| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mar 3 Nov 2020 - 23:08 | |
| Les yeux endormis de la veille, nuit courte interrompue par l'appel nocturne d'un pompier à qui Nevaeh avait demandé de lui donner des nouvelles, elle qui voulait s'assurer de le retrouver en un seul morceau chez lui plutôt qu'aux urgences, la brune prenait le temps de prendre ses repères avant de sortir ses deux pieds du lit. Aux urgences, c'était bien là qu'il avait terminé la soirée. Et elle, elle s'était retrouvé dans une angoisse qu'elle n'avait jamais réellement connue. Ses orteils heurtèrent le parquet glacial de sa chambre, se trainèrent jusqu'à la salle de bain où l'eau chaude de la douche réchauffa son corps. Cheveux lavés, séchés et coiffés, juste un peu de mascara pour souligner son regard et une fine couche de blush en crème pour un effet rougit naturel, un peu de brillant sur les lèvres, une vaporisation de son parfum favori et la journaliste redirigea vers la chambre à couchée maintenant vide où elle enfouit des vêtements dans un grand sac à main. Entre deux t-shirts, elle laissa reposer son ordinateur portable laissé dans son lit la veille à la place normalement utilisée par Juliann, elle qui avait bossé tard pour rattraper le retard qu'elle prévoyait prendre dans l'écriture de son article de la semaine. Elle prenait son outil de travail avec elle, mais Nevaeh se doutait bien qu'elle ne bosserait pas durant son séjour. C'était pour sa bonne conscience, bien plus que pour une réelle envie de se mettre à écrire alors qu'elle avait le corps de Juliann à disposition. Son corps, mais aussi tout son esprit.
Aux environs de midi, elle gara sa voiture devant la maison de Juliann. Dernier coup d'oeil dans son rétroviseur pour s'assurer qu'elle était présentable, et la brune se dirigeait vers la porte d'entrée. Un sourire venait se plaquer sur son visage et son coeur se mettait à battre la chamade dans sa cage thoracique. Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'ils en étaient là, tous les deux, alors que leur relation s'était effritée et que la confiance que Juliann portait à la cadette Rutkowski n'était pas complètement retrouvée.
Nevaeh toqua à la porte. Dans une main, elle portait son sac de vêtements. Dans l'autre, elle tendait devant son visage un plat de plastique contenant deux faux BLT qu'elle avait elle-même cuisiné. Elle pensait surprendre Juliann avec le petit-déjeuner, mais personne ne vint répondre à la porte. Nevaeh toqua à nouveau. Sans réponse.
Elle fronça les sourcils, tenta de tourner la porte d'entrée qui s'avéra déverrouillée. Laissant un rire s'échapper, lui qui lui avait dit que c'était peu sécuritaire de la laisser déverrouillée, la brune ouvrit la porte. « Bonjour? Juliann? », demandait-elle assez fort pour qu'il l'entende, refermant la porte derrière elle. Peut-être était-il à la douche? |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mer 4 Nov 2020 - 11:38 | |
| Parfois, quand tu enchaines les interventions calmes, sans danger et sans gravité, tu en oublierais presqu'elles ne sont pas toutes comme ça. Que certaines peuvent être réellement dangereuses et avec des conséquences dramatiques. Hier soir aurait pu être pire, bien pire. Une faute d'inattention et ta collègue se retrouvait ensevelie sous une poutre consumée par les flammes. Par chance, dans cette histoire, ce n'est "que" ton bras qui a fait les frais de votre manque de concentration, de votre fatigue accrue. Néanmoins, passer la nuit avec ce plâtre n'a rien eu de plaisant. Tu t'es senti oppressé, coincé, gêné, constamment. On ne peut donc pas dire que cette nuit aura été reposante. Mais de toute façon, tu as les trois semaines à venir pour te reposer puisque tu es en arrêt forcé. Tu sais déjà que tu vas détester ça, être coincé à la maison sans pouvoir réellement bouger ou encore faire du sport. Tu es bien trop actif que pour rester trois semaines chez toi à ne rien faire d'autres que regarder la télé ou Netflix. Bref. Sachant que Nevaeh risque d'arriver d'un moment à l'autre, tu déverrouilles la porte d'entrée avant de prendre la direction de ta chambre pour t'habiller. Ta douche matinale a été une vraie partie de plaisir... entre ce sac plastique autour de ton bras qui n'arrêtait pas de se faire la belle et ton incapacité à te laver les cheveux correctement, c'était génial. Et visiblement, t'habiller n'est pas une tâche plus évidente. Concentré sur tes vêtements, tu n'entends pas qu'on toque à la porte. C'est la voix de Nevaeh qui te tire de ce combat avec tes propres vêtements. « Je suis ici... » Cries-tu pour la guider avec ta voix. Tu relèves les yeux vers elle en voyant son visage passer l'entrebâillement de la porte. « Ce tee-shirt me rend dingue. » Dis-tu, sourcils froncés. Torse nu, tu ne parviens pas à enfiler ce bout de tissu à cause de ton plâtre qui obstrue complètement le chemin. « J'allais te demander de m'aider mais je vois que tu es bien encombrée... Dis-moi, tu viens pour deux jours ou trois semaines ? » Plaisantes-tu avant de faire un pas vers la brune qui vient à ta rencontre. Laissant tomber ton tee-shirt pour le moment, tes lèvres viennent capturer celles de Nevaeh avec douceur et tendresse. Ce que c'est bon de la retrouver. « Salut. » |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mer 4 Nov 2020 - 13:06 | |
| La nuit dernière n’avait pas été reposant du tout. Et si Nevseh se doutait bien que Juliann avait dû avoir du mal se trouver une position confortable pour trouver le sommeil malgré sa fatigue, de son côté c’était l’inquiétude qui était venu la ronger. Dans son lit, elle avait cherché le sommeil en début de soirée, laissant ses pensées m’émette des appels positifs à peu importe ce qu’il pouvait bien y avoir en haut comme force suprême pour que cette intervention se passe sans danger. Vers les deux heures du matin, la brune s’était réveillée avec son ordinateur sur les jambes et son téléphone qui n’affichait aucun appel manqué ou sms délivré. Et c’était à ce moment que la nuit devint un cauchemar, un lot d’inquiétudes et de peur et ce malgré la voix de Juliann que la journaliste parvient finalement à attraper au bout du fil. Tant qu’elle ne l’avait pas vu, elle ne serait pas rassurée.
La porte de sa maison déverrouillée, Nevaeh s’était permise d’entrer - après tout, lui, il avait une clé de son appartement et il lui avait dit que Tahlia serait sortie - et de l’appeler afin que sa voix puisse la guider vers lui. Au son de son ici, Juliann semblait irrité. D’un pas prudent, Nevaeh suivi le son de sa voix jusqu’à sa chambre à coucher pour trouver un Juliann complètement torse nu, cheveux mouillés, t-shirt dans la main, vision qui l’a dit d’abord sourire avant que son regard se pose sur le plâtre qu’il arborait très peu fièrement. « Dis plutôt que tu as fait exprès de m’accueillir comme ça », gloussait Nevaeh pour détendre l’atmosphère, sans commenter le plâtre qui en réalité prenait toute la place dans son champ de vision. Son regard passa du plâtre à ce qu’elle tenait dans ses mains, étouffant un rire gêné. « Dis, t’es en train de te moquer de moi là? Tu devrais faire attention à ce que tu dis, parce que mes deux bras et moi on pourrait décider de te laisser te démerder tout seul![/b] », menaçait la brune avant de rire. Évidemment, tout ça, c’était faux. Complètement faux. Elle ne serait pas en mesure de le planter là, alors qu’il avait clairement besoin d’aide.
