mot. « Tu mangeras sur mon torse, tu veux dire. J'suis pas très souple moi... » Dis-tu en haussant légèrement les épaules. Et lentement, des images de Nevaeh te léchant le torse s'insinuent dans ton esprit. Mais cela ne fait pas encore partie de vos préoccupations actuelles, pour l'heure, c'est plutôt de la table de cuisine dont il est question. Une table qu'il faudra changer plus à cause de sa petite taille que parce que vous l'avez baptisée quelques mois plus tôt. En même temps, quel endroit de cette maison n'avez-vous pas encore baptisé ? Tu le sauras bien rapidement, plus tard dans la conversation. « Cette table souillée... par ta mouille. » Parce que ce jour-là, c'est dans sa bouche que tu as éjaculé. Néanmoins, ce n'est pas pour cette raison que cette table de cuisine devra être changée. « Tu es ma famille. » Soulignes-tu en souriant bien que tu comprennes ce qu'elle veut dire. Si on met Woody de côté, on peut dire que tu as été très bien accueilli dans la famille de l'Australienne. Sa mère a été adorable dés les premiers instants et tu sais à présent d'où Nevaeh tient sa bienveillance et sa gentillesse. Mais ses parents ignorent certains détails, certains éléments, qui font partie de votre passé aujourd'hui mais que Woody détient, lui. C'est sûrement pour cette raison qu'il te déteste, dans le fond. Bien que tu gardes espoir qu'un jour, pour la journaliste, les choses s'apaisent entre vous. Sans doute que vous ne deviendrez pas les meilleurs amis du monde mais si vous pouvez vous tolérer et vous respecter, ce sera déjà un bon pas. « Obéissante, oui. » Dis-tu en hochant légèrement la tête. Tout ce que Nevaeh n'est pas mais si c'était le cas, ça ne fonctionnerait pas entre vous. Tu as besoin de quelqu'un capable de te résister, de te tenir tête. Par chance, la brune est tout ça à la fois. Même quand il est question du sexe, la jeune femme est capable de te montrer ce qu'elle veut et de prendre le contrôle. Tu adores ça. Même si, souvent, elle fait passer ton propre plaisir avant le sien. Aujourd'hui ne fait pas exception à la règle alors qu'elle affirme que tu ne lui feras pas de cunnilingus. Tu lèves les yeux au ciel l'espace d'une seconde avant de rétorquer : « C'est ce qu'on verra. » La journaliste sait que tu es têtu et que tu mets son plaisir au centre de ton attention. C'est important, pour toi, de la voir frémir sous tes coups de langue, de voir son corps se contracter et de l'entendre murmurer ton nom. « T'étais déjà coquine, avoue, tu cachais juste bien ton jeu. » Dis-tu en arquant un sourcil avant d'ouvrir la caisse contenant ses sous-vêtements. Alors qu'elle laisse planer le doute quant à son utilisation du plug anal, tu relèves la tête vers elle bien qu'elle ne te regarde pas. Tu te mordilles la lèvre intérieure, sentant l'excitation te gagner. « T'aimes ça, le faire aux autres ? » Demandes-tu, la voix plus basse qu'à l'habitude sous le coup de l'excitation. Et comme si ce n'était pas encore suffisant, la brune te propose un défilé de sous-vêtements. Evidemment, il ne faut pas te le dire deux fois. Ni une ni deux, tu installes une chaise et délimites le podium, impatient que la journaliste mette en scène son défilé. Tu souris en sentant ses doigts dans ton cou puis reluques tout son corps sans cacher tout le désir que tu éprouves pour elle. « Alors ? Alors... » Tu perds tes mots tellement cette femme est à tomber. « Alors tu es magnifique et incroyablement sexy bébé... J'en reviens pas d'avoir une telle femme pour moi tout seul. » Ajoutes-tu sans lâcher son corps des yeux. « Faut que tu changes sinon je vais te l'arracher. » Souffles-tu en passant une main sous ton menton, essayant de garder une certaine contenance. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - say you were made to be mine, nothing could keep us apart (nevann) Lun 22 Fév 2021 - 3:39 | |
