Tudo por amor + fedetícia

Leticia était jalouse, et ça tu le savais très bien. Alors lorsque la blonde qui voulait te draguer se mettait en travers d’elle, tu savais très bien comment ça allait se terminer. Alors tu avais attiré la brésilienne vers toi, la serrant sur ses hanches avant qu’elle ne se déchaîne sur cette blondasse. « Arrête, tu t’énerves pour rien » dis-tu en soufflant dans l’oreille de ta petite amie. Vous sortiez du bar, vous retrouvant sur la route prêts à rentrer chez vous. Tu embrassais la jeune femme en lui faisant comprendre que tu n’avais besoin que d’elle et personne d’autre. Et surtout tu n’avais pas envie d’en avoir d’autre qu’elle. La brune posa ses mains autour de ton cou, un sourire aux lèvres. Et toi aussi. Tu posais tes mains sur les hanches de la jeune femme, plongeant tes yeux dans les siens. « Hmmm, comme ça peut être » dis-tu en posant tes lèvres dans son cou, posant des baisers délicats à chaque fois qu’elles touchaient sa peau. Et tu relevais les yeux vers elle, faisant descendre aussi tes mains sur ses fesses en les agrippant. « Ou comme ça » dis-tu avec un léger rire avant de reposer tes lèvres sur les siennes.

Face à la douceur de Fede, Letícia s'attendrit. Il parvenait à la rassurer pas seulement grâce à ses mots mais aussi à ses gestes. Elle se blottit un peu plus contre lui, sentant le souffle chaud de sa voix contre son oreille. Les mains sur ses hanches, Fede lui fit comprendre qu'elle était l'unique à ses yeux. Il n'avait pas besoin de le lui signifier, car elle se sentait ainsi. Il avait un don pour ça, ou à croire que c'était juste une évidence qu'ils étaient faits l'un pour l'autre.

À chaucun de ses baisers sur son cou, elle frisonna. Fede... lui dit-elle, l'esprit éparpillé par de fortes émotions. Il baissa ses yeux sur elle et son cœur semblait trembler à présent. Ce regard-là lui faisait fondre. Elle se tortilla sur place, à deux doigts de craquer et de le sauter dessus. Quand il aggripa ses fesses, son rire espiègle résonna comme un écho accompagné du sien. Letí s'accrocha un peu plus à son cou, écrasant sa poitrine contre lui. Elle rendit son baiser avec un peu plus de fougue. Envahie par une chaleur immense, elle éprouva des difficultés à détacher ses lèvres des siennes. On est pas obligé d'aller à la maison pour ça. murmura Letí, quelque peu essoufflée. Et si on allait le prendre ce bain de minuit? proposa-t-elle avant de mordiller sa lèvre inférieure, d'un air malicieux.

Elle était ta bouffée d’air frais, cette femme. Même si elle était jalouse, ça prouvait à quel point tu comptais à ses yeux. Et c’était pareil dans l’autre sens, c’est pour ça que tu étais aussi jaloux de ton côté. Tu lui soufflas dans l’oreille que vous pourriez peut-être rentrer à la maison pour que tu lui montres à quel point tu es fou d’elle. La jeune femme était agrippé à ton cou, elle déposait ses lèvres contre les tiennes. « Ah oui ? » demandas-tu lorsqu’elle t’avoua que vous n’aviez pas besoin d’être chez vous pour que tu lui montres à quel point tu es amoureux d’elle. Ensuite, elle te proposa enfin de faire ce bain de minuit, dont vous aviez parlé un peu plus tôt. « Andiamo » dis-tu en prenant la main de ta petite amie, l’entrainant avec toi. Tu courais jusqu’à la plage, et tu essayais de trouver un coin où il n’y avait personne. Donc, pas à côté du bar où vous étiez tout à l’heure. Tu voulais pas qu’on vous voit et surtout, tu voulais un peu d’intimité avec ta petite amie.