Nevaeh s’avançait vers le brun, il faisait de même et alors qu’ils se retrouvaient plus à proximité, la cadette posa son sac au sol. Sa main libre vint caresser du bout des doigts le torse de Juliann alors que leurs lèvres se rencontraient pour un doux baiser. Là, elle était rassurée. « Salut », répondit-elle en écho à l’homme. « Viens là, il faut t’habiller... T’es indécent comme ça. Ça me donnerait des idées que je ne m’autorise pas à avoir le ventre vide! », lâchait Nevaeh dans un rire franc. Elle déposa le contenant de plastique sur le lit, attrapa le t-shirt de l’homme et entreprit d’enfiler d’abord ce bras cassé, c’était une erreur de débutant de passer la tête en premier, pour ensuite enfiler le second. « Tu vas faire comment pendant trois semaines? Tu vas te promener tout nu tout le temps? », demandait-elle avec sérieux.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mer 4 Nov 2020 - 20:02 | |
| Dis plutôt que tu as fait exprès de m’accueillir comme ça. Tu ris parce qu'elle aurait pu taper dans le mille dans d'autres circonstances. Si ce plâtre n'était pas la réelle raison de ton manque de vêtements, tu aurais sans aucun doute pu ouvrir la porte à Nevaeh à moitié nu, dans le seul but de voir son corps flanché et de voir son regard détailler ta peau. Tout simplement parce que tu aimes cette électricité qui plane dans l'air à chaque fois que vous vous retrouvez. Cette tension presque palpable. Celle qui ne s'apaise qu'une fois vos corps rassasiés. Cette attirance, cette alchimie, elle te fait vibrer et heureusement, celle-ci ne s'arrête pas qu'au plan sexuel. « Démasqué. » Dis-tu avec un sourire au coin des lèvres avant de remarquer les bras bien chargés de la brune. Gentiment, tu la taquines sur son volume de bagages ce à quoi elle répond qu'elle risque bien de te laisser te débrouiller seul si tu continues à te moquer. « Tu oserais me laisser tomber ? Moi un pauvre pompier innocent, blessé lors d'une intervention ? » Demandes-tu en prenant un air faussement triste pour l'amadouer même si, dans le fond, tu sais qu'elle va t'aider. Mais avant toute chose, tu as envie de blottir tes lèvres contre les siennes pour retrouver la douceur de sa peau. Vous vous rencontrez à mi-chemin, vos lèvres se retrouvant avec douceur alors que les doigts de la journaliste viennent caresser la peau de ton torse. « Pour être sûre d'être en forme pour me faire l'amour comme une folle ? » Demandes-tu, taquin. Tu saisis à nouveau ton tee-shirt, le tendant à la jeune femme pour qu'elle t'aide à l'enfiler. Ce qu'elle fait bien plus habilement que toi, d'ailleurs. En moins de deux, te voilà couvert. « Peut-être... Enfin non, pas devant Thaïs. » Rétorques-tu en riant. Concernant Tahlia, tu t'en fiches un peu parce que vous vous connaissez tellement, tous les deux, que tu la considères plus comme la soeur que tu n'as jamais eue. « Va falloir que j'apprenne mais c'est le début, ça va aller. » Tu soupires, déjà lassé de ce plâtre alors que tu ne l'as que depuis quelques heures. Finalement, ton regard se porte sur les affaires apportées par Nevaeh et sur ce petit contenant avec de la nourriture à l'intérieur. « Qu'est-ce que tu as amené ? » Demandes-tu en montrant la boite des yeux, curieux. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mer 4 Nov 2020 - 21:31 | |
| « T'es clairement un obsédé, même avec un bras brisé », lâcha-t-elle en riant. Cette vision était clairement la vision d'un rêve, d'un scénario plus érotique que celui auquel ils étaient confrontés aujourd'hui tous les deux. Juliann à demi nu, encore mouillé de sa douche du matin, donnait forcément des idées à la brune qui se montrait toujours avide de leur amour. Mais pour le moment, elle mettait son besoin de satiété incomblé de côté, s'approchant de lui sans lui retirer le reste de ses vêtements. Si elle le charriait, Juliann ne manquait pas une occasion de faire de même avec elle, prétextant qu'elle avait amené sa maison sur son dos, comme une tortue, pour deux petits jours ensemble. « Oh, ne joues pas avec mes sentiments, monsieur Rosebury! », gloussa-t-elle avant de secouer la tête. « J'y arriverai jamais, tu le sais trop bien c'est ça le pire dans l'histoire... », soupirait-elle. Elle était faible, quand il était question de Juliann. Ou, alors, c'était le comportement normal d'une femme amoureuse.
Leurs taquineries mettaient de la légèreté dans leur échange qui, la veille, avait été paniqué. Il lui avait fait peur. Et, par dessus tout, il l'avait frustré de ne pouvoir être à ses côtés, à l'hôpital. Si on l'avait avisé, elle se serait déplacé sans attendre, en ne revêtant qu'un large t-shirt et une paire de pantalon de détente pour le retrouver, lui tenir la main - celle qui n'était pas blessée, et attendre qu'on lui donne son congé. Mais elle n'avait qu'été mise au courant une fois le tout fait. Ils en avaient parlé et elle s'était calmé, la peur s'était dissipée en entendant la voix de celui pour qui son coeur battait et les légèretés de leurs moqueries lui faisaient du bien, leur faisaient du bien. Ils se trouvèrent donc à mi-chemin, en manque de baiser, pour se saluer d'une douce façon, embrassant tendrement leurs lèvres alors que la journaliste, elle, laissait pianoter ses mains sur le corps de l'homme. « Oui. Et toi aussi, ça te prendra des forces pour supporter mon manque de toi », fit la belle Rutkowski en hochant la tête fièrement. Elle attrapa le t-shirt du pompier, le passant sans même accrocher son bras qui devait être douloureux, sans pour autant négliger de lui déposer un biser dans le cou. Et, cette fois, avec un peu plus de sérieux, la brune posa un regard doux sur lui, lui demandant comment il allait faire. « Et Tahlia? », demandait-elle faussement jalouse. « Je refuse qu'une autre femme puisse te voir complètement nu!! », fit-elle en mettant ses mains sur ses hanches, sérieuse, avant de rire. Le regard de Juliann s'était posé sur la boite de plastique Intrigué, il lui demanda ce qu'elle cachait. Nevaeh sourit. « Je nous ai fait un pique-nique », fit-elle, un sourire au visage. « Au menu, des BLT au bacon végé », dit-elle fièrement avant de se rendre compte que c'était, au final, une très mauvaise idée. « Mais j'avais pas pensé au fait qu'il te faudrait deux mains pour le manger... », soupira Nevaeh.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mer 4 Nov 2020 - 22:30 | |
