Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie)
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Sujet: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Ven 19 Avr 2019 - 23:28
Lowanna et Miro avaient été malades toute la nuit, t’avais passé une bonne partie de celle-ci avec tes deux enfants couchés sur toi, assis sur le carrelage de la salle de bains, pendant qu’ils se relayaient à la cuvette. Les heures défilaient mais leur état ne se calmait pas. T’avais songé à un empoisonnement alimentaire, peut-être quelque chose qu’ils avaient mangé à l’école, t’en savais rien. C’est ta mère qui t’avais alarmé aux petites heures du matin quand elle t’avait appelé, te sortant de ton état légèrement comateux, pour que tu viennes voir ce qu’on annonçait à la télévision. Un virus encore inconnu qui frappait la ville, et on appelait les gens les plus vulnérables à se rendre immédiatement à l’hôpital. Les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées. T’avais tourné la tête vers la salle de bains où Lowa et Miro étaient encore allongés, une dure nuit de non-sommeil dans le corps. Toi aussi t’avais la tête un peu dans les vapes, parce que t’avais pas fermé l’œil. En entendant quelques secondes plus tard qu’il y avait déjà eu quelques morts recensées, ton cœur avait raté un battement. Après que ta mère t’ait assuré que ses soixante ans ne faisaient pas d’elle une personne âgée, et qu’elle se sentait très bien, t’avais pris tes deux enfants dans tes bras, chacun d’un côté de ton corps, et t’avais rapidement rejoint ta voiture. Le focus difficilement mis sur la route, t’avais réussi à te rendre jusqu’aux urgences où il y avait déjà foule. Rien que de trouver un stationnement relèverait d’un miracle. Tu te garas à ce qui te semblait être des kilomètres de l’entrée des urgences, alors que la distance ne t’avait jamais fait peur. Quand il s’agissait de tes enfants, tu laissais plus souvent la panique te submerger. Et là, t’avais l’impression que tu risquais de perdre tous les deux, et rien que cette pensée-là suffisait à te faire suffoquer. Tu marchas d’un pas rapide, apparenté à la course, toujours tes deux gamins dans les bras, avant de rentrer dans l’hôpital bondé d’âmes malades. Tu regardas partout autour de toi, la tête tournait d’un côté puis de l’autre, le corps tournoyant à la recherche de quelqu’un pour t’aider. « S’il-vous-plaît … » Mais tout le monde courait dans tous les sens, la folie n’était pas que dans ta tête et ton cœur, elle était partout. C’était le chaos. Tu aperçus enfin une jeune femme au loin, dans ses habits d’employée, et elle semblait seule et plus posée. Tu te dirigeas vers elle. « S’il-vous-plaît, je crois que mes enfants ont ce virus dont tout le monde parle, ils ont été malades toute la nuit … » Et leur poids commençait à te faire trembler des jambes. T’allais pas mieux non plus, Mali, mais tant que tes enfants ne seraient pas pris en charge, tu resterais debout. Pour eux.
STATUT : when life gives you lemons... grab tequila & salt.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : elle a un humour de merde mais le vit franchement très bien ☾ elle a un tatouage, un triangle inversé dans la nuque qui ne se voit que lorsqu'elle attache ses cheveux, et un coeur floral minimaliste sur l'avant-bras ☾ elle ne crie pas sur les toits qu'elle a un QI élevé, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme telle ou qu'on ne la voit qu'à travers ça, mais elle en veut tout de même à son frère de ne jamais l'avoir laissée exploiter cette chance ☾ sa famille, ce sont ses frères et sœurs. elle ne pardonnera jamais ses parents de ne pas être là et une certaine haine endormie stagne au fond d'elle à ce sujet ☾ elle se questionne beaucoup sur sa sexualité et, contrairement aux apparences, a très peu confiance en elle à ce niveau ☾ la photographie est devenue une passion et elle adore jouer avec son appareil photo ☾ elle est sévèrement allergique aux piqûres de guêpe et a toujours son auto-injecteur d'adrénaline sur elle ☾ elle pratique la danse classique et contemporaine ☾ elle ADORE manger. gras ou sucré, tout convient, mais son pêché mignon, c'est les macarons ☾ elle ne sait pas si elle voudrait des enfants un jour. d'un côté, elle les adore, mais de l'autre elle pense qu'elle aurait trop peur de les perdre, avec tout ce qu'elle voit à l'hôpital ☾ bouder c'est sa passion ☾ son rêve est de partir soigner des enfants à l'étranger, dans des pays où il y a un réel besoin de chirurgiens qualifiés, mais elle ne sait pas si elle parviendrait à quitter l'Australie et sa famille, ça l'angoisserait sûrement trop
Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Mer 29 Mai 2019 - 0:12
HJ:
Désolée pour le temps de réponse, en plus c'est moi qui t'ai proposé ce rp, shame on me.
L’hôpital s’était transformé en véritable ruche en plein ébullition, l’état d’alerte et le statut de quarantaine avait été lancé, et le personnel médical s’affairait dans tous les sens pour gérer au mieux cette vague de patients qui déferlait tel un tsunami. Certains étaient dans un état critique, d’autres gémissaient dans un coin, des masques inquiets avaient pris place sur tous les visages. Les urgences étaient surchargées et la gestion de tout ce chaos était d’autant plus difficile que personne ne savait ce qui se passait. Une épidémie semblait se répandre, les diagnostics étaient flous, difficile de contenir la panique qui rampait entre les murs. Les médecins ne pouvaient fournir de réponse satisfaisante à un tas de personnes mal en point, aux familles mortes d’inquiétude qui attendaient dans l’espoir d’une réponse satisfaisante et rassurante. S’organiser dans de telles circonstances devenait compliqué, la qualité des soins en pâtissait. Pour la première fois, Charlie se sentait dépassée par les événements, incapable de réfléchir clairement et de prendre des décisions sur le vif avec assurance. Elle faisait de son mieux pour afficher un air serein tandis qu’elle courait d’un patient à l’autre, mais une lueur confuse luisait dans son regard. Elle avait perdu Cléo dans toute cette agitation, les ordres fusaient dans tous les sens, d’un chef de service à un autre, les praticiens et brancardiers se pressaient, se faufilant où c’était possible, prenant en charge de nouvelles personnes sans arrêt.
