universe has a pretty good sense of humor (eliakim)

__________________________________________

universe has a pretty good sense of humor
__________________________________________

@eliakim shillinglaw & @lys r. kickett

Le coup avait été malheureux. Il n’y avait, en tout cas, pas eu l’intention de faire mal. Je le savais. Même si cela pouvait paraitre impressionnant, vu de l’extérieur. Ce matin, je m’étais interposé entre deux élèves de ma classe, et en voulant me repousser, un des deux élèves m’avait fait trébucher. Je m’étais retenu au tableau blanc et l’arrête en métal était entré dans mon bras, la plaie avait saigné abondamment et on avait du me conduire aux urgences. Je m’étais donc retrouvé face à une jeune interne qui s’appliquait à suturer ma blessure.
— Je ne vous fais pas mal ? demandai-elle.
— Non, ça va, vous vous débrouillez très bien.
— Oh, merci…c’est presque fini. Mais il faut que je fasse vérifié à mon supérieur. C’est mon premier jour, alors…
Je lui souris.
— Faites. J’attends là.
La jeune femme me renvoya mon sourire, puis s’éclipsa. Revenait quelques minutes plus tard avec un médecin plus âge, plutôt charmant dans son genre.
— Bonjour ! fis-je avec bonne humeur, alors c’est vous l’inspecteur des travaux finis ?

__________________________________________

universe has a pretty good sense of humor
__________________________________________

@eliakim shillinglaw & @lys r. kickett

'étais en ville depuis maintenant deux semaines. j'avais du passer une batterie de test affin de pouvoir reprendre mes fonctions a la demande de mon ancien hôpital. Pour être sur que je ne vive pas un choc post-traumatique..

j'avais donc officiellement pris mon poste depuis une semaine. La grande réussite c'étais que déjà je ne me perdait plus dans les couloirs de celui-ci. La première fois que j'avais remis les pieds dans cette urgence il m'avais fallu pratiquement un bon 10 minutes affin de sentir ma poitrine bougé et grâce au ciel un trauma était arrivé et l'image de ma sœur chérie s'était atténuer.  

j'étais le médecin de garde au urgence cette journée la. j'étais déjà avec un patient quand on m'annonça un nouvelle entré. Blessure par barre de métal au bras nécessitant point de suture.   Je regarde mes internes "Qui veux aller s'en occupé!?" sur cinq quatre lève la main et marmonne un moi moi! Je prend bien évidemment celle qui n'a rien dit " Toi vas-y une fois que tout est nettoyé et recousu viens me chercher!" Puis-je continue ici.  fracture de pelvis suite a un accident d'auto.

Je venais tout juste de finir de stabiliser la fracture que la demoiselle reviens. Je l'accompagne donc dans la salle d'accoté et prend son dossier "Bonjour mlle Kickett" dis-je en rentrant. je me permet ensuite de lever les yeux de son dossier. Elle semble être une charmante demoiselle  et je ne pu m'empêcher de lui décrocher un sourire lors de ça remarque" On peut dire ça comme sa! Elle ne vous a pas trop fait souffrir dite moi!?"  

Franchement, c’était bête comme accident. Avec toutes mes expériences artistiques, le rangement approximatif de mon matériel qui me faisait prendre des risques à chaque fois que j’entrais dans ma buanderie, qui n’avait de buanderie que le nom puisque je m’en servais pour entasser des châssis, des peintures, des morceaux de tout un tas de choses que je récoltais à droite et à gauche. Clairement, j’aurais pu me faire mal en allant chercher du matériel au beau milieu de mon bourrier, mais nous, il avait fallu qu’un de mes élèves soit impliqué. Cela me faisait de la peine, parce que je savais qu’il aurait des ennuies. Et il n’avait pas besoin de ça, ce pauvre gamin.
J’examinai mes points en attendant que la jeune interne revienne avec son supérieur, puis levai les yeux, vers le médecin, au moment où avança vers moi.
— Atrocement souffrir ! plaisantai-je.
Je laissai un rire amusé planer. Ces médecins étaient confronté à la douleur, aux cris, à la peur et au stress des gens sans arrêt. De mon côté, je n’avais absolument rien de grave, je préférais donc prendre tout ça à la légère.
— Non, tout était parfait. Enfin…je vous laisse contrôler ça, Docteur…?
Je plissai les yeux pour lire son nom sur sa blouse et mon coeur manqua tout d’un coup un battement. « E. Shilinglaw » était gravé sur sa blouse.
— Shillinglaw…vous…euh…vous êtes Eliakim ?