| Tu lèves les yeux au ciel en entendant une énième fois ce mot : obsédé. Néanmoins, un sourire amusé se dessine au creux de tes lèvres. Quand il s'agit de Nevaeh, oui, tu es clairement obsédé par son corps, par sa peau contre la tienne, par ses caresses. C'est puissant et incontrôlable. Mais même si elle le nie, tu sais qu'elle l'est autant que toi. « Ce n'est pas un bras cassé qui va m'empêcher de faire l'amour. » Affirmes-tu sans une once de doutes dans la voix. Vous n'aurez qu'à vous adapter à ta... condition. « J'le sais parce que c'est pareil pour moi. » Dis-tu sérieusement. Toi non plus, tu ne pourrais pas la laisser tomber et si vos rôles étaient inversés, tu serais sans aucun doute à ses petits soins toi aussi. Même si, il faut bien l'avouer, Nevaeh est la reine pour prendre soin des autres. Elle a ce don naturel que tu aimes particulièrement chez elle bien que, parfois, c'est à son propre détriment. Alors que tu te rapproches un peu plus de la journaliste pour qu'elle t'aide à enfiler ton tee-shirt, celle-ci relève le caractère indécent de ta tenue. Evidemment, tu ne peux pas t'empêcher de la taquiner, intégrant à ta plaisanterie quelques sous-entendus, comme à ton habitude. Heureusement pour toi, la jeune femme entre toujours dans ton jeu. Une preuve de plus qu'elle est aussi obsédée que toi. « J'ai toujours des forces pour te faire l'amour... » Murmures-tu d'une voix suave, éprise de désir et criante de vérité. Mais ce n'est pas pour tout de suite, pour l'heure, il est temps de finir de t'habiller pour que vous puissiez vous remplir le ventre. « Tahlia aurait beaucoup de chance de voir mon incroyable queue... » Dis-tu avant de rire, pas du tout sérieux. « Tu es la seule à me voir nu. » Ajoutes-tu pour la rassurer même si Nevaeh le sait déjà. Cela fait déjà un moment, maintenant, que tu lui as avoué que tu ne voyais plus personne d'autres qu'elle. Tu n'en as plus l'envie ni même le temps. Et surtout, pourquoi irais-tu voir ailleurs alors que la brune te comble déjà à tous les niveaux ? Interloqué par ce qu'elle transporte dans son sac, tu repères une petite boite contenant de la nourriture. Des sandwichs BLT donc... inconsciemment, ton appétit se réveille. « On le coupera en deux pour que je puisse le manger avec une seule main... on trouvera une solution, ne t'en fais pas. J'ai déjà hâte de goûter. Merci. » Dis-tu avec un large sourire avant de venir déposer un bref baiser sur les lèvres de la journaliste. Laissant son sac de vêtements dans la chambre, tu te charges du reste grâce à ta main encore fonctionnelle puis prends la direction de la cuisine. « Tu as amené ton ordinateur, j'ai vu. Tu crois vraiment que je vais te laisser travailler ? » Demandes-tu pour plaisanter. En réalité, si Nevaeh te le demande, tu la laisseras avancer sur son article même si la tentation de venir la déranger en plein travail est bien là. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Mer 4 Nov 2020 - 23:25 | |
| La réplique de Juliann faisait rire la brune qui se laissait déjà emporter par des images peu glamour de leurs caresses intimes au temps d'un bras cassé. « J'aimerais bien te voir tenter de dégrafer mon soutif ou de retirer mes jeans avec qu'une seule main », fit-elle, taquine, alors qu'il se disait invincible, même avec un bras en moins. Elle ne le laisserait pas galérer, évidemment, d'une part elle avait autant envie de le retrouver de cette façon que lui. Et déjà le manque de lui se faisait ressentir. Puis, une part d'elle savait que le mettre au défi n'était qu'une façon de lui prouver qu'il trouverait le moyen d'arriver à ses fins. S'il fallait utiliser ses dents, il le ferait. « T'inquiètes, je ne te mettrai pas au défi de me prouver que tu es le plus fort », fit-elle en riant, « j'ai promis que je répondrais à tous tes désirs, ce n'était pas des paroles en l'air. » Il ne manquait que la petite clochette de service pour fait réel.
C'était dans le caractère de Nevaeh de prendre soin des autres, encore plus de ceux qu'elle aimait. Juliann n'échappait donc pas à la règle. Plus d'une fois, elle lui avait prouvé son dévouement ne serait-ce que par de petites attentions à son égare, un repas livré après une longue journée de travail, un massage offert pour aucune raison apparente, un café surprise alors qu'elle passait par la caserne, une pâtisserie achetée à l'improviste alors qu'ils avaient rendez-vous chez l'un ou chez l'autre. De le voir dans cette condition, bras cassé, limité dans ses actions, était une raison de plus pour que son caractère d'aidante naturel reprenne du galop. Et elle savait bien que, dans la situation inverse, Juliann disait vrai : il serait là, pour elle. Elle lui sourit, attendrit par la beauté de leur échange qui retrouva bien rapidement ses airs de moqueries.
« T'es pas prêt pour ce soir », gloussa la brune, lui qui se disait toujours invincible. « Prends un antidouleur maintenant... Je ne compte pas te laisser de répit », le mit-elle en garde. En vérité, pour lui, elle pourrait se passer de leurs retrouvailles charnelles. S'il était fatigué, pas en état de supporter le corps de la journaliste, elle pouvait tout aussi bien le masser, le faire couler un bain de bulle, poser des baisers partout sur son corps, lui jouer dans les cheveux ou même se livrer à l'amour oral pour le soulager. Mais têtu comme il l'était, Juliann ne la laisserait pas faire, quitte à supporter ses douleurs le lendemain matin. « Ça va la tête? », gloussait Nevaeh alors qu'ils reprenaient de plus belle les moqueries. Tahlia se cacherait sans doute les yeux, parce que voir Juliann nu, c'était loin d'être un de ses fantasmes, enfin... Selon Nevaeh, qui ne voyait pas du tout la relation des deux amis de cette façon là. « On en a déjà parlé, de ta queue... Petite mais efficace », lâchait la brune en hochant la tête, capable elle aussi de répliquer pour piquer sa douce moitié. « Je sais », sourit Nevaeh alors que Juliann lui assurait qu'elle était la seule à pouvoir le voir en tenu d'Adam. À présent, elle le croyait. Elle avait confiance en lui parce qu'il lui avait prouvé qu'il ne la trahissait pas. C'était bien le seul homme dans sa vie à avoir su se montrer honnête.