Ses baisers, son toucher, ses mots. Fede savait y faire pour la rendre dingue. Le cœur de Letí commençait à s'emballer très rapidement. Elle ne voulait plus attendre pour aller à la maison alors elle lui proposa qu'ils aillent prendre un bain de minuit. Il était tard, si ils s'éloigneraient du bar, ils trouveront sans aucun doute un coin isolé. Elle contempla Fede un instant, lui sourit. Il l'entraîna aussitôt dans la pénombre et ce fut sous les rires qu'elle le suivit. Main dans la main, ils s'approchèrent de la mer. La plage lui rappelait toujours leur premier baiser. Même dans le noir je peux dire à quel point t'es beau.   murmura Letícia en déposant ses lèvres sur les siennes. Ils étaient arrivés à un endroit totalement désert et silencieux. Elle avait posé son sac sur le sol et à présent elle enlevait les bretelles de sa robe qui tomba sur le sable. Tout cela, sans le quitter des yeux. Elle le regarda amoureusement et se dit une fois de plus à quel point elle était chanceuse de l'avoir dans sa vie. Alors son instinct la poussa un peu plus vers lui pour l'embrasser et l'aider à enlever son bas. T'as froid? lui demanda-t-elle, dans un murmure. Les températures demeuraient douces selon elle, ou peut-être était-ce dû à toute autre chose.

C’était des moments volés, on aurait cru deux lycéens qui découvraient le pouvoir de l’amour pour la première fois. Et c’était toujours comme ça entre vous, comme si vous vous aimiez un peu plus chaque jour et que vous vous découvriez l’un et l’autre chaque jour. « C’est toi la plus belle, amore » dis-tu avant de poser tes lèvres une énième fois sur les siennes. Ca fait bientôt un an que vous sortiez ensemble et tu avais l’impression que ça en faisait dix. Tu aimais beaucoup trop cette fille, et t’étais incapable de dire pourquoi ou comment. C’était le coup de foudre lorsque tu l’avais rencontré dans cette boite de nuit. Vous vous étiez engagé vers la plage, pour aller prendre ce fameux bain de minuit. Vos vêtements sur le sol sableux, vous étiez prêt à entrer dans l’eau. Malgré l’alcool et l’adrénaline, tu sentais qu’elle était légèrement fraiche mais ça ne t’empêcher pas de plonger la tête la première. Rapidement, la brésilienne te rejoignait en te demandant si tu avais froid. « Comment je pourrai avoir froid ? » demandas-tu à la brune, un sourire coquin sur les lèvres.

Son accent italien la faisait toujours craquer, cela faisait partie de son charme. Letícia adorait tout chez Fede, si bien qu'elle n'arrivait pas à lui trouver des défauts. Et quand bien même si elle en trouvait, elle était certaine de les aimer ces défauts. Il représentait l'homme idéal, il arrivait à ce qu'elle se sente aimée et il ne pouvait lui faire plus beau cadeau que celui-ci.

L'amour lui est tombé dessus depuis bientôt un an et elle avait la sensation qu'ils étaient intouchables. Ils s'aimaient si profondément que rien ni personne ne pouvait les séparer. Chaque instant passé à ses côtés étaient précieux et Letí savait qu'ils fabriquaient présentement un bon souvenir à bain de minuit.

La brune s'enfonça dans l'eau et le rejoignit.  Moi j'ai froid mentit-elle avec un sourire. Un sourire dont Fede pouvait aisément interprété par son envie d'être réchauffée. Elle entoura sa nuque de ses bras alors que sa poitrine effleurait son torse. Ses yeux cherchaient les siens dans l'obscurité.  J'ai envie que tu me fasses l'amour. murmura-t-elle comme si quelqu'un pouvait les entendre.