La brunette se retrouva au milieu des urgences, face au comptoir d’accueil, où les gens faisaient la file, ou bien s’énervaient tandis qu’ils cédaient à la panique, tandis que l’accueil tentait tant bien que mal de trier les nouveaux arrivants. Charlie se fraya un chemin jusque derrière le comptoir, récupérant des dossiers d’admission entre les mains, parvenant à trouver un minuscule coin de table où les parcourir le plus rapidement possible. Elle n’était même pas sûre de pouvoir retrouver les patients en question. Mais elle s’exhorta au calme, relevant son regard azur qui balaya la salle bondée. Elle aperçut, tout proche, un homme à la crinière brune, deux enfants dans les bras, l’air désemparé. Déjà, il se dirigeait vers elle et Charlie alla rapidement à sa rencontre. « Suivez-moi, on va regarder à tout ça. » acquiesça la jeune femme sans hésitation, envoyant bouler la marche à suivre qui dans ce cas extrême ne servait à rien. Inutile de courir après son chef de service, un brancardier ou l’un ou l’autre patient selon le triage, c’était le bordel. Elle emmena rapidement l’homme et ses deux enfants vers un lit disponible, assez loin de l’entrée de par le nombre de malades déjà installés et en train de se faire ausculter. Tant pis, ce serait un lit pour deux, le confort n’était plus la priorité. Charlie aida le père à installer les deux bouts de chou. Lui non plus ne semblait pas dans son assiette, mais surtout malade d’inquiétude. « Asseyez-vous, le temps que je vous appelle un médecin. Je suis dans le service pédiatrie, je m’occupe de vos enfants immédiatement, mais vous devez vous reposer pendant ce temps. » indiqua-t-elle d’un ton empreint de douceur, mais ferme, désignant une chaise d’un signe de têt. Elle ne tenait pas à ce qu’il s’écroule, même si les deux gamins étaient la priorité. Il fallait qu’il relâche la pression, et qu’il se fasse ausculter aussi. « Je sais que c’est dur. Mais maintenant, il faut penser à vous. Je suis là pour penser à eux. » ajouta-t-elle à mi-voix en prenant un instant pour plonger un regard compatissant dans celui du père, avant de tirer le rideau pour séparer leur espace du chaos des urgences puis de se tourner vers les enfants. « Bonjour, je m’appelle Charlie. Est-ce que vous pouvez me dire vos noms ? » s’enquit la jeune interne tandis qu’un sourire doux venait éclairer son visage. Elle cherchait surtout à évaluer leur réactivité, en même temps qu’elle ôtait son stéthoscope de son cou pour prendre leur pouls et effectuer les premiers examens. Même si elle savait d’avance qu’elle ne trouverait rien de concluant et qu’ils étaient sûrement dans le même cas que tous ceux en quarantaine dans cet hôpital.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Jeu 30 Mai 2019 - 18:44
Tu lâchas un soupir de soulagement quand la jeune femme se montra disposée à t’aider, t’indiquant même de la suivre sans plus tarder. Elle jetterait un coup d’œil à l’état de tes deux enfants et rien que grâce à ça, tu sentais déjà un poids s’enlever de sur tes épaules, ce qui te permit de suivre le médecin sans que tes jambes ne te lâchent. Elles tremblaient un peu moins, mais ce n’était que temporaire. « Merci, merci, merci. » Avais-tu dit dans un stress qui transformait ta personne. La jeune femme vous éloigna de l’entrée, vers un lit disponible où tu déposas Miro et Lowanna sans te soucier qu’ils soient tous les deux sur le même matelas. Ils ne prenaient pas de place, ni l’un ni l’autre, et puis ils avaient l’habitude de partager un lit ou même un sac de couchage lorsque vous partiez à l’aventure en forêt. Tu comprenais qu’avec l’état d’urgence à l’hôpital, il manquait de place, et même d’employés. Tu remerciais donc la vie d’avoir mis cette femme sur ton chemin aussi vite. Elle te somma de t’asseoir pendant qu’elle s’occupait de tes enfants. Tu secouas la tête malgré son ton ferme, malgré qu’elle te désigne même la chaise en question. T’étais borné, t’étais papa-poule, et t’avais jamais suivi les directives des autres de toute façon. « Non, non, je vais bien. Ce sont vraiment eux qui ont eu les symptômes, je n’ai rien eu. » Hormis tes jambes faibles, ton front qui perlait de sueurs et ce sentiment que tout autour de toi tournait, virevoltait, dans tous les sens. La jeune femme te répliqua qu’elle savait que c’était difficile, mais qu’il fallait que tu penses à toi maintenant, pendant qu’elle pensait à eux. Ton regard se dirigea vers eux, tes enfants, qui te regardaient avec leurs regards endormis mais aussi effrayés. Ils n’avaient peur de rien, ils étaient comme toi, alors de les voir aussi mal, ça t’écorchait ton cœur de père. Tu leur souris, pour les rassurer. « Promis, si j’me sens mal, je vais m’asseoir. » Dis-tu en regardant l’interne à nouveau. Cette dernière tira le rideau autour de vous pour vous donner un semblant d’intimité malgré ce chaos. Elle se présenta à Miro et Lowanna, et leur demanda leurs prénoms en retour. Ils tournèrent les yeux vers toi, et tu hochas doucement la tête, le regard brillant d’amour mais aussi d’inquiétude. Miro, Lowanna, avaient-ils lancé fièrement l’un après l’autre, malgré le faible murmure de leurs voix. Pendant qu’elle les examinait, tu fermas un moment les yeux, sentant toute ta tête devenir lourde, bien trop lourde, et quand tu rouvris les paupières, t’eus l’impression que la salle était complètement sens-dessus-dessous. Bien vite, d’ailleurs, ladite salle sembla s’écrouler alors que c’est plutôt toi qui venais de terminer ta course la tête vers le plancher, envoyant du même coup valser le rideau qui vous entourait tous les quatre. Les cris de tes enfants, apeurés par la chute de leur père invincible, parvenaient à peine en écho jusqu’à tes oreilles.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Mar 4 Juin 2019 - 14:05
La brunette se mordit la lèvre lorsque le père refusa de s'asseoir, ne sachant pas trop si elle devait insister ou non. En fait, si, elle savait, elle devait le convaincre de s'asseoir, se calmer et ne pas intervenir. Pas qu'il ressemble à un parent susceptible de gêner pour le moment, mais on ne sait jamais comment va réagir une famille inquiète et désespérée, et parfois, cela se mettait involontairement en travers de la mission du personnel médical, qui avaient besoin d'espace et de concentration. Et dans le cas présent, il avait de toute façon besoin de se faire ausculter, par sécurité. C'aurait été faillir à sa mission de médecin que de le laisser comme ça. Mais la jeune interne savait bien mieux y faire avec les enfants qu'avec les adultes, et elle ne se sentait pas assez autoritaire que pour obliger diplomatiquement l'homme à rester en retrait. Le père lui assura que s'il se sentait mal, il obtempérerait, et Charlie décida de laisser couler, elle avait de toute façon les enfants à examiner d'abord et vu le chaos qui régnait dans l'hôpital, cet homme n'était pas une priorité.