Juliann vint poser un baiser rapide sur les lèvres de la brune, elle le regardait avec les yeux brillants, toujours certaine d'être dans un rêve. Quelques jours avant, on n'aurait pu croire qu'une réconciliation aurait été possible entre eux. « Je t'aiderai », promit-elle avant de le suivre à la cuisine, laissant un rire feutré l'écho de sa maison vide. « Tu avais raison, ce n'est pas un bras cassé qui t'arrête », décrétait Nevaeh sur le ton de la plaisanterie. « Assied-toi », demanda-t-elle en lui reprenant le contenant des mains. « Laisse-moi faire, laisse-toi servir. » Elle s'occupait de fouiller dans les armoires, cherchant une planche pour couper le sandwich en deux afin de faciliter la tâche de Juliann. « Si ce n'était pas de Tahlia à qui tu manquerais très certainement, je t'aurais proposé de venir passer ces trois prochaines semaines à l'appartement... », lâchait la brune, désinvolte, en coupant le repas de l'homme.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Jeu 5 Nov 2020 - 14:40 | |
| « J'ai appris la technique de Joey Tribbiani pour dégrafer les soutiens gorge, tu crois quoi. » Dis-tu fièrement avant de rire. Cette technique est sans aucun doute un trucage à l'écran mais tu dois bien reconnaitre que tu es plutôt habile avec tes doigts. Et que si c'est un défi qu'elle te lance, tu es prêt à le relever, comme toujours. « L'idée me plaît beaucoup mais moi aussi j'ai envie de pouvoir répondre à tous tes désirs. Ton plaisir compte autant que le mien. » Même si tous les hommes ne pensent pas comme toi, en ce qui te concerne, prendre ton pied c'est aussi voir que ton ou ta partenaire aime ce que tu es en train de lui faire. Et tu dois bien l'avouer, entendre Nevaeh jouir en prononçant ton prénom a quelque chose de grisant. D'ailleurs, cela semble être dans les plans de l'Australienne de vous envoyer au septième ciel dés ce soir. « Ce soir ? Tu ne comptes pas me toucher avant ça ? » De ton côté, tu n'es pas certain de tenir jusque là alors que ton corps la réclame à chaque fois qu'elle est dans les parages. Il est difficile, pour toi, de ne pas la toucher, de ne pas effleurer sa peau alors que vous faites à manger, de ne pas caresser son bras quand vous regardez un film ou passer une main dans ses cheveux quand elle dort encore et que tu passes ton temps à l'observer. Il y a cette attraction incontrôlable entre vous qui s'est installée depuis un moment maintenant et qui ne tend pas du tout à disparaître, heureusement. Innocemment, tu touches ta tête du bout des doigts en fronçant les sourcils. « Oui elle va bien, je te rappelle que c'est sur mon bras que je suis tombé. » Plaisantes-tu en relevant légèrement ton plâtre pour qu'elle le voie. « Dis encore une fois que ma queue est petite mais efficace et j'te prouve le contraire en te faisant l'amour tellement profond que tu auras du mal à t'asseoir durant les prochaines heures. » Rétorques-tu en arquant un sourcil, amusé. C'est cru, c'est franc et à la fois taquin. Mais puisque la journaliste refuse de s'adonner à ce genre de plaisirs avant de manger, vous prenez la direction de la cuisine pour déguster ses sandwichs BLT concoctés par Nevaeh. Tu ne comptes plus le nombre de fois où la jeune femme a ravi ton estomac, tu es persuadé qu'aujourd'hui ne fera pas exception à la règle. Obtempérant quand la brune t'ordonne de t'asseoir, tu attends bien sagement qu'elle dépose le sandwich coupé en deux devant toi. « C'est que vous êtes autoritaire Mlle Rutkowski. » Dis-tu avec un sourire à la fois amusé et malicieux aux lèvres. Son petit côté dominant réveille un tout autre appétit chez toi, d'ailleurs. Mais d'abord, c'est l'appétit au sens propre que tu dois combler. « Tu crois que tu pourrais me supporter pendant trois semaines ? Je risque d'être vraiment chiant à force de tourner en rond et de m'ennuyer, tu sais. En plus, tu n'aurais probablement pas le temps de travailler entre mon appétit d'ogre et mon appétit sexuel à combler. » Plaisantes-tu en posant ton regard sur le sien, trop occupé à couper ton sandwich en deux. L'idée est tentante mais tu as un chien dont tu dois t'occuper et puis, comme elle le dit si bien, il y a Tahlia - dont tu as appris récemment la grossesse - et Thaïs que tu adores voir au quotidien. Si Nevaeh n'était pas tant persuadée de déranger Tahlia, tu lui aurais bien proposé de faire l'inverse, de venir chez toi durant ces trois semaines de convalescence. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Jeu 5 Nov 2020 - 18:05 | |
| Ils avaient les mêmes références. Et ça faisait sourire la brune qui lui avait déjà confié adorer la série Friends. « Montres-moi ton super pouvoir », gloussa-t-elle, espérant presque le voir dégrafer son soutif que par sa simple pensée. Mais ça, ça n'arrivait que dans les films. Autrement, elle le rassura, lui disant qu'elle l'aiderait. Elle prendrait même les devants. Et elle se fait un malin plaisir de répondre à tous ses désirs. Juliann s'opposait déjà à une partie de la solution apportée par la journaliste qui le ravisa en souriant. « Tu es le grand blessé, je suis à tes petits soins », lui assura-t-elle avec tendresse. « Si tu savais combien tu m'excites quand tu prends du plaisir », murmurait la brune, presque comme s'ils étaient écoutés. Lui faire du bien, elle en raffolait. Et même si, évidemment, elle aimait qu'il lui retourner l'appareil, qu'elle aimait sentir ses mains la caresser, sa bouche l'embrasser et leurs deux corps ne faire qu'un, aujourd'hui, c'était lui qui était au centre de son attention. Elle se ferait un malin plaisir de le rendre fou, d'embrasser chacune des parcelles de sa peau, même les plus intimes, de caresser sa chaire hérissée, de prendre les devants et guider leurs étreintes charnelles... Au pluriel, parce que oui, elle comptait bien ne pas se limiter. Mais pas maintenant. Ce soir, c'était sorti comme un automatisme. C'est ce qu'ils avaient l'habitude de se dire. J'ai hâte à ce soir ou encore bien attends à ce soir. Mais parce qu'il lui tendait une perche, la brune l'attrapait. « Pas avant ce soir », menti-elle avec conviction. « Tu dois te reposer. Je le vois que tu es fatigué », prétexta la brune en hochant la tête pour se convaincre elle aussi qu'elle serait en mesure de patienter. Mais ça, c'était mal la connaitre. Évidemment, elle était avide de lui. Aussi obsédé que ce qu'elle tentait de le faire passer.
« Tu es certain que tu ne l'as pas cogné en tombant? Elle me semble un peu enflée », le narguait-elle alors qu'il décrétait lui-même sa queue d'incroyable. À cette blague, elle lança les plaisanteries encore plus loin, lui rappelant cette discussion qu'ils avaient eu dans la voiture en direction de Brisbane et au plein coeur de leur repas en tête à tête. Petite, mais efficace, c'était ce qui en avait découlé de son sexe. Piqué dans son estime, Juliann répliqua d'un scénario cru qui fit sourciller Nevaeh. « Pour ça, faudrait que tu sois en mesure de le faire », le narguait-elle aussi. « Avec un bras en moins, ça serra difficile de m'attraper », lâchait-elle en lui tirant la langue. Mais pour l'instant, c'était trêve de plaisanteries et direction la cuisine.