Il était la dernière personne que je m’étais attendu à voir aujourd’hui. La dernière personne que je m’étais attendu à voir, tout court. Je savais qui il était évidemment. Azriel m’avait déjà parlé de son frère, à plusieurs reprise. Je connaissais toute l’histoire, toutes les complications qu’il y avait eu entre eux. Quand je prononce son prénom, Eliakim semble se figer. C’est normal après tout, si une parfaite inconnue me sortait mon prénom, comme ça, sans prévenir, sans doute aurais-je besoin d’un temps de réflection. Je ne connaissais pas Eliakim. Je ne l’avais jamais vu. Pourtant…je ne le portais pas nécessairement dans mon coeur. Je n’arrivais pas à digérer son attitude envers Azriel. La manière dont il l’avait si violemment repoussé à un moment de sa vie où Azriel en avait eu le plus besoin. Je ne connaissais pas Eliakim mais je lui en voulais d’avoir agi comme il l’avait fait, je lui en voulais pour le mal qu’il avait causé à l’homme que j’aimais.
— On ne se connait pas non…
Je ne comprenais pas cette vive colère qui m’animait tout d’un coup. Ca n’était pas normal d’avoir émotion si soudaine et si forte, envers quelqu’un que je n’avais jamais rencontrer auparavant. Je prenais bien trop à coeur ce qui pouvait atteindre Azriel.
— Est-ce qu’Azriel sait que vous êtes là ?

Je ne connaissais pas Eliakim Shillinglaw, je ne l’avais jamais rencontré, mais Az m’avait parlé de lui. Quelques fois. Cela faisait des années, pourtant, qu’il n’avait plus évoqué son nom. Car si Azriel n’avait pas vraiment de tabous, pas vraiment de secrets avec moi non plus, il évitait, en général de replonger dans ce passé qui lui faisait encore mal. Et son frère avait été si dur avec lui, que le simple fait de prononcer son nom pouvait faire ressurgir des douleurs. Eliakim. Je savais qui il était en effet. Ce que j’ignorais, c’était ce qu’il faisait à Bowen.
— La famille ?
J’eus un ricanement un peu sec. La famille d’Azriel, elle était au 13, elle était celle du coeur, celle que la vie avait mis sur son chemin. La famille d’Azriel, c’était Milo, c’était Beth, c’était Niels, et moi. La famille d’Azriel, c’était le Hendrix, c’était Fede. C’était celle qui lui tendait la main. Chaque jour, chaque nuit, chaque seconde de sa vie. La colère montait en moi, et je savais qu’il fallait que je me calme. Rapidement. Sans quoi j’allais exploser, ce qui ne me ressemblait pas. Hélas, toucher à Azriel, c’était toucher une corde sensible.
— Si vous voulez ouais…
Je soupirai, puis regardai mon bras.
— C’est bon, je peux y aller ?
Je me levai, non sans grimacer. Les points tirait légèrement, puis je me tourner vers Eliakim, avant d’attraper mes affaires.
— Je sais pas si vous comptez lui dire que vous êtes là…mais moi je peux pas lui mentir. Juste…
Je serrai les dents, l’émotion me chopant sans que je l’ai senti venir.
— Si vous comptez remuer des choses du passé…essayez d’abord de constater quel homme formidable il est. Essayez de voir plus loin que le gamin de vingt ans que vous avez en mémoire. Az est quelqu’un de bien, c’est…un garçon prévenant, doux…qui fait tout pour que chacun se sente à son aise, qui a toujours le mot juste, la bonne approche. Il…
C’était si difficile de poser des mots sur ce qui faisait la beauté d’Azriel. Je la constatais chaque jour de mes yeux, c’était comme un tableau aux couleurs si belles et lumineuses qu’elles en étaient impalpables. Je relevai des yeux humides vers le docteur.
— Faites attention à lui…s’il vous plait.