| Plus obsédée que lui ? Est-ce que c'était réellement possible ? Effectivement, lorsqu'il était question de leur vie sexuelle, de se rapprocher sur le plan intime, Nevaeh n'était jamais en reste. Mais ce sentiment était partagé des deux partis. Lequel des deux était le plus obsédé au final ? La question ne se posait plus. Une fois, c'était l'un. Une autre, c'était l'autre. Nevaeh haussa les épaules à la remarque de Juliann, puis sourit à son intervention suivante. « Je te mets au défi d'essayer », fit-elle amusée, avant de lui faire un clin d'oeil malicieux. « Et sinon, tu mangeras sur ma poitrine... » Elle l'avait dit sur un ton détaché, comme si elle lui parler d'un truc banal, comme si elle lui demandait de passer acheter du lait après le boulot. Elle laissa cette image s'immiscer dans l'esprit de Juliann, à côté de celle de la brune lui léchant le torse, parce qu'elle changea de sujet, abordant la table de cuisine qu'elle aimerait bien agrandir un peu, contribution à la décoration de la maison du pompier. Son bas ventre s'enflamma à la remémoration de ce jour-là, leurs ébats sur la table de cuisine et la jouissance qu'il lui avait procurée. « Mais quelle vulgarité », lâchait la journaliste, faussement offusquée. Ce n'était clairement pas pour cette raison qu'elle parlait de la table de cuisine. Et il le savait. C'était parce qu'elle adorait recevoir, cuisiner et, surtout, parce qu'elle avait ce côté familial tellement développé. Recevoir sa famille et la mère de Juliann, ce n'était pas qu'une idée en l'air. Ça allait se produire. Et il leur fallait une grande tablée. « Je t'aime », lâchai-t-elle dans un soupire, lui souriant. Elle l'aimait, à tout casser. Et Woody allait devoir s'y faire, parce qu'elle n'était pas prête à laisser cet amour dans l'ombre. Il était sa famille. Il était sa maison.
Dans la chambre à couché, l'ambiance était de nouveau plus chaude. Les idées fusaient déjà, Nevaeh avait des papillons dans son bas ventre. Ce serait leur première nuit ensemble, à deux, dans la même maison. Et évidement qu'ils la passeraient à s'étreindre, à s'aimer comme seuls eux savaient le faire. Alors, la belle faisait monter la pression, la tension, les envies et la chaleur, laissant des scénarios prendre vie dans leurs pensées, surtout dans celles de Juliann qu'elle laissait en reste, lui passant plutôt un carton à déballer. Ce jeu dangereux commençait avec l'art de résister à l'autre. Et tous deux y étaient mauvais. Restaient à voir lequel craquerait le premier. « On ne le saura jamais... », murmurait-t-elle alors que le pompier supposait qu'elle était déjà coquine, bien avant de le rencontrer. C,était plutôt faux, elle n'avait jamais été ainsi avec un autre. Il la rendait complètement dingue. Et, surtout, elle pouvait être complètement elle, avec lui. Juliann ne cachait plus son excitation, sa voix le trahissait - et peut-être aussi la bosse dans son pantalon que la brune n'avait évidemment pas manqué de regarder - alors qu'il déballait le carton qu'elle y avait supposé contenir des plugs anales. « T'aimerais trop ça », fanfaronnait la brune. En vérité, elle savait bien que cela exciterait Juliann, mais elle n'était pas tout à fait certaine de pouvoir le faire. Pas aujourd'hui, en tout cas. Il lui faudrait se laisser convaincre un peu plus longtemps pour accepter. Ce qu'elle n'attendit pas pour lui proposer, par contre, ce fut un défilé de dessous que Juliann accepta sans se faire prier. Il délimitait d'ailleurs déjà le podium, leur lit, et y prenait place au premier rang, les yeux brillants de désir alors qu'il ne l'avait pas encore vu presque nue. Lingerie enfilée, Nevaeh se trémoussa devant les yeux du pompiers, y remarquant encore et toujours la brillance dans ses yeux. « Pour toi seul... », répétait-elle, pour le lui confirmer. Il n'y avait personne d'autre que lui pour lui faire cet effet. Et ses mots, ses compliments, lui avaient fait empourprer ses joues. Elle se laissa retomber sur le lit, à la hauteur des yeux du brun. « Je ne détesterais pas ça... », murmurait-elle, « ... ou, choisis en un autre... »
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