Dans les placards, Nevaeh trouva une planche à découper et entreprit de servir le pompier blessé. « Ça t'excites? », demandait-elle en levant les yeux vers lui, sourire taquin, avant de replonger dans sa tâche et de retrouver un peu de sérieux. Elle aimait cette ambiance entre eux, ces taquineries qui prenaient beaucoup de place, mais cette ouverture à la discussion et aux sujets plus sérieux. Tout de même un peu intimidée, ne voulant certainement pas s'imposer ou rendre les choses plus officielles qu'elles ne l'étaient déjà - il avait une clé de son apparement et une invitation au réveillon des fêtes déjà à son actif - Nevaeh cherchait la bonne façon de lui faire comprendre qu'elle voulait l'aider, faire part de son rétablissement. Elle avait l'habitude de se faire refuser toute aide de la part de son grand frère, Woody détestait qu'on le prenne en pitié alors que ce n'était tellement pas ce que la journaliste voulait faire. Au contraire, elle cherchait à lui rendre service. Et c'était de même avec Juliann. Relation naissante, elle ne voulait pas le froisser et risquer de le mettre en colère comme Woody, elle prenait des gants blancs. « Ça me fait toujours plaisir de te faire à manger... », fit-elle avec sérieux. « Et de te faire plaisir au lit », ajoutait la brune avec un sourire malicieux. « Et pour ce qui est du travail... J'aurais pu trouver une façon de tout concilier » assura Nevaeh en déposant l'assiette de Juliann, BLT coupé, devant lui. Elle contourna l'îlot pour venir s'asseoir près de lui, impression de déjà vu sur la dernière nuit qu'ils avaient passé ensemble chez lui, celle avant ce mois de silence radio. « Mais je comprends.. », assura la brune. « Je suis désolée, j'ai l'habitude de trop en faire... C'est qu'avec... » Elle s'arrêta, se rendant compte qu'elle n'avait que très peu parlé de Woody avec l'homme. Ou, plutôt, de sa maladie. C'est qu'à ses yeux, son frère, son héros, il était tellement plus que sa sclérose. « Tu es patient. Woody m'aurait mis à la porte il y a bien longtemps.... », soupira-t-elle avant de reprendre. « Il n'aime pas quand je le fais sentir malade.. Alors, sans doute que de t'installer chez moi pour que je puisse t'aider, c'est une mauvaise idée. Et tu as Tahlia.. Elle pourra te donner un coup de main par moment, je crois.. »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Jeu 5 Nov 2020 - 20:24 | |
| Tu aurais bien aimé, avoir le super pouvoir de Joey Tribbiani mais tu doutes que quelqu'un le possède réellement. Quant au personnage de la série, il s'agit d'un trucage ni plus ni moins. Tu as même lu un article là-dessus comme quoi il s'agirait en fait d'un système avec du velcro. Enfin bref, là n'est pas le sujet. « Pas tout de suite, voir un pouvoir pareil, ça se mérite. » Plaisantes-tu. Mais dégrafer le soutien-gorge de Nevaeh, ce n'est visiblement pas pour tout de suite. Avant ça, la brune entend bien d'être à tes petits soins, comme toujours. « Je devrais peut-être me blesser plus souvent au travail. » Dis-tu pour la taquiner. Tu ne le voudrais pas et surtout, tu sais que ton accident de la veille a réellement inquiété la journaliste. « Tu aimes être à l'origine de mon excitation hein ? » Tu comprends ce sentiment parce que toi aussi tu aimes sentir son corps frémir contre tes doigts ou contre tes lèvres. Tu aimes la voir s'accrocher au drap pour tenter de contrôler son orgasme ou encore pour tenter de ne pas crier ton nom. A chaque fois, tu savoures ces petits moments qui ne font qu'accroitre ton propre plaisir. Rien que d'évoquer tout ça, de penser à tout ça, tu sens le bas de ton ventre se réveiller. Gronder. Mais tu ne pourras le combler que ce soir, pour reprendre les termes de l'Australienne. « C'est vrai que je n'ai pas beaucoup dormi. » Réponds-tu plutôt pour laisser planer le doute que par réelle fatigue. En fait, tu as envie de voir si Nevaeh tiendra réellement jusqu'à ce soir ou si son désir prendra le dessus durant la journée. De ton côté, évidemment, tu espères de toutes tes forces qu'elle flanchera. « Elle va bien. » Dis-tu à propos de ta tête en riant. A chaque fois que tu parles de la taille de ton sexe, tu dis cela sur le ton de la plaisanterie parce que celle-ci t'importe peu. Tant que ton sexe contente Nevaeh, ça te convient. Mais visiblement, elle remet en doute tes compétences depuis que ton bras est coincé dans un plâtre. « Oh je n'aurais pas besoin de t'attraper... » Murmures-tu d'une voix lascive. Tu sais que la journaliste te désire autant que toi, tu la désires. En général, il ne vous faut pas plus de quelques baisers, de quelques caresses, pour vous enflammer. Mais pour l'heure, c'est vers la cuisine que vous vous dirigez pour vous remplir le ventre. Sur les ordres de Nevaeh, tu t'assieds bien sagement, attendant que la jeune femme dépose ton sandwich à demi-coupé devant toi. « Oui, un peu... » beaucoup. Avoues-tu en souriant. Tu aimes que l'Australienne prenne les choses en mains, qu'elle montre ce caractère qui peut être bien trempé, également. Pas seulement dans votre vie de tous les jours mais également au lit. Cette force de caractère, tu pourrais l'avoir durant trois semaines non-stop, si tu acceptes de t'installer chez elle le temps de ta convalescence. Mais il y a tout de même quelques points qui coincent, à tes yeux. « Et comment j'te remercierais, moi, en échange ? » En échange de sa présence, de ces petits repas qu'elle t'offre naturellement et de toutes ces petites attentions qu'elle seule connait. A côté, tu as l'impression de ne pas en faire assez même si ce n'est ni un concours ni une compétition. « Tu n'as pas besoin de t'excuser, j'aime que tu sois là pour moi. » Lui assures-tu en souriant. « Mais concernant Woody, même si je ne le connais pas et que je ne sais pas encore grand chose à propos de sa maladie, je peux dire qu'il y a une différence entre être convalescent trois semaines et toute une vie. Si j'étais constamment dans cet état, je pense que je n'aimerais pas que tu sois toujours à mes petits soins. C'est peut-être con mais j'crois que j'aurais l'impression d'être diminué en tant qu'homme. » Mais là tu parles pour toi, tu ne sais pas si Woody partage ton opinion. Tu hausses légèrement les épaules puis saisis ton sandwich dans une main pour commencer à le manger. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Jeu 5 Nov 2020 - 22:26 | |
| Au fond, c'était même mieux que Juliann ne soit pas doté de ce super pouvoir. C'est qu'il pouvait alors prendre son temps, caresser le corps de la brune, l'embrasser suavement en trouvant les agrafes de son soutif. Elle ne lui avait jamais dit, mais il y avait quelque chose qu'elle trouvait séduisant dans la galère, dans le fait d'avoir du mal à lui retirer ses sous-vêtements parce qu'ils étaient pressés par leur envie. Il y avait quelque chose de tellement vrai et de tellement sensuel dans ces erreurs du quotidiens. Elle aimait ces moments de fous rires quand une telle chose arrivait ou quand ils se cognaient la tête ou même quand ils essayaient des positions sexuelles qui s'avéraient finalement un réel échec. Tout ça, ça faisait partie de la réalité. Et c'était bien mieux qu'un pouvoir d'une sitcom américaine, aussi bonne était-elle. « Je ne le mérite pas? », fit tout de même Nevaeh avec une moue de tristesse, faussement peinée par les paroles du pompier. Mais quand ce dernier lui lança qu'il devait peut-être se blesser plus souvent au travail, la mine de la brune se transforma réellement en un visage apeuré et légèrement offusquée. Elle en ignora même sa question salace remplit de sous-entendu à laquelle elle aurait normalement répondu. « Ne plaisante pas avec ça », dit-elle avec sérieux. Ils étaient souvent dans la moquerie, dans la taquinerie, et elle aimait cette légèreté qui planait entre eux. Mais ce sujet, il était sensible. Nevaeh avait réellement eu peur pour lui, voyant qu'il ne lui retournait pas cet appel promis. Heureusement, le ton s'était radoucie, lui faisant oublier cette blague qu'elle n'avait pas trouvé drôle.