« Je vais tout de même biper mon supérieur, vu l'état de quarantaine, nous devons examiner et prendre les coordonnées de tout le monde. » répondit-elle gentiment en sortant son bipeur pour contacter son chef de service. Elle savait qu'il devait être tout aussi débordé, si pas plus qu'elle, mais il le verrait bien à un moment. La situation n'était de toute façon pas urgente. Charlie esquissa un grand sourire à l'attention des enfants, qui répondirent d'une voix assurée même si quelque peu faible. Elle continua son auscultation, testant la réactivité de leur pupilles, regardant leurs oreilles, palpant leurs petits corps tout en leur posant des questions sur comment ils se sentaient. Un bruit sourd juste derrière elle lui parvint, une seconde avant que les deux gamins ne se mettent à crier, horrifiés. Leur père venait de s'évanouir, comme le constata Charlie à la seconde où elle se retourna. La jeune femme se figea une seconde supplémentaire, avant que son regard ne remonte vers les urgences désormais à nouveau visibles. « Hey, aide-moi à le mettre sur le brancard ! » s'écria-t-elle à l'attention d'un de ses amis brancardiers qui apparut dans son champ de vision, poussant un brancard vide. Son ton était sans réplique, son apparence calme, elle était en contrôle de la situation. Comme toujours, il ne fallait pas céder à la panique, prendre une décision judicieuse mais rapide. L'étudiante fit volte-face pour rapidement rassurer les dénommés Miro et Lowanna en quelques paroles. « Tout va bien, pas de panique les p'tit gars, on s'occupe de votre papa. Il n'y a rien de grave, il va se réveiller bientôt, je vais l'installer ici auprès de vous. » Elle avait envie d'ajouter un "promis", mais tout bon médecin savait qu'il ne fallait jamais faire ça. À première vue, il s'agissait simplement d'un épuisement général combiné à une trop grande accumulation de stress, Charlie l'avait vu venir. Mais ça pouvait être totalement autre chose. Le brancardier l'aida à porter l'homme pour l'installer sur le brancard et Charlie lui indique de caser le lit à côté de celui des enfants. Elle bipa son supérieur plusieurs fois, qualifiant l'auscultation d'urgente, cette fois, tandis qu'elle s'assurait de la respiration de l'homme, jetant un oeil à l'heure au cas où il ne reprendrait pas connaissance très rapidement, ce qui serait plus alarmant vu qu'il ne s'agirait plus d'un simple évanouissement, et chercha d'éventuelles lésions à la tête, qui auraient pu être causées par la chute.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Jeu 13 Juin 2019 - 2:50
Tu n’étais plus là, mais tu n’étais pas complètement parti non plus. T’étais un peu comme entre deux mondes, sentiment qui n’aurait pas dû t’être étranger puisque t’avais toujours un peu eu cette impression-là face à ta place dans cette ville. Sauf que là, ce n’était pas qu’un sentiment émotif, c’était bien plus qu’une impression psychologique, c’était ton corps lui-même qui s’effaçait physiquement, ton esprit s’enfuyant dans ce brouillard qui enveloppait tous tes sens. C’est ton ouïe qui persista le plus longtemps, entendant Miro et Lowa crier papa dans ta langue natale, entendant l’interne crier à des collègues de l’aider à te mettre sur un brancard. C’est lorsque tu l’entendis rassurer tes enfants que tu t’autorisas à te laisser aller complètement, glissant dans cette brume qui avait quelque chose d’envoûtante, de réconfortante même. Ton esprit se faisait plus léger, jusqu’à ce que tu n’aies plus conscience de rien du tout, pas même des mains et des bras autour de ton corps qui te soulevèrent pour t’installer sur une civière. Ce ne fut que de longues minutes plus tard, peut-être même une heure, tu n’en avais franchement aucune idée, que tu t’extirpas de ce rêve qui t’avais paru durer une éternité et une seule seconde à la fois. T’étais confus, visiblement, et encore plus lorsque tu rouvris les paupières et que les fortes lumières blanches t’aveuglèrent. Ta tête donnait l’impression d’être un tambour de l’intérieur et ses parois étaient martelées de battements. Tes idées étaient désorganisées au début, mais au fil de ton éveil, tu les remis un peu en place. « Miro ? Lowa ? » Demandas-tu enfin, affolé alors que tu prenais pleinement conscience de la situation. Tu essayas de te relever dans ton lit mais ton corps, malgré sa carrure et sa force, était tellement faible, et tu te sentais tellement lourd. T’étais en sueur, t’avais l’impression que les draps en-dessous de toi étaient complètement trempés et c’était le cas. « Charlie ? » Tu te souvenais de son nom, à cette femme qui avait été ta sauveuse, la seule à avoir pris le temps de vous recueillir, tes enfants, ta panique et toi, à votre arrivée. « Où sont mes enfants ? Comment vont-ils ? » Demandas-tu, ignorant qu’ils se trouvaient juste à côté, de l’autre côté du rideau. Tu te foutais un peu de ton propre état, au fond. Tu n’imaginais pas que ce soit très grave, t’étais un homme en santé, mais tes enfants étaient si jeunes et vulnérables, t’avais aucune idée de ce que ce virus pouvait leur faire.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Lun 17 Juin 2019 - 0:04
Après avoir bien vérifié que le jeune père ne souffrait d'aucune blessure à la tête ainsi que la dilatation de ses pupilles, vérifié la tension puis bipé une énième fois son supérieur, tout ça en un temps record que l'effervescence autour d'elle encourageait, Charlie reporta son attention sur les enfants, désormais livrés à eux-mêmes. Elle leur expliqua que leur père n'avait a priori rien d'alarmant et n'était pas blessé, et qu'il reviendrait bientôt à lui, mais qu'entre-temps elle allait devoir s'occuper d'eux deux, histoire qu'ils soient presque guéris quand leur papa se réveillerait, tout ça sur un ton presque guilleret. Elle avait installé un moniteur cardiaque à leur index à tous les deux, et la même chose à leur géniteur, qu'elle avait pu installer juste à côté, laissant au rideau une petite ouverture pour pouvoir le surveiller du coin de l’œil pendant qu'elle s'occupait des gamins. Décidément, le rythme de cette journée ne ralentissait pas et aucun médecin résident ne semblait disponible. Mais Charlie avait suffisamment confiance en ses compétences pour savoir qu'elle pouvait gérer pour le moment. La situation n'était en rien alarmante ou urgente. Elle demanda donc à Miro et Lowanna s'ils avaient vomi, et plus ou moins combien de fois. Suite à leur confirmation, elle leur apprit qu'une petite aiguille allait devoir jouer le rôle de tunnel entre la perfusion et leur corps, pour les réhydrater. Ils semblaient courageux, ces gamins, guère trop effrayé par le picotement bref mais bien présent lorsqu'elle installa la perfusion. Elle entendit finalement leur père se réveiller de l'autre côté du rideau, les appelant, puis appelant l'étudiante. « Je suis là. Ouh, non non non, cette fois vous restez allongé et vous ne bougez plus. Vos enfants vont bien et sont très sages, plus que leur père, d'ailleurs. » intervint la jeune femme après avoir fait volte-face, pour venir rapidement repousser doucement la carrure impressionnante de l'homme vers les oreillers, l'obligeant à rester allongé. Elle décocha un sourire amusé au brun, un peu espiègle, faisant référence au fait que s'il l'avait écoutée et s'était assis, il ne se serait peut-être pas évanoui. Elle tira complètement le rideau pour laisser le loisir aux enfants et à leur père de se voir. « Ils sont sous perfusion, pour les réhydrater, ils m'ont dit qu'ils avaient beaucoup vomi. Quant à vous, je vais devoir vous faire passer une IRM, après votre chute, histoire d'être sûre que vous n'avez ni commotion cérébrale, ni hémorragie interne. Normalement, vous n'avez rien, mais on ne sait jamais. » expliqua-t-elle calmement au jeune homme. « Est-ce que vous pouvez me donner votre nom complet ? Si vous en êtes capable, j'aimerais que vous notiez vos coordonnées et votre numéro de sécurité sociale. Mais ça peut attendre. »
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Lun 17 Juin 2019 - 2:41