Même si la soirée avait été un peu tourmenté par cette femme qui vous avez embrouillé tous les deux, vous aviez bien trouvé un moment pour vous expliquer. Il n’y avait, en réalité, rien à expliquer mis à part que tu étais fou amoureux de la brésilienne et que pour rien au monde tu ne voulais changer de petite-amie. Et jamais ô grand jamais il ne te viendrait à l’idée de la tromper. Ça faisait bientôt un an que vous étiez ensemble, et t’avais l’impression d’avoir trouvé l’amour de ta vie, que c’était celle avec qui tu finirais tes jours. En attendant de finir vos vieux jours heureux, vous profitiez de l’instant présent comme maintenant. Un petit bain de minuit, ça fait de mal à personne, n’est-ce pas ? Alors vous étiez parti pour vous baigner dans l’eau, laissant vos vêtements sur le rebord de la plage. Une fois dans l’eau, elle se rapprochait de toi en posant ses mains autour de ton coup. « Je peux te réchauffer » soufflas-tu avant de poser tes lèvres sur les siennes. Puis, secrètement elle te disait qu’elle avait envie que tu lui fasses l’amour. Ton regard se plongea dans ses yeux. « Je sais pas si ça va être confortable dans l’eau » dis-tu simplement en posant tes lèvres dans son cou. Mais toi aussi tu avais fortement envie d’elle. Etait-ce la proximité de vos corps ? L’alcool que vous aviez ingéré plus tôt ? L’eau fraiche ? Ou bien simplement que Leticia te faisait un effet hors norme ?

Se retrouver quasi nue contre lui, la rendait toute chose. Letícia entourait Fede de ses bras, lui faisant faussement croire qu'elle avait froid. Il assura qu'il allait la rechauffer, alors elle savoura ce précieux moment. Tu le fais déjà murmura-t-elle en fermant les yeux. Il posait ses lèvres sur son cou et cela lui procurait des frissons le long de son corps. Guidée par le doux son de sa voix, elle n'arrivait pas à se raisonner. Il avait pourtant raison, faire l'amour au milieu de rien dans la mer, n'avait rien de confortable. D'accord, oui... admit-elle, toutefois un peu rêveuse. Elle rouvrit doucement les yeux et chercha à capturer son regard dans l'obscurité. Un léger sourire se dessina sur son visage parce qu'un sentiment de plénitude l'envahit. Dieu ce qu'elle aimait cet homme, si il savait à quel point! Alors embrasse-moi encore une fois avant de rentrer à la maison. implora-t-elle presque. Peu importe où ils se retrouvaient, Letí avait la sensation constante d'être dans une petite bulle avec Fede. Ils étaient intouchables, rien ni personne ne pouvait les briser puisqu'ils s'aimaient plus que tout.

Elle te disait qu’elle avait froid, mais tu savais que ce n’était qu’un prétexte pour que tu t’occupes de la réchauffer. Alors tu posais tes lèvres dans son cou, pour essayer de raviver cette flamme qui pourrait lui donner chaud. Mais bon, en plein milieu de l’océan, faire l’amour n’était pas la meilleure des solutions, et tu lui faisais comprendre. « Mais par contre, on peut faire l’amour à la maison, dans notre lit là où c’est bien plus confortable et là où personne ne peut nous voir » dis-tu en faisant un clin d’oeil à ta dulcinée. Tu posais une nouvelle fois ses lèvres contre les tiennes avant de l’entendre te supplier de le refaire. « Vos désirs sont des ordres, mademoiselle Lima » dis-tu en approchant ton visage du sien. Tu l’embrassais passionnément cette fois, lui montrant tout l’amour que tu lui portais avant de passer ta main mouillée dans ses cheveux. « On rentre ? » murmuras-tu à l’oreille de ta brune. Vous sortiez de l’eau ensemble et vous vous rhabillez rapidement. C’est comme ça que vous rentriez dans votre appartement, encore mouillé de cette virée dans l’eau mais avec le coeur rempli d’amour comme des adolescents.

FIN DU SUJET.