La distance entre eux s'était réduite, elle tentait de l'aider à s'habiller, prétextant qu'il était indécent. Indécent, il l'était. Mais, ce, même avec des vêtements. Elle avait envie de lui, toujours et tout le temps. Ça ne règlerait pas ce problème. Mais, au moins, elle arrêterait de baver devant ses abdos. « On fera une sieste, alors », répondit-elle, se sentant alors trop maternelle avec lui. Elle en tira même la langue. Et bien qu'il semblait fatigué, bien qu'il disait avoir très peu dormi, Juliann répliquait à nouveau de son manque sexuel. « C'est ce qu'on verra. » Fin de la discussion, direction la cuisine.
« Un peu? Tu veux que je sorte un fouet? », riait la journaliste. Ce caractère autoritaire, elle le tenait de maman Rutkowski. C'était la vraie capitaine de la famille. Nevaeh lui ressemblait beaucoup. Elle aimait faire plaisir aux autres, donnait sans compter et, surtout, lorsqu'elle parlait, on l'écoutait. Si Nev n'était pas aussi douée pour se faire entendre que sa maman, avec Juliann, cela semblait fonctionner. Il s'était assis, elle s'était mise à couper son sandwich et elle l'excitait. Drôle de mélange. Mais cette proximité lui permis de sortir une idée folle qui planait dans sa tête : et s'il passait sa convalescence chez elle? Il n'aurait pu de problèmes à s'habiller, même qu'il pourrait être tout nu tout le temps, ni même à se nourrir. Mais c'était une idée folle, une idée typique à la Nevaeh. Une idée de trop. Une idée qui ne fonctionnerait pas. Une idée qu'elle aurait bien dû garder pour elle. Quand le brun lui demanda ce qu'il pourrait faire pour la remercier, Nevaeh secouait la tête. « Rien... Sauf peut-être me faire un grand sourire », décrétait-elle. Dans le cas contraire, il aurait aussi été à ses petits soins. Ça ne serait donc que partie remise. Et, de toute façon, ça ne se produirait pas.... La brune lui demanda pardon de son excès. Elle osa même parler de Woody, de comment il avait l'habitude de se sentir avec elle. Et alors que Juliann expliquait sa vision d'homme, Nevaeh hochait la tête. « C'est sans doute comme ça qu'il se sent, oui... », concédait la brune. « Ce n'est pas pour mal faire... », se justifiait-elle. Tout comme sa proposition d'aider Juliann, d'ailleurs. Elle aurait juste voulu pouvoir lui donner un coup de main. Mais pour ça, il avait une colocataire. Ce n'était peut-être donc pas son rôle. Elle, elle était le divertissement, le lâcher prise, le moment de sa journée où il pouvait penser à autre chose que son bras cassé. Et pour lui montrer qu'elle le comprenait bien, la brune, sourire narquois sur les lèvres, repoussa l'assiette de l'homme pour venir s'asseoir sur ses jambes. « Je me sentais trop loin de toi », soufflait-elle en se lovant contre lui.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Jeu 5 Nov 2020 - 22:53 | |
| Bien sûr qu'elle le mérite, Nevaeh. A part cette petite erreur de parcours - qui a bien failli vous coûter votre couple - elle a toujours été parfaite à pratiquement tous les niveaux. Bienveillante, douce, réfléchie, à l'écoute. Des qualités primordiales qui te plaisent énormément chez elle. Tu te rends compte qu'elle correspond exactement à la personne idéale pour toi. Et si parfois ça te fait peur, de voir à quel point elle a pris une place importante dans ton coeur en si peu de temps, souvent, tu te sens chanceux de l'avoir à tes côtés. « Tu le mérites plus que n'importe qui. » Avoues-tu sincèrement. Mais alors que tu fais une blague débile sur ta condition physique, sur ce plâtre que tu arbores désormais, tu vois l'expression de Nevaeh changer du tout au tout. Visiblement, elle n'apprécie pas du tout ta blague. « Désolé. Mais je suis obligé de relativiser, Nev. Cela m'arrivera encore d'être blessé, ça fait partie de mon travail. Comme je l'ai dit à Pippa, si je devais m'inquiéter à chaque fois que je suis blessé, alors je passerais mon temps à ça. » Alors plutôt que de vivre dans la peur constante, tu prends les choses comme elles viennent. Cela ne veut pas dire que tu vas être négligent au travail, bien au contraire. La prochaine fois, tu redoubleras de vigilance pour éviter un nouveau bras cassé. Mais tu ne peux malheureusement pas toujours tout éviter. Et ton équipe non plus. Quoi qu'il en soit, si tu relativises à propos de ce plâtre, tu dois bien reconnaitre qu'il te complique drôlement la vie. Que ce soit pour t'habiller ou encore dormir. Bien sûr, ce n'était que la première nuit alors tu espères que les prochaines seront meilleures à force d'être habitué à ce truc terriblement gênant collé à ton bras. « Va pour la sieste. » Dis-tu en souriant avant de rejoindre la cuisine quelques minutes plus tard. Là-bas, tu es confronté à une Nevaeh légèrement autoritaire, t'obligeant à t'asseoir et à te laisser servir. Tu n'en as pas l'habitude mais tu dois avouer que c'est plutôt plaisant. « Non le fouet ce n'est pas mon truc. » Répliques-tu en riant. « Mais j'aime bien que tu prennes les choses en mains. » Et pour une fois, tu ne dis pas cela avec une idée derrière la tête ou un sous-entendu graveleux. Occupée à couper ton BLT en deux, la journaliste propose que tu viennes passer trois semaines chez elle, le temps de ta convalescence pour qu'elle s'occupe de toi. L'idée est réellement tentante mais pose problème à plusieurs niveaux. Néanmoins, comme l'a si bien dit l'Australienne, certains aménagements sont possibles. « Un sourire, c'est tout ce que tu veux ? Tu n'es pas gourmande. » Dis-tu en souriant plus largement. C'est plutôt que Nevaeh sait apprécier les plaisirs simples de la vie et aider ses proches en fait partie. Elle a vraiment à coeur d'être là pour les personnes qui comptent à ses yeux et c'est une qualité que tu trouves vraiment appréciable chez elle. Et qui fait son charme, sans aucun doute. Quand elle parle de Woody, tu vois bien que ce n'est pas facile pour elle de se positionner vis-à-vis de son frère alors tu tentes de l'aider à comprendre pourquoi il réagit comme cela, même si tu ne le connais pas encore. « Bien sûr que non ce n'est pas pour mal faire. Mais tu devrais peut-être essayer de faire les choses autrement. Peut-être que tu peux l'aider à laisser germer l'idée dans sa tête pour qu'il le propose de lui-même et que tu n'aies pas à le faire. » De la psychologie inversée en quelque sorte. A peine as-tu redéposé ton sandwich que Nevaeh pousse ton assiette pour venir se mettre à la califourchon sur toi. Tu laisses ton bras plâtré de côté, posant ta main libre le long de la colonne vertébrale de la jeune femme. « Y'a rien de mieux que de t'avoir dans mes bras. » Murmures-tu en posant ta tête au creux de son cou, profitant de son parfum que tu aimes tant. « Et si c'est toi qui venais chez moi durant ces trois semaines ? » Oses-tu demander en reculant légèrement ton visage pour voir le sien. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Jeu 5 Nov 2020 - 23:36 | |