Le rideau n’était que tout légèrement ouvert, tu n’avais pas vu que tes enfants reposaient sur le lit juste à côté de toi. Tu ne voyais que Charlie, de dos à toi, et tu étais encore un peu trop perdu, amorphe, pour voir ce qu’elle faisait. Alors après avoir faiblement appelé tes enfants, tu l’appelas elle, dans l’espoir qu’elle puisse te rassurer, t’amener les bonnes nouvelles dont t’avais besoin. Tu ne prenais même pas le temps de reprendre totalement tes propres esprits, c’était ton instinct de père qui avait automatiquement repris le contrôle de toi. T’aurais jamais imaginé, avant de devenir père, que tu puisses à ce point voir ton comportement être dicté par tes inquiétudes ressenties envers d’autres personnes. Deux personnes qui provenaient à moitié de toi. Le produit d’un amour que t’avais autrefois vécu avec leur mère qui n’était à présent plus dans le décor. Ça ne faisait que redoubler la force de ton amour pour eux, parce que pour le moment, c’était sur toi qu’ils se fiaient le plus. T’étais leur famille. Charlie repassa finalement de ton côté du rideau après avoir entendu ta voix l’appeler, et voyant que t’étais en train d’essayer vainement de te redresser, elle t’empêcha de le faire d’une douce poussée qui suffit à ce que ton dos retrouve le matelas. Tu fermas les yeux un moment, souriant tout de même lorsqu’elle releva le fait que tes enfants avaient été très sages, plus sages que toi. « Well, that’s a first. » Avais-tu répondu avec un léger rire, en rouvrant les yeux pour les poser sur Charlie. « Je suis désolé. Je vous promets que je pensais être assez bien. Ce n’était pas très brillant de ma part de causer encore plus de problèmes. » T’avais bien vu que le chaos régnait dans l’hôpital, et toi tu t’affaissais au sol dans un vacarme causé par ton poids. L’interne tira finalement le rideau au complet derrière elle, dévoilant Miro et Lowanna, couchés l’un à côté de l’autre, branchés comme tu l’étais. L’émotion te gagna et, la gorge nouée, tu te contentas de leur sourire avec un regard brillant avant de reprendre le contrôle. « Hey guys. Papa est là, et regardez, j’ai un doigt bizarre comme vous deux ! » Ils n’étaient plus des gamins, tes enfants, mais quelques légèretés du genre les faisaient quand même rire dans des moments pareils. T’avais levé le doigt sur lequel un moniteur était pincé, avant de relâcher ton bras contre ton corps. Charlie t’expliqua qu’ils étaient sous perfusion, pour être réhydratés. Tu hochas la tête à ses paroles. « Ouais, ils ont été malades toute la nuit. J’suis venu dès que j’ai entendu l’alerte à la télé. » Puis, se souciant à présent de ton cas, la jeune femme t’indiqua qu’elle avait prévu une IRM pour toi. T’aurais voulu protester, mais t’étais pas vraiment bien placé pour contester davantage quoi que ce soit, là. « Y’aura quelqu’un avec eux pendant que je serai parti ? » Demandas-tu, tout aussi calme. Lorsqu’elle te demanda tes informations, tu hochas la tête. « Maliyan Mawukura. Je peux le noter aussi, tant qu’à faire, c’est pas commun à écrire. » Concédas-tu.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Lun 17 Juin 2019 - 20:13
L'interne en chirurgie rit doucement elle aussi, un son semblable à des clochettes joyeuses, lorsque le père répondit que c'était bien la première fois. Elle avait l'habitude de gérer des parents inquiets qui ne tenaient pas en place, terrorisés par ce qui pouvait arriver à leur rejeton, et s'épuisaient à force de s'agiter nerveusement dans tous les sens, à ne plus penser à eux et leurs propres besoins. Elle savait également combien ça devait être difficile pour eux. Elle ne pouvait imaginer ce qu'ils devaient ressentir, n'étant pas mère elle-même, mais elle comprenait. C'était sans doute pour ça que l'idée de ne jamais avoir d'enfants lui avait déjà traversé l'esprit. Parce qu'elle avait peur de se retrouver à la place de ces parents. Peur d'être celle à qui on annonce un jour que son enfant ne s'en sortira pas. C'était déjà dur à dire à quelqu'un que l'on ne connaissait pas, alors le vivre soi-même... Mais d'un autre côté, la dévotion dont faisait preuve un parent, comme cet homme, et l'amour presque palpable qui se dégageait de ce lien, lui arrachait toujours un sourire et un sentiment de bien-être. « Ne vous en faites pas. Vous n'êtes certainement pas le premier parent que je vois à mettre son propre état de côté, mais c'est mon rôle de repérer les signes et de vous obliger à vous tenir tranquille. » répondit Charlie d'une voix douce, une petite touche d'humour ponctuant la fin de sa phrase. Elle adressa un sourire aux deux enfants sur le lit d'à côté, qui semblaient reprendre un peu du poil de la bête. Elle espérait que le pire était passé. Mais comme tout le monde dans cet hôpital, elle n'avait aucune idée de ce qu'il en était. Personne n'arrivait à déterminer la cause de ce mal qui se répandait à une vitesse hallucinante, et un nombre réduit de personnes se penchait dessus en ce moment, toutes les autres étant occupées à traiter les patients qui arrivaient les uns après les autres, du mieux qu'ils le pouvaient. « Comme tout le monde. » ajouta la brune aux paroles du jeune homme, coulant un regard soucieux vers le rideau comme si elle pouvait voir à travers, le chaos qui continuait derrière. « Je resterai avec eux et j'essaierai de leur trouver une vraie chambre disponible pendant ce temps. Mais je ne vais pas vous mentir, il y a des chances qu'ils restent aux urgences, tout est rempli à craquer à cause de cette quarantaine. Dès que l'IRM sera libre et qu'une personne plus compétente que moi répondra, vous irez au troisième pour votre scan. Je suis spécialisée en pédiatrie, donc ne vous en faites pas, Miro et Lowanna sont entre de bonnes mains. » expliqua Charlie avec un sourire rassurant. Elle doutait de trouver une vraie chambre pour que les enfants soient plus au calmes. Ils n'étaient pas les seuls à se retrouver entre deux rideaux, dans cette pièce de fortune. Et malheureusement, les médecins n'avaient pas le pouvoir de renvoyer les gens chez eux tant que les autorités compétentes ne l'auraient pas décidé. Tant qu'on ne savait pas d'où venait cette épidémie, il fallait garder tout le monde en observation, au cas où d'autres symptômes apparaîtraient ou si leurs cas se détérioraient. « Je veux bien. Je vais vous chercher un formulaire, j'arrive. » accepta Charlie avec un petit rire avant de disparaître un court moment dans les urgences, se rendant jusqu'à la réception pour prendre le formulaire en vigueur et de quoi noter, qu'elle apporta ensuite à Maliyan. Elle revint près des enfants pendant que Maliyan écrivait toutes les informations demandées. « Comment vous vous sentez ? Est-ce que vous avez mal quelque part ? Est-ce que vous avez encore envie de vomir ? » demanda la jeunette en s'asseyant sur le lit. Elle était toujours proche de ses patients, principalement parce que c'étaient des enfants, et aussi parce qu'elle était comme ça naturellement. Elle avait noté l'heure à laquelle elle leur avait administré la perfusion et allait bientôt prendre leur température, mais voulait d'abord savoir si eux avaient l'impression de se sentir mieux. Étonnamment, les enfants étaient parfois mieux capable d'expliciter leurs douleurs que les adultes.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Dim 23 Juin 2019 - 22:40