| Si elle se moquait de lui à la première moue, la seconde n'était pas fausse. Elle avait eu réellement peur. Le mériter de Juliann était dangereux. Et elle n'en mesurait pas toujours les risques qu'il pouvait encourir. Alors qu'il s'était retrouvé à l'hôpital pour une première fois depuis qu'ils étaient ensemble, il était difficile pour la brune d'accepter que d'autres frayeurs lui viennent. C'était lui qui avait choisi ce métier, lui avant qu'elle ne fasse partie de sa vie. Et lui, il en était habitué, c'était sa réalité. Alors il faudrait un peu de temps à Nevaeh pour banaliser les accidents durant les interventions au même titre que lui, il le faisait. Enfin, si elle y parvenait un jour. « Mais je ne suis pas Pippa », fit-elle en secouant la tête, d'une voix douce. Peut-être que Pippa l'acceptait plus facilement qu'elle, mais Nevaeh était plus craintive. « Laisse-moi du temps... », demandait la brune. « C'est tout nouveau pour moi et ta blessure est toute fraîche, c'est un peut tôt pour en rire de cette façon là. J'ai véritablement eu peur, tu sais, je me suis mise à m'imaginer le pire des scénarios. S'il t'était arrivé quelque chose de pire encore, je ne l'aurais même pas su tout de suite... » Parce que eux, c'était tout frais. Et la maman de Juliann n'aurait sans doute pas appelé Nevaeh en renfort. Ça, ça aurait été le rôle de Pippa. Ce n'était pas un reproche, mais la vérité. La brune ne pouvait contrôler les interventions de son pompier, mais elle pouvait s'assurer que sa convalescence se passe pour le mieux. Et devant son visage fatigué, elle lui proposa une sieste pour rattraper sa nuit difficile. Évidemment, elle proposait une sieste à deux, des papouilles et des baisers dans le cou. S'il pensait se sauver d'elle en dormi, il visait mal. En attendait, c'était un autre besoin primaire qu'elle tentait de lui combler : la faim.
« C'est drôle, je t'aurais bien vu dans un ensemble de latex noir avec seulement les fesses à découvertes », plaisanta Nevaeh, pas du tout excitée par ce genre de pratiques. Et alors qu'il s'expliquait sur ce qu'il aimait, la brune ne pu s'empêcher une blague graveleuse à son tour. « Que je le prenne en main, tu veux dire? », fit-elle avant d'exploser de rire et de retrouver un semblant de conversation plus sérieuse. Qu'est-ce qui lui ferait plaisir en retour? Rien. Vraiment. Un sourire et un je t'aime, c'était tout ce qui comptait. Et elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Si d'autres femmes auraient pu ressortir cette événement lors de discordes, rappelant à leur petit ami qu'ils n'avaient pas été très très attentifs au plaisir de leur douce moitié et qu'elles avaient tout donné pour eux durant trois semaines, Nevaeh n'était pas de ce genre. Et en réalité, c'était ça qui lui faisait plaisir : se sentir utile. Elle n'était pas gourmande, il le reconnaissait. Nevaeh haussait les épaules. « T'as de la chance, hein? », fit-elle en souriant. « Et, j'ajouterais même, avoir le contrôle de la télécommande. C'est tout ce qu'il me faut, vraiment. » Le reste, c'était accessoire, c'était superflu, ce n'était tellement pas importants. Mais son aide, ça ne plaisait pas toujours. Elle le reconnaissait bien. Sentant que Juliann refusait sa proposition, Nevaeh ne poussait pas plus. Ça, c'était quelque chose que sa discussion avec Woody lui avait apporté. L'ancienne Nevaeh aurait fait à sa tête, se serait imposée, lui aurait fait sa valise et l'aurait trainé de force chez elle. Mais elle comprenait, maintenant, qu'il pouvait ne pas en avoir envie. Quant à Woody, Juliann l'avait bien cerné. Sans même le connaître, il décrivait bien comment il devait se sentir. Avec douceur, le pompier proposait même des solutions envisageable avec l'aîné de la jeune femme. « Woody ne demanderait jamais d'aide... » Encore à ce jour, il se démerdait avec ses sacs d'épiceries alors qu'il savait bien que la brune pouvait passer chercher sa commande pour lui. Alors, concernant toute sorte d'aide supplémentaire, c'était peine perdue. Heureusement, leur relation fraternelle, elle, allait de mieux en mieux.
Juliann se faisait trop loin de la brune. Elle en ressentait déjà le manque. Ne pouvant plus attendre pour retrouver sa chaleur, elle repoussa l'assiette à peine entamée pour venir se lover contre lui. Le contact de sa main contre la peau de la jeune femme était électrisant. Son sourire s'élargissait sans même qu'elle puisse le contrôler alors qu'elle sentait sa barbe de deux jours venir piquer la peau de son cou. Elle posa un baiser dans la nuque de Juliann avant de se reculer pour mieux le regarder, lui qui proposait un nouveau plan. Lèvres pincées, elle secouait la tête. « Penses-y un peu... », soufflait-elle avec déception. « Il n'y a pas de place pour moi ici », décrétait-elle. Entre Juliann, Tahlia, Thaïs et sa chienne, c'était déjà plutôt animé. « Venir à l'occasion c'est différent que de venir m'installer pour plusieurs jours », justifiait-elle à contre coeur. « Et puis, si Tahlia sent le besoin de s'éclipser quand je viens passer deux jours ici », soyons honnête, elle n'était pas dupe, « qu'en serait-il de trois semaine? C'est chez elle, ici. Pas chez moi.. » Ce n'était pas à elle de prendre toute la place. Son pouce caressait la joue de Juliann avec douceur, comme le ton de sa voix.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Ven 6 Nov 2020 - 11:32 | |
| Il est vrai que contrairement à Nevaeh, tu as eu du temps pour t'habituer à la dangerosité de ton métier. Surtout parce que, comme tu es sur place et que tu le vis intensément, tu sais que vous êtes prudents, que vous fonctionnez bien en équipe et que les accidents sont bien plus rares que les journées où ils ne se passent rien. « Je comprends, si nos rôles avaient été inversés, je me serais énormément inquiété moi aussi. » Avoues-tu, compréhensif. « Est-ce que ça te rassurerait, si tu devenais mon contact à appeler en cas d'urgence ? » En plus, tu sais que Nevaeh est accessible à plus ou moins toute heure de la nuit. Surtout si tu travailles. Ce serait plus facile de la joindre elle que de joindre ta mère ou Tahlia, par exemple. Bref, après avoir rassuré la journaliste, vous vous installez dans la cuisine pour goûter au petit repas concocté par Nevaeh. Alors qu'elle s'assure que tu puisses manger avec une seule main, elle te taquine sur une potentielle tenue en latex noir. Tu éclates de rire à ton tour, imaginant déjà la scène. « C'est marrant que tu dises ça parce que j'ai encore un vieil ensemble en latex dans mon armoire. De