Tu hochas la tête aux paroles de l’interne, un sourire aux lèvres. « Je comprends. Vous faites très bien votre boulot, je tiens à dire. C’est moi qui ai du mal avec l’autorité. » Un léger rire s’échappa d’entre ses lèvres. Au moins, elle t’assurait que tu n’étais pas le premier parent à se montrer un peu rebelle pour le bien-être de son enfant. En fait, les parents devenaient certainement être les pires personnes à gérer, dans des situations du genre. Tu t’en voulais d’ailleurs pas mal d’avoir réagi comme tu l’avais fait, faisant fi des avertissements de Charlie, trop borné pour l’écouter. Tu savais fort bien que cette quarantaine avait semé un certain chaos à travers la ville, et que l’hôpital en était le point central. Loin de toi l’envie d’en rajouter une couche, et pourtant tu l’avais fait. Heureusement, Charlie ne semblait pas trop rancunière là-dessus. Elle te comprenait, sans doute. Lorsque la jeune femme sembla regarder l’état général des urgences, même si elle ne pouvait pas réellement le voir, tu regardas à ton tour le rideau qui te séparait du reste de cette folie. « Ça a l’air de quoi ? Honnêtement ? C’est plus grave qu’on le pense ? » Sans doute Charlie avait-elle reçu l’ordre de ne pas divulguer trop d’informations, peut-être même qu’elle n’en avait pas davantage. Mais t’avais besoin d’au moins demander, t’aurais au moins essayé de savoir. Tes enfants avaient l’air de se porter mieux que cette nuit mais qui sait, peut-être était-ce juste une phase du virus avant une autre descente. Rien que de penser à ça, tu sentis la nervosité te gagner à nouveau. L’interne t’indiqua finalement que tu aurais à passer une IRM et, fidèle à ton rôle de père, tu t’inquiétas d’abord de cette distance que cela allait créer vis-à-vis de tes enfants, qui resteraient seuls ici. « Oh vous en faites pas pour eux, ils ont l’habitude de dormir dans le même lit, sur le même matelas même. On va camper tellement souvent qu’ici, c’est le Club Med pour eux. » Tu esquissas un sourire en les regardant. Ils dormiraient peut-être difficilement en raison du vas-et-viens des urgences, c’est vrai, mais tu ne t’en faisais pas pour eux à ce propos. « Merci de rester avec eux. J’me doute bien que vous préféreriez être ailleurs, peut-être même un peu plus dans le feu de l’action. » C’était l’impression que t’avais, que les médecins voulaient les tâches plus palpitantes que de baby-sitter des patients. Charlie alla finalement te chercher un formulaire, que tu remplis en silence pendant qu’elle s’adressait à tes enfants. Tu entendais Lowanna et Miro répondre de manière parfois imagée qu’ils avaient mal au ventre, qu’ils avaient des crampes, mais qu’ils n’avaient plus envie de vomir pour le moment. En même temps, il ne devait plus y avoir grand-chose à vomir dans ces deux petits corps. Tu reposas le crayon sur le formulaire quand tu eus terminé de le remplir, et tu tournas les yeux vers Miro, Lowanna, et Charlie qui s’était assise à côté d’eux. Un sourire se dessina sur tes lèvres.
STATUT : when life gives you lemons... grab tequila & salt.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : elle a un humour de merde mais le vit franchement très bien ☾ elle a un tatouage, un triangle inversé dans la nuque qui ne se voit que lorsqu'elle attache ses cheveux, et un coeur floral minimaliste sur l'avant-bras ☾ elle ne crie pas sur les toits qu'elle a un QI élevé, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme telle ou qu'on ne la voit qu'à travers ça, mais elle en veut tout de même à son frère de ne jamais l'avoir laissée exploiter cette chance ☾ sa famille, ce sont ses frères et sœurs. elle ne pardonnera jamais ses parents de ne pas être là et une certaine haine endormie stagne au fond d'elle à ce sujet ☾ elle se questionne beaucoup sur sa sexualité et, contrairement aux apparences, a très peu confiance en elle à ce niveau ☾ la photographie est devenue une passion et elle adore jouer avec son appareil photo ☾ elle est sévèrement allergique aux piqûres de guêpe et a toujours son auto-injecteur d'adrénaline sur elle ☾ elle pratique la danse classique et contemporaine ☾ elle ADORE manger. gras ou sucré, tout convient, mais son pêché mignon, c'est les macarons ☾ elle ne sait pas si elle voudrait des enfants un jour. d'un côté, elle les adore, mais de l'autre elle pense qu'elle aurait trop peur de les perdre, avec tout ce qu'elle voit à l'hôpital ☾ bouder c'est sa passion ☾ son rêve est de partir soigner des enfants à l'étranger, dans des pays où il y a un réel besoin de chirurgiens qualifiés, mais elle ne sait pas si elle parviendrait à quitter l'Australie et sa famille, ça l'angoisserait sûrement trop
Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Lun 26 Aoû 2019 - 22:53
Charlie esquissa un sourire quand le jeune homme lui assura qu'elle faisait du bon travail, selon lui. Certes, elle ne doutait pas de ses capacités, mais ça faisait toujours plaisir d'entendre ce genre de compliments, autant venant d'un collègue que d'un patient. Peut-être même encore plus venant d'un patient, père de famille qui plus est. « Merci. » souffla-t-elle, reconnaissante. C'était le but de sa vocation, aider les gens à se sentir mieux. Les réparer, leur offrir un avenir dans certains cas, elle et son équipe. « Quant à vous, vous faites très bien votre travail de père. » ajouta-t-elle sur un ton amusé, mais elle était sérieuse. Pas qu'elle ait une grande expérience dans le domaine de la parentalité, mais elle avait déjà vu certains parents beaucoup moins attentionnés. Cela restait rare, bien sûr, la plupart des gens étaient toujours inquiets lorsqu'il arrivait quelque chose à leur petit bout de chou, et étaient prêts à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour les aider. Mais parfois, bien tristement, Charlie assistait à des scènes où les parents se focalisaient plus sur leurs propres besoins que sur ceux de leurs enfants. Il y avait parfois de multiples raisons à cela, mais ça n'empêchait qu'elle estimait que certains parents étaient meilleurs que d'autres. Si on prenait les siens, par exemple. D'accord, ils ne l'avaient jamais maltraitée ni quoi que ce soit, ni elle, ni ses sœurs d'ailleurs. Mais à ses yeux, ils ne méritaient pas le titre de parents. Ils avaient été égoïstes, à se demander pourquoi ils avaient fait autant de gosses, et c'était Collin qui s'était toujours occupé d'elle et ses sœurs, incarnant une figure paternelle plus digne de ce nom que leur géniteur. Entre maman trop portée sur la boisson et papa qui ne pense qu'à son potentiel de séduction auprès des jeunes secrétaires, les enfants Meers avaient été servis, niveau parentalité de merde. La brunette se tourna vers Maliyan, une moue incertaine sur le visage. Un médecin se devait d'être rassurant, de présenter les choses sous un jour optimiste, mais aussi d'être honnête, et c'était pour la jeune interne un point extrêmement important. Aussi répondit-elle en toute transparence. « Franchement, on n'en sait rien. On n'en sait même pas plus que les patients, à vrai dire. Une équipe s'occupe de chercher le problème aux labos, ils font des tests depuis des heures, mais rien de concluant n'en est ressorti jusqu'ici. Alors... On attend. Et on essaie de gérer cet endroit comme on le peut, malgré les circonstances. » Elle aurait aimé pouvoir donner plus d'informations, mais malheureusement, personne ne savait de quoi il en retournait vraiment. Le point positif était que certaines personnes semblaient se remettre, petit à petit, mais impossible de prédire exactement l'étendue de ce virus, ni ce qu'il attaquait précisément.
Charlie indiqua ensuite au jeune père ce qui était prévu pour lui ainsi que ses enfants. Elle ne serait pas celle qui lui ferait passer l'IRM, étant compétente en pédiatrie, c'était son rôle de rester avec les enfants et de s'assurer que leur état restait stable. Maliyan la rassura quant au confort des deux gamins, indiquant qu'ils avaient l'habitude de vivre plus à la dure que ça, dessinant un sourire sur le visage de la brune. « Oh, vous en avez de la chance ! Je rêvais d'aller camper quand j'étais petite. Franchement, je suis jalouse, là. » s'exclama-t-elle en se tournant vers Miro et Lowanna, croisant les bras sur sa poitrine. C'était chouette de voir un père qui pensait autant à ses jeunes, leur offrant l'opportunité de vivre des dizaines d'aventures et de prendre l'air loin de la ville. La jeune femme hocha la tête avec un sourire quand le père la remercia, laissant échapper un petit rire après son commentaire sur le feu de l'action. « Oh, je préfère être tranquille ici avec les enfants, vu le chaos qu'il y a depuis des heures. Mes p'tites jambes ont besoin d'un peu de repos aussi ! Et puis pour le moment, l'action se limite à disputer les papas rebelles qui n'écoutent pas les médecins, alors... » répondit-elle, assise sur le lit auprès des enfants, faisant mine de siffloter innocemment quand elle charria Maliyan sur ses exploits de tout à l'heure. Si elle avait choisi la pédiatrie, c'était parce qu'elle adorait le contact avec les gamins, passer du temps avec les enfants malades était aussi satisfaisant pour elle que d'opérer au bloc. Après s'être assurée que les enfants se sentaient plus ou moins bien, elle hocha la tête avec un sourire satisfait. « D'accord les gars, pour le moment on va attendre un peu pour voir si ces crampes passent ou si elles empirent. Si ça vous fait plus mal, je mettrai un médicament dans votre perfusion, mais pour le moment il faut qu'on suive l'évolution de la douleur. » expliqua doucement Charlie aux deux petits bouts. Il valait mieux ne pas endormir une douleur trop vite, pour ne pas louper des signes alarmants si jamais leur état empirait soudainement. Si la douleur ne passait pas, elle leur administrerait quelque chose, mais mieux valait voir d'abord si quelque chose variait, en bien ou en mal. Préférablement en bien. Tandis qu'elle discutait avec Maliyan et les enfants, un médecin en chirurgie générale tira le rideau, saluant la petite troupe avant de se tourner vers Maliyan, lui expliquant qu'ils allaient l'emmener à l'IRM.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Lun 16 Sep 2019 - 3:23
Tout comme elle sembla flattée du compliment que tu venais de lui faire, tu te montras touché par ses paroles lorsqu’elle te complimenta sur ton travail de père. C’était important pour toi, ça, parce que c’était certainement le plus grand rôle de ta vie. Tu ne te définissais pas que par cette caractéristique mais tu la mettais certainement en premier plan. Tu étais rapidement devenu un père monoparental, ton ex ayant quitté cette vie que vous vous étiez bâtie il y avait de cela près de sept ans maintenant. Miro n’avait alors que deux ans. Tu n’avais pas eu le choix de relayer toutes les autres sphères de ta vie au second plan, un sacrifice que tu ne regrettais pas même si les temps étaient parfois plus durs. Ce genre de compliment ne pouvait donc que réchauffer ce cœur de père qui avait finalement eu plus de peur que de mal, cette nuit, alors que tes deux enfants étaient à côté de toi et qu’ils étaient pris en charge. Entre de très bonnes mains, qui plus est. « Merci. » Soufflas-tu à ton tour, un sourire aux lèvres et une lueur de reconnaissance dans le regard. Cette lumière-là s’éteignit bien rapidement pour laisser place à l’inquiétude alors que tu lisais celle de Charlie à travers son discours. T’avais posé la question, elle te donnait la réponse, même si elle n’était pas celle que t’aurais voulu entendre. Tu déglutis, sentant ton cœur se serrer en te disant que tes enfants – et toi-même, à présent – aviez choppé un virus encore inconnu des médecins. Tout ce monde-là, tout ce chaos, et aucune solution ne semblait se dessiner à l’horizon. De quoi faire monter la tension et les angoisses. Pourtant, Charlie gardait son calme, même à l’heure de prononcer ces paroles qui n’annonçaient rien de bon. « Je vois … Est-ce qu’on nous tiendra au courant … dès que l’équipe de recherche en saura un peu plus ? Dès que vous en saurez un peu plus ? » Comme Charlie était ton premier contact dans cet hôpital, tu étais un peu en train de lui demander de te donner l’information dès qu’elle en aurait. Tu savais pourtant très bien qu’elle aurait autre chose à faire, qu’elle ne serait peut-être même pas autorisée à dévoiler les résultats, et pourtant t’étais sur le point de la supplier de ne pas te laisser dans le noir. Si tu avais été le seul à souffrir de ton ignorance, sans doute aurais-tu pris ton mal en patience, mais lorsque tes enfants étaient concernés, tu ne contrôlais plus rien. Charlie l’avait déjà compris, ça.
Alors que tu étais sur le point de quitter pour ton IRM, tu voulus t’assurer que tes enfants ne seraient pas laissés à eux-mêmes. Heureusement, Charlie resterait avec eux. T’essayas à ton tour de la rassurer, au moins sur les points que tu pouvais gérer, comme le confort de tes enfants pour lequel tu ne te faisais aucun souci. Miro et Lowanna avaient dormi dans de biens pires conditions. À la réponse de Charlie, qui se montrait jalouse en ajoutant une couche théâtrale pour faire rire tes enfants, tu ris. « Bon alors, Miro, Lowa, vous savez ce qu’il vous reste à faire : montrez à Charlie ce que c’est de camper. Vous trouverez bien tout ce qu’il faut ici pour faire comme si vous étiez au beau milieu de la forêt, comme on le fait pendant les vacances ! » Ce jeu les occuperait certainement pour un bon moment, le temps de ton absence même. Et si Charlie avait besoin de partir vers d’autres patients et qu’elle avait un minimum d’imagination, elle n’aurait qu’à prétexter aller chercher du bois ou cueillir des fruits pour s’absente quelques minutes. Miro et Lowanna n’y verraient que du feu. Lorsque Charlie s’approcha à nouveau de toi, tournant le dos à tes enfants, tu la remercias de rester ici alors que des cas plus intéressants se trouvaient peut-être ailleurs. Sa réponse, toujours autant rassurante, te fit sourire. « Ah, alors … je vous ai servi l’action sur un plateau d’or ! » Parce que t’étais le papa rebelle de première. T’entendais tes gamins glousser en arrière, alors qu’ils rentraient dans le jeu de Charlie. Quelques minutes plus tard, un médecin arriva, prêt à t’emmener à l’IRM. Tu hochas la tête et te tournas vers tes enfants. « Soyez sages. Je reviens bientôt. Et n’oubliez pas … c’est comme quand on est en camping ! » Tu souris, les salua de ta main, et laissa le personnel pousser ton lit le long de ce couloir qui t’éloignait de tes deux petites lumières. Au moins, tu savais qu’une autre lumière veillait sur eux.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Dim 22 Déc 2019 - 2:36
HJ:
Désolée pour les trois mois d'attente