l'époque où j'étais en couple avec Alejandro. » Tu tentes de rester sérieux même si ce n'est pas du tout évident. Tu aimes la faire marcher surtout que cette histoire est plausible, quand on sait que dans ton couple précédent, c'était toujours toi qui étais passif. « Ou que tu les prennes en mains. » Plaisantes-tu à ton tour. « Je crois que j'suis en train de te pervertir... c'est toi qui fais ce genre de blagues graveleuses maintenant. » Rétorques-tu en riant, pas peu fier. T'as de la chance, hein ? Beaucoup de chance et tu le sais. Tout le monde ne peut pas se vanter d'avoir une femme comme l'Australienne à ses côtés. Et d'être aimé, surtout, par une femme comme elle. Depuis qu'elle est entrée dans ta vie, tout te semble bien plus facile et bien plus clair. Même si vous avez déjà dû affronter quelques obstacles - et que vous en affronterez encore - tu sens que les choses sont bien parties entre vous. Que votre relation peut aller loin. « Oui j'ai beaucoup de chance. » Dis-tu, sincère. « Mais le contrôle de la télécommande... sérieux ? C'est beaucoup ce que tu me demandes là. » Ajoutes-tu avant de rigoler. « J'suis sûr que tu vas nous mettre des films de Noël à gogo. » C'est la période qui veut ça après tout. Et tu as déjà vu l'affluence de ces films sur Netflix alors Nevaeh n'a pas pu passer à côté. Elle qui aime tant cette période de l'année. Sans doute parce que ça a un côté féérique et que ça lui permet de passer du temps en famille. Une famille qu'elle chéri, sans aucun doute. Tout comme son frère, Woody, qu'elle a tendance à un peu trop couver presque comme si elle agissait comme sa mère. Une façon de faire qui ne plait visiblement pas à l'Australien. « Je pense que tu pourrais être étonnée. » En amenant les choses autrement, en ne lui imposant pas une décision et en lui faisant croire que la décision vient de lui, tu es à peu près certain que, comme ça, Woody pourrait demander de l'aide. Mais encore une fois, tu ne le connais pas. Tu feras sa rencontre à Noël à ce fameux repas de famille. Votre histoire devient réellement sérieuse quand on sait que tu possèdes une clé de chez Nevaeh et que vous allez passer les fêtes ensemble, en famille. Mais vous poussez encore un cran au-dessus en parlant de passer tes trois semaines de convalescence tous les deux. Si venir chez la journaliste te pose quelques problèmes de logistique, cela te semble plus facile qu'elle vienne chez toi. Ce qu'elle refuse, comme tu t'y attendais. « Si, il y a ta place dans mon lit. On peut tout à fait vivre d'amour et d'eau fraiche. » Rétorques-tu, taquin. Mais tu comprends ce qu'elle veut dire, oui. « On pourrait faire un compromis ? Je passe quatre jours chez toi puis trois chez moi... Et durant ces trois jours, tu me rejoins de temps en temps ? Quand tu en as envie et quand tu n'as pas trop de travail ? » Demandes-tu en profitant de ses doigts qui caressent ta peau. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT Ven 6 Nov 2020 - 13:41 | |
| Et non seulement il avait eu du temps pour s’y habituer, Juliann l’avait surtout choisi lui même sans se le faire imposer, ce métier. alors que pour la brune, elle devait composer avec cette partie de lui. Elle l’acceptait, mais elle avait plus peur que d’autres. Et si Pippa l’acceptait plus facilement, Nevaeh, elle, avait besoin de temps. C’était sans doute son rapport avec la maladie et l’hôpital qui rendait le tout compliqué. Elle détestait cet endroit où elle avait vu trop souvent Woody s’y rendre. Ce n’était pas facile pour elle. Néanmoins, Juliann se montrait compréhensif. Et ça lui faisait du bien de l’entendre. Il proposa ensuite de la poser comme contact en cas d’urgence, ce qui attendrit le regard de la journaliste. Une clé, un temps des fêtes en famille, et, maintenant, il lui offrait cette place spéciale. Ce n’était pas joyeux parce que ça impliquait un risque, mais ça comptait beaucoup aux yeux de la brune. Elle hocha la tête en guise de réponse. « Merci », murmura-t-elle avant que la discussion ne se poursuive à la cuisine.
Elle le charriait avec cet ensemble de latex, elle ne l’imaginait pas comme ça. Mais, en vérité, que savait-elle de sa relation avec Alejandro? Pas grand chose, mis à part qu’il avait agi en gros con en le quittant avec une vulgaire note sur le frigo et qu’il lui avait brisé le coeur. Leurs pratiques sexuelles, elle ne les connaissait pas. Et tant mieux, au fond, elle n’avait pas envie de savoir ce qui les excitait tous les deux ou qui était derrière l’autre. Ça ne les regardait qu’eux. Mais quand Juliann se montra sérieux, Nevaeh fronça les sourcils. « Serieux? », lâcha la brune avec surprise. « Je t’avertis, je ne porte pas ça. Et toi non plus, pas avec moi », lâcha-t-elle. Quelque chose lui dérangeait dans le fait que cet objet appartenait à eux en tant que couple, et c’était du passé. Puis, à leur habitude, ils tournèrent les sous-entendu vers le sexe, mais cette fois, Nevaeh se montrait plus taquine qu’à l’habitude. « Non, ça c’est en bouche que je les prends », dit-elle sans se reconnaître elle-même. « T’as vu, qu’est-ce que tu as fait de moi! Pas certaine que ma mère serait fière, là... », le taquinait-elle.
Juliann était l’homme le plus attentif à son égard. C’était injuste de le dire alors que d’autres avaient partagé la vie de Nevaeh dont un avec qui elle aurait pu se marier. Mais elle était forcée de l’admettre. Juliann pensait à elle presque autant qu’elle pensait à lui faire du bien. Et ça, elle l’appréciait tellement. « Tu me connais bien », répondit la brune en riant. Les films de noël, elle en regarderait même au mois d’août. Mais ce n’était pas dans tendance populaire. « Mais ce soir j’opterai plus pour un marathon d’harry Potter. L’avantage quand on a déjà vu les films, c’est qu’on peut s’occuper à autre chose... » Ce qu’elle ne ferait pas avec un film de noël. Ça, c’était sacré. Et ça lui rappelait sa famille qu’elle aimait. Elle ne où s’empêcher de parler de Woody, de sa maladie, de comment il se sentait materné par la brune qui, depuis leur discussion, faisait réellement des efforts. « Tu le dit parce que ça marche sur toi? C’est comme ça que je dois m’y prendre alors?, commenta-t-elle quant à la psychologie inversée qu’il lui proposait d’adopter.
Elle n’usa pas de cette technique, mais plutôt de la proximité en venant se lover contre son petit ami. Dans ses bras, elle se sentait invincible. La proposition de Juliann était un compromis. Elle lui sourit. « Tu m’excites », lui confiait-elle avant de poser rapidement ses lèvres contre celles de Juliann. « Tu cherches une solution, c’est terriblement sexy... » expliquait l brune en mordillant sa lèvre.
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