L’interne en chirurgie pouvait lire sur le visage de Maliyan que la réponse qu’elle lui avait donnée n’était guère satisfaisante, ni rassurante. Malheureusement, elle ne pouvait pas faire mieux, personne ici ne semblait le pouvoir. Elle esquissa un sourire compatissant à l’attention du jeune père, frustrée de ne pas pouvoir lui offrir plus de sérénité quant à l’évolution de tout ça, et à la santé de ses enfants. « Bien sûr. Mais je ne vais pas mentir, même quand ils sauront, ça ne sera pas ébruité directement, selon la gravité des choses. Il faudra être bien certain de ce qu’on avance et réfléchir à comment l’annoncer, si ce ne sont pas de bonnes nouvelles. » répondit la jeune femme, un air grave et plus sérieux prenant place sur ses traits. Elle savait que dans un hôpital, quand on faisait face à une crise, la circulation d’informations n’était pas aussi rapide et aisée qu’on pouvait le croire, malgré l’urgence de la situation. C’était le service de communication qui s’occupait de ces choses, en collaboration avec la direction. Car il ne fallait surtout pas prendre le risque de se planter et de divulguer une information qui se révélerait fausse par la suite, parce qu’on n’avait pas pris le temps de bien vérifier. Et ensuite, il fallait établir un plan de communication, selon l’impact que l’information pourrait avoir. Même le personnel médical n’était pas prévenu dans la seconde, excepté les personnes impliquées directement dans la recherche. « Il faut être patient. Et espérer. » conclut Charlie avec un petit sourire qui se voulait réconfortant. Un médecin vint chercher Maliyan pour son IRM peu de temps plus tard, et l’expression de l’étudiante devint plus légère quand le sujet repartit sur les gamins. « Génial, vous m’apprendrez plein de trucs ! En échange, je peux vous montrer comment on fait des points de suture, sur une banane. » s’amusa la brunette avec enthousiasme. Après sa petite pique pleine de bienveillance adressée à leur père, elle éclata de rire face à sa réponse. « C’est peu dire ! » ri-t-elle avant de lui adresser un clin d’œil. Finalement, son supérieur emmena le jeune homme vers l’étage où se trouvait l’IRM. Cela ne prendrait pas beaucoup de temps, une quinzaine de minutes, trente tout au plus. Pendant ce temps, Charlie se tourna vers Miro et Lowanna, retrouvant un grand sourire et un air pétillant sur ses traits pourtant fatigués par toute cette frénésie. « Alors, on construit une cabane, ou ça se passe comment ? » lança la jeune fille avec entrain, riant intérieurement d’elle-même. Après avoir été attentive aux conseils des deux enfants, suivi leurs instructions, et cherché l’un ou l’autre matériel dont ils avaient besoin, vérifiant l’état d’autres patients sur le chemin et posant l’une ou l’autre perfusion, puis après avoir été chercher une banane pour leur montrer, comme promis, comment faire de jolis points de suture bien propre, Maliyan fut de retour, environ vingt-cinq minutes plus tard. Charlie, en plein milieu de son opération chirurgicale fruitière, releva la tête en même temps que les enfants, tous les trois penchés sur la banane. « Lowanna, fréquence cardiaque ? Miro, fréquence respiratoire ? » demanda-t-elle avec le plus grand sérieux aux enfants. Oui, parce qu’elle leur avait quand même prit le temps de leur expliquer deux-trois trucs sur les paramètres vitaux, passionnément. Et ils s’étaient gentiment pris au jeu, faisant mine de prendre le pouls de la banane, ou de prendre sa température. Un sourire amusé traversa le visage de la jeune femme tandis qu’elle regardait Maliyan. Ça se voyait qu’elle s’amusait comme une folle, comme si elle aussi n’était qu’une gamine. La pédiatrie était une évidence pour quelqu’un comme elle.
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Ven 27 Déc 2019 - 5:51
Tu hochas la tête avec sérieux et inquiétude. « C’est noté. Si j’vois que dans quelques heures, le mystère et le silence planent toujours, j’dois en comprendre que c’est grave. » Tu réfléchissais à voix haute, tu mettais sans doute Charlie dans une situation embarrassante, parce que d’un côté tu mettais le doigt sur quelque chose mais d’un autre côté, elle ne pouvait pas confirmer tes propos puisque ça la mettait dans une situation délicate. Et puis, vous n’aviez aucun moyen de savoir combien de temps il leur faudrait pour terminer les analyses et trouver le problème. Qui sait, peut-être que dans quelques heures, ils seraient toujours autant dans le noir qu’en ce moment. En même temps, si c’était aussi long avant d’obtenir les résultats, est-ce que cela ne signifiait pas que c’était grave ? Automatiquement, tu te disais que oui. La jeune femme ajouta qu’il fallait être patient et espérer. À nouveau, tu hochas la tête, cette fois en laissant un soupir s’échapper d’entre tes lèvres. « I’ll do my best. » Lâchas-tu. Tu étais généralement patient, c’aurait été paradoxal que tu ne le sois pas, mais quand il était question de la santé et de la sécurité de tes enfants, tes limites étaient mises à rude épreuve. Pour le moment toutefois, c’était à toi que tu devais penser alors qu’on t’emmenait passer ton IRM. Charlie prendrait bien soin de Miro et Lowanna pendant ton scan, tu n’en doutais pas une seule seconde. Tu l’entendais déjà parler à tes enfants avec légèreté et enthousiasme, alors qu’on te poussait le long du couloir. Ça t’arracha un sourire de les entendre déjà rire et planifier comment ils allaient montrer à l’interne comment camper. Le bruit se coupa lorsque les portes de l’ascenseur se refermèrent derrière ton lit et qu’on t’emmena à un autre étage. Environ vingt-cinq minutes plus tard, après avoir été immobile pour ce qui t’avais semblé être une éternité, entendant les sourds bruits ressemblant à des tambours de la machine par intervalles, tu sortis enfin de cette salle. On te raccompagna bien assez vite jusqu’à tes enfants, et tu fus ravi de voir que Charlie se trouvait encore avec eux. Elle avait tenu sa promesse et pour toi, ça valait de l’or. Les trois avaient les yeux rivés sur une banane, et lorsque Charlie te vit, elle prit un air sérieux en mettant au test tes enfants. Tu ris en les entendant répondre aux termes médicaux. Et ils avaient l’air de savoir ce qu’ils racontaient, en plus, même si c’était à propos d’une banane. « Oh, je vois que nous avons deux nouveaux futurs médecins ici ! » Comme ça te rendrait fier, quand même, s’ils devenaient médecins. Mais Miro et Lowanna pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient de leur vie, en fait, que tu serais fier d’eux. Tant qu’ils suivaient leur cœur. « Merci pour tout, Charlie. Vous ferez une excellente pédiatre, ça saute aux yeux. Même si j’espère qu’on ne reviendra pas ici trop souvent, j’espère que Miro et Lowa tomberont sur vous, si jamais. » Tu souris. Tu trouvais important de le lui souligner, de lui faire savoir à quel point son aide et sa personne avaient été appréciées.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : elle a un humour de merde mais le vit franchement très bien ☾ elle a un tatouage, un triangle inversé dans la nuque qui ne se voit que lorsqu'elle attache ses cheveux, et un coeur floral minimaliste sur l'avant-bras ☾ elle ne crie pas sur les toits qu'elle a un QI élevé, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme telle ou qu'on ne la voit qu'à travers ça, mais elle en veut tout de même à son frère de ne jamais l'avoir laissée exploiter cette chance ☾ sa famille, ce sont ses frères et sœurs. elle ne pardonnera jamais ses parents de ne pas être là et une certaine haine endormie stagne au fond d'elle à ce sujet ☾ elle se questionne beaucoup sur sa sexualité et, contrairement aux apparences, a très peu confiance en elle à ce niveau ☾ la photographie est devenue une passion et elle adore jouer avec son appareil photo ☾ elle est sévèrement allergique aux piqûres de guêpe et a toujours son auto-injecteur d'adrénaline sur elle ☾ elle pratique la danse classique et contemporaine ☾ elle ADORE manger. gras ou sucré, tout convient, mais son pêché mignon, c'est les macarons ☾ elle ne sait pas si elle voudrait des enfants un jour. d'un côté, elle les adore, mais de l'autre elle pense qu'elle aurait trop peur de les perdre, avec tout ce qu'elle voit à l'hôpital ☾ bouder c'est sa passion ☾ son rêve est de partir soigner des enfants à l'étranger, dans des pays où il y a un réel besoin de chirurgiens qualifiés, mais elle ne sait pas si elle parviendrait à quitter l'Australie et sa famille, ça l'angoisserait sûrement trop
Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Sam 28 Déc 2019 - 3:52
Charlie afficha une moue désolée. Elle ne savait pas plus que ce jeune père ce qu'il en était. Peut-être que c'était grave, peut-être que les spécialistes sur le cas avaient déjà trouvé l'origine du problème et que l'information n'avait pas encore filtré, parce qu'ils essayaient de trouver un moyen de combattre cette épidémie, de contenir la panique. Mais l'éternel positivisme de la jeune interne n'était pas si facilement ébranlable. Peut-être qu'ils trouvaient une solution en ce moment même, peut-être que les choses étaient désormais sous contrôle. Néanmoins, elle compatissait avec l'inquiétude de Maliyan. « Ces choses-là prennent du temps, malheureusement. Il faudra peut-être encore attendre un long moment avant de savoir de quoi il en retourne, grave ou non. Dans tous les cas, on vous donnera des informations dès qu'on en aura. » tenta de rassurer la brunette avec un demi-sourire, posant une main qui se voulait apaisante sur l'épaule du jeune homme. Elle se devait de ne pas être alarmiste, de ne pas faire de promesses non plus, mais pour le coup, Charlie pensait ce qu'elle disait. Il y avait de l'espoir, malgré le chaos qui régnait aux urgences, la situation avait certes dérapé mais n'empirait pas, et il était possible que les choses se calment bientôt. Maliyan dut ensuite partir pour l'IRM, y restant presque une demi-heure, temps durant lequel la jeune fille apprit les bases du camping avec un immense enthousiasme, suivie d'une opération délicate sur une banane où elle enseigna quelques connaissances médicales à Miro et Lowanna. Elle avait dû courir un peu partout, tout de même, mais il semblait y avoir une accalmie au-dehors, les admissions se faisaient moins nombreuses - alleluiah - et Charlie gardait le sourire, se prenant au jeu avec les enfants. « Ils sont doués, c'est sûr ! Vous pouvez être fier d'eux. » répliqua Charlie en riant quand Maliyan revint. Elle se doutait qu'il l'était déjà, fier d'eux. Ces enfants étaient débrouillards, adorables et bien élevés, on pouvait voir en eux tout l'amour qu'ils avaient reçu de leur père, et les enfants épanouis qu'ils étaient grâce à ça. Devant les compliments du jeune homme, la brunette ne put s'empêcher de rougir légèrement. Elle savait qu'elle était un bon chirurgien, qu'elle était douée avec les enfants, tout simplement parce qu'elle les adorait. Mais recevoir ce genre de retour de la part d'un parent était plus que gratifiant. Peut-être même plus que les commentaires d'un supérieur. Si elle savait veiller au bien-être de ses patients et de leur entourage, alors sa mission était accomplie, et elle ne pouvait pas être plus heureuse. « C'est vraiment gentil. J'espère être à la hauteur, oui. Mais il faut dire que vous avez deux enfants adorables. J'aurais aimé avoir un père comme vous. » répondit l'étudiante avec un sourire radieux, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle rit lorsque Maliyan précisa qu'il espérait ne pas devoir les amener ici souvent, tout de même. Une idée germa dans la tête de Charlie, elle hésita un instant en se disant que c'était peut-être un peu déplacé, avant de laisser ressurgir sa spontanéité naturelle. « J'ai déjà beaucoup à faire ici, mais... Si jamais un jour vous avez besoin d'une baby-sitter, je me porterais volontaire avec grand plaisir. » Charlie, toi et ton don pour envahir les gens, vraiment. Cela partait évidemment d'un bon sentiment, et d'une certaine façon, cette famille l'avait touchée. Parce qu'elle rayonnait, comme un soleil.
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little hurricane
- she's like sunshine that's unconcerned that today is supposed to be rain. she'll break on through and shine down anyway. ☽ æternam.
Invité
Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie) Lun 20 Jan 2020 - 2:27
À ton retour de ton IRM, tu trouvas Charlie, Lowanna et Miro dans une séance de jeu du docteur. Ils devaient être tellement impressionnés de parler avec un véritable médecin, d’apprendre de nouveaux termes et de la voir à l’œuvre. Tu sentais que t’en entendrais parler pendant encore plusieurs jours. Tant mieux, au fond. Tu préférais qu’ils conservent le souvenir de Charlie plutôt que le souvenir de leurs maux et de la panique au sein de l’hôpital. Tout serait bien qui finit bien … tu l’espérais. Après tout, comme Charlie te l’avait dit un peu plus tôt, vous ne saviez pas comment ce virus allait évoluer. T’espérais juste que ça ne prendrait pas une tournure plus grave encore. « Je le suis. » Répondis-tu avec un sourire quand la jeune femme te dit que tu pouvais être fier de tes enfants. Maintenant que tu étais de retour, tu sentais que c’était le moment de libérer Charlie de cette toute autre tâche connexe de babysitter tes enfants. Tu la remercias pour tout, ne manquant pas de la complimenter sur le travail extraordinaire qu’elle venait d’accomplir. Ce n’était peut-être pas une chirurgie hors du commun faite en solo, mais c’était un altruisme qui se faisait plus rare de nos jours, et tu lui en serais éternellement reconnaissant. Tu fus touché de l’entendre dire qu’elle aurait aimé avoir un père comme toi. Ça aussi, c’était gratifiant, surtout quand on sait que t’avais souvent l’impression de merder. « Merci … ça fait très plaisir à entendre. » La demoiselle sembla hésiter un moment, avant de proposer de baby-sitter tes enfants, une fois de temps en temps, si tu avais besoin. Tu fus assez étonné de cette proposition, parce qu’elle devait en effet être débordée dans son internat. Mais Miro et Lowanna s’excitaient déjà tellement à cette idée, tu ne pouvais qu’accepter même si tu ne te sentais pas à l’aise de lui demander une telle chose. Et puis, tu avais déjà Althea – plus pour longtemps, mais tu l’ignorais, ça. « Je crois que ce n’est pas tombé dans les oreilles de sourds … » Fis-tu remarquer en riant. « Je ne voudrais pas vous enlever de votre temps personnel qui doit être rare et précieux … Mais je prends note, si jamais je suis mal pris … Je pense que ça ferait bien des heureux. » Tu souris, avant de la saluer, de la laisser dire au revoir à tes enfants, et de la regarder retourner vers d’autres patients qui avaient désormais besoin d’elle davantage que vous.
FIN
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Sujet: Re: declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie)
declare this an emergency, come on and spread a sense of urgency (charlie)